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  • 03/06/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Farid Temsamani, porte-parole de l'association Banlieue Plus ; Aurélien Martini, secrétaire général adjoint de l’Union syndicale des magistrats ; Jérôme Fournier, secrétaire national du syndicat enseignant SE-Unsa.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-06-03##

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News
Transcription
00:00:00Vraie Voix Sud Radio, 17h19, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans cette maison Sud Radio, merci d'être avec nous.
00:00:09Sud Radio, merci de votre fidélité avec Philippe David.
00:00:12Aujourd'hui, au sommaire de cette émission, c'est l'émission que sur Philippe David.
00:00:15Ah non, il n'y aurait pas assez de choses à dire.
00:00:17Oh non, il y aurait trop de choses, non pas assez.
00:00:19Non, non, non, non, trop.
00:00:20Suivez-moi, mais vous me perturbez Cécile.
00:00:22En fait, le mec, il se vend hyper bien.
00:00:24Ah oui, non, il n'y aurait rien à dire tellement c'est un vaste plaid.
00:00:30Oui, enfin c'est comme mes cheveux, il n'y a pas grand chose à dire.
00:00:33Non, moi aussi justement, il y a des trucs à dire.
00:00:35Vous avez fait une comparaison parce qu'on a un dessin sur notre écran.
00:00:38C'est une photo vue du ciel, de la forêt landaise et de l'océan.
00:00:42Et elle me dit ton crâne, le mien.
00:00:45On ne peut pas le voir parce que c'est sur notre écran, mais c'était très drôle.
00:00:49Voilà, c'est pour vous faire rire en tout cas.
00:00:51Ce numéro de téléphone 0826 300 300 avec Aude qui vous attend.
00:00:55Et on sera ravis de débattre avec nous.
00:00:58Dans quelques instants, en vous présentant les vraies voix du jour.
00:01:00Allez, le grand débat du jour à 17h30 du sursis.
00:01:03Les premières peines prononcées contre les auteurs de violences ne sont plus à la hauteur,
00:01:07estime Gérald Darmenin.
00:01:08Après les heurts suite au sacre du PSG,
00:01:11le garde des Sceaux voudrait supprimer le sursis et les aménagements de peine.
00:01:14Alors parlons vrai.
00:01:15Est-ce que les condamnations d'hier sont pour vous dissuasives ?
00:01:18Et à la question, violences après la victoire du PSG,
00:01:21pensez-vous comme Gérald Darmenin que les condamnations ne sont plus à la hauteur de la violence que connaît notre pays ?
00:01:26Vous dites oui à 95%.
00:01:28Vous voulez réagir ?
00:01:30Aude, attend vos appels et vous n'aurez aucune condamnation de sa poire.
00:01:33Quoi que vous pensiez, au 0826 300 300.
00:01:36Ne vous vendez pas trop, Philippe.
00:01:38Je me suis mal vendu il y a 5 minutes, alors j'allais me rattraper le coup.
00:01:41Notre invité Aurélien Martinis sera avec nous, secrétaire général adjoint de l'Union syndicale des magistrats.
00:01:47Et puis, le coup de projecteur des vrais voix, 18h30, presque deux ans après la meurtre de Naël à Nanterre.
00:01:52Et les émeutes qui avaient suivi, le tribunal et le procureur de Nanterre décident de renvoyer le policier,
00:01:57auteur du tir, aux assises.
00:01:59Le fonctionnaire sera donc jugé pour meurtre.
00:02:01Alors, parlons vrai. Est-ce que le terme de meurtre vous paraît adéquat de vue les faits ?
00:02:05Et à la question à Fernaël, le policier sera jugé pour meurtre ?
00:02:08Comment jugez-vous cette décision ?
00:02:10Vous dites scandaleuse à 92%, justifiée à 8%.
00:02:14Vous voulez réagir ?
00:02:15Le 0826 300 300.
00:02:17Bruno Pommard sera avec nous, un président d'initiative sécurité intérieure et ancien formateur au RAID.
00:02:24On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:27Les vraies voix sud radio.
00:02:28Et sur mon flanc gauche, Philippe Bilger est avec nous. Bonsoir.
00:02:32Bonsoir, ma chère Cécile et mon cher Donu.
00:02:35Excusez-moi Cécile, quand on parlait de flanc, ça me met en appétit à 17h.
00:02:39Je sais, au moment où je l'ai dit, je me suis dit, catastrophe, pourquoi j'ai fait ça ?
00:02:45C'est Pestiamén, arrêtez avec nous, entrepreneur dans la foodtech et patron de Presley.
00:02:49Bonsoir Sébastien.
00:02:50Bonsoir, bonsoir.
00:02:51Bienvenue.
00:02:52C'est quoi ce bonsoir ?
00:02:53J'ai essayé d'être sage, vous avez vu, j'ai sorti la cravate pour vous Cécile.
00:02:56C'est ça, c'est ça.
00:02:57Et même le gilet.
00:02:58Le gilet, exactement.
00:03:00On dirait un mec de la poste à l'ancienne, tu sais.
00:03:03En 1975.
00:03:04Voilà, c'est ça.
00:03:05Farid Tenusamani est avec nous, porte-parole de l'association Banlieu Puce et délégué général du Think Tank France.
00:03:10Fier, bonsoir.
00:03:12Bonsoir.
00:03:12Cher Farid.
00:03:13Ça faisait longtemps qu'on ne vous avait pas vu, Farid.
00:03:14Exact.
00:03:15Mais vous étiez où ?
00:03:16À Parmonze et...
00:03:19Et par vous.
00:03:19Et par vous.
00:03:20Et visiblement pas chez le coiffeur.
00:03:21Et pas chez le coiffeur.
00:03:23C'est sympa.
00:03:24C'est Cécile de Minigus.
00:03:25Oui, dans les studios de Sud Radio.
00:03:26Effectivement.
00:03:27Mais ce que je peux vous dire, c'est que...
00:03:29J'adore.
00:03:30Je suis de retour.
00:03:31Ah ben c'est bien.
00:03:31On est très heureux.
00:03:33Mais le long, vous va bien.
00:03:34Ah oui, j'adore.
00:03:35Mais moi j'adore.
00:03:36J'adore.
00:03:36J'adore.
00:03:37On aime beaucoup Farid.
00:03:38De toute façon, c'est comme ça.
00:03:38Philippe, qui nous appelle de hier dans l'Essonne.
00:03:43Bonsoir Philippe.
00:03:43Bonsoir Philippe.
00:03:45Bonsoir à toute l'équipe.
00:03:46On est ravis de vous accueillir dans les vrais voix.
00:03:48Merci en tout cas d'être avec nous.
00:03:49Et vous dites stop au massacre de l'économie française.
00:03:53Eh oui, je suis affligé, quand je dis un certain nombre de revues économiques,
00:03:57de voir que dans l'indifférence quasiment totale des médias,
00:04:01nos industries partent vers la déroute complète.
00:04:03Alors il y a des patrons qui ont alerté, le patron de le BMH, le patron de Michelin.
00:04:07Aujourd'hui, c'est le patron d'Air France.
00:04:09Et M. Macron, nous avons annoncé 3% de chômage.
00:04:12Et malheureusement, on est à 7,5.
00:04:14Alors que l'Allemagne est à 3,5.
00:04:16Alors moi, je vois la cause majeure sur laquelle j'espère que notre gouvernement va bientôt s'y attaquer.
00:04:19La première, c'est le coût de l'énergie.
00:04:22On nous a parlé de l'Ukraine, etc.
00:04:24On a pour autant un producteur d'énergie qui est le meilleur dans le monde,
00:04:28qui produit une énergie pas chère.
00:04:30Et tous les industriels, les boulangers se plaignent d'un coût d'électricité,
00:04:33notamment très élevé.
00:04:34Donc il y a un vrai problème sur l'énergie.
00:04:37Et puis il y a un vrai problème sur les prélèves non obligatoires.
00:04:39Enfin, j'ai regardé quelques chiffres.
00:04:40Lorsqu'un Français gagne 100 euros, l'État lui en prend 42.
00:04:45Lorsqu'un Français gagne 1000 euros, en fait, il touche en brut, il s'en est.
00:04:49L'entreprise paye 1500 euros.
00:04:51On ne peut pas continuer comme ça.
00:04:53C'est grand patron à l'air, mais il y a des tas d'entreprises
00:04:56qui n'alertent pas dans les échos, dans toutes les revues.
00:04:59Et notre industrie part en gris.
00:05:01Et ça me fait vraiment très mal.
00:05:03Les vrais voix veulent réagir.
00:05:04Tiens, Farid, Thersamani.
00:05:05Moi, je rejoins complètement ce que dit Philippe.
00:05:07J'en parlerai rapidement tout à l'heure dans mon tour de table.
00:05:09Et ce qu'il faut rajouter à ce que dit Philippe,
00:05:11c'est que nous n'avons jamais eu autant de défaillance d'entreprise
00:05:15qu'en ce moment.
00:05:16Et ça, ça annonce des choses malheureusement très, très, très négatives.
00:05:19Sébastien Ménard.
00:05:20Il a totalement raison.
00:05:21La France coûte cher.
00:05:23La France est un État qui coûte cher.
00:05:24C'est un État généreux.
00:05:25C'est un État qui coûte cher.
00:05:26Mais derrière, c'est un État qui coûte cher.
00:05:28Il y a nécessairement des gens qui contribuent et qui payent cher.
00:05:31Allez, merci beaucoup.
00:05:32Philippe, vous restez avec nous.
00:05:33Vous êtes notre vraie voix.
00:05:35En attendant, on va pouvoir...
00:05:36Je ne pensais pas partir, ma chère Philippe.
00:05:38Non, mais je sens que vous êtes attaché au siège.
00:05:41Donc, vous pouvez partir.
00:05:42Il adore être attaché.
00:05:44J'ai pensé que c'était pour moi.
00:05:46Il faut rester avec nous.
00:05:47Jamais je ne ferai ça, Philippe.
00:05:48Allez, on va vous offrir des cadeaux puisque nous avons des récepteurs DAB+, de la marque Muse, à vous offrir.
00:05:56Et vous savez que le DAB+, qui vous permet, en tout cas, si vous n'avez pas d'antenne ou pas de réseau, de pouvoir l'écouter.
00:06:02Comme vous regardez la TNT, par exemple, avec une qualité numérique, un tuner FM intégré, un écran LCD, une prise casque, 60 stations en mémoire.
00:06:10Mais il n'y en a qu'une seule qui compte, c'est Sud Radio.
00:06:12Le reste, ça n'a aucun intérêt.
00:06:14Non, allez, on déconne quand même.
00:06:15Mais bon, mettez 60 fois Sud Radio.
00:06:17Allez, pour ça, le 0 826 300 300.
00:06:20Et comme Farid Temsamani n'est pas venu depuis longtemps, on va lui demander un chiffre entre 1 et 10.
00:06:253.
00:06:26Troisième appel au standard.
00:06:28Et on sera ravis de vous accueillir à l'antenne pour vous l'offrir en live.
00:06:31Allez, vous restez avec nous dans un instant.
00:06:33Le réquisitoire du procureur.
00:06:34On va parler de Laurent Wauquiez, de Bruno Retailleau, pour ne pas changer.
00:06:38Oui, pour ne pas changer.
00:06:39Surprenant.
00:06:40Je pense que le nombre de fois que vous l'avez dit, j'espère qu'il a déposé son nom.
00:06:43Vous êtes très présent.
00:06:44Je n'ai plus rien.
00:06:46Allez, on vous fait des bisous.
00:06:48Bah ouais, on vous les fait.
00:06:49Allez, à tout de suite.
00:06:50Sud Radio.
00:06:51Sud Radio.
00:06:51Parlons vrai.
00:06:52Parlons vrai.
00:06:53Sud Radio.
00:06:54Parlons vrai.
00:06:54Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:01Et il est mardi.
00:07:02Il est mardi.
00:07:02Non, pas du tout.
00:07:03Il est 17h14 et c'est mardi.
00:07:06Voilà.
00:07:06Absolument.
00:07:06On met les mots dans le mot sens.
00:07:08Mais en même temps, vous aviez compris, Philippe David.
00:07:09Mais bien entendu.
00:07:11Vous et moi maintenant, et avec les Vraies Voix, on se comprend tellement qu'on est un peu comme Dweck, Jvarachkeliad, Embele, Vitigna, etc.
00:07:18Ça circule tout seul.
00:07:19Vous n'auriez même pas besoin de parler.
00:07:22Bah d'ailleurs, arrêtez.
00:07:23Cette belle émission avec Philippe Bilger, bien entendu, auteur de Me Too Much aux éditions Heliopold.
00:07:30Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech et patron de Presse Libre.
00:07:33Et Farid Debsamani qui est avec nous, porte-parole de l'association Banlieue Plus et délégué général du Think Tank France.
00:07:39Fier et vous au 0826 300 300.
00:07:42Dans un instant, Félix Mathieu sera avec nous.
00:07:44Bonsoir Félix.
00:07:45Bonsoir Cécile.
00:07:45Bonsoir tout le monde.
00:07:46Très joli ce bonsoir collectif.
00:07:48De quoi parle-t-on ?
00:07:50De Bruno Rotaillot qui répond critique à l'Assemblée en revenant sur le meurtre d'un Tunisien samedi.
00:07:54Crime raciste, sans doute anti-musulman et terroriste, dit le ministre de l'Intérieur.
00:07:59On va parler aussi de la course à la tête du PS.
00:08:01Nicolas Meyère-Rossignol voudrait un débat télévisé avec Olivier Force et non.
00:08:05Et puis des sites pornos qui seront inaccessibles dès demain en France pour protester contre la législation sur la vérification d'âge obligatoire.
00:08:11Je sens que ça en intéresse certains en trois mots.
00:08:14Crime, débat et porno.
00:08:15Allez tout de suite, la voix est au procureur.
00:08:17Les vraies voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:24Et vous allez parler, monsieur le procureur, qu'il n'est jamais arrivé de Laurent Wauquiez et de Bruno Rotaillot.
00:08:29Oui, parce qu'ils sont allés avec un troisième homme voir le premier ministre pour discuter de la proportionnelle.
00:08:37Il n'était pas évident que Laurent Wauquiez accompagnait Bruno Rotaillot.
00:08:44Mais il a voulu y aller précisément, je le crois, pour le contrôler.
00:08:48Alors que véritablement, Laurent Wauquiez veut pousser Bruno Rotaillot comme les Républicains sont contre la proportionnelle.
00:09:01Il voudrait pousser Bruno Rotaillot devant cette divergence grave entre le premier ministre et les Républicains à démissionner du gouvernement.
00:09:12Or, malgré la pression intolérable de Laurent Wauquiez, je crois que Bruno Rotaillot ne va pas partir du gouvernement sur ce sujet très délectoraliste,
00:09:25d'autant plus que son récent triomphe a réglé le problème du maintien au gouvernement.
00:09:31La problématique de la proportionnelle, c'est en tout cas pour les Républicains un problème de fond.
00:09:37Parce que les Républicains perdraient, ils perdraient et ils perdraient beaucoup dans le cadre d'une consultation législative.
00:09:45Donc c'est vrai que la position de Bruno Rotaillot va être compliquée.
00:09:49Parce qu'en fait, il doit sa notoriété et son ascension fulgurante, indépendamment du travail de fond qu'il a pu faire depuis 20 ans,
00:09:56à la fois derrière Philippe Devilliers et, je dirais, pour la Vendée, puis pour les Républicains au Sénat.
00:10:04Tout ça est très vrai, mais en tout cas, il tient, je dirais, sa très forte popularité
00:10:09et le fait qu'il ait pu coiffer au poteau rose Laurent Wauquiez dans le cadre de la consultation et les élections internes des Républicains
00:10:15grâce à son positionnement et cette ascension gouvernementale.
00:10:20Donc aujourd'hui, peut-il s'en défaire ? Je pense qu'il prendrait un gros risque.
00:10:24Mais qui de Bayrou qui veut la proportionnelle ?
00:10:28On sait que la proportionnelle, c'est un truc que caresse François Bayrou depuis 30 ans.
00:10:33Ça fait 30 ans qu'il veut faire émerger sa famille politique
00:10:35et surtout l'installer durablement dans le paysage politique.
00:10:39Farid M. Samani ?
00:10:40C'est un peu l'arlésienne, en réalité, cette fameuse proportionnelle.
00:10:43Alors, c'est peut-être une des solutions pour essayer de faire revenir les Français à la votation
00:10:49parce qu'en réalité, c'est de ça dont il s'agit.
00:10:52Concernant Bruno Retailleau, en réalité, il est surtout ministre chargé des élections.
00:10:58Donc je ne vois pas comment il va essayer de se dépatouiller de ça.
00:11:02Moi, ce que je pense réellement, c'est qu'on risque de changer de Premier ministre
00:11:05avant de changer de ministre de l'Intérieur.
00:11:07Merci beaucoup, Philippe Bilger.
00:11:09Allez, tout de suite, les trois mots dans l'actu.
00:11:10C'est avec Félix Mathieu.
00:11:12Les vraies voix sud radio.
00:11:14Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont crime, débat et porno.
00:11:17Un crime clairement raciste, sans doute, anti-musulman et terroriste.
00:11:20Bruno Retailleau s'exprime à l'Assemblée sur le meurtre d'un Tunisien samedi dans le Var.
00:11:35Le policier qui avait tué Naël, renvoyé en procès pour meurtre aux assises,
00:11:38ce sera le coup de projecteur des vraies voix à 18h40.
00:11:41Dans le grand débat de 17h30, on évoque sur Sud Radio le garde des Sceaux, Gérald Darmanin,
00:11:45qui trouve sous-dimensionnés les peines de sursis pour les casseurs.
00:11:49Avant ça, dans un instant, la guerre des roses.
00:11:51Nicolas Meyère-Rossignol veut un débat télévisé avec Olivier Faure.
00:11:54Il demande aussi la transparence sur d'éventuelles ambitions présidentielles du Premier secrétaire.
00:11:58C'est non sur les deux sujets.
00:12:00Et puis, amateurs de Pornhub, de YouPorn, tendez-la bien à votre oreille.
00:12:04Dès demain, plusieurs sites de porno seront inaccessibles en France.
00:12:09Ils protestent contre la vérification d'âge obligatoire pour les utilisateurs.
00:12:14Il avait été pointé du doigt pour avoir refusé le terme d'islamophobie
00:12:20après le meurtre d'Abu Bakar,
00:12:22si c'est un fidèle de nationalité malienne dans une mosquée du Gard.
00:12:25Bruno Retailleau a été interpellé à l'Assemblée nationale cet après-midi
00:12:29sur le meurtre, cette fois, de Hichem Amiraoui, ce Tunisien tué par un homme surarmé.
00:12:33Samedi, dans le Var, le suspect avait publié des vidéos racistes, des appels à la haine.
00:12:38Pour rappel, le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête hier.
00:12:42Saisine à laquelle vient de réagir le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
00:12:45Le racisme, ce n'est pas la France.
00:12:47Le racisme, c'est un poison.
00:12:48C'est un poison qui tue.
00:12:50C'est un crime barbare, bien sûr.
00:12:53Il a été prémédité et il est signé.
00:12:55Prémédité puisqu'il y a eu des vidéos, nous avons saisi des armes dans la voiture,
00:13:00mais surtout, il est signé.
00:13:02C'est clairement un crime raciste.
00:13:05C'est un crime sans doute aussi anti-musulman et peut-être aussi un crime terroriste
00:13:12puisque le PNAT a été saisi.
00:13:15Et j'espère que la justice sera intraitable et implacable.
00:13:20Chaque crime raciste est un crime anti-français.
00:13:23Merci beaucoup, monsieur.
00:13:24Le ministre de l'Intérieur et président de LR, Bruno Retailleau, cet après-midi à l'Assemblée nationale.
00:13:29Philippe Bilger, Olivier Faure qui accuse Bruno Retailleau de faire régner une espèce de racisme d'ambiance.
00:13:34Est-ce que ce n'est pas grave, les circonstances ?
00:13:36Mais c'est très grave et d'autant plus qu'on voulait mettre Bruno Retailleau,
00:13:41soi-disant, devant un deux poids deux mesures qu'il ferait subir à la sécurité.
00:13:47On voit à quel point c'est l'inverse.
00:13:50Il réagit et il a ô combien raison devant cette horreur comme hier il en dénonçait d'autres.
00:13:57Et en même temps, Bruno Retailleau, pour le moment, on tarde à voir venir ses résultats efficients, effectifs sur le terrain.
00:14:05Parce que moi, je n'ai pas le sentiment que l'État de la France s'améliore.
00:14:09Je n'ai pas le sentiment que, je dirais, la Concorde règne dans les rues de Paris après avoir festoyé une Coupe d'Europe.
00:14:17Voilà.
00:14:17Je pense que le climat, il est quand même explosif.
00:14:22On peut commenter l'actualité.
00:14:24Évidemment, c'est un crime barbare.
00:14:25Évidemment, ce n'est pas le premier.
00:14:27Et malheureusement, ce ne sera pas le dernier.
00:14:29Il faudrait peut-être qu'à un moment donné, la classe politique, dans son entièreté,
00:14:33prenne des dispositions pour que tout ce type de crime et d'exaction,
00:14:37qu'elle soit terroriste ou autre, n'ait plus lieu dans notre pays.
00:14:40Farid Temsamani.
00:14:41Je pense qu'on attendait le ministre de l'Intérieur, surtout suite à l'affaire du malheureux Aboubacar Sissé,
00:14:47si je n'ai pas de bêtises, où là, le ministre de l'Intérieur a quand même relativement tardé avant de réagir,
00:14:53avant même de se présenter sur les lieux.
00:14:56Là, en tout cas, il a corrigé le tir.
00:14:58On ne peut pas lui reprocher puisque les mots sont très clairs et on ne peut que le féliciter.
00:15:04Malheureusement, c'est probablement que de la com' mais en tout cas, s'il ne le faisait pas, on lui reprochera.
00:15:09C'est vrai aussi.
00:15:11Allez, le deuxième mot.
00:15:13Difficile de faire autre chose que de la com' en l'occurrence.
00:15:16Deuxième mot au débat, le PS élit son premier secrétaire jeudi et il n'y aura pas de débat télévisé.
00:15:21Nicolas Maillard-Rossignol, le maire de Rouen, réclamait dans un courrier un débat public,
00:15:25c'est-à-dire télévisé avec Olivier Faure.
00:15:27Il lui demandait aussi de faire la transparence sur une éventuelle ambition présidentielle.
00:15:31Le premier secrétaire sortant qui vient d'encaisser le ralliement du troisième homme,
00:15:34Boris Vallaud, annonce qu'il votera pour lui au second tour jeudi.
00:15:36Et donc Olivier Faure refuse tout lavage de linge sale en public.
00:15:41Le premier secrétaire a répondu sur TF1 à son adversaire camarade.
00:15:45D'abord le débat il a lieu depuis plusieurs semaines tous les soirs.
00:15:47J'étais hier soir avec lui à Amiens.
00:15:49On a débattu ensemble.
00:15:51C'est un débat interne qui n'a pas vocation à être forcément public.
00:15:55Vous n'avez pas eu de débat Vauquier-Otaillot à la télévision.
00:15:58Pourquoi je dis ça ? Parce que moi je ne veux pas créer de l'irréversible.
00:16:01Je ne veux pas que dans un débat télévisé on finisse par d'abord donner des arguments à nos adversaires
00:16:06et ensuite créer des situations où on ne pourrait plus ensuite travailler.
00:16:10Donc ça c'est non. Et sur la présidentielle ?
00:16:12Et sur la présidentielle, la question en fait me paraît totalement prématurée pour tout le monde.
00:16:16Aujourd'hui la gauche n'est pas honnêtement en situation de gagner une élection présidentielle.
00:16:20Pas de débat répond Olivier Faure sur TF1 ce matin.
00:16:24C'est dommage répond sur Sud Radio le député PS de l'Estonne et soutien de Nicolas Maillard-Rossignol, Jérôme Gage.
00:16:29C'est quand même un peu dommage que le parti socialiste fasse son congrès non pas en catimini
00:16:33mais dans l'intimité si j'ose dire des sections ou des fédérations socialistes.
00:16:38Si on a des choses à dire, on est un grand parti, on a des positions et ce débat il est transparent.
00:16:42Ça nous singularise d'autres formations politiques à gauche qui ne sont pas capables d'organiser un congrès,
00:16:46qui ne sont pas capables d'organiser de la démocratie en leur sein.
00:16:49Et donc moi j'aurais trouvé intéressant qu'on dise les débats qui traversent les socialistes
00:16:53parce que en fait c'est des débats qui traversent la gauche et qui traversent le pays.
00:16:56Donc je regrette qu'Olivier Faure n'ait pas assumé cette confrontation démocratique qui n'aurait pas été un pugilat.
00:17:02Jérôme Gage du PS au micro de Jean-Jacques Bourdin dans le Grand Matin Sud Radio.
00:17:05Petit mot là Sébastien.
00:17:07La vérité, merci, la vérité c'est qu'Olivier Faure n'a plus besoin de débattre
00:17:10puisque avec le ralliement de Boris Vallaud, il a mécaniquement gagné.
00:17:14Donc aujourd'hui l'idée c'est de prendre le moins de risques possibles.
00:17:16Après il aurait pu être fair play.
00:17:17Allez on passe à votre troisième mot, porno avec ses sites qui seront hors ligne dès demain.
00:17:22A commencer par celui-ci.
00:17:24Il y en a qui va pleurer autour de la table.
00:17:26C'est pas moi.
00:17:27Philippe B.
00:17:27Vous les regardez ?
00:17:28Franchement.
00:17:29Non il est fait.
00:17:31Est-ce que vous l'avez reconnu celui-ci ?
00:17:34Non.
00:17:34Ça va ?
00:17:35Non, on ne connaît pas.
00:17:36On ne connaît pas du tout nous.
00:17:37C'est pas les innocents.
00:17:38Les sites Pornhub, c'était le jingle là qu'on entendait, Pornhub et YouPorn seront suspendus dès demain après-midi en France.
00:17:48Tout comme RedTube annonce de leur maison mère Ailo.
00:17:51Ces sites de porno gratuits protestent contre la vérification obligatoire de l'âge des utilisateurs qui menacent leur équilibre économique.
00:17:59La déclaration sur l'honneur de majorité ne suffit plus.
00:18:02Il faudrait prouver son âge pour cette nouvelle législation.
00:18:06En lieu et place de leur contenu habituel, donc dès demain après-midi, les internautes trouveront en arrivant un message accusant le gouvernement français de mettre en danger la vie privée des utilisateurs par des mesures d'authentification jugées intrusives.
00:18:19Ces plateformes du porno plaident pour que la vérification d'âge soit opérée au niveau des appareils, pas au niveau de l'entrée sur tel ou tel site.
00:18:26Elles ne veulent pas gérer ça elles-mêmes.
00:18:27On sort de votre tristesse, Philippe.
00:18:29Le mix-up sera transmis par des femmes dans le plus simple appareil ou non ?
00:18:33Voilà, c'est ça.
00:18:34Ce qui est génial, c'est qu'on va utiliser France Connect, c'est le truc qu'on a pour les intros, pour aller garder du porno, c'est génial.
00:18:41Ce qui est bien, c'est que vous avez écouté tous religieusement les personnes.
00:18:44C'est bon, franchement.
00:18:46Il n'y avait pas une mouche qui vole.
00:18:48Rarement, je m'étais sentie aussi écoutée sur une actuelle.
00:18:51Surtout du côté de la régie.
00:18:53Vous avez eu de la profondeur.
00:18:55Vous avez dit que c'était un sujet intrusif quand même.
00:18:59Allez, ça y est, les blagues de garçons.
00:19:01On sort du vestiaire.
00:19:03Dans un instant, on va revenir sur un sujet plus sérieux.
00:19:05Après les violences liées au sacre du PSG, Gérald Darmanin dénonce donc des peines trop légères.
00:19:11Il veut supprimer le sursis ainsi que les aménagements de peines.
00:19:14Alors, parlons vrai.
00:19:15Est-ce que les condamnations d'hier sont dissuasifs pour vous ?
00:19:19Il y a la question.
00:19:20Violence après la victoire du PSG.
00:19:21Pensez-vous, comme Darmanin, que les condamnations ne sont plus à la hauteur de la violence que connaît notre pays ?
00:19:26Vous dites où il y a 93% ?
00:19:27Vous voulez réagir au délivré-voix ?
00:19:29Attendre vos appels au 0826 300 300.
00:19:31Aurélien Martigny est avec nous, secrétaire général adjoint de l'Union syndicale des magistrats.
00:19:36Bonjour, monsieur le secrétaire général.
00:19:37Est-ce que faire sauter le sursis, est-ce que c'est une bonne solution selon vous ?
00:19:42C'est une vraie question, mais je crois que c'est une impossibilité matérielle aujourd'hui.
00:19:45On en parle dans un instant.
00:19:460826 300 300.
00:19:48Aude vous attend et on sera ravis de vous accueillir jusqu'à 19h.
00:19:51Sud Radio.
00:19:52Sud Radio.
00:19:52Parlons vrai.
00:19:53Parlons vrai.
00:19:53Sud Radio.
00:19:54Sud Radio.
00:19:5417h-19h.
00:19:56Philippe David.
00:19:57Cécile de Ménibus.
00:19:58Et autour de Philippe David et vous, 0826 300 300, d'abord ce numéro de téléphone.
00:20:05Et puis, bien entendu, Philippe Bilger qui est avec nous.
00:20:07Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech et président de patron de Preslib.
00:20:12Farid Temsamani aussi, porte-parole de l'association Banlieue Plus.
00:20:15Et délégué général du think tank France Fier.
00:20:18On vous souhaite la bienvenue tout de suite au Grand Débat du jour.
00:20:20Les vraies voix Sud Radio.
00:20:22Le Grand Débat du jour.
00:20:24Rien ne peut justifier ce qui s'est passé dans la capitale et dans le pays.
00:20:28Rien.
00:20:28Ça sert à quoi d'avoir Bruno Retailleau mis à l'intérieur ?
00:20:30Qu'est-ce que ça a changé ?
00:20:32La situation est presque pire même que ce que nous avons connu il y a quelques semaines.
00:20:36Ceux qui pensent qu'il ne s'agit que d'une défaillance de l'aspect sécuritaire, de la réponse sécuritaire,
00:20:43se trompent comme le Rassemblement National, comme il trompe, je pense, les Français.
00:20:46Il est quand même assez étonnant en France que le droit de manifester, finalement, ne puisse pas se passer de manière correcte et dans la tranquillité pour les participants.
00:20:5895%, je le dis à la louche, de ces participants sont venus avec des intentions pacifiques.
00:21:04Donc, je vous le dis, la réponse de l'État sera à la hauteur.
00:21:09On poursuivront, on puniront, on sera implacable.
00:21:12Du sursis, les premières peines prononcées contre les auteurs de violences ne sont plus à la hauteur, estime Gérald Darmanin.
00:21:19Après, d'ailleurs, suite au sacre du PSG, le garde des Sceaux voudrait supprimer le sursis et les aménagements de peines.
00:21:25Alors, parlons vrai.
00:21:26Est-ce que cet écart entre les peines prévues et les peines prononcées ne vous paraît pas surréaliste ?
00:21:32Et à la question violence après la victoire du PSG,
00:21:34pensez-vous, comme Gérald Darmanin, que les condamnations ne sont plus à la hauteur de la violence que connaît notre pays ?
00:21:39Vous dites où est 93% ? Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
00:21:43Notre invité pour en parler, Aurélien Martinique, est avec nous, secrétaire général adjoint de l'Union syndicale des magistrats.
00:21:49Monsieur le secrétaire général, merci en tout cas d'avoir accepté cette invitation sur Sud Radio.
00:21:54Philippe Bilger.
00:21:55Je vais essayer d'être bref alors que le sujet proposé par Sud Radio pourrait susciter très long développement.
00:22:02D'abord, je suis frappé de voir qu'il me semble que c'est la première fois
00:22:07que de manière aussi claire, sans équivoque, le garde des Sceaux et le Premier ministre considèrent que les condamnations qui ont été prononcées
00:22:18n'ont pas été à la hauteur des faits graves qui se déroulent depuis le 31 mai au soir.
00:22:24Deuxième élément, tant qu'on restera dans le système de la preuve individuelle,
00:22:30avec des prévenus qui disent qu'ils n'ont jamais été condamnés
00:22:34et qu'en réalité, ils ont été pris par une sorte de pression collective
00:22:39ou qu'ils voulaient impressionner les autres,
00:22:43eh bien on aboutit à des peines avec sursis et probablement relâchées
00:22:48et des sursis qui, peut-être plus tard, ne seront pas révoqués.
00:22:53Troisième élément, et j'ai presque fini,
00:22:56eh bien les mesures proposées par Gérald Darmanin sont tout à fait pertinentes
00:23:02et la dernière observation, c'est qu'il me semble que pour toutes ces violences collectives,
00:23:09il faut sortir de la preuve individuelle qui n'a rigoureusement aucune chance d'aboutir,
00:23:15il faut accepter de constérer que le groupe lui-même est co-auteur des violences.
00:23:22Sébastien Ménard ?
00:23:23Alors moi je ne crois pas du tout en fait à l'adaptation ou à l'interprétation de la loi.
00:23:30Désolé Philippe Bilger, moi je pense qu'en fait la problématique,
00:23:33elle est technique, elle est tactique, elle est terrain.
00:23:36Vous avez vu comme moi probablement sur les réseaux sociaux,
00:23:39des vidéos diffusées par les jeunes où on voit des flics,
00:23:43on va les appeler comme ça, prendre à partie des jeunes.
00:23:46Alors ce n'est pas n'importe quel jeune,
00:23:48c'est des jeunes qui sortent de boutique en train d'être pillés.
00:23:50Moi j'ai vu des fonctionnaires de police s'avater des délinquants,
00:23:56leur mettre des tartes, etc.
00:23:58C'est cette doctrine-là en fait qu'il faut appliquer.
00:24:00À un moment donné, on le voit bien,
00:24:02quand la police décide d'intervenir,
00:24:04ce n'est pas des manchots, ce n'est pas des lâches.
00:24:07On a des fonctionnaires de police qui sont extrêmement courageux,
00:24:09extrêmement préparés pour ça.
00:24:11À un moment donné, il faut s'interposer, il faut y aller.
00:24:14C'est ce qu'ils faisaient contre les gilets jaunes.
00:24:16Il faut donner des ordres clairs
00:24:20et avoir le courage de donner des ordres clairs.
00:24:22Je ne sais pas, moi j'ai quand même le sentiment
00:24:24qu'il y a des boutiques dans Paris qui ont été épargnées.
00:24:27Il y a quand même des grandes boutiques de luxe.
00:24:30Peut-être que des consignes y avaient été données.
00:24:31Sûrement d'ailleurs, il ne fallait pas que ça passe.
00:24:34Il ne fallait pas qu'il y ait une vitrine de cassé,
00:24:36il ne fallait pas qu'il y ait de pillage.
00:24:37Et quand on laisse aux fonctionnaires de police le soin de faire leur boulot,
00:24:41évidemment, les manifestants reculent,
00:24:44enfin les manifestants, les pillards reculent,
00:24:46et il y a moins de dégâts constatés.
00:24:49Mais quand on laisse les fonctionnaires de police regarder
00:24:52parce qu'ils n'ont pas l'ordre d'intervenir,
00:24:53et bien voilà ce qui se passe.
00:24:54Moi, j'ai vu à côté de mon bureau,
00:24:56parce que je travaille boulevard Haussmann,
00:24:57j'ai un salon de coiffure qui n'a rien demandé,
00:25:01qui a été pillé, totalement vandalisé.
00:25:03Il y a des voisins, etc.,
00:25:05des gens qui bossaient avec moi,
00:25:06qui avaient garé leur bagnole.
00:25:07Il n'y a plus de bagnole, il n'y a plus rien.
00:25:09Voilà, c'est-à-dire qu'eux aussi ont regardé le match,
00:25:11eux aussi avaient le droit de faire la fête.
00:25:12Est-ce que c'est normal ?
00:25:13Qu'est-ce qu'on dit à ces gens-là ?
00:25:14On va leur dire,
00:25:15ah ben non, mais là c'est normal,
00:25:16maintenant on va prendre, pardonnez-moi,
00:25:18Philippe Bugère, l'épreuve collective, machin.
00:25:19Mais ça suffit, on n'a pas besoin de ça.
00:25:22On a aujourd'hui un outil,
00:25:24un outil à disposition de l'État français,
00:25:27à savoir des fonctionnaires de police,
00:25:29des structures, des équipements, des machins.
00:25:31Enfin, il y a tout ce qu'il faut pour intervenir.
00:25:33Pourquoi n'intervenons-nous pas ?
00:25:35Il y a plusieurs choses à dire.
00:25:39Premièrement, nous restons pour l'instant
00:25:41en État démocratique.
00:25:43Il n'y a effectivement...
00:25:45Ce n'est pas démocratique
00:25:46de laisser des jeunes piller des magasins.
00:25:49Il y a d'une part la police
00:25:50qui fait son travail,
00:25:52qui fait ce qu'elle peut, la réalité.
00:25:54Et ensuite, il y a la réponse judiciaire,
00:25:57la réponse des magistrats.
00:25:58Et là, effectivement, on peut avoir le sentiment
00:26:00que la réponse n'est pas finalement adéquate
00:26:04par rapport au ressentiment général de la population.
00:26:08Et ce n'est pas qu'un ressenti.
00:26:10Et ce n'est pas qu'un ressenti.
00:26:11Vous avez complètement raison.
00:26:13La réalité, c'est quoi ?
00:26:15Quel est le message qu'on envoie aux autres
00:26:17pour les prochains événements ?
00:26:19Moi, c'est ça qui me fait peur.
00:26:21Parce qu'au final, ces fameuses sursis,
00:26:23ces fameuses peines relativement faibles,
00:26:26malheureusement,
00:26:26qui doivent être traitées de manière individuelle,
00:26:29parce qu'elles ont probablement une réponse.
00:26:31Moi, ce qui me chagrine,
00:26:32c'est le peu, finalement,
00:26:35de personnes condamnées,
00:26:36le peu d'interpellations,
00:26:39même s'il y en a eu beaucoup,
00:26:40parce que la police, dans ces moments-là,
00:26:41est complètement débordée.
00:26:43Et j'espère qu'avec tout ce qui traîne
00:26:44sur les réseaux sociaux,
00:26:46les vidéos, etc.,
00:26:47que ça va continuer.
00:26:47La réalité, c'est qu'il faut traiter
00:26:49les choses de manière beaucoup plus profonde.
00:26:51Moi, ce que je pense,
00:26:51c'est que vous avez des gens
00:26:52qui viennent se défouler,
00:26:54qui se servent de ce type d'événement.
00:26:55Et là, c'est cocomitant,
00:26:57puisqu'aujourd'hui,
00:26:58on a Teddy Riner,
00:26:59qui est la personnalité choisie
00:27:01par le gouvernement,
00:27:01notamment pour traiter de la santé mentale.
00:27:03Moi, je pense qu'il y a un vrai sujet
00:27:05d'un point de vue de la santé mentale,
00:27:07notamment en plus de la réponse judiciaire
00:27:09qui doit être apportée,
00:27:11parce qu'il n'est pas normal
00:27:12que certains viennent faire la fête,
00:27:15que d'autres viennent casser, piller, etc.
00:27:18Moi, je trouve ça scandaleux.
00:27:19Et je suis désolé de le dire,
00:27:21on a un garde des Sceaux,
00:27:22c'est comme s'il n'a jamais été
00:27:23ministre de l'Intérieur.
00:27:25Aujourd'hui, qui va s'exprimer ?
00:27:27Alors, je passe le fait
00:27:28qu'un garde des Sceaux
00:27:29puisse s'exprimer,
00:27:30critiquer des décisions de justice.
00:27:32Ça, c'est une chose.
00:27:33Mais la réalité, c'est que
00:27:34quand il a été ministre de l'Intérieur,
00:27:35a-t-il vraiment agi en la matière ?
00:27:36Parce que ce n'est pas nouveau.
00:27:38Et ça va continuer, malheureusement.
00:27:39Moi, c'est ça qu'il faut dénoncer.
00:27:41Et moi, j'ai de la peine
00:27:42pour tous ces commerçants.
00:27:44Parce que, généralement,
00:27:46ça n'est pas LVMH
00:27:49qui a été attaqué ou quoi que ce soit.
00:27:51Ce sont des pauvres commerçants
00:27:52qui vont avoir des primes d'assurance
00:27:54qui vont exploser
00:27:55et qui vont probablement,
00:27:57pour certains d'entre eux,
00:27:58mettre la clé sur la main.
00:27:59Et qui ont déjà subi plusieurs fois
00:28:00depuis.
00:28:02Aurélien Martigny,
00:28:03secrétaire général adjoint
00:28:03de l'Union syndicale des magistrats,
00:28:06voilà, état des lieux
00:28:07de ce qui se dit autour de cette table.
00:28:09Quand on voit, excusez-moi,
00:28:10quand on voit que, pour les pillères,
00:28:12on risque 3 ans ferme
00:28:13et 45 000 euros d'amende.
00:28:14Là, c'est 500 à 800 euros d'amende
00:28:16et de la prison avec sursis.
00:28:17La magistrature a anticipé
00:28:18la période des soldes ?
00:28:21Alors, non mais, simplement,
00:28:22d'abord, pour reprendre un peu les choses,
00:28:25il y a des comportements
00:28:27qui ont été intolérables
00:28:28et des gens qui viennent pour casser.
00:28:29C'est-à-dire que ce ne sont pas
00:28:29des supporters de foot,
00:28:31ce sont des gens qui viennent
00:28:32pour casser, pour piller.
00:28:33Ce sont des voleurs, des pilleurs.
00:28:35Ça, c'est un point, je crois,
00:28:36qui est contesté par personne.
00:28:38Deuxième élément,
00:28:38moi, j'ai eu à gérer,
00:28:39alors pas de cette nature
00:28:41et pas de cette ampleur,
00:28:42mais au parquet,
00:28:43des manifestations
00:28:44qui débordent avec des pillages.
00:28:46Je vais vous dire,
00:28:47le sentiment qu'on ressent,
00:28:48c'est un sentiment de frustration.
00:28:49C'est le sentiment majoritaire.
00:28:51Pourquoi ?
00:28:52Parce que bien souvent,
00:28:53et quand vous avez
00:28:54les caméras piétons des policiers
00:28:55ou de la vidéosurveillance,
00:28:56ce que vous constatez,
00:28:57c'est que ceux qui sont interpellés
00:28:59ne sont pas ceux qui sont
00:29:00les plus dangereux
00:29:01ou les plus actifs.
00:29:02Très clairement,
00:29:03moi, ce que j'ai constaté
00:29:03dans tous ces types de dossiers,
00:29:05c'est que ceux qui sont
00:29:05les plus actifs,
00:29:06ceux qui ont les boules de pétanque,
00:29:08ceux qui ont les cocktails Molotov,
00:29:09etc.,
00:29:10ceux-là,
00:29:10ils sont beaucoup plus rodés
00:29:12et ils ne se font pas interpeller.
00:29:13Et ceux qui se font interpeller,
00:29:14souvent,
00:29:15c'est le menu frottin,
00:29:17pardonnez-moi l'expression,
00:29:18mais c'est des gens
00:29:18beaucoup moins expérimentés
00:29:20qui se font interpeller.
00:29:22Et d'où les réponses judiciaires aussi
00:29:24qui ne sont pas à la hauteur
00:29:25des agissements communs
00:29:26parce que
00:29:26ne sont pas les plus actifs.
00:29:28Donc ça,
00:29:28ça rejoint aussi
00:29:29la question
00:29:30que posait
00:29:31Philippe Bigère
00:29:31sur la responsabilité collective.
00:29:33sur le sursis simple.
00:29:35On a une vraie question.
00:29:36Moi,
00:29:37je ne veux pas le nier
00:29:37parce que
00:29:38quand vous demandez
00:29:39à un prévenu
00:29:40qui a déjà été condamné
00:29:41à une peine du sursis simple,
00:29:42monsieur,
00:29:43avez-vous déjà été condamné ?
00:29:45La réponse est
00:29:45toujours la même.
00:29:47Non,
00:29:48je n'ai jamais été condamné
00:29:49parce que j'ai été condamné
00:29:50du sursis simple.
00:29:51Donc,
00:29:52ça interroge
00:29:52sur le sens de la peine
00:29:53parce que si on condamne
00:29:54des gens
00:29:54qui n'ont pas la sensation
00:29:55d'être condamnés,
00:29:56on rate la cible.
00:29:57Mais la vraie question,
00:29:58c'est qu'est-ce qu'on fait
00:29:59de ces gens condamnés
00:29:59à du sursis simple ?
00:30:03Est-ce qu'on les met en détention
00:30:04alors qu'on a 133%
00:30:05de surpopulation carcérale
00:30:07et que tout le monde
00:30:08alerte sur le risque
00:30:09que les maisons d'arrêt
00:30:10explosent à l'été ?
00:30:11Est-ce qu'on les met en prison ?
00:30:13Et si on ne les met pas en prison,
00:30:14est-ce qu'on les fait suivre
00:30:15par des agents de probation
00:30:16qui suivent actuellement
00:30:17200 000 personnes,
00:30:19à peu près,
00:30:19ou 250 000 personnes
00:30:20milieu ouvert,
00:30:20milieu fermé,
00:30:21c'est-à-dire détenus
00:30:22et hors les murs de la prison ?
00:30:23On rajoute 300 000 personnes
00:30:25et comment on fait ?
00:30:26Vous voyez,
00:30:26il y a vraiment une question
00:30:27de capacité de l'État
00:30:29quand même à réagir.
00:30:30Donc,
00:30:30pardon de vous couper,
00:30:35mais déjà,
00:30:35ceux qui,
00:30:36oui,
00:30:36peut-être n'ont que du circi
00:30:38et ce ne sont pas
00:30:38les plus méchants,
00:30:39enfin,
00:30:39ils étaient quand même
00:30:40là pour piller.
00:30:41Donc,
00:30:41à ce moment-là,
00:30:41nous,
00:30:41on a vu qu'il y avait
00:30:42des gens qui avaient
00:30:43des CDI,
00:30:44des choses comme ça,
00:30:44qui ont quand même
00:30:45été pris la main dans le sac
00:30:47et bien,
00:30:48qui payent ?
00:30:49Pardon de vous le dire ?
00:30:50Qui payent ?
00:30:50Qui remboursent ?
00:30:52Non,
00:30:52mais complètement.
00:30:53Mais moi,
00:30:53je...
00:30:53Et pourquoi on ne le fait pas,
00:30:54ça ?
00:30:54Pourquoi on ne le fait pas ?
00:30:55Alors,
00:30:56je ne sais pas si ça n'a pas été fait.
00:30:58Franchement,
00:30:58je ne connais pas les dossiers.
00:30:59C'est un peu compliqué
00:30:59de se prononcer
00:31:00sur ce qui a été dit
00:31:01à l'audience
00:31:02à l'issue d'un débat
00:31:03contradictoire.
00:31:04Je ne sais pas
00:31:04quelles ont été
00:31:05les réquisitions du parquet.
00:31:06Je ne sais pas
00:31:06si un appel sera interjeté.
00:31:09En tout cas,
00:31:10ce qui est sûr,
00:31:11c'est qu'on a
00:31:11une double problématique.
00:31:14On a une problématique
00:31:14de maintien de l'ordre public
00:31:15qui est première,
00:31:16qui est prioritaire.
00:31:17Il faut maintenir l'ordre.
00:31:19Et en même temps,
00:31:19il faut arriver
00:31:20à monter des procédures,
00:31:21c'est-à-dire
00:31:21à judiciariser
00:31:22des comportements
00:31:23de telle sorte
00:31:23qu'on arrive à des sanctions
00:31:24qui soient des sanctions
00:31:26palpables à l'audience.
00:31:28Et ça,
00:31:28c'est compliqué.
00:31:29Je vais vous donner
00:31:29un exemple.
00:31:30Moi,
00:31:31j'ai des policiers
00:31:31qui étaient sur le terrain
00:31:32ce week-end.
00:31:33On dit,
00:31:35vous savez,
00:31:36on a interpellé des gens,
00:31:38on les a menottés,
00:31:38on les a posés
00:31:39sur le trottoir,
00:31:40on attendait
00:31:40avec deux effectifs
00:31:42qu'ils les gardaient.
00:31:43On n'a pas pu faire
00:31:44de remise au PJ.
00:31:45Il n'y a pas d'OPJ disponible.
00:31:46Donc,
00:31:46on les a démenottés
00:31:47et on les a laissé repartir
00:31:48parce qu'il a fallu
00:31:49qu'on rejoigne
00:31:49le dispositif
00:31:50de maintien de l'ordre.
00:31:51Donc,
00:31:51il y a aussi,
00:31:52je dis ça,
00:31:53je ne veux pas jeter l'eau propre
00:31:54parce que,
00:31:55mais voyez,
00:31:56on a quand même
00:31:57derrière tout ça
00:31:57un problème
00:31:59de moyens
00:32:00et de capacité
00:32:00à traiter.
00:32:01Si on ne voit
00:32:02la question
00:32:03que sous l'angle
00:32:04d'affaiblissement
00:32:05des institutions
00:32:05en disant
00:32:06les uns font leur travail
00:32:07et les autres
00:32:07ne le font pas,
00:32:08je ne crois pas
00:32:08que ce soit ça.
00:32:09Je crois vraiment
00:32:10que le régalien
00:32:12en France
00:32:13n'est pas considéré
00:32:14à la hauteur
00:32:14qu'il devrait être
00:32:16et on en paye
00:32:17les conséquences.
00:32:18Est-ce que vous
00:32:20ne trouvez pas
00:32:21que les mesures
00:32:22de Gérald Darmanin
00:32:24et notamment
00:32:24les peines minimales
00:32:26pour,
00:32:28à partir du moment
00:32:29où la culpabilité
00:32:30est établie,
00:32:32sont assez habiles
00:32:34dans la mesure
00:32:35où elles pourraient
00:32:36ne pas susciter
00:32:37forcément
00:32:38l'hostilité
00:32:40des magistrats
00:32:41contrairement
00:32:43à ces peines
00:32:44planchées d'hier ?
00:32:46Je suis prêt
00:32:47à en discuter
00:32:47et l'Union syndicale
00:32:48des magistrats
00:32:48est prête
00:32:49à en discuter
00:32:49très clairement.
00:32:51L'exemple
00:32:51des peines planchées,
00:32:52le problème
00:32:52c'est que c'est
00:32:53un contre-exemple
00:32:54majeur
00:32:54parce que ce qu'on
00:32:55présente toujours
00:32:55comme la solution,
00:32:56les peines planchées
00:32:57qui ont fait
00:32:57un retour d'expérience,
00:32:58ça n'a pas fonctionné.
00:32:59Et pourquoi ?
00:33:00Parce que la même majorité
00:33:02qui faisait les peines planchées
00:33:03à l'époque,
00:33:03le même gouvernement,
00:33:04a fait en même temps
00:33:05l'aménagement des peines
00:33:05jusqu'à deux ans.
00:33:06Rendez-vous compte,
00:33:08deux ans d'emprisonnement
00:33:08ferme,
00:33:09on n'y allait pas.
00:33:10On n'allait pas en détention.
00:33:11Pourquoi ?
00:33:12Parce que le risque
00:33:13c'était de générer
00:33:13une surpopulation carcérale.
00:33:15Et donc moi je pose une question
00:33:16si l'objectif
00:33:17c'est d'incarcérer plus
00:33:18où mettons les gens ?
00:33:21C'est quand même
00:33:21une vraie question.
00:33:22On demande aux magistrats
00:33:23vous n'êtes pas assez sévères
00:33:24alors qu'ils le sont
00:33:24de plus en plus
00:33:25et d'ailleurs les prisons craquent
00:33:26c'est bien que les magistrats
00:33:27incarcèrent de plus en plus
00:33:28mais si on doit encore
00:33:29encarcérer plus
00:33:30où est-ce qu'on va mettre les gens ?
00:33:32On n'a pas été capable
00:33:33de construire 15 000 places
00:33:35en 5 ans.
00:33:36Rendez-vous compte ?
00:33:37Donc si on a besoin
00:33:38de places de détention
00:33:39il faut les faire
00:33:40ou alors il faut que le politique
00:33:43dise qui on sort de détention
00:33:44qui on sort de prison
00:33:45et qui on y met.
00:33:47Mais vous voyez
00:33:47c'est une question de fond.
00:33:48On ne peut pas simplement dire
00:33:49la justice est la crise.
00:33:51D'ailleurs c'est faux
00:33:52si on compare aux autres pays européens.
00:33:53Allez 0 826 300 300
00:33:55c'est un autre Philippe
00:33:56qui est avec nous.
00:33:56Rebonsoir Philippe.
00:33:58Oui j'écoute avec attention.
00:34:01Je crois que les gens
00:34:01sont rationnels.
00:34:03Je crois que même
00:34:03à part les fous bien sûr
00:34:04on est tous conscients
00:34:06des avantages
00:34:07et des inconvénients
00:34:08des situations
00:34:09qu'on provoque.
00:34:10Donc ces jeunes
00:34:12qui ont pillé des boutiques
00:34:13savent très bien
00:34:14qu'ils ne risquent pas grand chose.
00:34:16Alors effectivement
00:34:16on nous dit
00:34:17qu'il n'y a pas de place de prison.
00:34:18Alors il va falloir
00:34:19se poser la vraie question.
00:34:21Par exemple
00:34:21faut-il que des étrangers
00:34:22qui sont en prison
00:34:23ils continuent
00:34:25à être emprisonnés en France
00:34:26et cette question-là
00:34:27n'a pas été traitée.
00:34:28Il y a je crois
00:34:29plus de 20 000 personnes
00:34:30qui sont en attente
00:34:30du jugement en prison.
00:34:32Des places de prison
00:34:33on peut en trouver
00:34:33mais il y a d'autres décisions
00:34:34à France
00:34:34qui ne sont pas prises actuellement.
00:34:36Mais en tout cas
00:34:37si on laisse les choses
00:34:39de cette manière
00:34:39on a une explosion
00:34:40de la violence
00:34:41sur ce fait précis
00:34:41mais on a une explosion
00:34:42de la violence
00:34:43je notais ce matin
00:34:44qu'il y a 20%
00:34:44d'augmentation
00:34:45des incidents
00:34:46dans les transports en commun.
00:34:47On est une société
00:34:48qui va de plus en plus mal.
00:34:50Je ne sais pas
00:34:50si c'est la répression
00:34:51qui va la changer
00:34:52mais en tout cas
00:34:53on ne peut pas laisser
00:34:54les choses continuer
00:34:55sur ses devoirs.
00:34:55La responsabilité
00:35:00des parents
00:35:01Aurélien Martigny
00:35:02Quand on voit
00:35:03qu'à Nantes
00:35:03par exemple
00:35:04un gamin de 12 ans
00:35:05a attaqué un bus
00:35:06que faisaient
00:35:07les parents ce soir-là ?
00:35:09Alors très clairement
00:35:09moi j'ai été chef
00:35:11d'une section
00:35:11des mineurs au parquet
00:35:12la responsabilité
00:35:13des parents
00:35:13elle est majeure
00:35:14dans bien des passages
00:35:15à l'acte délinquant
00:35:16des mineurs
00:35:16mais il faut distinguer
00:35:18les cas.
00:35:19C'est-à-dire que
00:35:19vous avez effectivement
00:35:19des parents
00:35:20qui sont dépassés
00:35:22c'est-à-dire
00:35:23qu'ils n'y arrivent plus
00:35:23et des parents
00:35:24qui ne veulent pas.
00:35:25Et sur les parents
00:35:27dépassés
00:35:28il faut les aider.
00:35:29Je vais vous prendre
00:35:30un exemple très simple
00:35:30mais pour vous faire comprendre.
00:35:32Je pars d'un cas
00:35:33un peu plus loin.
00:35:33Quand vous avez
00:35:34des délais très importants
00:35:35pour divorcer un couple
00:35:36et qu'au lieu
00:35:38de le divorcer en 4 mois
00:35:39vous le divorcez en 8.
00:35:40Le risque
00:35:40c'est que les gens
00:35:41restent ensemble
00:35:42en attendant la décision
00:35:43et finissent par taper dessus
00:35:44parce qu'ils n'en peuvent plus.
00:35:45Ça va engendrer
00:35:46des violences conjugales.
00:35:47Et donc vous allez poursuivre
00:35:48finalement le mari
00:35:48pour des violences conjugales.
00:35:50Et puis l'enfant
00:35:50qui aura assisté
00:35:51aux violences conjugales
00:35:52il va être traumatisé.
00:35:53Donc vous allez le prendre en charge.
00:35:55Simplement
00:35:55les services de l'AZE
00:35:56le juge va dire
00:35:57je veux qu'il soit pris en charge
00:35:58tout de suite
00:35:58pour avoir un suivi psychologique.
00:36:00Mais au lieu
00:36:01de qu'il soit pris en charge
00:36:02à un mois
00:36:02ça sera 6 mois.
00:36:03Et puis donc
00:36:04comme la mise en charge
00:36:04ne se met pas en up
00:36:05celui-ci va tomber
00:36:06dans la bien camp
00:36:07etc.
00:36:08Oui mais il faut arrêter
00:36:09de dire qu'il n'y a que des gens
00:36:10de par exemple divorcés
00:36:11qui...
00:36:12On l'entend ça aussi.
00:36:15Ce que je dis
00:36:15c'est que
00:36:16les moyens alloués
00:36:18à la justice
00:36:18ils ont des conséquences
00:36:19en cascade.
00:36:20C'est ça que je dis.
00:36:21Et que vous voyez
00:36:22je pars d'une décision
00:36:22parce que c'est une situation
00:36:24que j'ai vécue
00:36:25professionnellement.
00:36:26Mais quand la justice
00:36:27n'a pas les moyens
00:36:28d'intervenir rapidement
00:36:29et surtout
00:36:30de faire exécuter
00:36:31ces décisions rapidement
00:36:32alors on se retrouve
00:36:33dans une situation
00:36:34où elle n'est plus efficace
00:36:35et quand la justice
00:36:36n'est plus efficace
00:36:36on arrive à ces situations.
00:36:38En fait on est tout le temps
00:36:39dans la culture
00:36:40de l'excuse.
00:36:41Il y a toujours une excuse
00:36:42en fait.
00:36:42Il y a toujours un truc
00:36:43qui ne va pas.
00:36:44Une explication.
00:36:45Une explication.
00:36:46Oui.
00:36:46Il y a 4 fois moins
00:36:46de procureurs en France
00:36:47que la moyenne européenne
00:36:482 fois moins de juges.
00:36:49Vous me dites
00:36:49qu'on peut faire aussi du lien
00:36:50avec 4 fois moins
00:36:51et 2 procureurs
00:36:52et 2 fois moins de juges.
00:36:53Non mais je ne parlais pas de vous.
00:36:54Je parlais des parents.
00:36:55Non mais vous voyez
00:36:56c'est quand même fondamental.
00:36:58Cette question est fondamentale.
00:36:59Quand on compare
00:37:00aux autres pays
00:37:00qui n'ont pas notre taux
00:37:01de population carcérale
00:37:03alors qu'ils incarcèrent
00:37:04comme nous
00:37:04donc ils ont plus de places
00:37:05de prison.
00:37:06Ils ont 4 fois plus de procureurs
00:37:072 fois plus de juges.
00:37:09Vous me dites
00:37:09bah oui la justice
00:37:09ça marche mieux ailleurs.
00:37:10Mais c'est pas que les lois
00:37:12sont meilleures ailleurs.
00:37:13On n'a pas de plus mauvais
00:37:14parlementaires
00:37:15que dans d'autres pays européens.
00:37:16On consacre moins de moyens
00:37:18à la justice.
00:37:19On préfère mettre des moyens ailleurs.
00:37:20C'est un choix politique.
00:37:21Il faut en assumer les conséquences.
00:37:24Merci en tout cas
00:37:25mille fois
00:37:25d'avoir accepté
00:37:26notre invitation
00:37:26Aurélien Martin.
00:37:27C'est toujours un plaisir
00:37:27de vous avoir
00:37:28secrétaire général
00:37:29adjoint de l'union syndicale
00:37:31des magistrats.
00:37:32Vous restez avec nous
00:37:32dans un instant
00:37:33le qui sait qui
00:37:33qu'il a dit.
00:37:34Ça va nous détendre
00:37:34un petit peu
00:37:35tout de suite.
00:37:36Sud Radio
00:37:37c'est votre opinion
00:37:38qui compte.
00:37:39Je vous écoute
00:37:40depuis des années
00:37:41tous les matins
00:37:42dès que je pose
00:37:43le pied
00:37:44j'allume Sud Radio.
00:37:46Sud Radio
00:37:46parlons vrai.
00:37:47Les vrais voix Sud Radio
00:37:4917h19h
00:37:51Philippe David
00:37:52Cécile de Ménibus
00:37:53Les vrais voix
00:37:55sont très heureuses
00:37:56de vous accueillir
00:37:57sur le vol
00:37:58AF
00:37:59AF 1751
00:38:04AF 1751
00:38:05c'est exactement
00:38:06l'heure
00:38:06avec notre
00:38:07commandant de bord
00:38:08Philippe David
00:38:09On a donné tous les deux
00:38:10au manche
00:38:11Je suis chef de cabine
00:38:12si ça ne vous dérange pas
00:38:13Il préfère vous avoir
00:38:15vous que moi
00:38:15comme chef de cabine
00:38:16Il y a plus de charme
00:38:17avec vous
00:38:18Philippe Bilger
00:38:19il est en première classe
00:38:20Premier rang
00:38:22Ravie
00:38:24Mais non
00:38:24c'est Philippe
00:38:25de hier
00:38:26qui est en première classe
00:38:26notre auditeur
00:38:29qui est avec nous
00:38:29alors pas hier
00:38:30dans le sud
00:38:32Non mais c'est pas là
00:38:34C'est hier dans l'Essonne
00:38:35Dans l'Essonne
00:38:35Exactement
00:38:36Il fait moins beau
00:38:37C'est pas exactement la même chose
00:38:38Les îles d'or
00:38:39c'est un peu loin
00:38:40Philippe
00:38:42c'est à vous de lancer
00:38:43le jingle
00:38:43mon cher Philippe
00:38:45Oui mais je vais défendre hier
00:38:46avec AY
00:38:47c'est une très jolie ville
00:38:48très sympathique
00:38:48Vous avez bien raison de le dire
00:38:50et on viendra
00:38:50et on vient dîner
00:38:51chez vous samedi soir
00:38:53Bah écoutez
00:38:54c'est très bien
00:38:54alors pour lancer le jingle
00:38:55et bah écoutez
00:38:56c'est parti
00:38:56voiture Simone
00:38:57On l'avait pas eu
00:39:02en voiture Simone
00:39:03On le garde
00:39:04Qui c'est qui
00:39:05qui l'a dit
00:39:05écoutez bien mon cher Philippe
00:39:07pour les municipales
00:39:08on serait masochiste
00:39:09de faire les accords
00:39:10avec LFI
00:39:11qui veut faire la peau
00:39:12aux socialistes
00:39:13Philippe
00:39:15Or le président du PS
00:39:18Jérôme Gage
00:39:19Bonne réponse
00:39:19Ce matin sur Sud Radio
00:39:20Premier
00:39:21Jérôme Gage
00:39:22Ah bon c'est qui
00:39:24qui l'a dit en premier ?
00:39:24Maxime
00:39:26Maxime
00:39:27Bah là
00:39:28pour une fois
00:39:29j'en ai pas trinché
00:39:30Non non allez-y Maxime
00:39:31C'est clair
00:39:31Pour moi c'est Sébastien
00:39:33mais après
00:39:33Bah non écoute
00:39:34Écoute
00:39:35Maxime
00:39:37Maxime
00:39:39Maxime
00:39:40On a le moyen de vérifier
00:39:41On plevare
00:39:41Vous allez finir en taule Maxime
00:39:43Vous allez finir en taule
00:39:44Écoutez
00:39:44Écoutez
00:39:45Mettons le point en suspens
00:39:47S'il vous plaît
00:39:48Très bien
00:39:48Très bien
00:39:48On fera un rite
00:39:49Vraiment pour une fois
00:39:50que je ne triffe pas
00:39:51C'est tellement rare
00:39:52Dit-il en avant
00:39:53Qui c'est qui
00:39:53qui l'a dit Philippe ?
00:39:55On ne mettra jamais
00:39:56des cordons de CRS
00:39:57devant chaque vitrine
00:39:58de magasin
00:40:00Philippe
00:40:01Oh tailleau
00:40:02Bonne réponse de Philippe
00:40:04De l'air
00:40:04Qui a bien répondu aujourd'hui
00:40:06Qui l'a dit
00:40:07sur la fast fashion
00:40:08Ce n'est pas parce que
00:40:10ce n'est pas cher
00:40:10que c'est mal
00:40:11Alors c'est pas un homme politique
00:40:13Philippe
00:40:13Ah qui pourrait
00:40:14Qui pourrait ?
00:40:15Aucune idée
00:40:16Aucune idée
00:40:16C'est parti
00:40:17Leclerc
00:40:18Ben c'est parti
00:40:19Michel-Edouard Leclerc
00:40:20Il y avait Castaner aussi
00:40:22qui l'a dit
00:40:23Oui
00:40:23Oui
00:40:23Il prendra d'autres raisons
00:40:24Qui travaille pour chaque
00:40:28Oui bien sûr
00:40:29Qui c'est qui
00:40:30qui l'a dit Philippe
00:40:30sur la proportionnelle ?
00:40:32C'est l'instabilité garantie
00:40:35C'est un ex-RPR
00:40:40C'est un ex-RPR
00:40:41Absolument
00:40:42Langauchat
00:40:43Et c'est un ex-premier ministre
00:40:47Philippe
00:40:49Non
00:40:49Vous avez dit quoi Philippe ?
00:40:52Je passe
00:40:53Ah je passe
00:40:53Non je passe
00:40:54Michel Barnier
00:40:56Bonne réponse
00:40:56de Sébastien Ménard
00:40:58Michel Barnier
00:40:58Avec trois indices
00:41:00c'était facile
00:41:00Et là on sent la moutarde
00:41:02monter au nez
00:41:02de Philippe Bilger
00:41:03Voyant les points
00:41:04Je suis démobilisé
00:41:06Qui c'est qui
00:41:08qui l'a dit
00:41:08sur les débordements
00:41:09en marche du sacre
00:41:10du PSG
00:41:11LFI
00:41:12a fait le choix
00:41:12d'être du côté
00:41:13des voyous
00:41:14Philippe
00:41:16Mathieu Vallée
00:41:17Non c'est un ministre
00:41:18Ça pourrait être
00:41:19retaillé ou ça ?
00:41:20Délégué
00:41:20Un ministre délégué
00:41:21Ah oui
00:41:22Comment il s'appelle
00:41:24le mec ?
00:41:25Il est député
00:41:29à 300 mètres d'ici
00:41:30Il a le même prénom
00:41:31que Franklin
00:41:31Ah c'est le ministre
00:41:32des affaires étrangères
00:41:33de l'Europe
00:41:34de l'Europe
00:41:34Oui mais comment il s'appelle ?
00:41:36Adad
00:41:36Ah oui Adad
00:41:36Bonne réponse
00:41:37Benjamin Adad
00:41:38Ah oui
00:41:38Adad
00:41:39Qui c'est qui
00:41:41qu'il a dit Philippe
00:41:42sur les débordements
00:41:43en marche du sacre
00:41:43du PSG
00:41:44Les violences ont été
00:41:45inférieures à d'habitude
00:41:46J'ai relu en plus
00:41:50parce que c'était bien ça
00:41:51Ah oui il faut relire
00:41:52Je donne ma langue au chat
00:41:53C'est une femme
00:41:55Une femme ?
00:41:56C'est la porte-parole
00:41:57Au gouvernement ça
00:41:58Sophie Prima
00:41:59Exactement
00:42:00Mais il y a de la triche
00:42:02ça c'est pas possible
00:42:03Il y a à l'envers
00:42:04Je vais mettre
00:42:05Non je n'ai pas à l'envers
00:42:06Je n'ai pas à l'envers
00:42:07J'ai failli le dire
00:42:09Mais bon
00:42:09Allez
00:42:10La dernière question
00:42:12Qui c'est qui
00:42:13qu'il a dit
00:42:13sur le meurtre raciste
00:42:14dans le Var
00:42:15Bruno Rotario
00:42:16cherche à créer
00:42:17une forme de racisme
00:42:18d'atmosphère
00:42:19Philippe
00:42:20Oh non on a parlé tout à l'heure
00:42:22Philippe
00:42:23Émeric Caron
00:42:25Non
00:42:25Conquerel
00:42:26Bonne réponse
00:42:27Olivier Faure
00:42:28Premier secrétaire du PS
00:42:30En tout cas
00:42:31jusqu'à demain
00:42:31On a le temps
00:42:33pour une dernière question
00:42:34Non j'ai la réponse
00:42:35pour la première question
00:42:36et mea culpa
00:42:36c'est bien Philippe Bilger
00:42:37qui l'a dit en premier
00:42:38Vendu
00:42:40Maxime vous êtes un vendu
00:42:41Vous êtes un vendu
00:42:43Attendez vous faites écouter
00:42:43là-bas
00:42:44Attendez faut que je cale ça
00:42:45Faut que je cale ça
00:42:46Voilà
00:42:47Ça va rien changer de toute façon
00:42:50Taisez-vous
00:42:52Qui veut faire la peau
00:42:54aux socialistes
00:42:55Philippe
00:42:55Or le président du PS
00:43:00Jérôme Guets
00:43:01Dans ce cas-là
00:43:03est-ce qu'on n'a pas
00:43:046 points
00:43:05Ça suffirait pas
00:43:08parce qu'il en a 12
00:43:09Il a été très bon
00:43:11Merci Maxime
00:43:14C'est honteux
00:43:15Philippe Bilger
00:43:16Philippe Bilger
00:43:17a sauvé l'honneur
00:43:18grâce à la VAR
00:43:19alors c'est très simple
00:43:20Sébastien Ménard
00:43:2112
00:43:21et tout le monde
00:43:22est à 3
00:43:22Et bien bravo
00:43:23Philippe
00:43:24Philippe et Farid
00:43:25C'est-à-dire que même
00:43:26tous les trois
00:43:26vous n'avez que 9 points
00:43:27Le qui c'est
00:43:29La méchanceté
00:43:31On sait que tu aimes gagner
00:43:31La méchanceté
00:43:33Merci Philippe
00:43:35Vous avez été un très bon candidat
00:43:37quoi qu'il en soit
00:43:37On était ravis de vous accueillir
00:43:38Merci beaucoup
00:43:39Vous revenez comme vous voulez
00:43:40Vous avez votre siège
00:43:41autour de cette table
00:43:42comme tous ceux
00:43:43qui ont participé
00:43:44en tout cas
00:43:44au qui c'est qui
00:43:45qui l'a dit
00:43:46Vous restez avec nous
00:43:47dans un instant
00:43:47La météo
00:43:49devant le journal
00:43:50et puis la météo
00:43:50de Rémi André
00:43:51et puis le coup de gueule
00:43:52de Philippe David
00:43:52Je ne suis pas un homme
00:43:54Cécile
00:43:54Sud Radio
00:43:56Parlons vrai
00:43:58Les vrais voix
00:44:01Sud Radio
00:44:0217h-19h
00:44:03Philippe David
00:44:04Cécile de Ménibus
00:44:06Et comme tous les soirs
00:44:07nous ne sommes pas seuls
00:44:08avec Philippe David
00:44:08nous sommes entournés
00:44:09de Philippe Bilger
00:44:10bien entendu
00:44:10Sébastien Ménard
00:44:11entrepreneur dans la foodtech
00:44:12et patron de Presse Libre
00:44:13Farid Temsamani
00:44:14est avec nous aussi
00:44:15porte-parole
00:44:16de l'association
00:44:16Banlieue Plus
00:44:17et délégué général
00:44:18du think tank
00:44:19France Fier
00:44:20Et nous avons
00:44:22un auditeur
00:44:23en ligne
00:44:24au 0800 26 300 300
00:44:26c'est Jérôme
00:44:27que nous accueillons
00:44:28Bonsoir Jérôme
00:44:28Bonsoir Jérôme
00:44:29Demande-Marsan
00:44:31Cécile
00:44:33et bonsoir Philippe
00:44:34Comment ça va Jérôme ?
00:44:37Ça va et vous ?
00:44:38Ah bah écoutez
00:44:38nous ça va
00:44:39puisqu'on va vous offrir
00:44:40un cadeau
00:44:40donc on est plutôt content
00:44:41Absolument
00:44:42Et moi je suis très content
00:44:44de recevoir
00:44:44Ben oui
00:44:45Alors je vous rappelle
00:44:47que vous avez remporté
00:44:48un très joli cadeau
00:44:48puisque c'est un récepteur
00:44:50DAB Plus
00:44:51Muse
00:44:52qui va vous permettre
00:44:53en tout cas
00:44:54d'écouter la radio
00:44:54nouvelle génération
00:44:55un petit peu partout
00:44:56en France
00:44:56et c'est ça qui est bien
00:44:58qualité sonore
00:44:58incomparable
00:45:00et donc qualité numérique
00:45:02je l'ai dit
00:45:02tuner FM intégré
00:45:03écran LCD
00:45:05prise de casque
00:45:0660 stations en mémoire
00:45:07dont la première
00:45:09et la dernière
00:45:09et les 58 autres
00:45:11c'est Sud Radio
00:45:12bien entendu
00:45:13et donc
00:45:14on bien entendu
00:45:15vous nous écoutez
00:45:16depuis longtemps
00:45:17Jérôme ?
00:45:18Je vous écoute
00:45:19depuis longtemps
00:45:21mais pas
00:45:21mais pas tout le temps
00:45:23Pourquoi ?
00:45:23Parce que
00:45:24suivant mes horaires
00:45:27je ne peux pas
00:45:29toujours écouter
00:45:30cette émission
00:45:32Philippe David
00:45:33est en larmes
00:45:33je vous le dis
00:45:34il est au bout du rouleau
00:45:37au moins c'est honnête
00:45:38et ben voilà
00:45:38si déjà vous nous écoutez
00:45:40le maximum
00:45:40c'est plutôt déjà pas mal
00:45:41merci beaucoup en tout cas
00:45:42Jérôme
00:45:43Merci Jérôme
00:45:45on vous fait des gros bisous
00:45:46et merci d'avoir joué
00:45:47avec nous
00:45:48et vous laissez des messages
00:45:50aussi sur ce numéro
00:45:51le 0826 300 300
00:45:52et on les écoute
00:45:53Je vous écoutais dire
00:45:55que le préfet
00:45:56était assez efficace
00:45:58quant à la prévention
00:45:59des débordements
00:46:00ben franchement
00:46:02je n'en ai pas eu
00:46:03la preuve
00:46:03samedi soir
00:46:04encore moins
00:46:05à la finale
00:46:06de la coupe d'Europe
00:46:07il y a deux ans
00:46:07où là ça a été
00:46:09avec les anglais
00:46:09ça a été une catastrophe
00:46:11et d'ailleurs
00:46:12Darmanin avait fait son
00:46:13mea culpa
00:46:13bref
00:46:15moi j'ai franchement
00:46:16l'impression que
00:46:17Nunes
00:46:19qui est le préfet
00:46:20est totalement
00:46:21totalement
00:46:22à côté de la plaque
00:46:22et bien sûr
00:46:25il y a toujours
00:46:26des débordements
00:46:27il y a toujours
00:46:27des risques
00:46:27on les connait
00:46:28mais qu'est-ce
00:46:29qui l'attend
00:46:29pour les anticiper
00:46:30personnellement
00:46:31j'ai honte
00:46:31j'ai honte
00:46:32d'être français
00:46:33je n'irai pas
00:46:36jusque là
00:46:36et Nunes
00:46:37bien sûr
00:46:38lorsqu'on dit
00:46:39qu'on l'apprécie
00:46:40on l'apprécie
00:46:42relativement
00:46:43à d'autres pratiques
00:46:44antérieures
00:46:45à la sienne
00:46:45et lui-même
00:46:47a dit
00:46:47on n'a pas tout réussi
00:46:49on a loupé
00:46:51des choses
00:46:51donc il est
00:46:52très conscient
00:46:53des limites
00:46:54de son action
00:46:54Sébastien Ménard
00:46:56moi je connais
00:46:57ce préfet
00:46:58donc je vais plutôt
00:46:58en dire du bien
00:46:59c'est plutôt
00:47:00quelqu'un
00:47:00d'engagé
00:47:01de responsable
00:47:02avec une très grande
00:47:04expérience
00:47:04de ce qu'est
00:47:05le maintien de l'ordre
00:47:06la sécurité publique
00:47:07la préfectorale
00:47:08l'état
00:47:09la France
00:47:10tout ça
00:47:10il connait parfaitement
00:47:11après comme je le disais
00:47:12tout à l'heure
00:47:13c'est une doctrine
00:47:13et la doctrine
00:47:14c'est aux politiques
00:47:15de prendre ses responsabilités
00:47:16et voilà
00:47:17donc c'est aux ministres
00:47:18de l'intérieur
00:47:18aujourd'hui
00:47:19de dire aux préfets
00:47:21aux préfets de police
00:47:22de Paris
00:47:22vous pouvez y aller
00:47:23ou à contrario
00:47:24pas de vague
00:47:25voilà
00:47:25et j'ai quand même
00:47:26le sentiment
00:47:26qu'on est encore
00:47:27aujourd'hui
00:47:27sur cette doctrine
00:47:28hashtag
00:47:30pas de vague
00:47:30voilà
00:47:31Farid
00:47:31le pas de vague
00:47:33on le connait
00:47:33particulièrement bien
00:47:34notamment dans
00:47:35l'éducation nationale
00:47:36maintenant
00:47:37lorsqu'on est préfet
00:47:38aussi sympathique
00:47:39aussi professionnel
00:47:40qu'il peut être
00:47:41sa carrière
00:47:42parle pour lui
00:47:43sur le préfet de police
00:47:45la réalité c'est
00:47:46lorsqu'on a atteint
00:47:47un tel degré
00:47:48de débordement
00:47:49et d'image
00:47:49relayée à l'échelle
00:47:50planétaire
00:47:51alors qu'en réalité
00:47:52c'est un sacre mondial
00:47:54enfin un sacre européen
00:47:55mais avec une portée
00:47:55mondiale
00:47:56exceptionnelle
00:47:57qui a été la victoire
00:47:58du PSG
00:47:59moi je pense
00:48:00qu'à un moment donné
00:48:00il faut assumer
00:48:00ses responsabilités
00:48:01et assumer ses responsabilités
00:48:02c'est de dire
00:48:03j'ai failli
00:48:04donc je remets
00:48:05ça ne veut pas dire
00:48:06qu'elle est forcément
00:48:07acceptée
00:48:07mais au moins
00:48:08avoir le courage
00:48:09de dire
00:48:09j'ai failli
00:48:10et de ne pas dire
00:48:11finalement on a fait
00:48:12des choses plutôt bien
00:48:13ça n'a pas été
00:48:13complètement foiré
00:48:14moi c'est ce qui me gêne
00:48:16et la réalité
00:48:17c'est que le ressentiment
00:48:17de la population
00:48:18aujourd'hui
00:48:19elle est celle-ci
00:48:20et elle n'est pas comprise
00:48:21et on est encore
00:48:22dans ce décalage
00:48:23notamment entre le personnel
00:48:24j'allais dire politique
00:48:25au sens très large
00:48:26pas au sens partisan
00:48:27et le reste de la population
00:48:29parce que
00:48:29ceux qui sont dans le cambouis
00:48:31comme notre ministre
00:48:32notre préfet de police
00:48:34se disent
00:48:34bah finalement
00:48:35on a essayé
00:48:36ça a été plus ou moins
00:48:37traité
00:48:37et alors que la population
00:48:39comme l'a été dit
00:48:40à juste titre
00:48:41dit bah finalement
00:48:42bah non non
00:48:42c'est complètement autre chose
00:48:44moi je pense qu'il faut avoir
00:48:45le courage
00:48:45et d'assumer ses responsabilités
00:48:47faut-il encore avoir
00:48:48les effectifs
00:48:48c'est toujours le même souci
00:48:50en tout cas
00:48:52soyez les bienvenus
00:48:530826 300 300
00:48:54si vous voulez bien entendu
00:48:55participer à cette émission
00:48:57vous êtes les bienvenus
00:48:58et tout de suite
00:48:58le coup de gueule
00:48:59de Philippe David
00:48:59et bien je peux vous dire
00:49:00que ça va boxer
00:49:01et vous allez comprendre pourquoi
00:49:02Sud Radio
00:49:04Sud Radio
00:49:05Parlons Vrai
00:49:05Parlons Vrai
00:49:06Sud Radio
00:49:06Parlons Vrai
00:49:07Les Vraies Voix Sud Radio
00:49:0917h19h
00:49:10Philippe David
00:49:11Cécile de Ménibus
00:49:13Autour de cette table généreuse
00:49:15Philippe Bilger
00:49:16Sébastien Ménard
00:49:17entrepreneur dans la foodtech
00:49:18et patron de Preslib
00:49:19Farid Themsamani
00:49:20porte-parole de l'association
00:49:21Banlieue Plus
00:49:22et délégué général
00:49:23du think tank
00:49:24France Frière
00:49:25et Philippe David
00:49:26bien entendu
00:49:27qui va pouvoir
00:49:28s'expliquer maintenant
00:49:29Les Vrai Voix Sud Radio
00:49:31Comme d'habitude
00:49:32je vais remettre
00:49:33le clocher au milieu
00:49:34du village
00:49:34un grand et lointain village
00:49:36puisqu'il s'agit
00:49:36de New Delhi
00:49:37capitale de l'Inde
00:49:38Pourquoi New Delhi ?
00:49:40Parce que c'est là
00:49:40qu'a été effectué
00:49:41en mars 2023
00:49:42un test médical
00:49:43concernant un boxeur
00:49:44ayant participé
00:49:46aux Jeux Olympiques de Paris
00:49:47test dont le résultat
00:49:48a été étouffé
00:49:49on aimerait bien savoir pourquoi
00:49:51en effet ce test
00:49:52qui a fuité
00:49:53dans le journal britannique
00:49:53The Telegraph de dimanche
00:49:55nous apprend que
00:49:56Imane Khélif
00:49:56médaille d'or de boxe
00:49:57aux Jeux Olympiques de Paris
00:49:58un cariotype XY
00:50:00et est donc
00:50:01un homme
00:50:01Problème
00:50:02elle a été médaillée d'or
00:50:03chez les femmes
00:50:04une pantalonnade
00:50:05résumée en une phrase
00:50:06par son adversaire italienne
00:50:07du premier tour
00:50:08l'italienne Angela Carini
00:50:10qui préféra
00:50:11après avoir reçu
00:50:11un direct
00:50:12abandonné au bout
00:50:13de 46 secondes
00:50:14en résumant sa décision
00:50:15par ces mots
00:50:16je suis monté
00:50:17sur le rig
00:50:17pour combattre
00:50:18je ne me suis pas rendu
00:50:19mais un coup de poing
00:50:20m'a fait trop mal
00:50:20et j'ai dit
00:50:21ça suffit
00:50:22une décision sage
00:50:23car même si aux Jeux Olympiques
00:50:24les boxeurs sont casqués
00:50:26un drame est toujours possible
00:50:27et je me souviens
00:50:29de ceux qui osaient
00:50:30au moment des Jeux
00:50:30remettre en cause
00:50:31le fait qu'Imane Khélif
00:50:32soit une femme
00:50:33ils étaient immédiatement
00:50:34traités de transphobes
00:50:35et de racistes
00:50:36pourtant il se devait
00:50:37une réalité
00:50:37qui sautait au visage
00:50:38en regardant le physique
00:50:40du boxeur
00:50:40un boxeur pas si fort
00:50:42que ça finalement
00:50:42et qui peut remercier
00:50:44le fait d'avoir été
00:50:44accepté chez les femmes
00:50:45on aimerait savoir
00:50:46du fait de qui
00:50:47et pourquoi
00:50:48puisqu'en quarts de finale
00:50:49face à la Hongroise
00:50:50Analuca Amaury
00:50:51il s'était imposé
00:50:52seulement au point
00:50:53inutile de dire
00:50:54qu'avec un écart aussi faible
00:50:56face à une femme
00:50:56on imagine facilement
00:50:58quel eût été son destin
00:50:59dans ses Jeux olympiques
00:51:00face à des hommes
00:51:00maintenant qu'on connaît
00:51:02la vérité
00:51:02une mesure s'impose
00:51:03le retrait de sa médaille
00:51:04d'Eurolympique
00:51:05obtenue par Tricherie
00:51:06et l'exclusion
00:51:07de tous ceux
00:51:07qui ont permis
00:51:08cette forfaiture
00:51:09car on ne peut pas
00:51:10bafouer impunément
00:51:11l'esprit olympique
00:51:12l'esprit sportif
00:51:13et l'éthique
00:51:13Vous avez raison
00:51:16puisqu'apparemment
00:51:17on sait que c'est un homme
00:51:18Ah bah si il y a
00:51:19un carotipique
00:51:19c'est vrai
00:51:20que c'est un homme
00:51:20et c'est sûr
00:51:23que l'Italienne
00:51:24qui était face
00:51:25à lui
00:51:26a eu courage
00:51:29d'avouer
00:51:29que le premier coup
00:51:30de poing
00:51:30lui a fait très mal
00:51:32et donc
00:51:32on la comprend
00:51:33Sébastien Ménard
00:51:35Vous avez complètement raison
00:51:36vous êtes encore une fois
00:51:37un peu excessif
00:51:37mon cher Philippe David
00:51:38mais vous avez raison
00:51:39sur le fond
00:51:40après sur la forme
00:51:41Imen
00:51:43est née
00:51:44petite fille
00:51:44c'est parce que
00:51:47il n'y a pas
00:51:47il n'y a pas que
00:51:48de villes walkistes
00:51:50qui ont organisé
00:51:50il n'y a pas que
00:51:52des villes walkistes
00:51:52qui ont organisé
00:51:53les Jeux Olympiques
00:51:54de Paris 2024
00:51:55pas que
00:51:56je rappelle quand même
00:51:57qu'il y a quand même
00:51:57des journalistes
00:51:58qui ont fait des enquêtes
00:51:58qui sont allés voir
00:51:59les grands-parents
00:52:00qui sont allés voir
00:52:00les parents
00:52:01etc.
00:52:02les images
00:52:03les photos
00:52:03etc.
00:52:04qu'on peut voir
00:52:05de cette boxeuse
00:52:06que vous qualifiez
00:52:07aujourd'hui de boxeur
00:52:07et que ce test génétique
00:52:09confirme
00:52:10comme étant un homme
00:52:12je rappelle
00:52:13qu'elle a été
00:52:14présentée comme une petite fille
00:52:15élevée comme une petite fille
00:52:16etc.
00:52:17quand on la voit
00:52:19on avait des doutes
00:52:20oui mais
00:52:21attendez
00:52:21on peut
00:52:22on peut avoir des doutes
00:52:24mais c'est la
00:52:26c'est la différence
00:52:27entre l'identité de genre
00:52:28entre
00:52:29enfin voilà
00:52:29entre l'apparence
00:52:30il y a beaucoup de subtilité
00:52:32je dis simplement
00:52:33que oui
00:52:33là maintenant
00:52:33vous avez raison
00:52:34sur le fond
00:52:35mon cher Philippe David
00:52:36mais encore une fois
00:52:37sur la forme
00:52:38elle est née petite fille
00:52:39moi je pense que
00:52:41c'est beaucoup plus complexe
00:52:42même d'un point de vue
00:52:42purement scientifique
00:52:44parce qu'il existerait
00:52:46encore une fois
00:52:47je mets ça entre
00:52:48des guillemets
00:52:48effectivement des cas
00:52:49extrêmement rares
00:52:52rarissimes
00:52:52au sens scientifique
00:52:54du terme
00:52:54et effectivement
00:52:56je pense que
00:52:57c'est une polémique
00:52:58dont la première victime
00:53:00est cette
00:53:01cette personne
00:53:02enfin surtout
00:53:04celle qui a été battue
00:53:05et
00:53:05je me mets à la place
00:53:06de toutes celles
00:53:08de toutes les autres
00:53:10qui effectivement
00:53:10ne voulaient pas combattre
00:53:11etc.
00:53:11parce que c'est assez
00:53:12exceptionnel
00:53:13moi je pense
00:53:14qu'il faut
00:53:15raison garder
00:53:16alors
00:53:17il faut
00:53:18il faut traiter le sujet
00:53:19mais je pense que
00:53:19c'est beaucoup plus complexe
00:53:20que ça
00:53:21et que l'avenir
00:53:22parce que ce test
00:53:23effectivement venant
00:53:23de New Delhi
00:53:24sera confirmé
00:53:25ou infirmé
00:53:26alors je vous arrête
00:53:27parce que la fédération
00:53:28de Vox a décrété
00:53:28que maintenant
00:53:29il faudrait un test
00:53:30pour savoir
00:53:31si on est XX ou XY
00:53:32avant des compétitions
00:53:33donc maintenant
00:53:34on va aller voir
00:53:35si elle va aller faire
00:53:36ou il va aller faire
00:53:37d'autres compétitions
00:53:38s'il y va
00:53:39et qu'il y sera dévoilé
00:53:40s'il y va pas
00:53:41ce sera un aveu de culpabilité
00:53:42Merci beaucoup
00:53:43Philippe David
00:53:44tout de suite
00:53:44la fois en plus
00:53:45avec Félix Mathieu
00:53:46Les vrais voix
00:53:48Sud Radio
00:53:48Et c'était sans doute
00:53:50la dernière année
00:53:51de Parcoursup
00:53:52dans sa forme actuelle
00:53:53en tout cas
00:53:5466% des lycéens
00:53:55de Terminal
00:53:56ont reçu au moins
00:53:57une proposition
00:53:58d'admission hier soir
00:53:59Oui ça fait tout de même
00:54:0043% d'élèves
00:54:01qui attendent toujours
00:54:01une place quelque part
00:54:02dans l'enseignement supérieur
00:54:03à la faveur
00:54:04notamment des désistements
00:54:05de ceux qui ont reçu
00:54:06plusieurs réponses positives
00:54:07ou même de ceux
00:54:08qui n'auront pas leur bac
00:54:09Les 980 000 candidats
00:54:11en tout cas
00:54:11ont découvert
00:54:12le verdict de Parcoursup
00:54:13hier soir
00:54:1319h
00:54:14ils avaient dû déposer
00:54:15leur vœu mi-mars
00:54:16il y a deux mois et demi
00:54:17un système d'orientation
00:54:18trop stressant
00:54:19pour les élèves
00:54:20regrettaient hier
00:54:21le ministre de l'enseignement supérieur
00:54:22peut-être que
00:54:23ce sera réformé
00:54:25d'ici l'année prochaine
00:54:25des annonces d'ailleurs
00:54:26sont attendues
00:54:27cette semaine
00:54:28de la part du gouvernement
00:54:29d'autant qu'aujourd'hui
00:54:30c'est la défenseur des droits
00:54:32qui enfonce le clou
00:54:33dans un rapport
00:54:33accablant
00:54:34un système d'orientation
00:54:35jugé illisible
00:54:37morcelé
00:54:38inégalitaire
00:54:39Claire Hédon
00:54:40regrette le manque
00:54:41de professionnels
00:54:42de l'orientation
00:54:43des compétences
00:54:44peu claires
00:54:44entre l'état
00:54:45et la région
00:54:45d'ailleurs
00:54:46selon un sondage
00:54:47opinion
00:54:47plus d'un jeune
00:54:48sur 2,56%
00:54:50dit regretter
00:54:50son choix d'orientation
00:54:5156% des jeunes
00:54:53pour en parler
00:54:53nous sommes avec
00:54:54le secrétaire national
00:54:55du syndicat enseignant
00:54:56SEUNSA
00:54:58en charge du système éducatif
00:54:59et des conditions d'apprentissage
00:55:00bonsoir Jérôme Fournier
00:55:02bonsoir
00:55:03merci d'être avec nous
00:55:04dans les vrais voix
00:55:05sur Sud Radio
00:55:05qu'est-ce qui ne fonctionne pas
00:55:07dans notre système d'orientation
00:55:08qu'est-ce qu'il faut changer
00:55:09en priorité selon vous
00:55:10il nous semble que
00:55:13si on veut améliorer
00:55:14le système d'orientation
00:55:15notamment post-bac
00:55:16à l'issue de la terminale
00:55:18il faut travailler absolument
00:55:19l'orientation
00:55:21plutôt avec les élèves
00:55:22et mieux que ce qu'on peut
00:55:23le faire aujourd'hui
00:55:24car tout ce que vous avez dit
00:55:25dans votre présentation
00:55:27le stress
00:55:28le mauvais choix peut-être
00:55:30ou les regrets
00:55:31concernant les choix
00:55:32d'orientation
00:55:33qu'expriment
00:55:34un certain nombre de lycéens
00:55:36tout ça
00:55:36c'est en grande partie lié
00:55:37au fait que
00:55:38certains d'entre eux
00:55:39maîtrisent mal
00:55:40les possibilités
00:55:41de choix
00:55:42d'orientation
00:55:43le fonctionnement
00:55:44de la plateforme Parcoursup
00:55:45et donc
00:55:46on a besoin de travailler
00:55:47cet aspect-là
00:55:48c'est-à-dire que
00:55:48quand on a des parents
00:55:49qui ont les codes
00:55:50on s'en sort bien
00:55:51et puis d'autres
00:55:52sont un peu plus
00:55:53laissés
00:55:53sans conseil
00:55:55éclairé
00:55:56sur l'enseignement supérieur
00:55:57malheureusement
00:55:59c'est un peu ça
00:56:00alors c'est pas parce que
00:56:01les enseignants
00:56:02ne font pas leur travail
00:56:03c'est parce qu'ils n'ont pas
00:56:04les moyens
00:56:04de le faire en fait
00:56:05parce qu'on nous demande
00:56:06de faire
00:56:07des heures
00:56:08autour de l'orientation
00:56:10dès la classe de seconde
00:56:11au lycée
00:56:12mais finalement
00:56:13ces heures
00:56:13elles ne sont pas
00:56:14octroyées par le ministère
00:56:16et les rectorats
00:56:16au lycée
00:56:17donc si on les fait
00:56:18c'est au détriment
00:56:19des disciplines
00:56:20qu'on est censé enseigner
00:56:21et comme on manque
00:56:22de psychologues
00:56:23d'éducation nationale
00:56:24dont c'est aussi
00:56:25le rôle
00:56:26de travailler
00:56:27l'orientation
00:56:28avec les élèves
00:56:28finalement
00:56:29les élèves
00:56:30dont les familles
00:56:31ont les codes
00:56:32s'en sortent mieux
00:56:33c'est indéniable
00:56:34et c'est regrettable
00:56:35surtout
00:56:35que ceux
00:56:36dont les familles
00:56:37n'ont pas les codes
00:56:38merci beaucoup
00:56:39Jérôme Fournier
00:56:40secrétaire national
00:56:41du syndicat
00:56:42enseignant
00:56:43SE UNSA
00:56:44merci beaucoup
00:56:44Félix Mathieu
00:56:45vous restez avec nous
00:56:46dans le tour de table
00:56:47de l'actualité
00:56:48des vraies voix
00:56:49c'est dans un instant
00:56:50Philippe Bilger
00:56:51Anne Hidalgo
00:56:52voyage beaucoup
00:56:53tant mieux pour elle
00:56:54Farid Tamsamani
00:56:56moi je voulais parler
00:56:57de l'innovation
00:56:58et de la recherche
00:56:58très bien
00:56:59Sébastien Maynard
00:57:00moi je suis un peu en boucle
00:57:01ça casse et ça passe
00:57:02ok
00:57:03on en parle dans un instant
00:57:04à tout de suite
00:57:05Sud Radio
00:57:06Parlons vrai
00:57:08Parlons vrai
00:57:08Sud Radio
00:57:09Parlons vrai
00:57:10Les vraies voix Sud Radio
00:57:1117h-19h
00:57:13Philippe David
00:57:13Cécile de Ménibus
00:57:15Soyez les bienvenus
00:57:17dans cette belle maison
00:57:18Sud Radio
00:57:18en tout cas
00:57:19on est ravis de vous accueillir
00:57:19tous les jours
00:57:20de 17h à 19h
00:57:21et sur cette chaîne
00:57:22Youtube
00:57:23si vous n'êtes pas abonné
00:57:25je ne veux pas faire
00:57:26l'affront
00:57:26en tout cas à Maxime
00:57:27notre réalisateur
00:57:28de lui demander le chiffre
00:57:29mais parce que
00:57:30ça fait longtemps
00:57:31quand je ne lui ai pas demandé
00:57:32le chiffre
00:57:33c'est vrai
00:57:33ça fait longtemps
00:57:34que je n'étais pas là
00:57:34bah oui c'est ça
00:57:35mais ça ne vous empêche pas
00:57:36de regarder le chiffre
00:57:37même si vous n'êtes pas là
00:57:38on est à plus d'un million
00:57:39ça c'est sûr
00:57:39non mais quel escroquerie
00:57:41mais c'est pas possible
00:57:41on est à 1,15,614
00:57:44ah bah pas mal
00:57:45merci à Justine
00:57:47heureusement qu'elles sont là
00:57:48les films
00:57:48bien entendu
00:57:49ils sont très honnêtes
00:57:51ils sont très honnêtes
00:57:52Philippe Bilger est avec nous
00:57:53Sébastien Ménard
00:57:53et Farid Temsamani
00:57:54tout de suite avec Philippe David
00:57:56on vous accueille
00:57:56pour le tour de table
00:57:57de l'actu des vrais voix
00:57:58maintenant il faut nous écouter
00:58:00parce que là on en a gros
00:58:00vous voulez une petite blague ou d'être
00:58:02c'est ce qu'on m'a raconté ce week-end
00:58:03mais non
00:58:03qu'est-ce qui est petit
00:58:04et marron
00:58:05euh je ne sais même plus
00:58:07un marron
00:58:07le tour de table
00:58:08de l'actualité
00:58:09Philippe Bilger
00:58:11voulait nous parler
00:58:12des voyages d'Anne Hidalgo
00:58:14en effet
00:58:14elle voyage énormément
00:58:16et bien sûr
00:58:17la maire de Paris
00:58:19a tout à fait le droit
00:58:20d'aller à l'étranger
00:58:23et vanter
00:58:23son action municipale
00:58:26sur des thèmes divers
00:58:28et d'aucuns disent
00:58:30qu'elle voyage beaucoup
00:58:31aussi pour promouvoir
00:58:33ses ambitions
00:58:34puisqu'elle espère être
00:58:36bientôt au HCR
00:58:37mais plus sérieusement
00:58:40ces voyages
00:58:41posent un petit problème
00:58:43parce qu'en réalité
00:58:44pendant longtemps
00:58:46ils n'ont jamais
00:58:47ils n'ont jamais fait l'objet
00:58:48de la moindre délibération
00:58:50et le conseil de Paris
00:58:52n'a jamais été informé
00:58:54ni de la nature du voyage
00:58:56ni des modalités
00:58:57de celui-ci
00:58:58et donc
00:58:59c'est seulement
00:59:01depuis quelques temps
00:59:02qu'on a créé
00:59:03même pas de la transparence
00:59:05mais des mandats spéciaux
00:59:07pour que soient validés
00:59:09les voyages
00:59:10qu'elle organise
00:59:11alors je crois
00:59:12que ça commence
00:59:13à faire beaucoup
00:59:14et le conseil de Paris
00:59:16en a assez
00:59:17de n'être jamais consulté
00:59:19et sur la nature
00:59:20du voyage projeté
00:59:22et sur les modalités
00:59:23de celui-ci
00:59:24et Anne Hidalgo
00:59:25mon Dieu
00:59:26a l'air de
00:59:27s'en préoccuper
00:59:29comme de sa première chemise
00:59:30le bilan carbone
00:59:31c'est pour les autres
00:59:32ah oui
00:59:33Farid Temzavani
00:59:34c'est un peu ça
00:59:34en tout cas
00:59:35on ne peut pas lui reprocher
00:59:35c'est qu'on a au moins
00:59:36fait une économie
00:59:37c'est qu'elle n'a pas
00:59:37voyagé du côté de Munich
00:59:39samedi dernier
00:59:40voilà
00:59:40mais elle n'a même pas
00:59:42dénoncé les violences
00:59:44c'est étonnant
00:59:45rien
00:59:45elle n'a rien
00:59:46elle est ailleurs
00:59:48moi j'ai juste envie
00:59:48de dire qu'on a changé
00:59:49d'époque
00:59:50parce que
00:59:50les prédécesseurs
00:59:52de Anne Hidalgo
00:59:53et je ne suis pas
00:59:54fan
00:59:55ou même quelque part
00:59:57électeur d'Anne Hidalgo
00:59:58mais le monde a changé
00:59:59parce que
01:00:00on n'a pas demandé
01:00:01à ses prédécesseurs
01:00:02monsieur Delanoé
01:00:04monsieur Tibéry
01:00:05monsieur Chirac
01:00:05à l'époque
01:00:07de se justifier
01:00:08dans le cadre
01:00:10de la représentation
01:00:11diplomatique
01:00:12qu'ils incarnent
01:00:13je rappelle que
01:00:13le maire
01:00:14ou la maire de Paris
01:00:15c'est la 29ème
01:00:16personnalité de l'Etat
01:00:17c'est une personnalité
01:00:19diplomatique
01:00:20extrêmement influente
01:00:21et probablement
01:00:22beaucoup plus sollicitée
01:00:24que l'actuel
01:00:25ministre des Affaires étrangères
01:00:26en clair
01:00:26quand n'importe quel
01:00:27dignitaire étranger
01:00:29passe par la capitale française
01:00:30il rencontre
01:00:31le maire de Paris
01:00:32la maire de Paris
01:00:33en l'occurrence
01:00:33donc le fait
01:00:34qu'elle rende l'appareil
01:00:35qu'elle aille visiter
01:00:36qu'elle aille faire
01:00:37rayonner
01:00:38la ville lumière
01:00:39aux quatre coins du monde
01:00:40pour permettre
01:00:41à des investisseurs
01:00:42etc
01:00:42et encore une fois
01:00:43je ne suis pas fan
01:00:43mais je trouve que
01:00:44oui il faut
01:00:46cet exercice de transparence
01:00:47voilà
01:00:48je vais à tel endroit
01:00:49pour telle raison
01:00:49et nous votons
01:00:51les crédits nécessaires
01:00:52pour pouvoir le faire
01:00:53ça ça me paraît
01:00:54être nécessaire
01:00:54mais de là
01:00:55quelque part
01:00:56à critiquer le travail
01:00:57c'est son travail
01:00:58c'est sa mission
01:00:59en tout cas
01:00:59c'est l'une de ses missions
01:01:00que de représenter
01:01:01Paris à l'international
01:01:03on peut quand même
01:01:04admettre
01:01:05qu'elle voyage
01:01:06davantage
01:01:07vers la fin
01:01:08de son mandat
01:01:08qu'au début
01:01:10et durant
01:01:11son mandat
01:01:12est-ce qu'on n'en parle pas
01:01:13plus aujourd'hui
01:01:13qu'on en parlait avant
01:01:14et notamment
01:01:15quand on dit
01:01:16que les gens
01:01:17qui ont des 4x4
01:01:17il faut les surtaxer
01:01:19parce qu'ils ont
01:01:19un mauvais bilan carbone
01:01:20c'est un peu amusant
01:01:21on est d'accord
01:01:23avec tout ça
01:01:23évidemment
01:01:24il faut être transparent
01:01:26encore une fois
01:01:27les pratiques politiques
01:01:28ont changé
01:01:29et c'est tant mieux
01:01:30et le niveau
01:01:32d'exemplarité
01:01:33est très élevé
01:01:35que ça soit
01:01:36à Biarritz
01:01:37ou Paris
01:01:37ou ailleurs
01:01:38et c'est normal
01:01:39mais ça fait partie
01:01:39de son job
01:01:40allez vous parlez beaucoup
01:01:41Sébastien Ménard
01:01:42je vais vous donner la parole
01:01:44mais vite
01:01:44parce que sinon
01:01:45on aura plus le temps
01:01:45vous avez compris
01:01:47je suis en boucle
01:01:48je suis arrivé
01:01:48à Paris
01:01:49à Paris ce matin
01:01:50j'ai vu
01:01:51Boulevard Haussmann
01:01:52à quelques encabulures
01:01:54de l'Arc de Triomphe
01:01:55où j'ai les locaux
01:01:56de mon siège
01:01:57et j'ai vu
01:01:58j'ai envie de dire
01:01:59des commerçants
01:02:00complètement
01:02:02complètement
01:02:03abattus
01:02:03qui ont vu
01:02:05leur salon de coiffure
01:02:06ruiné
01:02:07des restaurants
01:02:08saccagés
01:02:09des voitures brûlées
01:02:10et voilà
01:02:11donc en France
01:02:12en fait
01:02:13en France
01:02:13à Paris en particulier
01:02:14on peut casser
01:02:15on casse
01:02:16on casse
01:02:17on casse
01:02:17et puis ça passe
01:02:19voilà
01:02:19ça passe
01:02:20parce que
01:02:21on trouvera bien
01:02:22finalement
01:02:23une excuse
01:02:24pour l'un
01:02:24une bonne
01:02:26une bonne
01:02:27une bonne police
01:02:27d'assurance
01:02:28pour d'autres
01:02:28etc
01:02:29et en même temps
01:02:30on se dit que ce n'est
01:02:30définitivement pas normal
01:02:32que ça casse
01:02:33et que ça passe
01:02:34allez
01:02:35puisqu'on a très peu de temps
01:02:37Farid Thamsamani
01:02:37l'innovation
01:02:38et la recherche
01:02:39oui
01:02:39tout le monde a entendu
01:02:40parler
01:02:41des coupes budgétaires
01:02:42aux Etats-Unis
01:02:43notamment de Donald Trump
01:02:44sur la recherche
01:02:46et l'innovation
01:02:46alors que c'est ce qui faisait
01:02:48la force des Etats-Unis
01:02:49et puis notre président
01:02:50de la République
01:02:50a dit
01:02:51nous allons les accueillir
01:02:52grandement
01:02:54notamment
01:02:55ces chercheurs américains
01:02:56en réalité
01:02:58j'ai bien peur
01:02:59qu'on passe à côté
01:03:00du sujet
01:03:01souvenez-vous du Brexit
01:03:02lorsque les Britanniques
01:03:04sont sortis
01:03:05lorsque la Grande-Bretagne
01:03:06est sortie
01:03:06de l'Europe
01:03:08on a dit
01:03:09nous allons accueillir
01:03:10toutes ces grandes entreprises
01:03:11de la City
01:03:12londonienne
01:03:13nous allons
01:03:14les accueillir
01:03:15notamment en région parisienne
01:03:16etc
01:03:16en réalité
01:03:16très peu sont arrivés
01:03:18et l'immense majorité
01:03:19sont aujourd'hui
01:03:21aux Pays-Bas
01:03:21pour des raisons fiscales
01:03:22effectivement
01:03:23et j'ai bien peur
01:03:24que d'un point de vue
01:03:25de l'innovation
01:03:26et de cette recherche-là
01:03:27de ces grands chercheurs
01:03:29américains
01:03:29qui très souvent
01:03:30sont étrangers
01:03:31mais aux Etats-Unis
01:03:31on passe à côté
01:03:33de cela
01:03:33voilà
01:03:34c'était mon coup de gueule
01:03:35je pense que
01:03:37notre pays
01:03:37ne doit sa survie
01:03:38notre petit pays
01:03:40à l'échelle géographique
01:03:41ne doit sa survie
01:03:42que par l'innovation
01:03:44et j'ai peur
01:03:45qu'on passe à côté
01:03:46de quelque chose
01:03:46d'assez extraordinaire
01:03:48tout simplement
01:03:48merci les amis
01:03:50en tout cas
01:03:50pour ces sujets
01:03:51vous restez avec nous
01:03:52dans un instant
01:03:53on va revenir
01:03:54sur cette affaire
01:03:55Naël
01:03:55bientôt aux assises
01:03:56le policier
01:03:57auteur du tir
01:03:58sera donc jugé
01:03:59pour meurtre
01:04:00après deux ans
01:04:00après le drame
01:04:02à Nanterre
01:04:03alors parlons vrai
01:04:04est-ce que le terme
01:04:05de meurtre
01:04:05vous paraît adéquat
01:04:06et à la question
01:04:07affaire Naël
01:04:08le policier sera jugé
01:04:09pour meurtre
01:04:10comment jugez-vous
01:04:10cette décision
01:04:11vous dites à 89% scandaleuses
01:04:14et à 11% justifiées
01:04:15vous voulez réagir
01:04:16le 0826 300 300
01:04:18Bruno Pommard
01:04:19sera avec nous
01:04:19dans quelques instants
01:04:20soyez les bienvenus
01:04:21on est ensemble
01:04:21jusqu'à 19h
01:04:22Sud Radio
01:04:23votre avis fait la différence
01:04:25j'adore vos invités
01:04:27la variété
01:04:28de vos émissions
01:04:29je suis bercée
01:04:30par le rythme
01:04:31de Sud Radio
01:04:32Sud Radio
01:04:34parlons vrai
01:04:35Vrai Voix Sud Radio
01:04:3617h19h
01:04:38Philippe David
01:04:39Cécile de Ménibus
01:04:40on est ensemble
01:04:42jusqu'à 19h
01:04:42avec Philippe David
01:04:43et l'ensemble
01:04:44de nos vrais voix
01:04:45du jour
01:04:45avec Philippe Bilger
01:04:47Sébastien Ménard
01:04:47et Farid Temsamani
01:04:48et tout de suite
01:04:50le coup de projecteur
01:04:51des vrais voix
01:04:51les vrais voix Sud Radio
01:04:53le coup de projecteur
01:04:55des vrais voix
01:04:55après trois nuits
01:04:57d'émotes
01:04:58liées à la mort
01:04:59de Naël
01:04:59la situation a totalement
01:05:01de nouveau dégénéré
01:05:02le gouvernement
01:05:03cherche des solutions
01:05:04pour apaiser les tensions
01:05:05vers 23h
01:05:0623h30
01:05:07on a affaire
01:05:08à des jeunes
01:05:09extrêmement bien organisés
01:05:10qui allument
01:05:11des incendies
01:05:12à plusieurs endroits
01:05:14de la ville
01:05:15Emmanuel Macron
01:05:16dénonce
01:05:16une instrumentalisation
01:05:18de la mort
01:05:18d'un adolescent
01:05:19pour semer de chaos
01:05:20demande solennellement
01:05:21au président
01:05:22de la république
01:05:23et au gouvernement
01:05:24de décréter
01:05:25l'état d'urgence
01:05:26et presque deux ans
01:05:29après la mort
01:05:30de Naël
01:05:30à Nanterre
01:05:31les émeutes
01:05:31qui avaient suivi
01:05:32le tribunal
01:05:33et le procureur
01:05:33de Nanterre
01:05:34décident donc
01:05:34de renvoyer
01:05:35le policier
01:05:35auteur du tir
01:05:36aux assises
01:05:37le fonctionnaire
01:05:38sera donc jugé
01:05:39pour meurtre
01:05:40alors parlons vrai
01:05:41quand on voit
01:05:41que le tueur
01:05:42de la gendarme
01:05:42Mélanie Lemay
01:05:43est mis en examen
01:05:44il avait renversé
01:05:45lors d'un refus
01:05:45d'obtempérer
01:05:46pour homicide volontaire
01:05:47sur personne dépositaire
01:05:48de l'autorité publique
01:05:49est-ce que cela
01:05:50ne vous paraît pas
01:05:51disproportionné
01:05:52et à la question
01:05:53à faire Naël
01:05:53le policier sera jugé
01:05:54pour meurtre
01:05:55comment jugez-vous
01:05:56cette décision
01:05:56à 89%
01:05:58vous pensez
01:05:59qu'elle est scandaleuse
01:06:00à 11%
01:06:01vous pensez
01:06:01qu'elle est justifiée
01:06:02votre avis
01:06:03on l'attend
01:06:04au 0826 300 300
01:06:06Philippe Bilger
01:06:07est-ce qu'on peut imaginer
01:06:08que les policiers
01:06:10revendiquent
01:06:11en tout cas
01:06:11une injustice
01:06:12les policiers
01:06:14depuis le début
01:06:15dénoncent
01:06:16et la mise en examen
01:06:18pour meurtre
01:06:19et le renvoi
01:06:20évidemment
01:06:21de ce policier
01:06:23devant la cour d'assises
01:06:24il faut bien voir
01:06:25que les réquisitions
01:06:26du parquet
01:06:27le renvoyaient
01:06:28requéraient
01:06:29son renvoi
01:06:30pour meurtre
01:06:31et les deux magistrats
01:06:32instructeurs
01:06:33ont eux-mêmes
01:06:34suivi
01:06:35les réquisitions
01:06:36du parquet
01:06:37vous avez deux adjectifs
01:06:39scandaleux
01:06:40justifiés
01:06:41je dirais plutôt
01:06:42dans l'attente
01:06:44scandaleuse
01:06:45peut-être
01:06:46pour les réquisitions
01:06:48dans la mesure
01:06:49sur l'intention homicide
01:06:51celui qui avait rédigé
01:06:52le réquisitoire
01:06:53ne paraissait pas
01:06:55être sûr
01:06:56de son fait
01:06:56et il laissait planer
01:06:58l'intention homicide
01:07:00dans une sorte
01:07:01d'océan flou
01:07:02en disant
01:07:03il est possible
01:07:04que le policier
01:07:05ait eu l'intention homicide
01:07:06alors lorsqu'on n'est pas sûr
01:07:09on ne renvoie pas
01:07:11pour meurtre
01:07:11deuxième élément
01:07:12il faudra attendre
01:07:14la cour d'assises
01:07:15et avec l'oralité
01:07:17des débats
01:07:17on verra
01:07:19si ce renvoi
01:07:20pour meurtre
01:07:21est justifié
01:07:23si le policier
01:07:25est condamné
01:07:25pour meurtre
01:07:26ou bien
01:07:27si on disqualifie
01:07:28l'infraction
01:07:30qui lui est reprochée
01:07:31il est difficile
01:07:33aujourd'hui
01:07:34et pour nos auditeurs
01:07:35et pour moi
01:07:36de dire exactement
01:07:38ce qu'il en est
01:07:39puisqu'on ne connait pas
01:07:40totalement le dossier
01:07:41Sébastien Ménard
01:07:42la tentation
01:07:43est grande
01:07:45de croire
01:07:46qu'on a envie
01:07:47de donner
01:07:48la peau d'un flic
01:07:49à une partie
01:07:51de l'opinion publique
01:07:52donc une partie
01:07:53de l'opinion publique
01:07:54celle des banlieues
01:07:56celle de
01:07:58celle qui dénonce
01:07:59quelque part
01:08:00les
01:08:01parfois
01:08:02les manœuvres
01:08:03controversées
01:08:04de la police
01:08:05dans certains quartiers
01:08:06mais c'est quoi
01:08:07c'est un manque de courage ?
01:08:08je ne sais pas
01:08:09je dis
01:08:09c'est scandaleux
01:08:10si c'est ça
01:08:11c'est scandaleux
01:08:12si on veut donner
01:08:13la peau d'un flic
01:08:14qui a fait
01:08:16son boulot
01:08:17peut-être avec zèle
01:08:18peut-être avec
01:08:19un peu trop
01:08:20d'auto-détermination
01:08:21peut-être
01:08:22voilà
01:08:22je ne sais pas
01:08:24voilà
01:08:24là c'est scandaleux
01:08:25si effectivement
01:08:26les magistrats
01:08:28ont
01:08:29une conviction
01:08:31c'est-à-dire que
01:08:32le policier
01:08:33aurait pu faire autrement
01:08:34et que
01:08:35quelque part
01:08:37un biais
01:08:38une influence
01:08:39qui lui est propre
01:08:41les poussait
01:08:42quelque part
01:08:43au crime
01:08:43oui
01:08:44effectivement
01:08:45les mesures
01:08:47les mesures
01:08:47telles qu'elles sont
01:08:48décrites
01:08:49la judiciarisation
01:08:50en tout cas
01:08:50la direction
01:08:51que prend cette affaire
01:08:53est justifiée
01:08:54et donc
01:08:54ce n'est évidemment
01:08:55pas scandaleux
01:08:56que de l'inculper
01:08:58enfin en tout cas
01:08:59de tenter
01:09:00de faire la lumière
01:09:02et de juger aux assises
01:09:03parce que
01:09:04c'est un crime
01:09:05voilà
01:09:05Farid Temsamani
01:09:07plusieurs choses
01:09:09concernant
01:09:09Naël
01:09:11et ce qu'on a eu
01:09:14on a eu quelques jours
01:09:15quand même
01:09:15d'émeutes assez violentes
01:09:16extrêmement violentes
01:09:18c'est peut-être le dire
01:09:19c'est peut-être le dire
01:09:20effectivement
01:09:21un ressentiment
01:09:22sur l'ensemble
01:09:23du pays
01:09:24et pas que
01:09:25des gens habitant
01:09:25dans les quartiers populaires
01:09:26ou dans les banlieues
01:09:27il y a quand même
01:09:28derrière
01:09:28un homme
01:09:30un jeune
01:09:30qui en est décédé
01:09:32alors
01:09:32c'est des vies brisées
01:09:33bien sûr
01:09:34de la part
01:09:35pour cette famille là
01:09:36mais également
01:09:37de la part de celui
01:09:38qui a commis
01:09:38l'irréparable
01:09:39il ne faut pas
01:09:40il ne faut pas
01:09:40l'oublier
01:09:41ce que je note
01:09:42sur
01:09:42ce potentiel
01:09:45enfin ce futur procès
01:09:46finalement
01:09:47aux assises
01:09:48c'est que nous avons
01:09:49deux juges d'instruction
01:09:50qui renvoient
01:09:51ce policier
01:09:52aux assises
01:09:53mais également
01:09:53c'était la volonté
01:09:54également du parquet
01:09:55or
01:09:56sous contrôle
01:09:57de Philippe
01:09:58on a
01:09:59généralement
01:10:00le parquet
01:10:00sur ce type d'affaires
01:10:02est beaucoup plus
01:10:02réservé
01:10:03en l'occurrence
01:10:04moi j'ai ma petite idée
01:10:06au-delà de l'aspect
01:10:07effectivement
01:10:07de vouloir
01:10:09parce que je pense
01:10:10qu'il ne faut pas le nier
01:10:11c'est qu'on a aussi
01:10:12cette volonté
01:10:12de ne pas vouloir
01:10:13reproduire
01:10:13justement
01:10:14des émeutes
01:10:16etc
01:10:16on a
01:10:17en tout cas
01:10:18le procès
01:10:19nous le dira
01:10:20on a eu le changement
01:10:21de version du policier
01:10:22plusieurs fois
01:10:23et je pense que
01:10:24ça l'a complètement
01:10:26discrédité
01:10:27on verra
01:10:28si in fine
01:10:29il est condamné
01:10:31ou non
01:10:31mais en tout cas
01:10:32ce qui est certain
01:10:32c'est que nous avons
01:10:34un grave souci
01:10:35dans notre pays
01:10:35tant dans les quartiers
01:10:37que même ailleurs
01:10:38avec ce qu'on appelle
01:10:39globalement
01:10:39l'institution
01:10:40de la police
01:10:41et je fais partie
01:10:42de celles et ceux
01:10:43notamment avec d'autres
01:10:44et je pense ici
01:10:45à mon ami
01:10:47Reda Didi
01:10:47qui travaille au quotidien
01:10:48sur le terrain
01:10:49parce que
01:10:50nous devons réparer
01:10:51absolument ce lien
01:10:53nous ne pourrons pas
01:10:54revenir
01:10:54sur ce décès
01:10:58on verra
01:10:58si c'est un assassinat
01:11:00si le policier
01:11:01est finalement qualifié
01:11:01de meurtrier
01:11:02ou non
01:11:02mais ce qui est certain
01:11:04c'est que ça ne doit plus
01:11:05absolument plus
01:11:06revenir sur le devant
01:11:09de la scène
01:11:09et enfin
01:11:10il ne faut pas oublier
01:11:13un élément fondamental
01:11:14c'est que
01:11:15ça a été filmé
01:11:16nous avons changé
01:11:18également d'époque
01:11:19pourquoi je dis ça
01:11:20nous avons
01:11:21l'histoire
01:11:22on ne saura jamais
01:11:23finalement judiciairement
01:11:24si c'est avéré ou non
01:11:26mais des affaires
01:11:27comme Naël
01:11:27il y en a eu d'autres
01:11:28dans le passé
01:11:29elles n'ont pas eu
01:11:30le même coup médiatique
01:11:31elles n'ont pas eu le même raisonnement
01:11:33en termes d'émeutes
01:11:34ce qu'il ne faut pas souhaiter
01:11:35naturellement
01:11:35mais ce que je veux dire par là
01:11:36c'est que
01:11:37et moi j'incite vraiment
01:11:38le poids d'image
01:11:38pourquoi des émeutes ont éclaté
01:11:42pourquoi finalement
01:11:43le parquet s'est autosaisi
01:11:44rapidement etc
01:11:45parce que je vous rappelle
01:11:46que la version initiale
01:11:48dans les premiers instants
01:11:49du parquet
01:11:51était complètement différente
01:11:52parce qu'on peut le comprendre
01:11:54mais
01:11:54ce que je veux dire par là
01:11:56c'est qu'on a changé d'époque
01:11:57et j'espère que cette nouvelle époque
01:11:58va nous donner
01:11:59du fil à retorte
01:12:01certainement
01:12:01mais ça va nous donner
01:12:02la possibilité
01:12:03de recoller un peu les morsets
01:12:05parce que je rappelle
01:12:06que les policiers sont là
01:12:07d'abord pour protéger
01:12:08les habitants des quartiers populaires
01:12:09et on l'oublie très souvent
01:12:10tout le monde s'en est emparé
01:12:11de cette affaire
01:12:12Philippe Bilger
01:12:13c'est-à-dire qu'il y a
01:12:13un vrai côté politique
01:12:15de finalement
01:12:16opposer deux populations différentes
01:12:18enfin deux côtés
01:12:19dans mes souvenirs
01:12:21Emmanuel Macron
01:12:22s'était prononcé
01:12:23de manière prématurée
01:12:25sur le fait
01:12:25le jour même
01:12:26en disant que c'était
01:12:26inacceptable
01:12:27vous avez vu que l'avocat
01:12:30du policier renvoyé
01:12:32a interjeté appel
01:12:34de la décision
01:12:35donc à mon avis
01:12:36il n'y aura
01:12:37guerre de changement
01:12:39mais on ne sait jamais
01:12:40et je crois que
01:12:42ce qui m'a choqué
01:12:44mais il est difficile
01:12:46comme vous l'avez dit
01:12:47de se prononcer
01:12:48dès lors qu'on ne connaît pas
01:12:49l'intégralité du dossier
01:12:51j'aurais eu tendance
01:12:53à partir
01:12:54pour examiner
01:12:56cette tragédie
01:12:57qu'elle a mort
01:12:58de Naël
01:13:00de voir le comportement
01:13:02qu'il avait
01:13:02antérieurement
01:13:03voilà un jeune homme
01:13:05qui avait une voiture
01:13:06volée
01:13:07qui a deux fois
01:13:09roulé à 116 km
01:13:10et deux fois
01:13:11a commis
01:13:12des refus
01:13:13d'obtempérer
01:13:13donc j'aurais peut-être
01:13:15appréhendé
01:13:16l'acte final
01:13:17à la lumière
01:13:19de ce qui s'était passé
01:13:20en la même
01:13:21des événements
01:13:21précédents
01:13:22quand vous lisez le tweet
01:13:23du député LFI
01:13:24Thomas Porte
01:13:24qui parle du policier
01:13:25je cite
01:13:25qui a mis à mort
01:13:26Naël
01:13:27est-ce que c'est pas
01:13:28jeter de l'huile
01:13:28sur le feu
01:13:29Sébastien Ménard
01:13:30c'est évidemment
01:13:31de répondre
01:13:32je dirais
01:13:34médiatiquement
01:13:34à une clientèle électorale
01:13:36et encore une fois
01:13:38je ne
01:13:39du coup
01:13:41on ne sait plus
01:13:41où est vraiment
01:13:42la vérité
01:13:42ce que dit
01:13:45Philippe Bilger
01:13:46remettons
01:13:47déjà dans son contexte
01:13:48même si en France
01:13:49on ne doit pas mourir
01:13:51parce qu'on est au volant
01:13:53d'une voiture volée
01:13:53on ne doit pas mourir
01:13:55quand on force un barrage
01:13:56vous avez raison
01:13:59mais on ne peut pas mourir
01:14:01on ne doit pas mourir
01:14:02on s'arrête
01:14:03et là il n'y a pas de problème
01:14:04déjà évidemment
01:14:04on doit s'arrêter
01:14:05mais quand on ne s'arrête pas
01:14:07le vrai sujet
01:14:08encore une fois
01:14:09on parle souvent
01:14:10de doctrine policière
01:14:11est-ce qu'il n'y a pas
01:14:12une doctrine
01:14:12pour avec une arme à feu
01:14:14stopper
01:14:15stopper un véhicule
01:14:16sans abattre le conducteur
01:14:18c'est une question
01:14:19que je pose
01:14:19et encore une fois
01:14:20c'est facile
01:14:20mais comment vous voulez
01:14:21stopper une voiture
01:14:22je ne sais pas
01:14:22en tirant dans les pneus
01:14:23mais c'est impossible
01:14:24de viser les pneus
01:14:25non mais les gars
01:14:26arrêtez d'essayer
01:14:26de penser qu'en tirant
01:14:29dans les pneus
01:14:29on va arrêter une voiture
01:14:30ça c'est n'importe quoi
01:14:32je pose les questions
01:14:33autant désarmer la police
01:14:36dans ces cas-là
01:14:36mais il ne s'agit pas
01:14:37de désarmer la police
01:14:38mais s'ils ont des armes
01:14:39et que de toute façon
01:14:40ils ne peuvent plus
01:14:41l'utiliser même
01:14:42en légitime défense
01:14:42on est désarmé
01:14:43en Angleterre
01:14:44ils ne sont pas armés
01:14:44la question Philippe
01:14:45par contre
01:14:46excuse-moi de te couper
01:14:46tu parles de légitime défense
01:14:48en réalité
01:14:49elle est là la vraie question
01:14:50on ne sait pas
01:14:51s'il y a légitime défense
01:14:51on a parlé tout à l'heure
01:14:52notamment du laxisme
01:14:53de la justice
01:14:54à juste titre
01:14:55selon moi
01:14:55moi je ne pense pas
01:14:57qu'il faille retirer
01:14:59des armes à feu
01:15:00aux policiers
01:15:00au contraire
01:15:01certains le veulent
01:15:02c'est pas notre profond
01:15:03voilà
01:15:04moi je pense qu'il faut
01:15:04même leur donner
01:15:05beaucoup plus de moyens
01:15:06la réalité c'est celle-ci
01:15:07et notamment dans les quartiers
01:15:08parce que dans les quartiers
01:15:09on a très peu de moyens policiers
01:15:10contrairement à ce que l'on pense
01:15:11la difficulté sur cette affaire-là
01:15:13de Naël
01:15:14précisément
01:15:15c'est qu'on n'a pas l'impression
01:15:17encore une fois
01:15:18le procès nous le dira
01:15:20on n'a pas forcément l'impression
01:15:21qu'il y a une véritable
01:15:22légitime défense
01:15:23et c'est ce qui fait que
01:15:24d'une part
01:15:25ce policier-là
01:15:25mais ça ne marche pas
01:15:26que sur la légitime défense
01:15:27quelqu'un qui force un barrage
01:15:29par exemple
01:15:29les policiers ont le droit
01:15:30de faire feu
01:15:31oui mais sauf que là
01:15:32en réalité
01:15:32la vidéo le montre parfaitement
01:15:34il y a tout le scénario
01:15:35c'est-à-dire qui l'a amené
01:15:36à cette vidéo-là
01:15:37ce qu'on oublie très souvent
01:15:38c'est qu'on prend uniquement
01:15:39ce laps de temps
01:15:40mais en réalité
01:15:41il y a une course-poursuite
01:15:42c'est beaucoup plus complexe
01:15:43etc
01:15:44mais là où ça desserre
01:15:45le policier
01:15:46c'est que
01:15:47et peut-être qu'il s'exprimera
01:15:48et peut-être qu'on aura
01:15:50la vérité in fine
01:15:50parce que je rappelle
01:15:51que derrière ça
01:15:52on a des familles
01:15:53qui sont complètement brisées
01:15:54c'est là où on va arriver
01:15:56c'est que
01:15:56finalement
01:15:57avait-il la possibilité
01:15:58ou non
01:15:59de faire autrement
01:16:01c'est ça
01:16:01moi c'est ça
01:16:02la véritable interrogation
01:16:04au moins
01:16:04qui m'interpelle
01:16:06j'ai pas la réponse
01:16:07à l'heure où on va
01:16:07mais est-ce que vous croyez pas
01:16:08que c'est facile de juger
01:16:09quand eux
01:16:10ils ont eu une course-poursuite
01:16:11à 116 à l'heure en ville
01:16:12et que le type
01:16:13vous arrivez enfin de l'arrêter
01:16:14il est arrêté
01:16:15il redémarre etc
01:16:16est-ce qu'il n'y a pas
01:16:17de l'adrénaline
01:16:17est-ce qu'il n'y a pas
01:16:18de l'adrénaline
01:16:18est-ce qu'il n'y a pas
01:16:24la décision c'est de tirer
01:16:25sur l'automobiliste
01:16:26et s'il meurt
01:16:26bah c'est pas grave
01:16:27c'est ce que vous êtes
01:16:28en train de me dire
01:16:28non je dis que
01:16:29dans ces cas-là
01:16:30c'est pas si facile que ça
01:16:31nous assis dans un fauteuil
01:16:32de dire
01:16:32bah le flic
01:16:33c'est ce qu'on dit
01:16:34j'ai dit que c'est pas facile
01:16:35mais vous avez raison
01:16:36mais ça n'est pas contradictoire
01:16:38avec ce qu'on dit
01:16:39hein Philippe
01:16:40moi je vous rejoins
01:16:42c'est un problème
01:16:44voilà
01:16:44un homme qui a
01:16:46le policier
01:16:47a vu passer deux fois
01:16:48ce délinquant
01:16:49au volant d'une voiture
01:16:51et évidemment
01:16:53il est lui-même
01:16:54la proie d'une tension
01:16:55et ce voyou
01:16:57par honnête
01:16:58on est entre nous
01:16:59évidemment
01:17:00évidemment
01:17:01ça doit
01:17:04on doit appréhender
01:17:05son comportement
01:17:06avant aussi
01:17:07et ça n'a pas
01:17:08il avait été arrêté
01:17:10de nombreuses fois
01:17:10il n'a jamais été sanctionné
01:17:11excusez-moi
01:17:12on peut tuer quelqu'un
01:17:12sans avoir l'intention
01:17:14de le faire
01:17:14c'est ce que le procès
01:17:16nous démontrera
01:17:17ou non
01:17:17moi il y a un sous-jacent
01:17:19là-dessus
01:17:19parce que Philippe
01:17:20exprime un élément
01:17:23très important
01:17:23notamment
01:17:24on parle très peu
01:17:25de la formation
01:17:26des policiers
01:17:26pourquoi
01:17:28je fais référence
01:17:29à ça ?
01:17:30parce que
01:17:30la réalité
01:17:31c'est que c'est facile
01:17:32pour nous
01:17:32on était
01:17:33assis dans un fauteuil
01:17:34c'est hyper facile
01:17:35je vais même vous dire
01:17:37même probablement
01:17:37même des gens
01:17:38qui sont proches
01:17:39de la famille de Noël
01:17:40s'ils avaient été
01:17:41dans la situation
01:17:41de ce policier-là
01:17:42je ne suis pas certain
01:17:43qu'ils aient pu agir
01:17:45différemment
01:17:45ce que je veux dire
01:17:46par là
01:17:46c'est qu'on a un vrai
01:17:47souci également
01:17:48tu parlais tout à l'heure
01:17:49de la doctrine
01:17:50de l'ordre policier
01:17:51la réalité c'est que
01:17:52la formation
01:17:54de nos agents de police
01:17:55aussi peut-être
01:17:56est aussi à compléter
01:17:58et peut-être aussi
01:17:59à revoir
01:17:59dans ce type de situation
01:18:01je vous incite
01:18:01à tester un jour
01:18:03une arme à feu
01:18:03et de vous rendre compte
01:18:05que finalement
01:18:05votre champ de vision
01:18:06va se réduire
01:18:07incroyablement
01:18:09parce que
01:18:09c'est une arme à feu
01:18:13et d'autant plus
01:18:14Cécile lorsqu'on est
01:18:15dans la situation
01:18:16et dans la situation
01:18:18qui est complètement coincée
01:18:19c'est pas anodin
01:18:20même quand vous êtes formé
01:18:22c'est pas du tout anodin
01:18:23c'est pour ça que quand je dis
01:18:24que dans cette malheur
01:18:25tragédie
01:18:26on a brisé deux familles
01:18:28c'est que ce policier-là
01:18:30il le dira
01:18:31je pense qu'il ne s'est pas
01:18:32réveillé le matin
01:18:32en disant
01:18:33je vais forcément
01:18:34aller tuer quelqu'un
01:18:34c'est deux familles
01:18:36et la famille
01:18:37force de l'ordre
01:18:38parce qu'aujourd'hui
01:18:39plus personne ne voudra
01:18:41j'ai toujours une pensée
01:18:44particulière
01:18:45pour les personnes
01:18:45qui sont concernées
01:18:46parce que lorsqu'il va
01:18:47être à la barre
01:18:47autant
01:18:49la famille force de l'ordre
01:18:50comme tu dis Cécile
01:18:51ou ses amis
01:18:53ils ne seront pas là
01:18:54pour témoigner
01:18:54ils témoigneront différemment
01:18:56mais quand vous êtes
01:18:57à la barre
01:18:57vous êtes seul
01:18:58cette famille-là
01:18:59qui a perdu un enfant
01:19:00elle est seule aujourd'hui
01:19:01et moi
01:19:02ce qui m'attriste
01:19:03ce qui m'attriste
01:19:04profondément
01:19:05c'est que
01:19:05ça n'est pas le premier cas
01:19:07et moi ce que je voudrais
01:19:08c'est que ça soit
01:19:09vraiment le dernier
01:19:10or tout à l'heure
01:19:12j'ai parlé de la vidéo
01:19:13on a
01:19:14on a dans l'histoire
01:19:15de notre pays
01:19:15malheureusement
01:19:16et j'en connais malheureusement
01:19:17des gens injustement
01:19:18des familles injustement brisées
01:19:20parce que justement
01:19:21on a cette incompréhension
01:19:23moi il n'est pas normal
01:19:24qu'un jeune
01:19:25effectivement
01:19:25après tout ce qu'il a fait
01:19:26puisse essayer
01:19:28de ne pas répondre
01:19:29à l'appel de la police
01:19:31et il n'est pas normal
01:19:32qu'on n'ait pas
01:19:32les moyens des policiers
01:19:33de pouvoir arrêter
01:19:34justement et dignement
01:19:35ce type de comportement
01:19:36c'est ça la réalité
01:19:37merci beaucoup
01:19:38Philippe Bilger
01:19:39merci Sébastien Ménard
01:19:40merci Farid Temsaman
01:19:41merci à vous
01:19:42merci Philippe David
01:19:43Philippe on vous retrouve
01:19:43à partir de 20h
01:19:45pour parler football
01:19:46oh oui
01:19:46on va beaucoup
01:19:47refaire en long
01:19:48large en travers
01:19:48la finale
01:19:49et le parcours du PSG
01:19:50on va parler
01:19:50parce que c'est après-demain
01:19:51de la demi-finale
01:19:53de la Ligue des Nations
01:19:54France-Espagne
01:19:55et il y a beaucoup à dire
01:19:56et dans un instant
01:19:57on va vous expliquer
01:19:59comment construire sa carrière
01:20:00sans réseau de départ
01:20:01on va en parler
01:20:02avec nos invités
01:20:03pour ces vraies voix de l'emploi
01:20:04à tout de suite
01:20:04très bien

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