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Violences après la victoire du PSG : «Je ne comprends pas pourquoi LFI s’évertue, se fatigue à essayer de défendre ces gens-là qui sont normalement les ennemis de leurs causes», réagit Victor Eyraud
Europe 1
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02/06/2025
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News
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00:00
Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04
Toujours avec Victor Hérault de Valeurs Actuelles, avec Joseph Massé-Scaron de lui-même.
00:09
Et nous allons... Je te fais il.
00:12
Et nous allons écouter le préfet de police, Laurent Nunez, il était sur BFM TV ce matin.
00:19
Nous on fait un job qui est un job de policier.
00:21
Après, il y a un certain nombre de questions à se poser, évidemment, c'est-à-dire les sanctions qui vont suivre ces interpellations.
00:26
La question qu'il faut qu'on se pose, c'est est-ce que nos textes de loi permettent de poursuivre ou pas ?
00:29
Est-ce qu'on ne va pas nous demander de justifier que la personne a bien commis un vol, etc.
00:34
Quand je vois que nous interpellons 30 personnes dans un magasin qui vend des chaussures de sport,
00:39
ce magasin a été pillé, malheureusement, mais ça en est revenu très vite, on a interpellé 30 personnes.
00:43
Puis 9 après, qui se baladaient avec des chaussures de 10 magasins.
00:46
Ces jeunes gens, qu'est-ce qu'ils vont vous dire ?
00:47
Ils vont vous dire, ah oui, mais on a vu la police arriver, on est ces réfugiés dans le magasin.
00:50
C'est ce qu'ils vont dire.
00:51
Il faut qu'on ait aussi des textes qui permettent d'être répressifs.
00:55
Laurent Nunes décrit absolument ce millefeuille judiciaire avec les tenants, les aboutissants, les avocats, des prévenus qui font leur job.
01:09
Ils sont là pour les défendre actuellement.
01:11
Ils se servent aussi des choses qu'ils peuvent mettre face.
01:15
Qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là ?
01:17
Moi, je suis très pessimiste sur cette question-là.
01:20
Parce que, comme je vous le dis, effectivement, on ne peut pas jeter la pierre ni sur les avocats.
01:23
Pas jeter le propre.
01:25
Exactement.
01:25
La première pierre, en tout cas.
01:28
Ni sur les avocats désinterpellés, ni sur les policiers qui, évidemment, ont fait du très bon travail.
01:34
Quand on voit les vidéos, ou quand on s'est baladé dans Paris, j'habite dans un quartier très tranquille,
01:38
il faut dire que ce soir-là, c'était un quartier habituellement très tranquille.
01:42
Je ne m'étonne pas. Je ne sais pas pourquoi.
01:42
Je vous vois bien dans un quartier très tranquille.
01:46
Mais ce soir-là, c'était franchement le bazar.
01:48
Et vu la quantité de jeunes qu'il y avait, de jeunes avec des très gros guillemets qu'il y avait dans la rue,
01:53
on se dit que les policiers ne peuvent pas agir autant qu'ils le pourraient, qu'ils le voudraient, en tout cas.
01:57
Donc, moi, la question, c'est vraiment, je vais employer ce terme-là,
02:01
mais j'ai l'impression que la République, vis-à-vis de certains jeunes, est devenue une fabrique à crétins,
02:07
une fabrique à demeurer, que ces types-là sont en masse dans la rue,
02:11
et que c'est impossible à stopper.
02:12
Ce sont des gens qui vont tirer au mortier.
02:13
J'ai vu des tirs de mortier, j'ai même une amie qui a failli se prendre un mortier dans son appartement.
02:19
Ça a failli exploser dans son appartement.
02:21
On arrive à des cas qui sont extrêmement dangereux, en masse.
02:24
Effectivement, les jeunes sont assez dans la masse,
02:26
donc se disent individuellement, je ne risque rien, puisque tout le monde le fait en même temps.
02:30
Je ne comprends pas comment on a pu en arriver là.
02:34
On arrive, mais surtout, comment est-ce qu'on peut en sortir ?
02:36
C'est mille fois plus dur d'en sortir.
02:37
Le problème existe, Joseph Messescaron, depuis des années, voire des décennies,
02:41
mais on est quand même arrivé à un stade d'hyperviolence méconnu jusqu'à présent,
02:46
on peut dire ça, même s'il y a eu des émeutes il y a deux ans,
02:50
qui étaient très très violentes déjà.
02:51
J'ai pensé, peut-être que les auditeurs qui nous écoutent connaissent un film américain
02:59
où il y a eu plusieurs séries, qui s'appelle Nightmare.
03:01
Ce film américain, qu'est-ce que ça relate ?
03:03
Victor connaît ce que ça relate.
03:05
Nightmare, c'est le cauchemar.
03:07
Nightmare, c'est-à-dire le cauchemar.
03:08
Et en fait, le thème de ces films, il y en a eu plusieurs,
03:11
c'est qu'une fois par an, le gouvernement des Etats-Unis décide
03:15
qu'il sera possible de commettre tous les crimes pendant une nuit.
03:22
Et il y a un moment où vous avez l'impression que tout échappe.
03:26
Il y a une impunité.
03:27
Il n'y a qu'une impunité autorisée par le gouvernement.
03:30
Et qu'on finit par se dire, oui, ça apparaît, on a fait ce qu'on pouvait,
03:36
ce n'est pas un échec, ce n'est pas non plus une réussite.
03:39
Et puis, dans 48 heures, on sera passé à autre chose,
03:42
jusqu'à ce qu'il y ait un autre élément.
03:45
Comme ça, d'ailleurs, a été très bien expliqué,
03:47
il faut évidemment qu'il y ait des groupements assez importants
03:50
pour que les personnes puissent se fondre, évidemment, dans ces groupements.
03:53
Mais ça peut être n'importe quoi.
03:54
Ça peut être une grande fête d'Halloween, ça peut être un concert,
03:57
ça peut être aujourd'hui, n'importe quoi.
03:58
Puisque tous les éléments festifs, on vous explique que...
04:01
J'ai écouté aussi le frère d'une des personnes qui a été interpellée.
04:05
Il dit, oui, il avait juste un mortier.
04:07
Alors, j'imagine la scène, son frère sortait de chez lui,
04:11
et puis à un moment donné, il a fait demi-tour.
04:12
Il lui a demandé, pourquoi tu fais demi-tour ?
04:14
Il a dit, est-ce que tu as oublié tes clés ?
04:16
Ah non, non, non, j'ai oublié mon mortier.
04:18
Donc, dorénavant, vous avez l'impression,
04:21
quand vous entendez les avocats, ou quand vous les entendez, c'est ça.
04:23
C'est-à-dire que tout élément festif, évidemment,
04:26
va se terminer comme ça, et c'est normal.
04:28
Et d'ailleurs, j'ajoute juste une chose,
04:30
c'est que, et c'est quand même des éléments importants,
04:33
c'est qu'il y a un certain nombre d'influenceurs liés à l'EFI
04:37
qui vous expliquent doctement que, en fait,
04:39
s'ils commettent des émeutes, s'ils fracassent les magasins,
04:42
c'est tout simplement pour compenser une injustice sociale
04:45
et que l'ascenseur républicain est en panne.
04:47
Alors là, moi, je ne comprends pas,
04:48
parce qu'en quoi, évidemment, il y a beaucoup de magasins...
04:51
Qu'est-ce que c'était ?
04:53
C'est dit Antoine Léaumant, en réponse à Bruno Retailleur,
04:56
en disant, c'est lui le barbare,
04:57
il met des bons lacrymaux sur les champs de l'Elysée.
05:00
Il ne faut pas laisser passer ce type d'argument,
05:01
parce qu'en fait, moi, je suis désolé,
05:03
l'ascenseur social, c'est où ?
05:04
Quand vous allez piller un magasin Foot Locker,
05:07
ou lorsque vous allez dans un magasin qui est un magasin,
05:09
normalement, d'alimentation,
05:11
que la seule chose que vous prenez, c'est des boissons énergisantes.
05:13
C'est quand même curieux.
05:14
Donc tout ça, en fait, il faut arrêter.
05:16
Il faut siffler la fin définitive de l'arrêtation.
05:20
Si on va sur le plan des idées politiques,
05:22
pardon de vous ennuyer un petit peu,
05:24
mais ces personnes qui sont sorties,
05:26
ces racailles qui ont tout fracassé ce soir-là,
05:28
c'est ce qu'on appelle le lumpem prolétariat.
05:30
C'est ce que Marx appelle lumpem prolétariat.
05:32
Et ce ne sont pas du tout les alliés, normalement, dans la lutte des classes.
05:34
Ce sont les ennemis, également, dans la lutte des classes.
05:37
Parce que ce sont des racailles totales
05:39
qui ne sont pas du tout, voilà, exactement.
05:41
Donc il n'y a pas de question de justice sociale.
05:42
Je ne comprends pas pourquoi la France Insoumise,
05:44
ses vertus, se fatiguent à essayer de défendre ces gens-là,
05:46
qui sont normalement les ennemis de leur cause.
05:48
Mais par électoralisme,
05:50
je ne veux que Victor Hérault.
05:51
Donc, il faut recueillir leur voix
05:53
contre ceux qui, justement,
05:54
se mettent debout,
05:56
et qui disent, comme Bruno Retailleau,
05:58
qu'il faut changer de civilisation,
06:00
et changer les piliers de cette civilisation.
06:03
Mais là, c'est la décivilisation, en l'occurrence.
06:04
Juste, il y a un élément qui m'a vraiment...
06:08
Puisque vous parlez de civilisation,
06:10
c'est que, lorsqu'on voit les photos,
06:11
juste avant, les premiers attroupements,
06:14
il n'y a pratiquement pas de femmes.
06:18
Oui, pas de femmes.
06:19
C'est vrai.
06:20
Et moi, il faut le dire,
06:21
là où j'étais,
06:22
les femmes étaient interdites de rue ce samedi soir.
06:26
Merci, Joseph Massescaron.
06:28
Merci, Victor Hérault.
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