- 16/05/2025
Programme :
1) Présentation de l’opération Osez changer et de ses résultats
Comment une collectivité peut-elle amener ses concitoyens à aller vers une consommation plus sobre et plus responsable et donc vers plus d’économie circulaire sur son territoire ? L’ADEME propose une opération à destination des habitants qui va mettre en lumière les acteurs des activités économiques et sociales du territoire, mettre en avant l’engagement vers la transition écologique de la collectivité, et renforcer la cohésion entre les citoyens et leur attachement au territoire, sans entrer par la porte de l’environnement. Alors, « Osez changer » et découvrez cette opération !
Par Emily SPIESSER, Service Consommation Responsable à l'ADEME
2) Témoignage du Sitcom Côte sud des Landes, syndicat intercommunal
Ce syndicat mène chaque année un défi « sobriété heureuse », aussi bien sur les sujets de la déconsommation, de l’alimentation durable, de la mobilité, de la sobriété numérique, etc.
Par Florian Chabaud, Chargé de mission Économie Circulaire
3) Les outils gratuits mis à disposition par l’ADEME
En savoir plus sur le label Territoire Engagé Climat-Air-Énergie, s’abonner à la newsletter : https://territoireengagetransitionecologique.ademe.fr/
1) Présentation de l’opération Osez changer et de ses résultats
Comment une collectivité peut-elle amener ses concitoyens à aller vers une consommation plus sobre et plus responsable et donc vers plus d’économie circulaire sur son territoire ? L’ADEME propose une opération à destination des habitants qui va mettre en lumière les acteurs des activités économiques et sociales du territoire, mettre en avant l’engagement vers la transition écologique de la collectivité, et renforcer la cohésion entre les citoyens et leur attachement au territoire, sans entrer par la porte de l’environnement. Alors, « Osez changer » et découvrez cette opération !
Par Emily SPIESSER, Service Consommation Responsable à l'ADEME
2) Témoignage du Sitcom Côte sud des Landes, syndicat intercommunal
Ce syndicat mène chaque année un défi « sobriété heureuse », aussi bien sur les sujets de la déconsommation, de l’alimentation durable, de la mobilité, de la sobriété numérique, etc.
Par Florian Chabaud, Chargé de mission Économie Circulaire
3) Les outils gratuits mis à disposition par l’ADEME
En savoir plus sur le label Territoire Engagé Climat-Air-Énergie, s’abonner à la newsletter : https://territoireengagetransitionecologique.ademe.fr/
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NewsTranscription
00:00Merci pour l'organisation de ce webinaire, donc moi je suis Mathieu Tellier, je suis
00:06en charge de la communication externe dans l'équipe du programme Territoire Engagé
00:10et donc c'est dans ce cadre-là que nous vous proposons une série de webinaires et
00:15donc le webinaire que nous allons vous partager aujourd'hui est celui sur la consommation
00:22responsable aux échangers pour plus de sobriété sur votre territoire sans avoir l'air.
00:28Donc nous proposons du coup ce webinaire dans le cadre du programme Territoire Engagé
00:34et nous accueillons aujourd'hui Émilie Speyser qui est au service consommation responsable
00:39à l'ADEME, donc notre experte sur le sujet qui a mené une action aux échangers et qui
00:45va nous partager ses résultats et avec le retour d'expérience du sitcom Côte-Sud-des-Landes
00:51et Florian Chabot qui va pouvoir nous présenter comment lui sur son territoire il a pu mener
00:58une opération sur la sobriété auprès de famille.
01:01Donc on se réserve un temps d'échange assez conséquent à partir de tout cela et pour
01:08faire le lien avec le programme Territoire Engagé et les référentiels économie circulaire
01:12et climat air énergie, on vous a listé évidemment tous les liens qui existent sur cette thématique
01:19précisément et donc voilà on retrouve évidemment dans le référentiel économie circulaire
01:24plusieurs références à la fois sur la stratégie, comment on mène un plan d'action
01:30sur la consommation responsable auprès de ses habitants mais aussi en interne de la
01:34collectivité et comment ça peut avoir des impacts dans un PLPDMA ou sur d'autres piliers
01:42de l'économie circulaire.
01:43Donc on va pouvoir découvrir cette action-là qui mêle à la fois communication, incitation
01:52auprès des citoyens pour moins consommer et réduction des déchets et donc vous retrouverez
01:58plus d'informations sur notre site internet et évidemment sur la plateforme Territoire
02:03en Transition où sont hébergés les référentiels climat air énergie et économie circulaire.
02:08Donc je ne prends pas plus de temps et je laisse maintenant la parole à nos deux experts
02:14qui vont pouvoir nous présenter tout ce qu'ils ont eu d'intéressant à partager.
02:18Merci Mathieu, merci Ludovic.
02:23Donc je me présente, Émilie Spiesser, je travaille à l'ADEME au service consommation
02:29responsable et j'ai eu le plaisir de mener cette fameuse opération aux échangers dont
02:36je vais vous parler tout de suite.
02:38Alors je vais partager votre écran, on a fait des essais techniques normalement, non
02:43je ne dis rien parce que c'est dans ces cas-là que ça ne va pas.
02:47Donc vous devez voir à l'écran ma présentation, donc l'objectif de ce webinaire comme le
02:53disait Mathieu, oser changer pour plus de sobriété sur votre territoire, organisé
02:59par le programme Territoire engagé transition écologique.
03:03Alors attendez, il ne veut pas me changer de diapositive, voilà.
03:15Donc dans un premier temps je vais vous expliquer en quoi cette opération est faite pour vous
03:20puisque vous êtes une majorité de collectivité à participer à ce webinaire.
03:24Ensuite je vous présenterai c'est quoi finalement aux échangers, les résultats
03:28de l'opération et aussi 18 mois après, puisqu'on avait fait un petit bilan, et
03:33les outils mis à votre disposition.
03:35Alors on commence tout de suite là pour se mettre en éveil juste après le repas par
03:41une vidéo qui va vous permettre d'en savoir un peu plus sur cette opération et je vous
03:47retrouve dans deux minutes.
04:11L'incroyable expérience vécue par ces familles qui s'étaient laissées envahir par un désordre insurmontable.
04:17Au fil des années, nous accumulons dans nos maisons des centaines, des milliers d'objets.
04:23Regardez ça, les doubles, ils sont tous sous plastique, c'est tous des jeunes oeufs.
04:28Une robe de mariée, j'ai jamais vu une robe de mariée dans la cuisine.
04:31On a les affaires de ski au milieu du salon.
04:33Ranger sa maison, c'est aussi ranger sa vie.
04:36Quand c'est le bazar autour de toi, c'est le bazar dans ta tête.
04:39Cet annoncement d'affaires peut devenir invivable.
04:41La maison, en fait, je la fuis.
04:44Aujourd'hui, on arrive à un point de non retour et il nous faut de l'aide.
04:50Voici mon équipe de choc pour remettre en ordre leur maison.
04:53Johanna, homme organiser, sera notre experte du rangement.
04:57Pierre-Henri, menuisier, agenceur, notre spécialiste du bricolage.
05:01Johanne, passionnée du ménage et moi-même, professionnelle de l'organisation d'événements.
05:07Allons les aider à vider, à revoir ma vie, trier.
05:11Est-ce qu'on a des choses en double dont on peut se séparer?
05:15Ranger et tout ça en 7 jours.
05:18On va changer votre vie, vous êtes au courant ou pas?
05:20On n'attend que ça.
05:21On a une semaine pour détoxer votre maison.
05:24Pour y parvenir, une solution radicale.
05:26Exposer l'intégralité de leur habitation dans un grand entrepôt.
05:31Bienvenue chez vous.
05:34C'est à qui tout ça?
05:35C'est pas à nous.
05:38Oh mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu.
05:421000 mètres carrés de vous.
05:46Vous devez vous débarrasser de 50% de vos affaires.
05:49Voilà, j'espère que tout le monde a bien entendu la vidéo.
05:52En fait, pourquoi je vous présente cette vidéo?
05:56C'est parce que ça vous met dans le contexte.
05:59TFX, dont est issu ce reportage, présente ces familles qui ont un fort intérêt pour le désencombrement.
06:06Alors vous allez dire, mais c'est pas l'émission de l'ADEME, ça le désencombrement?
06:10Bah non, en fait, mais l'ADEME cherche de plus en plus à rentrer par d'autres portes que l'environnement
06:17pour finalement transmettre des messages de consommation, de mobilité, d'équipement des logements et autres.
06:25Parce qu'aujourd'hui, vous vous rendez bien compte sur le terrain que les consommateurs, les citoyens,
06:30ont une appétence un petit peu plus frileuse à cette thématique, voire parfois un rejet complet.
06:37Donc du coup, rentrer par la porte du désencombrement était intéressant.
06:41Pourquoi cette opération est faite pour les collectivités?
06:45Alors tout d'abord, ce projet peut s'articuler dans différents projets politiques et sociaux.
06:51Ce projet peut s'articuler dans différents projets politiques et stratégiques de transition énergétique,
06:58comme les programmes locaux de prévention des déchets ménagers, les PLPDMA par exemple,
07:04ou les PCAET, merci pour les acronymes, le plan climat et réénergie territorial,
07:10ou le programme territoire engagé pour la transition écologique de l'ADEME.
07:15Ça peut être aussi pour favoriser des changements de comportement en profondeur et sur la durée.
07:22Ça permet d'avoir une communication qui est innovante et attrayante,
07:26et qui porte sur d'autres aspects que l'environnement,
07:28plus sur finalement les préoccupations de vos concitoyens, voire leur bien-être.
07:36La création aussi de liens entre les acteurs du territoire, cette opération peut favoriser ça.
07:41Et puis on verra qu'il y a des impacts quand on met en place une telle opération,
07:45qui vont au-delà de la thématique consommation.
07:48On voit un regard d'intérêt pour la mobilité, l'habitat, l'alimentation et autres.
07:53Et puis ça peut favoriser des intérêts finalement pour les acteurs économiques du territoire.
07:59Je ne développe pas plus, gardez vos questions précieusement pour la fin de l'intervention, si vous en avez.
08:07Aux échangers, c'est une opération qui a été menée par l'ADEME en 2021,
08:13et qui, auprès d'une vingtaine de foyers témoins, on va y revenir,
08:19et qui peut se mettre en place finalement à différents niveaux d'investissement.
08:25Vous verrez que l'ADEME, elle, pour ses besoins propres, a fait une grosse opération.
08:31On a compté les vêtements, on les a même pesés parfois,
08:35on a regardé beaucoup de catégories de produits.
08:38Mais finalement, vous, à votre niveau de collectivité, ça peut être variable,
08:42selon vos moyens financiers, selon les moyens humains et le temps que vous avez à y consacrer.
08:48Dans un guide à destination des collectivités que je vous présenterai tout à l'heure,
08:52vous verrez qu'il y a trois niveaux qu'on a identifiés,
08:55mais après, chacun fait comme il le veut et comme il peut l'adapter par rapport à son territoire.
09:01Il y a une façon de rentrer dans l'opération par une sensibilisation via un atelier.
09:08On peut aller un petit peu plus loin aussi en proposant une animation d'une opération collective
09:14en outillant les foyers, mais finalement les foyers se débrouillent relativement en autonomie.
09:21Et le troisième niveau est plus lourd, plus onéreux aussi.
09:25Il vise au fait que les collectivités accompagnent cette opération collective de manière plus approfondie
09:33avec le recours éventuel à un home organizer ou équivalent.
09:40Les coûts d'une telle opération, c'est vraiment pour vous donner un ordre d'idées,
09:44parce que nous on a fait, côté ADEME, une opération dont le prix n'a rien à voir avec ce que vous pourrez investir,
09:53puisqu'on était au niveau national et qu'on a fait un lourd accompagnement avec un gros recueil de données,
09:59comme je vous le disais.
10:00Mais en gros, sensibiliser avec un atelier, c'est environ deux jours avec un budget assez faible.
10:07Le budget, ça peut être juste la location d'une salle pour accueillir les ateliers,
10:13un petit peu de restauration peut-être pour faire un petit café d'accueil, une ou deux affiches, des petites choses comme ça.
10:20Quand on fait une animation pour une opération collective de ce type en outillant les foyers,
10:26là on compte plutôt six à dix jours, mais pareil, avec un budget faible, c'est-à-dire en auto.
10:32Enfin voilà, c'est les agents de la collectivité qui peuvent mettre en place cette opération
10:40qui va au-delà de la sensibilisation puisqu'on va faire une animation,
10:48proposer une animation au foyer qui va s'inscrire dans un temps un petit peu plus long.
10:52On accompagne un peu plus, mais au niveau de la collectivité.
10:55Donc là, on a estimé à six à dix jours avec un budget faible.
10:58Et le troisième niveau, c'est accompagner les foyers lors d'une opération plus approfondie.
11:04Là, on compte dix à quinze jours de travail pour la collectivité et un budget modéré.
11:10Il faut savoir qu'à peu près une journée avec une ou un home organizer, c'est autour de 500 euros.
11:21Alors, c'est quoi aux échanges ?
11:23Du coup, ce n'est pas aux échanges, la vidéo que je vous ai montrée, c'est le reflet.
11:27D'ailleurs, la vidéo de TFX a été faite après, mais ça correspond bien.
11:32Ça correspond bien à ce que l'on a proposé sur le terrain.
11:35Donc là, vous avez à l'image une photo de Paris Match,
11:38puisqu'on avait une journaliste de Paris Match qui était engagée dans l'opération.
11:41Et on est dans un foyer, je ne sais plus où j'aurais pu rechercher,
11:45mais voilà, on est devant leur pavillon avec toutes leurs affaires devant elles.
11:50En tout cas, les vêtements et les jouets.
11:53Alors, l'opération Foyer Témoin, c'était 21 foyers recrutés en France.
11:58Je ne rentre pas dans le détail, mais on a essayé d'avoir une population
12:02assez représentative de la population française,
12:05avec évidemment beaucoup de limites sur 20 foyers.
12:08Mais on a quand même eu des gens en milieu urbain, en milieu rural,
12:12des gens en couple, des gens seuls, des gens retraités, des gens actifs,
12:16en zone rurale et urbaine, comme je vous ai dit.
12:20On a choisi de couvrir six catégories d'objets dans le cadre de cette opération aux échanges.
12:26Évidemment, si vous mettez en place une telle opération sur votre territoire,
12:31vous pouvez choisir d'autres catégories de produits, en choisir plus ou en choisir moins.
12:36À mon avis, six catégories de produits, c'est déjà beaucoup.
12:39Surtout, s'il n'y a pas beaucoup d'accompagnement des foyers, ça fait beaucoup.
12:42Croyez-moi.
12:45Partie 3.
12:46Donc, quels résultats lors de l'opération aux échanges ?
12:50Je vais peut-être quand même vous en dire juste quelques mots supplémentaires.
12:54On a recruté ces 20 foyers.
12:56On leur a expliqué qu'on voulait les aider à désencombrer leur maison.
13:01Et on leur a proposé un accompagnement avec une home organizer,
13:05donc une spécialiste du rangement.
13:07En l'occurrence, c'était six femmes.
13:11Avec ces femmes, on avait prévu cinq journées de rencontres chez les foyers,
13:17avec une première rencontre pour justement se rencontrer, faire connaissance,
13:23pour que les foyers accueillent quelqu'un chez eux.
13:26Il y avait une deuxième rencontre où on faisait le tri,
13:30une troisième sur le désencombrement, etc.
13:35On arrivait à cinq.
13:36Après, le type de journée n'est pas forcément figé.
13:40Mais en tout cas, une journée rencontre, une journée tri,
13:43une journée désencombrement et une journée où finalement,
13:46on va réfléchir sur sa consommation pour se dire
13:49« Mais comment je peux avoir une consommation plus sobre et plus responsable ? »
13:53Puisque finalement, l'enjeu de cette opération, c'était la prise de conscience.
13:58C'est la prise de conscience de sa consommation qui va déclencher le changement.
14:05Les résultats de cette opération Oser changer.
14:10Sans rentrer dans le détail, je vais vous donner juste l'exemple des vêtements.
14:15Sur le document que vous avez à l'écran, vous voyez 198.
14:19C'est le nombre moyen de vêtements par personne adulte
14:24que l'on a compté dans un foyer,
14:27avec dans les foyers un minimum de 74 vêtements par adulte ou 531.
14:35Vous voyez d'énormes différences finalement entre les possessions des uns et des autres.
14:41On est bien dans un comptage par personne.
14:45Ce qui est intéressant, ce qui nous a beaucoup marqué,
14:49d'ailleurs je ne vous ai pas fait faire le petit exercice,
14:51mais vous pourrez le faire si vous voulez,
14:53c'est l'estimation des possessions par foyer.
14:56En fait, avant de démarrer l'opération, on a posé comme question à nos foyers
15:01« Combien de paires de chaussures avez-vous ? »
15:04Vous pouvez vous-même vous poser la question.
15:06Combien de paires de chaussures est-ce chez moi ?
15:09En totalité, chaussures de ville, de sport, etc.
15:13Ensuite, ils ont trié leurs chaussures et on a regardé leurs possessions réelles.
15:24Et on s'est rendu compte qu'il y avait un delta en moyenne,
15:28c'était 1 fois 2 entre ce qu'on estime avoir et ce qu'on possède vraiment.
15:35Sur les chaussures, c'était vraiment marquant.
15:38Donc vous comptez les chaussures dans votre tête que vous avez chez vous
15:42et quand vous rentrerez, comptez-les effectivement, vous verrez.
15:45Il y a de très fortes chances qu'il y ait un gros delta.
15:48Alors, enseignement numéro 1 de cette opération.
15:52Nous ne savons pas bien ce que nous possédons.
15:55C'est vrai que prendre conscience de sa consommation
15:58quand on ne sait pas vraiment ce qu'on possède, ce n'est pas simple.
16:01L'enseignement numéro 2, c'est s'alléger, c'est possible et ça fonctionne.
16:06Je vais vous montrer d'autres résultats après.
16:08L'enseignement numéro 3, s'alléger fait du bien.
16:12Là, on n'était pas uniquement dans une recherche de protection de l'environnement,
16:17on n'était pas seulement dans désencombrer votre maison.
16:21En fait, ce dont on s'est aperçu de la part de tous les foyers,
16:26c'est le bien, le bien-être.
16:28Ça s'est ressorti, je me sens mieux dans ma maison,
16:30je n'ai plus envie de déménager, je me sens bien pour y travailler,
16:34je retrouve du plaisir à être chez moi, etc.
16:39Donc, s'alléger fait du bien.
16:41On gagne du temps, on gagne aussi de l'argent
16:44parce qu'on ne rachète pas des choses en double, etc.
16:47L'enseignement numéro 4, c'est les foyers ont envie de continuer.
16:52Et l'enseignement numéro 5, s'alléger et oser changer.
16:58Donc, on peut oser changer et ça n'a que du bénéfice.
17:04Comme je vous le disais, les résultats sont assez probants.
17:07Alors, c'était variable selon les catégories de produits.
17:11Donc, je ne sais pas si lors d'une autre opération Oser changer,
17:14on obtiendrait les mêmes résultats.
17:16Mais en tout cas, sur cette opération qui a concerné 21 foyers,
17:20sur les vêtements par personne, en moyenne,
17:24le nombre d'objets désencombrés a baissé pour les vêtements de 37%,
17:30pour les chaussures 37%, pour les meubles 11%,
17:34le bricolage 12%, etc.
17:37En gros, on a un désencombrement de près d'un objet sur trois
17:41et jusqu'à 72% des vêtements.
17:44Et en petit verbatim, on peut se délester de la moitié sans tristesse,
17:49ça a désacralisé les objets.
17:53Excusez-moi pour la qualité, je ne l'ai pas mis en plein écran.
17:56C'est d'autres verbatims.
17:58Caroline pensait déménager car leur logement était trop petit,
18:01mais ils ont décidé de rester car ils se sentent beaucoup moins à l'étroit
18:04depuis le désencombrement.
18:07Amélie, je suis de plus en plus consciente des pressions extérieures pour consommer,
18:11le regard des gens aussi.
18:13On se pousse à la consommation, les publicités,
18:16on est complètement noyé par ça.
18:19Et Natacha, ça a transformé mon état d'esprit,
18:22je me suis rendue compte en triant que les objets s'abîmaient
18:25et que si je ne les avais pas donnés ou recyclés tout de suite,
18:29ils auraient pu avoir une deuxième utilisation,
18:32alors que maintenant il faut les réparer, ils sont abîmés.
18:35Je pensais ne pas les gaspiller en les gardant, alors que c'était le cas.
18:40Comme je vous le disais en préambule,
18:42désolée, je vais très vite,
18:45on a tenu à l'ADEME à aller voir ce qui se passait 18 mois après,
18:49parce que souvent on fait des opérations ponctuelles,
18:51puis finalement on ne sait pas si les changements de comportement,
18:54les changements de consommation s'inscrivent dans le temps.
18:58Donc là, on est retourné 18 mois après auprès de ces 21 foyers,
19:02et les résultats sont les suivants,
19:05c'est qu'il y a un désencombrement qui est pérenne et source de bien-être,
19:0940% des foyers ont désencombré davantage,
19:13et sur d'autres catégories de produits,
19:15ça peut être sur les mêmes catégories de produits,
19:17donc les 6 ou d'autres,
19:19les foyers ont étendu le tri à d'autres catégories d'objets et aux numériques,
19:23qui n'étaient pas concernés au départ.
19:25Les foyers recherchent des solutions faciles d'accès
19:29pour allonger la durée de vie des objets.
19:32Il y a moins d'objets qui rentrent,
19:35et une consommation plus modérée.
19:37Les foyers ont adopté certaines pratiques quasi systématiquement,
19:42et ça, c'est des actions que les foyers eux-mêmes ont proposées.
19:48Chaque foyer proposait les actions qu'il voulait mettre en place.
19:52Donc, par exemple, attendre 24 heures avant de valider une commande sur Internet,
19:57acheter d'occasion, réparer ou recoudre,
20:00et on a vu une véritable volonté de réduire leur consommation
20:05pour des raisons environnementales et aussi de mieux-être.
20:08Je passe la parole à Florian.
20:12Merci.
20:14Bonjour à toutes et tous.
20:16Je vais partager mon écran à mon tour.
20:18Je suis Florian Chabot,
20:20je suis chargé de mission économie circulaire au Sitcom Côte-Sud-des-Landes,
20:24qui est un syndicat de collecte de traitements des déchets.
20:27Je vais vous parler d'une autre opération,
20:30qui n'est pas l'opération Osé changer,
20:32mais qui s'appelle le défi sobriété heureuse,
20:34et qui a pas mal de points communs avec Osé changer.
20:37On va voir que c'est aussi pour accompagner les particuliers,
20:41les citoyens, pour adopter des modes de vie plus responsables.
20:46Déjà, pour présenter un petit peu rapidement qui nous sommes,
20:50le Sitcom Côte-Sud-des-Landes,
20:52comme notre nom l'indique, on est situé sur la Côte-Sud-des-Landes,
20:56peut-être là où vous venez en vacances.
20:59On est un territoire qui regroupe 5 EPCI,
21:03et pour un total de 185 000 habitants à peu près.
21:07Nous, on est engagé dans une démarche d'économie circulaire depuis 2022,
21:16où du coup, on a entamé la démarche sur la plateforme
21:21territoire engagé pour la transition écologique.
21:24On a fait le diagnostic, on a décroché notre première étoile,
21:27et donc, suite à ça, on a lancé notre plan d'action économie circulaire.
21:33En 2023, on a lancé ce qu'on appelle le PASTECH,
21:38pour plan d'action du Sitcom pour la transition vers une économie circulaire.
21:42L'objectif, c'est d'accompagner un petit peu tous les acteurs
21:46de notre territoire vers l'économie circulaire.
21:50On a différentes cibles, à la fois les collectivités,
21:54à la fois les entreprises et aussi les citoyens.
21:58Du coup, cette action du défi sobriété et heureuse,
22:01elle s'intègre à ce plan d'action.
22:03C'est ce que j'ai mis en gros, l'action 14,
22:05animer un défi citoyen pour promouvoir la sobriété,
22:08qui est quelque chose qui n'existait pas avant.
22:11Le défi sobriété et heureuse, c'est quelque chose qu'on a inventé.
22:14On s'est inspiré, il y a d'autres programmes similaires,
22:18il y a les défis alimentation positive, les défis famille zéro déchet.
22:22On s'est un peu inspiré de ce fonctionnement,
22:25mais on a créé quelque chose d'un peu différent.
22:30Le défi sobriété et heureuse, c'est une opération
22:33qu'on fait pour la deuxième année cette année.
22:36On est en plein dedans en ce moment.
22:38L'année dernière, c'était la première édition.
22:41À chaque fois, on le fait sur une seule commune de notre territoire,
22:45en partenariat avec cette commune, sur une durée de trois mois environ.
22:49Pendant ces trois mois, on va organiser plusieurs temps forts.
22:52L'année dernière, il y en avait six. Cette année, il y en a sept.
22:55L'objectif, c'est d'accompagner un groupe de citoyens
22:59dans une démarche de sobriété, mais sans trop parler de sobriété,
23:03en montrant qu'il y a plein d'alternatives sur les sujets de la vie quotidienne,
23:09l'alimentation, la consommation, la mobilité,
23:12qui peuvent nous faire du bien, nous rendre heureux,
23:15et que c'est quelque chose de plus responsable
23:18d'un point de vue environnemental et social.
23:21On essaie de communiquer comme ça, en ne se focalisant pas
23:25sur les enjeux écologiques, en essayant de les oublier,
23:28mais de montrer que des moments joyeux
23:32peuvent ne pas émettre beaucoup de carbone.
23:35Pour avoir une petite idée du programme de notre défi de cette année,
23:43comme je l'ai dit, c'est sur une commune différente chaque année,
23:48mais ça reste ouvert aux habitants aussi d'autres communes.
23:53C'est juste qu'on essaie de communiquer spécifiquement sur une commune.
23:58Le but, c'est que les gens puissent apprendre à se connaître,
24:02créer du lien entre eux.
24:04Vous l'avez vu, on a un grand territoire qui regroupe 76 communes,
24:08et ça avait plus de sens de faire ça à l'échelle d'une seule commune
24:11que sur tout notre territoire, où les gens seraient venus de loin
24:14et ne seraient pas amenés à se croiser dans le futur.
24:18Là, c'était pour créer du lien entre des habitants
24:22qui vivent vraiment sur un même territoire.
24:25Cette édition se déroule du 25 mars au 13 juin,
24:30et on a démarré par un atelier sur la détox digitale.
24:36L'idée, ce n'est pas de dire aux gens de ne plus utiliser les écrans,
24:41les smartphones, mais de prendre conscience du surplus
24:46de l'utilisation qu'on fait de nos appareils,
24:51et essayer d'éliminer tous les usages superflus,
24:54pour moins perdre de temps,
24:56que ça occupe moins notre charge mentale, et être plus libéré.
25:01Ensuite, on avait un atelier sur l'alimentation durable,
25:05c'est la petite photo que je vous ai mise là,
25:08où ils sont en train de préparer un gâteau au chocolat et haricots rouges.
25:13Là, on a eu de la chance, on a eu la cuisine centrale de Tarnos,
25:18qui est la commune dans laquelle on fait le défi cette année,
25:22qui a pu animer un atelier sur la cuisine végétarienne.
25:26On avait aussi d'autres intervenants, d'autres associations
25:29qui sont venus animer un atelier sur les plantes comestibles,
25:32sur l'élaboration d'une pâte à tartiner avec des produits locaux.
25:35Du coup, ça a été un super moment,
25:38il y avait une cinquantaine de personnes qui sont venues participer.
25:41Donc, ça mêle un petit peu des ateliers pratiques,
25:44et aussi des discussions et des réflexions sur comment concrètement,
25:48sur notre territoire, manger plus localement,
25:51avoir une alimentation plus végétale.
25:54On essaie toujours de mêler la pratique qui va attirer les gens.
25:59Je pense que quand on parle d'atelier cuisine, ça donne envie aux gens.
26:03Et puis, en même temps, avoir cette sensibilisation
26:06et parler de comment changer nos pratiques.
26:10La troisième rencontre, c'était sur la déconsommation.
26:13On avait fait des ateliers de réparation.
26:19Aujourd'hui, ce soir, il y a une quatrième rencontre,
26:22notre gros temps fort du Défi Sauveté Heureuse.
26:25Il y a Timothée Paris qui nous fait l'honneur d'être présent
26:28pour animer une conférence.
26:31Ça a fait venir beaucoup de monde.
26:34On avait limité à 150 personnes, mais on a atteint la jauge maximale.
26:38C'est une super opportunité aussi pour mobiliser les gens autour du défi
26:45et de communiquer autour du défi.
26:49Ensuite, on va faire une rencontre sur la mobilité
26:52avec toujours des associations.
26:55Il y aura un atelier vélo qui sera là, une coopérative d'autopartage.
26:59L'idée, c'est de présenter des solutions de mobilité aux gens
27:04tout en essayant d'avoir quelque chose d'assez ludique.
27:10Il y aura une balade à vélo qui sera organisée,
27:13et une autre piste à vélo.
27:16On essaie toujours d'avoir un peu ça.
27:19J'essaie de passer assez rapidement sur la suite.
27:22Le 30 mai, c'est pendant le week-end de l'Ascension.
27:28Il y a les fêtes de Tarnos.
27:31Dans les Landes, on a tous les villes et villages qui font leurs fêtes
27:34à un moment dans l'année.
27:37Pour Tarnos, ça tombe le week-end de l'Ascension.
27:41On essaie de mêler une autre population à notre défi
27:44de société heureuse et de ne pas faire venir que des gens
27:47assez sensibles aux sujets environnementaux.
27:50On va organiser une disco-soupe avec les citoyens.
27:54On a convié les habitants de la commune à organiser cette disco-soupe.
27:57Ça sera pendant les fêtes.
28:00Notre tout dernier événement, c'est une fresque des nouveaux récits.
28:03C'est un peu l'esprit de ce défi.
28:07On essaie de créer de nouveaux imaginaires,
28:10de montrer que d'autres modes de vie plus sobres sont possibles
28:14et qu'on peut changer les récits sur lesquels sont basés nos modes de vie.
28:19La fresque des nouveaux récits, c'est un atelier d'intelligence collective
28:22qui permet de mieux comprendre les mécanismes qu'on a dans notre cerveau
28:27qui nous freinent parfois à passer à l'action.
28:30Si on arrive à se projeter vers des récits plus désirables,
28:35ça va nous inciter à passer à l'action.
28:38En parallèle de ces rencontres,
28:41on propose aussi aux participants de faire des défis à la maison.
28:46L'idée, c'est de les challenger un peu et de les faire sortir de leur zone de confort.
28:50On leur a dit, par exemple, sur la partie des talks digitales,
28:54de comptabiliser leur temps d'écran sur une semaine
28:56pour qu'ils prennent conscience du temps qui passe devant les écrans.
29:01Comme alternative, plutôt que de passer une soirée en famille devant la télé,
29:06organiser une soirée de jeux de société en famille,
29:09c'était un des défis qu'on leur a lancé.
29:11Et pour sensibiliser aussi leur entourage,
29:14cuisiner une recette végétarienne lorsqu'ils reçoivent des invités.
29:18Ce sont des petits challenges qu'on leur donne un peu à chaque fois.
29:21On essaie de les inciter, de les remobiliser à chaque rencontre.
29:26On a un groupe WhatsApp en communiquant entre nous
29:28pour se partager les défis qu'on a réalisés.
29:31Le but, c'est de créer une émulation autour de ça
29:34et d'inciter à changer les comportements,
29:37mais de manière ludique et que ça se fasse de manière collective aussi.
29:44Quelques petits mots pour décrire globalement
29:47ce que c'est l'esprit du défi sobriété heureuse.
29:50Il y a cette idée que c'est quelque chose de participatif.
29:55Les rencontres, ce ne sont pas des conférences,
29:57à part celles de ce soir,
29:59mais ce sont des rencontres qui sont très interactives,
30:02où on a des moments de discussion, des mises en pratique.
30:05L'idée, c'est vraiment de créer du lien entre les gens
30:08et qu'ils puissent échanger entre eux.
30:11Nous, on veut que ce soit quelque chose de ludique aussi,
30:14pour que les gens aient envie de venir et soient contents de venir.
30:20C'est pour ça que, par exemple, pour l'atelier mobilité,
30:23on va organiser un petit jeu de piste à vélo
30:25qui permet d'amuser aussi les personnes.
30:29Il y a l'aspect convivial des rencontres.
30:31On a souvent un petit pot convivial à la fin des rencontres.
30:35On a envie que les gens puissent discuter aussi librement entre eux.
30:40Et on essaie d'attirer toutes les générations.
30:43Il y a des activités qui sont faites pour les enfants.
30:47On essaie aussi d'avoir des personnes plus âgées.
30:49Par exemple, sur la déconsommation,
30:51on avait fait appel à une association de couture.
30:54En général, les associations de couture,
30:56ce ne sont pas les personnes les plus jeunes qui sont là.
30:59Donc, ça a permis d'avoir un peu différentes générations qui se mélangeaient.
31:04C'est ça qui a été sympa.
31:08On a un discours un peu sur le bien-être aussi.
31:11On essaie de parler de ce que peut nous apporter la sobriété
31:15en termes de libérer notre charge mentale,
31:18se reconnecter au vivant, avoir plus de liens sociaux.
31:21Et parler surtout de ce que ça nous apporte en positif.
31:25On essaie de faire monter les gens en compétences.
31:29C'est pour ça qu'on propose des ateliers pratiques.
31:32Sortir de sa zone de confort,
31:34c'est avec les petits défis aussi pour challenger les participants.
31:41Et après, en termes de mobilisation,
31:44le défi nous permet de mobiliser des habitants.
31:48Mais on a aussi beaucoup d'associations qui sont investies.
31:53Au fil des rencontres, on fait appel à différentes associations,
31:57coopératives ou autres structures qui interviennent.
32:01Par exemple, pour animer un atelier réparation,
32:04on a fait appel à Emmaüs.
32:06On a fait appel à un atelier vélo aussi,
32:08pour animer un atelier sur la réparation du vélo.
32:11Sur l'alimentation, on a fait appel à une association
32:14qui sensibilise à l'alimentation durable.
32:17Ça permet vraiment de créer un écosystème,
32:20de permettre aux habitants de connaître ces associations
32:23qui sont sur leur territoire et dont ils n'ont pas forcément conscience.
32:27Ça crée vraiment une communauté entre les associations,
32:32les citoyens qui participent, la ville aussi qui accueille le défi,
32:36et puis nous, le sitcom, qui pilotons un peu tout ça.
32:40Et on essaie d'avoir une diversité des participants.
32:45C'est souvent une question qu'on a.
32:47Quelle est la population qui participe à ce genre de rencontres ?
32:51C'est vrai que c'est souvent des personnes assez sensibles
32:55à ce sujet-là de la sobriété.
32:57Il y a plus généralement des problématiques environnementales.
33:01Mais nous, on fait un effort pour attirer aussi
33:04des publics un peu plus variés.
33:06Par exemple, l'atelier alimentation durable,
33:09on l'a organisé dans un foyer jeunes travailleurs,
33:12pour des jeunes de 18 à 30 ans qui sont souvent
33:15dans des situations un peu délicates.
33:17Ça nous a permis de faire venir les jeunes de l'association
33:21et de mélanger les publics.
33:23C'était quelque chose d'assez intéressant.
33:28L'idée derrière tout ça, c'est aussi de bousculer les normes sociales.
33:35On s'attaque à des sujets comme l'alimentation végétale,
33:40le fait de ne plus posséder de voiture individuelle,
33:43de partager ses objets,
33:45qui sont des normes qui sont assez bien ancrées
33:49aussi dans notre société.
33:51Nous, on veut montrer qu'une autre voie est possible
33:54et qu'il y a d'autres alternatives plus sobres
33:58et montrer que tout ça, c'est quelque chose
34:01qui est possible et qui est désirable aussi.
34:05Autour de toute cette sensibilisation,
34:09on a pas mal de communication aussi.
34:13Nos participants, nos rencontres, c'est un peu nos moments forts.
34:17Les participants, c'est nos ambassadeurs
34:19de la sobriété heureuse.
34:21Mais on essaie aussi de toucher d'autres personnes autour,
34:24que ça ne se limite pas juste aux personnes
34:26qui participent aux rencontres.
34:28C'est pour ça qu'on met pas mal de moyens
34:30pour communiquer au-delà des participants.
34:32Cette année, on a mis en place une newsletter
34:35qu'on envoie après chaque rencontre
34:37pour faire un petit récap de la rencontre,
34:40pour partager du contenu de sensibilisation,
34:43pour toucher d'autres personnes.
34:45L'année dernière, on avait fait un reportage vidéo
34:48pour faire témoigner les participants.
34:50Après, on a la presse aussi qui s'est pas mal intéressée
34:52à notre défi, les radios,
34:55l'ADEME qui a relayé aussi notre initiative
34:58et notamment grâce à ce webinaire aujourd'hui.
35:01L'idée, c'est que ça puisse faire boule de neige aussi
35:04et que ça ne se limite pas aux quelques personnes
35:06qui participent au défi, mais que le mode de vie
35:09sobre et heureuse se partage le plus largement possible.
35:15Quelques chiffres en termes de résultats.
35:18C'est à prendre avec précaution.
35:21Pour l'année 2024, notre première édition
35:24du défi sobriété heureuse,
35:26il y avait 15 foyers qui ont participé.
35:29Ça représentait à peu près 38 personnes
35:32qui ont participé aux différents temps forts.
35:35On avait une moyenne de 25 participants.
35:38Par rapport aux petits défis qu'on leur lançait,
35:41ils ont réalisé 182 défis au total à Hutus.
35:45Il y avait 6 associations qui sont intervenues
35:48aux différents temps forts.
35:51Pour 2025, on est parti sur des bases un peu plus élevées.
35:55Déjà, on a changé un peu notre fonctionnement
35:58plutôt que ce soit les mêmes familles
36:01qui participent du début à la fin.
36:03Là, on a fait quelque chose de plus libre
36:05où les familles peuvent librement s'inscrire
36:07aux rencontres qui les intéressent.
36:09Elles ne sont pas obligées de suivre tout le programme,
36:12mais elles peuvent s'inscrire juste à la rencontre alimentation
36:15si c'est ça qui les intéresse,
36:17juste à la rencontre mobilité.
36:19Comme ça, c'est moins contraignant pour les familles
36:22et on a plus de personnes qui viennent.
36:24Sur les trois premières rencontres,
36:27ce soir, on a le gros temps fort,
36:29la conférence de Timothée Parry,
36:31où il y aura 150 personnes.
36:33On a 12 associations, cette fois,
36:36qui interviennent aux différents temps du défi.
36:45Si organiser un défi sobriété heureuse
36:48ou une initiative similaire vous intéresse,
36:51j'ai donné quelques tips.
36:55Pourquoi organiser ce genre d'initiative ?
37:00Avant tout, ça permet de créer du lien
37:03entre les habitants, les associations, la commune,
37:07dans un optique de participation citoyenne
37:10que beaucoup de communes recherchent.
37:13C'est un bon moyen de mobiliser les citoyens
37:16et de les inciter à passer à l'action collective
37:19et à se former sous forme de collectif.
37:22Il y a des collectifs qui existent déjà
37:24et qui cherchent à recruter de nouveaux membres.
37:27Ça permet ces choses-là.
37:30Pour accompagner les changements de comportement
37:33à l'échelle individuelle,
37:35via les différentes sensibilisations,
37:37les différents ateliers qu'on organise,
37:39et les petits défis.
37:41Les gens adoptent de nouveaux comportements,
37:45de nouvelles habitudes.
37:47Concrètement, en termes de méthodologie,
37:50pour organiser le défi,
37:53la première grosse étape pour nous,
37:56c'est de mobiliser une commune haute.
37:59L'année dernière, la commune haute
38:03nous a apporté un soutien logistique,
38:06en termes de location de salles, matériel, etc.
38:12Cette année, on est sur la commune de Tarnoz,
38:15qui est beaucoup plus impliquée dans le défi
38:18et qui a vraiment la volonté de relayer le programme,
38:21de participer à l'élaboration du programme,
38:24d'animer les rencontres avec nous.
38:26C'est un moteur d'avoir la commune impliquée avec nous.
38:30La deuxième étape de l'organisation,
38:33c'est d'essayer de faire un petit état des lieux
38:36de tous les acteurs locaux de la transition
38:39qu'il y a sur la commune
38:41ou au-delà, s'il y a des acteurs importants.
38:44Quand on a lancé le défi,
38:46je suis allé à la rencontre de l'Atelier Vélo,
38:48de Emmaüs,
38:50de tous les acteurs de la transition écologique,
38:53pour leur parler du projet.
38:56Ils ont été hyper réceptifs à l'idée de la sobriété heureuse,
39:01ça leur parlait vraiment,
39:03donc ça a été facile de les mobiliser.
39:06Après, l'enjeu a été d'élaborer un programme
39:09pour faire intervenir ces différents acteurs
39:13et un programme qui donne envie aux participants
39:16de participer aux différentes rencontres.
39:19Une fois que tout ça est prêt,
39:21il ne reste plus qu'à communiquer auprès des participants
39:24et à lancer le défi.
39:26En termes de moyens,
39:28ce que je vous donne comme chiffre,
39:30c'est ceux de l'année dernière,
39:32parce que je n'ai pas encore ceux de l'édition de cette année.
39:35On avait un budget de 15 000 euros environ.
39:38En termes de moyens humains,
39:41ça a pris environ 40% de mon temps sur une année,
39:45avec un gros focus pendant les 3 mois du défi
39:49et la petite période en amont,
39:51ça demande vraiment beaucoup de temps.
39:54On a fait appel à un prestataire l'année dernière et cette année,
39:58qui anime avec nous les rencontres
40:01et qui participe aussi à l'organisation des rencontres,
40:05parce que ça demande pas mal de temps d'organiser tout ça.
40:10Voilà, j'arrive à la fin de ma présentation.
40:14Je vous ai mis ici sur ce diapo un petit QR code,
40:18il vous renvoie vers notre site Internet,
40:21la page du défi Sobriété Heureuse,
40:23où vous avez toutes les informations
40:26pour l'édition de cette année et de l'année dernière.
40:30Pour l'édition de l'année dernière,
40:33j'avais rédigé un petit rapport bilan
40:35qui peut donner pas mal d'indications
40:37et pas mal de préconisations
40:39sur comment organiser un défi Sobriété Heureuse
40:43et vraiment un peu plus détaillé
40:45que ce que je viens de vous présenter.
40:47Après, si vous avez besoin,
40:49vous pouvez me contacter par mail aussi
40:51si vous voulez plus d'informations.
40:53Voilà, je vous remercie pour votre attention.
40:55Du coup, je vais relaisser la main à Émilie
40:59qui va nous présenter ses outils.
41:02Merci, Florian, pour ta présentation.
41:05Je vais aller très vite parce qu'il y a plein de questions pour toi,
41:09pour que les uns et les autres puissent te les poser.
41:12Moi, mon objectif d'intervention pour finir,
41:16c'est les outils gratuits pour s'engager dans de telles opérations.
41:21Il en existe, on en a développé pas mal.
41:24Excusez-moi.
41:26Donc, il y a un guide vraiment à destination des collectifs
41:30et à destination des collectivités.
41:32Vous pouvez le télécharger et l'imprimer directement
41:35sur le site de l'ADEME, dans la librairie ADEME.
41:38C'est vrai que je n'ai pas remis le lien ici,
41:40ou en scannant le QR code.
41:42Donc, on a ce fameux guide pour les collectivités.
41:46On a aussi, alors ça n'a pas été développé dans ce cadre,
41:49mais ça nous a beaucoup servi,
41:51une plateforme, un site Internet
41:54qui s'appelle Longue vie aux objets
41:56et qui permet d'identifier les acteurs du territoire
42:00pour réparer, pour donner, pour revendre d'occasion, etc.
42:07Et vous pouvez personnaliser cette carte aisément
42:11et la mettre même sur le site Internet
42:14de votre commune ou de votre PCI
42:16pour qu'il y ait un zoom qui soit fait directement.
42:19Là, vous voyez, c'est sur le Havre.
42:21On pourrait imaginer un zoom sur une commune en particulier
42:24ou une ville pour identifier tous les acteurs.
42:27Donc, ça vous permet vraiment de mettre en avant
42:29les acteurs économiques de votre territoire.
42:32Tout ça, c'est gratuit.
42:34Ensuite, on a un guide pour les citoyens
42:40qui s'appelle Comment gagner de la place chez soi,
42:43qui est fraîchement sorti.
42:45C'est une deuxième édition
42:47dans laquelle vous allez pouvoir retrouver plein d'astuces.
42:50C'est un document que vous pouvez télécharger
42:53et que vous pouvez aussi commander
42:55pour en recevoir des éditions papier gratuitement
42:58pour pouvoir distribuer aux personnes
43:00qui ont envie d'avoir ce document.
43:03On a également un guide pour les home organizers
43:06puisqu'il faut savoir que tous les home organizers
43:09ne sont pas sensibilisés à une consommation
43:13plus sobre et plus responsable.
43:15Donc, c'est important qu'elles soient un petit peu formées.
43:17Si vous avez besoin de plus de renseignements,
43:19vous pouvez me contacter directement.
43:21Je pourrais vous guider vers des home organizers
43:23qui, elles, ont déjà reçu cette formation
43:25et puis autrement vous guider
43:27pour former des home organizers sur votre territoire.
43:30Et puis, du coup, la synthèse de Oser changer,
43:33l'opération première,
43:35et puis la synthèse Oser changer 18 mois après.
43:40Je vous remercie pour votre écoute.
43:42J'arrête le partage et on vous donne la parole
43:46et on va essayer en tout cas
43:49à répondre à toutes vos questions.
43:51Je garde juste la main une seconde
43:53parce que j'ai vu une question
43:56qui pouvait me concerner.
43:58Comment mobilise-t-on des personnes
44:00qui ne sont pas sensibilisées ?
44:01On a tous le même problème.
44:03On arrive à mobiliser des gens
44:04qui sont déjà sensibilisés
44:05à la protection de l'environnement.
44:07Les autres, c'est plus compliqué.
44:08C'est pour ça qu'en introduction,
44:10j'ai beaucoup insisté sur le fait d'entrer,
44:13et Florian l'a fait également,
44:15d'entrer par la porte d'une autre thématique,
44:18le bien-être, le désencombrement, la santé.
44:23Tous ces aspects-là vont toucher de près les gens
44:26et ne vont pas les rebuter.
44:28Et là, vous allez toucher des gens
44:30qui ne sont pas forcément sensibles
44:32à l'environnement.
44:34Je me tais et je laisse la parole.
44:37Je pense à Ludovic qui va distribuer les questions.
44:40Merci, Emilie.
44:41Merci, Florian, pour vos présentations.
44:44Tout d'abord, Emilie,
44:45peut-être tant que tu avais la parole,
44:48je vais t'en adresser une,
44:51et puis après, je m'adresserai à Florian.
44:54Une personne demandait s'il y avait des opérations
44:57qui avaient été davantage menées en centre urbain,
45:00là où il y a beaucoup de grandes surfaces, en fait.
45:03Parce qu'on a peut-être l'impression
45:05qu'autant dans la présentation de Florian que la vôtre,
45:08on est beaucoup en milieu rural.
45:10Parce que c'est sûr que ça peut jouer.
45:12Le fait d'être entouré de boutiques partout,
45:14chanter dans la question de la personne,
45:17que forcément, la consommation était forcément accentuée.
45:21Alors, je n'ai pas une réponse absolue sur le fait
45:23de ce qu'on consomme plus quand on est en hypercentre.
45:26Ça, je n'ai pas de données là-dessus.
45:28En revanche, nous, dans l'opération Osé changer,
45:31il y avait des gens qui étaient en milieu très urbain.
45:34Il y avait des Parisiens intramuros.
45:36Après, je n'ai pas en tête toutes les villes
45:38où il y avait des foyers témoins.
45:41Pour moi, ce n'est pas du tout un élément bloquant.
45:45En fait, n'importe qui est soumis aujourd'hui
45:48au souhait de consommer.
45:50Qu'on soit en milieu urbain, c'est vrai quand on se déplace,
45:52mais aussi quand on est chez soi,
45:54avec la vente en ligne Internet qui a explosé complètement.
45:58Donc, je pense que ce n'est pas du tout un frein pour moi
46:01d'organiser ce type d'opération en hypercentre.
46:06Le point crucial qui va faire que la personne
46:09va changer de comportement, c'est la prise de conscience.
46:12Donc, que l'on soit en centre-ville,
46:14que l'on soit en milieu rural,
46:16c'est la prise de conscience qui va faire agir.
46:19Après, on sera peut-être plus ou moins capable d'agir
46:22si on est extrêmement tenté en milieu urbain,
46:24mais en tout cas, ce n'est pas du tout un frein
46:26pour lancer une telle opération.
46:28D'accord. Merci.
46:30Et puis, si peut-être tu as des contacts d'organisateurs,
46:34je vois qu'il y a une question dans la conversation éventuellement,
46:36si ça peut être divulgué.
46:38Alors, ça peut, mais j'en ai plusieurs.
46:40Je vais mettre dans la conversation,
46:43enfin, c'est aussi sur ma présentation, mon adresse mail,
46:45et je vous propose de m'adresser un mail
46:47en me disant où vous êtes situé.
46:49Ok.
46:50Ou m'appeler.
46:51Et du coup, pour... Merci, Émilie.
46:54Et du coup, Florian, on me demandait s'il y avait une plateforme
46:58pour suivre les différents défis que vous avez menés au sitcom,
47:02et si du coup, il y avait une valorisation des participants, des gagnants.
47:08Non, pour les défis, il n'y a pas de plateforme ou d'application.
47:14Donc, l'année dernière, on avait un système un peu réglementé
47:19où, du coup, on listait vraiment précisément les défis.
47:22Donc, après chaque rencontre, on lançait une quinzaine de défis aux participants.
47:27On leur demandait de s'engager sur au moins deux défis.
47:30Et donc, aux rencontres d'après, ils devaient valider, cocher
47:34les défis qu'ils avaient réellement faits.
47:37Et donc, il y avait un système de points où, en fonction des défis réalisés,
47:41les participants marquaient tel ou tel point.
47:43Ça nous permettait d'avoir un classement des foyers
47:46et donc de créer une petite compétition, sans que ce soit une grosse compétition,
47:52mais créer un petit peu d'émulation autour de ça
47:54pour inciter les participants à se challenger et à faire le plus de défis possible.
48:01Et du coup, on avait une petite cérémonie de remise des récompenses à la fin.
48:07C'était des récompenses plutôt sobres et heureuses.
48:13Et du coup, on n'a pas gardé ce système cette année.
48:15Là, on a voulu faire plus simple.
48:16On donne juste trois défis aux participants après chaque rencontre.
48:20On s'était rendu compte que 15 défis, peut-être que les gens se dispersaient un petit peu.
48:23Donc, on a voulu focaliser sur trois défis.
48:26Et on a éliminé tout ce système de classement et tout
48:29parce que c'était compliqué aussi à gérer.
48:32Donc là, c'est assez libre.
48:33Les gens, s'ils ont envie de faire les défis, ils les font.
48:35S'ils n'ont pas envie, ils ne les font pas.
48:37Et les retours ne sont pas…
48:39On a un peu de difficulté à faire participer les gens.
48:43On leur demande du coup aux rencontres suivantes
48:46s'ils ont bien réalisé les différents défis.
48:48Et ça a un peu de mal à prendre sur la partie des défis à faire à la maison.
48:54Et du coup, c'est un défi par an.
48:56Je me demandais aussi si vous pensez avoir compris ça en moyenne.
49:02Sur l'organisation du Défi Sobriété Heureuse,
49:04oui, on en fait un par an.
49:06La première édition, l'année dernière, à Souston.
49:09Et donc là, à Tarnos.
49:11Et pour la question de la taille des villes,
49:13Souston, c'était 6 000 habitants à peu près.
49:17Et là, Tarnos, c'est 10 000 habitants.
49:19Mais c'est à proximité directe de Bayonne,
49:22de Bayonne-Anglette-Biarritz.
49:25Là, il y a toute une agglomération.
49:27Donc, on est dans l'agglomération.
49:31Il y a pas mal de gens qui viennent du Pays Basque
49:33pour participer au défi.
49:35D'accord.
49:36Et au niveau du nombre de personnes d'équivalent temps plein
49:39qui seraient nécessaires du coup pour les organiser, ces défis ?
49:45C'est ce que j'avais mis sur l'année dernière.
49:48J'avais estimé que ça m'avait pris à peu près 40 % de mon temps
49:51sur une année complète.
49:53Avec vraiment un gros focus sur le premier semestre de l'année,
49:58vu que ça se déroule du mois de mars au mois de juin.
50:01Et il y a toute la préparation à faire en amont
50:03à partir du mois de janvier.
50:05Ça m'avait mobilisé à 70-80 % de mon temps.
50:09Oui, mais vous êtes tout seul dessus du coup.
50:11Voilà.
50:12Je suis tout seul du site com
50:14et on fait appel à une prestataire aussi
50:17pour nous accompagner dans l'organisation.
50:20D'accord.
50:21Et au niveau des rencontres,
50:24est-ce que vous avez principalement les habitants de la commune ?
50:27Parce que vous expliquiez que ça tournait sur les différentes communes.
50:31Est-ce qu'à chaque fois, vous avez quand même principalement,
50:33j'imagine, les habitants de la commune
50:35ou vous avez quand même pas mal d'autres personnes
50:37qui viennent des communes alentours ?
50:41C'est principalement des participants de la commune,
50:44mais ça touche aussi les communes voisines.
50:47En tous les cas, les gens ne font pas 30 ou 50 kilomètres
50:51pour venir participer aux rencontres.
50:53C'est des gens qui sont plutôt à proximité.
50:57À part pour ce soir où c'est une conférence exceptionnelle,
51:01ça fait venir les gens d'un peu plus loin.
51:04Mais sinon, ça touche plutôt les gens de la commune.
51:09Et la question, est-ce que c'est les mêmes participants à chaque rencontre ?
51:13Vu que cette année, ce que j'ai dit,
51:16c'est que les gens peuvent s'inscrire librement aux différentes rencontres.
51:19On a quand même une régularité.
51:21Les gens qui étaient présents à la première rencontre,
51:23on les retrouve aux rencontres suivantes.
51:30L'objectif aussi d'avoir des rencontres ludiques
51:33et que les gens passent un bon moment,
51:35c'est qu'après, derrière, on les fidélise et ils ont envie de revenir.
51:40Après, ils ont toujours des contraintes familiales
51:42et ils ne peuvent pas toujours être présents.
51:44Mais en tous les cas, ils ont envie de revenir
51:46et ils sont là quand ils peuvent.
51:50On avait une question au niveau du coût ramené au nombre d'habitants.
51:55Est-ce que vous auriez cette donnée-là ou pas ?
51:59Le nombre d'habitants ?
52:0015 000 euros divisé par 6 000 habitants.
52:03C'est ça, c'était le 15 000.
52:08Qu'est-ce qu'on aurait d'autre ?
52:11Est-ce que ce sont des personnes déjà convaincues ?
52:14Dans ces événements-là, oui,
52:16on a forcément toujours des personnes qui sont convaincues.
52:19Mais est-ce que vous arrivez aussi à toucher
52:21des personnes qui sont plus éloignées de tous ces sujets-là
52:24que vous avez présentés ?
52:27C'est ce que je disais.
52:28On essaye d'élargir aussi un petit peu les cibles.
52:33En faisant une rencontre dans un foyer jeune travailleur,
52:36on a fait venir une population un peu différente.
52:40En faisant intervenir Emmaüs, par exemple,
52:43c'est des compagnons d'Emmaüs
52:45qui sont venus animer un atelier sur la réparation.
52:49Je ne pense pas que ce soit un public
52:52qui aurait participé à une rencontre du défi autrement.
52:58Et le coup de la disco souple
53:00qu'on va réaliser pendant les fêtes de Tarnos,
53:03je pense que c'est aussi un moyen
53:05de s'intégrer à un événement
53:07qui ramène déjà beaucoup de monde.
53:09Et de toucher d'autres personnes,
53:12de les sensibiliser d'assez loin.
53:14Parce que ça va être un événement assez festif
53:17et on ne va pas être sûr de beaucoup de sensibilisation.
53:21Mais c'est quand même pour les intégrer à cette dynamique
53:24et leur donner envie de participer.
53:27Très bien.
53:29Parfait.
53:31Je pense que c'est bon.
53:32On peut jeter un œil au niveau de 57, vous me direz.
53:37On a répondu à la plupart des questions, je pense.
53:44On avait une question pour moi.
53:46La plus grande difficulté de toucher des personnes,
53:49les intéresser à s'inscrire à ce défi
53:51ou une autre animation de même genre.
53:53À Nantes-Métropole, nous avons les défis climat
53:56et l'on choisit de passer par des structures relais.
53:59Mais on s'appuie toujours sur les mêmes structures.
54:02Auriez-vous ou les participants d'autres conseils
54:05pour avoir d'autres structures ?
54:08C'est vrai que c'est quand même pas mal en local, ça.
54:11Les structures sur lesquelles s'appuyer.
54:13Ça peut être des organismes nationaux comme Emmaüs
54:16avec des antennes locales.
54:18Je ne sais pas si vous avez quelques clés à donner,
54:21Florian ou Émilie, là-dessus.
54:23C'est des organismes pour vous accompagner dans le recrutement,
54:27dans l'animation, dans le relais ?
54:29Dans l'animation, je comprends.
54:31Ça peut être des CCAS.
54:34Qu'est-ce qu'on avait d'autre ?
54:36Il faudrait que je regarde plus précisément.
54:38C'est ce que je mettais dans la conversation.
54:40Je vous ai mis le lien vers la librairie de l'ADEME
54:42avec les ressources évoquées.
54:45Vous trouverez beaucoup de choses dans ces documents,
54:48dont peut-être cette liste-là.
54:50Je ne l'ai plus en tête, je cherchais le rapport final.
54:53Et si vous ne la trouvez pas, n'hésitez pas à me contacter en direct.
54:56J'ai mis mes coordonnées aussi.
54:59Très bien.
55:01Mathieu, si tu veux conclure ce webinaire.
55:07Merci, on n'aura pas la réponse du cachet de Timothée Paris.
55:14Tu lui souhaites répondre, Florian ?
55:16Je ne vais pas donner de chiffres,
55:18parce que je ne pense pas qu'il soit bienvenu.
55:20Mais en tous les cas, il a été sensible à la démarche.
55:23Je pense qu'il est venu aussi,
55:25parce que c'est une thématique qui lui parle.
55:29Je me permets de conclure.
55:31Merci à nos intervenants.
55:32Merci à Ludovic pour l'intervention.
55:34Merci à vous d'avoir participé jusqu'au bout à ce webinaire.
55:37Vous pourrez le retrouver en replay sur notre site internet,
55:41dont je vous mets le lien.
55:43Vous retrouverez également les prochains webinaires à venir.
55:46Je me permets de faire la publicité pour le prochain webinaire
55:50qui aura lieu en juin
55:54et qui sera spécifiquement sur la plateforme Territoires en Transition
56:01et notamment sur comment mieux utiliser l'état des lieux
56:05et la fonction plan d'action
56:10pour pouvoir ensuite mieux travailler au sein de la collectivité.
56:15Il est 15h00.
56:20Encore une fois, je vous remercie.
56:23Ce replay sera disponible prochainement sur cette page-là.
56:27Les présentations seront disponibles uniquement sur l'espace collaboratif
56:32Territoires engagés.
56:34Si vous n'êtes pas encore inscrit à cet espace-là,
56:38vous pouvez écrire à territoiresengagés.fr.
56:43Bon après-midi et à bientôt.
56:46Merci à tous.
56:47Merci à toutes et tous.
56:49Au revoir.
56:50Au revoir.
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