Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean Doridot, docteur en psychologie et spécialiste de l'aide au sevrage tabagique ; Damien Brunelle, secrétaire général de France Grandes cultures et président de la Coordination rurale de l’Aisne ; Florent Caullireau, apiculteur.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-26##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Et c'est le moment des Vraies Voix, et ce lundi, on est ravis de vous accueillir, bonjour
00:00:11et bienvenue à tous.
00:00:12Bonjour Philippe David.
00:00:13Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:14Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:15Bonjour Philippe David.
00:00:16Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:17Bonjour Philippe David.
00:00:18Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:19Ça peut durer des heures.
00:00:20Ah oui, ça peut faire 3 heures, comme ça, 4 heures, 5 heures, 6 heures.
00:00:25C'est une nouvelle semaine qui démarre avec vous, bien entendu, je ne sais pas si vous
00:00:29êtes en vacances ou pas puisqu'il y a encore un pont cette semaine avec ce numéro de téléphone
00:00:330 826 300 300, et c'est Aude qui vous attend aujourd'hui jusqu'à 18h, 19h pardon, avec
00:00:40le grand débat du jour à 17h30, des agriculteurs de la FNSEA se mobilisent à l'Assemblée
00:00:45Nationale, ils veulent faire pression en faveur de la proposition de loi Duplon qui permettrait
00:00:50notamment de réintroduire des pesticides néonicotinoïdes, pas facile à dire.
00:00:56Alors parlons vrai, est-ce que les interdire en France quand ils sont autorisés ailleurs
00:00:59en Europe ne met pas nos agriculteurs dans une concurrence déloyale ? Et à cette question
00:01:04pesticides, doit-on réautoriser les néonicotinoïdes pour protéger nos agriculteurs ? Vous dites
00:01:09non à 53%, vous voulez réagir, Aude et les Vrais Voix, attendent vos appels au 0 826
00:01:15300 300.
00:01:16Et Damien Brunel sera avec nous, secrétaire général de la France Grande Culture et président
00:01:20de la coordination rurale de l'Aine, et puis le coup de projecteur dédié à 18h30 des
00:01:24Vrais Voix.
00:01:25Une chamaillerie, un moment de chahut, de complicité, voilà ce que dit en tout cas
00:01:30le communiqué de presse de l'Elysée, les proches du chef de l'Etat relativisent le
00:01:33coup au visage porté par Brigitte Macron dans un premier temps et l'Elysée avait démenti
00:01:38la véracité des images filmées à l'atterrissage en visite d'Etat au Vietnam.
00:01:43Alors parlons vrai, est-ce que ce geste vous a interpellé, surpris à la question, moment
00:01:47de complicité, chamaillerie, l'Elysée est-il crédible dans sa communication sur la gifle
00:01:52de Brigitte à Emmanuel Macron ?
00:01:54Vous dites non à 97%, vous voulez réagir, le 0 826 300 300.
00:01:59On vous souhaite la bienvenue, on va être ensemble jusqu'à 19h.
00:02:01Les Vrais Voix Sud Radio.
00:02:04Fridayware, Philippe Bilger est avec nous.
00:02:06Ah bah ça arrive en plus, Fridayware, Philippe Bilger.
00:02:09Bah oui, incroyable.
00:02:11Pardonnez cette négligence ma chère Cécile.
00:02:13Mais j'adore, c'est hyper funky.
00:02:14J'ai pas eu envie de me rhabiller ce matin, j'étais parti sur un mode un peu décontracté.
00:02:20J'ai eu peur.
00:02:21J'ai eu la flemme.
00:02:22J'ai eu la flemme.
00:02:24Alors, la phrase commence bizarrement, j'ai pas eu le courage de m'en rhabiller.
00:02:28Vous vous dormez en polo et on dirait de m'en rhabiller correctement.
00:02:33Oui, c'est bizarre, ça sent le Cap d'Agde quand même.
00:02:37Je dis ça, je dis rien.
00:02:41Tout cocoué.
00:02:43Philippe, ça appelle au standard, ils ont retrouvé vos vêtements Philippe.
00:02:49J'ai voulu rajouter une corde à mon parfait onglet, l'onglet je le maîtrise, la décontraction
00:02:56je la pratique.
00:02:57Ficelle, ça se dit string en anglais, donc c'est vraiment parfait.
00:03:00Oui, c'est ça.
00:03:01C'est déjà grève bleue au bout de cinq minutes, François Seveau est avec nous.
00:03:07Je ne m'articiperai pas à cette grave loterie, je reste sur mon compte à ce soir.
00:03:12Bonjour les amis, ça va ?
00:03:13Oui, c'est bonjour, merci d'être avec nous.
00:03:15C'est François Dorédo qui est avec nous, docteur en psychologie, spécialiste de l'aide
00:03:18au sevrage tabagique.
00:03:19Bonjour les amis, bonjour à tous.
00:03:21Est-ce que vous avez remarqué quelque chose dans ce studio bleu, blanc et rouge ?
00:03:25Non, c'est la France.
00:03:28La France, la France, mesdames et messieurs.
00:03:33L'identitaire revient.
00:03:36Et vous avez remarqué, je suis toujours du côté de Philippe Bilger.
00:03:40Ça, dans un jeu, on le sait.
00:03:43Ça c'est sûr.
00:03:45J'aimerais des complicités relevant de nos tréfonds, mais on ne sait jamais.
00:03:50Non, mais des tréfonds intellectuels, politiques, enfin.
00:03:54Vous êtes bizarres, mais je ne sais pas ce qui s'est passé ce week-end.
00:03:57Allongez-vous, expliquez-nous.
00:03:59Non, parce qu'il est revenu dans une position debout, on va le garder.
00:04:04Éric de Tarbes est avec nous, bonsoir Éric.
00:04:07Bonsoir Éric.
00:04:08Bonsoir.
00:04:09Bienvenue sur le Sud Radio, vous voulez revenir sur la méconnaissance du bio, vous ?
00:04:15Oui absolument, parce qu'on entend beaucoup de choses sur le bio.
00:04:19J'ai passé 5 ans en bio, j'étais éleveur bovin.
00:04:23J'ai dû arrêter parce qu'en réalité, le bio, il n'y a pas de débouchés.
00:04:29Pour nous qui produisons, qui nous levons tous les matins, 365 jours par an,
00:04:36on entend beaucoup de choses à la télé, mais en fait,
00:04:39en réalité, c'est pas du tout...
00:04:41Au niveau commercialisation, les filières n'existent pas.
00:04:45Quand je vous dis qu'elles n'existent pas, je pèse les mots.
00:04:48C'est-à-dire ? Quand vous dites qu'elles n'existent pas, ça veut dire quoi ?
00:04:52Ça veut dire qu'on reproduisait en bio, avec toutes les contraintes que ça engendre,
00:04:59et je vendais en commercial, c'est-à-dire à des négociants, à des coopératives.
00:05:06Il n'y a aucune structure qui est...
00:05:10Organisée, vraiment organisée, c'est ça que vous voulez dire ?
00:05:12Oui, qui va du début à la fin, et donc nous, les producteurs...
00:05:18Moi, j'ai passé 5 ans en bio, j'ai arrêté parce que contrainte est forcée,
00:05:24et je vous assure que c'est difficile.
00:05:30On entend beaucoup de choses sur les agriculteurs,
00:05:32il y a beaucoup de mes collègues qui se suppriment.
00:05:35Mais je vous assure qu'on est vraiment aidés par personne.
00:05:38Par personne.
00:05:40C'est la triste réalité.
00:05:42Il faut arrêter de croire que les agris, on les voit avec leurs tracteurs...
00:05:46Oui, tous les ans, ils râlent parce que rien n'est fait.
00:05:50Tout est fait par-dessus la jambe, par nos dirigeants,
00:05:54et rien n'est fait en réalité.
00:05:56On ne va pas au fond du problème.
00:05:58Des problèmes.
00:06:00C'est aberrant.
00:06:03On a entendu votre témoignage.
00:06:05En tout cas, vous êtes notre vraie voix du jour,
00:06:07et on est très heureux de vous avoir,
00:06:09en tout cas de vous donner la parole, Éric de Tarbes.
00:06:11Vous êtes avec nous jusqu'au qui-sait-qui qui l'a dit.
00:06:14On va en parler, bien entendu, dans quelques instants,
00:06:17sur cette mobilisation des agriculteurs.
00:06:19Restez avec nous, dans un instant,
00:06:21le réquisitoire du procureur, monsieur le procureur.
00:06:23Je vais parler de Marc Fesneau.
00:06:25Marc Fesneau, l'ancien ministre de l'Agriculture, ça n'a rien à voir ?
00:06:27Absolument.
00:06:29On en parle dans un instant, soyez les bienvenus.
00:06:32Sud Radio, parlons vrai.
00:06:34Sud Radio, parlons vrai.
00:06:36Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:06:38Philippe David.
00:06:40Cécile de Ménibus.
00:06:42Une table bien fournie aujourd'hui.
00:06:44Philippe Bilger est avec nous, auteur de Me Too Much,
00:06:46aux hélices d'édition Heliopole,
00:06:48Françoise Degoy, Jean Doreydo, docteur en psychologie,
00:06:50spécialiste de l'aide au sevrage tabagique
00:06:52et entre autres...
00:06:54Entre autres ?
00:06:56C'est bien, j'ouvre le champ des possibles.
00:06:58J'ouvre le champ.
00:07:00Il est en train de lancer...
00:07:02Il est en train de lancer une activité,
00:07:04il me l'a dit juste avant l'émission,
00:07:06le sevrage pour les gens qui trichent au jeu.
00:07:08Et je pense qu'il a déjà
00:07:10deux clients potentiels.
00:07:12D'accord.
00:07:14Et pour ceux qui gagnent, tout court.
00:07:16Dans un instant,
00:07:18les trois mots dans l'actu, c'est avec Félix Macieu
00:07:20parce qu'au moins, il y a des gens sérieux autour de cette table.
00:07:22Bonsoir mon cher...
00:07:24Une autre, non merci de le dire.
00:07:26J'attendais, je vois.
00:07:29Allez, on y va, on y va.
00:07:31Les trois mots dans l'actu.
00:07:33Les trois mots, c'est folie, plaisanterie
00:07:35et sabotage. On va parler de Donald Trump
00:07:37qui estime que Vladimir Poutine est devenu fou.
00:07:39D'Emmanuel Macron qui réagit
00:07:41à l'affaire de la GIF, l'une plaisanterie
00:07:43par une scène de ménage, dit-il.
00:07:45Et puis de ces sabotages du réseau électrique
00:07:47ce week-end dans les Alpes-Maritimes.
00:07:49Le ministère de l'Intérieur étudie les revendications
00:07:51de deux groupuscules anarchistes. Il appelle aussi les préfets à la vigilance.
00:07:53On en parle dans un instant,
00:07:55soyez les bienvenus tout de suite, Philippe Bilger.
00:07:57Les vraies voix Sud Radio.
00:07:59Le réquisitoire du procureur,
00:08:01Philippe Bilger.
00:08:03Un réquisitoire qui est un véritable sujet de philosophie
00:08:05monsieur le procureur, puisqu'il s'intitule ainsi.
00:08:07Et si le macronisme avait eu tort
00:08:09dès le début ?
00:08:11Oui, alors Marc Fesneau est un très proche
00:08:13de François Bayrou et
00:08:15il est intéressant de voir
00:08:17ses avis et ses opinions
00:08:19même quand on ne les partage pas
00:08:21forcément. Et Marc Fesneau,
00:08:23vous l'avez rappelé, Cécile, a été
00:08:25ministre de l'Agriculture et
00:08:27à l'heure actuelle, parfois
00:08:29il peut passer pour le porte-parole
00:08:31de François Bayrou des choses
00:08:33que celui-ci ne pourrait pas dire.
00:08:35Récemment, Marc Fesneau
00:08:37a dénoncé une surenchère régalienne
00:08:39au sein du bloc
00:08:41central et il a ajouté
00:08:43que c'était une forme de trahison
00:08:45du macronisme. On voit bien
00:08:47qu'il vise Gabriel Attal
00:08:49et d'autres. Moi, je constaire
00:08:51que c'est étonnant de la part de
00:08:53Marc Fesneau de dénoncer
00:08:55peut-être une volte
00:08:57tardive du macronisme
00:08:59qui a enfin découvert
00:09:01la réalité de l'autorité
00:09:03régalienne et qui cherche à rattraper
00:09:05le temps perdu. Donc,
00:09:07je ne partage pas son avis
00:09:09lorsqu'il dit que ça n'est pas le macronisme.
00:09:11On peut regretter
00:09:13précisément que le macronisme
00:09:15n'ait pas compris d'emblée
00:09:17l'importance du régalien.
00:09:19– Françoise Devoy.
00:09:21On est dans la bouillie
00:09:23en fait. En plus, on est dans la fin
00:09:25du macronisme en réalité.
00:09:27– C'est pas ce qu'a dit Elisabeth Bornal
00:09:29à dire que ses propos étaient littéralement odieux.
00:09:31– Oui, mais bon, vous savez,
00:09:33qu'est-ce qu'on peut dire de la fin d'un quinquennat ?
00:09:35D'un deuxième quinquennat
00:09:37qui est presque aussi raté que le premier.
00:09:39Tout le monde est sur la ligne de départ pour lui succéder.
00:09:41Je n'ai jamais
00:09:43vraiment apprécié Marc Fesneau parce que Marc Fesneau
00:09:45c'est évidemment un centriste.
00:09:47Est-ce que vous arrivez à savoir ce qu'il dit
00:09:49et qu'est-ce qu'il pense vraiment ?
00:09:51– Oui, à peu près.
00:09:53– Moi je l'ai écouté hier pour savoir pour la motion de rejet
00:09:55sur les agriculteurs. J'ai toujours pas compris
00:09:57s'il était d'accord ou pas d'accord.
00:09:59C'est comme Bayrou en réalité. L'école de la pensée
00:10:01d'Henri Cueil. Il n'existe pas
00:10:03de problème qui ne puisse être résolu
00:10:05par l'absence de solution.
00:10:07– Sauf que Bayrou dit ce qu'il pense.
00:10:09Contrairement aux apparences.
00:10:11– Jean Dorédo.
00:10:13– Je crois que le problème c'est que parfois il ne pense pas ce qu'il dit
00:10:15et non sur le macronisme.
00:10:17Je dirais volontiers que peut-être
00:10:19et ce n'est pas qu'il arrive à la fin, c'est qu'il n'a peut-être
00:10:21jamais existé cette histoire de en même temps.
00:10:23Là on arrive quand même à la limite.
00:10:25On voit ça depuis un bout de temps.
00:10:27Que ça ne fonctionne pas, que ça ne veut rien dire.
00:10:29En réalité on a quand même la chance en France, c'est un fait,
00:10:31d'avoir une droite et une gauche idéologiquement structurées.
00:10:33Je veux dire, on le voit
00:10:35même avec le NFP.
00:10:37On a des vrais courants, on a des vraies tendances.
00:10:39On le voit aussi à droite. Et le macronisme, c'est rien.
00:10:41C'est le triomphe du vide.
00:10:43En termes de pensée politique, on a vraiment atteint
00:10:45le point zéro de la réflexion.
00:10:47Au bon écueil, bonjour.
00:10:49Parlons vrai.
00:10:51Il y en a beaucoup à dire.
00:10:53On n'a pas le temps.
00:10:55Allez, tout de suite, je plaisante.
00:10:57Les 3 mots dans l'actu.
00:10:59Les vrais voici de radio.
00:11:013 mots dans l'actu, Félix, le plus sérieux d'entre nous
00:11:03qui sont folie, plaisanterie et sabotage.
00:11:05Vladimir Poutine est devenu
00:11:07complètement fou, déclare Donald Trump.
00:11:09A propos des nombreux morts en Ukraine, il faut
00:11:11transformer cette colère en acte, lui répond
00:11:13Emmanuel Macron. Le chef de l'État relativiste
00:11:15y a en passage la vidéo virale du bras
00:11:17de son épouse Brigitte en train de lui frapper
00:11:19le visage à l'ouverture de la porte de son avion
00:11:21au Vietnam. Beaucoup de bruit pour
00:11:23une simple plaisanterie, selon lui.
00:11:25Il ironise d'ailleurs sur ceux qui croient à une scène de
00:11:27ménage. Et puis un pylône s'y est,
00:11:29un transformateur incendié, des infrastructures
00:11:31électriques prises pour cible
00:11:33ce week-end à Nice et Cannes.
00:11:35La revendication d'un groupuscule anarchiste est à l'étude.
00:11:37Le ministère de l'Intérieur, en tout cas,
00:11:39appelle les préfets à la vigilance.
00:11:41Les vraies voix sud-radio.
00:11:45Lénine, relève-toi !
00:11:47Ils sont devenus fous !
00:11:49Alors non, Donald Trump
00:11:51n'est pas allé jusqu'à dire Lénine, relève-toi
00:11:53comme Michel Sardou. En revanche,
00:11:55il l'affirme bien désormais,
00:11:57Vladimir Poutine, oui, est devenu complètement
00:11:59fou. Le président des États-Unis l'a écrit
00:12:01noir sur blanc sur son réseau social.
00:12:03Treuss, en écho à ses propres propos
00:12:05tenus quelques heures plus tôt devant les journalistes.
00:12:07I'm not happy with what
00:12:09Putin's doing. He's killing a lot of people
00:12:11and I don't know what the hell happened to Putin.
00:12:13Je ne suis pas du tout content de ce que
00:12:15fait Vladimir Poutine. Il tue beaucoup de gens.
00:12:17Je ne sais pas ce qui est arrivé à Poutine.
00:12:19On est en plein milieu d'une conversation et là,
00:12:21il envoie des requêtes sur Kiev et sur d'autres villes.
00:12:23J'aime pas du tout ça. Je suis très
00:12:25surpris. Je n'aime pas du tout
00:12:27du tout ce que fait Poutine. Il tue plein de gens.
00:12:29Quelque chose est arrivé à ce gars. J'aime pas ça.
00:12:31Voilà pour les propos de Donald Trump.
00:12:33Des propos auxquels a réagi
00:12:35Emmanuel Macron tout à l'heure depuis le Vietnam
00:12:37où il est en visite d'Etat.
00:12:39Il n'y a plus qu'à, lui répond le chef de l'Etat.
00:12:41Je pense que le Président Trump réalise
00:12:43que lorsque le Président Poutine au téléphone lui a dit
00:12:45qu'il était prêt à la paix ou lorsque le Président Poutine
00:12:47a dit à ses émissaires qu'il était prêt
00:12:49à la paix, il leur a menti. Nous avons vu
00:12:51ces dernières heures, une fois encore,
00:12:53s'exprimer la colère de Donald Trump
00:12:55et une forme d'impatience. Je souhaite
00:12:57simplement maintenant qu'elle se traduise en actes.
00:12:59C'est-à-dire qu'à plusieurs reprises, le Président Trump
00:13:01a déploré, a condamné des frappes.
00:13:03Là, je souhaite que cette indignation
00:13:05qu'il a exprimée et que nous partageons,
00:13:07elle se traduise dans une capacité des Etats-Unis
00:13:09d'Amérique avec les Européens
00:13:11à menacer d'un paquet de sanctions totalement différents
00:13:13et beaucoup plus massifs qui permettent
00:13:15de dissuader la Russie
00:13:17et enfin d'arrêter le conflit.
00:13:19Emmanuel Macron en visite d'Etat au Vietnam.
00:13:21Est-ce que c'est un revirement de Donald Trump ?
00:13:23Il en a fait beaucoup dans tous
00:13:25les domaines, mais là, je ne lui reprocherai
00:13:27pas celui-là dans le genre
00:13:29diplomatique, café de commerce.
00:13:31Il a totalement raison
00:13:33et comme le dit le Président Macron,
00:13:35si ça pouvait aboutir à des actes,
00:13:37enfin, ce serait merveilleux.
00:13:39Je sais qu'il y a des adorateurs
00:13:41de Donald Trump dans ce pays.
00:13:43Ils sont assez concentrés. D'ailleurs, il y en a
00:13:45quelques-uns qui écoutent notre radio.
00:13:47Mais comment est-ce qu'on peut même continuer
00:13:49à écouter Donald Trump ? C'est-à-dire qu'il y a
00:13:51un moment donné, mes écoutilles se ferment totalement.
00:13:53C'est-à-dire que la déclaration qu'il vient de faire ce matin,
00:13:55elle sera différente
00:13:57cet après-midi.
00:13:59C'est quelqu'un qui n'est absolument pas fiable.
00:14:01C'est une question d'instant, de moment.
00:14:03Je l'écoute. Je suis d'accord avec lui.
00:14:05Sauf que, bien sûr, il a tout à fait raison
00:14:07dans ce que vous dites. Mais demain, c'est autre chose
00:14:09et après demain, c'est autre chose.
00:14:11Au fond, je n'écoute même plus, en fait,
00:14:13Donald Trump. C'est bête, mais c'est vrai.
00:14:15– Jean Laurideau. – Écoutez, alors, je trouve,
00:14:17pour ma part, qu'il y a quelque chose de fascinant
00:14:19et donc forcément d'angoissant
00:14:21chez ce monsieur. C'est un fait. C'est un cow-boy.
00:14:23– C'est le personne qui parle. – Oui.
00:14:25C'est un fait.
00:14:27Bon, d'abord, il est Président.
00:14:29Il est élu. C'est quand même, voilà,
00:14:31la première puissance du monde.
00:14:33Et c'est un fait qu'il souffle le chaud,
00:14:35le froid.
00:14:37Les droits de douane. Il balance des trucs incroyables.
00:14:39Et puis, finalement, ben, qu'un cas,
00:14:41ça finit par déboucher avec la Chine,
00:14:43en tout cas sur quelque chose de manifestement viable.
00:14:45Bref, il est surprenant.
00:14:47– Pareil avec l'Europe. – Pareil avec l'Europe.
00:14:49Et donc, c'est vrai que c'est...
00:14:51Bon, c'est un type qui a fait des affaires.
00:14:53Je ne sais pas s'il a eu vraiment du succès dans ce domaine.
00:14:55Maintenant, c'est vrai qu'il est angoissant
00:14:57pour ça, et en même temps...
00:14:59– Il a fait faillite deux fois. – Oui, voilà, c'est ça.
00:15:01On nous le présente comme un type très fort.
00:15:03Je ne suis pas sûr du tout.
00:15:05Et en même temps, l'échange qu'on a entendu est intéressant.
00:15:07Même la réaction de notre Président.
00:15:09– Il a fait faillite, il s'est relevé.
00:15:11Donc, c'est plutôt positif, dans l'absolu.
00:15:13– Je ne suis pas assez spécialiste pour des creusers.
00:15:15À la New York, dans l'immobilier de 1980, c'est spécial.
00:15:17– Non, mais il y a quelque chose qui casse les oreilles.
00:15:19Il y a quelque chose, au sens premier du terme,
00:15:21qui fait quand même saigner les oreilles.
00:15:23Vous aviez un ventilateur géant
00:15:25qui tapissait la sphère médiatique mondiale,
00:15:27matin, midi et soir,
00:15:29qui s'appelle Elon Musk,
00:15:31et qui maintenant a disparu corps et âme.
00:15:33Voilà, complètement...
00:15:35– Non, mais là, même la façon de le dire...
00:15:37– Après, moi, je ne peux pas l'en vouloir,
00:15:39c'est assez naturel, mais ça ne sert à rien de l'écouter, en réalité.
00:15:41– Allez, le deuxième mot.
00:15:43Pardon, Philippe.
00:15:45– Non, non, je voulais dire, vous avez raison,
00:15:47mais il parle comme le commun des mortels.
00:15:49– Oui, oui, on parlait chez nous.
00:15:51– Tendance cow-boy, quand même.
00:15:53– Plaisanterie.
00:15:55Le chef de l'État réagit, au passage,
00:15:57à la vidéo virale du moment.
00:15:59– Oui, celle dans laquelle on voit le bras
00:16:01de son épouse Brigitte lui frapper le visage
00:16:03à l'ouverture de la porte de son avion
00:16:05en arrivant, justement, pour cette visite
00:16:07d'État au-devant au Vietnam.
00:16:09Une plaisanterie, pas une scène de ménage,
00:16:11dit Emmanuel Macron.
00:16:13– On fait dire à une vidéo beaucoup de bêtises.
00:16:15Sur ces trois vidéos, j'ai ramassé un Kleenex,
00:16:17serré la main à quelqu'un,
00:16:19et juste plaisanté avec mon épouse,
00:16:21qui est de la République française,
00:16:23de Kiev à Tirana jusqu'à Hanoï.
00:16:25Il y a des gens qui ont regardé des vidéos
00:16:27et qui pensent que j'ai partagé un sac de cocaïne,
00:16:29que j'ai fait un mano-à-mano
00:16:31avec un président turc,
00:16:33et que là, maintenant, je suis en train
00:16:35d'avoir une scène de ménage avec ma femme.
00:16:37Rien de tout ça n'est vrai, pourtant ces trois vidéos sont vraies.
00:16:39Donc il faut que tout le monde se calme
00:16:41et surtout s'intéresse au fond de l'actualité, voilà.
00:16:43– Une simple plaisanterie.
00:16:45Voilà, on va en reparler notamment dans le coup de projecteur
00:16:47des vraies voix vers 18h40.
00:16:49Le sabotage avec ses attaques contre le réseau électrique
00:16:51ce week-end dans les Alpes-Maritimes.
00:16:53– Le sabotage de deux installations électriques
00:16:55avait provoqué un black-out massif autour de Cannes
00:16:57en plein festival samedi.
00:16:59Puis, quelques heures plus tard de nouveau,
00:17:01un incendie volontaire a visé cette fois
00:17:03un transformateur électrique à Nice.
00:17:05Dans la nuit de samedi à dimanche,
00:17:0745 000 foyers privés d'électricité à Nice,
00:17:09Saint-Laurent-du-Var ainsi qu'à Cagnes-sur-Mer.
00:17:11La circulation des trams,
00:17:13l'aéroport de Nice également, était perturbée.
00:17:15La veille dans le Var, c'est carrément un pylône électrique
00:17:17qui avait été scié,
00:17:19et un poste haute tension incendiaire.
00:17:21160 000 foyers affectés par la coupure.
00:17:23Le festival de Cannes a pu être préservé
00:17:25grâce à son système d'alimentation.
00:17:27Passez-moi l'expression, les salles obscures
00:17:29n'ont pas été plongées dans le noir.
00:17:31En tout cas, ces actions, elles,
00:17:33elles sont revendiquées hier par un communiqué anonyme
00:17:35de groupuscules anarchistes sur un site internet.
00:17:37Revendication en cours d'authentification.
00:17:39En tout cas, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
00:17:41adresse un télégramme au préfet
00:17:43pour leur demander toutes les mesures nécessaires
00:17:45afin de renforcer la sécurité
00:17:47des principaux sites et infrastructures du réseau électrique.
00:17:49Est-ce qu'on peut parler d'actes terroristes,
00:17:51Philippe Biliger ?
00:17:53Aymeric Caron a dit que non ce matin sur Sud Radio.
00:17:55Ah, si Aymeric Caron a dit non,
00:17:57j'aurais plutôt tendance à dire oui,
00:17:59mais parlons sérieusement,
00:18:01mais ça ressemble à des actes terroristes
00:18:03comme on en a connu,
00:18:05et on peut concevoir que ces attaques
00:18:07s'attachent à,
00:18:09dans ces villes,
00:18:11notamment le festival de Cannes,
00:18:13avec cette tonalité à la fois vulgaire
00:18:15et somptuaire, je ne sais pas.
00:18:17Terroristes, il ne faut quand même pas exagérer,
00:18:19parce qu'entre les éco-terroristes,
00:18:21on parle du terrorisme, on parle du Bataclan,
00:18:23on parle de Charlie,
00:18:25personne n'est mort.
00:18:27Quand les corps font plastique à Village de Vacances,
00:18:29on parle bien de terrorisme.
00:18:31Non, mais ça, ce n'est pas le sujet,
00:18:33le Village de Vacances, en l'occurrence,
00:18:35c'est du sabotage syndical que je rejette totalement.
00:18:37Je pense qu'il ne faut pas fonctionner comme ça.
00:18:39Enfin, si vous coupez 45 000 personnes
00:18:41qui ont parfois
00:18:43des problèmes de santé,
00:18:45il y a l'électricité et tout...
00:18:47D'accord, vous savez que tous les hôpitaux,
00:18:49moi je ne suis pas d'accord avec Émeric Caron,
00:18:51je voudrais simplement qu'on arrête de dire n'importe quoi.
00:18:53LFI est en train d'imposer, dans le vocabulaire aujourd'hui,
00:18:55le terme de génocide, plus personne ne le conteste,
00:18:57ce qui est lamentable.
00:18:59Je me battrais contre ça comme je me bats
00:19:01contre toute personne qui raconte n'importe quoi
00:19:03sur la définition de terrorisme.
00:19:05En revanche, on ne fait pas ça.
00:19:07Jean Derideau.
00:19:09Bien nommer les choses, c'est essentiel.
00:19:11Maintenant, c'est un fait qu'il y a une tradition d'activisme
00:19:13à l'extrême-gauche. Il y a un terrorisme
00:19:15d'extrême-gauche qui existe.
00:19:17On a eu Action Directe en France pendant
00:19:19très longtemps, on a eu des morts, des assassins
00:19:21terroristes d'extrême-gauche, les brigades rouges en Italie.
00:19:23Et donc c'est un fait que là,
00:19:25manifestement, il y a des groupes
00:19:27soit anarchistes, soit extrême-gauche
00:19:29qui s'en prennent à des infrastructures.
00:19:31Ça met la collectivité
00:19:33en danger.
00:19:35Je rappelle que le 9 juin à Nice,
00:19:37à la Conférence des Nations Unies de l'Océan
00:19:39avec 153 pays,
00:19:41ils ont intérêt à recrocher les trucs.
00:19:43Surtout que je crois que Christophe Madrol
00:19:45va y être. Alors là, ça veut tout dire.
00:19:47Quel rapport ? Parce que c'est une des vraies voix.
00:19:49Ah d'accord. Et que donc, on pense
00:19:51à Christophe Madrol pour son bien-être
00:19:53de confort à Nice. Donc on l'embrasse.
00:19:55Merci beaucoup en tout cas.
00:19:57Félices Mathieu. Vous restez avec nous
00:19:59puisque on revient sur cette mobilisation
00:20:01de la FNSEA devant l'Assemblée Nationale.
00:20:03Des agriculteurs veulent faire pression pour
00:20:05réautoriser ces pesticides interdits
00:20:07au détriment des abeilles. Alors parlons vrai.
00:20:09Est-ce que les interdire en France quand ils sont autorisés
00:20:11ailleurs en Europe ne met pas nos agriculteurs
00:20:13dans une situation de concurrence déloyale ?
00:20:15Et à cette question, pesticides,
00:20:17doit-on réautoriser les néonicotinoïdes
00:20:19pour protéger nos agriculteurs ? Vous dites non à 52%.
00:20:21Vous voulez réagir ?
00:20:23Aude et les vraies voix attendent vos appels
00:20:25au 0 826 300 300.
00:20:27Et Damien Brunel est avec nous, secrétaire général
00:20:29de France Grande Culture et président de la Coordination
00:20:31Rurale de l'Aisne. Bonsoir.
00:20:33Merci d'avoir accepté notre invitation,
00:20:35monsieur le secrétaire général.
00:20:37Sans ces produits, est-ce que ça veut dire que les bétraviers
00:20:39vont mourir ?
00:20:41Alors il faut...
00:20:43Toute simplification est la bienvenue.
00:20:45Donc le retour des néonicotinoïdes
00:20:47fait partie
00:20:49des simplifications attendues
00:20:51par les bétraviers. Mais le cœur du problème,
00:20:53il ne faut pas se tromper, c'est l'absence
00:20:55de prix rémunérateur.
00:20:57Et ça, la loi du plan
00:20:59n'en parle pas du tout. On va en parler dans un instant.
00:21:01Bougez pas, tout de suite.
00:21:03Sud Radio. Parlons vrai.
00:21:05Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai.
00:21:07Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:21:09Philippe David,
00:21:11Cécile de Ménibus.
00:21:13Les vraies voix du jour pour
00:21:15ce lundi, qu'on est
00:21:17très heureux en tout cas de finir
00:21:19avec vous, avec Philippe Bilger autour de cette table,
00:21:21auteur de « Me Too Much » aux éditions
00:21:23Léopold, Françoise Degoy,
00:21:25Jean Dorido, docteur en psychologie spécialiste
00:21:27de l'aide au suffrage tabagique. Et vous,
00:21:291826-300-300. On vous souhaite la bienvenue.
00:21:31Tout de suite, le grand débat du jour.
00:21:33Les vraies voix Sud Radio.
00:21:35Le grand débat du jour.
00:21:37À la une, le retour des actions des agriculteurs.
00:21:39Bon, bah révolte !
00:21:41Ils se mobilisent
00:21:43depuis ce matin.
00:21:45Pour faire pression sur
00:21:47les députés, alors que débute à l'Assemblée
00:21:49l'examen d'une proposition de loi pour
00:21:51lever les contraintes dans le monde agricole
00:21:53et alléger les normes.
00:21:55Je vais laisser les députés faire leur travail. Nous, on veut
00:21:57juste rappeler que cette loi, elle est aussi
00:21:59le fruit d'engagements qui ont été faits.
00:22:01Autre doléance, la réintroduction
00:22:03sous conditions de plusieurs
00:22:05néonicotinoïdes.
00:22:07Des agriculteurs, donc, de la FNSE
00:22:09se mobilisent à l'Assemblée nationale. Ils veulent
00:22:11faire pression en faveur de la proposition de loi
00:22:13du plomb qui permettrait notamment
00:22:15de réintroduire des pesticides
00:22:17néonicotinoïdes. Et la France
00:22:19les avait interdits pour protéger, je rappelle,
00:22:21les abeilles. Alors, parlons vrai.
00:22:23Est-ce que la France doit continuer à aller plus loin que les normes
00:22:25européennes en termes environnementaux ?
00:22:27En normes environnementales, pardon.
00:22:29Et à cette question pesticides, doit-on
00:22:31réautoriser les néonicotinoïdes pour
00:22:33protéger nos agriculteurs ? Vous dites
00:22:35non à 52%. Vous êtes
00:22:37agriculteur. Tiens, venez témoigner
00:22:39au 0826 300 300.
00:22:41Et c'est Damien Brunel qui est avec nous, secrétaire
00:22:43général de France Grande Culture et président
00:22:45de la coordination rurale de l'Aisne.
00:22:47Et on vous remercie en tout cas d'avoir accepté cette
00:22:49invitation sur Sud Radio. Philippe Bilger.
00:22:51Je note que
00:22:53un certain nombre d'agriculteurs sont
00:22:55en effet favorables à la proposition
00:22:57de loi du plomb
00:22:59qui vise à
00:23:01annuler des contraintes,
00:23:03à les alléger et
00:23:05à faciliter l'activité agricole
00:23:07selon eux.
00:23:09J'ai bien conscience aussi,
00:23:11comme l'a dit notre invité, que
00:23:13ça n'est pas peut-être fondamental
00:23:15que cette permission
00:23:17de tolérer certains
00:23:19pesticides qui sont admis
00:23:21ailleurs. Et que le problème
00:23:23c'est le pouvoir d'achat, les prix.
00:23:25Mais dans l'arbitrage
00:23:27à faire, et je suis
00:23:29un spécialiste
00:23:31de la chose agricole, même
00:23:33si j'aime passionnément
00:23:35les agriculteurs, j'ai
00:23:37plutôt confiance dans le point de vue
00:23:39des agriculteurs
00:23:41que dans celui de ceux
00:23:43qui s'opposent systématiquement
00:23:45au nom d'une écologie
00:23:47intégriste à tout ce qui peut les aider.
00:23:49On ne parle pas
00:23:51d'écologie intégriste,
00:23:53on parle de la santé humaine.
00:23:55Quand les spécialistes qui ne sont pas forcément
00:23:57des écologistes enragés
00:23:59vous expliquent qu'on retrouve maintenant
00:24:01des néocotinoïdes dans les fœtus,
00:24:03qu'en fait nous sommes
00:24:05au niveau, on finira au niveau du chlordécone
00:24:07aux Antilles. Moi j'ai fait des dizaines de reportages
00:24:09aux Antilles sur le chlordécone. Est-ce que je
00:24:11souhaite que
00:24:13la France se transforme en ce que sont
00:24:15devenus les Antilles pour cultiver la banane ?
00:24:17Vous vous rendez compte de ce que ça représente ?
00:24:19Nous tuons en plus de ça les abeilles.
00:24:21Moi je ne suis pas une écologiste forcenée.
00:24:23Je n'ai jamais voté vert de mon existence.
00:24:25Par contre j'entends la réalité.
00:24:27J'entends ce que disent les agriculteurs.
00:24:29Il faut savoir pourquoi
00:24:31j'utilise ce genre de produit. Ça leur permet aussi
00:24:33de ne pas surveiller les cultures
00:24:35pendant des mois et des mois.
00:24:37Il y a évidemment des produits de substitution
00:24:39qui ne sont probablement pas suffisants.
00:24:41Mais le problème, et vous l'avez très bien
00:24:43dit monsieur, c'est la régulation
00:24:45du marché, c'est les accords de libre-échange
00:24:47mais toucher,
00:24:49c'est dramatique de toucher. Vous ne touchez pas
00:24:51qu'à la vie humaine. Vous touchez encore plus
00:24:53à la vie humaine parce que ça touche aux abeilles.
00:24:55J'ai fait des rapports entiers à Bruxelles
00:24:57sur les abeilles. Franchement, il n'y a plus d'abeilles,
00:24:59il n'y a plus d'êtres humains. Pardonnez-moi du raccourci.
00:25:01Mais je suis révolté
00:25:03de ce qui est en train de se passer.
00:25:05Jean Dorido.
00:25:07J'emboîte le pas
00:25:09de Françoise de Gouin si j'ose dire.
00:25:11Évidemment qu'il faut nourrir l'humanité
00:25:13et donc les agriculteurs français doivent nourrir
00:25:15les français, c'est nécessaire.
00:25:17Les pesticides, c'est l'histoire de l'agriculture
00:25:19en fait. Il y a toujours eu des problèmes
00:25:21d'infection,
00:25:23la culture c'est fragile. Donc oui,
00:25:25il faut protéger la culture et en même temps,
00:25:27il faut mettre du poison pour tuer les insectes
00:25:29et donc la question c'est de savoir si au bout d'un moment,
00:25:31ce poison qui tue les insectes ne finit pas par nous
00:25:33tuer nous en s'incrustant
00:25:35dans le sol, en s'incrustant dans la flotte.
00:25:37Et donc bien sûr qu'il faut
00:25:39écouter les agriculteurs.
00:25:41Mais une fois la question, c'est de savoir qui parle
00:25:43parmi les agriculteurs parce que
00:25:45on a 200 000 hectares
00:25:47de culture de betterave en France
00:25:49et ça c'est pas toute l'agriculture française
00:25:51et cette question des néonicotinoïdes,
00:25:53c'est vrai qu'elle est essentielle sur le plan
00:25:55de la santé publique parce que manifestement
00:25:57c'est quelque chose d'extrêmement toxique
00:25:59et délétère pour l'écosystème. Dans l'écosystème,
00:26:01il y a système, il faut tout
00:26:03prendre en compte. Vous voulez réagir d'ailleurs,
00:26:05vous êtes agriculteur, appelez-nous
00:26:07au 0826 300 300.
00:26:09Damien Brunel, vous êtes secrétaire
00:26:11générale de France Grande Culture et président
00:26:13de la coordination rurale de l'Aisne.
00:26:15L'Aisne, un gros département
00:26:17betteravier puisque le gros de la production française
00:26:19se situe dans les Hauts-de-France.
00:26:21Est-ce qu'il y a une unité
00:26:23des betteraviers sur
00:26:25leur approche de la loi du plomb ?
00:26:29Je pense que oui, mais...
00:26:31Vous voulez peut-être réagir à ce qui a été
00:26:33dit autour de la table.
00:26:35Les propos précédents,
00:26:37ils m'affolent parce que
00:26:39vraiment, les écolos
00:26:41ont vraiment très bien fait leur travail
00:26:43de propagande. C'est incroyable.
00:26:45On est face à une culture, la betterave
00:26:47ne fleurit pas. Elle ne fleurit pas.
00:26:49Mais en plus de ça,
00:26:51on a une agence du médicament
00:26:53européen qui a
00:26:55validé jusqu'en 2000, elle a fait
00:26:57tous les tests, ce sont des fonctionnaires européens,
00:26:59ils ont fait les tests.
00:27:01Le médicament en l'occurrence,
00:27:03les NNI sont autorisés dans toute l'Europe
00:27:05jusqu'en 2033.
00:27:07C'est validé.
00:27:09On sait que ce n'est pas dangereux
00:27:11dans l'utilisation normale qui en est faite.
00:27:13C'est pour ça qu'ils ont obtenu l'autorisation jusqu'en 2033.
00:27:15Et nous,
00:27:17les Gaulois, le village d'Astérix,
00:27:19on veut laver plus blanc que blanc.
00:27:21Et on a décidé...
00:27:23Enfin, il faut revenir à l'historique.
00:27:25Il n'y a rien de scientifique là-dedans.
00:27:27C'est Barbara Pompili.
00:27:29C'est de la tractation politique.
00:27:31C'est-à-dire qu'elle a négocié
00:27:33à l'époque où elle était ministre de l'Environnement,
00:27:35elle avait lâché un truc,
00:27:37je crois que c'était par rapport aux chasseurs,
00:27:39et en contrepartie,
00:27:41elle a eu gain de cause sur les NNI.
00:27:43Et on nous avait vendu la suppression des NNI
00:27:45en nous disant ne vous inquiétez pas,
00:27:47il y a d'autres solutions.
00:27:49Les solutions sont pires.
00:27:51Moi, je suis catastrophé.
00:27:53Avant, j'avais une protection sur les semences.
00:27:55C'est-à-dire qu'avec quelques grammes
00:27:57pour 10 000 m2,
00:27:59je n'utilisais aucun insecticide
00:28:01autre que cette protection des semences.
00:28:03Maintenant, grâce à cette bêtise écologiste,
00:28:05on nous propose des insecticides
00:28:07qui ne marchent pas bien,
00:28:09donc on passe notre temps à traiter
00:28:11avec des produits qui ne marchent pas bien
00:28:13mais qui font du dégât sur l'environnement.
00:28:15C'est incroyable.
00:28:17Et tous nos voisins, eux, continuent de l'utiliser.
00:28:19En fait, la chose toute simple,
00:28:21on revient à la loi Dupont.
00:28:23La loi Dupont ne va pas très loin.
00:28:25Elle nous apporte un peu de confort dans le travail
00:28:27mais elle ne répond pas vraiment
00:28:29à nos problèmes économiques.
00:28:31Pourquoi pas, mais ça ne va pas nous simplifier
00:28:33quoi que ce soit.
00:28:35C'est du confort, très bien.
00:28:37Mais nous, on veut une harmonisation européenne.
00:28:39Ce serait tellement bien
00:28:41que quand l'agence du médicament
00:28:43qui s'appelle EFSA européenne
00:28:45valide des molécules,
00:28:47si elle trouve que c'est dangereux,
00:28:49c'est dangereux pour tout le monde.
00:28:51Si elle trouve que ce n'est pas dangereux,
00:28:53ce n'est pas dangereux pour toute l'Europe.
00:28:55Et la France, elle arrête d'avoir
00:28:57une France franco-française
00:28:59qui repasse derrière avec des fonctionnaires...
00:29:01Heureusement qu'on est indépendants.
00:29:03Monsieur Bilger...
00:29:05Pardon.
00:29:07Je voulais juste réagir
00:29:09sur un truc, pardon Philippe Bilger.
00:29:11C'est fou comme tout le monde
00:29:13met en doute la parole des agriculteurs.
00:29:15C'est des gens qui travaillent tous les jours au quotidien.
00:29:17Non mais Cécile, moi je ne mets pas du tout en doute.
00:29:19Est-ce que je peux...
00:29:21Est-ce que je peux...
00:29:23On a travaillé là-dessus.
00:29:25C'est Barbara Nommé, Cécile.
00:29:27Dire que c'est Barbara Pompilu et un échange.
00:29:29Allez, vous avez vos copains aux Antilles, monsieur.
00:29:31Allez voir le chlordécone.
00:29:33Allez voir les dégâts.
00:29:35Attendez, laissez-le répondre.
00:29:37François, écoute, écoutez-le.
00:29:39Allez-y, Damien Brunel.
00:29:41C'est dégoûtant de mélanger
00:29:43la chlordécone
00:29:45qui est un produit des années...
00:29:47Oui, c'est pareil.
00:29:49C'est une belle saloperie.
00:29:51Enfin, là, vraiment,
00:29:53c'est de la propagande.
00:29:55Les NNI,
00:29:57ça n'a rien à voir avec la chlordécone.
00:29:59Il ne faut pas tout mélanger.
00:30:01Si on veut faire peur aux gens,
00:30:03leur dire que vous allez attraper des cancers,
00:30:05qu'il n'y aura plus d'abeilles,
00:30:07mon père est apiculteur.
00:30:09Et je vais vous dire autre chose.
00:30:11L'essentiel du miel que vous consommez
00:30:13vient maintenant de l'importation
00:30:15et il vient du pays qui utilise les NNI.
00:30:17Alors si c'est bien la preuve
00:30:19qu'on ne tue pas les abeilles avec les NNI,
00:30:21qu'est-ce qu'il vous faut d'autre ?
00:30:23La Roumanie ?
00:30:25M. le secrétaire général,
00:30:27moi je suis,
00:30:29je l'ai dit tout à l'heure,
00:30:31plutôt du côté des agriculteurs
00:30:33dont le point de vue pragmatique
00:30:35m'importe.
00:30:37Mais vous disiez que la proposition
00:30:39de loi du plomb ne vous paraissait pas
00:30:41extrêmement bonne.
00:30:43Pourquoi ne va-t-elle pas
00:30:45assez loin,
00:30:47à votre avis ?
00:30:49Eh bien, je vous dis tout simplement,
00:30:51la loi du plomb,
00:30:53on est avec
00:30:55un parlement
00:30:57très instable,
00:30:59avec trois tiers.
00:31:01Pour obtenir
00:31:03un truc, il va falloir négocier autre chose.
00:31:05Moi je demande simplement que les lois
00:31:07deviennent européennes en termes
00:31:09de produits phytosanitaires. Il faut faire confiance
00:31:11à l'EFSA, il faut harmoniser dans ce domaine-là.
00:31:13Et en même temps,
00:31:15on fera des économies de fonctionnaires,
00:31:17c'est-à-dire que les molécules
00:31:19sont homologuées au niveau européen,
00:31:21et derrière,
00:31:23les marques des produits de traitement
00:31:25sont ré-homologuées par une autre agence
00:31:27qui refait la deuxième fois le travail,
00:31:29avec une épée de Damoclès,
00:31:31c'est-à-dire que les ONG type Génération Futur
00:31:33peuvent à tout moment attaquer en justice.
00:31:35C'est-à-dire que tout ce qu'on est en train
00:31:37de décider là, on perd notre temps,
00:31:39parce que demain il va encore y avoir des procès,
00:31:41avec des agences qui sont co-financées par des fonds
00:31:43un peu bizarres, et peut-être qu'on va
00:31:45reperdre au tribunal, de la même façon
00:31:47que la 69, elle a été annulée par une agence,
00:31:49de la même façon, nous les FITO,
00:31:51on se bat pour les remettre en place, et ils vont peut-être
00:31:53être ré-annulés par derrière,
00:31:55par un pseudo-juge,
00:31:57un juge
00:31:59qui ne connaîtra rien du tout en sciences,
00:32:01parce que sa grand-mère
00:32:03lui a dit qu'elle a peut-être peur d'avoir un truc,
00:32:05si vous voyez, on en est là.
00:32:07Il faut arrêter avec ces lois franco-françaises.
00:32:09Il y a une question qui se pose,
00:32:11si l'Europe le valide,
00:32:13ça veut dire que les fonctionnaires européens sont incompétents ?
00:32:15Non, ça veut dire qu'il y a des lobbys,
00:32:17excusez-moi,
00:32:19Damien parle à titre des lobbys,
00:32:21vous avez des auditeurs, les lobbys européens,
00:32:23vous savez combien il y a d'agences de lobbyistes ?
00:32:254000 lobbyistes en permanence,
00:32:27qui travaillent en permanence.
00:32:29Tous les mots que j'entends,
00:32:31j'entends tout ce que vous dites, l'ANSES,
00:32:33c'est justement la qualité de la France,
00:32:35on n'est pas obligé d'aller vers le bas, on peut aller vers le haut,
00:32:37l'ANSES, c'est tous des vétérinaires,
00:32:39c'est des gens qui ont bac plus 15, plus 20,
00:32:41ils savent quand même de quoi ils parlent,
00:32:43nous ne sommes pas dans un lobby d'écologistes.
00:32:45Jean Dorido, allez.
00:32:47Je remercie
00:32:49monsieur le secrétaire général
00:32:51d'échanger avec nous, vraiment c'est très appréciable,
00:32:53maintenant c'est un fait sur la parole des agriculteurs,
00:32:55bien sûr qu'elle est respectable, pour autant,
00:32:57les agriculteurs ne sont pas ingénieurs agronomes,
00:32:59pardon de le rappeler, chacun son métier,
00:33:01il y a des scientifiques qui cherchent,
00:33:03je suis ingénieur, pas agronome certes,
00:33:05mais j'ai fréquenté des ingénieurs agronomes,
00:33:07on a des très bons ingénieurs agronomes en France,
00:33:09c'est une école d'appli de polytechnique,
00:33:11c'est une très grande école d'ingénieurs,
00:33:13on a des grosses têtes qui travaillent sur le sujet,
00:33:15chacun son métier,
00:33:17et sur justement les recherches
00:33:19qui sont faites au niveau européen,
00:33:21c'est un fait qu'heureusement, qu'en France,
00:33:23nous avons des agences indépendantes françaises,
00:33:25il y a quand même assez de souverainistes
00:33:27dans ce pays, qui font pour
00:33:29que la France reste autonome et indépendante,
00:33:31et donc c'est un fait que,
00:33:33s'il vous plaît, mes chers amis,
00:33:35s'il vous plaît, le simple fait qu'il y ait
00:33:37une dissonance entre un avis
00:33:39scientifique qui émane d'une agence européenne
00:33:41et l'avis de scientifiques français,
00:33:43ce simple fait
00:33:45doit quand même interroger
00:33:47le grand public, quel que soit
00:33:49justement sa connaissance de l'agronomie et de l'agriculture,
00:33:51on est face à une situation,
00:33:53ça c'est un fait incontestable,
00:33:55on a un avis qui est rendu par une agence économique,
00:33:57une agence européenne, qui nous dit
00:33:59ces produits là, c'est pas dangereux,
00:34:01et on a des scientifiques français indépendants
00:34:03et aussi, qui nous disent non,
00:34:05il faut pas y aller, c'est très dangereux,
00:34:07donc on a un problème.
00:34:09L'Anses n'a pas dit
00:34:11que c'était dangereux ?
00:34:13C'est Barbara Pompili
00:34:15qui a dit que c'était dangereux ?
00:34:17Elle a quoi comme formation, Barbara Pompili ?
00:34:19Elle ne l'a pas sortie de son château !
00:34:21Il n'y a plus d'insectes !
00:34:23Il n'y a plus d'insectes !
00:34:25Il n'y a plus d'insectes !
00:34:27Calmez-vous, s'il vous plaît, deux secondes.
00:34:290826 300 300.
00:34:31Eric est avec nous.
00:34:33Oui, Eric.
00:34:35Je vous entends.
00:34:37Je vous entends.
00:34:39Je vous entends vous disputer.
00:34:41Cette fois, c'est du débat.
00:34:43C'est assez rigolo,
00:34:45en fait, parce que
00:34:47c'est à l'image de la France.
00:34:49Il y a quelqu'un qui décide
00:34:51de quelque chose,
00:34:53et puis il y a la grande majorité
00:34:55des autres qui s'insurgent
00:34:57contre ce monsieur,
00:34:59parce qu'il a décidé...
00:35:01En tous les cas,
00:35:03nous qui sommes
00:35:05à un bout de chaîne,
00:35:07c'est assez difficile pour nous
00:35:09de s'adapter
00:35:11à tout ça,
00:35:13de suivre les règlements.
00:35:15On a des traçabilités qui ne finissent plus.
00:35:17Tous les ans, on nous rajoute
00:35:19de la paperasse.
00:35:21On se produit des inverdits,
00:35:23mais par contre, dans deux ans,
00:35:25c'est super compliqué.
00:35:27C'est super compliqué.
00:35:29On ne sait rien faire
00:35:31au sein des techniciens.
00:35:33Maintenant, au sein des techniciens,
00:35:35des coopératives.
00:35:37Moi, ce que je ressens,
00:35:39c'est que tous les jours,
00:35:41tous les ans,
00:35:43nos frais phytosanitaires
00:35:45augmentent.
00:35:47Et qui tire son épingle du jeu ?
00:35:49Nous, nous payons.
00:35:51Et qui tire son épingle du jeu ?
00:35:53C'est les coopératives.
00:35:55C'est toujours pareil.
00:35:57C'est les coopératives
00:35:59qui rigolent.
00:36:03Au-delà de ça,
00:36:05nous, les abeilles, on les aime.
00:36:07On aime les animaux puisqu'on en élève.
00:36:11C'est complètement aberrant.
00:36:13Trouvons-nous
00:36:15des alternatives.
00:36:17Il y a des scientifiques en France.
00:36:19C'est les meilleurs du monde.
00:36:21On ne veut pas
00:36:23tuer la nature.
00:36:25Alors, Eric, restez avec nous.
00:36:29Et Jean-François nous appelle
00:36:31au 0826-300-300.
00:36:33Bonsoir, Jean-François.
00:36:35Je suis un peu comme le monsieur.
00:36:37Je rigole. J'entends beaucoup de gens
00:36:39qui parlent et qui ne connaissent pas
00:36:41les dossiers et les sujets.
00:36:43Les noms nicotinoïdes,
00:36:45il y a une des substances des noms nicotinoïdes
00:36:47qui est dans la pilule
00:36:49pour les femmes.
00:36:51Donc, vous voyez jusqu'où ça peut aller.
00:36:53Il y a un moment où on nous chante Ramona.
00:36:55Il y a une chose qu'il faut savoir,
00:36:57comment ça marche déjà.
00:36:59C'est que les noms nicotinoïdes, c'est un embroubage
00:37:01qu'on met sur la graine.
00:37:03Donc, une fois qu'on a fait ça,
00:37:05la semaine s'arrive,
00:37:07on sème courant,
00:37:09on va dire,
00:37:11dans les régions, entre 15 octobre
00:37:13et 15 novembre.
00:37:15À ce moment-là, les abeilles ne sont pas trop dehors.
00:37:17Je vous le rassure.
00:37:19L'effet de réaction des noms nicotinoïdes,
00:37:21c'est 3 semaines, à 4 semaines,
00:37:23des fois dans le maïs.
00:37:25Et encore pas toujours.
00:37:27Donc, si vous voulez,
00:37:29là où votre premier auditeur,
00:37:31qui était un peu énervé, avait raison,
00:37:33c'est que, chez moi, il y a des ruches.
00:37:35À l'époque, je faisais de l'orge
00:37:37avec des noms nicotinoïdes.
00:37:39On avait fait du blé dur avec des noms nicotinoïdes.
00:37:41On n'a jamais d'abeilles qui sont mortes.
00:37:43Donc, il faut bien savoir
00:37:45comment ça marche.
00:37:47Quand tout monsieur, avant moi,
00:37:49faisait des coopératives,
00:37:51oui, c'est vrai que chaque année,
00:37:53chaque année, nous rabotent
00:37:55nos subventions.
00:37:57Et puis,
00:37:59ce qu'il faut savoir aussi,
00:38:01c'est qu'aujourd'hui, même les coopératives,
00:38:03elles ne sont pas en grande forme.
00:38:05Parce que les 2 plus grandes coopératives du Sud-Ouest,
00:38:07une est à moins de 25 millions de déficit,
00:38:09et l'autre à moins de 27.
00:38:11Donc, il faut arrêter de croire beaucoup de choses.
00:38:13Aujourd'hui, la loi du plomb,
00:38:15c'est une bouffée d'oxygène
00:38:17pour les agriculteurs.
00:38:19Ça nous amène à la sceptification,
00:38:21parce qu'on en a marre des paperas.
00:38:23Vous faites ce qu'on appelle
00:38:25une MAEC.
00:38:27Une MAEC,
00:38:29c'est une mesure agro-environnementale
00:38:31et climatique.
00:38:33Vous faites ça,
00:38:35moi je suis dans le Sud depuis 3 ans,
00:38:37en 3 ans, on a changé 4 fois de règle.
00:38:39C'est comme si vous...
00:38:41Je sais que Philippe David
00:38:43est un fan
00:38:45de football.
00:38:47C'est comme si à chaque demi-temps, on changeait les règles.
00:38:49Ce serait compliqué.
00:38:51On n'a pas beaucoup de temps, Jean-François.
00:38:53Aujourd'hui, les non-écotinoïdes,
00:38:55on en a besoin.
00:38:57Parce qu'on le veuille ou pas,
00:38:59si ce n'est pas depuis chez nous,
00:39:01ça rentre de l'extérieur.
00:39:03Si on veut crever l'agriculture aujourd'hui en France,
00:39:05d'ici un an ou deux,
00:39:07il faut continuer
00:39:09à écouter LSI, les écologistes et compagnie.
00:39:11On ne produira plus rien.
00:39:13Expliquez-moi comment on va faire du business
00:39:15et comment on va pouvoir
00:39:17rembourser la dette de 3 000 milliards.
00:39:19Merci Jean-François.
00:39:21On est très en retard.
00:39:23Merci beaucoup.
00:39:25Bien entendu d'avoir accepté notre invitation
00:39:27à Damien Brunel qui est avec nous, un secrétaire général
00:39:29de France Grande Culture et président
00:39:31de la coordination rurale de l'Aisne.
00:39:33Merci beaucoup d'avoir...
00:39:35Très très court.
00:39:37Juste pour vous dire que la loi du plomb,
00:39:39elle crée des espoirs qui vont être forcément
00:39:41déçus par rapport
00:39:43à l'intervention de Jean-François.
00:39:45En aucun cas, la loi du plomb,
00:39:47si jamais les NNI sont réintroduits,
00:39:49il ne sera jamais
00:39:51question de remettre les NNI
00:39:53en protection des semences.
00:39:55Contrairement à ce que dit Jean-François, ce qui existait
00:39:57il y a quelques années, avant 2018.
00:39:59Donc il se trompe, le pauvre Jean-François.
00:40:01Il a raison, mais c'est fou.
00:40:05On n'aura pas la protection sur les semences.
00:40:07Au mieux, on aura une protection
00:40:09en utilisant le pulvérisateur.
00:40:13Vous voyez que la loi du plomb, elle va décevoir.
00:40:15Merci beaucoup, Damien Brunel.
00:40:17Elle a du plomb dans l'aile, pardon.
00:40:19Moi aussi, c'est bizarre.
00:40:21Merci beaucoup
00:40:23d'avoir été avec nous.
00:40:25Vous restez avec nous dans un instant.
00:40:27On récupère Eric et ce sera qui sait qui qui l'a dit.
00:40:29A tout de suite.
00:40:39Les Vraies Voix Sud Radio
00:40:4117h-19h.
00:40:43Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:40:47On vous souhaite la bienvenue.
00:40:49Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:40:51Avec ce numéro de téléphone au 0826
00:40:53300 300 avec autour de cette table
00:40:55Philippe Bilger qui était avec nous.
00:40:57Françoise Degoy, Jean Dorido et vous.
00:40:59Bien entendu, on vous attend et on a
00:41:01gardé Eric. Et Eric, c'est à vous
00:41:03de lancer le jeu
00:41:05qui sait qui qui l'a dit.
00:41:07En route pour le quiz.
00:41:09Les Vraies Voix Sud Radio.
00:41:11Le quiz de l'actu. Et le qui sait qui
00:41:13qui l'a dit. Il y a peu de différence
00:41:15entre les méthodes de l'armée israélienne
00:41:17et les méthodes de l'armée nazie.
00:41:19Facile.
00:41:21Bonne réponse d'Eric. Et c'était ce matin
00:41:23sur Sud Radio.
00:41:25Qui sait qui qui l'a dit Eric
00:41:27sur le mouvement des taxis.
00:41:29Arrêtons d'attaquer ceux qui travaillent
00:41:31pour cautionner les recettes en moins.
00:41:33Maïron. Non.
00:41:35Il a le même prénom que vous.
00:41:37Eric Lambart. Non.
00:41:39Eric Soti. Non. La poule.
00:41:41Cochrane.
00:41:43Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:41:45Je me fais avoir à chaque fois par la poule.
00:41:47Avec ces films, je retrouve une âme accrétée d'esprit.
00:41:49A chaque fois c'est pareil.
00:41:51Mais à chaque fois.
00:41:53Et pourtant je l'ai dit au micro.
00:41:55Je ne peux pas faire rien. Qui sait qui qui l'a dit
00:41:57sur la proportionnelle. Le mode de scrutin
00:41:59c'est une question de démocratie et de pluralisme.
00:42:01Eric.
00:42:03Euh...
00:42:05Brompillet. Non.
00:42:07Bonne réponse de François.
00:42:09Président du groupe
00:42:11Modem à l'Assemblée Nationale.
00:42:13Alors celle-là est facile.
00:42:15Eric elle est facile.
00:42:17Qui sait qui qui l'a dit sur Poutine.
00:42:19Il est devenu complètement fou.
00:42:21Eric.
00:42:23Euh... Mélenchon.
00:42:25C'est Françoise.
00:42:27D'une courte tête.
00:42:29Je crois que c'est Françoise.
00:42:31Qui sait qui qui l'a dit ces dernières années.
00:42:33Nous avons perdu le contrôle sur nos finances publiques.
00:42:35Eric.
00:42:37Macron.
00:42:39Non. Moscou.
00:42:41Bonne réponse de Philippe Muger.
00:42:43Qui voulait dire Pierre Moscovici bien sûr.
00:42:45Premier Président de la Croix des Comtes.
00:42:47Qui sait qui qui l'a dit
00:42:49sur le rapport. C'est Moss.
00:42:51Qui sait qui
00:42:53qui l'a dit sur le rapport sur les frères musulmans.
00:42:55Plus vous le criez sur les toits,
00:42:57plus vous stigmatisez une communauté.
00:42:59Eric.
00:43:01Euh... ça me dit quelque chose.
00:43:03Ah je sais.
00:43:05Je sais.
00:43:07Ségolène Royal.
00:43:09Absolument.
00:43:11Qui sait qui qui l'a dit.
00:43:133 points sur Bruno Retailleau.
00:43:15N'est pas Sarkozy qui veut.
00:43:17C'est sévère.
00:43:19Eric.
00:43:21Raffarin.
00:43:23Ça rime avec Raffarin et Darmanin.
00:43:25Avec une noblesse.
00:43:27Avec une particule.
00:43:29Bonne réponse.
00:43:31Non mais c'est trop facile là en fait.
00:43:33Allez la petite dernière.
00:43:35Qui sait qui qui l'a dit sur la loi du plomb.
00:43:37Ce texte est une fuite en avant vers l'agro-industrie.
00:43:39Votre invité Président.
00:43:41Non non.
00:43:43Rousseau.
00:43:45Non.
00:43:47Chef de parti.
00:43:49Congrès.
00:43:51Bonne réponse.
00:43:53Une fois de plus plus rapide que vous.
00:43:55C'est très fort.
00:43:57Eh bien écoutez c'est Françoise de Gaulle qui a gagné.
00:43:59Avec 3 points 5-15.
00:44:01Devant Philippe Bilger 6.
00:44:03Eric 3.
00:44:05Jean Dormineau.
00:44:07En même temps il a répondu à des questions.
00:44:09Mais un tout petit peu plus lent.
00:44:11Vous connaissiez tout Jean.
00:44:13Le problème c'est que c'est comme le 100 mètres.
00:44:15Un centième de seconde d'avance.
00:44:17On a la médaille de bronze.
00:44:19Et de moins on a la médaille en chocolat.
00:44:21Encore une démonstration de la supériorité de la gauche.
00:44:23Je veux l'entendre mais voilà.
00:44:25100 mètres à Arminary il a été disqualifié.
00:44:27Oui c'est vrai.
00:44:29Si les seules victoires de la gauche c'est qui c'est qui qui l'a dit.
00:44:31Vous inquiétez pas on revient.
00:44:33On revient. On dira que vous avez caché des gauchistes pendant la guerre.
00:44:35Je vous promets on le dira.
00:44:37Quoique ça dépendra de votre comportement à la rentrée.
00:44:39Allez les amis.
00:44:41On vous souhaite la bienvenue. Merci beaucoup.
00:44:43On remercie Eric bien entendu. Merci Eric.
00:44:45Merci Eric.
00:44:47On vous embrasse très fort.
00:44:49Merci d'avoir été avec nous. Dans un instant c'est le journal.
00:44:51Puis la météo de Rémi André.
00:44:53Et puis Philippe David.
00:44:55Vous allez encore avoir deux coups de gueule pour le prix d'un.
00:44:57Puisque nous sommes lundi.
00:44:59Et je trouve qu'entre un humoriste et un cinéaste.
00:45:01Ils vont vraiment très loin.
00:45:03Il s'en est passé des choses ce week-end.
00:45:05Soyez là. Bienvenue à tout de suite.
00:45:07Sud Radio.
00:45:09Parlons vrai.
00:45:11Les vraies voix Sud Radio.
00:45:1317h-19h.
00:45:15Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:45:17Bienvenue sur Sud Radio.
00:45:19Bienvenue dans les vraies voix.
00:45:21Philippe Bilger est avec nous.
00:45:23Auteur de Me Too Much.
00:45:25Jean Dorido.
00:45:27Specialiste de l'aide au sevrage tabagique.
00:45:29Et plein d'autres choses.
00:45:31C'est très vendeur.
00:45:33Ne changez rien Cécile.
00:45:35Après moi je vous envoie des patients.
00:45:37Vous voyez ce que vous envoyez.
00:45:39Après je vous laisse gérer.
00:45:41Et vous nous laissez des messages.
00:45:43Au 0826 300 300.
00:45:45Et avec Philippe David.
00:45:47On les sélectionne.
00:45:49Le bonheur est dans le pré.
00:45:51Ecoutez.
00:45:53Bonjour. Je suis Mylène.
00:45:55J'habite en Haute-Corrèze.
00:45:57J'entends depuis ce matin une émission
00:45:59concernant la Corrèze.
00:46:01Ce que je peux ajouter c'est que la Corrèze
00:46:03c'est un endroit qui est encore
00:46:05loin de toute pollution.
00:46:07De toute pollution sonore.
00:46:09De toute pollution visuelle.
00:46:11De toute pollution humaine.
00:46:13Où on vit encore bien.
00:46:15Je n'ai pas trop envie d'avoir de publicité
00:46:17massive sur la Corrèze.
00:46:19Elle ne plaît pas forcément
00:46:21aux touristes. Les gens préfèrent aller en Bordogne.
00:46:23Et c'est très bien ainsi.
00:46:25Parce que vous savez, pour avoir des gens
00:46:27qui ne respectent ni la nature
00:46:29ni les animaux, ni le mode de vie
00:46:31et surtout pas les agriculteurs
00:46:33et les habitants
00:46:35qui habitent et qui sont sur la Corrèze.
00:46:37Nous n'avons pas besoin de ça.
00:46:39Et voilà c'est offert par l'Office du Tourisme
00:46:41de la Corrèze.
00:46:43Je connais un peu la Corrèze
00:46:45et j'ai encore plus envie d'y aller.
00:46:47Moi aussi.
00:46:49Il y a encore plein d'endroits en France où on vit super bien.
00:46:51Je pense à mon département de coeur et de naissance qui sont les Hautes-Pyrénées.
00:46:53Mais c'est vrai qu'elle met le doigt
00:46:55sur quelque chose de très dur et qui va devenir
00:46:57un sujet de société.
00:46:59C'est le sur-tourisme. Véritablement.
00:47:01Et un jour, la Corrèze ne sera pas
00:47:03elle non plus épargnée par ce sur-tourisme.
00:47:05C'est compliqué
00:47:07parce que certaines régions ont besoin
00:47:09de tourisme.
00:47:11Mais pas trop.
00:47:13On va arriver à des régulations comme maintenant
00:47:15il y a des heures de visite pour les Calanques à Marseille.
00:47:17Vous allez voir que ça va être la même chose dans les Pyrénées.
00:47:19Un jour les fermera, vous verrez.
00:47:21Vous ne faites pas de sevrage touristique ?
00:47:23Non, pas encore.
00:47:25Mais c'est un fait que trop de touristes quand même,
00:47:27c'est un vrai problème. En France et à l'étranger.
00:47:29Venise, on se demande si on ne va pas faire une Venise bis.
00:47:31Tellement c'est dégradé par l'été.
00:47:33Des hordes entières de touristes
00:47:35vont voir les canots à Venise.
00:47:37C'est sublime Venise.
00:47:39Il y a des gens qui seraient prêts
00:47:41à contingenter.
00:47:43Les gens, c'est beau qu'ils vieillent.
00:47:45Le tourisme de masse,
00:47:47c'est un fléau pour la planète.
00:47:49Moi, j'en fais que d'autres admirent à côté de moi.
00:47:51C'est l'occasion de dire
00:47:53qu'il faut faire attention et respecter
00:47:55les endroits dans lesquels vous allez.
00:47:57Dans un instant, le coup de gueule de Philippe David.
00:47:59Là, il y en a deux d'un coup.
00:48:01Comme tous les lundis, ce qu'il y a de bien, c'est si vous avez eu cette idée,
00:48:03lundi, il y a le week-end, pour en faire deux,
00:48:05j'en fais deux.
00:48:07Vous savez pourquoi j'ai fait ça ?
00:48:09C'est un peu votre psy du lundi.
00:48:13C'est bien, je suis pris entre deux psys de mieux en mieux.
00:48:15A tout de suite.
00:48:27Et pour démarrer cette semaine, autour de cette table,
00:48:29Philippe Bilger est avec nous, Françoise Degoy, Jean Dorido,
00:48:31docteur en psychologie, spécialiste de l'aide au sevrage,
00:48:33tabagique.
00:48:35Philippe David, bien entendu,
00:48:37parce que c'est son moment.
00:48:39Philippe, il va râler.
00:48:43Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village,
00:48:45et même de deux, puisque nous sommes lundi.
00:48:47Merci Cécile.
00:48:49Le premier est a priori à Paris, tandis que le second
00:48:51est à Boulogne-Billancourt.
00:48:53Pourquoi ces deux lieux ? Parce qu'on peut dire que certains
00:48:55sont totalement en roue libre pour cracher
00:48:57sur les Blancs. Et les Français de souche,
00:48:59terme d'ailleurs qui me déplaît plus au point,
00:49:01on commence par ceci.
00:49:03Alors Algériens, on vous aime. Merci de remplir mes salles.
00:49:05On est ensemble ici, on est unis.
00:49:07Je vous le dis pour la dernière fois, tout le temps
00:49:09qu'on perd à s'insulter entre Marocains et Algériens,
00:49:11c'est du temps perdu à insulter les Gouères.
00:49:13Libérez du temps
00:49:15pour les Gouères.
00:49:17Libérez du temps pour les Gouères.
00:49:19Libérez du temps pour
00:49:21pour les Gouères.
00:49:23La voix que vous venez d'entendre est celle de
00:49:25Moustapha El Atrassi, humoriste sur une scène
00:49:27dont je n'ai pas trouvé le nom, mais qui a fait le buzz tout le week-end.
00:49:29En effet, dans son spectacle,
00:49:31celui-ci appelle les Algériens et les Marocains
00:49:33à ne pas s'insulter, mais à réserver leurs insultes
00:49:35aux Gouères, c'est-à-dire en argot du Maghreb,
00:49:37les Blancs, les Occidentaux, les Chrétiens.
00:49:39Un Gouère prenant la mouche et préférant
00:49:41quitter la salle, l'humoriste le qualifiera de
00:49:43miskine, qui signifie pauvre type.
00:49:45Des propos qui ont fait un tollé sur les réseaux sociaux,
00:49:47les indigénistes voyant
00:49:49ce tollé volant au secours de l'humoriste.
00:49:51Inutile de dire que ces propos
00:49:53me choquent. Imaginez un humoriste
00:49:55catholique et blanc qui tiendrait ce propos
00:49:57sur les Arabes ou les Noirs. On demanderait
00:49:59un balissement des salles de spectacle des médias
00:50:01et on manifesterait à la République
00:50:03en rappelant les heures les plus noires de notre histoire.
00:50:05Mais le racisme anti-blanc n'existe pas
00:50:07puisque ce sont les sociologues qui le disent,
00:50:09la sociologie étant pourtant à la science
00:50:11que la piquette est au grand cru.
00:50:13Mais ce n'était pas tout, on écoute ceci.
00:50:15Mais le monde n'est pas fait comme ça, donc je pense
00:50:17qu'il n'y a plus de français de souche,
00:50:19enfin si, il y a des français de souche, ça s'appelle des fins de race
00:50:21et ils vont se mélanger avec les autres
00:50:23et tant mieux pour nous tous, c'est
00:50:25bienvenu les gars, il n'y a aucune raison d'être énervé.
00:50:27Vous avez reconnu le cinéaste
00:50:29Mathieu Kassovitz, qui sur l'antenne
00:50:31de LCI, face à notre ami
00:50:33Maxime Liedot, n'hésite pas à qualifier
00:50:35les français de souche, si je cite
00:50:37de fins de race, comme on parlerait
00:50:39de résidus de fond de capote pour une personne
00:50:41qu'on déteste. Un Mathieu Kassovitz
00:50:43qui appelle à se mélanger, pour ne pas
00:50:45que vos enfants soient des fins de race, mais
00:50:47pour qui le goût du mélange a ses limites.
00:50:49En effet, il y a quelques années, celui-ci
00:50:51avait quitté le 20ème arrondissement pour un
00:50:53hôtel particulier à Vincennes, parce que
00:50:55je cite le journal Libération du 7 janvier
00:50:572004, on avait mis des grillages
00:50:59au-dessus de l'école, les mecs jetaient
00:51:01leurs ordures dans la cour de récréation.
00:51:03Des actes probablement commis par des
00:51:05fins de race, Marie Chantal et Charles Édouard.
00:51:07Un Mathieu Kassovitz qui aime le mélange
00:51:09mais chez les autres. Alors, marre
00:51:11d'être insulté, messieurs et à la tracée
00:51:13Kassovitz, le gouerd de fins de race
00:51:15que je suis, vous méprise.
00:51:17D'autant plus
00:51:19que je crois que Mathieu Kassovitz
00:51:21a récidivé dans un
00:51:23à Cannes ou
00:51:25je sais plus où.
00:51:27Moi, je trouve que ça devient
00:51:29hallucinant, cette
00:51:31inaptitude des humoristes
00:51:33à faire rire
00:51:35à partir de l'universel
00:51:37qui pourrait rassembler
00:51:39l'ensemble des gens. Il y en a
00:51:41assez de parler des religions,
00:51:43des nationalités, que sais-je
00:51:45encore, des genres, des sexes.
00:51:47C'est une inaptitude
00:51:49et des limites que l'absence d'esprit
00:51:51s'édite. Alors que
00:51:53le grand humoriste, j'ai dans la tête
00:51:55des humoristes d'antan,
00:51:57j'étais fou de Poiret
00:51:59et Serreau, on ne parlait pas
00:52:01une seconde de cela.
00:52:03On se contentait de faire rire.
00:52:05– Mais parce que les humoristes sont à l'image
00:52:07de la folie du débat, de la dégradation du débat.
00:52:09Quand vous avez une chaîne de télé qui,
00:52:11du matin au soir, fait toujours
00:52:13les mêmes sujets en monomanie, la loi,
00:52:15l'immigration, les arabes, les musulmans,
00:52:17les arabes, les musulmans, la loi, l'immigration.
00:52:19Quand vous avez le débat... – Vous ne parlez pas de ces news ?
00:52:21– Je parle de l'ensemble du paysage
00:52:23médiatique qui est totalement polarisé.
00:52:25Vous comprenez ce que je veux dire ?
00:52:27À partir du moment où vous avez cette polarisation,
00:52:29vous la retrouvez dans tous les domaines.
00:52:31Moi, il ne me fait pas rire avec ces histoires de gouères,
00:52:33mais ce n'est pas un problème, c'est que ce n'est pas drôle,
00:52:35juste, ce n'est pas drôle en réalité. – Ah oui, pardon.
00:52:37– Ce n'est pas marrant, personne n'a envie de se bidonner.
00:52:39Ce n'est pas des proches qui arrivent et qui disent
00:52:41« Est-ce qu'il y a des juifs dans la salle ? »
00:52:43C'est extraordinaire
00:52:45le second degré. – Ah oui, des proches
00:52:47qui ont trouvé du talent. – Je ne suis pas en train de dire
00:52:49c'était mieux avant, je dis que c'est à l'image
00:52:51de la folie générale du traitement médiatique.
00:52:53Nous sommes monomaniaques,
00:52:55et nous sommes monomaniaques.
00:52:57Il y a des groupes médiatiques qui sont monomaniaques,
00:52:59il y en a d'autres qui sont en contre monomaniaques.
00:53:01On va aller jusqu'où comme ça ?
00:53:03Et le deuxième point, sur Kassovitz, il le dit maladroitement,
00:53:05il dit juste « métissez-vous ».
00:53:07Après, les fin de race,
00:53:09c'est les excès du langage de Kassovitz.
00:53:11Mais Kassovitz, il ne fait dire qu'une chose,
00:53:13le métissage, il l'est déjà là.
00:53:15– Mais manifestement, il n'en veut pas trop près de chez lui
00:53:17parce qu'il a déménagé. – Je ne sais rien, je ne juge pas ça.
00:53:19Ce n'est pas mon sujet, j'entends tout ce que vous dites.
00:53:21– C'est juste un constat.
00:53:23– Oui, j'entends ce que vous dites, c'est son point de vue.
00:53:25– Je trouve ça très violent, d'abord.
00:53:29C'est des propos extrêmement violents,
00:53:31chez l'un comme chez l'autre, du reste.
00:53:33Je ne peux pas m'empêcher de le dire,
00:53:35Kassovitz, je suis embêté parce que je trouve que c'est un immense comédien,
00:53:37c'est un type qui a un talent incroyable.
00:53:39En même temps, c'est vrai que dès qu'il prend la parole,
00:53:41c'est quand même pour balancer des énormités
00:53:45et c'est extrêmement grave.
00:53:47Parler de fin de race, aujourd'hui,
00:53:49même le terme, il écorche la bouche.
00:53:51– Oui, il crade.
00:53:53– Je ne comprends pas cette violence chez ce monsieur,
00:53:55je ne sais pas s'il a des comptes à régler
00:53:57avec je ne sais qui.
00:53:59Quant à cet humoriste, c'est un fait,
00:54:01oui, ce n'est pas drôle, pour autant,
00:54:03c'est grave parce qu'on nous rapache les oreilles,
00:54:05notamment à gauche,
00:54:07avec le vivre ensemble,
00:54:09la gueule du vivre ensemble.
00:54:11Voilà où on en est en 2025.
00:54:13Et une salle, pardon François Asselineau,
00:54:15une salle hilare, c'est quand même un fait,
00:54:17je ne sais pas la jauge de la salle
00:54:19devant laquelle se produit ce monsieur,
00:54:21mais on a quand même, si vous voulez,
00:54:23vous savez, c'est cette question, peut-on rire de tout ?
00:54:25Oui, mais ça dépend avec qui, pas avec n'importe qui.
00:54:27Et là, si vous voulez, il y a des personnes
00:54:29qui ont la capacité à mettre du recul.
00:54:31– Mais on peut rire de plein de choses
00:54:33si c'est fait avec drôle de rires.
00:54:35– Voilà, dites-le.
00:54:37– Moi, je pense que c'est le reflet
00:54:39de la folie générale du débat.
00:54:41Je pense que le débat devient fou.
00:54:43Je pense qu'à partir du moment où vous passez
00:54:45une journée entière à faire des unes,
00:54:47à expliquer que, en gros,
00:54:49tout musulman de France est un potentiel
00:54:51égorgeur en puissance...
00:54:53– Qui fait ce genre de unes ?
00:54:55– Écoutez, je voudrais...
00:54:57– Ça m'intéresse.
00:54:59– Regardez Valeurs Actuelles,
00:55:01regardez la façon dont on est traité.
00:55:03Je voudrais vraiment finir.
00:55:05Je ne suis pas en majorité ici,
00:55:07donc je finis.
00:55:09Regardez comment a été traité
00:55:11le rapport Ottaïo.
00:55:13Regardez sur les frères musulmans par le Figaro.
00:55:15– Regardez comment le rapport
00:55:17a été traité par la gauche, par le monde.
00:55:19– Eh bien, c'est ce que je vous dis,
00:55:21Philippe Bilger.
00:55:23Vous êtes dans l'exacte démonstration
00:55:25de ce que je vous dis.
00:55:27Que ce soit un côté, le monde,
00:55:29la façon dont il l'a traité,
00:55:31ou que ce soit le Figaro,
00:55:33nous sommes les otages de cette polarisation.
00:55:35Nous en sommes victimes,
00:55:37– Merci, merci beaucoup.
00:55:39C'était le sujet,
00:55:41en tout cas, du coup de gueule de Philippe David.
00:55:43Tout de suite, il y a l'info en plus.
00:55:45– Les vraies voix Sud Radio.
00:55:47– Et c'est avec Félix Mathieu,
00:55:49des agriculteurs se mobilisent
00:55:51pour la proposition de loi Duplon.
00:55:53Mais d'un autre côté, des apiculteurs
00:55:55manifestent leur inquiétude.
00:55:57– Oui, une proposition de loi Duplon censée permettre
00:55:59de réintroduire les néonicotinoïdes.
00:56:01Réintroduction dérogatoire d'un insecticide,
00:56:03en particulier l'acétamipride,
00:56:05interdit en France depuis 2018,
00:56:07mais autorisé ailleurs en Europe
00:56:09jusqu'en 2033.
00:56:11Et c'est bien ce que dénoncent les agriculteurs,
00:56:13notamment de la FNSEA,
00:56:15qui voient une concurrence déloyale par rapport au reste de l'Europe.
00:56:17Cette réintroduction est réclamée par les producteurs
00:56:19notamment de betteraves sucrières,
00:56:21de noisettes, on en parlait dans le grand débat,
00:56:23qui affirment n'avoir aucune autre solution
00:56:25pour protéger efficacement leur culture.
00:56:27Mais les apiculteurs, eux, estiment
00:56:29qu'on risque de mettre en danger leurs abeilles.
00:56:31On est avec l'un d'eux pour en parler.
00:56:33Bonsoir, Florent Colliro.
00:56:35Oui, bonsoir.
00:56:37Bienvenue, merci d'être avec nous dans Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:56:39Vous êtes apiculteur à Landry, près de Bourg-Saint-Maurice,
00:56:41membre aussi de la Fédération française
00:56:43des apiculteurs professionnels.
00:56:45Est-ce que vous pouvez nous rappeler pourquoi à l'époque
00:56:47les apiculteurs avaient réclamé cette interdiction
00:56:49des néonicotinoïdes ?
00:56:51Est-ce qu'il y a un lien direct avec les mortalités
00:56:53d'abeilles à l'époque ?
00:56:55Est-ce que vous savez si d'ailleurs depuis, on voit plus
00:56:57de morts dans les abeilles
00:56:59dans les autres pays européens qu'en France,
00:57:01ça avait été interdit ?
00:57:03Oui, au moment où ça avait été interdit,
00:57:05il y avait des problèmes
00:57:09de dépopulation
00:57:11dans eux,
00:57:13chez mes collègues apiculteurs,
00:57:15surtout en agriculture.
00:57:17Et donc ça avait été
00:57:19long aussi de
00:57:21démontrer que ça allait revenir
00:57:23de l'arrivée des néonicotinoïdes.
00:57:25Notamment à l'époque, c'était sur
00:57:27un tournosol.
00:57:29Et après un long
00:57:31combat, des analyses
00:57:33assez longues, on s'est arrivé à
00:57:35aider
00:57:37à ce que les parlementaires
00:57:39décident
00:57:41d'interdire
00:57:43les néonicotinoïdes sur les cultures en France.
00:57:45Vous le constatiez
00:57:47beaucoup par exemple pour les apiculteurs
00:57:49qui étaient à côté de plantations
00:57:51de tournosols.
00:57:53Oui, tout ce qui était grande culture.
00:57:55En fait,
00:57:57les néonicotinoïdes, c'est que c'est des
00:57:59produits qui agissent à très faible dose.
00:58:01On parle de quelques grammes de matière
00:58:03rectif par hectare.
00:58:05Et qui ont une rémanence
00:58:09dans
00:58:11plusieurs années.
00:58:13On peut avoir des remontées de produits
00:58:15et qui peuvent...
00:58:17En fait, c'est des produits
00:58:19qui sont un peu trop magiques.
00:58:21En fait,
00:58:23ils sont en roi-blas,
00:58:25tout le monde, toute la culture est...
00:58:27Pardon, Florent Colliereau,
00:58:29on vous entend très très peu, très très mal.
00:58:31On a bien compris que c'était
00:58:33un problème, en tout cas, pour vous.
00:58:35Pardon, parce qu'on vous entend
00:58:37de très très loin et c'est très difficile pour nous
00:58:39de vous entendre. En tout cas, merci d'avoir
00:58:41accepté notre invitation, Florent Colliereau.
00:58:43Vous êtes apiculteur à Londrie
00:58:45près de Bourg-Saint-Maurice
00:58:47et patron de la Fédération des Français
00:58:49des Apiculteurs.
00:58:51Membre en tout cas de la Fédération
00:58:53des Français des Apiculteurs professionnels.
00:58:55Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
00:58:57Merci beaucoup, Félix Mathieu, vous restez avec nous.
00:58:59On fait une petite pause, on revient dans un instant
00:59:01avec le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
00:59:03Tout de suite.
00:59:23Vous le savez, c'est l'heure tant attendue
00:59:25avec son jingle magique du tour de table
00:59:27de l'actualité.
00:59:29Oh, dites, je vais envoyer les actualités, vous venez les voir
00:59:31dans la cabine. Je vais vous raconter une histoire
00:59:33pas banale. Et vous, vous me racontez
00:59:35pas votre petite journée ?
00:59:37On a assez perdu le temps comme ça.
00:59:39Le tour de table de l'actualité.
00:59:41Et Philippe Bilger voulait parler
00:59:43des nouvelles tendances de l'amour
00:59:45qu'on qualifiera de plus libérées qu'à une certaine époque.
00:59:47Ah bon ? Oui.
00:59:49Mais enfin,
00:59:51mais qu'est-ce qui se passe ?
00:59:53Attendez, je prends des notes, bougez pas.
00:59:55Avec l'autorisation bienveillante
00:59:57de Patrick Roger, je peux dire un mot ?
00:59:59Allez-y, bien sûr.
01:00:01De la visite que j'ai faite cette après-midi
01:00:03à l'exposition David Hockney,
01:00:05c'est une merveille
01:00:07parce que
01:00:09on peut le juger naïf
01:00:11et combien de fois j'ai sorti
01:00:13cette absurdité devant des grands
01:00:15peintres, mais je peux le faire,
01:00:17là, c'est fabuleux.
01:00:19Allez le voir, et notamment, il y a un très beau
01:00:21tableau pour vous, ma chère Cécile.
01:00:23J'y vernis.
01:00:25Mais plus sérieusement, le couple,
01:00:27d'après une sociologue,
01:00:29n'est plus tout à fait
01:00:31le même, bien sûr,
01:00:33aujourd'hui qu'hier,
01:00:35et notamment dans une catégorie
01:00:37qui va de 18
01:00:39à 29 ans.
01:00:41Je vois le regard
01:00:43totalement affolé de Jean Dorido.
01:00:45Pour quelles raisons ?
01:00:47D'abord, entre 18 et 29 ans,
01:00:49d'après cette sociologue,
01:00:51on a beaucoup plus de partenaires.
01:00:55Mais les liens intimes
01:00:57ont complètement
01:00:59changé, et
01:01:01ils oscillent entre le couple
01:01:03et l'asthme.
01:01:07La sexualité.
01:01:09Mais ça me passionne,
01:01:11parce que les sociologues
01:01:13que je n'ai jamais aimés
01:01:15comme jurés dans la cour d'assises
01:01:17sont remarquables, c'est leur métier,
01:01:19pour analyser
01:01:21les évolutions d'une société.
01:01:23On constate donc
01:01:25que les partenaires sont multiples
01:01:27entre 18 et 29 ans,
01:01:29que le couple a encore sa place,
01:01:31mais qu'en réalité,
01:01:33le débriefement sexuel,
01:01:35comme j'ai étonné,
01:01:37je vous en prie,
01:01:39est important.
01:01:41C'est un monde que je...
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01:13:21et maintenant je me fais battre par ma femme.
01:13:24Je trouve quand même que c'est assez délirant,
01:13:26surtout que ça touche quand même, je pense, le seul point fort,
01:13:30le seul point puissant d'Emmanuel Macron,
01:13:33c'est vraiment sa relation avec Brigitte Macron, avec son épouse.
01:13:36S'il y a bien un combat qu'il a mené toute sa vie pour obtenir ça, c'est ça.
01:13:40Et je trouve que c'est délirant les proportions que ça prend,
01:13:43et d'ailleurs demain je ferai un édito là-dessus chez notre ami Jean-Jacques Bourdin,
01:13:47je trouve ça dingue, parce que la façon dont c'est relayé en France,
01:13:51par tous les comptes amis véritablement,
01:13:55je n'ai peu dessiné Philippot, Collard, etc.,
01:13:59tous les comptes amis vraiment de la Russie,
01:14:01tout ce qui peut, comment dirais-je, affaiblir à chaque fois la France,
01:14:05c'est des millions de vues.
01:14:07Est-ce qu'un couple a le droit de s'engueuler, de se chamailler ?
01:14:10Est-ce qu'on sait ce qui s'est passé dans cet avion ?
01:14:12Il y a des gens à l'Élysée qui disent qu'il y a eu une bataille,
01:14:14qu'en fait ils faisaient des bagarres comme on fait dans les avions,
01:14:17c'est déjà arrivé, avec des pistolets à eau,
01:14:19entre les officiers de sécurité, le président, etc.
01:14:21Non mais ça arrive très souvent,
01:14:23moi j'ai fait une bataille de plume au champ avec Jacques Chirac,
01:14:25en rentrant de la Polynésie.
01:14:27Non mais vous comprenez ?
01:14:29C'est pas surprenant, ça fait partie des rituels qu'il y a dans les avions
01:14:33quand vous avez 14 heures de vol dans les pattes.
01:14:35Donc voilà, je trouve ça délirant.
01:14:39Je pense que c'est purement politique,
01:14:41la façon dont c'est manipulé est politique,
01:14:43rien que pour ça je prends la défense de Macron.
01:14:45Jean Laurideau.
01:14:47Oui, la réponse du président est très à droite,
01:14:49ça c'est un fait.
01:14:51À droite en un seul mot.
01:14:53Je ne fais pas de mauvais jeu de mots.
01:14:55Oui, c'est vrai que c'est très monté en épingle
01:14:58par des comptes qui ne sont pas forcément des amis de la France,
01:15:01pour autant, me semble-t-il,
01:15:03c'est quelque chose de très embêtant,
01:15:06voire même de très grave,
01:15:08sur l'image du président,
01:15:10c'est un vrai sujet,
01:15:12il est très mal entouré sur la gestion de son image.
01:15:15Ce n'est pas la première fois,
01:15:17il y a des photos qui sont sorties, on se rappelle à la Réunion,
01:15:19c'était cette photo incroyable,
01:15:21on aurait cru à un montage,
01:15:23avec ces deux garçons qui font des doigts d'honneur,
01:15:25avec notre président,
01:15:27avec sa chemise comme ça,
01:15:29suant comme ça sur cette photo,
01:15:31et donc, si vous voulez, il est très mal entouré,
01:15:33et c'est un fait, je ne voudrais pas paraphraser
01:15:35monsieur Fillon, surtout pas,
01:15:37mais imagine-t-on Yvonne de Gaulle
01:15:39à la sortie de l'avion,
01:15:41pour pousser son mari au visage,
01:15:43évidemment que non,
01:15:45et dernier point,
01:15:47ce n'est pas de la chamaillerie,
01:15:49il ne faut pas être un grand devin,
01:15:51pour voir qu'ils sont très fâchés l'un contre l'autre,
01:15:53madame Macron qui refuse de lui prendre le bras,
01:15:55on voit qu'ils sont vraiment en bisbille à ce moment-là,
01:15:57et pardon de le rappeler,
01:15:59les violences conjugales, c'est très grave,
01:16:01on ne porte pas la main au visage
01:16:03de la personne avec qui on vit,
01:16:05sous le coup de la colère, ça ne se fait pas,
01:16:07et c'est très dangereux.
01:16:09Imaginez l'inverse.
01:16:13Et on aurait raison,
01:16:15on ne porte pas la main
01:16:17au visage de quelqu'un.
01:16:19On n'a pas d'invité,
01:16:21il ne faut pas exagérer,
01:16:23lorsque vous avez
01:16:25souri tout à l'heure,
01:16:27lorsque j'évoquais
01:16:29des gestes qui peuvent être tendres
01:16:31dans un couple, on peut
01:16:33faire ça comme ça,
01:16:35le geste c'est ça.
01:16:37Vous êtes sûr ?
01:16:39Oui, j'ai regardé la vidéo, même au ralenti.
01:16:41En fait,
01:16:43il l'esquive.
01:16:45On voit bien qu'elle touche,
01:16:47elle repousse son visage,
01:16:49friole avec la main,
01:16:51et ça ne se fait pas, il ne faut pas le faire.
01:16:53Madame Macron, si vous nous écoutez,
01:16:55je vous apprécie beaucoup, mais ça, il ne faut pas le faire.
01:16:57C'est carton jaune.
01:16:59Elle est au Vietnam, donc elle vous écoute.
01:17:01Ça dit des choses sur la folie
01:17:03générale de la mise
01:17:05sous microscope de toutes les personnalités politiques.
01:17:07C'est absolument délirant.
01:17:09Ce qui est terrible,
01:17:11c'est que la porte n'est pas ouverte.
01:17:13C'est étonnant.
01:17:15C'est ça qui est délirant.
01:17:17Personne ne voit.
01:17:19Dans une équipe présidentielle,
01:17:21il y a toujours un officier de sécurité
01:17:23ou il y a le chef de CAP
01:17:25qui se met devant. Là, c'est délirant.
01:17:27Personne ne prévient que la porte est ouverte.
01:17:29Ça n'aurait jamais dû sortir.
01:17:31Ceux qui restent dans une chambre à coucher,
01:17:33ça reste dans une chambre à coucher.
01:17:35C'est ça que ça m'inspire.
01:17:37Après, c'est la façon
01:17:39de s'instrumenter que je trouve
01:17:41absolument à vomir.
01:17:43Ce qui me dérange,
01:17:45c'est que finalement,
01:17:47le couple continue de s'engueuler
01:17:49en descendant l'escalier alors qu'ils sont
01:17:51chef d'État et son épouse
01:17:53et qu'on doit faire comme s'il devait arrêter.
01:17:55Et là, on voit que finalement,
01:17:57c'est le couple
01:17:59qui s'engueule et qui n'y arrive pas.
01:18:01C'est-à-dire qu'ils ne jouent pas la cause.
01:18:03En fait,
01:18:05ils descendent, ils ont tous les deux
01:18:07la tête baissée, ils ne regardent pas en face
01:18:09et à un moment donné, ils l'amorcent
01:18:11de lui proposer son bras qu'elle ne prend pas
01:18:13et ils descendent tous les deux sans regarder
01:18:15les convives et ils regardent le bas de l'escalier
01:18:17et on sent que...
01:18:19C'est-à-dire que le show
01:18:21Moss-Gohan n'existe plus.
01:18:23Mais c'est arrivé à d'autres dirigeants.
01:18:25Ils savent se contrôler en général.
01:18:27Il y a eu des moments très célèbres
01:18:29entre Hillary et Bill Clinton.
01:18:31Il y a eu des moments très célèbres,
01:18:33évidemment Donald Trump et Mélanie.
01:18:35Le plus drôle,
01:18:37excusez-moi, dans l'enregistrement, c'est Gérard Ford
01:18:39qui avait descendu toute la panfrite,
01:18:41qui avait glissé sur le ventre.
01:18:43C'était en Autriche, je crois.
01:18:45Mais concernant à Monsieur Clinton,
01:18:47notre président ne fume pas le cigare.
01:18:49Non, non seulement il ne fume pas le cigare,
01:18:51mais c'est vrai qu'il n'a pas...
01:18:53Après, le problème, c'est que ça génère des choses.
01:18:55J'ai discuté avec des copains journalistes
01:18:57vraiment grandes, en tout cas considérées comme telles,
01:18:59des journaux de référence qui disaient
01:19:01que demain, voilà,
01:19:03la presse sera remplie à nouveau
01:19:05de cela, qu'il y a maintenant
01:19:07des enquêtes qui sont lancées,
01:19:09il y a des livres qui vont sortir,
01:19:11puisque tout le monde traque les infidélités
01:19:13supposées ou possibles d'Emmanuel Macron
01:19:15ou même tout le monde traque les infidélités
01:19:17des gens qui nous gouvernent.
01:19:19Ça n'a rien à voir avec Emmanuel Macron.
01:19:21On me dit qu'il y a deux livres en préparation.
01:19:23Demain, dans le grand journal de référence,
01:19:25que j'ai peint à la rédaction,
01:19:27et pas simplement ce journal-là,
01:19:29tout le monde travaille là-dessus.
01:19:31Ça me paraît délirant.
01:19:33Est-ce que ça ne vous paraît pas dégueulasse, surtout ?
01:19:35La vie privée relève de la vie privée.
01:19:37C'est dégueulasse pour Brigitte Macron.
01:19:39Il y a déjà eu
01:19:41une série de papiers dans le monde.
01:19:43Le dernier papier n'est pas
01:19:45paru comme il devait paraître.
01:19:47Tout Paris a brûlé.
01:19:49Je pense que
01:19:51nous avons une spécificité en France,
01:19:53c'est que nous sommes la seule presse
01:19:55quasiment au monde
01:19:57qui ne regarde pas par le trou de la serrure.
01:19:59C'est vraiment extraordinaire.
01:20:01La France, pour ça, est extraordinaire.
01:20:03Je vais regarder dans les heures actuelles...
01:20:05Là où je ne vous rejoins pas du tout,
01:20:07Françoise, vous avez raison.
01:20:09En général, lorsqu'on voit des couples
01:20:11entre guillemets ordinaires,
01:20:13mais la manière dont cet amour
01:20:15s'est construit,
01:20:17la singularité des personnalités
01:20:19font que naturellement,
01:20:21on a le droit
01:20:23d'appréhender ce couple
01:20:25et son comportement,
01:20:27parce que, d'une certaine manière,
01:20:29il relève aussi de la politique.
01:20:31Il relève de l'extraordinaire,
01:20:33mais ce n'est pas parce qu'ils ont 26 ans d'écart
01:20:35et que ce n'est pas dans le bon sens,
01:20:37entre guillemets,
01:20:39c'est pas dans le sens normal.
01:20:41Mais si, bien sûr que c'est ça.
01:20:43S'ils avaient le même âge,
01:20:45il n'y aurait pas de discussion.
01:20:47C'est du mépris.
01:20:49Le couple a surmonté les épreuves.
01:20:51C'est très fort.
01:20:53C'est un sujet passionnant.
01:20:55Merci beaucoup, Philippe Bilger.
01:20:57Merci beaucoup, Françoise Degoy.
01:20:59Merci beaucoup, Jean Dorido.
01:21:01Merci, Philippe David, bien entendu.
01:21:03Merci, Quentin, Félix, Justine et Aude.
01:21:05On vous retrouve dans un instant, Philippe.
01:21:07Oui, pour les trois autres finalistes
01:21:09du trophée du G500 Citoyens.
01:21:11On sera avec, évidemment,
01:21:13Aurélie Gros et Stéphane Pellet.
01:21:15Et trois finalistes, je rappelle que c'est le 12 juin prochain
01:21:17à Lille et Sud Radio.
01:21:19Et les vrais voix y seront, bien évidemment.
01:21:21Bien entendu. Passez une très belle soirée.
01:21:23On se retrouve demain avec Philippe David à partir de 17h.
01:21:25Bonne soirée.