Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • aujourd’hui
MECSS : Audition « focus » sur le Ségur du numérique

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:19:54circule d'agir sur différentes dimensions complémentaires. Donc on s'est doté de quatre leviers.
00:19:58Le premier, c'est d'abord qu'on a besoin d'un véritable carnet de santé numérique sécurisé et universel
00:20:04pour l'ensemble des assurés sociaux. Et donc il fallait investir pour créer mon espace santé,
00:20:08ce service public numérique coporté par l'assurance maladie et le ministère de la Santé.
00:20:13On a ensuite un deuxième levier parce qu'on avait besoin d'agir sur les outils, les logiciels des professionnels de santé
00:20:18pour qu'ils soient adaptés au partage des données de santé. Donc pour cela, on est venu à la fois définir
00:20:23les exigences que devaient respecter ces logiciels et on est venu financer la mise à jour pour l'ensemble des professionnels,
00:20:30donc la mise à jour de leur logiciel actuel à un logiciel qui soit conforme à ces exigences
00:20:34et donc leur permettant de partager effectivement les données.
00:20:37Troisième levier, c'est évidemment pas qu'un sujet d'outils. Le partage des données, ça nécessite souvent
00:20:41que les professionnels, les établissements revoient un peu leurs pratiques, leurs organisations.
00:20:44Tout ça, ça nécessite des efforts et des projets. On est donc venu soutenir ces projets-là avec des financements
00:20:50pour les établissements de santé, les établissements médico-sociaux, les professionnels libéraux
00:20:54qui étaient conditionnés à l'atteinte effective d'un certain seuil d'usage numérique.
00:21:00Et puis pour l'instant, j'ai parlé de levier incitatif.
00:21:03On a aussi besoin, une fois que la mayonnaise, entre guillemets, commence à prendre,
00:21:06de levier plus coercitif avec des obligations réglementaires,
00:21:09d'une part vis-à-vis des industriels, avec l'obligation progressive du respect de certains référentiels techniques,
00:21:16y compris sous peine de sanction, mais également vis-à-vis des professionnels
00:21:21avec des obligations de partage numérique des documents de santé
00:21:23qui sont d'ores et déjà intégrés dans le Code de la santé publique.
00:21:26Donc ça, c'est les leviers dont on s'est dotés.
00:21:29Si je dis un mot de la trajectoire, en un mot, la trajectoire, elle visait à sortir du cercle vicieux
00:21:34dans lequel le DMP était en quelque sorte enfermé depuis de longues années.
00:21:38Les professionnels de santé nous disaient, en gros, deux choses.
00:21:41Premier postulat, je ne vais jamais consulter le DMP de mon patient
00:21:46parce que souvent, il n'existe pas et quand il existe, il est vide.
00:21:50Et donc, corollaire, je n'en vois jamais rien dedans
00:21:53parce que je sais que mes consoeurs et mes confrères ne vont jamais le consulter.
00:21:56Donc il fallait absolument sortir de ce cercle vicieux.
00:21:58On a donc posé une trajectoire progressive en trois étapes.
00:22:01La première, c'était d'abord en finir avec les DMP qui n'existent pas.
00:22:04Donc c'était la création par défaut d'un profil de mon espace santé
00:22:08pour l'ensemble des assurés sociaux comme l'a permis la loi.
00:22:10Deuxième étape, il fallait en finir avec les DMP vides.
00:22:14Et donc, ça voulait dire atteindre un premier niveau de masse critique
00:22:16de documents de santé envoyés sans effort
00:22:19ou avec le moins d'efforts possibles par les professionnels
00:22:21dans le profil mon espace santé du patient.
00:22:23Ça, c'était la mission de la vague 1 du Ségur numérique.
00:22:26Et puis, et finalement, seulement à ce moment-là,
00:22:28c'est-à-dire qu'une fois qu'il y a suffisamment d'informations intéressantes,
00:22:32se concentrer sur le fait de rendre facilement accessible
00:22:35cette information aux professionnels
00:22:36en gros qu'ils puissent directement accéder au profil mon espace santé de son patient,
00:22:40lorsqu'il le prend en charge.
00:22:41Et ça, ça sera la mission de la vague 2 du Ségur numérique.
00:22:45Donc voilà en deux mots sur la méthode en termes de levier de trajectoire.
00:22:48Et puis, je laisse la parole à Claire pour nous donner quelques résultats obtenus à date.
00:22:52Merci Benjamin. Bonjour à tous.
00:22:54Claire Vigier, je suis responsable du vol plateforme usage numérique
00:22:56qui est en charge notamment de mon espace santé et tout le volet usage.
00:23:00Donc, Benjamin vous a bien expliqué la méthode.
00:23:02Maintenant, concrètement, où est-ce qu'on en est ?
00:23:04Donc, je pense que c'est intéressant de s'intéresser aux deux populations.
00:23:06Donc, on a les usagers d'un côté.
00:23:08Donc, on l'a dit, pour eux, l'interface pour consulter leurs données de santé,
00:23:11c'est mon espace santé.
00:23:12Donc, par défaut, grâce à cette mécanisme d'opt-out,
00:23:16quasiment tous les assurés français ont aujourd'hui un espace santé ouvert.
00:23:19Donc, ça, c'est un premier pas très réussi et c'est très important de le mentionner
00:23:22parce que ça veut dire qu'à partir du moment où il est ouvert,
00:23:25il faut avoir en tête, c'est-à-dire qu'il peut recevoir un document de santé
00:23:27ou un message venant d'un professionnel de santé.
00:23:30Donc, on casse cette première étape du cercle vicieux.
00:23:33Mais ce qui nous intéresse, bien évidemment, c'est qu'est-ce qu'ils en font.
00:23:35Et donc, aujourd'hui, on a à peu près 30% de la population qui ensuite a activé,
00:23:39c'est-à-dire s'est connecté une première fois.
00:23:41On est vraiment en train d'investir massivement.
00:23:43On mobilise différents leviers pour augmenter ce taux d'activation.
00:23:47mais voilà, qui progresse de manière quand même très importante.
00:23:50On a à peu près 750 000 activations par mois
00:23:53et cette dynamique, elle est en train de s'accentuer très fortement
00:23:55là sur les six derniers mois.
00:23:58Ensuite, ce qui est intéressant de voir, c'est qu'une fois qu'ils se sont emparés
00:24:01de leur espace santé, qu'ils l'ont activé, ils ont un réel usage.
00:24:04L'usage principal, bien évidemment, ça reste la consultation des documents de santé.
00:24:08Parce qu'on estime qu'à chaque fois qu'un document, il est envoyé
00:24:10vers un espace santé activé, globalement, il est consulté.
00:24:12Parce qu'on a à peu près 7 millions de consultations
00:24:14de documents de santé par mois par les patients.
00:24:17Ils font aussi tout un effet de rattrapage
00:24:18de leur historique médicale, ce qui a beaucoup de valeur
00:24:20dans la perspective où on a plusieurs années derrière nous
00:24:24où des gens peuvent avoir des hospitalisations,
00:24:26des choses qui sont importantes de mettre en visibilité
00:24:29de leurs professionnels de santé.
00:24:31Et voilà, ça représente 2 millions et demi de personnes
00:24:33qui viennent se connecter à peu près tous les mois.
00:24:36Et il y a d'autres usages que dans le carnet de santé.
00:24:38Il y a une messagerie sécurisée,
00:24:40il y a tout ce qui est un agenda, un catac de service,
00:24:42on pourrait y revenir.
00:24:42Les autres usages sont plus émergents.
00:24:44Vraiment, le cœur de l'usage aujourd'hui, c'est l'endroit sécurisé
00:24:47où je stocke mes documents de santé.
00:24:48Je peux les consulter, je peux éventuellement les partager
00:24:50aussi à mes professionnels de santé,
00:24:53par le biais de la messagerie, etc.
00:24:55Les autres acteurs, bien évidemment, sur lesquels il y a un enjeu...
00:24:57Enfin, le deuxième marqueur d'impact pour nous,
00:25:00c'est, comme l'a dit Benjamin,
00:25:01il fallait remplir cette DMP qui était vide.
00:25:03Il faut faire en sorte qu'enfin, on ait cet espace
00:25:05qui soit rempli de documents de santé
00:25:07qui ont de la valeur pour la prise en charge.
00:25:08Donc, c'est dommage, on n'a pas pu vous montrer,
00:25:10mais on a une courbe qui est assez illustrative
00:25:12de l'explosion, finalement, de l'alimentation
00:25:17qu'on a mis...
00:25:18Voilà, elle est accessible aussi.
00:25:21On a une page statistique
00:25:22où on partage publiquement tous nos résultats mensuellement.
00:25:26Donc, comme l'a dit Benjamin,
00:25:27un des prérequis, c'était l'engagement de l'écosystème
00:25:29aussi des éditeurs pour qu'ils mettent à jour leur logiciel.
00:25:32C'est assez significatif.
00:25:33On a près de 250 éditeurs
00:25:34qui se sont massivement engagés,
00:25:36qui ont certifié,
00:25:36pour lesquels on a vérifié que leurs solutions étaient conformes.
00:25:39Et globalement, ces logiciels permettent d'équiper
00:25:41la quasi-totalité des acteurs de soins aujourd'hui.
00:25:44Donc, ils ont des solutions techniquement compatibles.
00:25:46Ensuite, ils s'emparent dans les usages.
00:25:48C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on estime au global
00:25:50qu'on a environ un document de santé sur deux
00:25:51produits dans le système de santé
00:25:53qui sont versés dans mon espace santé.
00:25:55Il y a des différences entre les secteurs.
00:25:58Donc, l'hôpital, à titre d'exemple,
00:26:00nous a une des données qu'on suit beaucoup,
00:26:01c'est la lettre de liaison,
00:26:02qui est vraiment un élément central pour la coordination.
00:26:05On estime qu'on a environ une sur deux.
00:26:06On travaille à avoir bien évidemment ce 100%,
00:26:08mais on est assez humble sur les résultats.
00:26:10Mais on est aussi quand même,
00:26:11par rapport à la progression significative,
00:26:14c'est quand même des résultats qui sont considérables.
00:26:15Parce que d'ailleurs, ça implique des changements
00:26:17organisationnels, techniques.
00:26:19On en vient à des sujets autour de l'organisation,
00:26:21de la signature, de la validation,
00:26:23qui reviennent à des fondamentaux assez profonds.
00:26:25La médecine libérale est aussi très fortement engagée.
00:26:27Parce qu'on a environ 60 000 professionnels
00:26:29qui alimentent le DMP tous les mois.
00:26:31Donc on estime que c'est à peu près,
00:26:34c'est plus d'un médecin sur deux
00:26:37qui exerce dans le libéral.
00:26:39Et après, on a 40% de documents d'imagerie.
00:26:41On pourra revenir sur des chiffres un petit peu plus précis.
00:26:44Et maintenant, bien évidemment,
00:26:45là où on est focalisé,
00:26:46c'est à la fois faire en sorte
00:26:47qu'on ait 100% de ces documents de santé,
00:26:49en allant les chercher par différents leviers,
00:26:51en accompagnant les professionnels
00:26:52avant qu'on arrive dans cette phase coercitive.
00:26:54Mais aussi faire en sorte que maintenant,
00:26:56on rende cette donnée facilement accessible.
00:26:58Parce qu'aujourd'hui, il y a déjà des possibilités
00:26:59de consulter cette donnée-là.
00:27:01Mais c'est plus ou moins facile selon les professions.
00:27:03Pour la médecine libérale,
00:27:04c'est déjà possible depuis leur logiciel métier
00:27:07sans avoir à aller dans un autre logiciel.
00:27:08Mais ce n'est pas encore très ergonomique.
00:27:10Pour autant, on a déjà près d'un tiers des médecins
00:27:12qui, aujourd'hui, va tous les mois consulter le DMP.
00:27:15C'est plus balbutiant à l'hôpital.
00:27:16Il faut qu'ils aillent sur un autre site Internet.
00:27:18C'est un petit peu plus complexe.
00:27:19Mais c'est véritablement le cœur
00:27:20de la vague 2 d'évolution logicielle du Ségur
00:27:23dont vous parlez, Benjamin,
00:27:24de faire en sorte que cette donnée
00:27:25soit extrêmement facile à visualiser au quotidien.
00:27:30Voilà pour les éléments un petit peu de vue d'ensemble.
00:27:32Merci, Benjamin, par rapport à votre présentation.
00:27:44Je remercie, effectivement, les collègues
00:27:45qui nous ont rejoints.
00:27:51Quand on évalue, on contrôle,
00:27:53on est un petit peu critique.
00:27:55Mais c'est...
00:27:57Parce que c'est comme ça.
00:28:00C'est pas un ciblage, mais c'est un peu critique.
00:28:03Et c'est pour ça que je...
00:28:04Donc, on voit que tout ça monte en charge.
00:28:07D'accord ?
00:28:08Mais par contre, on voit que c'est pas...
00:28:10L'utilisation est quand même pas systématique.
00:28:15Encore ce matin, je regardais, effectivement,
00:28:17mon espace santé.
00:28:19Il y a beaucoup de choses qui manquent
00:28:21dans mon dossier personnel.
00:28:25Donc, la question...
00:28:29Enfin, moi, j'ai des tas de questions.
00:28:31C'est comment rendre...
00:28:32Effectivement, comment rendre l'usage ?
00:28:36Dans le sens où...
00:28:37Effectivement, moi, j'ai fait un rapport sur le DMP,
00:28:39sur tous les problèmes qu'il y a rencontrés.
00:28:41Donc, on voit que maintenant, ça s'accélère.
00:28:43Et c'est très bien.
00:28:44Mais par contre, effectivement, ça s'accélère,
00:28:46mais à mon avis, pas suffisamment rapide.
00:28:48Je vais prendre un seul exemple.
00:28:49Un seul exemple.
00:28:50Et dans le sens où j'avais auditionné...
00:28:55C'était en 2019,
00:28:59le directeur d'assurance maladie,
00:29:02qui m'a dit...
00:29:03Moi, j'aime bien prendre un truc pratique,
00:29:06par rapport notamment au cas des vaccinations.
00:29:08Quelque chose qui est simple.
00:29:09Et en 2019,
00:29:12je ne citerai pas le nom,
00:29:13mais le directeur d'ACNA-Bassement m'a dit
00:29:15qu'il n'y a pas de problème.
00:29:17Je vous promets qu'on l'aura dans les...
00:29:19On l'aura avant la fin d'année 2019.
00:29:21Donc, c'est avant le Covid, ça.
00:29:23Je consulte mon espace santé.
00:29:26Il n'y a toujours pas de carnet de vaccination électronique.
00:29:29Alors que c'est quelque chose qui est simple.
00:29:31C'est quelque chose qui existe,
00:29:32qui a été développé dans certaines régions.
00:29:34en plus avec de l'argent public.
00:29:39Et c'est assez simple.
00:29:40Donc, par rapport à l'usage,
00:29:42que ce soit effectivement par rapport aux citoyens,
00:29:46quel est son statut vaccinal ?
00:29:48N'importe qui.
00:29:49Souvent, on fait le parallèle.
00:29:53Je pense à les autres pratiques.
00:29:54On fait souvent le parallèle
00:29:55par rapport effectivement à nos chers animaux
00:29:58qui ont effectivement un statut vaccinal
00:30:01qui, lorsqu'effectivement,
00:30:03ils doivent être revaccinés,
00:30:06ils ont une notification du vétérinaire.
00:30:10Nous, on n'a toujours rien.
00:30:11Ça fait effectivement maintenant plus de 5 ans
00:30:13que ce soit très pratique.
00:30:16Pourquoi ça ne fonctionne ?
00:30:17Pourquoi c'est toujours pas en place ?
00:30:20Pourquoi ?
00:30:21C'est lié à quoi ?
00:30:22C'est lié effectivement dans ce sens où,
00:30:23pour vous, c'est pas prioritaire ?
00:30:25Est-ce que c'est un problème de moyens ?
00:30:27Est-ce que c'est un problème de moyens humains,
00:30:30de moyens financiers ?
00:30:31Vous voyez, moi j'aurais bien...
00:30:32Là, pareil, je dis, bon,
00:30:34j'ai conçu d'habitude tout ça,
00:30:36j'entends ce que vous dites,
00:30:37alors effectivement,
00:30:38on voit qu'il y a une montée de progression
00:30:40des documents,
00:30:41mais si, si, si, on, on, on, on...
00:30:47A priori, il y a un peu moins d'un milliard d'actes
00:30:50qui sont faits tous les ans.
00:30:52Donc, moi, par rapport aux chiffres,
00:30:53c'est quand même très infime.
00:30:55Je crois que vous parlez de 30 millions
00:30:56dans votre document ?
00:30:58Par mois.
00:31:0035 millions par mois, d'accord, d'accord.
00:31:01Ok, d'accord, ok, d'accord.
00:31:03Non, non, mais c'est pour ça,
00:31:03c'est pour ça que je vous pose la question,
00:31:05je vous pose la question,
00:31:06et donc, la question,
00:31:08est-ce qu'il y a des blocages,
00:31:10est-ce qu'il y a des freins ?
00:31:11Et nous, en tant que législateurs,
00:31:13comment est-ce qu'on pourrait améliorer ?
00:31:15Oui, moi je crois beaucoup à l'usage,
00:31:17à l'usage,
00:31:18par rapport à ça,
00:31:19qu'est-ce qui bloque ?
00:31:23Alors, bien évidemment,
00:31:24je pense que les patients, maintenant,
00:31:26sont assez volontaires.
00:31:29Les preuves de santé, je pense,
00:31:30n'est pas encore systématique,
00:31:31dans le sens qui ment,
00:31:32un seul clic n'y arrive pas.
00:31:36Je vois, et puis après,
00:31:37je vois bien,
00:31:38et pour finir ma question,
00:31:39on voit que, d'un côté,
00:31:40effectivement, l'assurance maladie,
00:31:43via sa base de données,
00:31:46on sait à peu près, effectivement,
00:31:48lorsqu'on consulte les remboursements.
00:31:51Par contre, par rapport aux pharmaciens,
00:31:54pourquoi, par exemple,
00:31:54chaque fois qu'on a un médicament remboursé,
00:31:59par le pharmacien,
00:32:00pourquoi ce n'est pas systématiquement poussé ?
00:32:02Moi, je vois, effectivement,
00:32:03moi je suis médecin,
00:32:04lorsqu'on voit un patient,
00:32:06qu'est-ce qu'on regarde ?
00:32:06Premièrement, c'est les allergies,
00:32:08la première chose,
00:32:09deuxième chose,
00:32:09c'est les médicaments qu'il prend,
00:32:11et puis après,
00:32:11un peu l'historique,
00:32:13les pathologies,
00:32:13les déclarées.
00:32:15Pourquoi tout ça n'apparaît pas ?
00:32:16Si c'est éventuellement les vaccinations,
00:32:18pourquoi ça n'apparaît pas encore systématiquement
00:32:22lorsqu'on ouvre mon espace santé ?
00:32:25Merci.
00:32:27Merci de votre question.
00:32:29On s'y attendait à cette question.
00:32:31On a les usages,
00:32:33le chevillé au corps,
00:32:34c'est l'objet de la vague 2 du Ségur.
00:32:35Du coup,
00:32:36si je me permets,
00:32:37du coup,
00:32:38les deux principales questions
00:32:40qu'il y a dans votre question,
00:32:41c'est le sujet comment,
00:32:42quel levier on a pour augmenter les usages,
00:32:44accélérer le déploiement des usages,
00:32:46et puis le sujet sur la vaccination,
00:32:47vous avez parlé également,
00:32:48qui est un sujet ad hoc.
00:32:50Si vous voulez,
00:32:50on peut traiter ces deux sujets comme ça.
00:32:52Est-ce que Claire, ça te...
00:32:55Merci pour vos questions.
00:32:56Moi, j'aurais presque noté trois.
00:32:57Juste une remarque sur la partie historique de vaccination.
00:32:59Je commence par celle-ci.
00:33:00Donc, vous disiez,
00:33:01enfin, historique de remboursement,
00:33:02c'est une donnée qui est déjà accessible
00:33:03pour les professionnels de santé,
00:33:05mais effectivement,
00:33:06dans un cadre contraint,
00:33:07c'est-à-dire que c'est uniquement
00:33:07pour les personnes
00:33:08qui ont déjà activé leur espace santé.
00:33:10Donc, c'est uniquement sur 30% de la population
00:33:13pour lesquelles il y a déjà de la visibilité
00:33:14sur tous les remboursements éventuels
00:33:16et donc qui ont pu apparaître.
00:33:18On est en discussion.
00:33:19Ça avait été une décision historique
00:33:21au moment de l'opt-out,
00:33:23de dire,
00:33:24à partir du moment où ces gens
00:33:24n'ont pas encore proactivement décidé d'activer,
00:33:27est-ce qu'on veut mettre en visibilité,
00:33:29mais on est en train de rediscuter
00:33:30l'opportunité de la rendre visible
00:33:32de tous les professionnels
00:33:33parce que c'est une demande,
00:33:33effectivement, assez forte
00:33:34de l'écosystème de professionnels.
00:33:37Sur le carnet de vaccination,
00:33:39pour vous répondre,
00:33:40il existe déjà.
00:33:42En fait, comme vous avez pu le comprendre,
00:33:43peut-être dans notre exposé,
00:33:44il faut qu'on agisse,
00:33:45enfin, ce qui peut expliquer
00:33:46un petit peu les délais,
00:33:46c'est qu'on doit agir sur deux axes
00:33:48à chaque fois,
00:33:49à chaque fois sur la partie
00:33:50de l'interface usagée,
00:33:52donc mon espace santé.
00:33:53Donc, vous, côté usagé,
00:33:54ce que vous pouvez déjà voir
00:33:55dans votre profil médical,
00:33:56il y a une rubrique
00:33:56qui s'appelle carnet de vaccination
00:33:57par laquelle on vous pousse,
00:33:59on a votre carnet de vaccination,
00:34:01enfin, on vous met en visibilité
00:34:03vos rappels de vaccination
00:34:04en fonction de votre profil
00:34:05qui sont adaptés
00:34:06en fonction de votre âge.
00:34:07On est en train d'affiner
00:34:09les mécanismes de ciblage
00:34:10pour que si vous avez
00:34:11des pathologies à risque,
00:34:13etc., on soit capable
00:34:14d'être plus précis
00:34:15sur des vaccinations supplémentaires
00:34:18qu'il faudrait effectuer
00:34:19en lien, bien évidemment,
00:34:20en intégrant les recommandations
00:34:21de la chaise.
00:34:21Donc, ça existe déjà.
00:34:22Il y a déjà, en fait,
00:34:23dans votre agenda
00:34:24des recommandations
00:34:25sur les vaccins à faire,
00:34:26à quelle échéance.
00:34:27Et il y a des mécanismes
00:34:28de notification
00:34:29pour vous inciter à les faire.
00:34:31Voilà.
00:34:32Donc, ça, c'était côté usager.
00:34:38Voilà.
00:34:38Et donc, ça, c'est sur la partie
00:34:40plutôt rappel,
00:34:41incitation, vaccination.
00:34:42Après, il y a
00:34:42comment ce carnet de vaccination
00:34:44est incrémenté
00:34:45de manière automatique
00:34:45par les professionnels.
00:34:46C'est le deuxième axe.
00:34:47Et comme on l'expliquait,
00:34:48en fait, il faut qu'on agisse
00:34:49sur, à chaque fois,
00:34:50l'écosystème des logiciels
00:34:51des professionnels de santé.
00:34:52Et donc, aujourd'hui,
00:34:53si vous faites une vaccination
00:34:54en pharmacie,
00:34:55quasiment 99% des pharmacies
00:34:57alimentent le carnet de vaccination,
00:34:59c'est une donnée structurée
00:35:00qu'ils alimentent dans le DMP
00:35:01qui permet de la...
00:35:02Et ça vous l'ajoute
00:35:03dans votre carnet de vaccination.
00:35:04Et du coup, c'est visible
00:35:05par les autres professionnels
00:35:06de santé
00:35:07qui consulteraient
00:35:08votre carnet de vaccination
00:35:09par le biais du DMP.
00:35:10C'est une rubrique du DMP
00:35:11qui s'appelle
00:35:12carnet de vaccination
00:35:13qui est déjà existante.
00:35:14On pourra le regarder.
00:35:16Voilà.
00:35:16Maintenant, c'est comment est-ce
00:35:18qu'on fait en sorte
00:35:19que ce ne soit pas uniquement
00:35:20chez les officines.
00:35:21Et donc là,
00:35:21dans la nouvelle vague
00:35:22d'évolution logicielle
00:35:23de la médecine de ville
00:35:23qui est un énorme acteur
00:35:24de la vaccination,
00:35:27on a fait en sorte
00:35:28que cette donnée-là
00:35:29puisse aussi remonter
00:35:30dans mon espace santé.
00:35:31Donc, ça arrivera sur le terrain
00:35:32à partir de début 2026, globalement.
00:35:35Et du coup, il faut qu'on fasse ça
00:35:36sur, maintenant qu'il y a
00:35:37des délégations de tâches,
00:35:39il faut qu'on fasse ça
00:35:39sur les paramédicaux
00:35:40qui n'étaient pas encore concernés.
00:35:41Donc, c'est juste un petit peu
00:35:42ce qui explique un petit peu
00:35:43la complexité.
00:35:46certifiée qui arrive
00:35:48dans mon espace santé,
00:35:49mais on n'a pas encore
00:35:49l'ensemble des professionnels
00:35:50qui l'alimentent automatiquement
00:35:52parce qu'on est en train
00:35:53de mettre à jour
00:35:53tout l'écosystème des logiciels.
00:35:55Plutôt que de recréer
00:35:56une application ad hoc
00:35:57où les professionnels
00:35:57devraient ressaisir
00:35:59cette donnée-là
00:35:59en plus de leur logiciel,
00:36:01on a vraiment pris le parti
00:36:01de dire qu'il faut que ce soit simple,
00:36:03tout doit être dans un seul logiciel.
00:36:04Ce qu'ils notent
00:36:05dans leur logiciel de métier
00:36:06doit arriver dans mon espace santé.
00:36:07C'est ce qui explique
00:36:08que ça mette un petit peu de délai,
00:36:09mais il y a déjà
00:36:10des premiers éléments.
00:36:11Je peux compléter
00:36:14pour donner un exemple
00:36:15de frein
00:36:15sur pourquoi aujourd'hui
00:36:16ce n'est pas systématique.
00:36:17Effectivement,
00:36:18en pharmacie,
00:36:19ils disposent déjà
00:36:20de logiciels
00:36:20qui permettent d'envoyer
00:36:21le contrôle d'une vaccination
00:36:22au bon format numérique
00:36:23dans mon espace santé.
00:36:24Ce n'est aujourd'hui
00:36:24pas encore systématique.
00:36:25Je donne un exemple
00:36:26de frein.
00:36:28C'est la qualification
00:36:28de l'identité nationale
00:36:29de santé.
00:36:30Pour envoyer un document
00:36:31automatiquement dans DMP,
00:36:33j'ai besoin d'être certain
00:36:34de qui vous êtes,
00:36:35ne serait-ce pour ne pas
00:36:35l'envoyer
00:36:35dans le mauvais dossier médical.
00:36:37C'est la procédure
00:36:38de qualification
00:36:38de l'identité nationale
00:36:39de santé.
00:36:40C'est normalement
00:36:40la première fois
00:36:40que je vous prends en charge,
00:36:41je vais devoir,
00:36:42mon logiciel va faire
00:36:43le boulot pour moi,
00:36:44interroger les bases
00:36:44de l'assurance maladie
00:36:45via les informations
00:36:48de votre carte vitale,
00:36:49savoir quel est votre nom,
00:36:50votre prénom, etc.
00:36:51pour être sûr
00:36:51des informations
00:36:52que je vais mettre
00:36:52sur votre compte rendu.
00:36:53Normalement,
00:36:54la première fois
00:36:54que je vous prends en charge,
00:36:55je vais devoir comparer
00:36:57ce qui était dans les bases
00:36:58avec un titre d'identité
00:37:00que vous allez me présenter.
00:37:02C'est un effort
00:37:03qui est aussi assez nouveau
00:37:04dans le secteur de la santé.
00:37:05Évidemment,
00:37:06ce n'est pas pour vérifier
00:37:07l'identité,
00:37:08de l'exactitude des traits
00:37:10qui sont dans le logiciel
00:37:11pour envoyer, encore une fois,
00:37:12à la bonne personne.
00:37:13Ça, c'est quelque chose
00:37:14qui n'existait pas
00:37:15il y a quelques années,
00:37:15qui monte progressivement
00:37:16en charge.
00:37:17Aujourd'hui,
00:37:17quand l'identité n'est pas qualifiée,
00:37:20en gros,
00:37:20l'envoi n'est pas possible
00:37:21dans le DMP,
00:37:22notamment pour éviter
00:37:22qu'il y ait des envois
00:37:23de documents de santé
00:37:24dans le mauvais dossier patient,
00:37:26ce qui est évidemment
00:37:26quelque chose
00:37:27qui est absolument évité.
00:37:29Donc, on voit,
00:37:31alors, en officine,
00:37:32ça a beaucoup progressé.
00:37:33Ce n'est pas encore
00:37:34le cas partout.
00:37:34Il y a encore pas mal
00:37:35d'officine
00:37:35qui ne s'y sont pas mis.
00:37:37On a vu les laboratoires
00:37:38de biologie médicale,
00:37:39je pense qu'on a vu fleurir
00:37:40des petites affiches
00:37:41qui expliquent
00:37:42pourquoi on vous demande
00:37:42votre carte d'identité,
00:37:43votre carte vitale
00:37:44à l'accueil.
00:37:45Voilà, donc,
00:37:45c'est encore une transformation
00:37:46qui, là,
00:37:47n'est pas une transformation technique.
00:37:48Les logiciels,
00:37:49ils sont d'ores et déjà
00:37:49identité nationale de santé
00:37:51compatible sur le terrain.
00:37:53Mais il y a besoin
00:37:53de prendre le temps
00:37:55dans des dizaines
00:37:57de milliers de pharmacies,
00:37:58de laboratoires,
00:37:59etc.,
00:37:59de mettre en oeuvre
00:38:00ces nouveaux usages,
00:38:02ces pratiques,
00:38:02de former les accueils.
00:38:03Et donc, ça, c'est aussi
00:38:04un des facteurs
00:38:05qui fait que tout ça
00:38:05prend du temps
00:38:06et plus que ce qu'on le souhaiterait,
00:38:10évidemment.
00:38:18Merci.
00:38:19Je suis avant le rapporteur.
00:38:20Merci, M. le Président.
00:38:22Rapidement,
00:38:23je voulais que vous me parliez
00:38:24de quelque chose
00:38:25qui est un peu à côté
00:38:26de ce dont vous voulez me parler,
00:38:28mais c'est l'utilisation
00:38:29des données
00:38:29et en particulier
00:38:30pour la recherche.
00:38:31On a beaucoup régressé
00:38:32en France
00:38:33et tout le monde nous dit
00:38:35que, d'abord,
00:38:37il y a tellement de règles
00:38:39que ça devient très compliqué.
00:38:41Et ensuite,
00:38:42on sait qu'avec le développement
00:38:44de l'IA,
00:38:45l'intelligence artificielle
00:38:47et tout ça,
00:38:48les données,
00:38:48ça va être
00:38:49un des éléments majeurs
00:38:51du développement
00:38:51de la santé
00:38:52et de la recherche
00:38:53dans le futur.
00:38:55Donc,
00:38:56est-ce qu'on va pouvoir
00:38:57utiliser toutes ces données ?
00:38:59Est-ce que derrière,
00:39:00il y aura quelque chose
00:39:01qui va permettre
00:39:02de pouvoir faire
00:39:03de la recherche ?
00:39:05Et quels sont,
00:39:05à votre sens,
00:39:06les freins
00:39:06qu'il faudrait lever ?
00:39:08Parce qu'on se plaint
00:39:09d'une réglementation
00:39:10un peu trop...
00:39:11En France,
00:39:12vous savez,
00:39:12on a très peur,
00:39:13on est un peu paranoïaque,
00:39:14on a mis ceinture et bretelles.
00:39:17Est-ce qu'on peut le simplifier ?
00:39:18Quels sont les freins,
00:39:19à votre avis ?
00:39:21Monsieur le député,
00:39:22oui.
00:39:23Effectivement,
00:39:24alors c'est un peu...
00:39:25C'est un pas de côté
00:39:26par rapport au C...
00:39:27Et pour compléter,
00:39:29effectivement,
00:39:30c'est vrai que par rapport
00:39:31aux données de santé,
00:39:32il y a le CNDS,
00:39:34il y a mon espace santé,
00:39:35mais qui m'occupe
00:39:36donc au fort fort,
00:39:37donc qui m'occupe
00:39:37par rapport à l'usage secondaire,
00:39:39ce qu'on en fait,
00:39:40et qu'est-ce qui est prévu
00:39:40d'en faire,
00:39:41donc ça c'est intéressant.
00:39:42Et puis après,
00:39:42il y a les entrepôts de santé,
00:39:43au niveau des entrepôts de santé,
00:39:45il y a différents trucs
00:39:46de stockage,
00:39:47différents moyens de stockage,
00:39:48comment est-ce que tout ça
00:39:49est coordonné.
00:39:53Merci.
00:39:56M'attendez à ce qu'on me pose
00:39:57cette question.
00:40:01Et tout à fait légitime.
00:40:04Donc déjà,
00:40:05pour faire le lien quand même
00:40:06avec le sujet,
00:40:07pour pouvoir faire
00:40:08une utilisation secondaire
00:40:09de ces données,
00:40:10des données de santé
00:40:11pour la recherche et l'innovation,
00:40:12ce que vous pointez du doigt
00:40:13à juste titre,
00:40:14il faut déjà que ces données
00:40:14soient accessibles
00:40:15et existent dans les bases de données.
00:40:17Donc on a besoin
00:40:18d'une utilisation primaire
00:40:19et donc de faire en sorte
00:40:20que les données remontent
00:40:21dans le bon format,
00:40:22etc.
00:40:22Ça c'est un enjeu à la fois,
00:40:24donc l'utilisation primaire,
00:40:25c'est ce qu'on disait
00:40:25dans le cadre du Ségur,
00:40:26qui est un enjeu pour les soins,
00:40:27mais également pour un usage secondaire
00:40:29dans le cadre de la recherche.
00:40:31Donc ce qu'on fait aujourd'hui
00:40:32pourra servir
00:40:34à ces finalités,
00:40:36mais n'est pas l'objectif primaire
00:40:38de nos travaux
00:40:38dans le cadre du Ségur numérique.
00:40:40Déjà qu'on soit bien d'accord.
00:40:42Ce n'est pas l'objectif
00:40:42de mon espace santé non plus,
00:40:44ce n'est pas sans ces finalités.
00:40:45Pour vraiment saucissonner les sujets,
00:40:48parce que c'est important.
00:40:50Par contre,
00:40:51ce que vous dites est très juste
00:40:52et vous l'avez souligné,
00:40:53il y a de nombreux rapports
00:40:54qui sont parus sur ces sujets-là
00:40:56et on en a pris connaissance
00:40:58et on y travaille.
00:40:59En moyenne,
00:41:00il y a 18 mois d'attente
00:41:01pour les chercheurs
00:41:01pour accéder aux données
00:41:03pour la recherche,
00:41:05tout simplement
00:41:05avec la base principale
00:41:06de l'assurance maladie.
00:41:09Les délais sont longs.
00:41:10A été créée en 2019
00:41:11la plateforme des données de santé
00:41:12pour pouvoir accélérer
00:41:13la mise à disposition
00:41:15de ces données
00:41:16à l'écosystème de la recherche
00:41:17et de l'innovation.
00:41:18Pour des sujets d'hébergement
00:41:20que vous connaissez
00:41:21et de solutions technologiques
00:41:23et de choix
00:41:23qui ont été faits,
00:41:25les données de santé
00:41:25de la base principale
00:41:27n'ont pas été autorisées
00:41:28à être transférées
00:41:28sur la solution technologique
00:41:30et de la plateforme
00:41:30des données de santé.
00:41:31Donc aujourd'hui,
00:41:31les données du SNDS
00:41:33base principale
00:41:34sont aujourd'hui
00:41:35à l'assurance maladie
00:41:36stockées en France,
00:41:37hébergées, etc.
00:41:38et peuvent être accessibles
00:41:39pour la recherche
00:41:39d'où les délais de 18 mois
00:41:41puisque, évidemment,
00:41:42il y a un embouteillage
00:41:44de demandes
00:41:45et que le système
00:41:46n'est pas le système cible
00:41:47qui est mis en oeuvre aujourd'hui.
00:41:49Donc il y a des délais importants.
00:41:50On travaille au niveau interministral
00:41:52sur une feuille de route
00:41:53sur l'utilisation secondaire
00:41:54de données de santé
00:41:54qui devrait paraître là
00:41:56dans les toutes prochaines semaines.
00:42:00Et je me croire
00:42:02que ce n'est pas lié
00:42:03à l'engouement
00:42:03autour de l'IA actuel
00:42:05que l'on a fait cette feuille de route.
00:42:06Ça fait maintenant plus d'un an
00:42:08qu'on y travaille
00:42:09et qu'on sait que ce sujet
00:42:10est un sujet important
00:42:12néanmoins utile
00:42:13pour l'intelligence artificielle
00:42:14et l'innovation, bien entendu.
00:42:16Donc là, on travaille
00:42:16sur des sujets assez concrets
00:42:17notamment la plateforme
00:42:19de données de santé
00:42:20et on travaille sur un appel d'offres
00:42:21comme ça a été dit
00:42:21par même la ministre
00:42:22lors d'une séance à l'Assemblée.
00:42:25On travaille sur un appel d'offres
00:42:26pour la plateforme de données de santé
00:42:27pour qu'elle puisse récupérer
00:42:29la base principale du SNDS
00:42:31en son sein
00:42:32sur une solution souveraine
00:42:33pour pouvoir permettre
00:42:34d'accélérer les délais.
00:42:35Donc ça, c'est quelque chose
00:42:36qui est très concret
00:42:37et qui est en cours.
00:42:38Dans les prochaines semaines,
00:42:39prochains mois,
00:42:40cet appel d'offres sera ouvert
00:42:43et permettra de lever
00:42:45ce frein progressivement.
00:42:48Mais ça ne règlera pas
00:42:50tous les sujets.
00:42:52On a également d'autres actions
00:42:53qui vont être mises en œuvre.
00:42:55Et vous avez parlé,
00:42:56le sujet est tellement vaste
00:42:57que je ne vais pas pouvoir,
00:42:59et je suis vraiment déçu.
00:43:00Et si vous souhaitez,
00:43:01on pourra faire une autre,
00:43:02enfin, à votre disposition
00:43:03pour qu'on en parle
00:43:04de ce sujet plus précisément.
00:43:05C'est un sujet vraiment
00:43:06qui nous tient particulièrement
00:43:07à cœur.
00:43:08Mais sur les entrepôts de données,
00:43:12puisque vous avez cité également
00:43:13ce sujet,
00:43:13on a financé la création
00:43:15d'entrepôts de données hospitaliers.
00:43:16Dans le cadre de France 2030,
00:43:18on a eu des financements
00:43:18pour la santé numérique.
00:43:20Et on a financé,
00:43:20dans la quasi-totalité des CHU,
00:43:23des consortiums,
00:43:24des établissements
00:43:25qui ont permis de financer
00:43:28la consolidation
00:43:29et la création
00:43:29de ces entrepôts.
00:43:30Ces entrepôts de données de santé
00:43:31permettent la mise
00:43:32à disposition
00:43:32de données de santé
00:43:33issues du soin.
00:43:34Donc,
00:43:35elles sont très précieuses
00:43:35pour la recherche.
00:43:36Parce que je rappelle
00:43:36que la base principale
00:43:37de l'USNDS
00:43:38sont des données
00:43:38médico-administratives
00:43:39qui ont certains intérêts,
00:43:40mais qui doivent être
00:43:41chaînées avec d'autres données
00:43:42pour pouvoir faire la recherche.
00:43:43Mais je prêche des convaincus ici.
00:43:46Donc, voilà.
00:43:46Donc, on a un gros sujet
00:43:47de faire remonter
00:43:48ces informations.
00:43:48Par ailleurs,
00:43:49et c'est quand même
00:43:50un point que je voulais citer,
00:43:51vous aviez posé la question
00:43:52dans les listes précédentes
00:43:55que nous avons envoyées,
00:43:56sur l'espace européen
00:43:57et les données de santé,
00:43:57le nouveau règlement européen
00:43:59qui arrive
00:44:00et sur lequel nous allons travailler
00:44:02et j'espère avec votre aide,
00:44:04avec votre aide précieuse,
00:44:05parce qu'il va falloir
00:44:05adapter la réglementation française
00:44:07à l'arrivée de ce règlement.
00:44:08Ce règlement va permettre,
00:44:09à la fois sur la partie primaire,
00:44:11la création d'un marché européen
00:44:14et de faciliter l'échange de données.
00:44:16Ça, c'est sur la partie primaire.
00:44:17Et pour la partie secondaire,
00:44:18on va également pouvoir permettre
00:44:19de changer le paradigme actuel
00:44:21et de faire en sorte
00:44:21que la mise à disposition
00:44:22de la donnée de santé
00:44:23pour la recherche et l'innovation
00:44:24soit possible par défaut.
00:44:26C'est dans les cas de finalités
00:44:27bien précises.
00:44:28Et donc, le règlement va inverser,
00:44:30si vous voulez,
00:44:31le mode actuel
00:44:32et du coup,
00:44:33va permettre de,
00:44:35par défaut,
00:44:35les données devront être mises
00:44:36à disposition,
00:44:38sauf si les données,
00:44:40les finalités pour lesquelles
00:44:41elles doivent l'être
00:44:42ne sont pas les finalités requises
00:44:44et toute la batterie
00:44:45d'exigence de sécurité.
00:44:47Néanmoins,
00:44:48ça changera un petit peu la donne.
00:44:49Parce qu'aujourd'hui,
00:44:50il peut y avoir aussi
00:44:50des réflexes propriétaires
00:44:52des détenteurs de ces données
00:44:53qui, du coup, freinent également
00:44:55l'accès aux données.
00:44:57Également,
00:44:58vous dire par rapport
00:44:58à mon espace santé,
00:45:00l'espace européen
00:45:00de données de santé,
00:45:01ce nouveau règlement,
00:45:02du coup,
00:45:02va, comme je vous l'ai dit,
00:45:03changer ce paradigme,
00:45:04mais devoir mettre,
00:45:06on va devoir tous mettre
00:45:07à disposition nos données
00:45:08par défaut pour la recherche
00:45:09et l'innovation.
00:45:10Ça va donc devoir aussi
00:45:11s'appliquer à mon espace santé.
00:45:13Donc, d'ici,
00:45:15je ne sais plus,
00:45:16c'est 2029 ou 2031,
00:45:18du coup,
00:45:18cette partie du règlement
00:45:20sera en oeuvre
00:45:20et du coup,
00:45:21on devra également
00:45:22mettre à disposition les données.
00:45:23Mais du coup,
00:45:23ce n'est pas pour tout de suite,
00:45:24mais comme tous les détenteurs
00:45:25devront le faire,
00:45:26ce sera le cas aussi
00:45:27pour l'assurance maladie
00:45:28et aussi pour mon espace santé
00:45:29à condition, bien sûr,
00:45:30de remplir toutes les finalités.
00:45:31Donc, du coup,
00:45:32si vous voulez,
00:45:33le paradigme va changer
00:45:34dans les prochaines années
00:45:35suite à ce règlement
00:45:36et du coup,
00:45:37j'aurais tendance à vous dire
00:45:38que je vous donne rendez-vous
00:45:39pour travailler
00:45:39sur la mise en oeuvre
00:45:40de ce règlement
00:45:40parce que c'est un règlement
00:45:41qui vraiment va changer
00:45:42la donne sur ce sujet-là
00:45:43que vous vous pointez justement
00:45:44du doigt.
00:45:45Oui,
00:45:49on devra changer
00:45:50la loi informatique
00:45:51et liberté
00:45:51avec ce règlement
00:45:52pour pouvoir se faire.
00:45:55On va avoir besoin
00:45:56de vous
00:45:57pour porter ces textes.
00:46:02Merci,
00:46:03monsieur le président de l'AMEX.
00:46:06Mesdames, messieurs,
00:46:08merci pour vos propos introductifs
00:46:10et puis les réponses
00:46:11que vous avez apportées
00:46:12au questionnaire.
00:46:13C'est très intéressant.
00:46:15Moi, j'ai une première question
00:46:16qui est budgétaire.
00:46:18Les derniers arbitrages
00:46:19pour le PLFCS 2025
00:46:20ont impacté
00:46:22le numérique en santé
00:46:23et donc,
00:46:25j'aimerais avoir
00:46:25votre regard là-dessus.
00:46:29Est-ce que c'est
00:46:29sans aucun impact
00:46:31pour vous
00:46:32ou est-ce que ça demande
00:46:33une reprogrammation
00:46:34des investissements
00:46:38tels que prévus ?
00:46:39Sur la question
00:46:40des systèmes
00:46:41d'informations,
00:46:43vous nous avez bien
00:46:44expliqué le vôtre,
00:46:45mais les établissements
00:46:47de santé
00:46:47ont aussi développé
00:46:48des systèmes
00:46:49d'informations.
00:46:50Je pense notamment
00:46:51sur l'imagerie
00:46:52avec des partages
00:46:53de données
00:46:53entre établissements.
00:46:55Des régions
00:46:55ont aussi développé
00:46:57des systèmes
00:46:58d'informations
00:46:58en santé.
00:47:01Comment tout ça
00:47:02va être interconnecté ?
00:47:04Mais surtout,
00:47:04derrière,
00:47:05c'est la question
00:47:05de l'efficience
00:47:06de notre système
00:47:07avec des actes redondants
00:47:08ou parfois,
00:47:09dans une même région,
00:47:10un établissement
00:47:11a déjà fait
00:47:12par exemple
00:47:12un dépistage
00:47:15par exemple
00:47:16du cancer du sein.
00:47:18On va refaire
00:47:18exactement le même
00:47:19examen
00:47:20deux jours plus tard
00:47:22alors que
00:47:23l'image a déjà
00:47:25été faite.
00:47:27Est-ce que
00:47:27là-dessus,
00:47:28il y aura
00:47:28finalement,
00:47:30quand le nom
00:47:30apparaît,
00:47:31tout de suite,
00:47:32l'établissement
00:47:33sait que l'image
00:47:34a déjà été faite
00:47:35avec pas besoin
00:47:36de refaire
00:47:37cet acte redondant.
00:47:40Mon collègue
00:47:40a parlé
00:47:41vaccination.
00:47:43Il y a la question
00:47:43du dépistage
00:47:44qui peut être
00:47:45ciblé ou généralisé.
00:47:47Est-ce que derrière,
00:47:48quand on sait
00:47:49que 50% seulement
00:47:50des femmes
00:47:51font le dépistage
00:47:52cancer du sein
00:47:53entre 50 et 75 ans,
00:47:55est-ce qu'il y aura
00:47:56finalement
00:47:56des invitations
00:47:58à y aller ?
00:48:01Sur les dépistages
00:48:02ciblés,
00:48:03je pense au cancer
00:48:04du poumon,
00:48:05on avait l'un cas
00:48:05il n'y a pas longtemps.
00:48:06Est-ce que derrière,
00:48:08il y aura forcément
00:48:08vous allez contribuer
00:48:09par le DMP
00:48:10à alimenter
00:48:11en IA
00:48:13ces rappels ?
00:48:14Il y a les interconnexions
00:48:16avec d'autres systèmes,
00:48:17je pense notamment
00:48:18à l'établissement
00:48:18français du sang,
00:48:20les groupes sanguins.
00:48:22Et on le sait,
00:48:23parfois,
00:48:24ça fait perdre
00:48:24beaucoup de temps
00:48:25sur des interventions.
00:48:27Si tout de suite,
00:48:28on avait une connaissance
00:48:29du groupe sanguin,
00:48:30ça accélérerait.
00:48:33Est-ce que ça fait partie
00:48:33des éléments ?
00:48:35Il y a des femmes
00:48:35qui sont enceintes.
00:48:36Parfois,
00:48:37on ne connaît pas
00:48:37le groupe sanguin
00:48:38du conjoint.
00:48:41Elles prennent des traitements
00:48:42et on se rend compte
00:48:43à posteriori
00:48:44que finalement,
00:48:44elles n'auraient pas dû
00:48:44sur des incompatibilités
00:48:49de groupe sanguin.
00:48:50Et elles ont pris
00:48:50un traitement
00:48:51pendant toute une grossesse
00:48:52alors que ce n'était pas nécessaire.
00:48:56Sur les questions
00:48:57aussi
00:48:57de flux sécurisés
00:49:00entre professionnels,
00:49:01est-ce que par exemple
00:49:02sur les renouvellements
00:49:02d'ordonnances
00:49:03sur des personnes
00:49:04qui sont en perte d'autonomie,
00:49:05le pharmacien
00:49:07aura finalement,
00:49:09plutôt que d'aller consulter
00:49:10l'EDMP,
00:49:11l'EDMP l'interpellera.
00:49:14Alors l'espace numérique
00:49:17en santé,
00:49:17mais mon espace santé finalement,
00:49:20parce qu'on peut avoir
00:49:21une lecture,
00:49:21le professionnel met,
00:49:23le patient consulte,
00:49:24mais on peut aussi avoir
00:49:26une interaction
00:49:27entre professionnels
00:49:28et ce qui est troublant
00:49:29dans les ESP,
00:49:30dans les MSP,
00:49:32c'est que les flux
00:49:33d'informations
00:49:33de santé
00:49:34ne sont pas
00:49:36induits.
00:49:39Et donc,
00:49:39est-ce que vous l'avez prévu
00:49:40ou ça ne fait pas partie
00:49:42de l'étape 2 ?
00:49:43On a des innovations
00:49:45en cours.
00:49:46Je pense notamment
00:49:48sur la conciliation
00:49:48médicamenteuse.
00:49:49Il y a deux articles 51.
00:49:51Ils ont dépensé
00:49:53plusieurs millions d'euros
00:49:54avec des équipes
00:49:55d'informaticiens
00:49:57et de soignants,
00:49:58parfois avec l'inclusion
00:49:59de près de 5 000 patients
00:50:01sur des parcours sécurisés.
00:50:03Et j'ai l'impression
00:50:04qu'on va jeter à l'eau,
00:50:06puisque dans la partie innovation,
00:50:09voilà,
00:50:09alors qu'on a eu
00:50:10des baisses de mortalité,
00:50:12parfois de 7,1%,
00:50:13sur le dossier
00:50:14que je suis plus particulièrement,
00:50:16parce que finalement,
00:50:18comme on est déjà
00:50:19avec des difficultés budgétaires,
00:50:21finalement,
00:50:21on a investi,
00:50:23ça a apporté ses fruits,
00:50:24mais on ne va pas l'intégrer.
00:50:25Est-ce qu'il n'y a pas
00:50:26quelque chose à faire
00:50:27sur ces problèmes
00:50:27de conciliation médicamenteuse ?
00:50:29Il y a eu des innovations
00:50:29sur des logiciels,
00:50:30sur les médicaments,
00:50:31pour faire connaître
00:50:33les effets indésirables,
00:50:34les remonter,
00:50:35mais aussi se renseigner,
00:50:36à la fois pour les patients,
00:50:37tiens, c'est tel médicament,
00:50:39qu'est-ce que ça peut donner ?
00:50:40Et pour les professionnels,
00:50:41mais tiens,
00:50:42je vais lui donner tel médicament,
00:50:43mais par rapport
00:50:44à tel médicament
00:50:44qu'il a déjà,
00:50:45comment ça s'intégrer ?
00:50:47Est-ce que vous avez
00:50:48une interconnection
00:50:49des systèmes
00:50:50et la capacité aussi
00:50:51sur les innovations,
00:50:52si je peux m'exprimer ainsi,
00:50:54de les pluguer ?
00:50:55Ça fait déjà
00:50:56pas mal de questions.
00:50:58On répond ?
00:51:03On va tâcher d'être assez brefs
00:51:09parce que vous avez posé
00:51:10beaucoup de questions
00:51:10et n'hésitez pas à nous dire
00:51:11si on en a...
00:51:12De toute manière,
00:51:13on fait des échanges.
00:51:15Je vais commencer
00:51:16par la partie un peu budgétaire,
00:51:17puis mes collègues
00:51:18pour compléter
00:51:19sur la partie prévention personnalisée,
00:51:21article 51,
00:51:22et je crois qu'imagerie aussi.
00:51:26Sur la partie budgétaire,
00:51:29vous disiez
00:51:29qu'on a été impacté
00:51:31en 2025,
00:51:33mais on a été impacté
00:51:34par le service voté
00:51:35comme tout le monde,
00:51:37avec une période
00:51:38un peu compliquée,
00:51:39effectivement,
00:51:40où tant que le budget
00:51:41n'était pas voté,
00:51:41on ne pouvait pas passer
00:51:42des commandes.
00:51:43Néanmoins,
00:51:44sur la partie Ségur
00:51:45qui nous importe aujourd'hui,
00:51:47c'est de l'argent
00:51:48qui est ad hoc,
00:51:50qui, comme je le disais,
00:51:52va être remboursé
00:51:52par l'Union européenne
00:51:54dans le cadre du PNRR,
00:51:56et donc on était assez...
00:51:57C'est de l'argent sanctuarisé
00:51:58qui est dépensé
00:52:00pour le programme,
00:52:00qui est tracé
00:52:01avec une maîtrise des risques
00:52:02pour laquelle on a été audité
00:52:03favorablement,
00:52:04comme je vous l'ai dit.
00:52:05Donc on ne nous a pas coupé
00:52:07les vivres
00:52:07sur le Ségur numérique,
00:52:08déjà pour vous rassurer
00:52:09sur ce sujet-là,
00:52:10donc il n'y a pas d'impact.
00:52:12Oui, ma priori,
00:52:12vous avez tout dépensé.
00:52:14Vous avez un taux de réalisation
00:52:15assez important,
00:52:16vous avez tout dépensé.
00:52:17Est-ce que vous êtes rechargé ?
00:52:19Pour préciser,
00:52:22quand il a fallu trouver
00:52:23des fonds complémentaires,
00:52:24notamment, je pense,
00:52:25sur les EHPAD,
00:52:27il y a eu des mouvements.
00:52:32Et donc il y a eu,
00:52:34sur le FNIS,
00:52:36le Fonds d'innovation en santé,
00:52:38un peu moins que prévu.
00:52:41Voilà.
00:52:41Alors c'est passé hors radar,
00:52:42parce qu'on se demandait
00:52:44d'où venait l'argent
00:52:45et qu'on...
00:52:46Peut-être là-dessus.
00:52:49En fait, sur le Ségur numérique,
00:52:51sur les 2 milliards,
00:52:53la grande majorité des crédits
00:52:54avaient déjà été votés.
00:52:55Et effectivement,
00:52:56les derniers rabots
00:52:58que vous évoquez
00:52:58ont surtout eu la conséquence
00:52:59pour nous de certains éléments
00:53:00qui étaient prévus
00:53:01pour engager en 25
00:53:02ont été décalés en 26.
00:53:03Donc ça concerne notamment
00:53:04une partie de la vague 2
00:53:06sur le médico-social.
00:53:07Voilà.
00:53:08Donc on compte évidemment
00:53:09sur le PLFS 26
00:53:10pour finir la chronique
00:53:12de gestion des crédits
00:53:14de ces 2 milliards.
00:53:16Donc...
00:53:16C'est ça qu'il faut préciser,
00:53:17je pense,
00:53:17pour éclairer
00:53:18la représentation nationale
00:53:19et la...
00:53:19Tout à fait.
00:53:21Effectivement, après,
00:53:22en termes de grande masse,
00:53:23on était sur des montants
00:53:25qui sont loin d'être
00:53:27la majeure partie
00:53:28des 2 milliards
00:53:29qui étaient,
00:53:29comme je disais,
00:53:29déjà votés
00:53:30dans les LFSS précédentes.
00:53:31Merci beaucoup.
00:53:35Mais je me permettais
00:53:36de légèrement répondre
00:53:37parce que j'ai l'impression
00:53:39que vous m'incitez
00:53:39à répondre sur ce sujet
00:53:40plus largement.
00:53:41En tout cas,
00:53:41c'est l'impression que j'en ai,
00:53:42vous me direz si je me trompe.
00:53:44On a un sujet,
00:53:45surtout pour la préségure.
00:53:48Désolé,
00:53:48mais il faut que j'apporte
00:53:49ce sujet aujourd'hui
00:53:50avec vous.
00:53:51Si je ne peux pas l'aborder
00:53:52avec vous, je...
00:53:52Voilà.
00:53:53Le sujet sur les articles 51
00:53:55et les innovations.
00:53:55Oui.
00:53:56Et donc,
00:53:57effectivement,
00:53:58on reviendra
00:53:58sur l'article 51
00:53:59après,
00:54:00mais sur la partie budgétaire.
00:54:02En fait,
00:54:02ce programme Ségur
00:54:03a transformé le secteur
00:54:05du numérique en santé.
00:54:06Si on revient
00:54:06aux prémices,
00:54:07vous avez cité les dates
00:54:08tout à l'heure,
00:54:09avant 2019,
00:54:10avant que la DNS n'existe,
00:54:12c'était absolument
00:54:13pas le même paysage.
00:54:14Ni le paysage...
00:54:15Pas le même paysage.
00:54:16La gouvernance institutionnelle,
00:54:18pas le même paysage privé,
00:54:20pas le même paysage
00:54:20lié aux innovations,
00:54:22à la recherche.
00:54:22Donc,
00:54:23le monde a complètement changé
00:54:24et nous avons été,
00:54:27pendant ces années,
00:54:28financés par ces crédits
00:54:30Ségur
00:54:31qui nous ont permis
00:54:31de passer ce cap
00:54:33du numérique en santé
00:54:33et faire en sorte
00:54:34qu'on devienne
00:54:36un pays leader
00:54:37en Europe
00:54:37sur ce sujet
00:54:38et honnêtement,
00:54:39franchement,
00:54:40on est aujourd'hui
00:54:41parmi les leaders.
00:54:43Grâce à ce règlement
00:54:44espace européen
00:54:44de santé,
00:54:45on peut renforcer
00:54:46cette ambition
00:54:47et nous avons
00:54:48âprement participé
00:54:49à une négociation
00:54:50de ce texte
00:54:50et ce texte
00:54:51va vraiment dans notre sens.
00:54:52On a maintenant
00:54:53cette avance,
00:54:53on l'a prise
00:54:54et on veut
00:54:55l'apprendre durablement.
00:54:56Le sujet,
00:54:56c'est que ces fonds Ségur
00:54:57sont temporaires.
00:54:59A la fin des fonds Ségur,
00:55:00nous, c'est-à-dire
00:55:01dès l'année prochaine,
00:55:02on a un décrochage,
00:55:03notamment aux côtés
00:55:03de l'agence
00:55:04du numérique en santé
00:55:04sur ses budgets
00:55:06de fonctionnement
00:55:07et d'intervention
00:55:08parce que bien évidemment,
00:55:09les crédits Ségur
00:55:10disparaissent,
00:55:10l'agence va possiblement
00:55:12perdre entre 30 à 40%
00:55:14de sa capacité,
00:55:15notamment de fonctionnement.
00:55:17Et donc,
00:55:17ça nous oblige,
00:55:18nous,
00:55:18à avoir une réflexion
00:55:19avec l'agence.
00:55:19Ça fait un an
00:55:20qu'on l'amène
00:55:21pour pouvoir faire
00:55:21des pistes d'efficience,
00:55:22pour pouvoir essayer
00:55:23d'arrêter certaines choses,
00:55:25d'améliorer, etc.
00:55:26Donc ça, évidemment,
00:55:27on le fait
00:55:27et c'est de bonne gestion
00:55:28et c'est nécessaire.
00:55:29Néanmoins,
00:55:30le gap,
00:55:32si vous voulez,
00:55:32est tellement important
00:55:33qu'il faut qu'on réfléchisse
00:55:34à la longueur du sifflet,
00:55:37si vous voulez.
00:55:37Et là,
00:55:37on va devoir l'année prochaine
00:55:39probablement porter des propositions
00:55:41pour pouvoir, du coup,
00:55:42faire cette transition.
00:55:43On ne peut pas d'un coup
00:55:44arrêter et dire
00:55:44on revient en 2018.
00:55:46Ce n'est pas possible.
00:55:47On a développé
00:55:47des activités de référencement,
00:55:49de certification,
00:55:50de régulation
00:55:50d'un écosystème
00:55:51qui est aujourd'hui
00:55:51plus du tout le même
00:55:53qu'il y a 10 ans
00:55:55et ce n'est pas possible
00:55:56de nous dire
00:55:56maintenant on revient
00:55:57à l'après-histoire,
00:55:58surtout à l'aune
00:55:59de ce règlement
00:56:00espace européen de santé
00:56:01qui va renforcer
00:56:02ses rôles régaliens,
00:56:03qui va renforcer
00:56:04cette logique d'état plateforme
00:56:04à l'échelle
00:56:05de l'Union européenne.
00:56:06Donc, juste,
00:56:06si vous me permettez
00:56:07de tirer le fil de la question
00:56:08pour vous dire
00:56:09oui, il y a un sujet
00:56:10il a été effectivement
00:56:11cosmétique jusqu'à présent,
00:56:13il va devenir
00:56:14potentiellement plus important
00:56:16et là, très stressant
00:56:17pour nous
00:56:18puisque du coup,
00:56:18on va devoir
00:56:19dans un contexte
00:56:20que vous connaissez
00:56:20bien mieux que nous,
00:56:21très très tendu
00:56:22et on nous le rappelle
00:56:23tous les jours,
00:56:25nous, en fait,
00:56:26on sort de ce monde
00:56:27Ségur
00:56:27et il faut qu'on atterrisse
00:56:28et on ne peut pas
00:56:29atterrir dans le vide.
00:56:30Donc, du coup,
00:56:30il y a un vrai sujet là
00:56:31qui nous préoccupe
00:56:32et qui est donc central
00:56:35pour nous.
00:56:35Donc, on y travaille,
00:56:36on va trouver des pistes,
00:56:37on n'est pas inquiet
00:56:38mais du coup,
00:56:39voilà,
00:56:40vous m'invitez à le faire
00:56:41donc vraiment,
00:56:42voilà,
00:56:42on est sur ces pistes-là
00:56:44à la fois efficience
00:56:45et trouver un modèle
00:56:46de financement pérenne
00:56:47pour l'activité
00:56:48du numérique en santé
00:56:49pour notre pays
00:56:49et ça a un coût,
00:56:51tout ça.
00:56:52On peut faire des pistes
00:56:52d'économie
00:56:53mais néanmoins,
00:56:54on ne peut pas revenir
00:56:55à l'état précédent.
00:56:56Peut-être que je prends
00:57:01la réponse
00:57:01si je reprends
00:57:03les éléments
00:57:04de votre question,
00:57:05je prends le tiroir
00:57:05sur l'imagerie.
00:57:08Donc, effectivement,
00:57:08il existe un certain nombre
00:57:09de projets
00:57:12de partage
00:57:12des images médicales
00:57:13à différentes échelles
00:57:14entre établissements,
00:57:16sur une région,
00:57:16etc.
00:57:17Avec plus ou moins de succès,
00:57:18certains qui fonctionnaient bien,
00:57:19d'autres qui fonctionnaient
00:57:19moins bien.
00:57:20Évidemment,
00:57:21la première question,
00:57:21c'est quelle est
00:57:22la bonne maille
00:57:23pertinente de partage.
00:57:25Et on voit assez vite
00:57:26qu'une région,
00:57:27ça ne suffit peut-être pas.
00:57:28Mon patient,
00:57:28il a peut-être été pris en charge
00:57:29dans la région d'à côté
00:57:30et j'ai besoin d'avoir accès
00:57:31à cette information médicale.
00:57:33Donc, assez vite,
00:57:34on arrive à la conclusion
00:57:35qu'il faut une solution nationale
00:57:37avant même que le règlement
00:57:38EHDS qu'on a évoqué tout à l'heure,
00:57:40le règlement européen,
00:57:41va pousser à ce que
00:57:41ces échelles pertinentes
00:57:42soient européennes.
00:57:44Donc, pour ce faire,
00:57:45depuis 2021,
00:57:47c'est un projet
00:57:47qui a été impulsé
00:57:48par le ministère
00:57:49avec les radiologues,
00:57:50les médecins nucléaires
00:57:51et les industriels du secteur,
00:57:52le projet Dream M.
00:57:55L'ambition,
00:57:56c'est de créer,
00:57:56finalement,
00:57:57ce maillage national
00:57:58de partage sécurisé
00:58:00des images médicales.
00:58:02Ce qui est déjà vrai aujourd'hui,
00:58:04c'est qu'on peut facilement
00:58:05partager les comptes rendus
00:58:06d'imagerie,
00:58:08mais par contre,
00:58:08c'est difficile
00:58:09de partager les images médicales.
00:58:10Donc, comment ça marche,
00:58:11ce réseau ?
00:58:11C'est finalement,
00:58:12chaque structure d'imagerie
00:58:13qui produit des images
00:58:14et qui les stocke,
00:58:15c'est une maille de ce réseau.
00:58:17Et il va connecter
00:58:18sa solution
00:58:18de stockage
00:58:19d'images médicales
00:58:21à ce réseau
00:58:21via une passerelle
00:58:22qu'on appelle
00:58:22le logiciel Dreambox.
00:58:24La vague de du Ségur,
00:58:25elle prévoit
00:58:25de financer
00:58:26l'installation
00:58:26de Dreambox
00:58:27chez l'ensemble
00:58:28des détenteurs de données,
00:58:30radiologues,
00:58:31médecins nucléaires.
00:58:31Ça va permettre
00:58:33ensuite,
00:58:34à l'ensemble des personnes
00:58:35via la consultation,
00:58:37l'ensemble des professionnels
00:58:38de santé autorisés,
00:58:39évidemment,
00:58:40via la consultation
00:58:40du DMP du patient,
00:58:42on vient déposer
00:58:42dans le DMP
00:58:43finalement juste un pointeur,
00:58:44pas l'image.
00:58:45Évidemment,
00:58:45on ne va pas dupliquer
00:58:46toutes les images médicales,
00:58:47mais vous allez avoir
00:58:48dans le DMP du patient
00:58:49un pointeur qui dit
00:58:50qu'il existe une image médicale
00:58:51pour ce patient
00:58:51et elle est disponible
00:58:53dans tel solution
00:58:54de stockage.
00:58:55Et donc,
00:58:56la Dreambox,
00:58:56c'est ce logiciel
00:58:57qui va permettre
00:58:57de faire le passe-plat
00:58:59entre cette information
00:59:01dans le DMP
00:59:01et l'accès à l'image médicale.
00:59:03Ces dispositifs,
00:59:04ils ont été publiés
00:59:05au mois de février
00:59:06et donc,
00:59:07ils vont mettre
00:59:07grosso modo
00:59:08deux ans à se déployer.
00:59:09Donc là,
00:59:09on est dans la phase
00:59:10où les industriels
00:59:10sont très occupés
00:59:14à développer
00:59:14ces solutions conformes
00:59:15pour que l'Agence
00:59:16du numérique en santé
00:59:16ensuite les certifie
00:59:17qu'elles soient ensuite
00:59:19déployées.
00:59:19Donc,
00:59:19c'est vraiment ça
00:59:20en tout cas l'objectif
00:59:21pour passer dans un monde
00:59:23où en vague 1,
00:59:24on ne parlait que
00:59:25de toutes les données de santé
00:59:26qui ont traité
00:59:27étaient des documents.
00:59:28Certains structurés,
00:59:28mais ça restait des documents.
00:59:30Et là,
00:59:30on s'attaque à la donnée image.
00:59:32C'est important,
00:59:33ça fera peut-être
00:59:33le lien pour Claire,
00:59:34évidemment,
00:59:35avec des enjeux massifs
00:59:36sur les usages,
00:59:37notamment,
00:59:37je pense au dépistage
00:59:38que vous avez évoqué
00:59:39tout à l'heure.
00:59:40Il y a un enjeu massif
00:59:41sur la deuxième lecture,
00:59:42notamment,
00:59:42du dépistage.
00:59:43Aujourd'hui,
00:59:44il y a encore
00:59:44des radiologues
00:59:45qui se déplacent
00:59:45là où demain,
00:59:47on imagine bien
00:59:47que l'accès
00:59:50à cette information
00:59:51par voie numérique,
00:59:52elle sera effectivement
00:59:52gain de temps
00:59:53et d'efficacité.
00:59:54Merci Benjamin.
00:59:57Je prends le relais.
00:59:58Vous l'avez évoqué
00:59:59sur votre question
01:00:00sur comment est-ce
01:00:00qu'on améliore
01:00:01le taux de recours
01:00:02au dépistage organisé
01:00:03et on favorise
01:00:04la prise de connaissance
01:00:05des résultats.
01:00:07On a essayé
01:00:08de l'expliquer.
01:00:08La prévention personnalisée,
01:00:10c'est un des axes
01:00:11qui est central
01:00:11aussi dans mon espace santé.
01:00:14On est en train
01:00:14de vraiment progresser
01:00:15depuis que le cadre
01:00:16réglementaire nous le permet
01:00:17puisqu'on avait aussi
01:00:18un certain nombre
01:00:18de limitations
01:00:19dans la capacité
01:00:20à exploiter les données
01:00:21pour pouvoir cibler.
01:00:22C'est ce que j'expliquais
01:00:22même sur la vaccination.
01:00:23Donc aujourd'hui
01:00:25pour améliorer
01:00:26le taux de recours,
01:00:27nous ce qu'on fait
01:00:27c'est qu'on vient
01:00:28en complément
01:00:29des invitations
01:00:30qui ont été reprises
01:00:31par l'assurance maladie.
01:00:32Ce n'est plus les CRCDC
01:00:33depuis l'année dernière
01:00:34mais c'est l'assurance maladie
01:00:35qui pour les trois dépistages
01:00:36organisés
01:00:37envoie les invitations.
01:00:38Donc nous pareillement
01:00:39par le biais de l'agenda
01:00:41aujourd'hui
01:00:42on vous incite
01:00:44et on doit améliorer
01:00:46le mécanisme de stipplage
01:00:47et les mécanismes
01:00:48de notification
01:00:48pour qu'à minima
01:00:49pour les personnes
01:00:50qui ont déjà activé
01:00:50on incite au recours
01:00:53à ce type d'examen
01:00:54notamment si vous ne les avez
01:00:55pas encore effectués.
01:00:56Donc il y a déjà
01:00:56des choses qui sont en place
01:00:57et on est en train
01:00:58d'affiner le ciblage
01:00:59et d'affiner les canaux
01:01:00pour pouvoir être plus efficace
01:01:01en termes d'impact
01:01:03et on est en train
01:01:03de travailler aussi
01:01:04sur la mise à disposition
01:01:05effectivement
01:01:06des résultats
01:01:07de tous ces dépistages
01:01:10parce que la plupart
01:01:10d'entre eux
01:01:11on est en fait
01:01:12dans un circuit
01:01:13de prise en charge
01:01:13où le professionnel de santé
01:01:15qui produit le compte-rendu
01:01:16ou qui produit l'analyse
01:01:17par exemple
01:01:18pour le cancer colorectal
01:01:19ou pour l'utérus
01:01:20en fait il ne voit jamais
01:01:20le patient
01:01:21et comme vous l'a expliqué
01:01:22Benjamin
01:01:22on a un petit enjeu
01:01:23autour d'identitivigilance
01:01:24donc ça nécessite
01:01:25de repenser un petit peu
01:01:26les circuits
01:01:26donc c'est pas
01:01:27complètement anodin
01:01:28donc on est vraiment
01:01:29en train d'essayer
01:01:29d'agir sur ces deux axes
01:01:30qui permettront
01:01:31un d'améliorer
01:01:32le taux de recours
01:01:32et deux d'améliorer
01:01:34enfin d'éviter
01:01:35qu'il y ait de la redondance
01:01:35d'actes éventuellement
01:01:36parce qu'on pourra
01:01:37prendre connaissance
01:01:38du dernier examen
01:01:39en consultant le DMP
01:01:41ou en étant médecin traitant
01:01:42c'est vrai qu'on a peu évoqué
01:01:43mais dans la réglementation
01:01:45qu'on a mis en place
01:01:46et dans les évolutions logicielles
01:01:47on a mis en place
01:01:48ce qu'on appelle
01:01:49un système en Y
01:01:49c'est-à-dire qu'on envoie
01:01:51au DMP
01:01:51donc à destination du patient
01:01:53donc il faut qu'il ait
01:01:53instantanément son résultat
01:01:55mais le médecin prescripteur
01:01:56ou le médecin traitant
01:01:57est également destinataire
01:01:58immédiatement
01:01:59par le biais
01:01:59de la messagerie sécurisée
01:02:00de santé
01:02:01qui finalement remplace
01:02:02le courrier historique
01:02:03donc il y a aussi
01:02:03une information
01:02:04finalement de la personne
01:02:05qui est responsable
01:02:06dans la prise en charge
01:02:07de suivre le patient
01:02:08sur le lien avec l'EFS
01:02:10donc on travaille avec eux
01:02:12donc nous on avance
01:02:13sur deux sujets
01:02:14côté mon espace santé
01:02:15il y a déjà des possibilités
01:02:16pour vous de l'ajouter manuellement
01:02:18mais on a un vrai questionnement
01:02:20autour de la certification
01:02:21de cette donnée
01:02:21c'est pas parce que vous ajoutez
01:02:22une photo de votre carte
01:02:23de groupe sanguin
01:02:24qu'elle est jugée suffisamment fiable
01:02:25en ayant beaucoup échangé
01:02:26justement pour les sujets
01:02:27de transfusion etc
01:02:28donc on est en train
01:02:29de travailler avec l'EFS
01:02:30pour mettre en place des flux
01:02:31et pour voir
01:02:32parce que jusqu'à présent
01:02:33jusqu'à présent
01:02:35ce qu'il nous disait
01:02:35c'est qu'on était quand même
01:02:36obligé de refaire des examens
01:02:37donc ça nous posait
01:02:38un certain nombre de questions
01:02:39donc on avait moins priorisé
01:02:40ces axes
01:02:41mais on a relancé
01:02:41les travaux avec eux
01:02:42pour pouvoir récupérer
01:02:43cette donnée-là
01:02:44d'Ednolaire rapidement
01:02:45Merci de bien
01:02:48je vois leur avance
01:02:49mais je pense que ce sera bien
01:02:50de faire régulièrement
01:02:51effectivement
01:02:51un point là-dessus
01:02:53pour effectivement
01:02:53comment est-ce que vous voulez
01:02:54j'entends effectivement
01:02:55le problème du financement
01:02:56et je trouve
01:02:58que c'est un vrai sujet
01:02:59je vois effectivement
01:03:00qu'il y a quand même
01:03:00pas mal de plateformes
01:03:01est-ce qu'on ne peut pas
01:03:02simplifier
01:03:02entre le SNDS
01:03:04Amélie
01:03:05mon espace santé
01:03:07je veux dire
01:03:08je pose la question
01:03:09je pose la question
01:03:10et est-ce que
01:03:11je vous pose la question
01:03:12est-ce que la science maladie
01:03:13ne privilégie pas
01:03:14plutôt l'un que l'autre
01:03:15je ne sais pas
01:03:16je vous pose la question
01:03:16et puis après
01:03:19il y a effectivement
01:03:19le financement du numérique
01:03:20là on voit
01:03:22je reviens des Etats-Unis
01:03:23effectivement on voit
01:03:24qui
01:03:24pour eux
01:03:26vous me dites
01:03:27qu'effectivement
01:03:28vous financez des hôpitaux
01:03:29au niveau logiciel
01:03:30est-ce que quelque part
01:03:31on ne pourrait pas
01:03:32contraindre
01:03:34effectivement les hôpitaux
01:03:35à dire grosso modo
01:03:35un minimum de budget
01:03:36alors est-ce que c'est 2, 3, 4%
01:03:38est-ce que ce ne sont pas
01:03:40les hôpitaux
01:03:41qui doivent auto-financer
01:03:42leur côté numérique
01:03:42non je pose sincèrement la question
01:03:44dans le sens où
01:03:45c'est des milliards tout ça
01:03:50tout ça c'est des milliards
01:03:51et ça demanderait beaucoup plus
01:03:53donc par rapport à ça
01:03:54est-ce que vous avez des idées
01:03:55peut-être pas répondre
01:03:56je pense qu'on aura le temps
01:03:57de répondre
01:03:57mais si vous pouvez nous faire passer
01:03:59des documents
01:04:00ou qu'on continue
01:04:01à avoir ce rapport
01:04:01dans le sens où
01:04:02dans la préparation
01:04:03effectivement du PLFSS
01:04:05vous au niveau financement
01:04:06comment est-ce qu'on peut faire
01:04:07et puis après
01:04:08dernière chose
01:04:08l'Ouest des Etats-Unis
01:04:10alors effectivement
01:04:11c'est le nombre des logiciels
01:04:12est-ce qu'on n'a pas
01:04:14trop d'éditeurs
01:04:16là moi je dis
01:04:17moi je reviens des Etats-Unis
01:04:17je dis effectivement
01:04:18là-bas il y a un truc
01:04:19qui s'appelle l'EPIC
01:04:19qui pousse, qui pousse, qui pousse
01:04:21maintenant effectivement
01:04:22il y a de l'amendement
01:04:22grosso modo
01:04:23pour être remboursé
01:04:24il faut effectivement
01:04:25être interpellé
01:04:27à pousser les données
01:04:29quelque part
01:04:30est-ce qu'il ne va pas aussi
01:04:31aller là-dessus
01:04:31un acte qui est financé
01:04:33par la science maladie
01:04:37mais systématiquement
01:04:37les résultats sont poussés
01:04:38dans le DMP
01:04:39quelle proposition
01:04:41vous n'allez pas nous répondre
01:04:42maintenant
01:04:42parce qu'il y a de l'avance
01:04:43mais quelle proposition
01:04:44vous pourriez nous faire
01:04:45en avance
01:04:46donc là effectivement
01:04:47merci bien pour le questionnaire
01:04:48que vous nous avez envoyé
01:04:49éventuellement par rapport
01:04:51à ces différentes questions
01:04:52éventuellement si vous pouvez
01:04:53nous faire
01:04:53un envoi complémentaire
01:04:55pour voir effectivement
01:04:56qu'est-ce qu'on peut faire
01:04:57par rapport au projet
01:04:58PFS
01:04:59sur l'ensemble de ces sujets
01:05:00voilà
01:05:01je ne sais pas si vous voulez
01:05:02rajouter deux petites choses
01:05:03pas au niveau de la conclusion
01:05:03ben effectivement
01:05:04l'heure est là
01:05:06et en tout cas merci bien
01:05:07et puis on va essayer
01:05:08de faire ça un peu régulièrement
01:05:09pour suivre
01:05:09dans le sens où
01:05:10on est tous convaincus
01:05:11effectivement le numérique
01:05:12en santé
01:05:12c'est ce qu'il faudra progresser
01:05:14et l'organisation
01:05:15et la santé
01:05:16donc c'est à dire
01:05:16merci
01:05:16et l'appréhension
01:05:17parce que c'est aussi
01:05:18un des sujets
01:05:18merci à vous
01:05:48merci
01:06:18merci

Recommandations