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Deuxième partie de l’émission Merci pour l’Info diffusée sur Canal+ le 29 octobre 2003. Johnny Hallyday y revient avec humour et franchise sur son actualité, sa carrière, et livre quelques anecdotes rares. Une séquence culte pour les fans, entre confidences et moments télévisuels inédits.
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00:00Les premiers, parce qu'on a cette tradition profonde, mais je pense que Perico peut en parler encore mieux que nous, on a une tradition forte.
00:07Perico Légas, grand critique de Gastronomie, au journal Marianne, la cuisine française a été attaquée, notamment par un grand critique américain qui a dit, je cite,
00:18qu'elle était dépassée, congelée dans la complaisance, et qu'elle n'avait plus de créativité. Alors, est-ce que vous êtes d'accord avec cette critique ?
00:25Ça fait partie de la campagne de dénigrement que la presse américaine et les médias américains mènent contre la France depuis un an.
00:31Voilà, c'est le gros emploi pour vous.
00:32L'équation est simple, les Twin Towers du 11 septembre, c'est Ben Laden, Saddam Hussein est le complice de Ben Laden, les Français ne veulent pas que l'on fasse la guerre en Irak à Saddam Hussein,
00:43donc les Français sont les complices de Ben Laden.
00:44Un peu facile.
00:45Ah non, mais c'est ce mensonge qui est matraqué tous les jours par tous les médias américains, plus que la Pravda et les Izvestka réunis n'ont pu le faire en Union soviétique.
00:52Alors, cette campagne de dénigrement d'un journal américain qui nous attaque sur ce que nous avons de plus spécifique, sur ce que nous avons de plus précieux,
00:59qui nous attaque au-dessous de la ceinture en disant la cuisine française est sur le déclin, alors oui, si la cuisine française elle est sur le déclin, c'est parce qu'elle risquerait de ressembler à la cuisine américaine.
01:07C'est vrai que l'incluence américaine est en train de détruire notre cuisine.
01:11Là, là c'est vrai, là c'est vrai.
01:13Quand Marc Levera dit qu'il est le dernier des créateurs aujourd'hui, et le dernier à inventer en matière de cuisine, qu'est-ce que vous dites ?
01:21Alors, quand je vois Ferran Adria, c'est pas de l'invention, c'est pas de la cuisine ça.
01:24C'est formidable, c'est un explorateur lui, mais c'est de la chimie gustative.
01:28La cuisine c'est pas ça.
01:29La cuisine c'est d'abord, j'allais dire, les loges d'un produit, les loges d'un paysan, les loges d'un terroir, les loges d'une tradition, les loges d'un patrimoine.
01:36Et des gens comme Marc Levera, on a eu des mots quelques fois, on a eu des divergences avec lui, avec Pierre Gagnère, avec Olivier Rollinger, avec Michel Brasse,
01:42qui sont ces ténors, ces explorateurs de cuisine française, parce que je leur ai dit, attention, l'exploration, cette obsession de la modernité,
01:49qui est en train de pervertir notre culture, ne fait pas en sorte qu'elle bascule au-delà de la perte de racines.
01:54Et ce que j'aime dans Marc Levera, c'est que même s'il y a de la recherche et de la créativité, il a renoué avec ses racines savoiardes,
01:59et aujourd'hui il nous fait une cuisine équilibrée et harmonieuse, où on retrouve à la fois le plaisir de la table, et en même temps beaucoup d'imagination.
02:06Johnny, vous êtes un grand amateur de la cuisine de Marc Levera.
02:10Une question simple, comment vous faites pour garder cette forme ? Est-ce que vous faites des régimes ?
02:15Non, je fais beaucoup de sport, surtout.
02:17Oui, vous l'avez dit tout à l'heure, du sport.
02:18Mais je fais attention à ce que je mange quand même, tout en essayant quand même de manger tout ce que j'ai envie de manger.
02:23Combien vous pesez ?
02:2477 kilos.
02:26Pour quelle taille ?
02:271,85 m.
02:29Ah oui, c'est une forme.
02:30Bonne forme.
02:31C'est exemplaire.
02:32Mais voyez par exemple, ce que je trouve formidable chez Marc, c'est que bon, d'abord il vous sert 14 plats.
02:38Alors c'est vrai qu'on se dit, bon 14 plats, je ne vais jamais pouvoir manger 14 plats, et bien on les mange.
02:43Parce qu'il fait une cuisine qui ne se veut pas diététique, mais qui est quelque part, en gardant le goût de la tradition de la cuisine française,
02:52qui est également, qui est quand même diététique.
02:54C'est-à-dire que toutes les sauces ne sont absolument pas grossissantes, ne sont pas grasses.
02:58Et elles ont un goût, je vous le jure, meilleur que si c'était cuit avec du beurre.
03:03Ça c'est nozeux.
03:04Vous êtes expert en sauce, Johnny.
03:05Et je trouve que cette réflexion, c'est totalement ce qui se passe, ce qui se passe aujourd'hui dans la cuisine française.
03:12Et je voulais rendre aussi hommage à Johnny et Perico, parce que vous rejoignez, mais ce que je voulais simplement dire...
03:18Marc, juste, dans un instant, parce qu'il faut juste s'interrompre un court instant pour une page de pub, vous restez avec nous, on en parle dans un instant.
03:24C'est ce que j'ai juste à dire.
03:27Jeudi 7e art, mais encore.
03:33Retour en direct sur le plateau, merci pour l'info.
03:35Nous sommes toujours avec Johnny Halibert, électeur en chef de cette émission ce soir.
03:38Nous ont rejoint Patrice Lecomte, bonsoir.
03:40Bonsoir.
03:41Bon réalisateur.
03:43Et Bruno Pudzulu, acteur.
03:46Johnny a souhaité vous avoir à ses côtés.
03:49Nous allons parler de cinéma dans un instant, mais encore un mot de gastronomie, de bouffe, pardonnez-moi l'expression.
03:54Il paraît que quand vous allez sur un plateau de cinéma, votre ami Jean Rochefort dit que vous arrivez avec votre tupperware, Johnny,
04:00c'est dire que vous aimez vraiment vos petits plats, mitonés.
04:04Je mange très simplement sur un tournage de cinéma à la cantine, comment on appelle ça ?
04:11À la cantine.
04:11À la cantine.
04:13Quand je tourne un film, je mange toujours très régime.
04:15Je mange du blanc de poulet sur la peau, je mange des légumes vapeur, et puis voilà, ça me suffit.
04:21Quel est votre plat préféré ?
04:23Difficile.
04:24Le cassoulet.
04:25Mais j'en mange pas.
04:26Ah oui, c'est pas très régime.
04:27C'est pas très régime.
04:28À propos de régime, vous disiez le sport.
04:30Il paraît que Zidane vous a donné aussi un tuyau dans un endroit en Suisse où on se...
04:34Une remise en forme absolument formidable.
04:36Vous y êtes allé.
04:37Ça se passe comment ?
04:37J'y étais, oui, c'est formidable.
04:38Oui, on vous enlève du sang, l'oxygène, on vous le remet.
04:42On vous enlève du sang ?
04:43On regarde, oui, oui.
04:44On regarde tout ce qui va.
04:45Tout ce qui va pas dans votre corps, les intestins, le foie, la tuyauterie, quoi.
04:51Et on repart de là en pleine forme, c'est vrai.
04:54Vous faites ça souvent ?
04:55Non, c'est la première fois que je l'ai fait, et c'est vrai que c'est formidable.
04:58Zidane, il va deux fois par an, et c'est vrai, je comprends.
05:01Alors, je crois que Perico Légas a été incognito déjeuner chez vous, dans votre restaurant, aujourd'hui.
05:09Aujourd'hui.
05:09D'ailleurs, Gino était... Gino, pardon.
05:11Johnny était...
05:12Vous êtes ému, hein.
05:15Gino, c'est votre surnom, l'Italie.
05:19Gino, Gino.
05:20Vous étiez avec un autre Marc, si je ne me trompe.
05:23Oui.
05:23On est d'accord.
05:24J'ai goûté les tagliatelles façon de Johnny, avec des petits morceaux de l'air.
05:29Et ensuite, un très bon grenadine veau dans un jus de betterave de sable.
05:33En un mot, c'était bon ?
05:34C'était à la fois classique, il y avait une touche de modernité.
05:37Je rappelle que quand même Johnny est associé à Michel Rostand, qui est un grand cuisinier parisien.
05:40Et c'était juste dans l'esprit de la cuisine, c'était quand même parisien, et c'était moderne.
05:44C'était contemporain.
05:44La prochaine fois, il faut que je vous fasse goûter d'autres choses.
05:47Alors, je me suis plein sur le vin, et on m'a offert la bouteille.
05:50Ah, c'est normal.
05:51C'est Claude Bouillon, son directeur, qui m'entend la bouteille.
05:53Dans un instant, on va parler de cinéma, mais comme chaque soir à cette heure-ci, on regarde,
05:58j'imagine que vous êtes amateurs, Johnny, comme vous tous, du zapping.
06:02On regarde les meilleurs extraits des émissions de télévision du week-end.
06:04Avec tout d'abord une bonne nouvelle, l'arrivée d'un petit nouveau dans notre rédaction.
06:15Je découvre sa rubrique en même temps que vous.
06:17Un automobiliste octogénaire, pris d'un malaise cardiaque, a perdu le contrôle de son véhicule.
06:36La voiture, vous voyez, s'est encastrée dans une bouche de métro à la station Ballard, dans le 15e arrondissement.
06:41Le conducteur a été hospitalisé dans un état grave.
06:47Les coulisses du Grand Match, Alain, on avait un petit peu soif.
06:52Et un autre fait divers inquiétant, celui qui a touché un viticulteur du Bordelais,
06:56victime en pleine nuit du vol d'une partie de sa récolte.
07:00En pleine période de vendange, les inconnus ont réussi à recueillir rapidement
07:03l'équivalent d'un kilomètre et demi de vignes.
07:06Le propriétaire a porté plainte.
07:08Les castors s'adonnent maintenant à des taches de bûcherons.
07:11Grâce à leurs quatre incisives, un peuplier est abattu en quelques heures.
07:17Ils doivent rester concentrés.
07:22Il leur faut écouter les craquements du bois,
07:24rester du bon côté de l'arbre,
07:26et savoir utiliser le vent pour achever leur travail.
07:29C'est les petites histoires qui font la grande histoire, comme on dit.
07:32Il y a beaucoup de témoignages, on croise beaucoup de personnages.
07:36C'est la guerre par le petit bout de la lorniette.
07:38Je vous laisse.
07:39Pourquoi ?
07:40Merci, parce que ça ne m'intéresse pas.
07:41Ah oui ?
07:42Ouais, non, enfin...
07:45Le Home Sweet Home de l'an 2000 sera une sorte d'usine
07:50où les femmes disputeront leur espace vital aux machines et aux robots.
07:55Leur seule astreinte quotidienne sera de s'éveiller.
07:58L'électronique fera le reste.
08:00Dans quelques minutes, Rome va se retrouver plongée dans le noir.
08:03Il est 3h30 du matin,
08:05plusieurs dizaines de milliers de personnes déambulent encore dans les rues
08:08pour célébrer la nuit blanche.
08:10Quand subitement la coupure générale se produit,
08:13tous pensent d'abord à un court circuit.
08:15La pluie vient de se mettre à tomber
08:17et de nombreuses installations électriques
08:19ont été provisoirement mises en place pour l'événement.
08:22La plupart se retrouvent alors privés de métro, de bus,
08:25de la possibilité de rentrer chez eux.
08:27Seuls refuges, les couloirs du métro et les gares.
08:29Les images du RER ont été filmées avec un appareil photo numérique,
08:33donc sans son.
08:34Pourtant France 2 et France 3 ont décimé qu'il n'y avait pas assez d'ambiance.
08:37France 2 y va même très fort.
08:40Bruit de sirène, on s'y croirait presque.
08:42Le journaliste a même calé des bruits de foule.
08:45Alors mise en scène histoire d'être un peu plus racoleur
08:47au simple effet gratuit.
08:48A vous de voir, c'est facile de trafiquer le son des images.
08:54Les policiers français en avaient assez
08:56qu'on leur impose des couturiers.
08:57Ils ont décidé de créer leurs uniformes eux-mêmes.
08:59La seule façon de faire valoir son droit,
09:24c'est de désobéir à une loi.
09:25La personne qui mène cette action
09:28le fait en toute connaissance de cause
09:29et en assume les conséquences
09:31qui peuvent aller jusqu'à des amendes,
09:34qui peuvent aller jusqu'à l'incarcération.
09:36Christian Moreno, bonjour.
09:38Vous êtes à Rennes.
09:39Dans votre courrier, vous dites
09:40« Je ne paye pas ma redevance pour ça ».
09:44Oui, enfin, je ne paye pas.
09:46Si, comme tous les Français,
09:47je suis obligé de payer ma redevance.
09:48Oui, nous aussi, en paillant.
09:50Je pense...
09:51Voilà.
09:52J'ai été quelque peu, je dirais,
09:54agacé, irrité même,
09:56qu'une chaîne du service public,
09:59dont d'autant d'importance à José Bové
10:00et surtout à ses partisans,
10:03compte tenu du fait des différents modes d'action
10:06que ces gens-là ont.
10:07saccage, démontage,
10:09je dirais même,
10:11dans certains cas,
10:13incitation à la violence.
10:16Le bon joie,
10:17c'est comme les cochons,
10:19vous êtes bien vieux,
10:20vous êtes bien bête.
10:22Le bon joie,
10:23c'est comme les cochons,
10:24vous êtes bien vieux,
10:25vous êtes bien vieux,
10:26vous êtes bien vieux.
10:34Jacques Brel,
10:35enfin le zapping,
10:36Johnny.
10:37Je crois qu'il y a Piaf et Brel
10:41qui vous font pleurer,
10:42peut-être d'autres aussi, mais...
10:44Surtout Piaf et Brel.
10:47La môme Piaf.
10:48Alors,
10:49grand moment,
10:51le musical.
10:52On va parler de cinéma
10:52avec deux invités
10:54que je présentais tout à l'heure,
10:55Patrice Lecomte et Bono Puduluc.
10:56Vous avez eu envie,
10:57c'est vous le rédacteur en chef de cette émission,
10:58d'avoir près de vous,
10:59est-ce que vous pouvez nous les présenter ?
11:00Pourquoi eux ?
11:01Patrice Lecomte,
11:02parce que c'est un metteur en scène
11:04que j'aime beaucoup,
11:05je l'aime en tant qu'homme,
11:06je l'aime en tant que réalisateur
11:08et il m'a fait un très beau cadeau
11:11en me prenant comme acteur
11:14dans son film,
11:15L'homme du train.
11:16C'est vous qui lui avez demandé,
11:17je crois, un jour,
11:18de tourner avec lui ?
11:19Je lui avais dit,
11:20ce serait bien qu'on fasse un film ensemble.
11:21Il m'a dit,
11:22je mets ça dans un petit coin de ma tête
11:24et je vais y penser.
11:25Et on vous avait déjà fait le coup,
11:26Patrice Lecomte,
11:27de venir vous demander
11:27de tourner avec vous ?
11:28Non, mais si n'importe qui
11:31vient me mettre la main sur l'épaule
11:32et dit,
11:33j'ai envie de faire un film avec toi,
11:34ça ne marche pas tout le temps,
11:35tout le temps.
11:36Il faut que c'était Johnny,
11:37que de moi-même,
11:37je n'aurais pas forcément eu cette idée.
11:39Ça vous a surpris
11:39quand il est venu vous dire ça ?
11:41Ça m'a touché beaucoup.
11:43Non, ce qui m'a surpris,
11:45d'une certaine manière,
11:46je savais que Johnny était cinéphile.
11:48Ça, oui, je le savais.
11:50Mais je ne savais pas,
11:51c'est idiot à dire,
11:52mais je ne savais pas
11:52qu'il connaissait si bien mes films
11:54et qu'il les appréciait à ce point.
11:56Donc, ça m'a flatté énormément.
11:58Et quand cet homme assez spectaculaire,
12:01qui donne envie qu'on le filme,
12:03m'a dit,
12:04j'aimerais bien être filmé par toi,
12:05ça m'a ému beaucoup
12:07et je me suis dit,
12:08voilà une bonne idée.
12:09Une bonne idée d'acteur.
12:10Et donc, j'ai planché là-dessus.
12:12Une filmographie,
12:13Patrice Lecomte,
12:14qui est très variée.
12:15Ça va débronzer
12:15au mari de la coiffeuse
12:16pour prendre deux exemples.
12:18La fille sur le pont,
12:19la tendemme,
12:20c'est magnifique.
12:20Et plein d'autres films magnifiques.
12:21Johnny,
12:22le Patrice Lecomte
12:23que vous aimez
12:25dans ses films,
12:26c'est aussi bien
12:27les bronzés
12:27que le mari de la coiffeuse.
12:28Vous avez des préférences ?
12:29Oui, parce qu'il a
12:30un éventail
12:30de gens extraordinaires,
12:32que ce soit
12:32des films d'aventure,
12:35que ce soit
12:35des films drôles,
12:38des films des comédies drôles,
12:39des comiques,
12:40que ce soit des drames.
12:41Il a un éventail formidable
12:42qui ne sont pas donnés
12:44à tous les metteurs en scène.
12:45Et alors,
12:46Bruno Pudulu,
12:46qui est à côté de vous,
12:48il paraît que vous dites
12:48que quand on est ensemble,
12:49on ne se parle pas beaucoup.
12:51On se parle un peu plus
12:52maintenant, quand même.
12:52Un peu plus.
12:53Cet été,
12:53on s'est parlé un peu plus.
12:54Oui, oui.
12:55Exactement, oui.
12:56Une amitié récente,
12:58racontez-nous
12:59ça s'est passé comment, Johnny.
13:00Parce que Pudulu,
13:01au départ,
13:02c'est la comédie française,
13:03il a été associé
13:03à la comédie française,
13:05acteur de passion,
13:06le foot et le théâtre.
13:07C'est Bruce Lee
13:08qui m'a donné envie
13:09de faire ce métier.
13:10Donc, des univers
13:11qui n'étaient pas forcément
13:12les vôtres au départ
13:14et la rencontre,
13:15c'est fait comment ?
13:15On s'est rencontrés
13:16sur un film
13:17que nous avons fait ensemble,
13:18un film qui s'appelait
13:19Pourquoi pas moi
13:20de Stéphane Justy.
13:22Et puis, bon,
13:23dans la vie,
13:23il y a des gens
13:23qui accrochent ensemble
13:25et puis des gens
13:25qui n'accrochent pas.
13:27Mais il s'est trouvé
13:27que Bruno et moi,
13:30on a accroché tout de suite
13:31et on est devenus,
13:33je pense,
13:34très proches.
13:36Oui, c'est vrai,
13:37très lié.
13:38Mais, vous savez,
13:38Johnny me fait penser
13:39à une phrase
13:40que disait Robert Bresson
13:41qui était un grand réalisateur.
13:43Il disait avant,
13:44un conseil au comédien,
13:46avant de parler,
13:47sois sûr que tu as épuisé
13:50tout ce que tu pouvais exprimer
13:52par le silence.
13:54Et Johnny, c'est un peu ça.
13:55Mais je suis un peu comme ça
13:56avec mes parents aussi.
13:57Ça passe plus par des gestes,
13:59des regards
13:59qu'un flot de paroles
14:01comme ça, sans arrêt.
14:02Et sur le plateau,
14:03il les...
14:05D'abord,
14:06c'est quelqu'un de minutieux.
14:08C'est pas le genre
14:09à prendre son texte
14:10au maquillage le matin.
14:11Son texte,
14:12il le sait 3-4 jours avant.
14:13Il demande
14:14est-ce qu'on peut se faire le texte.
14:16Il est très sérieux.
14:17Et c'est pareil.
14:18Quand il joue,
14:19ça passe d'abord
14:20par le cœur et la tête.
14:22Et c'est pas simplement
14:23le bruit des mots
14:24qu'on entend.
14:26Donc, c'est...
14:27Voilà,
14:27pour expliquer le silence.
14:28Vous avez dit
14:29une jolie phrase,
14:30sur le génie,
14:30c'est l'homme
14:30au 100 visages.
14:32Au mille, même.
14:33Au mille visages.
14:34Vous savez,
14:34la dernière fois
14:35que je suis allé le voir
14:36en concert,
14:37on est allé avec Laetitia
14:38à un moment
14:38au bord de la scène.
14:40Et même elle,
14:42elle le voit
14:42en tournée
14:44tout le temps.
14:45Et elle le reconnaît
14:46rarement sur scène.
14:48Et même si je le vois
14:49en loge
14:49juste avant,
14:51toujours,
14:51ça me fait quelque chose.
14:53Toujours,
14:53je me dis,
14:53mais est-ce que c'est bien
14:55celui d'il y a
14:56une heure et demie
14:57en loge ?
14:58Et là, je te le dis.
14:59À mon avis,
15:00ils sont plusieurs.
15:01Ils sont plusieurs.
15:02Ils sont combien,
15:03votre famille ?
15:05Tu ne peux pas
15:09faire tout ce que tu fais
15:10si tu es tout seul.
15:12Mais non,
15:13c'est pour rien.
15:14Ils sont vraiment
15:15plusieurs, Johnny.
15:16Ils sont plusieurs,
15:18c'est vrai.
15:19Mais moi aussi,
15:20je suis plusieurs.
15:20On est tous plusieurs,
15:21vous-même.
15:22Je suis plusieurs
15:22dans ma tête, oui.
15:23Il est facile
15:25à diriger,
15:26Johnny,
15:26Patrice Lecomte ?
15:28Oui,
15:28parce qu'il fait partie
15:29de ces acteurs
15:30qui vous donnent
15:32leur confiance.
15:34Et quand les acteurs
15:35vous donnent leur confiance,
15:37tout le travail est fait.
15:39La confiance,
15:40elle doit être mutuelle,
15:41évidemment.
15:43Mais c'est ça,
15:44un bon acteur.
15:45C'est un acteur
15:46qui se laisse glisser
15:47dans un film
15:48comme dans un bain
15:50à la température idéale
15:51et qui ne se dit pas
15:52elle est froide,
15:52elle est chaude,
15:53attends,
15:53rajoute de la mousse.
15:54Non, voilà.
15:55Si tenter qu'un film
15:56soit une baignoire.
15:57Alors, il y a réalité.
15:58Je crois qu'un acteur
16:00il est à la disposition
16:01du metteur en scène.
16:02Le metteur en scène
16:03est le seul vraiment
16:04qui sait le film
16:05qu'il veut faire.
16:06Donc nous,
16:06on est là
16:07pour donner des mots,
16:09pour bouger,
16:11pour s'exprimer
16:13à travers ce que veut
16:14le metteur en scène
16:15qui a dans sa tête
16:16déjà comment il va
16:17inventer son film.
16:18On est là
16:20pour servir
16:20le metteur en scène.
16:21Et je crois
16:21que c'est très important
16:22parce qu'on n'est pas là
16:23pour faire notre propre film,
16:25on est là
16:25pour servir le film,
16:26donc servir le metteur en scène.
16:28Est-ce que ça vous plaît
16:29le fait au cinéma
16:30de ne plus être Johnny ?
16:32Oui.
16:33On a vu une belle photo
16:34qui est passée
16:34qu'on va revoir.
16:35On vous voit
16:35sur un siège de cinéma.
16:37On attend beaucoup au cinéma.
16:39Et là,
16:39vous êtes
16:40un parmi les autres.
16:41Oui, parce que vous savez,
16:43quand je fais de la musique,
16:45quand je fais de la chanson,
16:46je suis Johnny Hallyday,
16:48chanteur,
16:49je fais,
16:50c'est moi qui ai décidé
16:51le tour de chambre que je fais,
16:53les décors,
16:54à quels endroits
16:55je vais me mettre
16:56par rapport à certaines chansons,
16:57les lumières,
16:58enfin,
16:58c'est moi qui fais
16:59ma propre mise en scène
17:00avec toute mon équipe.
17:02Quand je fais du cinéma,
17:05je ne suis plus Johnny Hallyday.
17:06Si je joue le rôle
17:07de M. Dupont,
17:08je deviens M. Dupont.
17:09ou M. Durand.
17:14Ou M. Durand.
17:14Enfin, peu importe.
17:16Je deviens un personnage
17:17qu'on me demande à être.
17:18Et j'essaye de transposer
17:20ce que je suis moi profondément
17:22au fond de moi-même
17:22pour être quelqu'un de différent.
17:24Alors, ça peut se passer
17:25dans des tas de choses.
17:27C'est très marrant
17:29parce que si on se met
17:30à une terrasse de café
17:30et qu'on regarde les gens passer,
17:32personne ne marche
17:32de la même façon.
17:34Donc, on se dit,
17:35tiens, c'est pas mal
17:36de marcher comme ça.
17:37Celui-là boite un peu.
17:38Bon, tu as trouvé
17:39des choses comme ça
17:40différentes par rapport
17:40à des personnages
17:42qu'on veut créer au cinéma.
17:43Alors, il y a un réalisateur
17:44qui a compté aussi
17:45dans votre vie de cinéma
17:47avec qui vous avez tourné aussi.
17:48Bonneau Pudulu,
17:49c'est un mythe du cinéma.
17:51C'est Godard,
17:52Jean-Luc Godard.
17:53Jérôme Beiglet,
17:54bonsoir.
17:54Bonsoir, Emmanuel.
17:55Vous allez nous raconter
17:56la rencontre
17:58Johnny Godard.
17:59C'était en 1984,
18:00Johnny Hallyday.
18:01Vous étiez retourné
18:02en Suisse
18:03sur le tournage
18:03de Notre Histoire
18:04rejoint Nathalie Baye
18:05et elle vous dit,
18:06demain, tiens,
18:06on va dîner
18:07avec Jean-Luc Godard.
18:08Au début,
18:08vous n'êtes pas,
18:09c'est pas le meilleur
18:09déjeuner.
18:10C'est pas le meilleur jour
18:11de votre vie
18:11mais comme vous êtes
18:11un bon mari,
18:12vous l'accompagnez.
18:13Vous arrivez chez lui,
18:14il vous dit à peine bonjour,
18:15vous vous installez à table
18:16et il vous tourne le dos
18:17ostensiblement
18:18pendant tout le repas.
18:19Bon, 15 jours passent,
18:20vous êtes à Paris,
18:21le téléphone sonne,
18:22c'est Jean-Luc Godard.
18:23Il veut vous revoir
18:23encore pour un déjeuner.
18:25Vous allez au restaurant,
18:26vous vous installez
18:27tous les deux,
18:27il commande une seule,
18:29il vous demande
18:29ce que vous voulez,
18:31vous prenez une seule aussi,
18:32vous déjeunez tous les deux,
18:33il ne vous adresse pas la parole
18:34et à la fin,
18:35il a une réplique
18:36que je trouve formidable
18:36mais comme on m'a dit
18:37que vous étiez
18:37un très bon imitateur,
18:39vous allez le faire
18:39sur le timbre
18:41de Jean-Luc Godard,
18:41qu'est-ce qu'il vous dit ?
18:43C'était bon.
18:45Et ensuite ?
18:46Tout ça pour ça.
18:54On tourne dans 10 jours,
18:56on s'en trouve sur le plateau.
18:5710 jours après,
18:59vous commencez donc
19:01le tournage de Détective.
19:02C'est un film qui va à Cannes
19:03dans lequel énormément
19:04de réalisateurs disent
19:05que vous avez
19:05un grand talent d'acteur.
19:07Ainsi, Costa Gavras
19:08vous choisira
19:09en ayant vu ce film
19:10pour tourner
19:11dans Conseil de famille
19:11et c'est un petit peu
19:12grâce à Godard
19:13que vous allez tourner
19:14dans Terminus,
19:15le film culte
19:16pour une certaine génération
19:16de Pierre, William, Glenn.
19:18Donc vous devez beaucoup
19:19à cette sol
19:19et vous devez beaucoup
19:20à Monsieur Godard,
19:21ne serait-ce que pour le cinéma.
19:22Et cette anecdote
19:23ainsi que mille autres,
19:24vous la retrouvez
19:24dans cette biographie
19:25qui est votre biographie
19:26parce que vous avez collaboré
19:26Johnny, le rebelle amoureux
19:28sorti il y a quelques mois
19:29chez Fayard.
19:31Johnny,
19:32aujourd'hui,
19:32est-ce que le cinéma
19:33compte plus que la musique
19:34pour vous ?
19:35Non, il ne faut pas dire ça.
19:37Il ne faut pas dire ça.
19:38Il ne faut pas mélanger
19:39les choses.
19:40Je ne pense pas
19:40que ce soit bon
19:41par exemple d'être en tournée,
19:44de terminer une tournée,
19:45de partir faire un film,
19:46d'arrêter un film,
19:47de repartir en tournée.
19:48D'ailleurs, Depardieu,
19:49je suis admiratif de Depardieu
19:50qui tourne tout le temps.
19:52Mais bon,
19:52moi j'aime bien séparer
19:54les moments de travail.
19:56comme ce sont deux métiers
19:57totalement différents,
20:00je fais une année
20:01où je ne fais que du cinéma,
20:02une année où je ne fais
20:03que de la musique.
20:04Là, par exemple,
20:05je termine mes concerts
20:06en décembre
20:06et l'année prochaine,
20:07ce n'est qu'une année
20:10qui est consacrée au cinéma.
20:12Mais est-ce qu'il n'y a pas
20:12un plaisir aujourd'hui
20:14après avoir été
20:15sur toutes les scènes du monde ?
20:17Vous savez,
20:18j'adore la musique
20:18parce que j'ai commencé
20:19ma carrière avec la musique
20:21et j'adore chanter,
20:22j'adore le public.
20:24C'est émouvant
20:26quand on monte sur une scène
20:27et de voir 60 personnes
20:29devant qui sont là
20:30et qui chantent
20:30les chansons avec vous.
20:32Mais c'est aussi formidable
20:33de se retrouver devant une caméra
20:34et puis de jouer,
20:35comme on l'a dit tout à l'heure,
20:36M. Durand,
20:37M. Quelqu'un d'autre
20:38que je ne suis pas
20:39et tout d'un coup
20:41de devenir quelqu'un
20:42de différent
20:43de ce que je suis dans la vie.
20:44On me dit que vous avez
20:45un petit problème de micro,
20:46on va le régler,
20:47mais je pense qu'on l'entendait
20:48en même temps.
20:52Il y a beaucoup de questions.
20:54Pendant qu'on répare
20:54le micro de Diony,
20:55je vais la poser d'abord
20:56à Patrice.
20:56On me demande,
20:57c'est vrai, Diony,
20:57on l'a vu dans des films
20:58relativement graves.
21:00Je passe l'aventure,
21:00c'est l'aventure
21:01il y a quelques années.
21:02Il y a ma naissance,
21:03alors je ne dis pas
21:04quand est-ce que c'est.
21:05Est-ce que vous le verriez
21:06quand même jouer
21:06dans une comédie ?
21:09Oui, pourquoi pas,
21:10mais parce qu'il aurait
21:11l'intelligence de jouer
21:12dans une comédie
21:13comme Lino Ventura
21:14jouait dans une comédie,
21:15c'est-à-dire sans bouger
21:16une oreille
21:17et en continuant
21:17à être ce qu'il est,
21:18comme un calme bloc.
21:20Alors que jouer la comédie
21:21en disant
21:21je suis rigolo aussi,
21:22ça non,
21:23je ne pense pas
21:23qu'il serait épatant là-dedans.
21:25En revanche,
21:26il aurait l'intelligence
21:27de rester droit
21:29et il serait apprisé de rire.
21:31Ça vous va, Diony ?
21:32Lino Ventura,
21:33ça vous va ?
21:34Ça vous fait pas raison ?
21:35Est-ce que la comparaison
21:38avec Lino Ventura
21:39vous va ?
21:40D'abord,
21:41j'ai beaucoup d'admiration
21:42pour Lino Ventura
21:42donc c'est un compliment.
21:44Mais je pense que
21:45Patrice a raison.
21:47Je crois que
21:47d'abord,
21:49de jouer une comédie,
21:50on joue sur un autre rythme
21:52qu'un film dramatique.
21:53Les temps sont moins longs.
21:57Mais c'est vrai que
21:59une comédie,
22:01il faut le jouer sérieusement.
22:02pas obligatoirement
22:04faire le rigolo.
22:06Il y en a plein d'autres
22:07qui le font très bien.
22:08Moi,
22:08c'est pas mon style.
22:10Ça vous plairait quand même ?
22:11Dans une comédie,
22:11oui,
22:11j'adore les comédies.
22:12Et c'est quoi votre film préféré ?
22:14Dans les comédies ?
22:15Non,
22:16en général,
22:16dans votre filmographie
22:17qui est immense,
22:17c'est votre côté cinéphile.
22:19J'ai Sur les Quais
22:20qui est un film
22:21que j'adore,
22:22que je regarde
22:23encore très souvent.
22:24Les Bronzés font du ski
22:27qui me fait rigoler à chaque fois
22:28parce qu'en plus,
22:29à chaque fois,
22:29je vois Claude Bouillon
22:30dans Les Bronzés font du ski.
22:33J'ai beaucoup de films
22:34que j'aime beaucoup.
22:35Il paraît que vous avez,
22:36avant de terminer votre maison,
22:37vous avez d'abord fait
22:38votre salle de cinéma.
22:39C'est ce que disent tout le monde.
22:40C'est vrai.
22:40Elle était prête avant la maison.
22:41Elle était prête avant la maison.
22:42Il doit y avoir
22:42un nombre de films incroyables.
22:44Et il paraît aussi
22:44que vous offrez
22:45des salles de cinéma
22:47à tous vos copains.
22:47Ça,
22:48c'est la générosité de Johnny.
22:49Avant,
22:49c'était des Harley.
22:50Maintenant,
22:50vous leur offrez
22:50des home cinéma,
22:52c'est vrai ?
22:52C'est un peu plus onéreux,
22:53mais bon.
22:55Oui, c'est vrai.
22:56Pas à tout le monde,
22:57mais à ceux que j'aime beaucoup
22:58que je considère
22:59comme faisant partie
23:00de mes affilments.
23:03Est-ce que vous aimeriez
23:04produire
23:05ou pourquoi pas
23:05réaliser un film, Johnny ?
23:07Réaliser,
23:08écoutez,
23:08pour l'instant,
23:09non.
23:09On en a parlé une fois.
23:10Ah, ça oui.
23:11J'ai demandé conseil
23:11d'ailleurs à Patrice.
23:13Produire,
23:13oui, certainement.
23:14Je suis en train de monter
23:15une société de production
23:16de cinéma
23:17et j'ai envie
23:18de produire
23:20des nouveaux
23:21metteurs en scène,
23:22de donner la chance
23:24des nouveaux metteurs en scène.
23:25Des jeunes talents ?
23:25Des jeunes talents,
23:26comme ça se fait
23:27d'ailleurs aux Etats-Unis.
23:28D'ailleurs,
23:29il y a Robert Redford
23:30qui le fait.
23:31C'est pas mal,
23:32en référence.
23:32Un petit peu dans ce principe-là,
23:33vous voyez,
23:33des premiers films
23:34pour des jeunes cinéastes
23:35qui...
23:36Il y en a beaucoup
23:37qui ont du talent,
23:37mais c'est très difficile
23:38quand on n'est pas connu
23:39de monter des films
23:40et je pense que
23:41je pourrais les aider à ça.
23:43Parmi les jeunes cinéastes
23:44qui ont du talent,
23:46il y a Xavier Giannoli
23:46qui a joué avec
23:47votre fille,
23:49Laura.
23:50Quel a été
23:50dans un film
23:51Les corps impatients ?
23:52Très beau film.
23:53Quelle a été
23:53votre réaction de père
23:54quand vous avez vu
23:54Laura à l'écran
23:55la première fois ?
23:56Vous savez,
23:57c'est un film douloureux,
23:58surtout quand on est
23:59le père de la jeune fille
24:01en question.
24:03Très douloureux
24:03parce que c'est un film dramatique
24:04et puis ce qui lui arrive
24:06dans la vie,
24:06c'est ce qu'on n'a pas du tout...
24:08C'est ce qu'on n'a pas du tout
24:10envie qui arrive
24:11à votre fille
24:11ou à votre fils.
24:13Mais c'est un très beau film.
24:15Mais sur le moment,
24:16j'étais...
24:17J'étais saisi comme ça.
24:19Je ne savais pas quoi dire.
24:22Je ne savais pas quoi dire.
24:23En plus,
24:24ma fille est venue me chercher
24:25à la fin de la projection.
24:26Je ne savais pas
24:27quoi lui dire.
24:28Tout ce que j'ai pu lui dire
24:29et je le pensais très sincèrement,
24:31c'est qu'elle était formidable.
24:33Vous êtes fier.
24:33Mais j'étais très...
24:34J'étais très...
24:35Enfin, très choqué.
24:36Je veux dire,
24:36parce que c'est...
24:37D'abord parce que c'était ma fille
24:38et puis c'est dans une situation
24:39où on n'a pas envie
24:40de voir ses enfants...
24:41Oui, parce qu'il y a des scènes
24:42où elle est nue.
24:42Malade,
24:43où elle perd ses cheveux.
24:44Enfin bon,
24:44c'est très dur.
24:46C'est un film très dur.
24:47C'est du cinéma.
24:49Heureusement.
24:50Oui, oui, oui.
24:52Ce qui prouve
24:52qu'au cinéma,
24:53on peut faire des tas de choses
24:54et c'est du cinéma
24:55et on...
24:56Mais on est proche
24:58très souvent
24:58de la réalité aussi.
25:01Alors évidemment,
25:01on a Patrice Lecomte
25:02qui vous a dirigé.
25:03Le film d'ailleurs,
25:03j'en profite pour le dire,
25:04passera sur canal
25:05L'Homme du Train
25:06le 24 octobre.
25:08Après,
25:08Patrice Lecomte,
25:09est-ce qu'il y a un autre réalisateur
25:10que vous aimeriez solliciter
25:12pour tourner ?
25:13J'aimerais bien...
25:14J'aimerais bien retourner
25:15avec Patrice Lecomte.
25:16Ah, rebelote.
25:18Les bronzés 3, non ?
25:20Alors peut-être,
25:20vous allez nous le confirmer,
25:21Patrice,
25:22peut-être dans la prochaine équipe.
25:23Est-ce que vous nous confirmez
25:24que vous allez...
25:25On a parlé des bronzés tout à l'heure,
25:26que vous allez repartir
25:27dans l'aventure
25:28avec la bande du Splendide.
25:29Christian Clavier,
25:30qui était sur ce plateau
25:31la semaine dernière,
25:32nous l'a dit.
25:32Oui, ça se trame, oui.
25:33Ça se trame.
25:34Ça se trame.
25:34Je ne sais pas
25:35si c'est les bronzés 3 aussi,
25:36mais c'est...
25:37Voilà.
25:37C'est le Splendide à nouveau.
25:39Merci d'avoir été avec nous.
25:40Merci Johnny Hallyday.
25:41Merci à tous
25:41pour cette question spéciale.
25:43Les Vignoles
25:44et puis 20h10,
25:45avec Vincent Pérez.
25:46Dans un instant,
25:47à demain.
25:55Cette semaine,
25:55Ariel Wiesman
25:56se penche
25:56sur une nouvelle forme
25:57de propagande
25:58qui s'étend
25:59des armes
25:59des destructions massives
26:00jusqu'au...
26:01...