00:00C'est ce qu'il avait été condamné en première instance à 5 ans ferme, et donc ça veut dire qu'il est condamné à nouveau à 5 ans ferme, que le tribunal ne revient pas sur sa décision.
00:14Alors les Algériens présenteront cela comme une mesure de clémence, parce que le procureur algérien avait reclamé 10 ans.
00:23Donc ils vont dire, vous voyez, comme nous sommes bons et généreux, il est condamné à 5 ans seulement, et le tribunal n'a pas suivi les réquisitions du procureur.
00:35Mais c'est une condamnation de 5 ans d'une personne malade qui a 80 ans, et il est évident que c'est un jugement qui est exclusivement de nature politique.
00:47Jugement exclusivement de nature politique, est-ce que vous pensez qu'il y a une éventuelle chance qu'il soit gracié dans les gens qui viennent ?
00:56Alors, il y aura probablement une décision au moment du 5 juillet, qui est la fête de l'indépendance algérienne.
01:07Puisque l'Algérie, c'est curieux, l'Algérie est le seul pays au monde à avoir deux fêtes nationales.
01:15Le 1er novembre, début de la guerre d'Algérie, et le 5 juillet, qui est l'indépendance algérienne.
01:24Et au moment où il peut gracier ?
01:26Il y a traditionnellement des grâces à ce moment-là.
01:29Il peut être gracié, mais il faudra vérifier comment il est gracié, parce qu'il pourrait être gracié avec ce qu'on appelle une ISTN,
01:40c'est-à-dire une interdiction de sortie du territoire algérien.
01:43Ce qui serait la pire des solutions, parce que Boilem Sansal serait prisonnier dans son propre pays.
01:50Il ne pourrait plus parler, il ne pourrait plus écrire.
01:54Il ne pourrait plus parler, mais il ne pourrait plus parler.