- 01/07/2025
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00:00Europe 1, Christine Kelly et vous.
00:03Il est 11h13 sur Europe 1, merci de nous rejoindre.
00:05Vous pouvez réagir avec Christine Kelly jusqu'à 13h.
00:08Chers auditeurs, au 01 80 20 39 21.
00:11Et Christine, on vous retrouve avec votre invité, Noël Lenoir,
00:14présidente du comité de soutien à Boilem Sansal.
00:16Noël Lenoir, bonjour.
00:18Merci infiniment de prendre la parole ce matin sur Europe 1.
00:21Avec nous, on attend effectivement la réponse, la décision aujourd'hui
00:25de cet appel de Boilem Sansal.
00:28Est-ce qu'il y a encore un espoir, selon vous ?
00:31On n'a pas le choix de ne pas avoir d'espoir,
00:32mais depuis l'incarcération du journaliste français,
00:37non pas franco-algérien, mais français,
00:39un journaliste sportif, pas du tout un journaliste politique,
00:41l'espoir a un tout petit peu baissé.
00:46Nous sommes très inquiets.
00:48Alors vous parliez tout à l'heure de la chaleur,
00:49mais je pense que Boilem, qui a 80 ans,
00:53on ne sait même pas s'il est dans la salle d'audience ou dans sa cellule,
00:56puisque à l'heure actuelle,
01:00la lecture du jugement, enfin de l'arrêt,
01:03n'a pas encore eu lieu pour énoncer le verdict.
01:05Vous n'avez pas de contact avec lui ?
01:07On n'a pas de contact avec lui.
01:09On a des contacts avec son épouse de manière très épisodique,
01:12puisqu'elle n'a même pas le droit de le visiter chaque jour,
01:15mais seulement tous les 15 jours et de manière très brève.
01:17Évidemment, elle ne parle pas au téléphone,
01:19pour des raisons que vous imaginez, puisqu'elle est surveillée.
01:23Mais là, on commence un tout petit peu au comité de soutien,
01:28qui, je l'indique, comporte énormément de politiques de haut rang,
01:32dont les présents des deux assemblées,
01:34l'Assemblée nationale, Mme Yaël Braun-Pivet,
01:36et le président du Sénat, M. Larcher.
01:39On commence à être totalement exaspérés par cette mise en scène.
01:42L'audience d'appel a duré 10 minutes,
01:47et là, on est déjà depuis une heure en attente du verdict.
01:51Donc, une lecture de jugement qui prend une heure,
01:55c'est de la mise en scène, et c'est de la torture.
01:58Et donc, le comité de soutien, très fermement, est exaspéré,
02:03et nous ne nous arrêterons pas là s'il n'est pas libéré,
02:05ou s'il n'est pas gracié.
02:06Comité de soutien exaspéré,
02:08on a l'impression que le comité de soutien, il est impuissant.
02:13Le comité de soutien fait ce qu'il fait,
02:16c'est-à-dire qu'il n'a pas en main la relation franco-algérienne,
02:19il n'a pas en main la diplomatie, c'est tout à fait normal,
02:22et nous n'avons pas à la juger.
02:24Le comité de soutien, il soutient, et il mobilise.
02:27Et là, je pars tout à l'heure pour Toulouse,
02:29puisque avec le maire, M. Moudinque,
02:32nous co-organisons une manifestation d'ampleur en soutien de Boilem.
02:36Et par conséquent, je pense qu'il faut saluer aussi les médias,
02:40je pense que la mobilisation pour Boilem sans salle est au maximum aujourd'hui.
02:45Comme vous l'avez noté, on n'a pas seulement mobilisé le Parlement européen,
02:50l'Assemblée nationale, le Sénat,
02:53mais aussi les villes et villages de France.
02:55On a tous les jours des appels de villages de 1000 habitants
02:58qui nous disent qu'est-ce qu'on peut faire pour Boilem,
03:00est-ce qu'on peut également organiser des manifestations ?
03:05Est-ce qu'on peut lire des œuvres de Boilem ?
03:07Donc la mobilisation politique est là,
03:10et je pense que le pouvoir algérien le sait,
03:14qu'il est à la fois très ennuyé de cette mobilisation,
03:17parce qu'il aimerait mieux que ce soit plus discret,
03:20mais à la fois, il organise cette mise en scène
03:21qui est quand même véritablement un scandale.
03:24Gabriel Cluzel, la mobilisation politique est là,
03:28nous dit Noël Lenoir,
03:29la mobilisation citoyenne,
03:31même on sent qu'elle est présente,
03:33mais on a l'impression qu'elle est impuissante
03:35par rapport à ce pouvoir algérien,
03:38et on n'a pas l'impression d'entendre vraiment cette mobilisation,
03:41même si on sait qu'elle existe.
03:42Quel est votre regard là-dessus, Gabriel Cluzel ?
03:44Moi je trouve que cette impuissance,
03:45c'est une honte pour la France.
03:48Pour moi, Boilem sans salle,
03:49c'est le seul génie de signe du Maghreb.
03:54Du reste, il y a beaucoup de comparaisons que l'on peut faire.
03:57On se souvient qu'à l'époque,
03:58Solzhenitsyn avait été dénigré,
04:00lâché par la gauche française,
04:03comme aujourd'hui Boilem sans salle.
04:06Je rappelle que certains députés de gauche,
04:08ou eurodéputés d'extrême gauche,
04:09n'ont pas voté pour sa libération.
04:12Ça paraît complètement fou.
04:13Et moi, je sais qu'il faut répéter
04:15que c'est un homme âgé et qu'il est malade,
04:17mais ce n'est pas seulement pour cela,
04:19il serait jeune et en bonne santé,
04:20que ce serait pareil.
04:21C'est un écrivain français, franco-algérien,
04:25qui est dans une geôle pour des raisons politiques,
04:29et ça, c'est proprement insupportable.
04:32Tous les Français devraient être dehors aujourd'hui
04:34pour manifester leur colère.
04:35Tous les Français devraient être dehors,
04:36mais ils ne le sont pas, Éric Nolo.
04:39C'est-à-dire que le cas tragique de Boilem sans salle
04:41pose des questions simples
04:42auxquelles on voudrait que soient apportées
04:44des réponses aussi simples.
04:46La question la plus simple, c'est
04:47est-ce que le pays des droits de l'homme,
04:48qu'est la France, va supporter sans hausser le ton
04:51comme il conviendrait qu'un de nos compatriotes
04:53soit embastillé pour des raisons strictement politiques ?
04:56S'ajoute maintenant, vous l'avez dit madame,
04:58le cas de ce journaliste de Sofout.
05:01On l'a dit, mais il faut le répéter,
05:03Boilem sans salle a 80 ans,
05:04Boilem sans salle est malade,
05:06Boilem sans salle n'a pas accès
05:07à une défense digne de ce nom,
05:10et on a en face de ça
05:11un discours un peu lancinant,
05:13un peu gnagnant,
05:14il faut laisser sa chance à la diplomatie.
05:16Il y a encore en effet deux chances,
05:17on ne croit pas beaucoup au jugement,
05:19on croit un peu plus à la grâce présidentielle,
05:21je veux bien, mais depuis des mois et des mois,
05:23on nous dit, pas de vagues,
05:24vous allez voir, ça s'améliore.
05:25Ça ne s'améliore pas, ça s'aggrave.
05:27Quand allons-nous hausser le ton
05:28par rapport à l'Algérie ?
05:30Dans ce cas-là, comme plus généralement,
05:32je pense évidemment au dossier des OQTF,
05:34ce n'est pas une réponse digne de la France,
05:36ce n'est pas le pays,
05:37c'est aussi un pays où les écrivains
05:39sont très bien considérés en France,
05:40c'est très important,
05:41on a l'impression que celui-là,
05:42on l'abandonne à son sort.
05:43Je suis peut-être un peu sévère,
05:45mais c'est l'impression que ça donne,
05:46malgré votre travail admirable, madame.
05:48Oui, Noël Lenoir,
05:49présidente du comité de soutien
05:51Boilem Sans Salle sur Europe 1,
05:54c'est vrai qu'il y a une sorte de paradoxe,
05:57Noël Lenoir,
05:57par rapport à cette mobilisation
05:59que vous animez,
06:01par rapport à ce cri de Français
06:03que vous entendez,
06:05qui vous dit,
06:05qu'est-ce qu'on peut faire
06:06pour Boilem Sans Salle ?
06:08Et puis ce silence
06:09du côté de la diplomatie française,
06:12un vrai paradoxe.
06:13Quel lien avez-vous
06:14avec la diplomatie française ?
06:15Quel pouvoir avez-vous
06:16pour discuter ?
06:17Non, mais c'est vrai,
06:18pour discuter avec la diplomatie française,
06:19quel poids ?
06:20Vous dites que vous avez justement
06:21des ténors avec vous,
06:23des ténors de la politique.
06:24Quel poids ont ces ténors
06:25de la politique
06:25sur la diplomatie française,
06:27sur la France,
06:27sur les Français,
06:28sur leurs ressortissants ?
06:30Alors, on n'a pas de mauvais rapport
06:31avec la diplomatie française.
06:33D'ailleurs, je viens de savoir,
06:35enfin, je pense...
06:36Dites-nous tout.
06:37...que dans 30 minutes,
06:38le verdict serait annoncé.
06:39Très bien,
06:40il est 11h30 sur Europe 1.
06:41après une mise en scène
06:44qui est confirmée
06:44puisque ce sera en visio
06:46et ce serait visible en prison,
06:48ce qui veut dire
06:49que Boilem ne serait même pas
06:50dans la salle d'audience.
06:51En revanche,
06:52son nouvel avocat,
06:53le précédent ayant été révoqué
06:56parce que Juif
06:57à la demande
06:57des autorités algériennes,
06:59eh bien,
06:59le nouvel avocat serait présent
07:01dans la salle d'audience.
07:02Mais les signes
07:04ne sont pas très bons.
07:05Moi, je regarde une chose.
07:09D'abord, nous avons bien
07:11fait confirmer par le gouvernement
07:13que notre mobilisation,
07:14notre soutien,
07:16c'est-à-dire éviter la mort
07:17que constituerait l'oubli
07:18pour Boilem,
07:20n'était pas du tout
07:22un obstacle à la diplomatie.
07:25Moi, j'observe
07:25que M. Trump,
07:27il a fait libérer
07:28les otages américains.
07:29Il a même fait libérer
07:30des prisonniers d'opinion
07:33en Biélorussie
07:34et des Biélorusses.
07:36Et le style Trump
07:37dérange beaucoup de Français.
07:40Mais enfin,
07:40moi, je juge à l'efficacité.
07:42Et je crois qu'aujourd'hui,
07:44si les Français
07:46doivent finalement croire
07:49dans leur État,
07:50comme vous disiez à l'instant,
07:51c'est-à-dire qu'on a droit
07:53à une protection.
07:54C'est-à-dire, juridiquement,
07:56on transmet à l'État
07:57le monopole de la sanction.
07:58Bien sûr.
07:59Le monopole de la politique
08:01en notre nom.
08:02Mais il faut aussi
08:03qu'on soit protégés.
08:05Et aujourd'hui,
08:05je pense qu'il faut
08:06changer de braquet.
08:07Je dis mon exaspération.
08:09Je pense que les signes
08:10ne sont pas très bons.
08:12Mais on ne peut pas négocier
08:13avec des gens
08:14qui sont de mauvaise foi.
08:15Noël Lenoir,
08:15vous parlez d'exaspération,
08:17vous parlez de mise en scène,
08:18vous parlez de torture.
08:19Vous dites que dans un instant,
08:20dans une demi-heure,
08:21nous aurons certainement
08:22en direct,
08:23donc, sur Europe 1,
08:25le verdict.
08:26Ce qui, voilà,
08:27à propos de Boilem,
08:28son sale.
08:28nous avons en ligne
08:29André, 64 ans.
08:31Vous nous appelez du Nord.
08:32André, où êtes-vous précisément ?
08:34Oui.
08:35Bonjour, madame Kelly.
08:37Merci d'avoir accepté mon appel.
08:39Merci.
08:40Je suis dans le cœur de flambe.
08:41Bonjour à vos invités.
08:42Oui.
08:43Ils vous embrassent.
08:44Je suis dans le cœur de flambe,
08:46c'est-à-dire entre Lille et Dunkerque.
08:48Voilà.
08:49Alors, et...
08:50Actuellement,
08:50je ne suis pas sur mon lieu de domicile.
08:53Je suis au bord de la plage,
08:55entre...
08:56À côté du Cap Blanc-Neil.
08:57Voilà.
08:58Oh, la chance !
09:00Et la température,
09:02vous pouvez profiter de la plage ou pas ?
09:03Ah ben oui,
09:05il fait 27 degrés,
09:06la mer est belle,
09:08tout va bien.
09:09Voilà.
09:09Il y a du monde sur la plage ou pas ?
09:11Ah oui.
09:12On est en pleine semaine,
09:13donc c'est un peu compliqué.
09:14En fait, il y a que vous.
09:17Qu'est-ce que vous faites comme métier, André ?
09:19Alors, je suis manager de transition.
09:22Je suis...
09:22J'exerce des fonctions de DRH
09:24ou de directeur de la force sociale
09:25dans des groupes internationaux.
09:26D'accord.
09:27Donc comme ça,
09:28un peu à la plage.
09:29Il fait du télétravail à la plage,
09:31notre chère.
09:31Non, pas du tout.
09:32Alors là, non, non, non.
09:33Là, je suis...
09:35Non, non, non.
09:36Non, non, non, non.
09:37Vous allez vous baigner là,
09:38tout à l'heure ou pas ?
09:39Non, mais franchement...
09:39Oui, oui, tout à fait.
09:40Tout à fait.
09:41Là, j'en rêve.
09:42On pourrait faire du télétravail.
09:43Oui, oui.
09:44Là aussi, on prendra l'adresse.
09:45On va venir vous rejoindre.
09:46On délocalise le studio.
09:48Écoutez, vous êtes bienvenus.
09:50Vous êtes bienvenus.
09:50Avec plaisir.
09:51Alors, mon cher André,
09:52vous, vous nous dites
09:53que la diplomatie française
09:55n'existe plus.
09:57Emmanuel Macron a voulu tout gérer
09:59et on voit le résultat
10:00de cette gestion.
10:02C'est la conclusion
10:03et le constat, en fait,
10:05de huit années
10:05de politique étrangère
10:08avec M. Macron
10:09et ses équipes.
10:10N'oublions pas également une chose,
10:12c'est que M. Macron
10:13est quand même l'auteur du crime.
10:14Si je puis m'exprimer ainsi,
10:17de la suppression
10:18du corps diplomatique
10:19en 2022.
10:20On s'en souvient, effectivement.
10:22Eh oui.
10:22Et je suis un fervent auditeur
10:27de M. Versailles Hervouette
10:28qui a des analyses
10:30absolument exceptionnelles
10:32sur ce qui se passe
10:33à l'étranger.
10:35Et à chaque fois,
10:36de toute façon,
10:36on constate
10:37que la politique étrangère
10:40de la France
10:41est en véritable déclin
10:43complètement disparue.
10:44et nous n'avons qu'aucune influence
10:46sur quelque domaine
10:48que cela soit
10:49dans n'importe quel pays du monde.
10:51On est même l'arrivée.
10:53J'ai des amis indiens.
10:55J'ai des amis indiens
10:56qui m'interpellent régulièrement.
10:58Je les ai toutes les semaines.
11:00Et à chaque fois,
11:01ils me posent la question
11:02mais qu'est-ce qui se passe
11:03en France ?
11:04Qu'est-ce qui se passe en France ?
11:05C'est la faute d'Emmanuel Macron
11:07selon vous ?
11:08Ou bien ?
11:10Écoutez,
11:11on a déjà
11:13une diplomatie.
11:14La France a perdu son rôle
11:16parce qu'elle a
11:16des ambitions
11:17mais elle n'a pas
11:18les moyens
11:18de ses ambitions.
11:20Il ne faut pas oublier ça.
11:21Et on a quand même
11:22une surface maritime.
11:23Je pense que vous êtes
11:24très bien placés
11:25pour le savoir.
11:26On a une surface maritime
11:27qui est exceptionnelle.
11:28Absolument, mon cher André.
11:29Grâce à votre mère.
11:30Oui.
11:31Il n'y a pas que votre petite plage
11:32en Normandie.
11:33Il y a aussi la Guadeloupe.
11:35Non mais c'est vrai.
11:3597%
11:37effectivement.
11:39Vous vous rappelez aussi
11:40de ce qu'avait dit
11:41Emmanuel Macron
11:41à propos de la colonisation
11:43et qui est un crime
11:45contre l'humanité.
11:46C'était lorsqu'il était
11:48en voyage en Algérie.
11:50Emmanuel Macron avait parlé
11:51sur une chaîne privée
11:54en Algérie.
11:55Et c'est vrai qu'on a l'impression
11:56que tout est lié.
11:57Il a dit qu'il est
11:57un peu peut-être pris
11:58là peut-être
11:59les mains et les pieds
12:01pris par une sorte
12:03de pouvoir algérien.
12:04Il a genou peut-être
12:05devant le pouvoir algérien.
12:08Malheureusement,
12:09aujourd'hui,
12:10la France est une carpette
12:11devant le pouvoir algérien
12:12et que la seule réponse
12:14à ce type de pouvoir
12:16qui est,
12:18c'est malheureusement
12:20d'utiliser les mêmes méthodes.
12:22À savoir,
12:22écoutez,
12:23puisque vous faites comme ça,
12:24nous on va faire comme ça aussi.
12:26Et puis,
12:26on va supprimer
12:28les visas,
12:29les machins,
12:29les trucs.
12:30C'est ça.
12:31Parce que le monsieur Macron
12:32et son entourage
12:33n'ont aucun courage.
12:34D'ailleurs,
12:34c'est son signe distinctif.
12:37Il n'a aucun courage.
12:38Il n'a pas de colonne vertébrale.
12:40Il n'a aucun courage,
12:41il n'a pas de colonne vertébrale.
12:42C'est l'invite d'André Noël Lenoir.
12:43Je rappelle que vous êtes
12:44avec nous sur Europe 1.
12:45N'hésitez pas à nous appeler
12:46à 0182 29 21.
12:48Noël Lenoir,
12:49président du comité de soutien.
12:50Vous êtes en accord
12:51avec ce que dit André
12:52parce qu'on a l'impression
12:53que c'est une prise d'otage
12:54finalement.
12:55Si vous permettez l'expression,
12:56une prise d'otage
12:56qui fonctionne
12:57puisque on voit
12:58que la méthode
12:59permet à la France
13:00d'accorder un nombre record
13:01de titres de ces gens
13:02pour l'Algérie.
13:03La France
13:04ne fait plus peur
13:05à personne finalement.
13:05Bon, je ne vais pas rentrer
13:07dans la politique
13:08parce que ce serait
13:09un petit piège
13:09pour le comité de soutien
13:11puisque nous,
13:12on a un objectif
13:13c'est de faire libérer
13:13ce prisonnier d'opinion.
13:15Oui, ce que j'observe
13:16quand même
13:16c'est que le régime algérien
13:18ne cesse de se durcir.
13:19C'est un régime aux abois
13:20donc c'est un régime dangereux.
13:22Il faut savoir
13:23que M. Oteboun,
13:24le président,
13:25a fait modifier
13:26l'article 87
13:27du code pénal,
13:28il y a un article 87 bis
13:29sur les actes subversifs
13:31et terroristes.
13:32Et c'est
13:32M. Boilem Sansal
13:34parce qu'il écrit des livres
13:35serait un terroriste.
13:37De même que ce journaliste
13:38parce qu'il fait des enquêtes
13:39sur le foot
13:39serait un terroriste.
13:41Et il faut savoir
13:42qu'il y a une autre réforme
13:44qui est en cours actuellement
13:45on n'en a pas parlé en France
13:46qui serait d'évacuer
13:48et de mettre de côté
13:49l'avocat
13:50lors des enquêtes judiciaires.
13:52Et vous avez l'ensemble
13:53des avocats algériens
13:56qui en ce moment
13:56protestent.
13:57Donc je crois que
13:58au-delà de Boilem Sansal
13:59il faudrait quand même
14:00venir en aide
14:00au peuple algérien
14:01parce que c'est ça la clé.
14:03C'est le peuple algérien.
14:03Merci Noël Lenoir
14:05d'être venu
14:05en direct
14:06sur Europe 1.
14:08On attend peut-être
14:08maintenant dans 20 minutes
14:09à peu près
14:10la décision
14:11selon vos informations.
14:12Merci infiniment.
14:14Et on parle
14:15on continue à parler
14:16de Christophe Gleize
14:17le journaliste
14:18qui a été incarcéré.
14:20On en parle
14:20dans un instant
14:21Géraldine.
14:21Et vous recevez aussi
14:22dans un instant
14:23Christine Kelly
14:23Xavier Driancourt
14:24ancien ambassadeur
14:25de France en Algérie.
14:26Et vous pouvez aussi
14:27bien sûr réagir
14:28chers auditeurs
14:29au 0-1-80-20-39-21
14:31il est 11h27.
14:32A tout de suite
14:33avec Christine Kelly
14:34sur Europe 1.
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