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  • 19/05/2025

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Transcription
00:00Ce que je veux dire, je fais bouger les lignes, vous avez utilisé un terme que j'ai forgé, la fabrique des barbares.
00:07J'ai indiqué que nous étions, il y avait une société laxiste qui a déconstruit méthodiquement, méticuleusement,
00:14tous les repères, les cadres communs que sont l'autorité, le respect de l'autre, les hiérarchies.
00:19Cette société, précisément 68 Ardes, qui a puisé ses valeurs dans les années 68 Ardes, a engendré, a accouché de cette fabrique des barbares.
00:28Il faudra donc du temps pour que la famille, la restauration de l'autorité en famille, l'école, il faudra du temps.
00:34Et moi, on ne peut pas, en quelques mois, me demander d'effacer des décennies de laxisme.
00:39En revanche, moi, je pense que ça, c'est le long terme, mais ça, ça sera le projet de 2027 que nous porterons d'une société nouvelle,
00:46d'une société où on remet à l'endroit, ou en tout cas, on remet à l'endroit des valeurs qui sont vraiment fondamentales
00:53si on veut demain vivre dans une société apaisée.
00:56Mais déjà, il y a l'ordre public, c'est ce que je fais chaque jour.
00:59L'ordre public, l'immigration par des circulaires, même si, monsieur le ministre, lors de son émission il y a quelques jours,
01:05Emmanuel Macron, le président, ne voyait pas de problème au nombre d'arrivées sur le sol français.
01:11Je le redis, un demi-million d'immigrés tous les ans en France, alors que nos capacités d'accueil sont totalement saturées,
01:19ça n'est pas raisonnable.
01:19L'immigration, dans ces conditions, je le redis, n'est pas une chance.
01:23Ce que je veux dire, il y a une double réponse.
01:26Ah non, oui, je dis dans ces conditions parce que je n'ai jamais cru à l'immigration zéro.
01:31Il n'y a que la Corée du Nord, peut-être, et encore, il faut être raisonnable.
01:34En revanche, il faut faire non seulement la guerre à l'immigration illégale, mais il faut aussi faire baisser l'immigration illégale.
01:41Simplement, un, l'ordre public, l'ordre républicain, mais aussi une nouvelle politique pénale.
01:47C'est fondamental, notamment vis-à-vis des jeunes.
01:50À vous entendre, ce n'est pas une politique, c'est une révolution qu'il faudrait.
01:51C'est une révolution pénale, puisque aujourd'hui, on enferme des jeunes dans des parcours de délinquance.
01:56En clair, en France, on refuse la sanction, on refuse la prison, et donc, ils volent un oeuf, etc., ils continuent.
02:02Et quand la sanction, avec la prison, tombe, c'est trop tard.
02:05C'est trop tard pour ces gamins-là, et c'est trop tard pour leurs victimes.
02:09On peut mener une révolution avec une partie, je dis bien des magistrats, c'est un tiers, le syndicat de la magistrature,
02:15qui est en totale opposition avec ce que vous dites ?
02:17Non, mais c'est clair. Malheureusement, ils font de la politique, qu'ils ne devraient pas faire.
02:21De ce côté-là, je me suis exprimé, il y a un statut des magistrats, il y a une loi organique de 58, l'article 10,
02:28qui interdit la délibération politique.
02:30Ça, c'est inacceptable.
02:32Mais heureusement, la grande majorité des magistrats sont impartiaux.
02:36Ce que je veux simplement dire sur la révolution pénale, c'est qu'il faut réhabiliter la sanction,
02:42et il faut faire ce que les Pays-Bas ont fait, des courtes peines, au premier gros écart.
02:47Et c'est comme ça qu'on aura une justice des mineurs, notamment, qui sera efficace.
02:52Il faut donc abroger, écoutez-moi bien, la loi de Mme Belloubet de 2019.
02:57Abrogation totale, oui.
02:58Abrogation, notamment parce qu'elle refuse, elle interdit les courtes peines.
03:03Il faut donc qu'on ait des peines qui soient prononcées et qui soient exécutées.
03:08La première butée, comme vous dites.
03:12C'est...
03:12C'est...
03:12C'est...

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