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  • 23/05/2025

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00:00Il est 8h13, merci Annie Gennevard d'être avec nous ce matin sur CNews et l'Europe 1 pour la grande interview.
00:08Bonjour.
00:09Annie Gennevard, ministre de l'agriculture évidemment, on va parler de nombreux sujets.
00:14Je voulais qu'on commence par ce rapport qui fait beaucoup parler de lui et qui inquiète les Français.
00:19Rapport sur les frères musulmans, comment est-ce que vous avez réagi en découvrant ce rapport,
00:22en découvrant les objectifs des frères musulmans, en découvrant leur méthode ?
00:27Sans surprise, ça fait des années que nous dénonçons aux Républicains cette mouvance extrêmement insidieuse
00:34qui s'infiltre dans tous les rouages de la vie quotidienne des populations en proposant des services,
00:42du soutien scolaire, des activités sportives, infiltrées parfois même dans certains conseils municipaux.
00:50Et donc ce qui est à l'œuvre, c'est une destruction de notre modèle démocratique.
00:55Et c'est extrêmement dangereux.
00:58L'idéologie frériste est un poison lent qui infiltre la société et qui la menace dans ses fondamentaux.
01:06Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
01:08Alors maintenant, il faut une lutte absolument résolue.
01:12Du reste, au Conseil de défense, cette semaine, le Président de la République a appelé à des mesures déterminées.
01:18Voilà, maintenant, c'est la lucidité qui s'impose.
01:24Le mal est connu, il est identifié, il est dénombré.
01:27On a manqué de lucidité jusqu'ici ?
01:29Je pense qu'on n'a, en tout cas, pas apporté les réponses que le danger appelle.
01:37Et que maintenant, on ne peut pas reculer.
01:40Ce rapport, il est accablant.
01:42Il a été demandé par de précédents gouvernements.
01:46Aujourd'hui, les conclusions sont connues.
01:48On sait le nombre d'associations.
01:50On sait le nombre de personnes qui sont touchées.
01:52On connaît le projet, détruire les fondements de l'État démocratique.
01:57Eh bien, il faut, évidemment, regarder en face le danger qui nous menace.
02:03Vous avez probablement entendu certaines voix à gauche qui disent que ce rapport stigmatise les musulmans.
02:09Or, il n'est question dans ce rapport que des extrémistes,
02:12de ceux qui obligent les femmes à se voiler, de ceux qui refusent les autres religions,
02:16des monstres qui appellent à jeter les homosexuels des toits,
02:19qui appellent à taper les femmes désobéissantes.
02:22Il y a un intérêt à gauche à victimiser tous les musulmans ?
02:25Moi, je dirais à ceux à gauche qui pensent qu'il y a un risque de stigmatisation des musulmans,
02:33qu'ils se demandent pourquoi des pays musulmans ont interdit l'idéologie frériste.
02:39Pourquoi l'ont-ils interdit ?
02:40Parce qu'ils y voient bien un danger majeur pour tous les musulmans qui veulent vivre paisiblement leur foi.
02:46Donc, si les pays musulmans interdisent le frérisme et que nous, nous l'acceptons,
02:51il faut être un peu lucide et raisonnable et ne pas tomber dans le motif facile de l'islamophobie prétendue.
03:02Quand on combat le frérisme, l'idéologie frériste, on ne fait pas preuve d'islamophobie.
03:10On dit simplement qu'il y a un danger pour notre société et il faut le combattre avec lucidité.
03:17Et tous ceux qui s'aveuglent dans de faux prétextes sont coupables d'inaction.
03:23Et on leur demandera des comptes.
03:24Comment ?
03:27Si on ne met pas un frein à la propagation de cette idéologie qui est dangereuse pour notre pays,
03:34eh bien, les Français demanderont des comptes à leurs hommes et à leurs femmes politiques.
03:40Et ils auront raison.
03:41Gabriel Attal, Annie Gennevar, propose d'interdire le voile islamique pour les filles de moins de 15 ans dans l'espace public.
03:47Qu'est-ce que vous en pensez ?
03:48Alors, bon, Gabriel Attal, sauf frère de ma part, n'a pas encore déposé son texte de loi.
03:53Donc, il faut voir ce qu'il y a dedans.
03:55Mais sur le principe, moi, je vais vous dire.
03:59Les premières petites filles voilées que j'ai vues, c'était en Angleterre.
04:03Et ça me choquait beaucoup.
04:06Et aujourd'hui, c'est dans notre pays.
04:08On voit de toutes petites filles qui sont voilées.
04:10Personnellement, je trouve ça très choquant.
04:12Qu'un jeune adulte, qu'un majeur, choisisse le voilement par conviction, c'est une chose.
04:20Mais que l'on impose aux enfants de porter pour les petits garçons des Camilles et pour les petites filles des voiles,
04:27je trouve ça profondément, mais vraiment profondément choquant.
04:31Donc, légiférer sur ce point ne me paraît pas infondé.
04:37Mais à voir.
04:39Alors, après, se posera la question de l'âge, à partir de quel âge.
04:42Vous voyez, on entre dans des débats qui sont compliqués, effectivement.
04:47Mais là, moi, je parle des enfants.
04:49Des petites filles de 2 ans.
04:50Donc, on conditionne...
04:51Moins de 15 ans, c'est 14 ans.
04:54Des enfants qu'on conditionne dès le plus jeune âge à l'idée qu'il faut qu'elles se dérobent au regard d'autrui.
04:59Qu'elles sont infériorisées, qu'elles doivent, voilà, réfréner leur liberté.
05:13C'est tout le contraire de ce qui fait le fondement de notre société.
05:18L'égalité des femmes avec les hommes.
05:21La liberté des femmes.
05:22Enfin, il y a des femmes en Iran qui meurent pour leur liberté.
05:25Et nous, on tolérerait ça dans notre pays ?
05:27Annie Gennevard, ministre de l'Agriculture, invitée de la grande interview CNews Europe 1.
05:33Après l'attentat antisémite de Washington, qui a fait deux morts,
05:36la réaction d'Éric Coquerel, député France Insoumise, a été très commentée
05:40quand on lui a demandé de réagir à cet attentat antisémite, à cet double assassinat antisémite.
05:46Il a répondu, je pense qu'il faut d'abord stopper le génocide à Gaza.
05:50Autre réaction d'un élu LFI, Thomas Porte,
05:53qui a tweeté quelques instants après cet attentat antisémite,
05:56« Free Palestine », comme l'a hurlé l'assassin de ces deux Israéliens,
06:02de ces deux agents de l'ambassade d'Israël.
06:05Comment avez-vous et comment qualifiez-vous ces réactions ?
06:09Elles sont très choquantes, elles ne m'étonnent pas,
06:11puisque depuis des mois maintenant,
06:13LFI n'a jamais voulu dénoncer avec une clarté sans faille l'attentat du 7 octobre.
06:26Et qu'au fond, tout ce qui se passe,
06:29cet attentat épouvantable commis,
06:31cet assassinat commis à Washington sur ce couple de ressortissants israéliens
06:37au cri de « Free Palestine »,
06:40démontre que le fait générateur, quand même,
06:46c'est l'attentat du 7 octobre.
06:48Et il faut le mesurer.
06:50Alors, bien sûr, chacun aspire à ce que les otages soient libérés,
06:53à ce que le conflit cesse.
06:55La France a toujours eu une position constante sur le sujet,
06:58c'est-à-dire deux États.
06:59Mais le fait de justifier,
07:01parce qu'il y a une forme de justification, au fond,
07:03de la part de ces deux élus LFI,
07:06de dire « Cet assassinat, il s'explique ».
07:10Vous savez, expliquer, c'est déjà un peu être sur la voie de la justification.
07:15Que c'est à cause du conflit à Gaza,
07:18c'est éminemment choquant.
07:21Et on voit bien qu'entre l'antisémitisme et l'antisionisme,
07:25il n'y a qu'un pas qui, une fois de plus,
07:28est franchi par les LFIistes.
07:31Annie Gennevard, je voulais vous entendre sur notre sondage
07:35qu'on appelle ce matin.
07:36Des mères se sentent très seules,
07:37et on comprend, certains sont obligés de marier des OQTF.
07:41On marche sur la tête.
07:43Dans notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD,
07:4673% des Français sont pour l'interdiction des mariages
07:48entre Français et étrangers en situation irrégulière.
07:52On pense bien sûr à ce qui s'est passé à Béziers avec Robert Ménard,
07:54mais il y a d'autres cas.
07:55Et vous, qu'en pensez-vous ?
07:56Est-ce qu'il faut interdire les mariages entre Français et OQTF ?
07:59Clairement, oui.
08:00Clairement, oui, parce qu'on le sait,
08:03dans la plupart des cas,
08:04il y a, par le mariage, la voie de la régularisation.
08:09Je ne dis pas qu'il ne peut pas exister
08:12de véritable désir d'union sincère,
08:15mais enfin, il ne faut pas être naïf.
08:18Il ne faut pas être naïf.
08:19Moi-même, j'ai été confrontée comme mère à cette situation.
08:22Et vous avez marié un OQTF ?
08:24J'ai déjoué un mariage qui était manifestement un mariage blanc,
08:29qui n'était pas sincère.
08:31J'ai eu énormément de difficultés à le faire.
08:34Et j'ai dû, une autre fois, marier un OQTF,
08:36à une Française, en effet.
08:38Qu'est-ce qu'un maire ressent quand il est obligé de marier
08:40quelqu'un à qui la France dit
08:42« Vous devez quitter le territoire français ».
08:45Il ressent, c'est une insulte à son appréciation.
08:52Les maires devraient être reconnus
08:54dans leur fine connaissance qu'ils ont du terrain
08:57et des situations humaines.
08:58Vous savez, quand vous avez un mariage
09:00entre un étranger et un Français,
09:02vous devez conduire des questionnaires,
09:06un interrogatoire,
09:07pour apprécier, comment dirais-je,
09:11la sincérité de la démarche.
09:13Donc, le maire, on lui donne ce rôle-là.
09:16Et s'il pressent qu'il y a quelque chose d'insincère,
09:21on lui dit « Ah ben non, on n'en tient pas compte,
09:23vous devez quand même les marier ».
09:24Comprenez que les maires se révoltent.
09:26Et c'est révoltant.
09:27On parlait de Robert Ménard à l'instant,
09:28qui a interrogé de façon très serrée
09:30le président de la République sur cette question.
09:33À propos d'Emmanuel Macron,
09:34la porte-parole du gouvernement, Sophie Prima,
09:37a provoqué un tollé après avoir déclaré,
09:38ici même, sur le siège que vous occupez aujourd'hui,
09:41que le macronisme allait se finir
09:43d'ici quelques mois,
09:44affirmant qu'elle n'était pas macroniste.
09:46Hier, Gérard Larcher, président des Républicains du Sénat,
09:49a suranchérit,
09:50« Ça fait longtemps que j'estime qu'après Emmanuel Macron,
09:53il n'y aura plus de macronisme.
09:54Il n'y a que le gaullisme qui a traversé les générations. »
09:58Est-ce que, vous qui êtes proche de Bruno Retailleau,
10:01est-ce que vous êtes macroniste ?
10:03Alors, vous savez, c'est très clair,
10:05quand nous sommes entrés au gouvernement,
10:06quand les Républicains ont décédé collectivement,
10:09d'ailleurs, en lien avec Bruno Retailleau,
10:12Laurent Wauquiez, notre famille politique,
10:14quand nous avons décidé d'entrer au gouvernement,
10:16c'est avec ce que nous sommes,
10:18nos convictions, notre projet, nos valeurs,
10:21et nous n'y avons pas renoncé en étant au gouvernement.
10:24La France connaît une situation atypique,
10:26il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale,
10:27ce n'est pas une cohabitation,
10:30ce n'est pas non plus véritablement une coalition,
10:34donc c'est une organisation un peu singulière
10:37où chacun est venu avec un point commun,
10:40néanmoins, c'est la volonté d'apporter notre concours
10:43au redressement du pays.
10:45Donc, je n'ai pas changé dans ce que je suis
10:49et dans les convictions qui sont les miennes,
10:51mais je travaille...
10:53Vous nous dites que vous n'avez jamais été macroniste ?
10:55Non, je n'ai jamais fait partie du cercle du Président de la République,
11:01je n'ai jamais adhéré au parti du Président de la République,
11:05je suis une responsable politique des Républicains,
11:08je le demeure,
11:10mais je travaille, je dirais, avec loyauté
11:14au sein d'un gouvernement qui veut redresser la France.
11:18Je pense que ce qui énerve un peu tout le monde dans ce débat,
11:25c'est qu'on est déjà dans 2027, c'est dans deux ans.
11:28La présidentielle, c'est dans deux ans.
11:29Ça va arriver vite.
11:30Ça va arriver vite, mais dans un contexte qui est tellement instable,
11:35sur le plan géopolitique, sur le plan de la politique intérieure,
11:39n'allons pas trop vite en besogne.
11:42Et vous savez, ce qui survit aux responsables politiques,
11:45c'est l'histoire qui le dit.
11:47Annie Gennevard, ministre de l'Agriculture,
11:49invitée de la grande interview CNews Europe 1,
11:51Sarah Knafo, députée européenne reconquête,
11:53a déclaré, chez nos confrères de Sud Radio,
11:57pouvoir tout à fait travailler avec Bruno Retailleau,
11:59avec qui, elle dit, partagez énormément de convictions.
12:02Est-ce que vous pourriez, vous, travailler avec Sarah Knafo ?
12:04Ce avec qui nous voulons faire, c'est avec les électeurs de reconquête.
12:11Pour diriger le pays, vous aurez besoin d'autres élus
12:13de travailler avec d'autres hommes et femmes politiques.
12:15Est-ce que vous pourriez travailler avec Sarah Knafo ?
12:17Pour accéder aux responsabilités,
12:20il faudra convaincre plus de Français
12:22que ceux qui sont adhérents à LR.
12:24Donc voilà, il faut parler aux Français qui...
12:27Et je pense que la réussite...
12:29Donc vous ne fermez pas la porte, si je vous suis,
12:32au fait de pouvoir, je ne parle pas d'alliance,
12:34mais de travailler avec reconquête,
12:36de prendre quelques idées.
12:36N'allez pas croire que les Français
12:40sont sensibles aux injonctions de vote des partis.
12:43Les Français sont d'une grande lucidité.
12:45Et pourquoi reconnaissent-ils en Bruno Retailleau
12:48une personnalité capable de les rassembler ?
12:51C'est parce qu'il a un discours clair,
12:54ferme, déterminé,
12:55qu'il n'éluge pas les problèmes.
12:57Et les Français s'y reconnaissent.
12:59Voilà, c'est ça qu'il faut faire.
13:00Madame la ministre de l'Agriculture.
13:02On va parler d'agriculture.
13:03Oui, on va parler d'agriculture aussi.
13:05La proposition de loi Duplon,
13:07qui vise à lever les contraintes dans le domaine agricole,
13:13et notamment à réautoriser des néonicotinoïdes,
13:17passe lundi à l'Assemblée nationale.
13:20Vous soutenez ce texte ?
13:21Est-ce que c'est un texte dangereux ou pas ?
13:23Le gouvernement soutient ce texte.
13:25Le gouvernement avec lequel, évidemment,
13:30le dialogue a été constant.
13:31Et j'ajoute, excusez-moi,
13:32les agriculteurs le soutiennent également ?
13:34Les agriculteurs le soutiennent,
13:36je le soutiens,
13:37le gouvernement le soutient.
13:39Donc nous avons été très clairs,
13:40ce texte est utile,
13:41il est d'émanation sénatoriale,
13:44comme vous le savez.
13:46Laurent Duplon et Franck Menonville
13:48ont essayé, par ce texte,
13:50de répondre à tous les freins
13:51qui pèsent sur le métier d'agriculteur.
13:54Ce texte parle de l'accès à l'eau.
13:58Quand l'eau tombe en masse,
13:59comme dans le Tarn et dans le Tarn-et-Garonne,
14:01où je suis allée il y a peu,
14:03eh bien, il faut pouvoir la stocker.
14:05Les écologistes veulent l'empêcher.
14:07Ça, ça n'est pas, évidemment, admissible.
14:10Ils veulent pouvoir construire des bâtiments d'élevage.
14:12On est en déficit de souveraineté alimentaire.
14:15Si on veut continuer à manger du poulet ukrainien,
14:18il faut empêcher les agriculteurs
14:20d'élever des poulets en France.
14:22Ils veulent que l'on puisse traiter les cultures
14:25lorsqu'il y a des impasses sanitaires.
14:27Il faut qu'on puisse restaurer l'usage
14:30de certaines substances.
14:31Voilà, c'est du bon sens.
14:33Et le gouvernement soutient ce texte
14:35parce que ce texte est attendu par les agriculteurs
14:38et il leur est utile.
14:39Des agriculteurs sont violents,
14:41parfois, avec leurs députés.
14:42Il y a eu des messages sur des permanences.
14:45Qu'est-ce que vous leur dites ?
14:46Des députés qui pourraient s'apprêter,
14:49qu'on peut suspecter de s'apprêter
14:50à voter contre la proposition de loi ?
14:52Je leur dis ce que je leur ai toujours dit
14:54pendant les manifestations.
14:55Pas de violence à l'égard des personnes
14:57et des biens.
14:58Les députés, les parlementaires
15:00sont libres de leur vote.
15:01Il n'y a pas de mandat impératif.
15:03Pour autant,
15:04ce qu'ils n'admettent pas,
15:05c'est l'obstruction.
15:06Vous savez que les écolos
15:07et les LFI
15:09ont déposé des milliers d'amendements
15:11pour empêcher le texte
15:13d'aller à son terme.
15:15Pardon,
15:16ce n'est pas acceptable.
15:17Vous nous dites ce matin
15:18sur CNews et sur Europe 1
15:19que c'est un texte
15:20qui n'est pas dangereux
15:21pour la santé des Français,
15:22des gens qui habitent
15:23près des champs.
15:24Mais évidemment,
15:25il s'agit de restaurer
15:27dans ce texte,
15:28parmi les mesures,
15:30non pas les néonicotinoïdes,
15:32non pas les pesticides,
15:33mais une substance,
15:35pardonnez-moi,
15:37une substance
15:37qui est autorisée
15:38partout en Europe.
15:39Partout en Europe.
15:42Merci beaucoup.
15:43Merci Madame la Ministre
15:44de l'Agriculture,
15:45Annie Gennevard,
15:46d'être venue ce matin
15:47sur CNews et Europe 1.
15:49Bonne journée à vous,
15:50à bientôt.
15:50Merci.
15:51Merci Annie Gennevard,
15:52merci Romain Desarbres.
15:53Dans un instant,
15:54sur Europe 1,
15:54retrouvez vos signatures
15:56Europe 1 du vendredi
15:57à commencer par
15:58Catherine Ney
16:00et Eugénie Bastia.
16:01A tout de suite.
16:03Action !

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