Bruno Retailleau élu président du parti Les Républicains : Qu'en pensez-vous ?

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Transcript

00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Bourdin.

00:04Bien, nous sommes avec Pascal. Bonjour Pascal.

00:08Bonjour M. Bourdin.

00:09Vous êtes un agent sur Marne, Pascal, et vous êtes satisfaite de la victoire de Bruno Retailleau,

00:15alors que vous avez voté Wauquiez.

00:17Ah oui, tout se fait. Et que j'ai adhéré pour voter Bruno Retailleau.

00:21Ah bon, bah oui, ça c'est quand même étonnant ça.

00:24Non, non, je ne pense pas.

00:26Allez-y, dites-nous pourquoi.

00:27Pourquoi, je vais vous dire. D'abord, je suis une récente adhérente, bien que, enfin réadhérente,

00:33bien que de droite depuis toujours et de famille gaulliste.

00:39Tout simplement, pourquoi les programmes se ressemblent, je veux dire, il y a une feuille de papier à cigarette à peu près entre les deux.

00:49Mon idée à moi, c'était juste qu'il ne fallait pas qu'il y ait un trop trop gros écart de manière à ce qu'ils se rassemblent.

00:56De ce que j'ai bien aimé chez Laurent Wauquiez, c'est qu'il parle de duo et non de duel.

01:03Enfin, l'écart a été important quand même, hein, Pascal ?

01:06Oui, oui, l'écart a été important, mais bon, je n'aimerais pas vous dire ce que je... ma pensée profonde, c'est qu'effectivement, il y a un engouement pour Bruno Retailleau, c'est vrai,

01:18et peut-être que Laurent Wauquiez traîne derrière lui un passé un petit peu sulfureux.

01:25Enfin, sulfureux, non, le terme est peut-être un peu exagéré.

01:29Une forme d'insincérité, les Français pensent qu'il est insincère.

01:35Oui, peut-être, peut-être, peut-être trop intéressé, mais qu'il ne l'est pas.

01:39Donc, effectivement, je pense que...

01:44Écoutez, moi, j'espère vraiment que les guerres de chef, tout ça, c'est terminé,

01:50et qu'ils vont faire un bon duo dans un contexte pas facile avec l'hôte de l'Élysée et le joueur de flûte de l'Élysée.

02:02Donc, voilà.

02:05Eh bien, merci, Pascal.

02:07L'essentiel reste à venir, l'essentiel reste à venir.

02:11Merci beaucoup, Pascal. Bonne journée.

02:13Bonne journée, Marc.

02:15Et ta Paris chauffeur de taxi, tiens.

02:17Vous participez à la mobilisation aujourd'hui, Marc. Bonjour.

02:20Bonjour, M. Bourdin. Oui, tout à fait, oui, exactement.

02:22Oui, parce que... Dites-nous pourquoi, là.

02:24C'est une catastrophe, parce que les tarifs régressent sur les transports.

02:27On est de l'ordre de 0,89 centime du kilomètre, donc en dessous de 1 euro.

02:32Ça commence à être de l'ubérisation, et cela devient moins rentable.

02:35Et pourtant, on a besoin des taxis pour le transport assis.

02:40Mais alors, comment faire pour que vous gagnez bien votre vie,

02:44et pour que la Sécurité sociale perde moins d'argent dans ce transport sanitaire ?

02:48Comment faire ?

02:49Alors, les trous de la Sécu, il est historique.

02:52On ne va pas le résoudre comme ça en un clap en nos doigts.

02:54Ça, c'est sûr.

02:55Par contre, il faut refaire des tarifs.

03:00Une entreprise n'a pas le droit de travailler à perte.

03:04Institutionnel, c'est comme ça.

03:05Et aujourd'hui, nous travaillons à perte.

03:07Les prix des licences, le prix du carburant qui augmente,

03:10les assurances qui sont de plus en plus chères,

03:12parce qu'ils ont du mal à rassurer les taxis,

03:14ça devient invivable.

03:16Et pourtant, on a besoin de nous.

03:18– Mais comment faire, Marc, pour faire en sorte que, encore une fois,

03:23vous gagnez bien votre vie,

03:25et que la Sécurité sociale ne voit pas cette facture du transport sanitaire

03:29augmenter comme elle augmente ?

03:33– Comment faire ?

03:35Est-ce que le trou de la Sécu est réellement un problème de taxi

03:38et de transport médicalisé ?

03:40– Non, mais il y a quand même une augmentation

03:44des dépenses de transport sanitaire.

03:46Forte augmentation.

03:48– Bien sûr, on a besoin de nous.

03:50Donc, il y a de plus en plus de taxis, tout simplement.

03:52– Oui.

03:53– Tout simplement, le problème est là.

03:55Non, ce n'est pas un problème, on a besoin de nous.

03:57– Non, non, mais c'est bien.

03:59– On a de plus en plus de charges.

03:59On est en France, on a de plus en plus de charges,

04:01c'est une catastrophe.

04:03– Mais est-ce qu'il n'y a pas, je ne parle pas de votre part,

04:06mais des abus, parfois ?

04:08– Il y a toujours des abus, M. Bourdin.

04:10Dans chaque secteur d'activité, il y a toujours une brèche.

04:13– Oui.

04:15– C'est un classique.

04:16Et la sécurité sociale le sait, mais dans ces cas-là,

04:24qui contrôlent les personnes qui y a à contrôler,

04:26ceux qui font de l'abus.

04:27Et les gens sérieux qui travaillent,

04:30on nous laisse tranquilles.

04:32Mais c'est comme ça, M. Bourdin, dans toute la France,

04:37à Marseille, à Bordeaux.

04:38– Oui, oui, oui, oui.

04:40Ce n'est pas propre à Paris, ça, c'est sûr.

04:41Merci, Marc.

04:42Merci beaucoup.

04:43– Merci, M. Bourdin.

04:44– Merci beaucoup.

04:44Bonne journée, vraiment.

04:45Vous êtes sur Sud Radio.

04:46Merci.

04:47– Sous-titrage ST' 501 – Sous-titrage ST' 501 –

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