Diffusée le 14 avril 1985 sur Canal+, cette émission spéciale Stock-Chocs de Stars réunit Johnny Hallyday et Claude Brasseur pour une soirée unique. Ensemble, ils commentent avec humour et complicité une série de séquences marquantes mêlant actualités, variétés et extraits de films. Une archive télé pleine d’énergie et de nostalgie, reflet d’une époque où la télévision osait tout.
00:27Moi, je me rappelle d'une émission où ils avaient pris, je ne dirais pas son nom,
00:31ils avaient pris un chanteur et il lui avait fait croire qu'ils allaient faire
00:36comme à Los Angeles, les empreintes de pieds qui s'étaient par terre,
00:42mais à la gare, à la gare Saint-Lazare.
00:44Alors, il l'avait amené, donc, et il lui avait mis les pieds dans du plâtre.
00:47Ils l'avaient laissé, ils avaient laissé durcir le plâtre.
00:51Et au moment où il durcissait le plâtre, ils sont tous partis.
00:55Ils l'avaient laissé tout seul, au milieu de la gare Saint-Lazare, avec les gens,
00:58tu lui demandais des autographes.
00:59Je ne te dis pas l'enfer que ça a été.
01:02Stock Shock, nouvelle émission sur Canal+, demain soir la première.
01:06Claude Brasseur et Jenny Hallyday, 21h25.
01:09Et bien, démarre cette semaine sur Canal+, des vedettes, deux à chaque fois,
01:13vont pendant une heure faire assaut de souvenirs, de souvenirs de télévision,
01:18qu'il s'agisse de variété, d'actualité ou de sport.
01:21Les deux premiers à répondre à l'invitation de Marietti et Gilbert Carpentier,
01:25ce sont Jenny Hallyday et Claude Brasseur qui présentent d'ailleurs eux-mêmes l'émission.
01:29« Shock the Stars, c'est un choix d'artistes, choisis par émission,
01:36qui passent des séquences qui les ont marquées au cours des années précédentes. »
01:43« Oui, mais ce qui est bien, c'est que ce sont des séquences uniquement refilmées,
01:46pas simplement des séquences. »
01:47« Uniquement refilmées, alors que ça peut parler de politique,
01:49ça peut être de show business, de cinéma, de sport. »
01:51« De sport. »
01:52« De sport, enfin c'est très très varié. »
01:54« Tout ce qui nous a frappé comme image depuis, disons presque toujours. »
01:57« Absolument, oui. »
01:59« Sous-titrage Société Radio-Canada »
02:29« Sous-titrage Société Radio-Canada »
02:59« Dis-moi un autre événement que tu as choisi. »
03:15« Qui m'a énormément frappé, alors là je crois que c'est vraiment un classique,
03:19parce que toi aussi, je ne vais même pas dire à la France,
03:22le monde entier est frappé par cet événement,
03:25ça a été vraiment quelque chose d'extraordinaire.
03:27Je me souviens, on avait attendu jusqu'à 4 ou 5 heures du matin,
03:32j'étais au Maroc. »
03:33« Et moi j'étais en Italie, j'étais à Rob. »
03:35« Et tu étais aussi devant la télé. »
03:38« Comme tout le monde. »
03:38« Je crois que c'est un des plus grands classiques,
03:41comme ça, d'émotions et d'images en direct de la télévision,
03:44c'est à la seconde où Armstrong, pour la première fois,
03:48un homme a mis les pieds sur la Lune.
03:51Et ça, je crois que c'est un moment inoubliable. »
03:53« Et pour finir pour aujourd'hui, en musique... »
04:23« C'est une idée. »
04:26« Comment ça va ? »
04:28« Bien, merci. Après nos aventures. »
04:30« Oh, Godarienne. »
04:31« Oui. »
04:32« Bon, dis-moi, trêve de plaisanterie, Claude. »
04:35« Tu sais pourquoi nous sommes là ? »
04:36« Oui, on est là pour inaugurer ce qui, j'espère,
04:38deviendrait une série de Marie-Thier Gilbert Carpentier. »
04:41« Et un gros succès de télévision. »
04:43« J'espère. »
04:44« Ça s'appelle « Choc de stars. »
04:45« Choc de stars, c'est un choix d'artistes
04:50choisis par émission
04:52qui passent des séquences
04:54qui les ont marquées au cours des années précédentes. »
04:58« Oui. Mais ce qui est bien,
05:00c'est que ce sont des séquences uniquement refilmées,
05:02pas simplement des images. »
05:02« Uniquement refilmées. »
05:03« Alors que ça peut parler de politique,
05:05ça peut être de show business, de cinéma, de sport. »
05:08« C'est très, très varié. »
05:09« Tout ce qui nous a frappés comme image depuis... »
05:13« Absolument alors, oui. »
05:14« Dis-moi, moi, je sais ce que j'ai choisi. »
05:17« Moi aussi. »
05:18« Mais moi, je ne sais pas du tout ce que tu m'as passé. »
05:20« Moi non plus. »
05:21« Alors à toi l'honneur, mon vieux. »
05:22« Ah, c'est gentil. Tu me donnes l'engagement. »
05:24« Vas-y, tu commences. »
05:25« Tu vas être surpris parce que... »
05:27« Ah, je tiens à te dire que... »
05:28« Une des premières choses que j'ai dites à Marie-Thier et Gilbert Carpentier
05:31quand ils m'ont proposé cette émission,
05:32j'ai trouvé que l'idée était formidable.
05:34« Mais j'ai dit à une condition, en tout cas en ce qui me concerne,
05:36c'est que je ne veux qu'aucune séquence me soit imposée. »
05:39« Je veux vraiment que ce soit un choix qui corresponde à mes goûts. »
05:42« Et ça, c'est marrant parce que moi, j'ai dit exactement la même chose. »
05:44« Alors, crois-moi... »
05:46« C'est pour ça que j'ai demandé de le faire avec toi. »
05:47« Crois-moi. »
05:48« Tu vas être surpris car une des premières séquences que j'ai choisie, c'est toi. »
05:52« Et c'est toi que je vais t'expliquer pourquoi. »
05:54« Du coup, tu ne fallait pas. »
05:55« Hein ? »
05:55« Vraiment, il ne fallait pas. »
05:56« Ah, ben si, si, si, si. »
06:04« Si bien pour les instruments de musique, les phares, les projecteurs, les synthés, les guitares électriques... »
06:09« Le train-train, quoi. »
06:10« Oui, ton train-train. »
06:12« Mais moi, ce que j'aime beaucoup, c'est ta voix. »
06:14« Et ce qui met le plus en valeur ta voix, c'est quand tu chantes avec ce que vous appelez une guitare sèche. »
06:18« Une guitare sèche, oui. »
06:19« Mais il y a une chanson que tu chantes en duo avec... »
06:22« Avec... ça dépend laquelle. »
06:24« Une chanson au début, tu chantes en duo avec un gars... »
06:28« À l'âgeville, oui. »
06:29« À l'âgeville, alors ça doit être avec Don Everly, d'Everly Brodeur. »
06:32« Bien. »
06:33« Et moi, j'aime beaucoup ta voix. »
06:35« J'aime beaucoup ta voix et j'aime beaucoup toutes ces voix, genre Tom Waits, Joe Cooker, Springsteen... »
06:41« Tu vois, ce type de... »
06:42« Jadis Joplin... »
06:43« Les voix fatiguées, quoi. »
06:44« Voilà. »
06:45« Les voix cassées, un peu. »
06:46« Les voix un peu comme ça. »
06:47« Et c'est une chanson qui s'appelle Nashville Blues. »
06:51« Je veux t'emmener à Nashville, là où je ne suis pas née. »
07:01« Je veux t'emmener à Nashville, là où je ne suis pas née. »
07:13« Je veux t'emmener à Nashville, là où je n'ai jamais joué. »
07:28« Les campes d'enfance, la graine de violence. »
07:35« Mon rêve tout bleu comme un blues. »
07:41« Je veux t'emmener, là où je ne peux t'emmener. »
07:48« Allez. »
07:52« Je veux t'emmeneraller de Asheville et jeablir des marchés. »
08:01« Je veux t'emmener, là où je n'ai jamais découvert dans les halles, là où je ne dois pas être. »
08:05Dis-moi, nous allons passer à une séquence que j'ai choisie, une séquence avec toi.
08:26Une séquence avec toi dans l'ombre rouge.
08:29Et j'ai choisi l'ombre rouge parce que nous venons de faire un film ensemble avec Nathalie.
08:35Et tu joues dans ce film avec Nathalie.
08:38Et donc tu la connaissais avant moi.
08:40Et longtemps avant moi, je dois dire.
08:43Et j'aimerais bien savoir comment elle était à l'époque.
08:46Est-ce qu'elle a changé par rapport à maintenant ?
08:48Non, pas tellement.
08:50Elle a énormément fait de progrès.
08:51Je crois qu'elle était déjà très professionnelle.
08:53C'était mon deuxième film avec Nathalie.
08:55Notre premier film ensemble, c'était Monsieur Papa.
08:58Ah oui, oui, oui.
08:59Moi, je l'ai à la maison en cassette.
09:00Et l'ombre rouge, c'est vrai, c'est un film qui n'a pas eu énormément de succès,
09:05mais qu'on a eu énormément de plaisir à tourner ensemble.
09:07Eh bien, j'ai choisi la séquence de la fin.
09:09Parole.
09:12Ah non, non, non, merde !
09:15T'as déjà pas tellement eu de chance dans ta vie, alors...
09:20Je te le jure.
09:22Sois convaincante.
09:24Vraiment.
09:28Son cœur est pas encore froid, alors...
09:33Hum ?
09:34T'as à l'ouvrir.
09:45Elle avait de la voix, déjà.
10:11Tu sais que moi, j'ai toujours voulu lui faire enregistrer un disque.
10:15Je voulais lui faire enregistrer Bebop à l'oulard, mais elle ne veut pas.
10:18Ah ben, pourtant.
10:19Ah ben, tu vois, alors...
10:20Je crois que le prochain extrait, c'est toi qui l'as choisi.
10:23Oui.
10:23Alors ça, c'est un de mes plus grands souvenirs de rire de la télévision.
10:28C'est quand a démarré en France cette série qui s'appelle La Caméra Invisible.
10:31Oui, bien sûr.
10:32Et ça, j'avoue que pour moi, ça a été rarissime, parce que c'est...
10:35Je me souviens que c'est peut-être la seule fois de ma vie où seul, chez moi, je regardais
10:40cette Caméra Invisible et j'avais des fous rires.
10:43Et je dois dire que c'est un souvenir inoubliable que ce principe de Caméra Invisible.
10:47Ah ben, j'en ai vu des pas mal.
10:48Ah, ça, c'était extraordinaire.
10:51Bonjour, comment vas-tu ?
10:52Ça va bien.
10:54Comment ça va ?
10:55Ah, c'est extraordinaire.
10:57Mais oui, ça...
10:58Ah, enfin...
11:00Comment ça va ?
11:06Mais ça fait deux jours.
11:08Comment ça va ?
11:10Ah, c'est extraordinaire.
11:12Et...
11:12Je ne comprenais pas.
11:13C'est vrai que c'était un mois que vous disiez bonjour.
11:15Ah, pardon.
11:16Non, c'était un vieil ami, un mois.
11:20Ça fait au moins deux jours.
11:22Moi aussi, c'est sûr.
11:24Oui, ça fait longtemps.
11:27Oh, ça, par exemple.
11:30Bien, merci.
11:33Très bien ?
11:33Oui, très bien.
11:38Oh, comment ça va ?
11:39Je suis grand-changer.
11:41Je me rappelle d'une émission où ils avaient pris, je ne dirais pas son nom, ils avaient pris un chanteur.
11:46Et il lui avait fait croire qu'ils allaient faire comme à Los Angeles, les empreintes de pieds, qu'ils avaient par terre, mais à la gare, à la gare San Nazar.
11:57Alors, ils l'avaient amené, donc, et il lui avait mis les pieds dans du plâtre, ils avaient laissé durcir le plâtre.
12:06Et au moment où ils durcissaient le plâtre, ils sont tous partis, ils l'ont laissé tout seuls, au milieu de la gare San Nazar, avec les gens qui lui demandaient des autographes.
12:13Je ne te dis pas, je ne te dis pas l'enfer, ça.
12:18Non, c'est une bonne émission, oui.
12:19Alors, à toi, maintenant.
12:20C'est une séquence que j'ai tournée il y a quelques années avec une amie, nous avons une amie commune, puisqu'elle va bientôt faire une comédie musicale avec Gérard Depardieu.
12:29Ah, je vois, c'est notre amie Barbara.
12:31On dit qu'ils se ressemblent s'assemblent, je suis l'ombre, toi le soleil, nous ne dormirons jamais ensemble, et pourtant nous sommes pareils.
12:56Au matin, tu te joues dans les arbres, tu caresses les collines, sur les plages amoureux, tu les ordres, tu t'approches.
