André Accary à Nîmes Garons

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André Accary a emmené les Présidents des départements de France sur la base des Canadair de Nîmes Garons dans le Gard

Transcript

00:00Ça fait longtemps que vous vouliez venir sur cette base où se trouvent les Canadair.

00:06Pourquoi c'est important ?

00:08C'est important pour finalement se rendre compte des forces dont on dispose sur ce pays.

00:14Et donc ça intéresse évidemment tous les décideurs départementaux de visiter cette base aérienne

00:22qui pour le coup a un enjeu extrêmement important, notamment l'été bien sûr.

00:28Et c'est pour ça qu'on vient maintenant à cette saison.

00:31C'est la bonne saison, c'est-à-dire avant de démarrer les feux de forêt de l'été.

00:37Vous aviez obtenu qu'il y a un exercice en Saône-et-Loire.

00:42La Saône-et-Loire et la Bourgogne aujourd'hui sont directement concernés ?

00:47Tout le monde est directement concerné en effet,

00:49puisque aujourd'hui la Bourgogne et notamment tout l'est de la France,

00:54avec ses massifs forestiers très importants,

00:56je rappelle que la Saône-et-Loire, c'est 230 000 hectares de forêt,

01:00est devenue aujourd'hui une zone à risque.

01:04Et c'est pour ça d'ailleurs que les 10 de ces départements

01:08ont réorienté leurs investissements et les formations,

01:12notamment sur les feux de forêt.

01:13Voilà. Et aujourd'hui, je défends aussi la pérennité de l'aéroport de Dolle

01:20pour que justement, on puisse avoir une base

01:26où les engins aériens peuvent se prépositionner en vue de l'approche de l'été.

01:32Les risques vont être grandissants dans les années à venir ?

01:36Oui. On le voit bien, puisqu'aujourd'hui, tout le monde peut le constater en Saône-et-Loire,

01:41ce qui n'existait pas il y a quelques années, vous avez du vent tous les jours.

01:45Et donc ce vent assèche notamment les lisières de forêt.

01:49Et on voit bien l'évolution du climat à une incidence directe.

01:54Et on sera sans doute, dans quelques années, en matière de risque,

02:00sans doute, on aura plus de feux de forêt au printemps,

02:04plus de feux de forêt à l'automne,

02:07puisque justement, la nature a complètement évolué.

02:10Et finalement, nos forêts s'assèchent.

02:13Ça impose des investissements supplémentaires ?

02:17Bien sûr. Et notamment une réorientation.

02:19C'est ce que nous avons fait, notamment en Saône-et-Loire,

02:21avec, il y a quelques années, aucun pompier n'était formé au feu de forêt.

02:25Aujourd'hui, on est presque à 1 000 pompiers formés au feu de forêt.

02:28Au niveau des engins terrestres, avec des investissements vraiment sur des engins à feu de forêt,

02:33des investissements massifs,

02:35aujourd'hui, le département, dans quelques semaines, quelques mois,

02:39sera équipé notamment de cette méga camion CCF Super,

02:46qui justement sont là pour traiter les feux de forêt.

02:48Est-ce que cette prise de conscience, elle est nationale ?

02:51Ou est-ce qu'elle se limite à une part de la France, les deux tiers ?

02:55Ou est-ce qu'aujourd'hui, on est vraiment sur une prise de conscience totale ?

03:00Alors en tout cas, pour les acteurs concernant les pompiers,

03:04oui, c'est une prise de conscience nationale.

03:06L'évolution du climat est à fait.

03:08Il est bon, justement, de se préparer.

03:13Donc il y a une vraie prise de conscience, y compris des décideurs,

03:16justement pour s'adapter et traiter la situation, une situation différente.

03:22On le voit, j'évoque les incendies, mais ce n'est pas que ça.

03:25C'est aussi des orages beaucoup plus violents.

03:28C'est des moments, finalement, des inondations aussi qui interviennent.

03:31Alors peu encore chez nous, mais en tout cas, on voit bien que ça évolue sur le territoire.

03:35Donc oui, il y a une prise de conscience nationale.

03:39On est... Alors vous êtes ici sur le combat pour les feux de forêt.

03:44Mais à côté de ça, vous investissez aussi pour reconstruire la forêt.

03:48C'est aussi important ?

03:50C'est aussi important, avec aussi un changement de plantation.

03:56C'est-à-dire que c'est sur des essences différentes

03:58qui résistent justement à ces adaptations climatiques.

04:01Donc il faut l'avoir en tête.

04:02Alors ça, c'est des spécialistes qui font ça.

04:04Mais en tout cas, oui, il y a une adaptation.

04:07Il faut replanter.

04:08C'est ce qu'on fait.

04:09En tout cas, c'est un choix qui a été fait au niveau de la collectivité départementale.

04:13On accompagne notamment tous les autres acteurs,

04:15qu'ils soient municipaux ou intercommunaux, pour la replantation.

04:20Et puis le département lui-même investit beaucoup dans cette replantation,

04:25puisque l'objectif, c'est de replanter 600 000 arbres.

04:28il y a un petit coup de salaire.

04:29Merci.

04:30Merci.

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