Stéphane Manigold : «Je trouve que les travaux d’intérêts généraux seraient une bonne solution»

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Stéphane Manigold : «Je trouve que les travaux d’intérêts généraux seraient une bonne solution», par rapport aux dégradations après la victoire du PSG, dans Punchline, lundi 2 juin.

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00:00Par contre, sur le TIE, je suis plutôt favorable.

00:02Je suis alsacien, en Allemagne, les travaux d'intérêts généraux.

00:06Je trouve que c'est une bonne façon de...

00:10Sauf que c'est pas blé.

00:11Le problème, c'est qu'ils ont...

00:11Non, mais déjà, on n'a pas de place dans les prisons, soyons clairs.

00:13Sinon, on va construire les prisons tous les jours.

00:15Et je trouve que quand les gens taguent sa liste,

00:18moi, si demain, le type, il va nettoyer les toilettes des commissaires de police,

00:23rénover et repeindre les bâtiments, moi, ça me va bien.

00:26Donc, je crois qu'à un moment, il faut que les gens comprennent

00:29que quand on casse, il y a des dégradations.

00:31Ces dégradations, elles doivent être réparées.

00:33Eh bien, je serais plutôt favorable.

00:35On regarde la compétence de la personne.

00:37Et dans sa compétence, il prend 140, 150 heures.

00:40Et il va mettre au service de la collectivité

00:42pour qu'il comprenne que quand il casse, eh bien, il doit réparer.

00:46Moi, je suis favorable à ce qu'on renforce ce type de peine alternative.

00:49Et je les trouve vraiment très bien.

00:51Parce que sinon, vous allez quoi ?

00:52Vous allez avoir des radicalisés sur des courtes peines.

00:54Vous allez mettre trois mains en prison quelqu'un qui va...

00:56Enfin, déjà, il n'ira pas, puisque c'est en tout de deux ans.

00:59Je vous rassure.

00:59Il n'est pas exécuté.

01:00Et vu que ce n'est jamais exécuté, eh bien, autant qu'il y ait du tige derrière.

01:04Moi, franchement, je suis vraiment...

01:05Je suis d'accord avec vous dans l'idée.

01:07Non, mais je pense qu'on est tous d'accord sur la nécessité de la fermeté.

01:10Mais après, le travail d'intérêt général, la grande difficulté,

01:13c'est qu'il n'y a aucune structure de l'État qui veut les encadrer.

01:16Ces personnes-là, il faut les suivre.

01:17Il faut avoir quelqu'un qui fasse le compteur d'heures.

01:19Et globalement, vous ne maîtrisez pas le fait

01:22que la personne soit de bonne volonté ou pas.

01:24Et il y a eu plein d'expériences avec des communes

01:25qui ont essayé, qui ont essayé d'être des communes pilotes.

01:28Et en fait, les communes ont dit, en fait,

01:29on préfère faire nous-mêmes tout seuls, on préfère payer.

01:31En Allemagne, vous verrez que ça marche très bien.

01:34Ils ont des taux de récidive de 30% inférieurs à la France.

01:37Il n'y a pas beaucoup de retours.

01:38L'Allemagne, ce n'est pas les États-Unis.

01:41C'est un pays voisin.

01:43Moi, j'aime beaucoup le modèle allemand, le modèle carcéral.

01:45Ils ne sont pas en surtention.

01:47Et à nouveau, je suis désolé,

01:50la reconnaissance du travail,

01:52c'est à un moment faire comprendre,

01:53de mettre le nez dans la merde de ceux qui nous embêtent au quotidien.

01:56C'est de leur dire,

01:57quand tu casses, quand tu dégrades,

02:00quand tu menaces, il y a une réponse.

02:02Et aujourd'hui, ce que les citoyens attendent,

02:04c'est qu'il y ait une réponse.

02:05C'est déjà un début de réponse

02:07que de coller des travaux d'intérêt généraux à ces gens-là.

02:10Les images qu'on a sous les yeux,

02:11c'est exactement la première.

02:12C'est qu'ils s'en fichent.

02:13Ils savent qu'ils ne répareront pas.

02:15Ils savent qu'ils ne payeront pas.

02:16Ils savent qu'ils ne seront pas condamnés.

02:18Parce qu'on est dans un pays

02:19où soit c'est l'État qui paye,

02:20soit c'est les assureurs.

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