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  • 28/05/2025
DB - 28-05-2025

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00:00Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:05Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:10Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:15Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:20Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:25Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:30Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:35Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:40Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:45Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:50Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
00:55Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:00Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:05Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:10Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:15Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:20Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:25Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:30Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:35Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:40Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:45Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'autre chose à faire.
01:57Oh ! Dites-moi, est-ce que c'est toujours le curé Schmitt qui s'occupe de la Paroisse?
02:02Oh, non, mais il vit toujours. Il est dans une maison de retraite, Ponce-Saint-Odile.
02:09Comme ça, il continue à l'avoir, son église, quand il fait beau.
02:13Il n'a qu'à se pencher.
02:17Et vous l'avez connu?
02:18Non, non, mais on m'en a beaucoup parlé.
02:20Merci.
02:22A propos, félicitations pour les tombes.
02:25Elles sont très bien d'entrant, monsieur.
02:28Au revoir, monsieur.
02:39Rémon, Rémon, je t'occupe de moi.
03:09Merci.
03:33Merci.
03:34Très bon ce riz au carafe.
03:35D'où vient-il?
03:36Fabrication maison, monsieur.
03:38Le patron a ses propres vignes?
03:40C'est-à-dire, il fait tout ce qu'il y a sur la carte,
03:43du sylvanère au pinot noir,
03:45en passant par le musca et le guécurte à miner.
03:47C'est lui, là-bas, le monsieur qui m'a accueilli en entrant?
03:50Non, c'est le gérant.
03:51Monsieur Bourg-Carter ne travaille plus.
03:53Il a un fils, monsieur André, mais lui non plus ne s'occupe pas du restaurant.
03:57Il a bien trop à faire.
03:58Ça va comme vous voulez?
03:59Oui, oui, merci.
04:02Dites, monsieur, vous n'aimez plus, vous n'êtes pas d'ici.
04:07Permettez-moi de me présenter.
04:08Justin Bonnefoy, agent de fabrique et natif de Marseille.
04:12Mais ça, ça s'entend.
04:14Raymond Colby, enchanté.
04:15Enchanté.
04:16Moi, j'habite au Belfort.
04:17Oui, ma femme est de là-bas.
04:18Alors, comme je couvre l'Alsace-Lorraine pour ma maison,
04:21c'est plus commode.
04:22La porte à côté, quoi.
04:24Dites, vous êtes représentant, vous aussi?
04:27Non.
04:28Eh bien, vous ne connaissez pas votre bonheur.
04:30Remarquez, question finance, je ne me plains pas.
04:34Je suis toute la semaine sur la route.
04:36Et puis, alors, les clients, une vraie maladie.
04:38Ils ne sont jamais de parole, dites.
04:40Alors, vous vous appuyez sur un rendez-vous,
04:42ou bien le type a changé d'idée, il invite,
04:45ou bien sa secrétaire a fait le barrage
04:47parce que son patron n'a pas le courant de vous parler en face.
04:49Alors, résultat, bon.
04:50Et retravaillez votre bonhomme au corps, là.
04:52Un aïe, il n'a pas voulu prendre.
04:54Ça me tue, tout ça.
04:56En effet, ça te va.
04:57Remarquez, ces gens de l'Est, ils nous mettent en brouille.
05:00Ça, c'est le bon côté.
05:01Dites, si je ne suis pas indiscret, vous êtes là de quoi, vous?
05:06Les transports.
05:07Les transports?
05:08Ouf, bande de chiens, c'est probablement plus.
05:10Oh, qu'est-ce qu'on peut voir comme accident de camion, tous les jours.
05:14Tenez, justement, moi, j'ai perdu un client.
05:17Un moins, un bon.
05:18Mais il parle de lui, aujourd'hui, dans le journal, encore une fois.
05:21Lucien Keller, qu'il s'appelait.
05:23Oui.
05:24Il avait une cirie qui marchait fort.
05:27Une femme.
05:28Et puis, une petite fille, très mignonne.
05:31Et voilà, dites qu'il y a huit mois, crac!
05:33Il se plante l'asile en verre dans son camion.
05:36Et on en reparle, aujourd'hui, dans le journal?
05:39Et oui, parce que...
05:46Sa veuve a demandé le compte-branquette.
05:48Elle ne trouve pas l'accident normal.
05:51Mais il faut croire qu'elle ne s'est trompée, parce que...
05:53la police judiciaire de Strasbourg vient de contrôler.
05:56La police judiciaire de Strasbourg vient de conclure, de nouveau, l'accident.
06:04Personnellement, ça m'étonne un peu.
06:06Parce que je le connaissais bien, lui, Lucien Keller.
06:08Souvent.
06:10Mais c'était un as, monsieur, un as.
06:13Souvent, un accident, c'est la faute de celui qui arrive en face.
06:16Oui, seulement, ce jour-là, il n'y avait personne en face.
06:19Et ni derrière.
06:21On l'a assez précisé, ça, à l'époque.
06:23Et il ne pleuvait pas, non plus.
06:25Non, croyez-moi...
06:26Lucien Keller, il était de la partie, puis il connaissait son affaire.
06:29Marchand de bois de père en fils et...
06:31sérieux comme un pape.
06:42Tiens.
06:43C'est pour madame Keller qui cherche de nouveau un chauffeur.
06:47En huit mois, je ne sais pas combien de fois je l'ai lu, cette annonce dans le journal.
06:51Siri Keller cherche d'urgence chauffeur poids lourd.
06:56Elles ont même pu mettre sérieuses références exigées.
07:00C'est présenté sur place, route du Mont Saint-Odine,
07:04bifurcation forestière de la vallée.
07:10Ah oui.
07:12Vous voulez que je vous dise, monsieur ?
07:14Cette femme, elle...
07:17elle est prise à la gorge.
07:19Je peux vous apporter la suite ?
07:20Non, non.
07:21Dites, ma belle, vous faites l'addition, je suis un peu pressé.
07:23D'accord.
07:24Ça me fera gagner du temps.
07:26Oui, parce qu'il ne faut pas que je sois en retard à la mairie.
07:28Si tout se passe comme prévu,
07:30l'adjoint au maire me signe la grosse commande.
07:32Et alors là, c'est ma femme qui va être contente.
07:34Depuis le temps qu'elle soupire, après un manteau de fourrure,
07:36c'est comme s'il n'était plus dans la vitrine.
07:39Eh bien, je vous laisse le journal ?
07:41Non, non.
07:42Non, en fait, pas de manière, je sais pas ce que c'est.
07:44Je m'en occupe.
07:46Au plaisir, monsieur.
07:47Au revoir.
07:48Peut-être un de ces jours, hein ?
08:10Mademoiselle,
08:11je vous ai apporté la suite.
08:14Mademoiselle,
08:18vous avez entendu parler d'une Siri Keller dans le coin ?
08:21Oui, j'en ai entendu parler, mais je ne sais pas où elle se trouve.
08:24Ça ne fait pas longtemps que je travaille ici.
08:26Il ne vous manque rien ?
08:28Bon appétit, monsieur.
08:43Excusez-moi.
09:13Alors, devinez qui c'est ?
09:32Parle d'elle dans le journal.
09:35L'annonce pour le chauffeur poids lourd.
09:38Ah oui, la même Keller, c'est elle.
09:41Je vais au moment pour prendre un verre.
09:43Désolé, il faut que je reprenne le train pour Strasbourg.
09:45Vous n'êtes pas motorisé ?
09:46Ah ben, ça tombe bien.
09:47J'y passe à Strasbourg.
09:48Je vous dépose.
09:49Je ne voudrais pas vous déranger.
09:50Ne vous dérangez pas.
09:51Vous faites plaisir, au contraire.
09:52Non, parce que si je ne me calme pas un peu les seins me bavardant,
09:54je crois que je...
09:56Bon, allez, venez.
09:57Je suis garé là,
09:58à côté de...
10:00de la mairie.
10:02Si j'ai bien compris,
10:03votre femme n'aura pas son manteau de fourrure cet hiver.
10:05Eh non.
10:06Mais tout ça à cause d'un pôle trente d'adjoints.
10:09C'est terrible.
10:10Je suis assis en face de lui.
10:11Il frétillait là, sur son ronde de cuir,
10:13comme un béni dans une poêle à frire.
10:16Monsieur ne signe rien
10:18si Monsieur André Burkart ne lui tient pas la main.
10:21Si c'est lui qui paye.
10:23Tu sais André Burkart ?
10:25Ça là, vous me la copierez.
10:26Mais alors, il n'y a rien que je la distribue.
10:29Non, si vous voulez tout savoir,
10:31André Burkart palpe une commission,
10:34comme d'habitude.
10:36Racontez que les Burkarts,
10:37je ne sais pas combien de vignobles,
10:38une série,
10:40une commission sur quoi ?
10:41Sur quoi ?
10:42Sur tout.
10:43Matériel de bureau,
10:44agencement complet fourni de Saint-François.
10:46Puis croyez-moi,
10:47dans une mairie en pleine expansion,
10:48comme celle-là,
10:49ça va chercher gros.
10:50Non.
10:51Tout fait farine,
10:52au bon bout des Burkarts.
10:54Un peu ?
10:55Forcément, je suis méridional, alors.
10:57Non, apprenez, cher monsieur de passage,
10:59ici,
11:00depuis trente-cinq ans,
11:02personne, vous entendez,
11:03personne n'ose lever le petit doigt
11:05sans la permission écrite des Burkarts.
11:08J'ai du mal à vous croire.
11:09Et surtout que personne n'ait le courage de bouger.
11:13Oh, il paraît que dans le temps,
11:14il y en a qui se sont rebuffés.
11:16La valise à la main,
11:17ils se sont retrouvés
11:18avec juste de quoi prendre le train.
11:21En admettant qu'il ne s'agisse pas
11:22d'une histoire...
11:23Et la police, elle ne bouge pas ?
11:25Pourquoi voulez-vous qu'elle se décarcasse ?
11:28Personne n'a osé
11:29et n'osera jamais porter plainte.
11:32Cette pauvre madame Keller,
11:33avec sa contre-inquiète.
11:34Elle a mal à se sentir passer.
11:36Comment ça ?
11:37Tout le monde sait dans le pays
11:38que les Burkarts louchent sur la série Keller
11:40depuis un bon bout de temps.
11:42Seulement, quand ils ont braqué leurs jumelles,
11:44ils sont tombés sur un os.
11:45Parce que, Lucien Keller,
11:47ce n'était pas une coucourde.
11:48Puis, il en avait, là-dedans.
11:49Et il a refusé de vendre.
11:51Alors, il a eu un petit accident.
11:56Vous avez compris ?
11:57Alors, maintenant, la veuve Keller,
11:59il veut se la manger à petit feu,
12:01comme du sauvarin tiède.
12:03Histoire de lui faire payer sa contre-inquiète.
12:05Et la pitunette, là, la gamine,
12:07eh bien, pour eux,
12:08ça sera la crème fouettée.
12:10Et voilà.
12:12C'est énorme.
12:13Et on les laissera faire ?
12:17Remarquez, moi, je suis en colère, là.
12:19Alors, je parle, je parle, mais je...
12:22Je peins peut-être le diable au mur.
12:33Sous-titrage Société Radio-Canada
13:03Sous-titrage Société Radio-Canada
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15:05Sous-titrage Société Radio-Canada
15:31Au cours d'une étrange promenade touristique
15:33d'une petite ville d'Alsace,
15:35Raymond Colby a appris fortuitement
15:37que la famille Burkhardt, continue de père en fils,
15:39a durement imposé toute la région.
15:41Simone Keller,
15:43une jeune veuve dont la Syrie les intéresse,
15:45serait leur dernière cible en date.
15:56Ça fait deux heures que je fais le poireau.
15:58C'est à lui que je dois dire merci ?
15:59Rappelle-toi, il m'a évité de revenir par le train.
16:01Allez, je t'offre un pot pour noyer ta mauvaise humeur.
16:03Fais-le pardonner.
16:10Excuse-moi.
16:12Je croyais que tu allais rester chez ta sœur plus longtemps.
16:14En fait, elle est enfant ?
16:15Plutôt, oui. Elle attend le petit.
16:17Elle se plaît tellement dans le pays qu'elle a même attrapé l'accent.
16:19Si on lui fait pas trop de publicité,
16:21il y a une Corse qui parle français avec l'accent alsacien
16:23et ils sont capables de la mettre sous globe au Conseil de l'Europe.
16:25Pardon.
16:26Fais-moi une bière blanche.
16:27Envoie un petit remontant, un scotch aux plates sans glace.
16:30J'ai oublié que je ne fume pas.
16:34Tu rêves à quoi, Raymond ?
16:35T'as rencontré un fantôme pendant ton pèlerinage ?
16:37Une collection de fantômes, tu veux dire.
16:40Et certains ont la vie dure.
16:42Enservez-nous dans la salle.
16:44Dis donc, je t'ai expliqué pourquoi on avait quitté l'Alsace ?
16:47Un soir, en Algérie, tu m'as raconté ça.
16:49Oui, ton père avait une cirie.
16:51Il faisait de mauvaises affaires, quelqu'un.
16:53Sérieusement, il poussa la roue, d'ailleurs.
16:54Bref, vous avez...
16:55Oui, il est mort au bout de deux ans sans avoir pu s'en sortir.
17:01L'homme qui avait poussé la roue s'appelle Charles Burckhardt.
17:04Il vit toujours.
17:05Il a un fils qui vaut pas plus cher que lui.
17:08Tu les as rencontrés ?
17:09Non, quelqu'un m'en a parlé d'eux.
17:10Quelqu'un qui t'a reconnu ?
17:12Non, le type qui m'a raccompagné.
17:14Un Marseillais, un représentant de commerce.
17:17Les Burckhardts lui en font voir de toutes les couleurs depuis dix ans.
17:20Alors il m'a déballé ce qu'il avait sur le cœur et ce qu'il savait sur eux.
17:23Incroyable, mais vrai.
17:25Le père et le fils terrorisent la région
17:27avec des méthodes qui relèvent du gangstérisme pur et simple.
17:30C'est quand même pas devenu Chicago, ton bled, ça se saurait.
17:33Quidon, il abuse pas un peu sur l'amisette, ton représentant ?
17:35Au début, j'ai cru comme toi, mais après, il a eu tellement peur d'avoir trop parlé
17:38que j'ai fini par le croire.
17:40Même s'il dit la vérité, toutes ces histoires ne te concernent plus.
17:43Réveille-toi, Raymond.
17:44Après-demain, on repart à Paris.
17:45Et samedi, direction Rio de Janeiro. Et adieu, la France.
17:48Attends, écoute la suite.
17:50Les Burckhardts ont jeté leur dévolu sur une série en particulier.
17:55Le propriétaire est mort dans un accident, apparemment.
17:58Ils sont en train d'acculer la veuve à la faillite.
18:02En jouant comme deux chats, tu vois, qui saignent une souris.
18:06Et tout le monde regarde ça les bras croisés ? Il est enfermé, ton représentant.
18:10J'aurais dû amener le journal.
18:12T'aurais pu lire, comme moi, un article très ambitieux.
18:14La contre-enquête demandée par la veuve.
18:17Le journaliste ne s'avance pas, bien sûr,
18:19mais cette façon insidieuse qu'il a de parler de l'expérience d'un homme
18:23qui est mort comme un débutant,
18:25il appuie sa l'oreille. J'ai moins à l'avoir le cœur net.
18:28Mais comment veux-tu faire ? Et en 24 heures ?
18:32J'ai un moyen très simple.
18:34Mon père était très lié, à l'époque, avec le curé d'Aubernet.
18:37Un personnage pas ordinaire, le curé Schmitt, d'après ma mère.
18:40Avec un cœur gros comme une maison, enfin, menant sa paroisse à la baguette.
18:44Même l'évêque y regardait à deux fois avant d'y marcher sur les pieds.
18:47Mais il doit être au paradis des curés depuis belle durée.
18:49Non, non, il est dans une maison de retraite.
18:51Et lui seul pourra me dire si...
18:53S'il est à la retraite, il a perdu le contact.
18:55Non, ce n'est pas le genre de type à se désintéresser de ce qui se passe dans son ancienne paroisse.
19:00Et le Brésil, dans tout ça, qu'est-ce que ça devient ?
19:02Réveille-toi, Raymond, en admettant que ton curé confirme les dires du Marseillais.
19:06Non, non, il n'y a rien de changé.
19:09Seulement, cette histoire me rappelle tellement, par certains côtés,
19:12ce que j'ai vécu dans mon enfance, que j'aimerais aller jusqu'au bout.
19:16Demain, je passe chez le notaire et après, je vais voir le curé Schmitt dans sa maison de retraite.
19:21Allez, fais pas cette tête, là.
19:23A ta santé.
19:24Au Brésil.
19:26Au Brésil.
19:37Je tiens à votre disposition, M. Colby, la somme de 18 000 francs versée par l'acheteur du terrain.
19:42Désirez-vous que je la fasse virer à votre compte ou préférez-vous un chèque ?
19:45Non, non, conservez-la pour l'instant, maître.
19:47Je passerai un coup de fil cet après-midi à l'étude pour vous faire connaître mes dispositions.
19:51C'est entendu.
19:52Tout est bien qui finit bien.
19:55Mais le mal que j'ai eu pour vous retrouver...
19:59Madame, votre mère ne vous avait jamais confié qu'il lui restait une parcelle de terrain au Bernay ?
20:04Non, elle devait s'imaginer qu'elle avait été incluse dans l'inquilation de la Syrie.
20:08Je présume que la copie de l'acte de l'inquilation avait été égarée par vos parents
20:13lors du déménagement, car la restriction concernant la parcelle y figure.
20:17C'est d'ailleurs la seule chose que M. votre père était parvenu à sauver de son patrimoine.
20:22Même la petite Syrie d'un point sur la route du Mont Saint-Odile n'avait pas échappé au règlement du passif,
20:27malgré tous ses efforts.
20:29Je ne me souvenais pas du tout de cette Syrie annexe.
20:32En Alsace, ce genre de petite Syrie s'appelle une riche.
20:36Vous ne parlez évidemment pas le dialecte, M. Colby.
20:38Non, mais je le comprends toujours. Il suffirait un peu de pratique pour leur parler.
20:41Évidemment, cette riche a été achetée par la famille Burckhardt.
20:44Non, il l'a jugée sans doute trop peu importante à l'époque.
20:47Pour une fois, ils ont manqué de flair, car celui qui s'est porté acquéreur, un certain Germain Keller,
20:53en a fait une affaire d'importance.
20:55Son fils, Lucien Keller, l'a encore développé. Malheureusement, il s'est bêtement tué en camion il y a quelques mois.
21:01Je ne crois pas que sa veuve soit de taille à se défendre dans un métier exigeant des aptitudes si typiquement masculines.
21:08Comment notre riche est devenu la Syrie Keller près d'Aubernay?
21:11Cela a l'air de vous surprendre. Vous connaissez les Kellers?
21:16Non, non.
21:17Cela m'est étonné. Vous avez quitté l'Alsace si jeune.
21:21Ah, vous devez être déçu de ne plus retrouver le paysage de votre enfance.
21:25Regardez, il n'y a plus que la cathédrale de vrai, malgré ses échafaudages permanents.
21:31Le reste, des cubes du béton.
21:34Puis-je vous poser une question, peut-être indiscrète?
21:37Je vous en prie, maître.
21:39Pourquoi continuez-vous à porter ce nouveau nom de Colby,
21:43ce qui, par parenthèse, a entravé sérieusement mes recherches pour vous retrouver?
21:46Oh, c'est une idée de ma mère qui remonte à l'occupation, alors que Nice était encore en zone libre.
21:51Elle craignait que les Allemands, s'ils gagnaient la guerre,
21:54ne réexpédient tous les Alsaciens lorrains vivant en France au fin fond de la Nouvelle Grande Allemagne.
21:58J'ai entendu parler des tours de passe-passe administratifs de l'époque.
22:01En l'occurrence, vous avez dû bénéficier d'une relation haut placée à la préfecture des Alpes-Maritimes, je présume.
22:07Exactement. Le changement de nom s'est fait le plus simplement du monde.
22:10Vous auriez pu alors reprendre votre vrai nom de Colby?
22:13J'avoue que j'ai eu d'autres chats à fouetter depuis.
22:16Ma mère est morte avant d'avoir eu le temps d'y songer.
22:18Enfin, ça a cessé d'être un problème pour moi.
22:20Après tout, mettre un nom ne vaut que par celui qui le porte.
22:24Évidemment, c'est un point de vue.
22:26Eh bien, au revoir, M. Colby.
22:28Au revoir, maître.
22:29Et bonne continuation.
22:45Pardon, monsieur, vous connaissez une maison de retraite qui doit se trouver par ici?
22:49Ça ne serait pas là où il n'y a que des vieux curés?
22:51Exactement.
22:52Première route à gauche en sortant du village, vous arrivez à un pont.
22:55La voiture ne passe plus. Il faut traverser le pont à pied.
22:58Et c'est tout de suite la maison à droite avec une vieille porte en bois.
23:02Vous ne pouvez pas vous tromper.
23:03Pour sonner, il faut tirer sur une chaîne avec une sonnette au bout.
23:06Très bien. Merci beaucoup.
23:23Excusez-moi, madame, M. Fritch est ici.
23:26M. Pierre Fritch, c'est le gérant, je crois.
23:28C'est lui.
23:31Alors, Absalon, on se cache?
23:33Je parais que tu m'avais pris pour un polyvalent.
23:35Christiani!
23:38Tu parles d'une surprise. Qu'est-ce que tu fabriques ici?
23:41Excuse ce désordre, j'ai fermé à 5 heures ce matin.
23:44Tu as le temps de prendre un verre?
23:45Tu parles d'une question.
23:46J'ai un muscat, tu vas m'en dire des nouvelles.
23:48Je me rappelle que tu as toujours eu des faiblesses pour le vin d'Alsace.
23:52Qu'est-ce qui me vaut ces plaisirs, mon lieutenant?
23:54Je suis ici en coup de vent, je suis venu embrasser une dernière fois ma soeur à mes petits-neveux
23:57avant mon départ samedi pour le Brésil.
23:59Tu quittes la France définitivement?
24:01Affirmatif. Je suis responsable dans la construction de la transamazonienne.
24:05Oui, je pars avec Colby, Raymond Colby.
24:07Tu te souviens de lui?
24:09Inconnu au bataillon pour moi.
24:11Il est arrivé au commando de chasse après que tu aies été muté.
24:13On est devenus comme les deux doigts de la main, tous les deux.
24:15C'est un compatriote à toi, d'ailleurs.
24:17Transplanté à Nice avant la guerre, à la suite d'un revers de fortune familiale.
24:20Qu'est-ce que je vous en dis?
24:22Ce boulot me sort par les trous de nez.
24:25Si tu fais ta plotte, faut t'accrocher, Pierre.
24:27C'est pas tellement facile de se recaser pour nous autres.
24:30Dis-donc, tu dois connaître pas mal de monde dans le coin depuis le temps que tu tiens cette boîte.
24:34Est-ce que le nom de Burkart te dit quelque chose?
24:37C'est un nom très répandu en Alsace.
24:40Non, ces Burkarts-là sont en commerce du bois et du vin.
24:43Si j'ai bien compris, ils habiteraient du côté d'Aubernay.
24:47Je vais finir par croire que tu es venu seulement pour me tirer les verres du nez, mon lieutenant.
24:53André Burkart est le propriétaire d'ici et je suis son gérant.
24:59Il a un père qui a aussi mauvaise réputation que lui, sinon pire, c'est ça?
25:02N'écoute pas ce qu'on raconte, mais ce sont ces Burkarts-là.
25:07Où les connais-tu?
25:08Un ami dont je t'ai parlé, Raymond Colby.
25:10Sa famille a été ruinée par eux dans le temps.
25:13Disons qu'il voudrait seulement savoir ce qu'ils sont devenus.
25:16De toi à moi et à Dominique, je ne... mais...
25:19Je dépends de lui.
25:21Que ton ami parte au Brésil sans tirer sur la ficelle de l'emballage Burkart.
25:25Le contenu risque de lui péter à la figure.
25:28Ces gens-là font la pluie le beau temps dans toute la région.
25:33Et si tu me racontais ce que tu vas faire en Amazonie?
25:46C'est ça.
25:58Pardonnez-moi, ma soeur, est-ce que je pourrais voir le curé Schmitt, si c'est possible?
26:01Entrez, monsieur.
26:16Merci.
26:33Monsieur le curé, vous avez de la visite.
26:38Je vois que vous ne me reconnaissez pas.
26:40Je suis Raymond Colby, le fils d'Aloïse Colby.
26:45Oh, mon Dieu!
26:47Oh, mais approche un peu pour voir.
26:52Tu es tout le portrait de ta mère.
26:55Elle va bien là-bas, à Nice?
26:57Elle est morte il y a cinq ans, monsieur le curé.
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33:48Patience.
33:50La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
34:17La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
34:20La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
34:23La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
34:26La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
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34:32La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
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34:41La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
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34:53La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
34:56La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
34:59La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
35:02La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
35:05La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
35:08La Providence n'a peut-être pas encore dit son dernier mot.
35:11Eh bien, eh bien!
35:14Descends de là, c'est dangereux, tu pourrais tomber.
35:23C'est dangereux, M. Raymond.
35:32C'est dangereux, M. Raymond.
35:34C'est dangereux, M. Raymond.
35:36C'est dangereux, M. Raymond.
35:38C'est dangereux, M. Raymond.
35:40C'est dangereux, M. Raymond.
35:58Pardon, monsieur.
35:59C'est bien ici qu'on cherche un chauffeur?
36:01Ça se peut.
36:02Qu'est-ce qui vous envoie?
36:03J'ai lu l'annonce dans le journal.
36:05La place est déjà prise?
36:06Je sais pas. Faut voir la patronne.
36:07Venez avec moi.
36:11Vous n'êtes pas d'ici, hein?
36:13Non.
36:14Vous conduisez les poids lourds depuis longtemps?
36:16Vous savez, c'est spécial, le transport des grumes.
36:18Vous connaissez?
36:19Oui, oui, j'en ai transporté en Afrique.
36:21Surtout de l'eau coumée.
36:22Je sais, ça sert à faire du contreplaqué.
36:24Vous y étiez quand en Afrique?
36:26J'en viens.
36:41Vous venez?
36:47Entrez.
36:49Excusez le dérangement, Mme Keller.
36:51Il y a quelqu'un qui vient pour l'annonce.
36:53Oui?
36:58Merci, M. Medcair.
37:06Monsieur?
37:08Raymond Colby.
37:09J'ai lu votre annonce et je suis intéressé.
37:14Vous avez bien entendu le permis poids lourd?
37:16Oui.
37:21Voilà.
37:22Le permis...
37:24ainsi que ma carte de sécurité sociale.
37:26Merci.
37:35C'est curieux, je n'en ai jamais vu de semblable.
37:37Oui, c'est un permis poids lourd international
37:39délivré par les autorités portugaises au Mozambique.
37:43Je l'ai fait dûment enregistré en France, comme vous voyez.
37:52Je vois que vous habitez Nice en dernier lieu.
37:55Comment avez-vous lu mon annonce?
37:57J'accompagne un ami qui est venu voir de la famille à Strasbourg.
38:00Alors, comme je cherche du travail...
38:02Et chauffeur, poids lourd et votre métier?
38:06Oui, enfin, le transport en général.
38:15Maman?
38:17Maman, je ne trouve plus Olga.
38:19Mais, enfin, ta poupée n'est pas là, Marie-Christine.
38:21Allez, va dedans.
38:23Tiens.
38:25Là, voilà, Olga.
38:26Merci, monsieur.
38:27Quel âge as-tu?
38:28Deux.
38:29Voilà, Olga.
38:30Merci, monsieur.
38:31Quel âge as-tu?
38:32Six ans. Et vous?
38:33Oh là, moi, je suis très, très vieux.
38:35Bon, écoute, Marie-Christine, maintenant que tu as retrouvé Olga, c'est parfait.
38:38Tu rentres à la maison et que je ne te vois plus sur le chantier.
38:41Oui, maman. Au revoir, monsieur.
38:43Au revoir, mademoiselle.
38:44Vous pouvez m'appeler Marie-Christine, vous savez.
38:56Je conçois parfaitement que vous hésitiez, madame.
38:58Moi-même, si vous permettez, j'aimerais avoir connaissance du salaire
39:02et s'il y a des possibilités de logement dans le coin.
39:04Ce pourrait, après tout, que la place ne me convienne pas.
39:09Votre prédécesseur touchait 1 700 francs par mois,
39:12plus les frais de déplacement, auxquels viennent s'ajouter souvent des primes de rendement.
39:16Mais, vous êtes marié, monsieur Colby?
39:20Non, divorcé et sans enfants.
39:23Il y a une pension dans ma liste assez confortable et raisonnable comme prix.
39:27Mais, je vous demande de me laisser réfléchir un peu.
39:32J'ai d'autres candidats qui... On peut en vous joindre?
39:39Tenez, regardez, madame, ce qu'on vient de trouver dans le pont arrière du camion.
39:43De la limaille de fer.
39:46Mais, c'est normal, monsieur Metzger.
39:48C'est certainement l'usure, c'est un vieux camion.
39:50Écoutez, déjà le mois dernier, quand la plateforme arrière a lâché,
39:53vous avez reconnu que c'était par vétusté.
39:55D'accord, mais de la limaille de fer dans le pont arrière, on ne le trouve pas.
39:59Même dans un camion bon pour la casse.
40:03Vous êtes chauffeur professionnel, hein? Qu'est-ce que vous en dites?
40:07Ça peut arriver.
40:08Mais, autant que ça, effectivement, c'est bizarre.
40:11Ah?
40:12Bon, écoutez, monsieur Metzger, je vous retrouve dans 5 minutes à l'atelier de réparation.
40:18Ah, bon, il ne faut pas oublier la livraison pour Genéville chez Berlay.
40:22Ça en a fait la troisième fois qu'on n'est pas de part eux avec eux.
40:25Alors, il ne faut pas s'étonner s'ils commandent ailleurs après ça.
40:28Et vous savez où ils iront.
40:33Il a son franc à parler, mais il m'est sympathique. Je suppose que c'est le contre-maître.
40:36Oui, c'est lui qui a appris le métier à mon mari. Si je ne l'avais pas...
40:40Enfin, une panne de camion, c'est pas la mort. Je suppose que vous n'en avez pas qu'un.
40:43Oui, mais l'autre ne rentrera que tard dans la soirée.
40:48C'était mon chef mécanicien qui conduisait.
40:50Il me dépanne en attendant que je trouve un chauffeur.
40:52Et ça lui fera plus de dix heures d'affilée au volant.
40:54Il n'y a pas question qu'il reprenne la route cette nuit pour lui les aider.
40:59Bon, et bien, M. Colby, si vous voulez bien me laisser vos coordonnées.
41:03C'est quoi exactement cette livraison?
41:06C'est une livraison de planches.
41:08J'ai eu peur que ce soit trop compliqué.
41:11Je vais vous faire une proposition, Mme Keller.
41:13Quand le camion rentrera, faites-le charger.
41:16Je partirai dans la nuit avec votre contre-matte, si vous voulez bien.
41:18Pour que je ne me perde pas dans la nature.
41:20On est loin d'Univille?
41:22Environ trois cents kilomètres aller-retour.
41:25S'il ne pleut pas, on devrait être pour l'ouverture des fabriques.
41:28Comme ça, ils seront livrés à temps.
41:31Quant à la place, eh bien, nous en reparlerons quand je reviendrai.
41:33Sans engagement moral, ni de votre part, ni de la mienne.
41:37Écoutez, vous m'embrayez un grand service.
41:39Mais je ne comprends pas.
41:41Je voudrais savoir si je peux vous aider.
41:43Disons que c'est le bon cœur, n'en parlons plus.
41:45D'accord?
41:47D'accord.
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45:40Il est chargé et il repart.
45:42Pourquoi vous ne lui donnez pas l'autre?
45:44Ça ne lui ferait pas de mal que je démonte le radiateur dès demain.
45:46L'autre est tombé en panne.
45:48Alors bon.
45:49Le pont arrière faisait du bruit. C'est par là qu'il a lâché?
45:52Oui.
45:53Il passera en priorité.
45:55Tiens, passe-moi ton carnet de bord.
45:58Elle va dormir.
46:05Il a de bonnes références au moins le nouveau.
46:07Il ne faudrait pas qu'il nous esquinte celui-là. On serait jolis.
46:09Je vous le présente pas trop mal.
46:11Il paraît qu'il nous arrive tout droit d'Afrique.
46:14Allo?
46:16Oui?
46:18Monsieur Christiani, ne quittez pas s'il vous plaît.
46:21On vous demande, monsieur. Vous prenez ici ou à la cabine?
46:23Je peux le prendre ici?
46:24Oui, bien sûr.
46:26Oui.
46:27Rentre quand même.
46:34Allons bon, voilà autre chose.
46:35Enfin, si ça t'amuse de jouer les bons samaritains, ça te regarde.
46:38L'essentiel est que tu n'aies pas changé d'avis en ce qui nous concerne.
46:40Ou est-ce que je me trompe, Raymond?
46:43Ça va, ça va, économiste à salive.
46:45Puisque je te répète que je comprends.
46:49Si tu veux, rendez-vous directement à l'aéroport.
46:53L'heure de départ est sur le billet, oui.
46:56Dis-donc, pendant que je te tiens, elle ressemble à quoi, cette veuve désemparée?
47:02Bon, bon, bon.
47:04Oui, à demain, sans faute. Ciao.
47:08Au revoir.
47:15Non, non, non, non.
47:23C'est presque terminé, madame.
47:24Bien.
47:30Je ne vois pas M. Colby.
47:32Il a dit qu'il allait téléphoner au village.
47:34Ah, bon.
47:35Ça lui a donné un sacré coup de main, vous savez.
47:38Vraiment pas le genre de chauffeur à rester les bras croisés quand il n'est plus au volant.
47:43Ah, tiens, le voilà.
48:01Bonsoir, madame.
48:02Bonsoir.
48:04Le chargement devrait être bientôt fini.
48:06Ah, il paraît que le moteur chauffe un peu.
48:08Il se pourrait que vous ayez du brouillard au col de Chirnay.
48:12Vous avez une voiture immatriculée dans le département?
48:14Ah oui, nous l'avons louée. L'ami dont je vous ai parlé et moi, nous pensions faire du tourisme.
48:19Oh, excusez-moi.
48:20C'est vous, madame, que j'ai rencontrée hier sur la grande place d'Aubernay.
48:24Le sac.
48:25Oui, c'est moi, oui.
48:26Ah bon, parce que vous avez semblé ne pas me reconnaître.
48:29Vous non plus, jusqu'à présent.
48:31Il faut dire que les lunettes vous changent beaucoup et notre rencontre a été si brève.
48:36Vous pensez sérieusement conduire dans cette tenue toute la nuit?
48:39Mes affaires sont à Strasbourg.
48:41Est-ce que Metzger pourrait me prêter une salopette?
48:44Vous n'avez pas du tout la même taille.
48:46Et mon mécanicien, lui, est beaucoup plus petit, alors je ne vois pas comment...
48:49Si vous permettez, madame, votre mari était à peu près bâti comme M. Colby.
48:54Oui, mais enfin, M. Metzger...
48:57Après tout, ça n'a pas d'importance.
48:59Vous voulez me rejoindre au bureau?
49:11Allô, M. Bohm?
49:13Je suis bien content que vous soyez là. Il y a du neuf.
49:17Elle a dégoté un chauffeur.
49:20Mais pas du tout, il débarque d'Afrique.
49:22Mais non, je l'ai vu, ce n'est pas un Noir.
49:25Pas forcément, il fait la livraison à l'Univille.
49:29Vous êtes durs, qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse?
49:32Oui, il prendra la route normale par le col de Chirmec.
49:37Il se met en route d'ici une heure.
49:39Et attention, Metzger sera avec lui pour le piloter.
49:45Oui, je comprends.
49:47Et dites, une bonne nouvelle quand même.
49:50Un des camions est en panne pour un petit bout de temps.
49:55Merci, M. Bohm. A votre service.
49:57Ah, M. Cotard, je vous cherchais.
49:59Vous n'avez pas pris votre dessert.
50:01Mais vous êtes peut-être fatigué et vous préférez aller dormir.
50:04Je ne trouve pas le cumin!
50:06Il est dans la boîte où il y a marqué cannelle.
50:10Si vous voulez que je le trouve, il faut que j'y aille.
50:13Il est dans la boîte où il y a marqué cannelle.
50:16Si vous continuez à ce résumé-là, vous allez vous rendre en malade.
50:19Non, je n'ai plus le besoin de conduire à partir de demain.
50:21La patronne a enfin trouvé un chauffeur.
50:23Il est sympathique.
50:24Je vous demande ça au cas où nous l'aurions comme client.
50:27Je l'ai à peine vu, mais de voix moelle, il a un drôle de regard.
50:30Comme si vous passiez au rayon X.
50:32Je me demande s'il a fait un bon pensionnaire.
50:35Enfin, vous verrez bien, peut-être qu'il est marié.
50:37Et comme vous ne prenez pas les couples...
50:43...
50:45...
50:47...
50:49...
50:51...
50:53...
50:55...
50:57...
50:59...
51:01...
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51:17...
51:19...
51:21...
51:23...
51:25...
51:27...
51:29...
51:31...
51:33...
51:35En tout cas, les vitesses passent comme dans du beurre.
51:37Ils sont de révision, ce serait malheureux.
51:42Je ne comprends pas que le moteur chauffe.
51:45Il connaît bien son affaire, ce cuirin.
51:47C'est un très bon mécanicien.
51:49Surtout une machine.
51:51A la Syrie, il fait des miracles.
51:54Il y a longtemps qu'il travaillait avec vous ?
51:56C'était bien quatre ans.
51:58M. Keller ne l'aimait pas tellement, mais il en avait besoin.
52:03Et vous ?
52:04Quoi, moi ?
52:06Il y a longtemps que vous travaillez à la Syrie ?
52:08J'étais déjà du temps du père de M. Keller.
52:13J'ai appris le métier au fils.
52:17Vous trouvez qu'il chauffe ?
52:18Non.
52:20Cependant, ça commence à grimper.
52:23Évidemment, vous savez conduire, M. Keller.
52:27Ça ne m'intéresse plus.
52:29Bien sûr, s'il fallait à tout prix.
52:32Vous ne regrettez pas trop le temps des voituriers ?
52:34Vous avez dû bien le connaître.
52:36C'était du sport.
52:37Courir comme un dératé derrière les charrettes chargées à mort.
52:41Mais comment vous êtes au courant de tout ça ?
52:44Un camarade à l'armée alsacienne.
52:47Son père était dans le voie.
53:02Et voilà.
53:03Il n'y a plus qu'à attendre cette bonne pomme dans son camion.
53:34C'est lui.
53:35Allez, on roule.
54:04Ils sont fous !
54:06Qu'est-ce qui se passe ?
54:07Je les laisse doubler et ils continuent à rouler à notre hauteur.
54:10Le passager fait signe comme s'il voulait que je m'arrête.
54:13C'est quel genre de voiture ?
54:15Une grosse, genre grand touriste.
54:18Avec une voiture de 4,5 mètres.
54:20Et un petit bateau.
54:22Et un petit bateau.
54:23Et un petit bateau.
54:24Et un petit bateau.
54:25Et un petit bateau.
54:26Et un petit bateau.
54:27Et un petit bateau.
54:28Et un petit bateau.
54:29Et un petit bateau.
54:30Et un petit bateau.
54:31Et un petit bateau.
54:32Avec une antenne radio-téléphone.
54:39Ils m'ont trahi avec des signes.
54:47Qu'est-ce qu'il leur prend ? C'est fou.
55:00Alors, chauffeur.
55:01A peine engagé, on joue déjà aux petits soldats.
55:04Si c'est l'attaque de la diligence à Glenoir, il vous faudra descendre au sol les bagages.
55:08Je vous préviens, ça va chercher dans les 30 tonnes. Remords compris.
55:13On dirait que Mme Keller a mis la main sur un clown.
55:16Mais ce n'est pas simple.
55:18Eh bien, réponds.
55:20Cherchez pas à vous vexer, M. Boehm.
55:22Il aime plaisanter, le garçon.
55:25J'adore les humoristes.
55:27Descends-là, le clown. J'ai hâte de parler sérieusement.
55:30Désolé, mais nous sommes terriblement en retard.
55:32Si vous tenez tant que ça à ce que nous fassions plus ample connaissance,
55:35écrivez-moi à poste restante à Aubernay.
55:37Mon nom est Colby. Je verrai ce que je peux faire pour vous.
55:40Ne discutez pas. Faites ce qu'il vous demande.
55:43Vous allez sûrement vous arranger.
55:45Parce qu'en plus, il faut que je m'arrange.
55:48Bien, puisque tout le monde insiste si gentiment...
55:55Glenoir tient à vivre au vieux, je vois.

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