- 31/05/2025
Dans Parlons Femmes, Judith Beller reçoit Pierre-Yves Martin, maire de Livry-Gargan et sa première adjointe Kaïssa Boudjamaï
"Parlons Femmes" nous raconte les parcours des femmes extraordinaires qui tissent le lien de notre République. Nous explorons des thèmes universels tels que la lutte pour l’Egalité des genres, la liberté d’expression, la diversité culturelle, le droit à disposer de son corps. Et surtout, nous donnons la parole aux hommes engagés. Oui, ils existent, et il est essentiel de les entendre et de les encourager !
Une émission de Judith Beller.
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##DESTIN_DE_FEMMES-2025-05-31##
"Parlons Femmes" nous raconte les parcours des femmes extraordinaires qui tissent le lien de notre République. Nous explorons des thèmes universels tels que la lutte pour l’Egalité des genres, la liberté d’expression, la diversité culturelle, le droit à disposer de son corps. Et surtout, nous donnons la parole aux hommes engagés. Oui, ils existent, et il est essentiel de les entendre et de les encourager !
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NewsTranscription
00:00La Caisse d'Épargne-Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente
00:05Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
00:09Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Parlons Femmes sur Sud Radio,
00:12c'est l'émission qui questionne, qui réinvente les contours d'un féminisme moderne,
00:15fédérateur où femmes et hommes avancent ensemble pour l'égalité.
00:20Et je l'ai dit, il est temps de vous montrer par l'exemple justement que les hommes aussi s'engagent.
00:24À Livry-Gargan, la politique municipale place l'humain, l'égalité et la femme au cœur de ses priorités.
00:29Le maire, Pierre-Yves Martin, est accompagné de Caïssa Boujemaï,
00:32qui est sa première adjointe en charge des affaires scolaires.
00:35Tous les deux mènent une action volontariste en faveur de la protection contre les violences de l'accès à la culture,
00:40au sport pour tous et du soutien aux femmes.
00:43Entre engagements publics, initiatives concrètes et équilibre familial,
00:47ce binôme engagé vient partager aujourd'hui avec vous sa vision et ses défis.
00:51Bienvenue sur Sud Radio, Pierre-Yves Martin et Caïssa Boujemaï.
00:54Merci de votre accueil.
00:55Avec plaisir. Bonjour Caïssa. C'est parti.
00:57Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
01:02Alors Parlons Vrai, c'est Parlons Femmes sur Sud Radio et du coup il y a les questions qui vont avec.
01:05C'est intéressant d'ailleurs que vous y répondiez tous les deux. Est-ce que vous êtes prêts ?
01:09On est prêts.
01:10Allez Pierre-Yves, je commence par vous.
01:12Quel mot ou quelle image vous vient spontanément quand on vous parle de féminisme ?
01:16Quel mot ? Je pense que la principale valeur c'est l'égalité entre les femmes et les hommes.
01:24Voilà le principal mot qui me vient en...
01:27L'égalité quoi.
01:28Voilà, l'égalité.
01:30Aussi tout ce qui peut être mené contre notamment les violences faites aux femmes, notamment.
01:39Et donc voilà les principales actions et valeurs qui représentent ce mot féminisme.
01:44D'accord. Alors Caïssa, à votre tour ?
01:46Plutôt des portraits de femmes, à travers des Joséphine Becker, des Simone Veil, des Olympes de Gouges qui chacune de par leur parcours ont su initier justement un combat qui est constant et qui se révèle toujours d'actualité.
01:58Des rôles modèles quoi.
02:00Des rôles modèles et qui s'avèrent toujours autant nécessaires comme repères.
02:04Oui ça c'est certain.
02:05Alors Pierre-Yves Martin, si vous pouviez supprimer un seul stéréotype sur les femmes comme ça d'un claquement de doigts, qu'est-ce que vous supprimeriez ?
02:11Je pense que l'homme et la femme sont complémentaires et donc je pense que derrière les clichés, la femme doit faire le ménage, la femme doit faire à manger, la femme au foyer c'est pas quelque chose de pensable.
02:28Et d'ailleurs vous en êtes la preuve du contraire vous, parce que vous êtes très actif dans votre foyer, vous occupez beaucoup de vos enfants, vous êtes maintenant papa célibataire, une semaine sur deux, et du coup vous avez le rôle, ce qu'on pourrait dire, d'une femme quoi.
02:40Oui mais je pense que c'est aussi un rôle qui me tient à cœur pour élever ses enfants.
02:47Je pense qu'aujourd'hui, je pense que le père doit avoir une place importante dans l'éducation des enfants, accompagner au mieux les enfants, accompagner au mieux le foyer.
02:57Je pense que la représentation du père doit être aujourd'hui différente de ce qu'elle a pu être à un moment donné.
03:05Bien sûr, c'est vrai.
03:06Kaysa Boudjemay, alors un stéréotype sur les femmes ?
03:09Que les femmes doivent toujours en faire plus que les hommes.
03:13Alors ça, est-ce que c'est un stéréotype ou est-ce que c'est vrai ?
03:16On peut se poser la question.
03:17Ça peut en effet s'avérer vrai, mais c'est qu'il faut justement qu'on puisse gommer ce stéréotype et considérer que certains métiers, certaines pratiques doivent être d'égal à égal et pas forcément faire plus ou moins.
03:29Vous parliez de remodels tout à l'heure. Est-ce que finalement, ce n'est pas aussi que les femmes parfois n'osent pas ? Est-ce que c'est en montrant l'exemple qu'on peut y arriver ?
03:37Clairement. Je crois qu'on a de différentes manières, peut-être de façon un peu plus visible pour certaines, mais qui d'autres sont aussi invisibles et qui mènent d'autant ce même travail et qui le font avec beaucoup d'humilité.
03:53Mais on veut pour preuve très certainement tous autour de nous, autour de nos familles respectives qui peuvent travailler beaucoup plus dur, mais qui se disent que si je le fais, peut-être que c'est pour donner aussi un meilleur, en tout cas pour nos futures générations.
04:09Un meilleur à venir, quoi.
04:10Clairement.
04:12Alors, quelles mesures concrètes autour du droit des femmes a vraiment changé la donne selon vous, Pierre-Yves Martin ?
04:18Le fait que les femmes puissent voter, je pense que ça a permis vraiment aussi de donner une véritable signification à l'engagement des femmes.
04:30Je pense qu'aujourd'hui, si elles peuvent être aussi derrière, comme mon élu et Kaisa Boujema, élu, c'est aussi important aujourd'hui d'avoir des équipes municipales avec la parité.
04:43Ça permet, je pense, d'apporter un sens différent parfois à certaines actions, certaines mesures, certains projets, notamment en termes humains, en termes de sensibilité, avec un peu plus de douceur parfois.
05:00Et ce qui permet d'élargir aussi les possibilités et les mesures allant dans le sens...
05:07Les champs d'action, quoi.
05:08Les champs d'action, exactement.
05:09Kaisa Boujemaï. Alors, qu'est-ce que... Quelles mesures concrètes pour vous a vraiment changé la donne, du coup ?
05:16Clairement, dans le monde politique, oui, la parité a permis, justement, d'instaurer...
05:21De la forcer, en fait, c'est important.
05:22De la forcer, à marche forcée. Vous voyez, on part toujours d'un postulat de marche forcée.
05:27Mais force est de constater que les femmes prennent de plus en plus confiance en elles, s'investissent.
05:33Alors, c'est peut-être pas toujours évident selon les tranches d'âge, et ça, on peut le comprendre.
05:37Mais c'est vrai qu'on se dit que, voilà, c'est peut-être à marche forcée, mais que tout le monde a sa pierre à l'édifice à la portée.
05:44En effet, comme l'indiquait à l'instant M. le maire, d'avoir plusieurs visions, de pouvoir corroborer différents profils d'âge, de sexe, de parcours.
05:56Permettent d'avoir une meilleure, en tout cas, visibilité, une meilleure photographie d'un territoire, en l'occurrence local, pour ce qui est de notre commune de Livry-Gargan.
06:04Bien sûr.
06:04C'est vrai que c'est ce qui fait la force.
06:07Et la différence, j'ai envie de dire.
06:08Et oui, et M. le maire, surtout, on est convaincu au quotidien.
06:11Donc là, pour le coup, c'est pas à marche forcée.
06:12C'est vraiment, voilà, volontaire et volontariste, et qui s'en ressent sur toutes les politiques publiques que l'on puisse mener, tant en interne, puisque la collectivité est employeur.
06:23Donc c'est aussi, en tout cas pour M. le maire, quelque chose qui lui tient à cœur à travers ses agents communaux, mais également vis-à-vis de sa population.
06:29Et ça, c'est vrai qu'on peut que le remercier, parce que c'est pas un vain mot, c'est pas...
06:35Ça se voit dans les actions concrètes de tous les jours, quoi.
06:37Clairement, et j'ai tiré le trait de façon très forcée, mais on n'a pas un rôle de potiche.
06:44On est vraiment investi et à bon escient.
06:47Ça, c'est une bonne chose. On n'aime pas trop les potiches, nous.
06:50Alors, qu'est-ce qui vous agace, s'il y a quelque chose qui vous agace dans le féminisme tel qu'il est porté aujourd'hui, Pierre et Martin ?
06:54Peut-être le clivage, non ?
06:56Oui, je pense que le clivage, de voir opposer l'un et l'autre.
07:04Opposer les sexes, quoi, les genres.
07:05Voilà, et je pense qu'il y a des droits, en effet, et je pense qu'aujourd'hui, heureusement qu'il y a des droits des femmes qui seront connues
07:14et qu'on lutte contre le sexisme, notamment, et l'abus qui a pu être fait de la femme.
07:22Mais aujourd'hui, je pense qu'on doit, au contraire, ne pas les opposer et aller plutôt dans un sens où...
07:32On avance ensemble, quoi.
07:33On avance ensemble, on construit ensemble, on met des choses en place ensemble.
07:38Et je pense que c'est comme ça qu'il faut arriver à définir, je pense, aujourd'hui, cette complémentarité.
07:45C'est-à-dire qu'en fait, en liant les genres, on lie la société, c'est ça que vous dites ?
07:49Oui, je pense qu'aussi, oui.
07:50C'est pas en opposant les personnes et les sexes qu'on arrive à construire.
07:57Kaysa Boujemaï, est-ce qu'il y a quelque chose qui vous énerve dans le féminisme en ce moment ?
08:00Oui, c'est de nous opposer, femmes et hommes, sur certains combats.
08:03Vous êtes d'accord, là, tous les deux.
08:05Quelquefois, on a des extrêmes, de part et d'autre.
08:08C'est dommage et dommageable, puisqu'on est censé quand même converger vers des intérêts communs.
08:14Et c'est vrai qu'on peut voir sur certains sujets, en effet, qu'on peut avoir des...
08:19On peut ne pas être d'accord, mais parfois, c'est surtout la forme qui est prise, qui me heurte.
08:25On peut ne pas être d'accord, mais certaines prises de position, oui, quand c'est dans la violence,
08:30quand c'est dans l'excès, quand c'est dans le boutisme, en disant que ça sera comme ça, uniquement comme ça.
08:37Ça peut heurter, puisque ce n'est pas fait pour avoir des évolutions sociétales, malheureusement.
08:42Donc oui, c'est dommage.
08:43Finalement, l'un et l'autre, ce que vous nous dites, c'est qu'on manque de nuances aujourd'hui.
08:47Peut-être réinjecter un peu de nuances dans tout ça, ça ferait du bien.
08:50Qu'est-ce que vous en pensez, Pierre-Yves Martin ?
08:52Oui, voilà. Je pense qu'en effet, il faut ne pas être dans une partie un peu extrême.
08:58et qu'en effet, le combat pour défendre la voix de la femme, son expression est importante.
09:12Je pense qu'en effet, il y a eu des dérives et qu'aujourd'hui, maintenant qu'elles ont enfin la parole,
09:18et je suis fier, au moins, et elles peuvent s'éprimer dans des instances comme la politique,
09:27mais aussi à la radio, notamment.
09:30Et je pense qu'aujourd'hui, c'est important, je pense, d'avoir ce travail-là.
09:35Après, il ne faut en effet pas aller dans des extrêmes.
09:38Il ne faut pas que des femmes, quoi.
09:39Voilà, je pense qu'aujourd'hui, si je suis là sur le plateau,
09:43c'est que je souhaite vraiment, en tant qu'élu, mais en tant qu'homme aussi,
09:49défendre aussi et porter les messages de la femme.
09:54Comme quoi, les hommes peuvent être féministes ?
09:56C'est important de le dire, Keïssa, qu'est-ce que vous en pensez ?
09:59Parce que c'est vrai qu'on a tendance à l'invisibiliser,
10:01comme on peut invisibiliser certaines femmes, parfois.
10:03C'est vrai, et c'est tout à leur honneur.
10:06Et c'est vrai que certains, en tout cas, considèrent que c'est naturel.
10:12Et c'est vrai que la société a évolué, clairement.
10:16Et c'est vrai que dans l'éducation, qu'une mère peut donner aussi à son enfant, fille ou garçon,
10:21on contribue justement à faire évoluer cet état d'esprit.
10:25Et je crois que de plus en plus, les hommes peuvent comprendre
10:30qu'en effet, le rôle d'une femme peut être à la fois difficile,
10:35mais tout aussi palpitant, enrichissant.
10:38Mais que les femmes doivent aussi en faire autant avec les hommes.
10:41Donc c'est vrai que, on le disait tout à l'heure en termes de nuance,
10:46je crois qu'on ne doit pas nous opposer, clairement.
10:50Et c'est vrai que je crois que c'est dans l'éducation que l'on peut donner,
10:54tout petit, à l'idée de se dire que, finalement,
10:57qu'on soit une fille ou un garçon, on doit donner sa chance
11:00à tant un enfant qui est de sexe féminin que de sexe masculin.
11:06Et que c'est ensuite leur parcours qui font leur richesse,
11:09et on tombe, on se relève,
11:13mais pas d'opposer en effet fille contre garçon dès à l'école,
11:17ou au contraire, femme et homme au travail,
11:20ou femme et homme en politique.
11:22Non, il y a une complémentarité.
11:23Eh bien, le féminisme universel liant de Parlons Femmes,
11:28c'est sur Sud Radio.
11:29On est avec le maire de Livrigargan, Pierre-Yves Martin,
11:32et sa première adjointe, Caïssa Boudjemaï.
11:34Parlons Femmes, Parlons Vrai, reste avec nous.
11:37La Caisse d'épargne-Île-de-France,
11:39fière de soutenir toutes les femmes,
11:40vous présente Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
11:45Quand on parle femme, ici, c'est sans filtre et sans détour.
11:48Sur Sud Radio, on parle vrai toujours.
11:50Allez, Parlons Vrai, Parlons Femmes,
11:51avec un homme et une femme aujourd'hui.
11:52Le maire de Livrigargan, Pierre-Yves Martin,
11:54et sa première adjointe, Caïssa Boudjemaï,
11:56en charge des affaires scolaires.
11:58Tous les deux mènent une action volontariste
12:00pour la protection contre les violences faites aux femmes,
12:02et notamment aussi l'accès à la culture et au sport.
12:05Alors, Pierre-Yves Martin et Caïssa Boudjemaï,
12:07vous avez mis en place, à Livrigargan,
12:09un observatoire communal des violences.
12:12Alors, vous y avez réuni les services publics,
12:14les professionnels de santé,
12:15les polices municipales et nationales,
12:17et puis en intervenant social, on va y revenir.
12:18C'est quoi l'impulsion initiale au départ, Pierre-Yves ?
12:22On a souhaité, et on le sait,
12:27le nombre de féminicides a augmenté
12:29et considérablement aujourd'hui en France,
12:31renforcée notamment avec, malheureusement,
12:34le Covid, où on en a entendu beaucoup plus parler.
12:38Et c'est vrai qu'en 2020,
12:40j'ai souhaité mettre une délégation à une élue
12:43sur la lutte contre les violences faites aux femmes.
12:47Et je pensais que c'était important
12:49de pouvoir mettre en place
12:51un meilleur regroupement
12:54de l'ensemble des personnes et des acteurs.
12:55Pour un meilleur accompagnement.
12:56Pour un meilleur accompagnement.
12:57Pour aussi, à ce que nous puissions partager
12:59les informations,
13:01qu'on puisse aussi accompagner
13:04les agents, les personnes
13:05et les différents acteurs sur des formations.
13:08Oui, parce que ce ne sont que des gens
13:10qui sont formés, évidemment.
13:12Oui, ou qu'on a formés
13:14pour permettre à ce qu'ils puissent être
13:16dans leur rôle, parfois, d'accueil,
13:20parfois, de contact,
13:21notamment sur des situations,
13:23notamment de terrain,
13:25de pouvoir agir concrètement,
13:27agir de manière transversale.
13:29Parce que je pense que derrière,
13:30une action, quand la police municipale
13:32va sur le terrain
13:34et est confrontée à une situation
13:36de violences réalisées,
13:41derrière, il y a aussi
13:41le travail avec l'action sociale,
13:44l'intervenante sociale
13:45du commissariat de police nationale.
13:48Aujourd'hui, quand on a
13:49118 interventions sur une année
13:52de l'intervenante sociale,
13:54c'est des sujets qui sont à prendre au sérieux.
13:57Et pour moi aussi,
13:58ça m'a permis, en tant que maire,
14:01de prendre aussi
14:02encore plus d'importance
14:04à l'action à mener
14:05dans ce domaine-là.
14:06Bien sûr.
14:07Quelle c'est Abou Djemay ?
14:08Justement, pour rebondir
14:09sur ce que dit M. le maire,
14:11il y a un intervenant social,
14:12du coup, qui est présent
14:13au commissariat, notamment,
14:14qui assure un accueil
14:16spécifique pour les victimes.
14:19Lui aussi, il reçoit
14:20une formation, du coup.
14:21Clairement, c'est dans le cadre
14:23d'un dispositif qu'on appelle
14:24le contrat local de sécurité
14:25de prévention de la délinquance.
14:28Et clairement, c'est un axe fort
14:29que M. le maire, en effet,
14:30a souhaité mettre en avant.
14:32Et c'est un intervenant social
14:34qui n'est pas fonctionnaire
14:36de police, mais qui est en lien
14:38avec le service de police
14:38et en lien avec les acteurs sociaux.
14:40Donc, qui fait ce lien,
14:41ce lien, avec le respect dû
14:43à la procédure, bien sûr,
14:45mais avec aussi le temps
14:47et les délais impartis
14:48d'une victime.
14:49C'est vrai que le procureur,
14:52qui fait partie de cette instance
14:54aux côtés de M. le maire
14:55et ainsi que le préfet,
14:57qui copréside cette instance,
14:58se veulent en tout cas d'accès
15:01autour de l'accompagnement
15:03de la victime.
15:04Et c'est vrai qu'il n'est pas
15:06toujours évident
15:07de mettre des mots à des mots
15:08parce que parfois,
15:10il y a un sentiment de honte.
15:13Parfois, il y a un sentiment
15:14de culpabilité.
15:16Parfois, il y a aussi le...
15:17Oui, mais si on dépose plainte,
15:18mais qu'est-ce qui pourrait
15:19nous arriver après
15:20en termes de manque
15:22d'autonomie financière,
15:24à la fois aussi
15:25l'avenir des enfants.
15:28Et c'est un intervenant
15:29qui est au confluent
15:31de ces différents acteurs
15:32et qui se révèle être
15:34une cheville ouvrière
15:36des plus imparables
15:39pour justement veiller
15:40à cet accompagnement
15:41et surtout être une écoute
15:42et aussi une confiance
15:45parce que c'est
15:45une des premières personnes
15:47qu'une potentielle victime
15:49ou en tout cas victime
15:50pourrait rencontrer
15:52en effet au niveau du commissariat.
15:53Et d'ailleurs,
15:55dans la continuation de tout ça,
15:57Pierre-Yves Martin,
15:57vous avez aussi mis en place
15:58des logements temporaires
15:59pour les femmes victimes
16:01de violences
16:01qui permettent justement
16:04d'agir tout de suite
16:05dans cette urgence
16:06de sortir du foyer
16:07où elles sont victimes.
16:09Oui, c'est une situation
16:11en effet où on s'est aperçu
16:13que malheureusement
16:14les personnes victimes
16:15et les femmes victimes
16:16de violences
16:17n'aient pas forcément
16:19de situation
16:21pour pouvoir quitter
16:22le logement
16:23qui est obligé.
16:24Voilà.
16:25Et donc derrière,
16:27ne mettre à disposition
16:28des logements
16:30pour permettre
16:30à ce que temporairement
16:32elles puissent
16:33s'échapper
16:34de cette situation.
16:36Ça leur sauve la vie quoi.
16:37Et puis je pense
16:38que ça leur sauve la vie
16:39et puis malheureusement
16:40au niveau national
16:42le nombre de logements
16:44pour accompagner
16:46les femmes
16:46n'est pas suffisant.
16:47Ça devrait être
16:48une politique nationale ça ?
16:49Oui, ça devrait être
16:50une politique nationale,
16:52une politique
16:52qui puisse vraiment
16:54faire en sorte
16:54de...
16:55Et qui baisserait
16:57le nombre de féminicides,
16:57non ?
16:58Oui, parce que
16:59quand on a des personnes
17:01qui vont,
17:03qui restent
17:03dans le logement
17:04conjugal
17:04parce qu'ils sont
17:05propriétaires par exemple
17:06et qu'il est parfois
17:09difficile de retrouver
17:09un logement
17:11locatif
17:13ou social
17:15pour certaines personnes
17:16pour quitter
17:17le foyer conjugal
17:19et bien
17:19elles se retrouvent
17:20parfois
17:20sous l'emprise
17:23d'une personne
17:24et de la personne
17:26parce qu'elles ne souhaitent
17:27pas quitter
17:28le foyer conjugal
17:29dû au fait
17:30notamment
17:30de l'habitat
17:32et du logement.
17:32Et puis c'est aussi
17:33ça fait partie
17:34d'un accompagnement
17:35en fait
17:35dans leur parcours
17:36de reconstruction
17:37Caïssa Boudjemaï ?
17:38Clairement oui
17:39avec le temps
17:41en partie
17:42mais pour
17:44gagner à la fois
17:45confiance
17:46dignité
17:46et c'est vrai
17:48que quand elles ont
17:49été sous tutelle
17:51avec cette appréhension
17:53du lendemain
17:53c'est tout un
17:55tout un accompagnement
17:57qui se fait à la fois
17:58dans le temps
17:59et parfois
18:00oui
18:00ça les bouscule
18:02difficilement
18:05parfois
18:05avec une volonté
18:07une motivation
18:08décuplée
18:09pour justement
18:10aller de l'avant
18:12mais oui
18:13le temps
18:14autant
18:14mais que
18:15cette patience
18:16ça fonctionne
18:16ça qui leur réduit
18:17je rajouterais
18:19que
18:19c'est également
18:21derrière
18:22c'est aussi
18:22des enfants
18:23qui vivent
18:24cette situation
18:25et
18:25dans cette situation
18:27il faut les sortir
18:28de là
18:28ça ça vous touche
18:31particulièrement
18:32vous Pierre-Yvan
18:32on le sent
18:33quand vous en parlez
18:33puisque
18:33vous avez deux petites filles
18:35donc forcément
18:36c'est des choses
18:36qui vous touchent au coeur
18:38je pense que
18:39les enfants
18:41quand ils voient
18:41ces situations là
18:42sont touchés
18:43et puis
18:43sans doute
18:45derrière
18:45dans l'éducation
18:46et autre que j'évoquais
18:47tout à l'heure
18:48ils ont ces repères
18:50et je pense
18:52qu'il faut casser
18:53ces repères
18:53pour éviter
18:56qu'ils subissent ça
18:57pendant leur enfance
18:58et vous en tant que papa
18:59c'est aussi
18:59comme vous avez deux filles
19:00l'idée dans le futur
19:02de pouvoir vous projeter
19:02de manière sereine
19:03j'imagine aussi
19:04pour elle
19:05oui exactement
19:05c'est aussi
19:07de pouvoir agir
19:08pour demain
19:09bien sûr
19:10alors il y a d'autres choses
19:12que vous faites
19:12on ne va pas avoir
19:13le temps de tout voir
19:13il nous reste peu de temps
19:14et là
19:14on serait bien restés
19:15plus longtemps ensemble
19:16vous faites
19:18vous appuyez aussi
19:20Pierre-Yves Martin
19:21sur la féminisation
19:22des clubs sportifs
19:23et la valorisation
19:24du sport
19:25auprès de la jante
19:25féminine
19:26pour qu'il y ait plus
19:26de sportives
19:27même dans des sports
19:29parfois masculins
19:29oui c'est un travail
19:33un travail de fond
19:34de dialogue constant
19:36avec les associations
19:37notamment sportives
19:39pour qu'ils puissent développer
19:41le sport féminin
19:43on peut se satisfaire
19:45d'avoir aujourd'hui
19:46un club de football
19:49où il y a une section féminine
19:51elle est pleine
19:53elle n'est pas pleine
19:56mais ça prend
19:58il y a un développement
19:59il y a des stages
20:00qui sont organisés
20:01dans ce sens là
20:02aussi
20:02des stages
20:03mixtes
20:05qui sont organisés
20:06les stages de foot mixte
20:08voilà
20:09je pense que c'est important
20:10et donc
20:13ça véhicule
20:15je pense
20:16des valeurs
20:16importantes
20:17du ensemble
20:18voilà
20:18voilà exactement
20:20Caïssa Boudjemay
20:22vous êtes aux affaires scolaires
20:23on imagine que c'est un dossier
20:24sur lequel
20:24vous avez pas mal bossé
20:26clairement
20:27notamment
20:27à travers les familles
20:28monoparentales
20:29puisque c'est vrai
20:31que c'est quand même
20:31un sujet
20:32on avait beaucoup
20:32des familles monoparentales
20:33à livrer ici
20:34des femmes isolées
20:35souvent
20:35des femmes isolées
20:36mais qui
20:37font en sorte
20:39en tout cas
20:39de donner
20:39la meilleure éducation
20:41pour leurs enfants
20:42et on se doit en effet
20:43les accompagner
20:44sur différents volets
20:45à la fois
20:45sur le volet administratif
20:47puisque c'est pas toujours évident
20:48de trouver des repères
20:50donc
20:50en termes de séparation
20:53de
20:53l'idée d'inscrire
20:55les enfants
20:56mais également
20:56sur la facturation
20:57puisque du coup
20:58leur situation
20:58est calculée
21:00comme telle
21:01et c'est aussi
21:02un axe fort
21:02souhaité par monsieur le maire
21:04et l'ensemble
21:04de l'équipe municipale
21:05puisque quand on en parle
21:06en bureau municipal
21:07enfin
21:07on
21:08on est des élus
21:10du peuple
21:11du quotidien
21:13du terrain
21:14donc on se met
21:15toujours constamment
21:16et continuellement
21:17dans la peau
21:18des livriens
21:19et surtout
21:20on essaie d'être
21:21le poumon
21:22et le baromètre quotidien
21:24de ce qui peut
21:24nous être remonté
21:25et ces questions
21:26en sont partie
21:27intégrante
21:29et prégnante
21:30et c'est vrai
21:30qu'on les accompagne
21:31dans différents sujets
21:32et c'est vrai
21:33que pour la partie scolaire
21:34comme je vous le disais
21:35je trouve que le nerf
21:36de la guerre se révèle
21:38vraiment dans l'éducation
21:39et si on donne
21:40vraiment
21:40le meilleur
21:42du meilleur
21:42à nos enfants
21:43monoparentales
21:45ou non
21:46enfin je crois que
21:47parents
21:47séparés ou non
21:49on veut toujours
21:49le meilleur
21:49pour nos enfants
21:50bien sûr
21:50allez Pierre-Yves Martin
21:52va vous laisser
21:52le mot de la fin
21:53je vais juste quand même
21:54redire qu'à la mairie
21:55de Livré-Gargan
21:56la parité est quasiment
21:57atteinte
21:57parce qu'il y a moins
21:57d'hommes que de femmes
21:58c'est ça qu'on aime
22:00c'est une volonté politique
22:02assumée de votre part
22:03oui c'est une volonté assumée
22:06et en tant qu'élu
22:07défendre le droit des femmes
22:10c'est pour moi
22:15une question de dignité
22:16une question de valeur
22:18de la république
22:18de cohérence quoi
22:20exactement
22:21qu'est-ce que vous diriez
22:24l'un et l'autre
22:25rapidement
22:25parce qu'il nous reste
22:26une minute
22:27à des femmes
22:28qui hésitent
22:29à s'engager
22:30en politique
22:30d'y aller
22:34avec
22:35honnêteté
22:37il ne faut pas avoir fait
22:41forcément d'études
22:42je vous avouerai
22:43c'est le coeur qui parle
22:44c'est l'école de la vie
22:45et beaucoup croient
22:47qu'il faut avoir fait
22:49des études
22:49ou avoir un parcours
22:50très précis
22:52très orienté
22:53non je crois que
22:54quand on a
22:55le sens de l'intérêt
22:56général
22:57et qu'on a envie
22:58moi personnellement
23:00c'était le prisme
23:01que j'ai eu
23:02personnellement
23:02c'était toujours
23:03d'entendre dire
23:04mais il n'y a qu'à faux con
23:05mais si on n'y met pas
23:07du sien
23:08le il n'y a qu'à faux con
23:09il n'y a qu'à faux con
23:10ça peut être con aussi
23:11clairement
23:11on ouvrait
23:13sur ce feu de radio
23:14voilà
23:14mais je trouve que
23:15il n'y a pas de
23:16il n'y a pas de profil
23:17type
23:17je crois que chacun
23:18a sa pierre
23:19à l'édifice
23:20à apporter
23:20et je crois que
23:21quand on a envie
23:22on peut le faire
23:24quel que soit le sujet
23:25en réalité
23:25quand on veut
23:26on peut en fait
23:27Pierre-Yves Martin
23:29un petit message
23:29pour celle qui voudrait
23:30faire de la politique
23:30et qui n'ose pas
23:31allez-y
23:33de l'audace
23:35audace en effet
23:37et puis
23:37je pense que
23:39chacun peut
23:40dans l'action politique
23:42et l'action publique
23:43dans l'intérêt
23:44collectif
23:46je pense que
23:47on doit apporter ensemble
23:49et on peut apporter ensemble
23:50l'homme et la femme
23:51la femme et l'homme
23:52peuvent apporter ensemble
23:53c'est beau
23:53merci beaucoup
23:54à tous les deux
23:55d'être venus par ici
23:55merci
23:56merci beaucoup
23:57chers auditrices
23:58chers auditeurs
23:58je vous rappelle
23:59que vous étiez
23:59avec le maire
24:00de Livry Gargan
24:00Pierre-Yves Martin
24:01et sa première adjointe
24:02Caïssa Boudjemay
24:03en charge des affaires scolaires
24:04c'était votre première émission
24:05avec un homme et une femme
24:06et c'est le début
24:07d'une longue lignée
24:08voilà
24:08on se retrouve demain
24:09à 19h
24:10pour cet excellent
24:10je vous embrasse
24:11bye
24:11Sud Radio
24:13Parlons Femmes
24:14Judith Belair
24:15avec la Caisse d'épargne
24:17Île-de-France
24:17fière de soutenir
24:19toutes les femmes
24:19Sous-titres par Jérémy
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