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  • 01/07/2025

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Transcription
00:00Oui, elle disait qu'elle était en négociation, elle a tout essayé, donc depuis le 28 mai 2024, elle est encore en ligne avec nous.
00:07Eric Noulot a une question.
00:09Oui, nous nous demandions avant la pause pourquoi l'Algérie tout d'un coup tombait sur ce malheureux journaliste.
00:16Moi je crois avoir une explication qui me rend assez pessimiste, c'est depuis quelque temps l'Algérie a changé de méthode,
00:21c'est-à-dire qu'elle prend des otages français pour pouvoir peser sur le rapport de force entre les deux pays.
00:26Et c'est ça qui me rend extrêmement pessimiste sur le sort à la fois de Boilem Sansal et de Christophe Glez,
00:31c'est qu'on a l'impression qu'ils veulent les garder parce qu'ils savent que c'est une monnaie d'échange
00:34contre laquelle ils peuvent obtenir des concessions de poids.
00:38Anne Bocandé.
00:39Alors ce qu'on peut en tout cas nous aujourd'hui interpréter, c'est que cette condamnation à l'issue du dossier que l'on suit depuis un an,
00:48qui rien ne prédestinait à cette décision-là, nous fait en tout cas dire que c'est une signature,
00:54que c'est une signature aujourd'hui politique, évidemment on ne peut pas en être sûr,
01:00mais il y a une telle distance aujourd'hui entre la vacuité du dossier et la peine
01:03que de fait on peut l'interpréter aujourd'hui comme une signature politique
01:08dans un contexte que l'on connaît de tensions diplomatiques, politiques entre la France et l'Algérie.
01:14Gabriel Cluzel.
01:14Oui, moi je m'interroge sur le grand silence politique quand même autour de cette affaire
01:21qui est extrêmement inquiétante pour nous autres journalistes.
01:24Déjà on peut se demander si un journaliste peut encore aller en Algérie,
01:28nous craignons quand même tous pour notre sécurité aujourd'hui.
01:31Est-ce que c'est encore possible ?
01:32D'ailleurs on m'avait dit qu'il n'y avait pas peu de visa qui est accordé aux journalistes,
01:35quand je dis peu c'est un euphémisme.
01:36Mais c'est vrai, mais comment expliquez-vous ce grand silence
01:39qui est quand même assez honteux pour le monde politique français ?
01:45Alors d'abord il y a le silence qui a été celui de ne pas forcément ébruter
01:49cette situation sur les 13 derniers mois.
01:53Il n'y a pas de science exacte, c'est notre travail à Reporters sans frontières,
01:55on a plus de 40 ans d'expérience sur ce genre de situation.
01:58Il n'y a pas de science exacte, il n'y a pas de rejet de magique.
02:00Est-ce qu'il faut publiciser une affaire comme telle dès le départ ou pas ?
02:05En tout cas on a choisi en coordination avec la famille,
02:09avec Christophe lui-même, avec Society,
02:11et au regard aussi de comment avancer l'affaire,
02:14de ne pas forcément rendre toutes les choses publiques
02:16et de mobiliser dès le départ.
02:19Maintenant il le faut.
02:21Aujourd'hui il n'y a plus le choix au regard de cette peine-là.
02:24Et évidemment on s'adresse à notre mobilisation,
02:26là on vient de lancer une pétition internationale,
02:28il y a un comité de soutien qui va être monté,
02:29des mobilisations publiques qui vont être organisées aussi dans la foulée.
02:32Évidemment que là on vous a perdu Anne Bocan.

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