- 22/05/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Pierre-Yves Martin, consultant ; Pierre Archet, directeur de l’hebdomadaire du Tarn et du Lauragais "Le Journal d’Ici" et président du Syndicat de la presse hebdomadaire régionale ; Luc Gras, politologue ; Rachid Boudjema, taxi marseillais et président de l’Union nationale des taxis.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-22##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans Les Vraies Voix, merci de votre fidélité tous les jours avec Philippe David.
00:00:11Bonsoir Philippe David.
00:00:12Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:00:13On vous souhaite la bienvenue avec ce numéro de téléphone 0 826 300 300.
00:00:17Et Aude qui vous attend au standard bien entendu.
00:00:20Avec le sommaire de cette émission on va revenir sur Emmanuel Macron dans le grand débat du jour
00:00:24qui a sèchement recadré ses ministres à propos de l'antrisme des frères musulmans.
00:00:28Les propositions jugées pas à la hauteur des fuites du rappeur qu'il avait même lui-même commandé.
00:00:32Ça ne va pas, ce n'est pas sérieux à lancer le chef de l'État en visant surtout Bruno Retailleau et Gérard Darmanin.
00:00:38Alors parlons vrai, est-ce que ce recadrage nous semble de circonstance ?
00:00:42Et à cette question, recadrage de Retailleau et Darmanin, Macron fait-il peser une menace sur le gouvernement ?
00:00:47Risquait-il de causer la démission, pardon, de leur départ du gouvernement ?
00:00:51Vous dites oui à 55%, vous voulez réagir le 0 826 300 300.
00:00:56Notre invitée pour commenter, Luc Grassa avec nous, politologue.
00:01:00Et puis le coup de projecteur des vraies voix, 18h30, de Marseille à Pau en passant par la région parisienne.
00:01:04Les taxis se mobilisent contre la nouvelle tarification du transport des malades et contre la concurrence des VTC.
00:01:10Le gouvernement leur promet de renforcer les contrôles VTC en marge de ce mouvement.
00:01:14Un VTC marseillais a foncé dans la foule faisant deux blessés.
00:01:17Alors parlons vrai, trouvez-vous légitime les blocages dans les villes ?
00:01:20Et à cette question, transport sanitaire VTC, comprenez-vous la colère des taxis ?
00:01:24Vous dites oui à 70%, vous voulez réagir le 0 826 300 300.
00:01:29Rachid Boudjema sera avec nous, taxi marseillais et président de l'Union Nationale des Taxis.
00:01:33On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:01:38Avec en retour de cette table, Philippe Bilger qui est avec nous, auteur de Me Too Much aux éditions Heliopole.
00:01:42Bonsoir, cher Philippe.
00:01:43Bonsoir, ma chère Féfile, vous arrivez comme une reine, une vedette.
00:01:47Oui, c'est une vedette qui ne ressemble plus à rien.
00:01:52Oui mais...
00:01:53Il ne répond pas oui mais !
00:01:55Mais j'allais ajouter un compliment.
00:01:57Dites une vedette américaine en anglais avec votre accent si...
00:02:01American.
00:02:03American.
00:02:04Non ?
00:02:05I don't speak English.
00:02:07It is finish.
00:02:09It is finish.
00:02:10Tremendous.
00:02:11Tremendous.
00:02:12Tremendous.
00:02:13Tremendous.
00:02:14Il a retenu.
00:02:15Pierre-Yves Martin est avec nous, consultant.
00:02:17Bonsoir, Pierre-Yves Martin.
00:02:18Bonsoir.
00:02:19Un petit nouveau ce soir.
00:02:20Pierre Archet est avec nous, directeur de l'hebdomadaire du Tarn et du Logaret.
00:02:24Le journal d'ici, président du syndicat de la presse hebdomadaire régionale.
00:02:28Bonsoir.
00:02:29Bonsoir.
00:02:30Bonsoir.
00:02:31Je peux vous le dire en patois.
00:02:32L'espulite à quel ?
00:02:33Moi, pareil.
00:02:34C'est exactement la même chose.
00:02:35Molle baie en catalan.
00:02:36Ça veut dire quoi ?
00:02:37Ça veut dire qu'elle est jolie.
00:02:39Oh, mais non !
00:02:40Ça ne voulait pas dire bonsoir.
00:02:42Pas du tout.
00:02:43Non, non, non.
00:02:44Arrêtez de faire rêve.
00:02:46Vous n'arrivez pas à dire en chinois, en hébreu ou en anglais.
00:02:50J'ai bien fait de venir, moi, aujourd'hui.
00:02:52Je suis bien contente.
00:02:530826-300-300, Pierre de Toulouse est avec nous.
00:02:56Bonsoir, cher Pierre.
00:02:57Bonsoir.
00:02:58Vous allez bien ?
00:02:59Écoutez, ça va.
00:03:00Ça va plutôt pas mal.
00:03:01Je voulais revenir, vous, sur le sujet des taxis en grève.
00:03:05Oui, je crois que depuis que l'État existe, la méthode n'a pas changé.
00:03:09Toujours dans la précipitation et uniquement pour des raisons financières,
00:03:13on accouche de lois et de décrets sans concertation
00:03:16pour éviter, en fait, la banque aux routes.
00:03:18Moi, je crois que les taxis, évidemment, ils manifestent,
00:03:21mais malheureusement, ça n'apportera pas grand-chose.
00:03:23Alors, ce que je pense qui serait une bonne idée,
00:03:27ça serait carrément, lorsqu'ils transportent un élu,
00:03:32c'est de le conduire directement à l'Élysée
00:03:35et ensuite, ils le laissent gratuitement, bien sûr, devant l'Élysée.
00:03:38Ça permettra aux députés de réfléchir aux élus
00:03:42et de penser aux taxis qui, quand même, sont franchement attaqués,
00:03:47et en mon sens, illégitimement, sachant que j'ai un ami, par exemple,
00:03:51qui a acheté une licence il y a à peu près 15 ans.
00:03:54Il a payé sa licence, il vient tout juste de finir de la payer.
00:03:57Il se retrouve dans une situation non pas difficile,
00:04:01mais au lieu de gagner maintenant sa vie,
00:04:04il va continuer, quelque part, à rembourser,
00:04:08ou tout au moins, moins gagner sa vie que si, justement,
00:04:11il avait pu maintenant s'en sortir.
00:04:14Oui, s'ils avaient gardé le monopole des taxis, c'est ça,
00:04:16et qu'il n'y avait pas cette concurrence estimée comme déloyale.
00:04:19Ils manifestent d'ailleurs à Pau en ce moment.
00:04:22Ils sont allés hier devant la résidence du Premier ministre.
00:04:27Ils se sont fait sortir, parce qu'ils sont plusieurs, bien sûr, par les CRS.
00:04:31Mais bon, c'est un peu normal aussi,
00:04:33mais quand même, je pense qu'ils ont raison de manifester
00:04:36parce que sinon, bien entendu, on peut tout accepter.
00:04:40– Merci en tout cas.
00:04:41– C'est un bonheur d'entendre Pierre régulièrement comme invité,
00:04:45enfin, si j'ose dire, comme auditeur.
00:04:47Il est toujours très fin.
00:04:49Je trouve, et là, j'approuve absolument ce qu'il dit.
00:04:51– Un petit mot, de toute façon, on va en parler.
00:04:53– Je suis toujours très étonné par ce sujet qui est extrêmement récurrent
00:04:57et qui n'a jamais été régularisé, en fait,
00:04:59depuis l'émergence des organisations d'Emmanuel Macron.
00:05:03Non, mais c'est, voilà, depuis 2015,
00:05:05il y a ce sujet qui, année après année, revient.
00:05:08– Pierre Archer ?
00:05:10– Oui, absolument.
00:05:11Puis on stigmatise la France des blocages, en général,
00:05:14lorsque les taxis, les agriculteurs, les transporteurs,
00:05:17le secteur privé manifeste, ou les libéraux,
00:05:20et on ne songe plus à stigmatiser ou à dénoncer ces blocages
00:05:25lorsqu'ils viennent à la SNCF, à la RATP, etc.
00:05:28Finalement, c'est entré dans les mœurs.
00:05:30On s'offusque encore que les taxis bloquent,
00:05:32comme ça m'est arrivé hier matin,
00:05:34à Paris, l'autoroute après Orly,
00:05:36mais le reste, ça fait partie du folklore.
00:05:39Je crois qu'il faut avoir une vraie réflexion,
00:05:42ceci étant sur notre capacité à encaisser,
00:05:45blocage après blocage,
00:05:47des semaines de tunnels, de trous noirs.
00:05:50– C'est pas faux, c'est pas faux.
00:05:52Allez, vous restez avec nous dans un instant
00:05:54le réquisitoire du procureur.
00:05:55Monsieur le procureur.
00:05:56– On va parler de François Fillon, Bruno Retailleau,
00:06:00et puis éventuellement, rapidement,
00:06:02du réarmement spirituel.
00:06:05Je ne fais pas référence au vrai bois.
00:06:08– Vous êtes une valeur cardinale de l'émission,
00:06:10on s'est baigné pour ça.
00:06:12– N'en faites pas trop devant Monsieur Archer.
00:06:14– C'est-à-dire que je ne savais pas, cher Cardinal,
00:06:16que j'assistais à un conclave.
00:06:17– Voilà, c'est ça.
00:06:18Et le clave était de trompe.
00:06:20– Le clave est de trompe.
00:06:21– Allez, à tout de suite.
00:06:22– Sud Radio.
00:06:24– Parlons vrai.
00:06:25– Sud Radio.
00:06:26– Les vraies voix Sud Radio, 17h19h.
00:06:29Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06:32– Les vraies voix autour de cette table,
00:06:34les amis, on vous souhaite la bienvenue,
00:06:36on est très contents.
00:06:37En plus, le soleil revient, Philippe David.
00:06:38– Ah oui, ça fait du bien.
00:06:39– Ça fait du bien, le soleil dans votre tête.
00:06:41Il est ronchon, Philippe David, aujourd'hui.
00:06:43– Oui, oui, j'ai de bonnes raisons.
00:06:45Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas du tout elle,
00:06:46vous ne vous inquiétez pas.
00:06:47– C'est rare chez lui.
00:06:48– Ah oui, c'est rare.
00:06:49– C'est rare, il s'indigne, mais il est rarement ronchon.
00:06:52– Ne vous inquiétez pas, mon indignation tout à l'heure
00:06:53va être pas mal non plus.
00:06:59– Bon, je vais peut-être partir de suite alors.
00:07:01– Non, non, non, ça n'a rien à voir avec nous.
00:07:03– Les tardifs sont les bienvenus.
00:07:04– Non, mais ça n'a rien à voir avec nous.
00:07:05Il avait laissé une saucisse dans le frigo, on lui a mangé,
00:07:07donc il est très énervé.
00:07:08Et on peut comprendre, on peut comprendre.
00:07:09– Vous avez dit saucisse,
00:07:10Capucine a très saisi derrière vous.
00:07:12– Capucine, pour ceux qui ne la connaîtraient pas,
00:07:13c'est le chien derrière.
00:07:14Allez, les trois mots dans l'actu, puisque Félix est arrivé.
00:07:17Bonsoir Félix.
00:07:18– Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:07:19– Et de quoi parle-t-on aujourd'hui ?
00:07:21– De cette fusillade à Washington,
00:07:22deux employés de l'ambassade israélienne
00:07:24abattus par un homme qui a crié « Free Palestine ».
00:07:26De ces 52 morts, aussi à Gaza, dans de nouveaux bombardements.
00:07:29Des taxis qui manifestent.
00:07:31Et puis de la nouvelle liste des métiers en tension
00:07:33pour régulariser les travailleurs dans les métiers
00:07:35qui ont du mal à trouver preneur.
00:07:37En trois mots, attaque taxis et métiers.
00:07:39– On en parle dans un instant, tout de suite.
00:07:41La voix est au procureur.
00:07:43– Les vraies voix Sud Radio,
00:07:45le réquisitoire du procureur,
00:07:47Philippe Bilger.
00:07:48– Cap à l'ouest, monsieur le procureur,
00:07:50puisque vous allez parler de François Fillon
00:07:52et de Bruno Retailleau.
00:07:53– Oui, je n'ai pas été étonné par l'éloge
00:07:56de François Fillon sur Bruno Retailleau,
00:07:59puisque Bruno Retailleau a été quasiment le seul à droite
00:08:03à ne l'avoir pas abandonné lors de sa déconfiture.
00:08:07Il a indiqué, ça me paraît très pertinent
00:08:11de la part de François Fillon,
00:08:13que Bruno Retailleau était l'anti-Macron.
00:08:16Et si vous me permettez de télescoper deux sujets,
00:08:20c'est vrai, c'est l'anti-Macron.
00:08:22Je rejoins François Fillon
00:08:24et en même temps Bruno Retailleau à Londres
00:08:28à parler d'un réarmement spirituel,
00:08:31seul moyen pour lutter contre l'islamisme.
00:08:34Alors, je ne vais pas donner mon point de vue là-dessus,
00:08:37mais je trouve que c'est très juste l'idée
00:08:40que pour lutter contre l'islamisme,
00:08:42il ne suffit pas de le réprimer
00:08:45quand on peut,
00:08:47mais qu'il faut poser une véritable philosophie
00:08:50qui battrait l'islamisme
00:08:52dans la tête de ceux qui y adhèrent.
00:08:55– Et ça serait du coup quoi cette philosophie ?
00:08:58– On voit bien ce que ça veut dire,
00:09:01c'est-à-dire...
00:09:02– On se fait un petit point là ?
00:09:04– Non, non, mais il n'y a aucun problème.
00:09:06– On va faire un atelier de travail.
00:09:08– Non, non, pas du tout comme ça.
00:09:10– Je me moque de moi-même.
00:09:12– Vous êtes adorable, Pierre-Emile,
00:09:14mais pourquoi pas un atelier de grande envergure ?
00:09:18Parce que réarmement spirituel, ça exige beaucoup de temps.
00:09:22– Moi, juste pour finir, ça m'inquiète un peu,
00:09:25j'ai toujours du mal à comprendre ces déclarations,
00:09:28parce que c'est un peu jouer avec le feu,
00:09:32c'est un peu des déclarations sans fond,
00:09:35sans lien avec des actions,
00:09:37et du coup on est uniquement sur du positionnement médiatique.
00:09:41Et même si, dans le fond, il y a peut-être quelque chose de vrai,
00:09:45on n'en verra rien qui suivra,
00:09:48et c'est vraiment ça qui me perturbe.
00:09:51– C'est quoi, c'est la punchline, c'est ça ?
00:09:53– Oui.
00:09:54– Là, vous m'étonnez.
00:09:55– Je suis là pour t'étonner.
00:09:57– La punchline peut être vertueuse,
00:10:00en l'occurrence, il s'agit de quoi ?
00:10:02Pour le politique, il s'agit d'offrir une vision,
00:10:04de proposer une vision,
00:10:06et on sait très bien que la déchristianisation
00:10:08des sociétés occidentales et de la société européenne,
00:10:10et des sociétés européennes en particulier,
00:10:13a fait le lit des alternatives spirituelles,
00:10:18et notamment de l'islam.
00:10:20Et donc moi, je ne suis pas choqué du tout
00:10:23par ce propos sur le réarmement spirituel,
00:10:25je trouve au contraire qu'il remet un peu l'église au centre-village.
00:10:29– Alors que moi, ça m'interroge,
00:10:33parce qu'il y a quand même un sujet de laïcité
00:10:35qui ne semble pas présent dans ces déclarations-là.
00:10:38Et c'est juste ça mon interrogation.
00:10:40– Laïcité, ce serait trop long.
00:10:42– Ce serait trop long.
00:10:44– J'allais dire pour une fois quelque chose d'intelligent.
00:10:47– Allez-y, dites-le.
00:10:48– C'est tellement exceptionnel.
00:10:50– Vous voulez qu'on vous fasse un jingle ?
00:10:52– C'est une tarte à la graine qui ne fera rien contre l'islamisme.
00:10:55– Allez, tout de suite, les 3 mots dans l'actu,
00:10:57c'est avec Félix Mathieu, merci Philippe Glégère.
00:10:59– Les vraies voix Sud Radio.
00:11:01– 3 mots dans l'actu, Félix, qui sont attaque taxi et métier.
00:11:05– 52 morts dans 2 nouveaux bombardements à Gaza.
00:11:07Il y a une volonté d'extermination de la part de Netanyahou,
00:11:10déclarait Jean-Pierre Raffarin ce matin sur Sud Radio.
00:11:13Il réagissait également évidemment à cette fusillade aux Etats-Unis.
00:11:16Deux employés de l'ambassade israélienne
00:11:18abattus devant le musée juif de Washington.
00:11:20Un degré d'antisémitisme et de terrorisme
00:11:22qui confine à la guerre selon l'ancien Premier ministre.
00:11:25A suivre aussi, la mobilisation des taxis se durcit à Pau, Marseille ou Paris
00:11:29contre les nouveaux tarifs de transports sanitaires,
00:11:31contre la concurrence des VTC.
00:11:33Même un syndicat de VTC les soutient sur Sud Radio, on va l'entendre.
00:11:37Et puis la nouvelle liste des métiers en tension
00:11:39vient d'être publiée au journal officiel
00:11:41pour la régularisation de travailleurs étrangers,
00:11:43agriculture, aide à domicile, hôtellerie ou bien encore restauration.
00:11:47– Les vraies voix Sud Radio.
00:11:51– L'armée israélienne a émis ces dernières heures
00:11:53de nouveaux avis d'évacuation dans 14 secteurs de la bande de Gaza.
00:11:56Les bombardements d'aujourd'hui ont fait 52 morts
00:11:59selon la défense civile de l'enclave palestinienne.
00:12:01Avant même ces nouvelles frappes,
00:12:03Jean-Pierre Raffarin évoquait ce matin la situation là-bas.
00:12:06L'ancien Premier ministre invité du Grand Matin Sud Radio
00:12:09réagissait également à cette fusillade à Washington.
00:12:12Deux collaborateurs de l'ambassade israélienne aux États-Unis
00:12:15abattus par un homme qui a crié un slogan en faveur de la Palestine.
00:12:19Jean-Pierre Raffarin.
00:12:20– L'antisémitisme à ce degré-là, c'est une forme de terrorisme,
00:12:24c'est une forme de guerre.
00:12:26Ce que nous ont appris quand même les événements du passé,
00:12:29c'est que la guerre n'élimine pas la guerre.
00:12:32Et ce n'est pas parce qu'on veut aller à l'extermination
00:12:35qu'on réussit à y aller.
00:12:36C'est toute la problématique aujourd'hui qui est posée à Israël.
00:12:40Israël a un objectif d'extermination.
00:12:42En tout cas Netanyahou, pas forcément Israël, mais Netanyahou.
00:12:45Il a une volonté vraiment de raser Gaza.
00:12:48Ça ne conduit à rien, la violence ne conduit nulle part.
00:12:50Et la violence ne peut que créer que de la violence.
00:12:53Et donc cette lutte là, elle ne créera que du terrorisme à venir.
00:12:56Tant qu'il n'y aura pas une Palestine organisée,
00:12:58tant qu'il n'y aura pas une capacité d'un dialogue entre deux états,
00:13:01il y aura cette violence qui créera de la violence.
00:13:03L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin au micro de Jean-Jacques Bourdin
00:13:06dans Le Grand Matin Sud Radio.
00:13:08Jamais bouleversant d'inventivité et d'originalité Raffarin,
00:13:13mais là ce qu'il dit me semble évident.
00:13:15Il est clair que Netanyahou est en train de...
00:13:19Chaque jour on apprend des morts, c'est hallucinant.
00:13:23Et on a dans la tête la barbarie du 7 octobre.
00:13:26Il y a une question, s'il libérait les otages, il n'y aurait plus de violence.
00:13:29Bien sûr.
00:13:30Mais ça c'est quand même aussi une chose qu'on ne rappelle jamais ou presque.
00:13:33Dans les médias français, il faut quand même le rappeler.
00:13:35Bien sûr.
00:13:37Mais lui-même dit Netanyahou, parce que sur le plan judiciaire, il a besoin que ça dure.
00:13:42Il faut dire qu'en France, on n'a pas de leçons à donner sur la gestion des otages.
00:13:45Nous en avons un en Algérie actuellement, me semble-t-il.
00:13:48Et on ne s'en occupe pas beaucoup.
00:13:50Ce n'est pas faux.
00:13:51Je vous remercie de le rappeler.
00:13:53Deuxième mot, taxis.
00:13:55Ils se sont fait entendre aujourd'hui pour la quatrième journée de mobilisation.
00:13:58Des centaines de taxis ont bloqué notamment le boulevard Raspail, près du ministère des Transports.
00:14:02A Paris, mobilisation également à Pau, la ville du Premier ministre François Bayrou.
00:14:07Ou encore à Marseille, où ce matin un chauffeur de VTC a foncé dans la foule en blessant deux personnes avant de se rendre.
00:14:12Les taxis dénoncent les nouvelles règles de tarification du transport sanitaire.
00:14:16Mais aussi la concurrence jugée déloyale des VTC.
00:14:19D'ailleurs, en réponse à leur colère, le gouvernement promet de renforcer les contrôles de ces véhicules de tourisme avec chauffeur.
00:14:25Et justement, ce matin sur Sud Radio, les taxis ont reçu un soutien inattendu.
00:14:29Celui d'un syndicat de VTC.
00:14:31A priori, le camp d'en face.
00:14:32Mais non, Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat FO VTC, dit comprendre la colère des taxis.
00:14:38Je les comprends très bien.
00:14:40Et dans les revendications, j'ai expliqué avec des taxis avec qui on a échangé hier.
00:14:45C'était un échange amical et chaleureux.
00:14:47On a des points de convergence.
00:14:48C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a une saturation du marché.
00:14:51Il y a énormément de personnes qui viennent s'engouffrer dans une profession où ils pensent pouvoir générer des revenus.
00:14:57Alors que finalement, il n'y a rien. Il n'y a plus rien.
00:14:59La part de gâteau se réduit.
00:15:01Les règles ne sont plus respectées.
00:15:03C'est le Far West total.
00:15:05C'est-à-dire que le gouvernement, aujourd'hui, amène des gens dans cette machine à précarité.
00:15:09Faisant croire à l'illusion d'une indépendance.
00:15:11Et finalement, sont enchaînés à des dettes pendant des années.
00:15:14Ça amène finalement les plateformes à tirer les prix vers le bas.
00:15:22En bref, ce coup de filet pour démanteler un réseau pédocriminel.
00:15:2555 hommes ont été interpellés en France entre lundi et ce matin.
00:15:28Démantèlement après 10 mois d'enquête d'un réseau qui échangeait sur Telegram.
00:15:32Parmi les mises en cause de 25 à 75 ans, on trouve un prêtre, un ambulancier ou encore un professeur de musique.
00:15:39Du grand-père au célibataire esselé.
00:15:41Tous échangeaient sur la messagerie cryptée.
00:15:43En lien avec des pédocriminels déjà incarcérés depuis l'été dernier.
00:15:47C'est ce qu'indique l'Office des mineurs.
00:15:49Et puis le troisième mot, métier.
00:15:50La nouvelle liste des métiers en tension vient d'être publiée.
00:15:52Elle permet de régulariser les travailleurs étrangers avec un titre de séjour.
00:15:56S'ils ont au moins 12 bulletins de salaire en deux ans dans des secteurs en souffrance.
00:16:00Cette liste, plusieurs fois reportée, établit 80 métiers en tension région par région.
00:16:05On y trouve en bonne place, par exemple, les agriculteurs salariés, les aides à domicile et aides ménagères.
00:16:10Les employés de maisons et personnels de ménage.
00:16:13Les maraîchers, horticulteurs, salariés.
00:16:15Ainsi que les employés de l'hôtellerie ou encore du bâtiment.
00:16:18Mais aussi, évidemment, les aides de cuisine.
00:16:20Et les cuisiniers, ce qui va de soi, réagit Alain Fontaine.
00:16:23Le président de l'association française des maîtres restaurateurs.
00:16:27Tout le monde le sait, tout le monde va dans les restaurants.
00:16:29C'est très bien, par qui ils sont tenus nos cuisines.
00:16:31Si vous voulez passer un coup d'œil, il faut arrêter de faire les vierges et faroucher.
00:16:35Il y a beaucoup de gens issus de l'immigration.
00:16:38On considère que c'est à peu près 30% du million de collaborateurs qui sont dans la restauration.
00:16:43On parle de 300 000 personnes.
00:16:45Là, ça va donner une bouffée d'oxygène à ces employeurs.
00:16:48Qui avaient des employés qui étaient en indélicatesse administrative et donc les employeurs aussi.
00:16:52Je pense que ça, ils vont respirer.
00:16:54On peut dire qu'on va fluidifier et en même temps légaliser certaines choses qui coûtaient cher à la société.
00:17:00Alain Fontaine, président de l'association française des maîtres restaurateurs.
00:17:04Au micro Sud Radio de Clément Barguin.
00:17:06Merci beaucoup Félix Mathieu, vous restez avec nous.
00:17:08Et juste avant de repartir, on va vous offrir un joli cadeau.
00:17:11Parce que vous savez que ce dimanche, c'est la fête des maires.
00:17:13Et à l'occasion de cette fête, cette semaine, toute la journée, vous aurez la possibilité
00:17:19et c'est maintenant, de remporter un bracelet de la collection Lettre.
00:17:23Vous mettez les initiales de votre prénom ou celui de quelqu'un d'autre.
00:17:28Livré dans un coffret cadeau, leventalafrancaise.com.
00:17:32Et pour se faire, c'est facile, le 0826 300 300 tout de suite.
00:17:37Et comme Philippe David est un peu colère, je vais lui demander de donner un chiffre.
00:17:40Ça va le rendre heureux.
00:17:41Oh bah écoutez, je vais mettre le numéro 10.
00:17:43C'est mon numéro fétiche depuis l'enfance.
00:17:45Comme j'étais fan de Michel Platini.
00:17:47Voilà, c'est ça.
00:17:48Le dixième appel au standard, c'est pour vous, ce joli bracelet de collection Lettre.
00:17:51Et c'est offert par Sud Radio et leventalafrancaise.com.
00:17:55Vous restez avec nous, on revient dans un instant.
00:17:59Avec ce débat à venir sur, je vais vous le dire tout de suite,
00:18:04sur Macron qui recadre sèchement ses ministres sur les frères musulmans.
00:18:08Ça ne va pas, ça n'est pas sérieux.
00:18:10En tout cas, c'est ce qu'il a dit à Rotaïo et à Darmanin.
00:18:12Alors parlons vrai.
00:18:13Est-ce que ce recadrage vous semble de circonstance ?
00:18:15Et à la question recadrage de Rotaïo et Darmanin,
00:18:18Macron risque-t-il de causer leur départ du gouvernement ?
00:18:21Vous dites oui à 71%.
00:18:24Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:18:27Et Luc Grassera avec nous, politoglogue.
00:18:29On revient dans un instant, tout de suite.
00:18:31Sud Radio.
00:18:32Parlons vrai.
00:18:33Parlons vrai.
00:18:34Sud Radio.
00:18:35Les vraies voix Sud Radio.
00:18:3717h-19h.
00:18:38Philippe David.
00:18:39Cécile de Ménigus.
00:18:41On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voix jusqu'à 19h,
00:18:45comme tous les jours avec Philippe Bilger autour de cette table,
00:18:47Pierre-Yves Martin, ce soir, consultant,
00:18:49et Pierre Archer, qu'on est ravis d'accueillir,
00:18:51directeur de l'hebdomadaire du Tarn et du Logaret,
00:18:54et le journal d'ICI, président du syndicat de la presse hebdomadaire régionale.
00:18:57Du Logaret.
00:18:58Du Logaret.
00:18:59Qu'est-ce que j'ai dit ?
00:19:00Du Logaret, mais c'est pas grave.
00:19:01Mais vous dites n'importe quoi, vous avez des preuves ?
00:19:03Je vous demande de vous arrêter.
00:19:05Comment ça va, Pierre ?
00:19:07Très bien, merci.
00:19:08Vous êtes content ?
00:19:09Oui, merci de m'accueillir, c'est très sympa.
00:19:10On est ravis de vous accueillir.
00:19:12Vous direz ça à la fin de la télévision.
00:19:14Alors, Philippe Bilger m'a averti tout à l'heure
00:19:16qu'on avait le droit aux blagues pourries,
00:19:18alors vous n'allez pas être déçus,
00:19:19si il y en a une qui me traverse l'esprit, vous aurez le droit.
00:19:22Très bien, c'est clair.
00:19:23Je peux vous dire qu'on se renchérira sans hésiter.
00:19:25Non, vous emballez pas non plus, Philippe David.
00:19:27Allez tout de suite au grand débat du jour.
00:19:29Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:19:36Rendez-vous pour examiner le dernier rapport sur les frères musulmans.
00:19:40Le président a sèchement recadré ses ministres.
00:19:42Toute cette histoire m'a mis en colère.
00:19:44Colère !
00:19:45Ça va beaucoup, là.
00:19:47Après l'urgence, le président Macron ne demande pas d'action immédiate.
00:19:51Ça va péter !
00:19:52D'accord, faisons comme ça.
00:19:57Emmanuel Macron a donc sèchement recadré ses ministres
00:19:59à propos de l'antrisme des frères musulmans,
00:20:01des propositions jugées pas à la hauteur,
00:20:03des fuites du rapport qu'il avait même commandé.
00:20:06Ça ne va pas, ce n'est pas sérieux, à lancer le chef de l'État
00:20:09en visant, bien entendu, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin.
00:20:11Alors, parlons vrai.
00:20:12Est-ce qu'au cas où Retailleau ou Darmanin franchissaient le Rubicon
00:20:16et démissionneraient, est-ce que cela créerait une crise politique ?
00:20:19Et à la question recadrage de Retailleau et Darmanin,
00:20:22Macron risque-t-il de causer leur départ du gouvernement ?
00:20:25Vous dites quoi ?
00:20:2652% voulaient réagir.
00:20:28Le 0,826, 300, 300.
00:20:30– Et Luc Gras est avec nous, politologue.
00:20:32Bonsoir Luc, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:20:34– Bonsoir.
00:20:35– Philippe Bilger.
00:20:36– Bonsoir.
00:20:37– Le président pourra d'autant moins faire partir
00:20:40Bruno Retailleau et Gérald Darmanin du gouvernement
00:20:44que le recadrage auquel vous faites allusion dans votre interrogation
00:20:49a été absolument dérisoire dans la chronologie.
00:20:53En réalité, vous l'avez très bien dit, les fuites.
00:20:57Mais la raison fondamentale de tout cela,
00:21:00c'est qu'au contraire, ils constatent que la droite,
00:21:03en la personne de Retailleau, reprend du poil de la bête
00:21:07et sait peu dire qu'en réalité, le macronisme est dévalué
00:21:12et que lui-même, en réalité, est confronté à un danger
00:21:17qui s'appelle une droite revigorée
00:21:20et Bruno Retailleau en majesté, en tout cas, virtuelle.
00:21:25Donc, il est exclu qu'il parte.
00:21:27C'est plutôt Bruno Retailleau qui, aujourd'hui, a la main.
00:21:31– Pierre-Yves Martin.
00:21:33Je trouve que ce gouvernement a comme particularité
00:21:37de n'avoir que très peu de ministres poids lourds.
00:21:40Et que Retailleau et Darmanin en font partie.
00:21:44Ils sont les rares à être des poids lourds.
00:21:47Donc, effectivement, je vois mal comment ils pourraient
00:21:50s'affranchir de ces deux ministres.
00:21:53Après, sur la colère exprimée par le président Macron,
00:21:56moi, je suis peut-être un peu naïf,
00:21:59mais je trouve ça très bien qu'il exprime cette colère sur cette fuite,
00:22:02même si on peut imaginer qu'elle soit organisée par différents courants.
00:22:06Mais c'est vrai que c'est un peu agaçant de voir ces informations
00:22:11arriver directement sur le tableau de la presse.
00:22:14Ce que je ne comprends pas non plus, c'est...
00:22:17On a parlé de décisions, de propositions des deux ministres
00:22:21qui n'étaient pas à la hauteur.
00:22:23Mais moi, je n'ai jamais entendu parler de ces propositions.
00:22:26Vous savez ce qui s'est dit, ce qui a été proposé par les ministres
00:22:29pour lutter contre l'entrisme des frères ?
00:22:32Non, jusqu'ici, ça n'avait pas été renseigné.
00:22:35Oui, mais bon, rien de transcendant.
00:22:44La question, c'est de savoir si là, le macronisme reste debout.
00:22:47Parce qu'en réalité, l'énervement ou l'agacement du chef de l'État
00:22:51contre Retailleau, notamment,
00:22:54quelque part, il marque un motif très fort.
00:22:57C'est la fin d'une illusion, la fin de l'illusion
00:23:00d'un macronisme de droite.
00:23:03Cette espèce d'équilibre qui voulait qu'en même temps,
00:23:06on aille chercher les gens un peu à droite, un peu à gauche,
00:23:08et qu'on essaie de fabriquer ce fameux bloc central.
00:23:11La réalité, c'est que Retailleau,
00:23:14il démontre qu'une offre de droite
00:23:17semble émerger réellement, pour la première fois depuis
00:23:20quasiment dix ans, en tout cas depuis Fillon,
00:23:22dans la vie politique française,
00:23:24et que cette offre de droite, elle ramène,
00:23:26elle est susceptible de ramener,
00:23:28on le voit dans les sondages qui sont publiés
00:23:30depuis l'accession de Retailleau à la présidence de l'ER.
00:23:33On voit bien que cette offre-là, elle est capable
00:23:35d'aller chercher des électeurs qui s'étaient évadés
00:23:38vers Macron, mais aussi des électeurs
00:23:41qui se sont réfugiés sur le vaut terrain.
00:23:44Et j'en veux pour preuve, une autre réflexion
00:23:47qui marque aussi un agacement,
00:23:49c'est celle de Marine Le Pen, ce matin,
00:23:51qui qualifie les propositions de Retailleau
00:23:54sur l'antrisme islamique d'indigentes.
00:23:57Ce sont des mesurettes techniques.
00:23:59On voit bien qu'il y a une forme de...
00:24:01Donc ça signifie que Retailleau se met là,
00:24:03réellement au centre du jeu.
00:24:05Il est servi par trois quarts des votes
00:24:07des adhérents à l'ER dimanche dernier.
00:24:09– Luc Gras, alors c'est étonnant,
00:24:12parce qu'on parle de Retailleau et de Darmanin,
00:24:14mais la surenchère de Gabriel Attal,
00:24:16pas un mot en fait.
00:24:18Et là, pour le coup, c'est une vraie surenchère
00:24:20suite à ce dossier.
00:24:24– Oui, on le voit bien,
00:24:26l'expérience Macron qui dure depuis huit ans
00:24:30aboutit à ce que Gabriel Attal
00:24:33dise aujourd'hui le contraire de ce qu'il disait hier,
00:24:35à savoir obliger toutes les jeunes filles
00:24:38à ne pas avoir le voile jusqu'à 15 ans.
00:24:40Et puis Macron qui se réveille sur ces thématiques-là.
00:24:43Le problème, c'est que l'interlocuteur précédent disait
00:24:46le macronisme de droite c'est fini,
00:24:48mais on a un peu l'impression que c'est que le macronisme est fini
00:24:51et pour une raison simple,
00:24:53c'est que le macronisme n'était pas une idée politique,
00:24:56elle était d'abord avant tout un prérequis économique
00:25:00de servir la politique de l'offre en économie,
00:25:03mais ça n'a jamais été une colonne vertébrale politique.
00:25:06Donc là, évidemment, à partir du moment où Retailleau
00:25:09a été élu de manière très large au sein de LR,
00:25:14eh bien Macron, à chaque fois,
00:25:16il nous fait des sautes un peu d'humeur,
00:25:19et la dissolution en était une,
00:25:21et là, on a un peu l'impression qu'il prend ombrage
00:25:24du fait que Bruno Retailleau se positionne sur ces thématiques.
00:25:29Et donc, peu importe le contenu,
00:25:31finalement, il est un converti de la dernière heure
00:25:34sur les questions concernant l'entrisme de l'islamisme dans ce pays,
00:25:39mais c'est bien trop tard.
00:25:41– Est-ce que quelque part, cette remise,
00:25:45on va dire cette remontée de cale,
00:25:47on va dire ça comme ça, de manière un peu triviale,
00:25:49elle ne pourrait pas un jour,
00:25:51comme Macron est quand même quelqu'un d'un peu impulsif,
00:25:53se retourner contre lui ?
00:25:55Parce que, imaginons que Retailleau dit
00:25:57voilà, moi ça ne me convient pas,
00:25:59je quitte le gouvernement et LR ne les soutient plus,
00:26:02est-ce que là, il ne se retrouverait pas vraiment un peu…
00:26:05– Ce serait compliqué.
00:26:06– Un peu compliqué pour lui, du gras.
00:26:08– Oui, mais l'homme fort, ce n'est pas Macron, c'est Retailleau.
00:26:12Retailleau, c'est lui qui va décider,
00:26:14c'est lui qui va être le maître des horloges,
00:26:16c'est lui qui va décider à un moment,
00:26:18il faudra bien qu'il quitte le gouvernement
00:26:20pour aller dans la perspective de 2027,
00:26:22organiser pour le moins sa famille politique.
00:26:25Mais c'est clair que ce n'est plus Macron qui a la main.
00:26:29Et en réalité, il ne va pas partir maintenant, Retailleau,
00:26:32parce que ce n'est pas l'intérêt,
00:26:34il est très exposé médiatiquement avec le ministère de l'Intérieur,
00:26:37il est en train de délivrer une forme de programme,
00:26:40et il est en train de créer une image,
00:26:42contrairement à ce que disait Laurent Wauquiez d'ailleurs,
00:26:44du candidat anti-Macron.
00:26:46Et c'est sa puissance, et François Pillon l'a rappelé d'ailleurs,
00:26:49pas plus tard qu'aujourd'hui,
00:26:51en réalité, Retailleau est le véritable candidat anti-Macron,
00:26:54avec tout ce que ça avait de délétère,
00:26:56notamment sur les questions de pouvoir d'achat et de sécurité.
00:27:00– Philippe Gégé.
00:27:01– Je rejoins totalement ce que vous venez de dire, Luc Gras,
00:27:06et c'est d'autant plus vrai que Bruno Retailleau,
00:27:10avec cette élection éclatante à la tête des Républicains,
00:27:14comme il le souhaitait, va renforcer son rôle ministériel
00:27:18au sein d'un gouvernement, comme l'a dit Pierre-Yves,
00:27:21il est l'un des poids lourds, le poids lourd, le plus incontestable.
00:27:25Mais ma question est celle-ci,
00:27:27est-ce que vous ne croyez pas qu'Emmanuel Macron
00:27:30est sujet aujourd'hui à une forme d'énervement politique
00:27:34dans la mesure où il a à subir ce hiatus
00:27:39entre une pratique internationale où il n'est pas médiocre,
00:27:43de mon point de vue, ou même sur certains sujets,
00:27:46il est irréprochable, et puis une vie nationale
00:27:50où, mon Dieu, ça grince et ça grippe.
00:27:52Ce n'est pas facile pour lui à l'intérieur.
00:27:55À l'extérieur, ça va mieux.
00:27:57– Je suis tout à fait d'accord, Philippe,
00:28:00dans ce sens où on peut dire qu'en politique internationale,
00:28:03il fait le job sur l'Ukraine, sur les malheurs au Moyen-Orient,
00:28:09donc on est d'accord là-dessus.
00:28:11Mais en réalité, le problème d'Emmanuel Macron, semble-t-il,
00:28:14c'est qu'il est comme une forme de parenthèse,
00:28:17il n'a jamais, en vérité, réussi à établir un lien
00:28:22avec le peuple de France.
00:28:24Il y a toujours eu un décalage, sa campagne électorale 2017
00:28:28laissait espérer qu'il pourrait entendre le ras-le-bol des Français,
00:28:32mais en réalité, en politique internationale,
00:28:35c'est quand même indépendant du peuple de France,
00:28:37c'est les intérêts de la France au sens international,
00:28:39donc effectivement, il fait un parcours qui est respectable.
00:28:43Mais sur le problème de la politique française,
00:28:46les aspirations des Français, les ressentis des Français,
00:28:49il n'a jamais réussi véritablement,
00:28:51et peut-être parce qu'il n'a pas eu de mandats électoraux successifs,
00:28:54de terrain, etc.,
00:28:56il n'a jamais réussi à entendre véritablement la voix de la France.
00:29:00– Pierre Archer.
00:29:01– Oui, mais alors depuis 8 ans, en réalité,
00:29:03on a affaire à une sorte de Macron à contre-champ
00:29:05parce qu'on l'attendait sur l'intérieur
00:29:07et il s'exprime sur l'international.
00:29:09Moi, je ne suis pas aussi indulgent que vous
00:29:11sur la réussite de son action internationale
00:29:14qui a tout de même été marquée par une succession d'humiliations
00:29:18diplomatiques, on s'est fait chasser d'Afrique,
00:29:22alors même si Macron n'a pas l'entièreté de la responsabilité,
00:29:26ça vient de plus loin, mais on s'est fait chasser d'Afrique, etc.
00:29:29Quant à son action qui est, pour le coup, presque sarkoziste
00:29:32au sens du volontarisme sur l'Ukraine,
00:29:36notamment, ou sur le sujet palestinien,
00:29:39où il sera europalestinien,
00:29:41il est un peu tôt pour en juger,
00:29:43je crois que c'est à la fin du marché qu'on ramasse…
00:29:46– Qu'on compte les bouses.
00:29:48– Voilà, qu'on compte les bouses.
00:29:49– Ou c'est à la fin du Bac qu'on paye les musiciens, si vous préférez.
00:29:52– Moi je ne suis pas complètement d'accord avec l'analyse de M. Gras,
00:29:57je trouve qu'il ne faut pas avoir la mémoire trop courte
00:30:01et qu'en 2017, le candidat Macron,
00:30:06je pense que c'est pendant la campagne électorale de 2017
00:30:08qu'il a justement réussi à créer un lien fort avec l'opinion,
00:30:12avec le peuple français.
00:30:14Ça a peut-être duré quelques mois et seulement le temps de la campagne,
00:30:17ou peut-être quelques semaines ou quelques mois après son élection 2017,
00:30:21mais je me souviens quand même d'une espèce d'image hyper forte,
00:30:25d'un élan populaire derrière lui,
00:30:29autour de cet homme en train de révolutionner la politique,
00:30:35il vient de nulle part…
00:30:37– En sortant d'un Hollande avec des soeurs…
00:30:40– Oui, peut-être, mais ce qu'il a fait, c'est quand même,
00:30:42aucun autre président de la République n'a réussi à se faire élire de cette façon-là.
00:30:46Il est arrivé en mode éclair.
00:30:48Et donc du coup c'est pour ça qu'on y a mis l'image.
00:30:50– C'est ce qu'il connaissait trois ans avant son élection.
00:30:52– Exactement.
00:30:53Je trouve quand même qu'il y a effectivement eu un lien fort pendant cette campagne,
00:30:57et c'est vrai qu'après, tout de suite après,
00:30:59il y a eu ces deux ans d'attentisme où il ne s'est pas passé grand-grand-chose.
00:31:03– Il y a eu un emballement médiatico-politique autour de Macron en 2017.
00:31:08Moi je vous rappelle quand même son score de premier tour,
00:31:10on est sur 18% des inscrits.
00:31:13Moi je n'appelle pas ça une vague ou un soutien populaire
00:31:17qui vient des profondeurs du pays.
00:31:20– Luc Gras, est-ce qu'ils ne se rendent pas compte finalement de cet énervement ?
00:31:24Il a perdu la main finalement.
00:31:25Ils se rendent compte qu'il n'est plus aux affaires sur le pays.
00:31:30Sa parole ne compte plus.
00:31:32C'est-à-dire qu'il a une France qui est tournée contre lui.
00:31:35Il voit que ses ministres Darmanin et Retailleau
00:31:38sont en train de prendre le lit et monter dans les sondages.
00:31:41On n'est pas plutôt sur cette colère-là finalement ?
00:31:46– Le tournant de la période Macron, c'est évidemment juin 2024
00:31:53avec cette dissolution.
00:31:54C'est là le tournant.
00:31:56À partir de là, sous la Ve République,
00:31:59il eût été possible et raisonnable que le Président
00:32:03prenne un petit peu de recul, aille sur son avantain
00:32:06et à la manière de Jacques Chirac et avec la méthode de François Mitterrand,
00:32:11de n'intervenir que ponctuellement
00:32:13pour vraiment aller chercher et écouter l'opinion publique
00:32:17et à certains moments faire preuve de son autorité,
00:32:20le Président de la République sous la Ve République,
00:32:22c'est la clé de boue des institutions,
00:32:24qu'il prenne la parole à cette occasion.
00:32:26On a le sentiment que depuis la dissolution,
00:32:29le Président Macron n'a pas réussi à prendre la bonne distance.
00:32:33Alors je suis assez d'accord avec ce qui a été dit avant.
00:32:36On peut dire qu'il a entendu les Français au moment de la campagne de 2017
00:32:42et que ça s'est filoché, peut-être que pendant quelques mois ça a encore marché.
00:32:45Ce n'est pas le sujet.
00:32:47Le sujet, c'est qu'on sent que...
00:32:49Vous voyez, par exemple, dans l'opinion publique,
00:32:51il y a un sentiment qui ressort très souvent maintenant,
00:32:54c'est la colère.
00:32:56On n'est pas loin de penser que les conseillers en communication autour de Macron
00:33:01lui ont dit qu'il faudrait peut-être marquer des coups comme ça.
00:33:03En plus, l'arrivée de Retailleau, ça l'a énervé.
00:33:06Et donc, il n'a pas réussi.
00:33:09Et pendant le temps où il avait une majorité absolue,
00:33:12et maintenant, à prendre, semble-t-il, la bonne distance.
00:33:16Pour suivre la voie empruntée par Cécile, là, à l'instant,
00:33:21il est important de voir aussi qu'à cause de la dissolution,
00:33:26il n'a pas osé, au dernier moment, évoquer le référendum.
00:33:30Il a eu peur de retomber dans les mêmes errements.
00:33:34C'est très intéressant de voir à quel point il a perdu énormément d'initiatives.
00:33:39Pierre est au standard, 0,826, 300, 300.
00:33:42Une réaction, Pierre ?
00:33:43Oui, je crois que pour exister en national,
00:33:45Macron fait demi-terrain, comme sous la cohabitation de 86.
00:33:48Alors certes, il joue les trous bleus,
00:33:50mais en poussant Retailleau à la sortie,
00:33:52bien sûr, il ouvre un boulevard lycéen à Retailleau.
00:33:55Ce qu'il fait, la qualité de Retailleau,
00:33:57c'est qu'il sort des codes politiques classiques.
00:34:01C'est-à-dire qu'il dit les choses que les Français veulent entendre.
00:34:04Lorsqu'on sort, justement, ce type de rapport qui était resté confidentiel,
00:34:10les Français sont contents parce que, quelque part,
00:34:13ça correspond à ce qu'ils pensent réellement de ce qui se passe aujourd'hui en France.
00:34:17Et donc, évidemment, ça ne lui donne que des qualités, ce fameux Retailleau.
00:34:23Donc, je pense que Macron, lui, il est en porte-à-faux.
00:34:28Il ne sait plus trop comment s'organiser.
00:34:32Et je pense que, d'ailleurs, il devrait peut-être regarder les années Mitterrand
00:34:35pour voir comment a fait Mitterrand pour être réélu en 88,
00:34:38parce que c'était un type, bien sûr, très fin.
00:34:41Et il arrivait, justement, à utiliser les jambes, malheureusement,
00:34:45parce que c'est comme ça qu'il faut le dire, mais c'est de la politique,
00:34:47pour pouvoir ouvrir.
00:34:49Une réponse rapide, Luc Legrand.
00:34:54Non, mais je pense que ce qui est dit est tout à fait clair.
00:34:58Le président est dans une situation où, aujourd'hui,
00:35:02il n'a plus de moyens d'imposer sa politique.
00:35:05Et à partir de là, il est très en difficulté pour essayer d'exister politiquement.
00:35:11Merci beaucoup, Luc Grasse.
00:35:14Je rappelle votre livre, Luc, La démocratie en péril,
00:35:17que l'on vous incite, bien entendu, à acheter.
00:35:20Merci, en tout cas, d'avoir été avec nous.
00:35:23Pierre, vous restez avec nous, puisque c'est l'heure.
00:35:26C'est l'heure. C'est l'heure fatiguique, comme à chaque fois.
00:35:29Du qui-c'est-qui qu'il a dit dans un instant.
00:35:31On fait une petite pause et on revient dans quelques petites secondes.
00:35:34A tout de suite.
00:35:35Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:35:39Vous êtes vraiment une radio exceptionnelle
00:35:41et merci à vous de donner la parole aux auditeurs,
00:35:43puisqu'on en a vraiment, vraiment, vraiment besoin.
00:35:46Sud Radio, parlons vrai.
00:35:48Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:35:51Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:35:54L'un des grands moments que vous attendez tous
00:35:56dans cette émission où il n'y a pas de...
00:35:59La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
00:36:01C'est ce qu'on essaye de vous dire depuis quelques instants.
00:36:04Sans loi, dix fois.
00:36:05Et dans le rôle de la mauvaise foi,
00:36:08il y aura Philippe Bigère ce soir,
00:36:10Pierre-Yves Martin et Pierre Archec est avec nous,
00:36:13directeur du journal, le journal d'ici.
00:36:16Et je rappelle quand même qu'il est notre partenaire
00:36:19dans cette belle opération La France,
00:36:21qui reste debout, partenariat Sud Radio.
00:36:23Et bien entendu, notre ami Pierre qui est à l'accueil,
00:36:26à la cool, tranquille,
00:36:27et qui va nous envoyer ce petit jingle.
00:36:29Alors, comme Sud Radio s'internationalise,
00:36:32je dirais en espagnol,
00:36:34ou alors en anglais,
00:36:36ou alors en arabe,
00:36:38Ah bah fabuleux !
00:36:40La voix Sud Radio, le prince de l'actu.
00:36:43Quel talent, quel talent ce Pierre.
00:36:45Allez Pierre, écoutez bien, c'est vous qui répondez en premier.
00:36:48Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:36:49Je ne suis pas très favorable au référendum,
00:36:51mais surtout sur les sujets complexes.
00:36:55Il est passé ce matin ou pas ?
00:36:57Ah oui, c'est Raffarin.
00:36:59Il a dit Raffarin, Pierre.
00:37:01C'était mon seul espoir de point, c'est que je l'ai entendu.
00:37:04Moi je l'aurais dit, il est en 14, mais...
00:37:06Vous avez dit putain ou je rêve ?
00:37:08Ah vous rêvez ?
00:37:10Non pas du tout.
00:37:11Qui c'est qui qui l'a dit, Pierre ?
00:37:13Avec Bruno Rotaillot, nous ne sommes pas sur la même ligne.
00:37:16Vous me connaissez, vous savez que je suis une féministe,
00:37:18une espèce assez rare à droite,
00:37:20plutôt une écologiste, une écologiste des résultats.
00:37:24Pierre ?
00:37:25C'est pas Le Pen quand même ?
00:37:26Non.
00:37:29Alors je ne vois pas, de droite ?
00:37:31De droite, oui, du parti de Rotaillot.
00:37:33C'est une présidente.
00:37:34Une présidente, votre ?
00:37:36Ah, la présidente de l'Assemblée Nationale ?
00:37:37Non.
00:37:38Non, elle n'est pas de droite.
00:37:39Elle n'est même pas, elle n'est pas de gauche.
00:37:41Non, une présidente.
00:37:42Elle est présidente de région.
00:37:44Bonne réponse.
00:37:47Pierre Archer qui ouvre le score pour la deuxième question.
00:37:50Quand on est gentleman, on le laisse gagner.
00:37:52C'est vraiment cool de votre part.
00:37:54On est comme ça avec Philippe.
00:37:56La mauvaise foi, mais la mauvaise foi.
00:37:58On peut dire que le sud-ouest est fort entre Pierre et Pierre.
00:38:00Allez, super.
00:38:02Sur les propos de Dominique Delville-Pin,
00:38:04j'ai du mal, sur un certain nombre de sujets,
00:38:07à faire la différence avec des propos tenus par l'extrême-gauche.
00:38:10Pierre ?
00:38:12L'extrême-gauche ?
00:38:14Sur les propos de Delville-Pin.
00:38:15Oui, Delville-Pin.
00:38:17Donc, c'est quelqu'un de gauche.
00:38:20Ah non, ce n'est pas quelqu'un de gauche.
00:38:22Non, je ne dirais pas ça non plus.
00:38:24Ah oui ?
00:38:25En tout cas, c'est une personne très importante
00:38:27dans la hiérarchie de l'État.
00:38:29Mais qui a dit quoi ?
00:38:30Qui a dit ?
00:38:31Bonne réponse, Gérard Larcher.
00:38:33Gérard Larcher.
00:38:34Ah oui, c'est vraiment quelqu'un de très important, effectivement.
00:38:37D'imposant même.
00:38:38Jouons le geste à la parole.
00:38:40Il prend de la place, ça c'est sûr.
00:38:41Qui c'est qui qui l'a dit, Pierre ?
00:38:44A la question, au second tour,
00:38:46voteriez-vous pour Édouard Philippe ou Marine Le Pen ?
00:38:48Bruno Retailleau répondu Édouard Philippe.
00:38:50Fin du jeu, game over.
00:38:52Ces gens font partie du problème.
00:38:54Pierre ?
00:38:55Ouh là !
00:38:59Quelqu'un de gauche ?
00:39:01Non.
00:39:02Zemmour ?
00:39:03Non.
00:39:04OK.
00:39:05Barré ?
00:39:06Barnier ?
00:39:07En Ile ?
00:39:09Rassemblement national ?
00:39:11Non, ce n'est pas Jacob Eli.
00:39:12Candidate ?
00:39:13Une candidate, ce n'est pas Daphné.
00:39:16Dati ?
00:39:17Non.
00:39:18Candidate ?
00:39:19A la présidentielle ?
00:39:20A la présidentielle.
00:39:21Tour de nez.
00:39:22Marine Le Pen !
00:39:23Marine Le Pen !
00:39:24Mais vous l'oubliez !
00:39:25D'autant plus que ce sera peut-être d'autres.
00:39:26C'est pas certain, voilà.
00:39:28On nous donne des drôles de questions.
00:39:30Qui c'est qui qui l'a dit sur le rapport des frères musulmans ?
00:39:33Le problème de l'antrisme.
00:39:35On dégage très rapidement des visions complotistes.
00:39:39Pierre.
00:39:42En général, Cécile fait un bruitage très bien fait pour mettre les vraies voix sur la voix.
00:39:50C'est un poème avec un coq ?
00:39:51Non.
00:39:52Mélenchon ?
00:39:53Une coquerelle !
00:39:54Parce qu'il y a le coq aussi comme député.
00:39:57Oui, mais je connais le langage de Cécile.
00:40:01Qui c'est qui qui l'a dit, Pierre ?
00:40:04Il faut interdire les frères musulmans.
00:40:08Je dirais...
00:40:11Détesté par son camp.
00:40:13Détesté par son banshuti.
00:40:15Non, de l'autre côté.
00:40:16Ruffin.
00:40:17Non.
00:40:18Il a un petit côté espagnol.
00:40:19Abbas.
00:40:20Bonne réponse de Pierre Archer !
00:40:23Franchement, elle était téléguidée.
00:40:25Vous êtes rapide.
00:40:26Très rapide.
00:40:28Sur l'antrisme islamiste, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:32Aujourd'hui, la politique des petits pas face à ces immenses dangers ne produira que des petits résultats.
00:40:42Aujourd'hui, ça a été dit ?
00:40:43Oui, ce matin.
00:40:45Il y a six ans.
00:40:48L'angochar ?
00:40:50Le Pen.
00:40:51Non, même parti.
00:40:52Zemmour ?
00:40:53Non, même parti.
00:40:54Knafo ?
00:40:55Bardella ?
00:40:56Non, même parti que Le Pen.
00:40:58Un ancien vice-président.
00:41:01Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:41:03Ouh là là, c'est serré.
00:41:056-6-6-3.
00:41:06Qui c'est qui qui l'a dit sur le Conseil de défense sur les frères musulmans ?
00:41:11Pierre.
00:41:12L'islamophobie franchit un seuil.
00:41:15Pierre.
00:41:17L'islamophobie.
00:41:18Pierre.
00:41:20Pierre.
00:41:21C'est le mot de qui, de quelle partie, Pierre ?
00:41:24Allez-y, Pierre.
00:41:25Ça y est ?
00:41:26Oui.
00:41:28C'est Jean-Luc.
00:41:29C'est Mélenchon, oui.
00:41:30Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:41:31Mélenchon.
00:41:32C'est pas vrai, il m'a piqué ma réponse.
00:41:34Je proteste officiellement.
00:41:35Je peux vous donner un point, à la rigueur.
00:41:38Quelle générosité.
00:41:39Il y a la première fois qu'il donne un point, d'un autre côté.
00:41:41Oui, mais il me le vend.
00:41:42Non, il me donne rien du tout.
00:41:43Allez, on en est où, Philippe ?
00:41:44Eh bien, écoutez, Philippe Bilger, revenu du Diable Veau Vert, mais qui a répondu quand même à la limite,
00:41:48parce que Pierre n'avait pas tout à fait fini 9 points.
00:41:52Pierre et Pierre sont à 6 points.
00:41:54Pas mal.
00:41:55Pierre-Yves est à 3 points.
00:41:57Et donc, Philippe Bilger a gagné avec des artifices que je qualifierais d'un peu déloyaux.
00:42:04Mafieux ?
00:42:05Non, quand même pas.
00:42:07Bilger et Al Capone, c'est pas la même famille.
00:42:09À quel moment, Cécile ne m'a pas aidé ?
00:42:11Absolument pas.
00:42:12Pour une fois.
00:42:13Sauf que j'ai prévu Coquerel.
00:42:15Oui, c'est ça.
00:42:16Et c'est sur l'aide de Philippe David, je tiens à le signaler.
00:42:19Pierre, on vous remercie sincèrement.
00:42:21C'est toujours un plaisir de vous avoir.
00:42:22Merci beaucoup.
00:42:23Merci.
00:42:24A très bientôt.
00:42:25Prenez bien soin de vous.
00:42:26C'est gentil.
00:42:27Merci beaucoup.
00:42:28A bientôt.
00:42:29A bientôt.
00:42:30Allez, dans un instant, le journal et puis la météo de Rémi André.
00:42:32Je pense que ça va être un peu plus sympa en ce moment.
00:42:35Et puis, le coup de gueule de Philippe David.
00:42:37Ah, il y a des deux poids, deux mesures qui me font fortir la fumée par les oreilles.
00:42:41Ah oui.
00:42:42Mais là, il est en casque.
00:42:44On dirait un taureau.
00:42:46Pas content.
00:42:47A tout de suite.
00:42:48Sud Radio.
00:42:49Parlons vrai.
00:42:50Parlons vrai.
00:42:51Sud Radio.
00:42:52Parlons vrai.
00:42:53Sud Radio.
00:42:54Parlons vrai.
00:42:5517h-19h.
00:42:56Philippe David.
00:42:57Cécile de Ménibus.
00:42:58Et autour de cette tête généreuse, Philippe Bilger est avec nous.
00:43:03Pierre-Yves Martin, consultant.
00:43:04Et Pierre Archec est avec nous et on est ravis de l'accueillir.
00:43:07Le directeur de l'hebdomadaire Journal d'ici.
00:43:10Et notre partenaire pour la France qui reste debout.
00:43:13Vous savez, vous l'entendez tous les matins dans le Grand Matin.
00:43:16Et chez nous, dans quelques instants, avec Félix Mathieu.
00:43:19Allez, vous restez avec nous.
00:43:22Dans un instant, le 0826-300-300.
00:43:25Un jeu d'abord.
00:43:26Allez, jeu d'abord.
00:43:27On va faire plaisir.
00:43:28On va vous offrir, peut-être pour vous, un pack Lexone.
00:43:32Avec des objets design et connectés.
00:43:34Offert par Sud Radio et par Lexone.
00:43:37On est très contents avec ce numéro de téléphone.
00:43:39Le 0826-300-300.
00:43:41C'est facile.
00:43:42Qu'est-ce qu'on fait, Philippe David ?
00:43:44Il faut donner un chiffre entre 1 et 10.
00:43:46Mais on va demander à Pierre Archec comme c'est notre partenaire cette semaine.
00:43:495, c'est mon côté centriste.
00:43:52Allez, cinquième appel au standard.
00:43:54Et on reprend le gagnant dans quelques instants.
00:43:57Tout de suite, le coup de gueule de Philippe David.
00:44:02Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:44:04Un village qui s'appelle Sens, sous préfecture de Lyon.
00:44:07Pourquoi Sens ?
00:44:08Parce qu'une professeure de physique chimie est suspendue depuis le 31 mars
00:44:12pour un comportement qui me semble surprenant,
00:44:15même si elle a reçu le soutien des syndicats.
00:44:17En effet, cette enseignante a, selon le rectorat,
00:44:20demandé une minute de silence en hommage aux victimes de Gaza
00:44:23après un cours aux élèves d'une classe de seconde le 26 mars.
00:44:26Une version démentie par les syndicats
00:44:28qui écrivent dans un communiqué que, je cite,
00:44:31« des élèves du lycée de Sens ont légitimement demandé à une enseignante
00:44:34d'observer une minute de silence en hommage aux victimes du génocide ».
00:44:38Fin de citation.
00:44:39L'enseignante a donc été suspendue pour manquement à l'obligation du respect de neutralité.
00:44:44Et je dois dire que je comprends parfaitement l'attitude du rectorat
00:44:47pour tout un tas de raisons.
00:44:48Tout d'abord, dans un cours de physique-chimie,
00:44:50on parle masse volumique ou tableau de Mendeleïev,
00:44:53molle de molécule ou molle de particules.
00:44:55Désolé de rappeler peut-être des mauvais souvenirs à certains.
00:44:58Pas de conflit au Proche-Orient.
00:44:59C'est le BABA à rappeler.
00:45:01Ensuite, si ce n'est pas l'enseignante qui est à l'origine de la minute de silence,
00:45:04mais les élèves.
00:45:05L'autorité fait que celle-ci aurait dû refuser de s'y associer
00:45:08et de leur rappeler le devoir de neutralité des enseignants.
00:45:11De même, cette enseignante a-t-elle organisé une minute de silence
00:45:14pour les victimes du pogrom du 7 octobre 2023 ?
00:45:17Rappelons qu'il n'y aurait pas de guerre à Gaza
00:45:19si celui-ci n'avait pas eu lieu et que, si on laissait faire le Hamas,
00:45:22il génociderait les juifs de la même manière que l'ont fait les nazis.
00:45:25Le cinéaste antisémite Jean-Luc Godard disait
00:45:28« l'objectivité à la télévision, c'est 5 minutes pour les juifs
00:45:31et 5 minutes pour Hitler ».
00:45:32J'ai l'impression qu'aujourd'hui, ce propos est devenu
00:45:35« rien pour les juifs et tout pour le Hamas ».
00:45:39Vous avez totalement raison, Philippe.
00:45:41Que ce soit l'initiative de l'enseignante,
00:45:44c'est un scandale de faire des minutes de silence à la carte
00:45:49en choisissant sa cause et son sujet.
00:45:52Et si ce sont les élèves, vous avez tout dit,
00:45:55on fait preuve d'autorité, on a le courage de dire
00:45:58« ça n'est pas le lieu d'être ».
00:46:00Si ce sont les élèves qui ont demandé la minute de silence
00:46:02et que le professeur a, en quelque sorte, obtempéré,
00:46:05c'est dramatique. C'est encore plus dramatique, je trouve,
00:46:08parce que c'est la traduction d'une sorte de peur.
00:46:14Des enseignants, aujourd'hui, qui se disent
00:46:16« qu'est-ce qui va m'arriver ? »
00:46:17– Pas de vagues.
00:46:18– Pas de vagues, exactement, c'est le pas de vagues.
00:46:20« Qu'est-ce qui va m'arriver si cette affaire dérape ? »
00:46:23– Pierre-Yves Martin.
00:46:25Écoutez-moi, c'est votre dernière phrase qui m'a interpellé.
00:46:29– C'est une phrase de Godard.
00:46:31– « Rien pour les juifs et tout pour le Hamas ».
00:46:33– Il le dénonce.
00:46:35– C'est ce que je dénonce.
00:46:37– Aussi, Godard se moquait de ceux qui font ça.
00:46:42J'ai l'impression qu'il n'y a plus un seul otage retenu,
00:46:45que les méchants, c'est Israël, mais il n'y a plus personne
00:46:47qui parle des otages, quand même.
00:46:49Alors que si on veut qu'il n'y ait plus de guerre,
00:46:51c'est simple, ils rendent les otages et ils déposent les armes.
00:46:53– Moi, je ne pense pas. Je ne pense pas que ça soit la recette.
00:46:56Je pense que s'il y a libération des otages,
00:46:58il y aura confirmation de la politique israélienne.
00:47:01– En tout cas, ce n'est pas le sujet.
00:47:03Le sujet, c'est cette professeure de se dire
00:47:06« où c'est elle qui demande des minutes de silence ? »
00:47:09– Oui, je ne suis que d'accord avec vous,
00:47:11mais je… – De toute façon, vous n'avez pas le choix.
00:47:13– Non, mais on a toujours le choix.
00:47:15Non, mais en fait, après, le truc, c'est que si le proviseur
00:47:18était bien présent dans cet établissement,
00:47:21je pense qu'il aurait pu régler le sujet dans l'heure qui suivait
00:47:24et ne pas faire appeler le rectorat pour intervenir
00:47:27et mettre en place une position.
00:47:30– Pour une fois qu'on est rectorat autoritaire, c'est rare.
00:47:33– Oui, c'est vrai.
00:47:34– Allez, vous restez avec nous dans un instant,
00:47:35le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
00:47:37Philippe Bilger, on parle de quoi ?
00:47:38– Aucun élu n'est tranquille à l'abri de la violence.
00:47:42– Avec vous, Pierre-Yves Martin.
00:47:43– Le regard du FMI sur la France.
00:47:45– Pierre Archer.
00:47:46– Alors moi, on parlera de patriotisme économique
00:47:49et surtout, on parlera des opérations de prédation chinoise
00:47:54sur l'industrie française et donc, sur le fond, bien sûr,
00:47:57de l'illusion de la réindustrialisation du pays.
00:48:00– Allez, à tout de suite, on fait une petite pause.
00:48:02– Sud Radio. – Sud Radio.
00:48:04– Parlons vrai. – Parlons vrai.
00:48:06– Radio.
00:48:07– Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:48:13– Les vrais voix avec vous jusqu'à 19h, bien entendu,
00:48:16Philippe David, Philippe Bilger est avec nous,
00:48:18Pierre-Yves Martin et ravi d'accueillir Pierre Archer
00:48:20qui est directeur de l'hebdomadaire Le Journal d'ici,
00:48:23président du syndicat de presse hebdomadaire régional
00:48:26et aussi notre partenaire en tout cas pour toute cette semaine
00:48:29sur la France qui est restée debout,
00:48:31justement cette France qui est restée debout
00:48:34avec Félix Mathieu, re-bonsoir Félix Mathieu.
00:48:37– Re-bonsoir Félix.
00:48:38– Et c'est une opération qui dure toute la semaine,
00:48:40c'est ce que je venais de dire,
00:48:41entre le syndicat de la presse hebdomadaire régionale et Sud Radio
00:48:44et ce matin, Félix, on a dressé le tableau noir des zones blanches.
00:48:47– Des zones quoi ? Pardon, je vous entends mal.
00:48:50– Ça ne capte pas.
00:48:51– Ça ne capte pas.
00:48:52Les habitants des zones blanches, effectivement, voire rouges,
00:48:54elle est loin la promesse de 2019 sur une France 100% connectée
00:48:58et le pire, ce qui fait grincer beaucoup de dents,
00:49:00c'est que parfois, on ne capte pas dans des zones
00:49:02qui pourtant sont censées, sur le papier, être couvertes,
00:49:04des zones qui ne sont pas répertoriées en tant que zones blanches.
00:49:07C'est ce que nous expliquait ce matin Laurence Thor,
00:49:09rédactrice en chef de la Semaine de l'Allier.
00:49:11– Ça peut venir du fait qu'un câble a été coupé,
00:49:14que les réparations vont prendre vraiment très très longtemps à être faites,
00:49:17parce qu'il y a des opérateurs qui sous-traitent,
00:49:19ça va de sous-traitant en sous-traitant, c'est très compliqué
00:49:22et les maires, les députés, tout le monde dans l'Allier
00:49:25se bouge effectivement pour faire avancer les choses.
00:49:27En fait, ça dépend de plein de choses,
00:49:29quand on nous explique qu'un mur qui est trop épais,
00:49:32ça ne passe pas, la topographie aussi,
00:49:35on a des montagnes, on a des rideaux d'arbres aussi
00:49:37qui peuvent couper l'arrivée des ondes.
00:49:39Il y a plein de choses qui rentrent en compte,
00:49:41ce n'est pas si simple de déterminer ce qui fait que ça ne passe ou pas
00:49:44et quel est le taux de couverture dans notre département.
00:49:48– La rédactrice en chef de la Semaine de l'Allier, Laurence Thorès,
00:49:51alors parfois le problème vient d'un prestataire,
00:49:53un opérateur qui ne répond pas,
00:49:55comme par exemple dans la maison de santé
00:49:57où travaille Quentin Dujon, kinésie, thérapeute à La Palice,
00:50:003 000 habitants, pas de téléphone
00:50:02durant une semaine dans la maison de santé.
00:50:04– Pendant une semaine entière où on n'avait aucune possibilité
00:50:07d'être joint ou de joindre quiconque,
00:50:09mais ça fait à peu près une grosse année
00:50:12qu'on a des soucis avec la téléphonie sur la maison de santé.
00:50:15Le numéro d'urgence, c'était le téléphone personnel
00:50:17du docteur principal de la structure
00:50:19qui recevait du coup 380 appels par jour sur son portable.
00:50:23Il ne peut pas gérer les coups de fil des dentistes,
00:50:26des kinés, de tout le monde.
00:50:28Donc il avait coupé son portable.
00:50:30Par exemple pour les médecins, le labo ne peut plus prendre contact avec lui
00:50:33pour lui dire que le bilan de Mme Hintel n'est pas bon,
00:50:35il faudrait voir.
00:50:365, 6 personnes qui ne viennent pas la journée
00:50:38mais qui ne préviennent pas,
00:50:39sachant qu'ils ont 5 mois de liste d'attente.
00:50:41Ils ne peuvent même pas prendre des patients
00:50:43qui étaient sur liste d'attente.
00:50:44Mme Hintel a annulé, je peux vous prendre,
00:50:46ce n'est pas possible.
00:50:47– Alors il y a les zones blanches et puis il y a aussi les zones noires,
00:50:50comme par exemple à deux pas de Paris, dans le Val d'Oise,
00:50:52des zones où il n'y a pas assez de connexion pour tout le monde
00:50:55sur la fibre optique, nous explique Marie-Hélène Goua,
00:50:58présidente de l'association Cadre de vie Frétois dans le Val d'Oise.
00:51:01En fait, on va tout simplement débrancher quelqu'un pour en brancher un autre.
00:51:04– Tous ces branchements, débranchements, ils sont payés à l'acte,
00:51:07alors ils doivent dépanner, alors ils débranchent et ils rebranchent.
00:51:10Il y a à peu près 2 habitants sur 3 qui subissent des problèmes de fibre.
00:51:16– Des pompons recueillis par Patrick Roger dans La Vérité en Face
00:51:20sur Sud Radio ce matin.
00:51:21C'est entre 9 et 10 heures pour cette opération
00:51:24La France qui reste debout avec le syndicat de la presse hebdomadaire régionale.
00:51:27En tout cas, on aura compris que la France 100% connectée
00:51:30comme on le promettait en 2019, ce n'est pas pour tout de suite maintenant.
00:51:33– La presse hebdomadaire régionale dont le président du syndicat
00:51:36était avec nous, Pierre Arjet, quand on entend dans ça,
00:51:38on se dit l'aménagement du territoire, c'est pour quand ?
00:51:41– On est dans un pays qui a fortement modernisé ses infrastructures
00:51:46dans les années 50, 60, 70 etc.
00:51:48Aujourd'hui, on voit qu'il y a une sorte de dérive d'africanisation quelque part
00:51:53d'un pas entier du territoire, au-delà du périphérique et des métropoles.
00:51:58Et là, ça pose deux problèmes.
00:52:00Ça pose un problème réel de handicap dans la vie quotidienne des Français
00:52:04parce que quand on ne peut pas téléphoner,
00:52:06quand on ne peut pas se connecter à internet aujourd'hui, on est handicapé.
00:52:09Et deuxièmement, ça pose un problème d'attractivité
00:52:12des terroirs français, des provinces etc.
00:52:15puisque vous avez des entreprises qui sont bloquées.
00:52:18Là, on parlait de profession libérale, médecins etc.
00:52:21Donc ça, c'est un vrai souci et ce souci, on le rencontre partout.
00:52:24Alors, il faut savoir aussi parler des trains qui arrivent à l'heure
00:52:27parce qu'en réalité, sur les questions de fibres par exemple,
00:52:31il y a des efforts réels qui ont été… – Et beaucoup d'investissement.
00:52:35– Je vois que dans mon département, le Tarn, le conseil départemental
00:52:39a investi massivement pour fibrer le département
00:52:42qui, je crois, est fibré à 98 ou 99% en l'espace de 5-6 ans.
00:52:47Donc, il y a des choses qui sont faites.
00:52:49Le problème, c'est que parfois, elles sont mal faites.
00:52:52Et c'est là où je parle de dérive un peu à l'africaine
00:52:55où on est un peu dans le à peu près.
00:52:58– Mais ça devrait être la priorité de toutes les régions ?
00:53:01– Ça devrait être une priorité nationale.
00:53:04– Certains sont en EDGE et d'autres sont déjà en 5G.
00:53:08– Alors, il y a évidemment un problème d'inéquité territoriale
00:53:11entre des territoires qui sont bien desservis.
00:53:16De façon générale, on a traité les problèmes d'enclavement de routiers,
00:53:19notamment dans le Tarn, en début de semaine.
00:53:21On a parlé avec nos amis de l'écho du Berry,
00:53:25de la désertification médicale, la semaine de l'Allier,
00:53:28avec les zones blanches, etc.
00:53:30Et avec la vie corrézienne, on a évoqué les problèmes de fermeture,
00:53:34de commerce et de services publics dans les zones rurales.
00:53:37C'est un problème d'inégalité, c'est un problème d'inéquité territoriale.
00:53:43Il n'y a pas deux sortes de Français,
00:53:45ceux qui ont le droit d'être mobiles, d'être connectés,
00:53:49d'avoir des services de proximité,
00:53:51et puis ceux qui vivent au fin fond de la Pampa,
00:53:53c'est-à-dire, encore une fois, au-delà du périphérique parisien,
00:53:55et au-delà des métropoles.
00:53:57– On a des chiffres sur ces zones blanches ?
00:53:59– Moi je n'en ai pas, mais il en existe forcément.
00:54:02Mais c'est un phénomène qui est prégnant.
00:54:05Quand on a cherché, lorsqu'on a préparé l'opération,
00:54:10lorsqu'on a cherché des secteurs du territoire national
00:54:14où il y avait des zones blanches,
00:54:16en réalité, en appelant les éditeurs d'hebdo régionaux,
00:54:19je me suis rendu compte que c'est un phénomène
00:54:21qui est quand même en voie de résorption.
00:54:24C'est moins cruel et moins prégnant qu'il y a 5-10 ans.
00:54:28Mais ça existe.
00:54:29Et parfois, moi, quand on traverse le Tarn,
00:54:31qui est un département qui est relativement bien couvert
00:54:33en téléphonie mobile et en connexion Internet, etc.,
00:54:36quand je traverse le département, ce qui m'arrive deux fois par jour,
00:54:39pour aller au retour, pour aller au siège du journal,
00:54:42j'ai des trous, je suis au téléphone,
00:54:44et puis, poum, on est coupé.
00:54:46Et puis ça reprend deux minutes après.
00:54:48Ça n'a rien à voir avec la qualité de votre conversation.
00:54:51Non, elle est passionnante.
00:54:53Elle est captivante.
00:54:55C'est une zone blanche.
00:54:57Non, c'était juste pas très intéressant.
00:54:59Non, en tout cas, merci.
00:55:00Je veux pas avoir la voix blanche.
00:55:02Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:55:04Allez, dans un instant, le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
00:55:08Et on sera ensemble jusqu'à 19h.
00:55:10A tout de suite.
00:55:12Sud Radio.
00:55:13Parlons vrai.
00:55:14Parlons vrai.
00:55:15Sud Radio.
00:55:16Les vraies voix Sud Radio.
00:55:1717h-19h.
00:55:18Philippe David.
00:55:19Cécile de Ménibus.
00:55:23Vous êtes la bienvenue.
00:55:24Ça va Philippe David ?
00:55:25Ça va très bien.
00:55:26En pleine forme.
00:55:27Tant mieux.
00:55:28Vous êtes vraiment ta commune pendule aujourd'hui.
00:55:29En pleine forme.
00:55:30Il a rangé le bureau, il a fait des trucs.
00:55:31Ah oui, c'est bien.
00:55:32Je sais pas ce qu'il a.
00:55:33Non mais tout va très bien.
00:55:34Mais ça va mais extrêmement bien.
00:55:36Dès qu'il parle de boules, c'est impeccable.
00:55:38Oui, oui.
00:55:39Ah oui, oui.
00:55:40Moi j'adore.
00:55:41Et y compris la Lyonnaise, vous connaissez les grosses boules là.
00:55:43J'adore jouer à la pétanque.
00:55:45Vous aimez ça ou vous venez du Sud ?
00:55:47Moi j'adore la pétanque.
00:55:48J'y joue très mal naturellement.
00:55:49Mais j'adore le golf et j'y joue très mal aussi.
00:55:53J'allais dire, faut arrêter de jouer avec les boules.
00:55:55Mais on va encore dire que je dis des trucs bizarres.
00:55:59Moi je lance le club plus loin que les boules.
00:56:01Très bien, très bien.
00:56:02Allez, au tour de cette table.
00:56:03Philippe Bilger qui est avec nous.
00:56:04Pierre-Yves Martin et Pierre Archer que vous venez d'entendre
00:56:06qui est directeur de cet hebdomadaire canon
00:56:09qui s'appelle le Journal d'ici.
00:56:10Président du syndicat de la presse hebdomadaire
00:56:12et notre partenaire sur cette belle opération
00:56:14qui dure encore toute la semaine.
00:56:15La France qui reste debout avec Sud Radio.
00:56:17Tout de suite, le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
00:56:20Je crois que toi et moi, on a un peu le même problème.
00:56:22Mais non !
00:56:23C'est-à-dire qu'on peut pas vraiment tout miser sur notre physique.
00:56:25Surtout toi.
00:56:26Ah bon ?
00:56:27Alors si je peux me permettre de te donner un conseil,
00:56:28c'est oublie que t'as aucune chance.
00:56:29Vas-y, fonce.
00:56:30Mais comment dire sans tomber dans une forme de réalisme insupportable ?
00:56:35Il a rien compris.
00:56:36On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher.
00:56:38Le tour de table de l'actualité.
00:56:42Et le réalisme insupportable, c'est quand même extraordinaire.
00:56:46Philippe Bilger, aucun élu n'est à l'abri de l'explosion de la violence.
00:56:50En fait, compte tenu de l'état du pays,
00:56:54on est amené assez régulièrement à traiter des sujets qu'on a déjà évoqués.
00:56:59Mais là, c'est le ministre délégué Buffet qui a rappelé dans un entretien
00:57:05qu'aucun élu n'était à l'abri de l'explosion de la violence.
00:57:10Et il a rappelé des données incontestables,
00:57:14notamment le fait que les violences s'accroissent, s'amplifient,
00:57:19que les insultes et les outrages continuent à s'exercer.
00:57:23Mais petite nouvelle, apparemment les derniers chiffres montrent
00:57:28qu'il y a un petit peu moins d'insultes et de violences par rapport à l'année 2024.
00:57:34Et il a indiqué qu'un certain nombre de gardes fous sont mis en place,
00:57:40et notamment la condamnation qui est souhaitée parfois plus sévère de la part des magistrats,
00:57:46des appels téléphoniques que sais-je,
00:57:50qui permettent à des élus d'alerter lorsqu'ils sont scandaleusement victimes.
00:57:56Je vous donne les chiffres quand même qu'on se rende compte.
00:58:00Jean-Noël Buffet parle de 10% de violences, 68% de menaces et outrages,
00:58:06dont 24 par internet, et 8% de destruction et de dégradation.
00:58:10Je trouve ça hyper inquiétant.
00:58:14Et je me demandais quand j'écoutais Philippe,
00:58:17je me demandais quelle était la durée de réaction,
00:58:20quand on sent qu'il y a un dérapage de violences de quelque forme qu'elle soit,
00:58:25et quand il y a une condamnation, est-ce que c'est fait rapidement ou pas ?
00:58:28Mais je crains que ça mette un peu de temps.
00:58:31Et l'autre point que vous soulevez, quelque part indirectement,
00:58:34c'est qu'est-ce qui va se passer, notamment aux prochaines élections municipales,
00:58:38et pour les suivantes, parce qu'effectivement il y a un vrai sujet.
00:58:42Je ne vais pas être candidat si c'est pour m'en prendre plein la figure.
00:58:46– Et vous avez raison, c'est lors de ces élections que les violences augmentent,
00:58:51et c'est peut-être le seul élément positif,
00:58:54c'est à cause de ces explosions de violences
00:58:57que finalement les citoyens de gauche ou de droite
00:59:00sont assez favorables à une lutte ferme contre l'insécurité.
00:59:05– Pierre Archer. – Absolument, c'est une qualité.
00:59:08– Pierre-Yves Martin, votre tour de table,
00:59:10quand le FMI regarde la France, ça c'est plutôt inquiétant,
00:59:13les grecs en savent quelque chose.
00:59:14– Oui, c'est plutôt inquiétant.
00:59:16En fait, chaque année, le FMI réalise et publie une étude consacrée à la France.
00:59:22Et cette année, on pourrait traduire cette étude comme un réel avertissement,
00:59:28puisqu'effectivement, l'engagement des autorités françaises
00:59:32a ramené le déficit en dessous de 3% d'ici 2029,
00:59:35est bienvenu et doit être, dit l'institution,
00:59:38étayé par un ensemble de mesures bien définies et crédibles.
00:59:42Et c'est bien là le sujet où le bas blesse,
00:59:44c'est que le FMI invite le gouvernement à bâtir, je cite,
00:59:48d'urgence, un ambitieux plan d'économie.
00:59:51Et alors, d'ambitieux plan d'économie, moi je n'ai rien vu.
00:59:55Il propose du coup de s'attaquer à ce sujet d'imposition trop élevée de la France,
01:00:01d'une part, et surtout comme solution contributive,
01:00:06il propose de relancer une réforme de l'assurance chômage et des retraites.
01:00:12Bon, donc vous voyez que ça va être un petit peu compliqué.
01:00:15Et pour finir, un peu sous forme pessimiste et sombre,
01:00:19le ministre de l'économie a estimé que l'institution internationale
01:00:24soulignait que notre effort actuel de réduction du déficit
01:00:27et nos perspectives économiques sont crédibles.
01:00:30Et du coup, c'est ce dernier point qui m'inquiète,
01:00:32parce que je me dis que rien ne va être fait,
01:00:35aucun plan d'économie puissant va être défini et mis en œuvre,
01:00:40et qu'on va se retrouver vraiment à un moment dans une situation caricaturale
01:00:44où le FMI va être appelé à la rescousse pour porter les finances de la France
01:00:50dans une optique de réduction de coûts et de réduction de déficit
01:00:54très violent de type ce que la Grèce a vécu.
01:00:58– Il y a quelques années, 2008 je crois, Philippe Bilger.
01:01:02– Pierre, je ne vois pas...
01:01:06J'ai lu la même chose, mais c'est vrai qu'on rentre dans un cycle
01:01:11qui peut être punitif, c'est ce qui m'inquiète.
01:01:15– J'ai vraiment l'impression que c'est le dernier tournant.
01:01:18– Je crois qu'en 2007, il y avait un Premier ministre qui s'appelait François Fillon
01:01:22qui avait dit à l'époque, je suis à la tête d'un État en faillite,
01:01:25ce qui par ailleurs lui avait valu quelques déconvénus.
01:01:28On parle toujours des mêmes sujets depuis plusieurs décennies maintenant,
01:01:33parce que dès qu'il faut ajuster, on parle de réformer les retraites,
01:01:37de réformer l'assurance chômage, etc.
01:01:41Mais en réalité, on ne parle jamais d'économies, de vraies économies,
01:01:44celles qu'on ferait dans une entreprise ou que vous faites dans votre budget,
01:01:47si à un moment donné, il y a des équilibres entre les recettes et les dépenses,
01:01:51et ça on le paiera, on le paiera cash, et on commence déjà à le payer
01:01:56parce qu'on voit à travers les sujets qu'on évoquait aussi tout à l'heure aujourd'hui,
01:02:00le sous-investissement dans les infrastructures, etc.
01:02:04L'autoroute à 69 Castre-Mazamé-Toulouse,
01:02:09c'est clairement un choix de concession autoroutière
01:02:12parce que l'État n'avait plus les moyens de passer à la caisse.
01:02:17Voilà, on est là-dessus.
01:02:20Donc on arrive un peu au bout de ce système et je crois qu'on va le payer cher.
01:02:25Mais probablement, dans un premier temps,
01:02:27on va le payer d'une façon ou d'une autre par des hausses des prélèvements.
01:02:30Parce qu'on ne s'est pas économisé, en revanche, on s'est fiscalisé.
01:02:33– Votre tour de table, c'est sur la reprise par un groupe chinois
01:02:36de l'entreprise Safra à Albi qui fabrique des autobus.
01:02:40– Absolument, c'est symptomatique de l'absence stratégie industrielle
01:02:44de la France depuis déjà très longtemps.
01:02:46De quoi parle-t-on ?
01:02:47On parle d'une entreprise qui a un vrai savoir-faire
01:02:49autour de la construction de bus à hydrogène notamment,
01:02:53qui est une filière qui a été décrétée stratégique il y a 5 ans de ça.
01:02:58Et d'ailleurs, c'est à Albi, chez Safra,
01:03:01que le premier comité interministériel de la filière hydrogène s'était réuni
01:03:05il y a 5 ans avec 3 ministres, etc.
01:03:08C'est une entreprise qui a bénéficié en 5 ans de 10 millions d'argent public
01:03:12sous forme de subventions diverses.
01:03:14– Ah oui, quand même !
01:03:15– Voilà, et c'est une entreprise qui est en difficulté.
01:03:17Et mardi, le tribunal de commerce d'Albi a choisi un repreneur
01:03:22et il a choisi un repreneur chinois.
01:03:25Et ça, c'est un vrai problème parce qu'on sait ce qui se passe dans ces cas-là.
01:03:30Eh bien, il y a une stratégie de l'actionnaire, du nouvel actionnaire
01:03:34qui est une stratégie de cannibalisation tout simplement.
01:03:37Et puis ça se termine…
01:03:38– En démantèlement.
01:03:39– En démantèlement.
01:03:40C'est ce qui est arrivé à une autre entreprise
01:03:42de l'agglomération albi-jouas il y a 2 ans, 3 ans.
01:03:45– Ça veut dire prendre le savoir-faire et finalement…
01:03:47– On prend le savoir-faire, on prend les carnets d'adresse aussi,
01:03:49on prend de la crédibilité aussi quelque part.
01:03:51Et après, on se dit qu'on ira plus vite en allant le prendre
01:03:54qu'en le faisant nous-mêmes, en apprenant à le faire nous-mêmes
01:03:56parce que les Chinois, ça veut faire.
01:03:57Mais là, ils vont plus vite.
01:03:58Et alors, on est au-delà du cas de Safra, naturellement.
01:04:03On connaît tous les cas fameux, Alcatel, Alstom, etc.
01:04:09Là, on est sur, là aussi, une forme de naïveté
01:04:12parce que l'État, à travers le ministère public,
01:04:18au tribunal de commerce, requiert pour la reprise par le Chinois.
01:04:22Alors qu'il y avait une alternative française qui était tout à fait crédible
01:04:25qui est défendue par la gauche, par la droite,
01:04:27par les collectivités locales, etc.
01:04:29Nonobstant, parce qu'il paraît qu'il y a 10 emplois ou 20 emplois
01:04:33d'écart dans le nombre de salariés repris
01:04:35et un chouïa moins de fonds qui sont réinjectés dans l'entreprise,
01:04:38on choisit le Chinois, moyennant quoi,
01:04:40on court le risque dans 2 ans de se retrouver avec zéro salarié.
01:04:44– Et comme d'habitude, voilà.
01:04:45Et on parle de réindustrialisation, de grands plans, voilà.
01:04:49Et c'est ça.
01:04:50Merci beaucoup Pierre Archer, merci à vous.
01:04:52Vous restez avec nous, dans un instant,
01:04:54on va revenir sur cette grogne des taxis,
01:04:59la mobilisation des taxis contre le BTC
01:05:01et la nouvelle tarification des malades.
01:05:03À Marseille, en tout cas, un BTC a foncé dans 2 personnes
01:05:09et qui a fait 2 blessés.
01:05:11– Alors, parlons vrai.
01:05:12Trouvez-vous légitime le blocage dans les villes ?
01:05:14Et à cette question de transports sanitaires VTC,
01:05:16comprenez-vous la colère des taxis ?
01:05:18Vous dites quoi ? 70% ?
01:05:19Vous voulez réagir le 0826 300 300 ?
01:05:22– Et c'est Rachid Boudjema qui sera avec nous,
01:05:24taxi marseillais et président de l'Union Nationale des Taxis.
01:05:27On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h.
01:05:29– Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
01:05:33– Merci à vous parce que votre émission est toujours très intéressante
01:05:36et puis vos invités que je ne connaissais pas aussi paraissent très intéressants.
01:05:39– Oui mais vous êtes bien tombé parce que c'est assez rare quand même.
01:05:42– Sud Radio, j'ai mon .fr
01:05:44Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
01:05:47Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:05:51– Autour de cette table joyeuse,
01:05:54Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole
01:05:56et auteur de « Me Too Much » aux éditions Heliopole.
01:05:58Comment ça va ce livre ?
01:05:59– Ça va, j'ai l'impression qu'il ne va pas trop mal.
01:06:03– Ah donc vous voilà riche alors ?
01:06:05– C'est pour ça qu'il a des montres en or.
01:06:07– Je suis loin de la richesse.
01:06:09– Il y a des cagnottes sur le quiz alors ?
01:06:11– Il y a des cagnottes, exactement.
01:06:13C'est une bonne réponse, un livre, et on est comme ça nous.
01:06:16Pierre-Yves Martin, consultant et Pierre Archec est notre partenaire
01:06:20puisqu'il est le directeur de l'hebdomadaire « Le Journal d'ici »
01:06:25et de cette belle opération « La France qui reste debout »
01:06:28et vous en entendez parler bien sûr dans « Les vraies voix »
01:06:30mais aussi le matin, dans le grand matin Sud Radio
01:06:33et on est très heureux de ce partenariat.
01:06:35En attendant, tout de suite le coup de projecteur des vraies voix.
01:06:38Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
01:06:42– C'est un mouvement parti pour durer.
01:06:44– Ah la boulette !
01:06:45– La mobilisation ce matin, des taxis qui sont appelés à manifester
01:06:49dans toute la France pour protester contre un projet de nouvelle tarification.
01:06:52– Maintenant il faut nous écouter, parce que là on en a gros.
01:06:54– On ira jusqu'au moment où le gouvernement arrêtera de nous mépriser.
01:07:00– Ah oui c'est bien ça !
01:07:01– Certains dorment dans leur voiture durant la mobilisation, ce n'est pas légal.
01:07:05– Plus on va monter dans le temps et plus ça va se renforcer.
01:07:08– On est presque arrivés ?
01:07:09– Non on n'y est pas.
01:07:10– On est presque arrivés ?
01:07:11– Non !
01:07:13– Et de Marseille à Pau, en passant par la région parisienne,
01:07:15les taxis se mobilisent contre cette nouvelle tarification du transport de malades
01:07:19et contre la concurrence déloyale des VTC.
01:07:21Le gouvernement leur promet de renforcer ces contrôles de VTC justement.
01:07:24– Alors parlons vrai, est-ce que les VTC font de la concurrence déloyale aux taxis ?
01:07:29Zut ! Transport sanitaire VTC, comprenez-vous la colère des taxis ?
01:07:36Vous dites oui à 70%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:07:41– Et Rachid Boudjema est avec nous, taxis marseillais,
01:07:44président de l'union nationale des taxis.
01:07:46Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:07:49On va démarrer par vous, Rachid, où on en est pour l'instant ?
01:07:55– Pour l'instant, bonsoir à tous, on a une première annonce
01:07:58qui semblerait que le cabinet du premier ministre veuille nous recevoir
01:08:01samedi après-midi, je mets tout ça au conditionnel.
01:08:04Mais voilà, ça semble vouloir se décanter un peu enfin.
01:08:09– Décanter, mais pour l'instant les barrages sont toujours présents ?
01:08:12– Ah bah tant qu'on n'aura pas une communication claire des services de l'État
01:08:17pour dire qu'on va mettre un terme déjà à cette convention qui est arbitraire
01:08:20parce qu'on nous pointe du doigt en disant que les taxis
01:08:23coûtent à la sécurité sociale, ce qui est faux encore une fois.
01:08:27Les taxis ne coûtent rien du tout puisque ce sont les assurés
01:08:30qui coûtent éventuellement, mais il faudrait dire les fausses clairement.
01:08:33Nous, on ne fait que répondre à une prescription des médecins,
01:08:36on ne dit pas que les pharmaciens coûtent ou les médecins coûtent.
01:08:39Donc ce serait bien qu'au niveau de la sémantique,
01:08:41on corrige un peu ces éléments de langage.
01:08:43Et puis d'autre part, on a une concurrence sauvage des VTC,
01:08:47cette plateforme américaine qui contourne la réglementation
01:08:49à laquelle il faudrait mettre un terme.
01:08:51– Philippe Bilger.
01:08:52– Philippe Bilger.
01:08:53– J'ai un peu entendu parler de cette fronde,
01:08:58vous auriez à dire quel est le principal grief
01:09:02que vous faites à ce qui est prévu ?
01:09:05Est-ce que c'est le problème de la concurrence des VTC
01:09:09ou bien les tarifs qui risquent d'être insupportables ?
01:09:15– Les deux, monsieur.
01:09:16À la fois pour ce que définit l'assurance maladie
01:09:20et qu'elle nous impose sa tarification et elle nous nationalise.
01:09:24Pourquoi ? Nous, on est d'accord pour faire des économies.
01:09:26On est absolument d'accord parce que nous aussi,
01:09:28on est des contribuables et on n'aime pas,
01:09:30comme tous les Français, payer trop d'impôts,
01:09:32même si on est conscient qu'il en faut.
01:09:34Cependant, il ne faudrait pas que l'assurance maladie nous dise
01:09:36je vais vous fixer le prix qu'on remboursera aux assurés,
01:09:41mais en plus vous allez devoir vous assumer ce que je ne rembourse pas.
01:09:44Et c'est ce qu'elle fait aujourd'hui.
01:09:46Et c'est ça qu'on regrette.
01:09:47Quant à savoir maintenant concernant les plateformes américaines,
01:09:49on a quand même affaire à un scandale.
01:09:51On a des plateformes qui s'éretaient.
01:09:53Si demain on nous propose la même chose à nous, Taxi,
01:09:56on pourra faire les mêmes efforts.
01:09:58Mais l'équation, elle est difficile à résoudre.
01:10:00C'est-à-dire que nous, on paye nos contributions sociales et fiscales,
01:10:02ce serait bien que ce soit le cas pour tout le monde
01:10:04et qu'il y ait des contrôles de la réglementation.
01:10:07– J'avais une question.
01:10:08– Pierre-Yves Martin.
01:10:10– Qu'est-ce que concrètement vous attendez de cet échange
01:10:13que vous allez peut-être avoir avec le cabinet du Premier ministre samedi ?
01:10:18Est-ce que vous attendez de leur part une simple écoute
01:10:23et puis après ça va durer des semaines de réflexion, etc.
01:10:27Ou est-ce que vous attendez de leur part une proposition concrète
01:10:31ou est-ce que vous, vous arrivez avec une proposition chiffrée,
01:10:35des étapes de négociation, etc. ?
01:10:37Comment on prépare cette échéance-là ?
01:10:40– Nous, on arrive avec des échéances concrètes.
01:10:42Il nous faudra un calendrier de travail.
01:10:44Déjà, un, on demande concernant la convention
01:10:47entre l'assurance maladie et les taxis, un médiateur.
01:10:51Parce qu'il faut sortir de ce bilatéralisme
01:10:53entre les représentants de la profession
01:10:55et le directeur général de la CNAM,
01:10:57qui encore une fois ressort sans aucun procès verbal,
01:10:59c'est-à-dire au niveau des échanges.
01:11:01Donc on demande un médiateur qui soit nommé.
01:11:03Moi, j'ai mis l'idée d'avoir un médiateur comme Laurent Grand Guillaume,
01:11:06qui est un homme qui est tout à fait à la hauteur de ce genre de débat.
01:11:09Donc voilà, j'ai mis cette idée maintenant à eux de faire quelque chose.
01:11:13Deuxième étape, il va falloir qu'on ait un calendrier de travail
01:11:16concernant l'application de la réglementation
01:11:19pour la marge électronique des VTC.
01:11:21On a, encore une fois, besoin d'un calendrier,
01:11:23on a besoin de sortir de cette cornerisation de la profession.
01:11:26Sinon, on est en train d'étouffer.
01:11:29– C'est une concurrence déloyale.
01:11:33Il y avait eu tout un grand plan, justement, sur les fraudes aux aéroports.
01:11:37Ça, on est où ça ?
01:11:42Je disais, il y avait eu un grand plan, justement, pour éviter les fraudes,
01:11:46les faux taxis, les faux aux aéroports.
01:11:49Je pensais qu'il y avait mis en place quelque chose qui avait été mis en place.
01:11:54– Pour l'instant, on est toujours au même stade.
01:11:56Par contre, ce qu'on sait, c'est quand il y a une volonté de mettre en place,
01:11:59en ce moment sur l'aéroport de Nice,
01:12:01étant donné qu'ils ne veulent pas de perturbations pour la période du festival de Cannes,
01:12:06ils ont mis les moyens et on a très peu de VTC qui opère.
01:12:10Donc, vous voyez, quand on veut mettre les moyens pour faire respecter la réglementation,
01:12:13les choses avancent.
01:12:14Mais pour l'instant, sur les aéroports parisiens, il n'y a rien qui évolue.
01:12:17– Pierre Archer.
01:12:18– Pardon d'être un peu provocant, mais est-ce que les taxis
01:12:21ne paient pas aussi un certain nombre de pratiques
01:12:24ou de qualités de l'accueil du client ?
01:12:30À une époque du service client, de la qualité du service,
01:12:33qui pendant des années a été extrêmement déficient,
01:12:36même si effectivement, il s'est amélioré.
01:12:41– J'ai envie de dire, si ce problème d'ubérisation était un problème franco-français,
01:12:46vous auriez pu nous accuser en nous disant
01:12:48que c'était la qualité de service qui n'était pas à la hauteur.
01:12:51Les taxis anglais, les Black Cats, ont été définis comme étant les meilleurs taxis au monde.
01:12:57Et pourtant, ça n'a pas empêché Uber d'installer plus de 45 000 VTC sur place.
01:13:03Ça a été la fiscalité qui a mis un terme à ça.
01:13:05Quand on a monté, on leur a demandé de contribuer.
01:13:07Donc, l'idée qui consiste à dire qu'on avait des taxis qui étaient gronchons
01:13:11ou des véhicules pas propres, je pense que c'est un argument qui ne tient pas.
01:13:15C'est qu'une question, encore une fois, d'optimisation fiscale
01:13:18et d'un comptablement de la réglementation.
01:13:20Ce n'est que ça.
01:13:21Après, on essaye de nous accuser de plein de choses.
01:13:23Je pense qu'on constate quand même, bien sûr, je ne suis pas en train de vous dire
01:13:26qu'on est tous parfaits.
01:13:28Mais ce qu'on peut reconnaître, c'est que les taxis jouissent quand même
01:13:31d'un grand capital de sympathie, au moins pour ceux qui les empruntent régulièrement.
01:13:36A manqué à Gabigny de combien l'arrivée des VTC pour vous, les taxis ?
01:13:42Ça a été surtout, encore une fois, l'allongement du nombre d'heures de travail.
01:13:46Vous avez des endroits où les taxis travaillent jusqu'à 15 heures par jour
01:13:50et avec une perte chiffrée jusqu'à 27%.
01:13:54Donc, on allonge le temps de travail et en plus, on a un manque à gagner sur nos ressources.
01:14:01Est-ce que le conflit risque de durer ?
01:14:05En tout cas, on est parti pour.
01:14:07On est déterminé à ne pas lâcher tant qu'on n'aura pas des garanties,
01:14:10un calendrier de travail sur nos revendications.
01:14:13On ne demande pas grand chose.
01:14:14On demande uniquement le respect de la réglementation d'une part
01:14:18et un calendrier de négociation avec un médiateur indépendant
01:14:22pour la convention d'autre part.
01:14:24Merci beaucoup en tout cas.
01:14:26Merci beaucoup.
01:14:27On voit que vous êtes encore sur le terrain.
01:14:29Merci beaucoup Rachid Boudjema d'avoir accepté cette invitation.
01:14:32Taxi Marseillais est président de l'Union Nationale des Taxis
01:14:36et bien entendu, on suivra bien cette grogne avec Sud Radio.
01:14:43En attendant, on a offert des cadeaux aujourd'hui.
01:14:45On voulait remercier Angèle d'avoir gagné à Mont-de-Marsan,
01:14:50à qui on fait un gros bisou puisqu'elle a gagné ce bracelet fait des mères
01:14:55et bien entendu au 0826 300 300.
01:14:59C'est Jacqueline qui est avec nous de Paris.
01:15:00Bonsoir Jacqueline.
01:15:01Bonsoir.
01:15:02Bonsoir.
01:15:03C'est un vrai plaisir de vous entendre et de savoir que j'ai gagné.
01:15:06C'est génial.
01:15:07Oui, c'est mieux de gagner ou de nous entendre ?
01:15:10Les deux.
01:15:11Alors, attendez.
01:15:12Je gagne moins souvent que ce que je vous entends.
01:15:15Merci.
01:15:16J'avais des applaudissements.
01:15:17Merci beaucoup.
01:15:18Merci beaucoup.
01:15:20Et vous préférez qui dans l'émission ?
01:15:23Non, non, je plaisante.
01:15:24Ça dépend des jours.
01:15:26Il y a des fois où je me mets en colère.
01:15:28Ah, c'est bien.
01:15:29C'est ça le débat.
01:15:30Vous êtes d'accord Jacqueline ?
01:15:31Tout à fait, tout à fait.
01:15:33Ça fait longtemps que je ne vous ai pas appelée pour débattre,
01:15:35mais je le fais silencieusement.
01:15:40En tout cas, vous avez remporté un pack Lexone
01:15:43et on est très heureux de vous l'offrir.
01:15:46Si je retombe dessus, bien entendu.
01:15:48Où est cette feuille ?
01:15:49Il est là.
01:15:50Ah, il est là.
01:15:51Oui, vous avez gagné une bubble lamp et une enceinte Tamo.
01:15:54Comme ça, vous allez pouvoir voir sans fil.
01:15:57Quand vous allez vous réveiller la nuit, vous allumez votre bubble lamp.
01:16:01Pas de problème, vous ne tomberez pas.
01:16:04Ah, super.
01:16:05Et puis, vous pourrez nous écouter également grâce à l'enceinte Tamo.
01:16:08Bien sûr.
01:16:09Et comme ça, vous pouvez la mettre à l'extérieur,
01:16:12sur votre table d'extérieur si vous en avez un.
01:16:15Ah, très bien.
01:16:16Ecoutez, c'est très, très sympa.
01:16:18Effectivement, ça va me rendre au service.
01:16:20Et en plus, les enceintes sont étanches à l'eau,
01:16:22donc vous pouvez les mettre sur le bord de la baignoire,
01:16:24elles tombent dedans.
01:16:25Je peux les me baigner avec ?
01:16:27Oui, absolument.
01:16:28Vous pouvez les mettre sur le bord de la piscine
01:16:30et si vous faites un gros plongeon, ça résistera à l'eau.
01:16:34En tout cas, merci beaucoup Jacqueline.
01:16:36Merci Jacqueline.
01:16:37En tout cas, c'est moi qui vous remercie.
01:16:39Merci à vous Sud Radio et merci à Lexone aussi.
01:16:42Je vais découvrir leurs produits.
01:16:44Je vais découvrir ses produits.
01:16:45On vous embrasse très fort.
01:16:46Merci de votre fidélité Jacqueline.
01:16:47A très bientôt.
01:16:48Et on va remercier Philippe Bilger, bien sûr,
01:16:50Pierre-Yves Martin et Pierre Archet,
01:16:52directeur de l'hebdomadaire du Tarn du Loraguet.
01:16:55Et puis le journal, ça s'appelle le Journal d'ici,
01:16:57président du syndicat de la presse hebdomadaire régionale.
01:16:59On était très heureux de vous avoir avec nous aujourd'hui,
01:17:02avec cette semaine qui continue jusqu'à demain.
01:17:05La France qui reste debout en partenariat
01:17:08avec Sud Radio, bien entendu.
01:17:09Ce fut un bonheur partagé pour nous, les hebdomadaires régionaux.
01:17:12C'est une opération qui...
01:17:14Magnifique moi, j'ai adoré.
01:17:15C'est une belle opération et vous êtes les vrais voix,
01:17:18vous êtes la radio qui parle vrai.
01:17:20Nous sommes les médias du pays réel.
01:17:22Et nous sommes la radio des territoires aussi, comme vous.
01:17:25Vous restez avec nous dans un instant,
01:17:28les vrais voix qui font rouler la France
01:17:30avec plein, plein, plein de belles entreprises encore.
01:17:33On en parle dans un instant.
01:17:34Soyez les bienvenus.
01:17:35On est ensemble jusqu'à 20h.
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