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Vice-président du conseil départemental de Saône-et-Loire, en charge de la santé, Dominique Lotte fait le point sur le centre départemental de santé, et son avenir

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Transcription
00:00Nouvelles avancées pour la santé en Saône-et-Loire ?
00:04Ce matin, le département a voté quatre dispositifs,
00:09qui sont des dispositifs à la fois complémentaires,
00:11mais qui engagent le département dans une logique qui est assez large.
00:15On va de l'amont jusqu'à la construction de l'installation de médecins,
00:20et puis surtout avec l'aval, avec les problématiques liées à la recherche médicale.
00:26Donc on est dans quelque chose qui est très vaste et qui est très large.
00:28Une première année de médecine à Châlons-sur-Saône, c'est important pour fixer les médecins ?
00:34Alors c'est très important pour deux choses.
00:36Premièrement, pour répondre à des attentes à la fois des populations et puis de leur famille.
00:41Vous savez, la question de la recherche, de trouver des solutions
00:46pour pouvoir s'inscrire dans un parcours à la fois médical,
00:51mais surtout de construction individuelle, c'est quelque chose d'important.
00:54Et puis derrière, on espère bien au travers de tout ça,
00:57marquer notre territoire au travers de quelque chose qui est innovateur,
01:00puisque nous n'avons pas d'université.
01:02Et donc la logique, c'est d'inscrire tout ça dans une perspective d'accompagnement,
01:06de structuration et puis de logique.
01:08On se dit que le département de Seine-Loire est un département qui participe à tout ça,
01:13à une envie locale, à une envie médicale et en envie de perspective territoriale.
01:17Il y a eu de bons résultats sur le département de la Niava ?
01:21Totalement, oui.
01:22On est allé d'ailleurs les rencontrer il y a un an et demi,
01:25avec une structuration qu'ils ont mise en place,
01:28avec un volume d'activités un peu moins conséquent que ce qu'on a prévu en département de Seine-Loire.
01:33Nous, on a prévu une trentaine d'étudiants.
01:35Eux, ils sont à peu près une dizaine ou une quinzaine de futurs étudiants,
01:39mais avec une structuration qu'on a un peu copiée au travers à la fois de locaux dédiés,
01:43de structures d'accompagnement pédagogique complémentaires
01:47et puis surtout de personnels qui font de l'accompagnement individuel et structuré
01:53pour chacun des étudiants.
01:54Ça, c'est plutôt le côté très positif de la chose sur le département de la Niava.
01:58On sera sur l'investissement de combien pour le département de Seine-Loire ?
02:02Alors, sur le département de Seine-Loire, ça fait à peu près 750 000 euros
02:05de crédits qui ont été déployés dans des locaux qui sont propriétaires du département de Seine-Loire.
02:10À peu près 750 000 qui ont permis de revisiter complètement l'installation mobilière
02:16et infrastructurelle du territoire et tout au moins de l'immeuble
02:21avec à la fois des salles de cours, des salles de visioconférence.
02:26Voilà quelque chose qui permet véritablement d'avoir une réponse très appropriée
02:30sur le plan pédagogique.
02:31L'utilité principale, elle était sur le plan pédagogique.
02:34Le souci numéro un pour un certain nombre de nos concitoyens,
02:39c'est d'avoir un médecin généraliste.
02:41C'est compliqué toujours de recruter même des médecins salariés ?
02:45On a toujours cette vraie difficulté, cette complexité.
02:48Alors, on essaie de travailler sur les deux leviers.
02:50À la fois le centre départemental de santé,
02:52où on recrute effectivement des médecins dits salariés,
02:56mais on a aussi la réflexion d'accompagner un certain nombre de territoires
02:59et de communes ou d'intercommunalités qui, au travers de laboratoires d'accompagnement,
03:05essaient de recruter des médecins.
03:06Donc, on a toujours cette complexité, double complexité,
03:10et puis de réussir quelques perspectives positives.
03:13On l'a eu ce matin avec deux dispositifs qui permettent d'installer des médecins
03:18et d'accompagner financièrement cette installation sur le territoire départemental.
03:22Combien de personnes bénéficient des médecins salariés sur le département ?
03:26Aujourd'hui, on est à peu plus de 40 000 personnes
03:29qui disposent d'un médecin salarié du département.
03:34Donc, 40 000 habitants.
03:37Voilà, on est à 8-9 % de la population du département.
03:40Il y a une question que beaucoup se posent.
03:42Est-ce que le centre départemental de santé
03:45a obligation de donner des rendez-vous aux personnes
03:48qui n'arrivent pas à accéder à la médecine ?
03:51C'est toujours une complexité double.
03:53Mon envie, à titre personnel,
03:54elle voudrait dire que c'est une évidence.
03:56Et dans le même temps, je sais bien que la complexité du centre départemental
04:00ne le permet pas.
04:01Parce qu'avec la centaine de personnel qui est la nôtre,
04:07ça ne permet pas de solutionner la réflexion sur les médecins libéraux,
04:11tout au moins des médecins traitants.
04:13Aujourd'hui, on a 40 000 habitants qui sont suivis
04:17par le centre départemental de santé.
04:20Voilà, ça ne suffit pas.
04:21Il faudrait qu'on ait pratiquement le double,
04:22puisqu'on a aujourd'hui à peu près 50 000 habitants
04:25du département de Sondéloire
04:26qui n'ont toujours pas de médecins traitants.

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