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Dans Parlons Femmes, Judith Beller reçoit Muriel Réus, animatrice de l’émission "La Force de l’Engagement" sur Sud Radio et fondatrice de l’association "Femmes avec..." & Patrick Roger, directeur de la rédaction et de la publication de Sud Radio


"Parlons Femmes" nous raconte les parcours des femmes extraordinaires qui tissent le lien de notre République. Nous explorons des thèmes universels tels que la lutte pour l’Egalité des genres, la liberté d’expression, la diversité culturelle, le droit à disposer de son corps. Et surtout, nous donnons la parole aux hommes engagés. Oui, ils existent, et il est essentiel de les entendre et de les encourager !

Une émission de Judith Beller.

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##DESTIN_DE_FEMMES-2025-06-28##

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Transcription
00:00La Caisse d'Épargne-Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
00:09Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans cette dernière de la saison 2 de Parlons Femmes sur Sud Radio,
00:13l'émission qui questionne et réinvente les contours d'un féminisme moderne, fédérateur, où femmes et hommes avancent ensemble vers l'égalité.
00:21Je l'ai dit, les hommes aussi s'engagent, et c'est le cas de notre directeur général ici à Sud Radio, Patrick Roger, que vous connaissez bien.
00:26A mes côtés également, Muriel Réus, qui anime chaque semaine l'émission La Force de l'engagement sur Sud Radio,
00:32où elle met en lumière les initiatives citoyennes et solidaires.
00:34Muriel, vous êtes aussi fondatrice de l'association Femmes Avec, et vous avez également contribué à la création de MeToo Média,
00:40notamment, sans oublier que vous êtes très active dans plusieurs associations qui oeuvrent pour le droit des femmes.
00:44Et puis Patrick Roger, quant à lui, on l'a dit, est directeur général de Sud Radio.
00:48Il s'engage pleinement en faveur des femmes à travers cette émission Parlons Femmes, mais aussi celle de Muriel,
00:53ainsi que par son soutien constant à toutes les animatrices et journalistes de la rédaction.
00:57Bienvenue à tous les deux dans Parlons Femmes.
00:59Bonjour.
01:00Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
01:04Parlons Vrai, c'est Parlons Femmes sur Sud Radio, et du coup il y a des questions qui vont avec.
01:07Est-ce que vous êtes prêts tous les deux ?
01:08On va essayer.
01:10Alors on commence par vous Muriel, quelle image vous vient spontanément quand on vous parle de féminisme ?
01:16Égalité.
01:16C'est la première image qui me vient, pour moi le féminisme c'est l'égalité, l'égalité sur tous les aspects de la vie d'une femme.
01:25On en est loin encore, notamment sur les salaires, c'est le premier qui me vient à l'esprit.
01:30Égalité, oui vraiment, pour moi le féminisme c'est un partage égal dans la vie, sur les comportements, dans le boulot, dans la vie familiale, dans la vie amicale.
01:42C'est aussi respecter l'autre pour moi, cette question de partage et de respect entre les hommes et les femmes, et ça me semble terriblement important.
01:51D'ailleurs je pense que les hommes ont un rôle fondamental à jouer dans l'égalité, c'est-à-dire qu'on n'y arrivera pas sans eux.
01:59Et ça c'est un discours que j'entends de plus en plus, et qui pour moi...
02:02Ça fait du bien.
02:03Ça fait du bien, mais c'est récent.
02:04C'est assez étonnant de voir cette bascule qui s'est opérée depuis à peu près, je veux dire, un an, un an et demi.
02:11Je ne sais pas encore très bien à quoi l'attribuer, parce que...
02:14C'est des voix qui s'élèvent, notamment sur Sud Radio.
02:16Oui, il y a des voix qui s'élèvent, et sur Sud Radio notamment.
02:19Mais il y a aussi une prise de conscience des femmes même les plus engagées, et je dirais même des néo-féministes,
02:25sur le fait de dire que les hommes ont une part très importante à jouer, et je me réjouis de cette nouvelle position sur les hommes.
02:33Je suis bien d'accord.
02:35À votre tour Patrick, c'est quoi votre mot, votre image ?
02:37Je ne vais pas reprendre l'égalité, ça a été bien développé par Muriel.
02:41Moi je suis beaucoup plus sur l'épanouissement et la liberté.
02:45Épanouissement parce que pour...
02:47Et d'ailleurs c'est valable pour tous les êtres humains sur cette terre,
02:50il faut qu'ils trouvent un sens à leur vie, et qu'ils puissent s'épanouir dans ce qu'ils ont envie de faire.
02:57Et ce, à tous les niveaux, que ce soit dans leur vie personnelle comme dans leur vie professionnelle,
03:01qui doivent être liés, bien sûr, et c'est la raison pour laquelle je parle aussi de liberté,
03:09pour que chacun ait la possibilité de choisir, choisir ce qu'il a envie de faire, bien sûr,
03:16mener sa vie, qu'il souhaite s'impliquer dans sa vie professionnelle, un peu moins peut-être,
03:22et davantage dans sa vie personnelle.
03:25Quel que soit le choix, quoi.
03:26Non mais voilà.
03:27Et le genre, c'est vrai.
03:27Bien sûr, bien sûr. Et ça, c'est à tous les niveaux.
03:31Alors évidemment, il faut pouvoir s'en donner les moyens de cet épanouissement et de cette liberté.
03:38Donc il faut qu'il y ait un cadre dans la société.
03:41Ce cadre évolue au fil des années.
03:43Il faut voir d'où l'on vient, quand même.
03:45Oui, on t'aime très loin.
03:45Non mais c'est vrai, comment on a vécu pendant des siècles, quoi.
03:49En ayant perdu beaucoup de références, d'ailleurs, et de repères au fil de l'évolution de la société,
03:57où la femme avait une place très très forte, fut un temps.
04:00C'était elle qui menait, en fait, beaucoup de choses.
04:04En tout cas, je pense, dans l'organisation...
04:06De la vie.
04:07De la vie, bien sûr.
04:09Et les hommes qui faisaient, en fait, autre chose à partir de cette organisation qui était décidée bien souvent ensemble.
04:18On l'oubliait souvent, en fait, dans l'histoire.
04:21Alors, pas dans toutes les sociétés, pas sous tous les angles non plus, mais globalement, c'est ça.
04:28Donc c'est pour ça que j'insiste, en fait, beaucoup sur cet épanouissement.
04:31Parce que c'est bien de dire égalité, d'accord ?
04:34Mais s'il y a une égalité, pour faire quoi, derrière ?
04:36Non, mais c'est vrai, il faut qu'il y ait d'épanouissement, sinon ça ne servira pas à grand-chose, quoi.
04:41Et puis, il y a quelque chose qui est particulièrement important, et c'est normal de revendiquer une égalité,
04:46sauf que l'égalité, fondamentalement, dans notre société, elle n'existe pas totalement.
04:51Et que c'est à chacun de se forger, en fait, une place pour pouvoir s'épanouir au sein de cette société.
04:58Ça passe par des rôles modèles, en tout ça, évidemment.
05:00Oui, et des femmes inspirantes, quoi, comme toutes les personnes que vous avez à votre micro.
05:07Oui, bien sûr.
05:08Si vous pouviez, Muriel, supprimer un seul stéréotype sur les femmes, comme ça, d'un claquement de doigts, ça serait lequel ?
05:13Le premier sujet à l'esprit.
05:15Un seul stéréotype ? Il y en a tellement.
05:17Oui, ça c'est sûr.
05:19Le fait de juger les femmes sur leur apparence, par exemple, qui est celui qui me vient le plus rapidement à l'esprit.
05:25Le fait de considérer qu'elles doivent être des parfaites mères, qu'elles doivent avoir des enfants.
05:33Ça en fait pas mal, là, déjà.
05:34Oui, ça en fait pas mal, mais c'est des stéréotypes qu'on rencontre très régulièrement, encore et très souvent.
05:40Je n'irais pas jusqu'à vous le faire de dire que les femmes doivent rester à la maison et les hommes bosser,
05:43parce qu'on n'en est quand même pas tout à fait encore là.
05:47Mais ces stéréotypes, ils existent toujours.
05:48Moi, je les rencontre dans toutes les formations que je donne sur la lutte contre les violences, par exemple.
05:54Ces stéréotypes sont là, oui, ils existent toujours.
05:57Vous, il y en a un qui vous vient comme ça à l'esprit ?
06:01Oui, c'est la femme objet.
06:04Ça rejoint un peu, c'est ça, c'est l'apparence, mais c'est même au-delà de ça,
06:09parce que pour certains, c'est une manière d'aborder aussi un petit peu la vie.
06:13Je parle de certains hommes, et même certaines femmes, qui considèrent aussi la femme.
06:18C'est une femme, bien sûr, et qui peuvent l'alimenter.
06:21Donc, ça, je pense que c'est un stéréotype.
06:26Tenace, en plus.
06:27Oui, absolument.
06:27Moi, il y en a un, ce que je trouve très permanent, c'est quand j'entends des hommes, des patrons, des chefs d'entreprise,
06:34dans tous les secteurs, d'ailleurs, de la culture, mais pas qu'eux,
06:37qui nous disent, mais en fait, ce problème d'égalité est un vrai souci,
06:41parce qu'on ne trouve pas les femmes.
06:42On nous impose des quotas, mais on ne trouve pas des femmes qui sont disponibles, permanentes.
06:45Alors, il y a un problème de femmes qui ont un syndrome, en fait, de « je ne peux pas y aller »,
06:50« je ne vais pas y arriver », etc.
06:51Oui, il y en a tellement qui veulent y aller.
06:53Et donc, c'est quoi le problème de la représentation à votre famille ?
06:57Je ne sais pas, je pense qu'il y a des résistances qui sont encore très fortes.
06:59Des hommes ou de la société en général ?
07:01Des hommes, des hommes qui font la société, puisque c'est des hommes de pouvoir.
07:06Enfin, quand même, on constate que la tête des très grandes entreprises,
07:09de pratiquement toutes les entreprises, ce sont des hommes.
07:10Il y a très peu de femmes qui dirigent des boîtes aujourd'hui.
07:13Donc voilà, cette résistance-là, on ne trouve pas des femmes compétentes,
07:16que l'on peut mettre dans des comètes, dans des que-dire, etc.
07:18Ça, c'est des femmes, là ?
07:19Elles existent toujours.
07:20Je pense que les femmes compétentes, il y en a un certain nombre.
07:22Et il y en a beaucoup qui veulent accéder à ces postes-là,
07:24même si ça représente des sacrifices, par ailleurs, dans leur vie personnelle.
07:28Alors, quelles mesures concrètes, vous avez la parole, Muriel,
07:31vous l'a gardée, autour du droit des femmes, justement,
07:33à vraiment changer la donne, a fait que ça a quand même bougé
07:35plus rapidement ces dernières années ?
07:37Moi, je crois que le phénomène MeToo a été un phénomène extrêmement important.
07:40Vous avez participé à MeToo Media, au lancement, d'ailleurs.
07:42Oui, moi, j'ai concréé MeToo Media, effectivement.
07:46MeToo a été un révélateur, un révélateur très, très fort de la parole des femmes.
07:51Non pas qu'elles ne parlaient pas, mais elles ont toujours parlé.
07:54Elles parlent beaucoup depuis les années 70, d'ailleurs.
07:55Elles ne parlaient pas en masse, en fait.
07:56Elles ne parlaient pas en masse, et puis elles n'étaient pas écoutées.
07:58Donc, ça a été un révélateur très, très fort,
08:02qui d'ailleurs, aujourd'hui, pose la question.
08:04On est pratiquement à l'anniversaire de MeToo.
08:06Qu'est-ce que ça a changé dans la vie des femmes ?
08:08Et qu'est-ce que ça a changé aussi dans la vie des hommes ?
08:10C'est une question qu'on peut se poser.
08:11C'est une question que je vous pose, Patrick Roger.
08:12Selon vous, qu'est-ce que ça a vraiment changé, MeToo ?
08:14Il y a eu une libération de la parole.
08:17Ça, c'est incontestable.
08:18Et il y avait besoin de ça pour que la parole se libère.
08:22C'est ce qui s'est passé par la suite,
08:24parce qu'il y avait une forme de carcan.
08:26Et donc, il y avait besoin de le briser, ce carcan.
08:32Progressivement, c'était arrivé, bien souvent, à travers des affaires.
08:35Je ne reviendrai pas sur DSK, mais il y a eu cette affaire.
08:38Non, mais c'est vrai, bien sûr.
08:40Qui a permis de lever, en fait, des tabous
08:43qui n'étaient pas non plus nécessairement connus
08:45dans tous les secteurs, dans tous les milieux.
08:48Parce qu'il y a des secteurs, peut-être, entre guillemets,
08:51qui étaient davantage concernés que d'autres.
08:53Même si, évidemment, ça existe partout, dans toutes les entreprises.
08:58Je crois qu'ils sont à peu près tous concernés.
08:59Non, mais je confirme.
09:01Oui, mais il y a des secteurs qui reposent davantage sur, entre guillemets,
09:06la séduction.
09:07Le besoin, évidemment, de séduire.
09:09Le cinéma, notamment.
09:10Voilà, je vous laisse, effectivement.
09:13Mais, et je pense que, là, vous parliez de stéréotypes,
09:17on était dans la caricature totale, avec une connivence relative
09:22de l'ensemble de ce milieu, y compris d'hommes et femmes, bien sûr.
09:30Et donc, je pense que ça a permis, évidemment, de casser ça.
09:35Pour compléter un petit peu ce que dit Patrick,
09:37je pense que dans tous les secteurs où il y a un rapport au corps,
09:40comme, par exemple, le sport, ou, effectivement, le cinéma,
09:43dans tous ces milieux où le rapport au corps est très présent,
09:46très interrogé, très questionné,
09:48il y a, effectivement, dans ces secteurs-là,
09:50cette question s'est davantage posée.
09:52Et puis, dans tous les...
09:52Alors, en revanche, les violences, qu'elles soient de toute nature,
09:55sont dans tous les milieux.
09:57Mais c'est vrai que, dans les milieux, le pouvoir est très important.
10:01Cette dissymétrie des pouvoirs joue encore très fortement
10:05dans les rapports entre les femmes et les hommes.
10:07Est-ce qu'il y a quelque chose qui vous agace dans le féminisme
10:08tel qu'il est porté aujourd'hui, Myriane Reus ?
10:11Moi, ce qui m'agace, c'est...
10:12Enfin, ce qui m'agace, c'est le terme,
10:14et ce qui m'interroge, c'est cette fracture
10:15que j'ai sentie entre les hommes et les femmes.
10:19Si vous voulez, évidemment, on ne peut reconnaître
10:22que, quand on regarde les chiffres,
10:23on sait bien que 3,6 millions de femmes sont victimes de violences
10:25encore en France par an,
10:26qu'on a 90 000 viols qui sont constatés chaque année.
10:29C'est pratiquement une tentative de viol ou un viol
10:31toutes les deux minutes et demie en France.
10:33On a 160 000 enfants qui sont victimes de sévices sexuels par an.
10:37Alors, évidemment, quand on regarde les chiffres,
10:3895% des agresseurs sont des hommes.
10:40OK, on est bien obligés de constater ces chiffres-là.
10:43Mais pour autant, cette fracture qui s'est construite
10:46à un moment donné, qui a donné lieu d'ailleurs
10:48à des phénomènes de backlash très importants,
10:50ne me semble pas être quelque chose
10:51qui puisse faire avancer la situation.
10:53De toute façon, si on se sépare de la moitié de l'humanité,
10:55on n'y arrivera pas.
10:56On n'y arrivera pas dans un sens ou dans l'autre, bien évidemment.
10:58Donc, c'est cette dichotomie-là qui me gêne.
11:00C'est une dichotomie que vous avez ressentie, Patrick, vous, en tant qu'homme ?
11:03Oui, et je pense qu'il y a un gros travail à faire à ce niveau-là.
11:08C'est compliqué à mener parce que ça fait partie quasiment
11:11de l'intime et de l'éducation
11:13pour que les choses évoluent.
11:16Or, on s'aperçoit qu'il y a des violences intrafamiliales
11:20qui sont fortes.
11:20Il y a l'inceste, il y a énormément de choses.
11:23Et d'ailleurs, à travers MeToo,
11:25il y a eu aussi tout ce phénomène qui a explosé.
11:28Enfin, pas ce phénomène.
11:29La connaissance, en tout cas, la prise de conscience
11:32et la connaissance de tout ça.
11:35Et là, il y a du travail.
11:36Et je ne sais pas, je vais être très honnête,
11:40je ne sais pas comment il peut être mené
11:42parce que c'est complexe.
11:45Parce qu'évidemment, c'est très personnel.
11:47Ce n'est pas l'État, en tant que tel,
11:49d'aller faire de l'éducation au sein des familles.
11:53Si on va trop sur des interdits, c'est compliqué.
11:56Parce que je ne voudrais pas non plus...
11:57Non, mais je ne voudrais pas qu'on se retrouve
11:59à un système à la soviétique ou à la chinoise par moment.
12:02Bien sûr, on se mêle de tout.
12:04On vous interdit de faire des enfants.
12:06On vous prend vos enfants.
12:09Donc, il faut trouver le juste milieu.
12:11Mais ça passe par une sensibilisation, quand même.
12:15Quand on construit, en fait, une famille.
12:17Donc, je pense qu'il y a quelque chose à inventer.
12:21Et qu'au-delà de MeToo,
12:23qui a permis de mettre beaucoup de choses sur la table,
12:27il faut peut-être passer la vitesse supérieure,
12:30arrêter de revendiquer,
12:31puis de monter les uns contre les autres,
12:33et plutôt de construire ensemble.
12:35Bien sûr, bien sûr.
12:36Allez, sur Sud Radio, on parle aux femmes,
12:37parce qu'on parle vrai.
12:38Vous le savez, restez avec nous.
12:39On revient dans un instant avec Muriel Réus,
12:41qui est animatrice, productrice de la force de l'engagement.
12:45Et puis, Patrick Roger, notre directeur général.
12:47A tout de suite.
12:48La Caisse d'épargne-Île-de-France,
12:50fière de soutenir toutes les femmes,
12:52vous présente
12:53Sud Radio, parlons femmes, Judith Belair.
12:57Quand on parle femmes, ici,
12:58c'est sans filtre et sans détour sur Sud Radio.
13:00Parlons vrai, toujours parlons vrai,
13:02parlons femmes avec un homme et une femme.
13:03Aujourd'hui, pas n'importe lesquelles,
13:04puisque pour cette dernière de la saison 2,
13:06nous sommes avec Muriel Réus,
13:08notamment animatrice de la force de l'engagement.
13:10C'est chaque dimanche,
13:11de 8h15 à 8h25 sur Sud Radio.
13:13Et puis, notre directeur général, Patrick Roger.
13:15C'est un privilège d'être avec vous.
13:17C'est un grand plaisir de vous recevoir tous les deux,
13:19il faut le dire, quand même.
13:20Alors, Muriel, on va parler un petit peu
13:22de la force de l'engagement.
13:23C'est une émission hebdo,
13:24je viens de le dire,
13:25qui passe le dimanche matin sur Sud
13:27et qui donne la parole à celles et ceux
13:29qui oeuvrent pour une société plus solidaire.
13:31C'est quoi votre impulsion initiale ?
13:32L'impulsion initiale, c'est toujours le même.
13:34C'est l'engagement, pour moi.
13:36Cet engagement, il existe depuis de très nombreuses années.
13:38Aujourd'hui, il se traduit effectivement
13:40par cette association que j'ai créée
13:42qui s'appelle Femmes Avec
13:42et qui accompagne de très nombreuses femmes
13:44victimes de violences de toute nature.
13:46Il est créé en 2017, c'est ça ?
13:47Oui, en 2017, parce que j'ai...
13:49C'est juste avant MeToo, d'ailleurs.
13:51MeToo Media, c'est en même temps, c'est ça ?
13:53Oui, c'est un peu...
13:54Un peu la même année, quoi.
13:54Non, non, MeToo Media, c'est plus tard.
13:56C'est beaucoup plus tard.
13:56MeToo Media a deux ans, trois ans d'existence.
13:59Mais donc, en 2017,
14:01il me semblait absolument fondamental
14:03de prendre en compte les attentes des femmes.
14:05Et donc, j'ai créé cette association.
14:06On accompagne de très nombreuses victimes
14:08en prenant en charge des frais juridiques,
14:10en prenant en charge un accompagnement psychologique,
14:13un retour à l'employabilité,
14:14parce que les violences économiques
14:15sont des violences très fortes
14:16et qui empêchent cette liberté
14:18dont parlait Patrick tout à l'heure.
14:19Donc, il faut absolument travailler
14:20sur ces violences-là.
14:22Et je dois dire que quand j'ai proposé
14:23cette émission à Patrick,
14:24en lui disant, voilà, moi j'ai une idée,
14:26j'aimerais beaucoup monter une émission
14:27sur l'engagement,
14:28il a tout de suite dit oui.
14:30Et c'est devenu...
14:32C'est la troisième saison
14:33et cette émission,
14:36je pense qu'elle joue vraiment sa partition.
14:39On y reçoit des gens connus,
14:42comme des ministres et des parlementaires,
14:43mais on y reçoit aussi des inconnus.
14:45Enfin, j'y reçois aussi des inconnus.
14:47Et on traite à peu près tous les sujets
14:49qui traversent la société
14:50et qui sont des sociétés
14:51sur lesquelles il convient de s'interroger,
14:53d'apporter des solutions.
14:54Et puis, on parle aussi de ce dont on ne parle pas
14:57forcément ailleurs.
14:59C'est ça qui me paraissait important.
15:00Bien sûr.
15:01Et vous, Patrick Roger, je rappelle,
15:02vous êtes notre directeur général chez Sud Radio,
15:04vous soutenez activement des émissions
15:06justement comme La Force de l'engagement de Muriel
15:08ou encore cette émission Parlons Femmes,
15:09parce que les médias ont une responsabilité,
15:12et ça vous l'assumez,
15:12dans la mise en lumière de ces enjeux de société.
15:14Oui, et moi j'aime bien en plus,
15:16le titre déjà, veut tout dire,
15:18La Force de l'engagement.
15:20C'est vrai.
15:21Il faut s'engager,
15:23il faut avoir la force et le courage de le faire.
15:26Et ça correspond parfaitement
15:28à ce que fait Muriel sur Sud Radio,
15:30mais ce qu'elle fait aussi dans sa vie,
15:32bien sûr, là où elle travaille.
15:34Et ça permet d'aborder des récits,
15:37des combats, des espoirs,
15:39des réflexions,
15:40pour pouvoir faire avancer les choses.
15:42C'était le but, quoi.
15:43Et puis donner la parole,
15:44certains, parce qu'on a parlé des institutionnels,
15:47ce que j'avais dit à Muriel,
15:49on en discute parfois,
15:50je lui dis, c'est bien,
15:51il y a toutes ces personnes
15:52qui sont connues déjà sur la place publique,
15:55et c'est bien de les relayer
15:57sur leur engagement,
15:58ce qu'ils ont envie de faire,
15:59mais de voir aussi des gens
16:02qui sont plus inconnus,
16:04plus anonymes,
16:05mais qui mènent des actions
16:07pour redonner cette parole
16:09et élargir complètement, en fait,
16:13le champ à ces personnes
16:15qui mènent des initiatives,
16:17qui s'engagent.
16:18Alors, il y a l'engagement,
16:20parce que là, on parle beaucoup
16:20du féminisme et des femmes,
16:22mais il n'y a pas...
16:23Il y a plein d'autres engagements.
16:23Bien sûr, il y a beaucoup d'autres.
16:25C'est l'engagement dans tous les domaines.
16:27Et on a besoin de ça dans notre société,
16:29parce qu'il y a une crise de vocation.
16:33Par exemple, quand vous regardez
16:34les associations aujourd'hui,
16:36et ça, c'est particulièrement important,
16:37parce que c'est un maillage
16:38sur tout le territoire.
16:39C'est le lien social qui est indispensable.
16:41Et les gens ont du mal à s'engager.
16:44Auparavant, on fonctionnait
16:46par petites villes,
16:47par petites communes, etc.
16:48Il y a une individualisation aussi.
16:50Et voilà, chacun se replie aujourd'hui.
16:53Il y a l'engagement humanitaire
16:55qui est une très bonne chose,
16:56mais l'engagement humanitaire,
16:58il n'est pas nécessairement
16:59à des milliers de kilomètres.
17:00Il est au coin de la rue,
17:03au bout du village, bien sûr.
17:04C'est important.
17:05Donc, on va reparler un petit peu, Muriel,
17:08de votre association Femmes Avec,
17:09que vous avez créée.
17:12Et puis, vous êtes aussi engagée
17:13dans plusieurs structures
17:13qui défendent la place des femmes
17:15dans les médias.
17:16Est-ce qu'il y a encore
17:16des gros freins aujourd'hui ?
17:18Quel type ?
17:19Il y a des freins sur,
17:20en ce qui concerne les médias,
17:21il y a des freins sur le nombre
17:22d'expertes que l'on entend
17:25dans tous les médias.
17:27La présence des femmes
17:28est encore très fortement questionnée.
17:30Les chiffres le démontrent encore une fois.
17:32Franchement, on est très en dessous
17:34de la parité.
17:36Et quand on pense que la parité
17:37est plutôt fixée à 40% qu'à 50%,
17:39donc, vous voyez,
17:39il nous reste un chemin à faire.
17:43Femmes Avec, c'est une association
17:44qui agit, bien sûr,
17:45contre les violences,
17:46mais qui agit sur tous les sujets
17:48d'inégalité que peuvent subir les femmes.
17:53Vous, Patrick Roger, on l'a dit,
17:55vous vous engagez vraiment
17:57chez Sud Radio, notamment,
17:59pour valoriser vos femmes journalistes,
18:01animatrices.
18:02Est-ce que vous avez vu évoluer leur place,
18:04parce que ça fait longtemps
18:04que vous êtes journaliste
18:05et dans la radio,
18:07au fil de votre carrière ?
18:08Comment ça a bougé dans les rédactions ?
18:09Ah oui, bien sûr,
18:11sans faire parole d'anciens combattants,
18:14mais il y a une bonne trentaine d'années,
18:18et même avant,
18:19dans certains médias,
18:21il n'y avait pas beaucoup de place
18:22pour les femmes.
18:24C'était quand même des rédactions
18:26très masculines.
18:27ça a évolué.
18:29J'ai essayé,
18:30à ma petite échelle,
18:31d'y contribuer,
18:32en mettant davantage de femmes
18:34à l'antenne.
18:35Et ça, vous le faites depuis longtemps.
18:37Oui, depuis longtemps.
18:38D'ailleurs,
18:39sur une chaîne du service public,
18:40j'étais le premier
18:41à mettre une femme,
18:42le matin,
18:44à l'antenne,
18:45comme animatrice,
18:47et surtout présentatrice,
18:48journaliste.
18:50Et donc,
18:50on m'avait dit,
18:51bon, t'es sûr,
18:52c'était...
18:52Oui, oui, bien sûr,
18:54il n'y a aucune raison.
18:56Donc, tout ça a quand même évolué.
18:59J'ai vu aussi
18:59qu'il y avait de plus en plus
19:01de femmes
19:02dans les écoles
19:03de journalisme,
19:04que c'était un choix,
19:05et qu'elles avaient
19:06des débouchés,
19:08et qu'elles pouvaient
19:09mener de front,
19:10même si ce n'est pas facile.
19:11Parce qu'il faut se dire
19:11quand même les choses,
19:13bien sûr,
19:13c'est plus compliqué.
19:15Et moi,
19:16j'ai eu des doutes,
19:17j'ai eu des interrogations
19:18en échangeant avec des femmes,
19:19des femmes grands reporters,
19:20j'en ai connues,
19:21en fait,
19:21de beaucoup,
19:22en se disant,
19:23est-ce que tu peux le faire ?
19:25Est-ce que...
19:26C'est légitime
19:27de se poser cette question,
19:29surtout quand il y a
19:31le poids des habitudes,
19:32quoi.
19:32Et on ne peut pas balayer ça
19:34d'un revers de la main,
19:35en se disant,
19:35non, bien sûr,
19:37on vit exactement
19:37de la même manière.
19:38Non,
19:38on ne vit pas exactement
19:39de la même manière.
19:40Donc, il faut être capable
19:41de s'adapter
19:42et de le faire aussi.
19:44en fonction des qualités.
19:45Non, à l'époque,
19:46ce n'était pas évident.
19:47Ça l'a été, en fait,
19:48beaucoup plus par la suite.
19:49Mais je pense quand même
19:51qu'il faut prendre
19:52toutes les dimensions
19:53du sujet.
19:55Et qu'après,
19:56une fois qu'on a tout
19:57mis sur la table,
19:58on peut avancer
19:59et construire.
20:00Et c'est ce qui s'est fait
20:01progressivement par la suite.
20:03Et il y a eu quelque chose
20:04qui a été assez important.
20:05Et c'est là où j'ai vu
20:06l'évolution.
20:06Parce que,
20:07vous le disiez avec Muriel,
20:08il n'y a pas nécessairement
20:10toujours des femmes
20:11sur les plateaux
20:13ou en invité.
20:14etc.
20:16Pour beaucoup de femmes,
20:18il y a un élément déclenchant
20:19qui était celui
20:20de bénéficier de la confiance.
20:23Et bénéficier de la confiance,
20:24ça passait aussi
20:25par des portraits
20:27ou des exemples
20:29inspirants,
20:30bien sûr,
20:30de personnes.
20:31Et se dire,
20:31ah bah oui,
20:32si elle peut,
20:33moi aussi,
20:34en fait,
20:34je peux
20:34et je vais réussir
20:35et je vais obtenir
20:36la confiance.
20:36parfois,
20:38c'est particulièrement important.
20:40La confiance pour tous
20:40les êtres humains,
20:41c'est important.
20:42Mais aussi pour les femmes,
20:43par rapport à ce secteur,
20:45notamment dans les médias,
20:46ça a été capital.
20:48Et puis,
20:48aussi que les femmes,
20:50entre elles,
20:51se fassent confiance.
20:52Parce que ce n'a pas
20:53toujours été le cas.
20:53nous deux,
20:54on se fait confiter,
20:55oui,
20:55nous ça va.
20:56Ce que je dis
20:57n'est pas complètement tabou.
20:58La sororité,
20:59ce n'est pas toujours évident.
20:59On peut en parler,
21:00c'est vrai.
21:01On peut en parler.
21:02On peut en parler.
21:03Bien sûr,
21:04bien sûr.
21:04Les rivalités existent partout.
21:06Les rivalités partout.
21:08Entre hommes et femmes,
21:09bien sûr.
21:09Et entre femmes aussi,
21:11bien sûr.
21:11Bien sûr.
21:12Alors,
21:12je ne citerai pas
21:13le collègue et la chaîne,
21:15mais on a un de nos confrères
21:16qui a par exemple
21:17fait une émission
21:17la dernière fois
21:18sur la ménopause
21:18où il y avait
21:19six hommes blancs
21:20de plus de 50 ans
21:20autour de la table
21:21pour en parler.
21:22Je ne me souviens pas.
21:23Je pense que ce n'est pas
21:24les femmes qui sont
21:25force de propositions
21:26qu'on ne leur a même
21:27pas proposées.
21:28Donc,
21:28qu'est-ce que vous en pensez
21:29Samuel ?
21:30Comment ça se fait
21:31qu'en 2025,
21:32on a encore des émissions
21:32aussi absurdes en fait ?
21:34Parce que je pense
21:34qu'il y a un état de fait.
21:36Il y a une espèce
21:37de résistance.
21:38Il y a parfois,
21:39quand on voit
21:39des unes de journaux
21:40où il n'y a que des hommes
21:42par exemple,
21:42la une qui a fait
21:43sur le cinéma,
21:44qui a beaucoup fait
21:46parler d'elle aussi
21:47où il n'y avait
21:47que des hommes
21:48alors qu'il y a
21:48normalement de femmes
21:49réalisatrices,
21:50productrices.
21:51Donc oui,
21:52il y a ces formes
21:53de résistance
21:53et puis il y a,
21:54je pense,
21:55le fait de ne pas
21:56s'interroger par moments
21:57sur la place des femmes.
21:58Moi, je crois
21:59que tout est possible.
22:01Moi, en tout cas,
22:02c'est comme ça
22:02que j'ai construit
22:03ma vie professionnelle.
22:04J'ai toujours pris ma place.
22:05Je n'ai pas attendu
22:05qu'on me la donne.
22:06J'ai été la chercher,
22:07je l'ai prise.
22:09Et d'ailleurs,
22:10aujourd'hui,
22:10peut-être qu'on offre
22:11davantage aux femmes
22:12la place qu'elles méritent.
22:14Parce qu'elles vont
22:15la chercher aussi.
22:18il fallait prendre sa place.
22:19Et moi,
22:19j'ai toujours pris ma place
22:20parce que je pense
22:21que tout est possible.
22:22Parce que ce n'était pas
22:22un sujet, en fait,
22:23aussi, peut-être,
22:23dans votre manière
22:24de vous présenter.
22:25C'est-à-dire que ça devient
22:26un sujet à partir du moment
22:27où on en crée un.
22:28Je pense que ça dépend
22:29des personnalités de chacun.
22:30En tout cas,
22:30chez moi,
22:31ça n'en était pas un
22:31parce que moi,
22:32j'ai toujours pensé
22:33que la liberté et l'égalité
22:34étaient fondamentales
22:35et que l'égalité
22:36produisait la liberté
22:37et que pour être libre,
22:38il fallait avoir un job
22:39et être en autonomie financière.
22:41Très important.
22:41Si vous êtes en autonomie financière,
22:43vous pouvez dire non à tout.
22:44Vous pouvez dire non à un homme,
22:45vous pouvez dire non
22:46à votre mari,
22:46vous pouvez dire non
22:47à votre petit copain,
22:48vous pouvez dire non
22:49à un patron.
22:50Mais pour ça,
22:51il faut être en autonomie financière.
22:52Donc, il faut avoir
22:53des capacités professionnelles
22:54et il faut croire en soi.
22:55Et il faut croire en sa force
22:57et dans ses convictions
22:58et en croire dans ses engagements.
23:00Bon, je serais bien
23:01restée avec vous
23:02beaucoup plus longtemps.
23:03J'ai bien aimé cette émission.
23:04Alors, tous les deux,
23:05une petite question.
23:05Vous, je sais que vous avez
23:06deux filles, Patrick.
23:07Est-ce que vous avez
23:07un message à passer
23:08pour les jeunes femmes,
23:09les jeunes filles justement
23:10ou peut-être à vos filles directement ?
23:11Qu'elles soient indépendantes
23:13et autonomes en permanence
23:14dans leur tête.
23:15En tout cas, dans leur tête.
23:16Après, dans la vie,
23:18il y a les circonstances
23:19qu'il faut qu'on l'ait.
23:20On ne l'ait pas,
23:21on dépend d'un travail,
23:22on dépend aussi d'une famille,
23:24etc.
23:25Mais quels sont ce soucis-là
23:26qui leur permettra
23:27de mieux aborder
23:29les épreuves,
23:31la vie en général.
23:33Donc, ça, c'est capital.
23:34Et vous, Muriel Réus,
23:35un message aux jeunes femmes,
23:36par exemple,
23:37qui ont envie de faire carrière
23:38aujourd'hui dans les médias ?
23:39Je pense qu'il ne faut rien lâcher.
23:40Je pense que les femmes
23:41ont toutes leurs parts
23:42et évidemment qu'elles l'ont.
23:43Je pense qu'il faut être déterminé.
23:47On ne peut pas gagner la guerre,
23:49mais on peut gagner des batailles.
23:50Et que donc, pour ça,
23:51il ne faut rien lâcher.
23:52Il faut être solidaire.
23:52La goutte d'eau, quoi.
23:53Oui, faire sa part.
23:55Faire sa part.
23:55C'est ça aussi la force de l'engagement.
23:57C'est faire sa part,
23:58démontrer que chacun
23:59peut faire avancer la société
24:01sur ce qui le touche particulièrement,
24:03sur ce qui la touche particulièrement.
24:05Merci beaucoup à tous les deux,
24:06Patrick Roger et Muriel Réus,
24:07d'être venu parler ici.
24:08Et puis, merci à vous,
24:10chères auditrices et auditeurs,
24:11pour votre fidélité
24:12tout au long de cette saison 2
24:14de Parlons Femmes.
24:14Et oui, c'était notre dernier rendez-vous
24:16aujourd'hui.
24:16Mais on se retrouve dès la rentrée
24:17pour une saison 3,
24:19tout aussi engagée.
24:20En attendant,
24:20on a rendez-vous demain dimanche
24:21pour la dernière de la saison aussi,
24:23de 6,
24:23de cet excellent à 19h.
24:25Merci à Djamel
24:26qui réalise pour vous aujourd'hui.
24:27Et bisous, bisous.
24:28Bye.

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