Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 16/04/2025
Jeudi 17 avril 2025, retrouvez Thibaut Guilluy (directeur général, France Travail), Jade Bonneront (directrice associée, work, rewards & careers, WTW France), Habassou Aline-Kouene (responsable programmes égalité des chances, Fondation Culture et Diversité) et Anthony Babkine (co-fondateur et président, Diversidays) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Générique
00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job, votre rendez-vous emploi RH Management,
00:12débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles, évidemment, bien dans son job.
00:16Aujourd'hui, ouvrir les grandes écoles de la culture à tous.
00:19On en parle avec Abassou Aline Kouené, elle est responsable programme Égalité des chances
00:23au sein de la Fondation Culture et Diversité, une fondation qui est financée par le groupe FIMALAC.
00:29Le Cercle RH, un festival pour l'égalité des chances.
00:33On va en parler avec Chloé Sebag, elle est porte-parole, directrice du plaidoyer Diversité,
00:38qui organise cet événement unique avec Ernest.
00:41Et puis nous serons avec Thibaut Guidoui, directeur général de France Travail,
00:44qui porte et qui accompagne cet événement auquel ils croient.
00:47Ils sont nos invités dans le Cercle RH.
00:49Et on terminera notre émission avec la transparence des salaires.
00:52Oui, c'est un sujet important.
00:54Où en sont les Français ? Où en sont les entreprises françaises ?
00:57On va en parler avec Jade Bonneron, elle est directrice associée Work We World Carrier
01:02chez WTW France.
01:04Pas facile à dire ce sigle, mais elle sera quand même notre invitée à la fin de l'émission.
01:09Tout de suite, c'est bien dans son job.
01:10Bien dans son job, ouvrir les grandes écoles de la culture à tous, à tous les jeunes,
01:28à toutes les jeunes filles et les jeunes garçons.
01:30C'est le projet porté par la Fondation Culture et Diversité.
01:34Et j'accueille Abassou Aline Kouené.
01:36Bonjour Abassou.
01:37Bonjour.
01:37Ravi de vous accueillir. Vous êtes responsable de ce programme Égalité des chances.
01:40L'événement a eu lieu, c'est derrière nous, en février 2025.
01:44D'abord, un petit bilan.
01:45L'objectif, c'est d'ouvrir les écoles de la culture les plus prestigieuses ou des médias
01:49à ces jeunes qui n'auraient pas eu accès à ces écoles sans votre présence.
01:55Tout à fait.
01:56L'idée, c'est de vraiment ouvrir et de permettre aux jeunes issus de milieux modestes
02:00d'entrer dans les écoles du champ de la culture.
02:02C'est des écoles d'excellence qui sont exigeantes.
02:05Et donc, l'idée, c'est de la Fondation, c'est non seulement de les informer, mais aussi de les préparer.
02:10Et donc, l'événement qui a eu lieu en février était vraiment de préparer aux procédures d'admission ces jeunes
02:15à travers des stages immersifs d'une semaine.
02:17Ça veut dire que vous ouvrez ces écoles pendant une semaine.
02:22Et ces jeunes, pendant une semaine, vont quoi ?
02:24Observer, partager des moments dans des classes ?
02:27Il y a des grandes écoles, je crois qu'il y a l'INA et d'autres établissements.
02:31Et ils vont rester une semaine en immersion complète ?
02:33Exactement.
02:34C'est leur faire partager une expérience vraiment totale dans une école du champ de la culture.
02:40Alors, ça va des écoles d'archi, des écoles d'art et de design.
02:43Ça va à l'INA. On travaille aussi avec l'IFM, l'Institut français de la mode.
02:47Donc, un champ très large d'écoles.
02:50Et vraiment, c'est de leur permettre de se mettre dans la peau d'étudiants,
02:54d'aller à la rencontre des étudiants.
02:55Et c'est un programme d'une semaine qui est vraiment élaboré pour ces jeunes.
03:00Leur permettre de se préparer au mieux aux procédures d'admission dans ces écoles.
03:04Et donc, la mission de la Fondation, c'est vraiment de faire que ces jeunes puissent entrer sans voie parallèle.
03:10Et donc, d'être bien préparés.
03:11De plein pied et plein droit.
03:13Exactement.
03:13Avec donc, si j'entends bien, la préparation, parce que c'est quand même des écoles extrêmement exigeantes,
03:18la préparation à ces concours.
03:19Parce qu'on y rentre sur concours.
03:21Exactement.
03:22Donc, la semaine est répartie un petit peu entre des ateliers vraiment immersifs.
03:27Alors, quand c'est sur l'art, ça va être des ateliers autour du champ de l'art.
03:30Mais aussi, en école d'architecture, ils vont faire des constructions, etc.
03:34Mais c'est aussi des découvertes culturelles.
03:36Ils vont faire des visites et aussi des préparations aux procédures d'admission avec des ateliers sur préparation de CV,
03:44mais aussi sur les entretiens.
03:46Et donc, c'est fait avec les écoles partenaires.
03:48Elles sont très volontaires.
03:49Et on a la chance qu'elles participent au programme et qu'elles nous rejoignent avec beaucoup de volonté pour préparer ces jeunes.
03:56Alors, il y a 55 établissements artistiques et de la culture qui sont engagés dans ce programme.
04:01Faisons le contre-champ.
04:03Comment vous allez chercher ces jeunes ?
04:05Parce que c'est quand même des jeunes qui ont des passions particulières.
04:08Certains pour la mode, d'autres pour les médias, certains pour l'architecture.
04:12Comment vous allez sélectionner ces jeunes que vous allez accompagner ensuite ?
04:16Alors, on travaille avec le ministère de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur et de la recherche
04:20qui va cibler ces jeunes à travers trois critères, qui sont des critères sociaux.
04:24On va regarder les catégories sociales et les CSP.
04:28Et aussi le taux de boursier.
04:31Parce que nous, ce qui nous intéresse, la mission de la Fondation, c'est vraiment d'aller vers les jeunes issus de milieux modestes
04:37ou éloignés de la culture.
04:38Donc, c'est vraiment un partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale
04:42qui vont cibler ces jeunes, ces établissements.
04:45Et on va aller à la rencontre de ces jeunes avec nos partenaires des grandes écoles.
04:49Donc là, combien de jeunes l'édition de février est passée ?
04:52Il y a eu ce stage d'immersion.
04:53J'imagine la préparation au concours avec tous les outils.
04:56Combien de jeunes ?
04:57Moi, je vois l'École du Louvre, je vois effectivement l'INA, je vois l'Institut français de la mode.
05:01Combien de jeunes ont intégré ces belles institutions ?
05:04C'est plus de 180 jeunes qui ont participé au stage.
05:07Alors là, ils vont participer à la procédure Parcoursup, etc.
05:11Donc, on aura très bientôt les résultats.
05:13Mais c'est plus de 180 jeunes qui ont participé à ces semaines de stage au mois de février.
05:17Donc là, vous n'avez pas encore, j'irais, le résultat de vos efforts pour savoir combien de jeunes vont être capables d'intégrer l'École du Louvre ou l'INA.
05:24On est d'accord ?
05:25On n'en a pas tout à fait.
05:26Et donc là, ils sont plutôt en train d'établir leurs voeux.
05:29Mais on sait qu'en moyenne, on a de très bons résultats.
05:31Là, c'est à peu près un jeune sur deux qui rentre dans les écoles.
05:33Donc, on est au-dessus de la moyenne.
05:34Ce que je trouve vraiment passionnant dans ce que vous faites et ce que vous portez, c'est que ça donne la possibilité à des écoles, à des jeunes qui n'auraient jamais imaginé pousser la porte de l'École du Louvre ou de l'Institut de la mode.
05:44Et pourtant, ils ont ces talents et ils ont du talent.
05:46Et vous réconciliez les deux, en fait.
05:48C'est ça, l'objectif ?
05:49C'est vraiment ça, l'objectif.
05:50Et c'est pour ça qu'on va à la rencontre de ces jeunes, accompagner des écoles, leur donner l'information.
05:55Parce que des fois, ces jeunes n'ont pas l'information.
06:01Et des fois, on a aussi des pensées limitantes.
06:03Donc, c'est de leur proposer, de leur expliquer et de les mettre dans des bonnes conditions pour qu'ils osent, justement.
06:10Casser le plafond de verre et en tout cas, peut-être les préjugés et les peurs que l'on peut avoir et de franchir parfois le périphérique.
06:17Parce qu'il s'agit aussi de jeunes qui peuvent venir de quartiers périphériques, de banlieues et de leur dire ça peut être pour toi.
06:23Vous reviendrez peut-être en septembre, nous parler de tous ces jeunes qui ont intégré ces belles écoles.
06:28Avec très grand plaisir.
06:29On se donne rendez-vous.
06:30Merci, merci beaucoup Abassou d'être venu nous rendre visite.
06:33Abassou Lin Kouené, responsable programme Égalité des Chances à la Fondation Culture et Diversité, qui a été fondé et créé par le groupe FIMALAC.
06:40Tout à fait.
06:41Faut-il le préciser.
06:42Merci à vous.
06:43Tout de suite, c'est le Cercle RH et j'accueille mes invités.
06:45C'est le débat de Smart Job.
06:53Le Cercle RH a un débat pour parler d'un événement, un festival pour l'égalité des chances porté par Diversité et France Travail.
07:07Et les deux acteurs sont sur le plateau.
07:09Je les accueille avec joie et avec plaisir.
07:11Vous êtes des habitués de l'émission.
07:13Depuis cinq ans que l'émission existe, vous êtes venu de très nombreuses fois.
07:16Chloé Sebag, ravi de vous accueillir.
07:18Vous êtes porte-parole et directrice plaidoyer chez Diversité.
07:21Vous nous parlerez de cet événement.
07:23C'est au Parc Floral le 16 et 17 mai prochain.
07:27Alors, c'est le 17 mai au Parc Floral et les 15 et 16 mai en région partout en France.
07:31Parce qu'évidemment, l'événement va partir sur tous les territoires.
07:34On va en parler avec vous dans quelques instants.
07:37Porté, soutenu par Thibaut Guilhuis.
07:39Bonjour Thibaut.
07:40Oui, bonjour.
07:41Ravi de vous accueillir.
07:42Vous êtes venu de nombreuses fois avant même que vous soyez aujourd'hui le directeur général de France Travail.
07:45Vous êtes venu nous parler des entreprises sans gage.
07:48Quand vous étiez au commissaire à l'emploi, on a beaucoup parlé emploi avec vous sur ce plateau.
07:51Merci d'être là.
07:52D'abord, un mot sur, je dirais, votre philosophie et votre manière d'embarquer France Travail à travers notamment cet événement.
07:59Il y a chez vous le sentiment que vous avez envie de visibiliser, de montrer ce qui est le cas de l'inclusion, ce qui est le cas des seniors, de la diversité.
08:07Est-ce que ça, c'est votre marque de fabrique, Thibaut Guilhuis ?
08:08Mettre en lumière, c'est d'abord une conviction profonde qui est consubstantielle, je dirais, aux services publics, à France Travail en particulier.
08:20C'est que tout le monde a des capacités, tout le monde a des talents et que notre mission, finalement, c'est de permettre les opportunités professionnelles pour tous,
08:31l'accès à l'autonomie, à la dignité par le travail.
08:33Ça, c'est notre raison d'être. Aujourd'hui, on est sur un marché du travail qui est encore trop discriminant, trop stéréotypé, trop jeune, trop vieux, trop handicapé, pas le bon nom, pas la bonne adresse.
08:47Et tout ça, ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon, évidemment, pour la société, parce qu'entraver les opportunités pour les personnes, ce n'est pas bon du tout pour la cohésion sociale,
08:58mais ce n'est surtout pas bon pour notre pays, pour le besoin des entreprises.
09:03Aujourd'hui, et on a sorti, vous savez, l'enquête annuelle de France Travail sur les besoins de main-d'œuvre chaque année, on a encore plus de 50% des entreprises,
09:13à l'heure où je vous parle, à un moment qui n'est quand même pas si simple que ça en termes de dynamique économique et de dynamique d'emploi, qui ont des difficultés de recrutement.
09:22Et donc, il faut qu'on accompagne ce changement de mindset, à la fois des entreprises, parce qu'unique, c'est à l'adresse des employeurs, des entreprises qui sont invitées
09:33et qui innovent de plus en plus avec France Travail, mais aussi avec tous les acteurs de l'insertion, évidemment, diversité, les acteurs associatifs, les acteurs privés, pour recruter différemment.
09:45Et puis, c'est aussi dire à toutes les Françaises et les Français, du plus jeune âge jusqu'à 67 ans, en tout cas, jusqu'à l'âge où on peut être inscrit à France Travail,
09:59venez à Unique pour trouver des solutions très concrètes, une idée de métier, une idée de projet, aider à créer son entreprise, trouver un emploi, un apprentissage, un stage.
10:10Ce qu'on veut, c'est un événement qui soit très concret. Ce n'est pas de la com, c'est de l'impact et qu'à la fin, chacun reparte avec quelque chose qu'il a apporté aux autres ou une solution pour son avenir.
10:21Chloé Sebag, qu'est-ce que vous pouvez rajouter de plus à ce qui vient d'être dit ? Parce que beaucoup de choses ont été dites par Thibault Guilhuis.
10:25On voit son engagement sur cet événement unique avec un S. C'est important de le préciser.
10:30Ce sera bien le 17 mai 2005 au Parc Floral, mais aussi événements délocalisés partout en France.
10:34On y voit, et ce n'est pas de la com, on y voit la possibilité pour ceux qui vont pousser la porte de ces événements d'avoir du coaching, d'avoir du mentorat.
10:42Donc en fait, c'est quoi ? C'est un accompagnement 360 sur une journée dédiée, c'est ça l'objectif ?
10:46Alors, c'est un accompagnement 360, mais il y a aussi une philosophie derrière.
10:49On s'est rendu compte que pour les maladies rares, par exemple, on a le Téléthon.
10:52Pour la précarité alimentaire, on a les enfoirés.
10:55Pour le climat, on a Change Now. Il y a plein d'événements comme ça.
10:57Une marque crée la marque de référence ?
11:00Pas forcément la marque de référence, mais surtout, il y a des événements à coller à des grandes causes pour que ça parle au français,
11:04pour que justement, ces sujets, ils aient plus l'air de flotter comme ça, et que ce soit finalement des promesses,
11:09parce que l'égalité, elle est parfois taxée d'être une promesse vide.
11:12Et nous, ce qu'on veut, c'est rendre les choses véritablement concrètes, avec des dispositifs clés sur l'emploi, mais aussi avec de l'incarnation.
11:19On veut mélanger à la fois des solutions et de l'inspiration.
11:22Il y a plein de personnes qui vont être présentes dans le cadre d'une, sur les différentes scènes, et un petit peu partout en France,
11:26qui vont parler de leur parcours.
11:29Et ça va être à la fois des personnalités célèbres, mais aussi des rôles modèles du quotidien,
11:32qui ont franchi le cap, qui se sont autorisés justement à enlever toutes les étiquettes,
11:36pour pouvoir prendre pleinement leur place.
11:38Bila Lassani, Camélia Jordana, Christophe Beaugrand, parmi ces personnalités inspirantes,
11:42Thomas Jolie également.
11:43Thomas Jolie qui vont venir s'exprimer dans des workshops.
11:47L'idée, c'est quoi ? C'est de faire tomber les murs, c'est de dire, parce qu'il y a quand même 50%, le chiffre est extravagant,
11:52il y a des bons élèves en France, des entreprises qui jouent le jeu et qui s'engagent.
11:56Et puis on voit quand même que les entreprises, elles ne sont pas informées, elles ont encore des réticences.
12:00Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui fait qu'on est encore à 50% d'emplois non pourvus,
12:04alors qu'il y a des jeunes dans les quartiers et en zone rurale, il faut le préciser, qui cherchent un emploi ?
12:09En fait, les leviers sont multiples, et je pense que c'est plutôt à Thibaut de répondre.
12:13On répondra à cette question, mais aujourd'hui, il y a un enjeu qui est clé,
12:16c'est de montrer que les dispositifs qui permettent d'inclure davantage dans l'entreprise, ils peuvent être accessibles.
12:21Ce n'est pas seulement quelque chose...
12:22Mais connu, ils doivent être connus.
12:24Ils doivent être connus, et il y aura effectivement plusieurs scènes qui vont être dédiées à ce sujet dans le cadre de l'événement,
12:30où on va voir comment on peut faire, quelles sont les solutions innovantes qui sont mises en place par les entreprises pour changer la donne.
12:35Côté France Travail, comment on fait tomber les murs ? Comment on dit côté entreprise ?
12:38Parce qu'il faut préciser que France Travail, ce ne sont pas que des collaborateurs qui accueillent des demandeurs d'emploi
12:42ou des allocataires RSA, c'est aussi des salariés qui vont à la rencontre des entreprises.
12:47Et ils ont un rôle de pédagogie à avoir.
12:50Peut-être déjà la base, et c'est pour ça que c'est important d'avoir cet événement,
12:55qui est un événement un petit peu pour effectivement valoriser tout ce qui se fait au quotidien.
12:59C'est évidemment au-delà des trois jours qui vont être un momentum,
13:02mais c'est un momentum de tous les acteurs qui contribuent, accompagnés,
13:06et qui croient dans la réussite de chacun.
13:08C'est important d'avoir ce moment-là de catalyse aussi, et de mise en connexion.
13:14Parce que la solution, elle n'est pas dans la somme des initiatives.
13:18Elle est à la croisée des chemins entre des entreprises et des employeurs qui s'engagent.
13:24Les entreprises s'engagent, sont un partenaire clé de la dynamique.
13:28On a déjà plus de 100 000 entreprises maintenant qui sont engagées concrètement
13:31pour recruter différemment, mais recruter surtout efficacement.
13:36C'est à la croisée évidemment de l'action du service public
13:39qui doit veiller à ce qu'il n'y ait personne au bord de la route.
13:42Depuis maintenant le 1er janvier, toutes les personnes qui sont dépourvues d'emploi
13:46sont inscrites à France Travail pour qu'on soit sûr qu'elles bénéficient ensuite du bon accompagnement.
13:52Et c'est à la croisée de l'action des associations.
13:54C'est pour ça que, vous voyez, ce mariage un petit peu presque de la carpe et du lapin
13:58entre une petite association, enfin une très belle association avec qui on fait des choses en table.
14:04Non mais, je parle de, j'étais moi-même porteur d'associatifs, de diversités,
14:13une grosse institution comme France Travail, des entreprises, des acteurs qui se mobilisent
14:18pour dire aussi, c'est dans le faire ensemble qu'on va aller voir tous les Français
14:23pour aussi injecter de la confiance.
14:25Parce que derrière, on est aussi toujours dans des discours très pessimistes.
14:29Alors bien sûr qu'on a énormément de défis à relever,
14:31il faut pouvoir accompagner tous les enjeux d'emploi,
14:33aider à lever les difficultés de recrutement des entreprises,
14:36donner une chance et une opportunité sur des sujets sur lesquels
14:39on n'est pas loin d'être les derniers de la classe en Europe,
14:42sur les jeunes, sur les seniors, sur ces sujets-là.
14:45Mais il y a aussi énormément de choses positives qui se passent partout dans les territoires.
14:49Et c'est pour ça que c'est très important.
14:50Unique avec un S, nous sommes uniques, mais un, on n'est pas tout seul.
14:54Et il y aura des actions à La Réunion, dans le Pas-de-Calais,
14:59dans les Alpes-Maritimes, dans l'Ile-de-France,
15:01enfin, dans tous les territoires ils sont mobilisés,
15:04plus de 1000 événements sont prévus.
15:06Et en fait, Unique, c'est l'événement de tous ceux qui croient,
15:10finalement, que chacun a des compétences, du potentiel,
15:13et peut retrouver derrière un emploi aussi, finalement, un bon chemin de vie.
15:18Mais avec le S, il y a quand même cet enjeu, je le redis,
15:20de faire tomber les préjugés, le regard que l'on porte sur l'autre.
15:23C'est un des sujets, puisque ces personnages et personnalités inspirantes
15:27vont raconter leur parcours, peut-être même leur difficulté à accéder
15:30là où elles sont arrivées.
15:32C'est un énorme enjeu, c'est-à-dire de briser les préjugés.
15:36En fait, c'est un énorme enjeu de briser les préjugés
15:38et de transformer les représentations,
15:40c'est-à-dire de donner aussi la possibilité à plein de personnes
15:43de voir que des personnes qui sont comme elles ont fait cette chose
15:47qui est de dire « ok, je dépasse les stéréotypes ».
15:49Sur le handicap, par exemple, c'est particulièrement prégnant.
15:52C'est-à-dire que voir finalement des entrepreneurs
15:54qui réussissent à faire justement de ce qui peut être à la base
15:57une difficulté, une force énorme, c'est super inspirant.
16:00Je pense par exemple à deux profils, si je dois donner un exemple
16:02de personnes qui vont être avec nous.
16:04Je pense à Charlotte Allodomny qui m'autorise son fauteuil roulant
16:08en le transformant en trottinette électrique.
16:10C'est une solution qui en fait est super simple,
16:12qui est beaucoup moins chère qu'un fauteuil électrique
16:14et qui peut changer plein de choses dans la vie.
16:18Il y a aussi Alice Devesse qui a créé le média Petite Muse
16:19sur le handicap invisible, qui concerne 80% finalement des handicaps.
16:23C'est vrai, oui.
16:24Donc il va y avoir comme ça plein de profils
16:25qui changent la donne au quotidien et qui sont super inspirants.
16:29Votre objectif final, on a entendu que c'était visibiliser,
16:32créer un événement référent pour que chacun puisse s'approprier ses sujets.
16:36Je pense aux chefs d'entreprise.
16:38L'objectif, c'est quand même qu'en bout de chaîne,
16:39ils trouvent un emploi, qu'ils trouvent leur place.
16:40Parce que le sujet de ces jeunes aujourd'hui, c'est de dire
16:43j'ai le bon diplôme, j'ai tout fait bien,
16:46mais en même temps, on ne répond pas à mon CV,
16:48on ne répond pas à mes appels téléphoniques,
16:49et pourtant, j'ai envie.
16:51Il va y avoir ça.
16:52Il va y avoir aussi de la possibilité d'avoir accès à du mentorat,
16:54à des organismes de formation.
16:56On ne garantit pas à toute personne qui est l'unique
16:57de trouver un emploi, évidemment.
16:59Mais par contre, d'avoir les dispositifs qui permettent d'y accéder
17:02avec de l'accompagnement, évidemment que ce sera le cas.
17:04C'est important quand même, cette idée de dire
17:07c'est possible, tu es capable, à travers ces personnages inspirants,
17:11parce qu'il y a aussi pas mal d'entreprises qui vous soutiennent,
17:13et pas des moindres.
17:14J'ai vu AXA, j'ai vu Google, j'ai vu PwC France Maghreb.
17:17Ce sont des entreprises qui ont un vrai discours
17:19sur ces enjeux d'inclusion et de diversité.
17:21Comment vous expliquez, Thibaut,
17:22que vous qui parcourez la France, vous bougez beaucoup,
17:26les PME, les ETI sont encore un peu le pied sur le frein
17:28sur ces sujets ?
17:30D'abord, quand même, on progresse, il y a quand même une dynamique.
17:35Donc moi, je préfère regarder toutes les entreprises qui...
17:38Le verre, moi, qui est plein.
17:40J'étais vendredi encore dans le Douaisy,
17:43dans une grande entreprise que je ne citerai pas,
17:46mais avec laquelle une grande entreprise de distribution
17:49qui agit avec nous sur l'insertion des bénéficiaires du RSA,
17:54qui fait le pari de l'inclusion, mais c'est culturel,
17:57c'est dans l'organisation, c'est dans la formation.
17:59C'est un investissement au départ.
18:02C'est une entreprise qui maintenant surperforme complètement son marché.
18:06Et moi, j'ai discuté avec des salariés,
18:08une maman qui n'a pas travaillé depuis 10 ans,
18:12d'abord parce qu'elle a eu des enfants,
18:13puis quelques difficultés familiales,
18:15qui ne croyait vraiment pas en ces possibilités
18:18et qui, maintenant, évolue de façon assez formidable dans l'entreprise.
18:22Une autre personne qui était enfermée,
18:24qui n'arrivait pas à trouver le poste en comptabilité,
18:2638 ans, ça faisait 4 ans qu'il était bénéficiaire du RSA.
18:30En fait, on a le moral dans les chaussettes.
18:32On n'ose même plus parler de soi, imaginer des opportunités.
18:36Et donc, c'est ça qu'on veut dire.
18:40France Travail, les associations, les acteurs
18:42doivent agir pour aller vers ces personnes-là,
18:45leur dire, tu as des capacités, tu as du potentiel,
18:48parce que finalement, à la base,
18:49c'est quand même aussi le pari de la confiance.
18:51Je pense que si on doit résumer ça,
18:54c'est injecter le pari de la confiance
18:56dans tous ceux qui, à un moment donné,
18:58se posent des questions,
18:59aimeraient bien changer de voie,
19:01mais se mettent des barrières,
19:03ou parfois même, ont abandonné l'idée
19:05de pouvoir trouver une opportunité.
19:08On parle du salariat,
19:09mais il y a aussi la création d'entreprise.
19:10Vous savez, il y a 780 000 personnes
19:12qui sont inscrites à France Travail.
19:13Aujourd'hui, à l'heure où je vous parle,
19:15qui sont en création d'entreprise
19:16ou qui aspirent à créer leur entreprise.
19:18Donc, on sera aussi avec la BPI
19:20et l'ensemble des acteurs de l'accompagnement
19:22pour accompagner ça.
19:23Toutes les voies sont bonnes.
19:25Il faut qu'elles partent, en fait,
19:26des aspirations des personnes
19:28et qu'ensuite, on crée, nous, l'environnement
19:30pour que chacun puisse croire en lui.
19:31Avant de nous quitter, Thibaut Guillou,
19:33on est dans un contexte économique
19:34dont on nous dit qu'il est un peu anxiogène,
19:36que la crise est là
19:37et qu'il faut combler les déficits.
19:39J'imagine que la bataille est encore plus dure
19:41dans ce contexte pour vous.
19:43Écoutez, c'est sûr que c'est toujours plus facile
19:45quand on est dans une dynamique
19:47de création d'emplois,
19:48positifs.
19:49Mais moi, j'ai envie de...
19:52Avec nos équipes à France Travail,
19:53on se concentre sur ce sur quoi on peut agir.
19:56Et ce qu'on constate,
19:57c'est qu'on a encore 50% d'entreprises
19:58qui ont du mal à recruter.
19:59C'est vrai.
19:59Qu'on a encore des centaines de milliers d'emplois non pourvus.
20:01Qu'on a encore tout un tas de potentiels inexplorés.
20:06Donc, plutôt que de regarder
20:07là où il y a des difficultés,
20:09on les accompagne.
20:10On est présent, nous,
20:11à chaque fois qu'il y a une entreprise qui ferme,
20:13on est mobilisés avec les élus,
20:15les acteurs économiques
20:16pour accompagner les rebonds des personnes
20:18qui subissent ces moments difficiles.
20:21Et plus, c'est vrai aujourd'hui,
20:23qu'en 2023 ou en 2022.
20:27Mais au-delà de ça,
20:27il y a aussi des usines qui ouvrent,
20:29des entreprises qui se développent,
20:30des créations d'entreprises.
20:316% de créations d'entreprises supplémentaires
20:33l'année dernière.
20:34Donc, c'est bien de regarder ce qui ne va pas.
20:36Mais regardons aussi ce qui va bien.
20:37Et surtout, tirons le meilleur parti
20:39du potentiel du pays.
20:40C'est ça qu'on a envie de dire.
20:42Dans ce moment,
20:43tout particulièrement,
20:43je pense que c'est important
20:44que Unix soit là.
20:46Unix, c'est le moment
20:46de tous ceux qui nous écoutent.
20:48Que les entreprises
20:49qui ne sont pas encore passées à l'action
20:50nous rejoignent.
20:51Et si on s'y met collectivement,
20:53il n'y a aucune raison
20:54qu'on n'y arrive pas.
20:54Le 17 mai 2025 au Parc Floral.
20:57Ça commence à 9h.
20:58J'imagine, c'est une longue journée.
20:59À 10h.
21:00À 10h.
21:01Gratuit, 100% gratuit.
21:02Et c'est 100% accessible
21:03pour toutes les personnes
21:04en situation de handicap.
21:05Il y aura des dispositifs.
21:06Et le 15-16 mai,
21:07plus de 1000 événements
21:08partout en France.
21:09On insiste.
21:10Vous avez des événements
21:11partout en France
21:12pour chacun d'entre vous.
21:1515 et 16.
21:16On va sur le site
21:16France Travail DiversiDays
21:17pour voir les villes
21:18qui sont embarquées.
21:19Il y a le site unique, je crois.
21:20Et le site unique.
21:21Il y a le site festival-unique.com
21:22unique au pluriel
21:23sur lequel vous allez pouvoir
21:24retrouver tous les événements.
21:25Poussez la porte.
21:26Allez-vous,
21:27chef d'entreprise,
21:28DRH,
21:29allez aussi chercher
21:29de l'inspiration,
21:31de l'écoute.
21:31Allez à la rencontre aussi
21:32de tout cet écosystème.
21:34C'est jeune
21:34et c'est moins jeune d'ailleurs
21:35qui certains sont en reconversion
21:37puisque c'est un autre sujet essentiel.
21:39Ça se passera partout en France
21:40et au Parc Floral
21:41le 17 mai 2025.
21:44Merci à vous, Thibaut Guiluie,
21:45d'avoir fait un détour
21:45parce que vos emplois du temps
21:47sont quand même très chargés.
21:48Vous êtes le directeur général
21:49de France Travail
21:50et vous êtes sur le terrain.
21:51On vous voit régulièrement
21:53partout en France
21:54à la rencontre des entreprises.
21:56Et puis merci à vous,
21:56Chloé Sébac,
21:57d'être venu sur le plateau,
21:58d'être revenu sur notre plateau
21:59parce que vous êtes venu souvent
22:00porte-parole
22:01et directrice du plaidoyer
22:02chez Diversides
22:03qui est au cœur
22:03de ce dispositif.
22:05Des personnalités inspirantes
22:06et aussi beaucoup
22:06de belles entreprises
22:07qui vous soutiennent
22:08dans cet événement
22:09dont la BPI
22:10qui est une banque publique.
22:12Merci à vous.
22:13On tourne la page
22:14de ce débat.
22:15Place à notre dernière rubrique
22:17et j'accueille mon invité.
22:18Et on termine notre émission
22:32avec Fenêtre sur l'emploi
22:33pour parler de la transparence
22:35des salaires.
22:36Alors, c'est un sujet
22:36un peu tabou.
22:38Où en sont les Français ?
22:38J'ai envie d'élargir d'ailleurs
22:39où en sont les entreprises françaises
22:41à propos de cette transparence
22:43qui est toujours un peu
22:44un sujet sensible.
22:45On en parle avec Jade Bonneron.
22:47Bonjour, Jade.
22:47Bonjour.
22:48Très heureux de vous accueillir.
22:49Directrice associée
22:50Work, Reward et Carrière
22:51chez WTW France.
22:54Vous avez un sigle
22:54qui est quand même
22:55très très long.
22:56Avec un baromètre annuel.
22:58D'abord, un petit mot
22:59sur les enjeux
23:00un petit peu tabou.
23:01Quand vous allez démarcher
23:02les entreprises
23:03pour leur dire
23:03qu'il faut qu'il y ait
23:04plus de transparence,
23:05vous devriez engager
23:06une politique de transparence.
23:08On freine, on hésite,
23:09c'est compliqué,
23:10c'est un peu tabou quand même.
23:11Un petit peu,
23:12surtout en fonction
23:13des cultures,
23:14des marchés.
23:15Ça peut l'être.
23:16Ce qui est sûr,
23:16c'est que chez WTW,
23:17on est convaincus
23:18depuis plusieurs années
23:19que la transparence salariale
23:20peut être un vrai levier
23:21de croissance
23:22pour les entreprises.
23:23Et aujourd'hui,
23:24ce qui est nouveau,
23:25en tout cas depuis
23:25ces quelques années,
23:26c'est la directive européenne.
23:28Avril 2023.
23:29Tout à fait.
23:30Avec une transposition
23:31prévue avant juin 2026.
23:34Et donc effectivement,
23:35ça devient de moins en moins
23:35tabou parce que
23:36les entreprises sont poussées
23:37à aller,
23:39disons, accélérer
23:40le mouvement sur la transparence
23:42avec cette directive.
23:43Et Jade,
23:43ça consiste en quoi
23:44quand on dit transparence
23:45et quand on va transposer
23:46cette directive,
23:47parce que certaines entreprises
23:48ont déjà enclenché
23:49et vous les accompagnez
23:50pour le faire,
23:52ça veut dire quoi
23:52la transparence salariale ?
23:54Alors ça veut dire
23:55plusieurs choses.
23:56Donc la directive,
23:57elle introduit
23:58des recommandations
23:59et des obligations
24:00pour les entreprises
24:01d'être plus transparent
24:02sur la façon
24:03dont les salaires
24:03sont définis,
24:04d'être plus transparent
24:05dans les politiques
24:06de recrutement
24:07avec les candidats
24:08à l'embauche
24:08sur les fourchettes de salaire
24:09qui pourraient être
24:10celles...
24:11Et sur les job boards
24:12aussi puisque...
24:13Disons qu'elle n'est pas
24:14aussi précise,
24:15les pays des états membres
24:16peuvent apporter
24:17des précisions
24:17sur ce sujet-là
24:18mais effectivement,
24:19elle introduit
24:19une obligation
24:20de communiquer
24:20dans le processus
24:21de recrutement
24:21sur les salaires
24:23et les fourchettes,
24:24les budgets alloués
24:25pour les postes.
24:26Donc on ne laisse pas
24:27un candidat
24:27dans un entretien
24:28de recrutement
24:29sans lui avoir dit
24:30la fourchette de postes
24:31est entre 35 et 55 ?
24:33Par exemple.
24:34Ça sera une obligation ?
24:35Ça sera une obligation
24:36et ça introduit également
24:37une obligation
24:37de ne plus demander
24:38l'historique de salaire
24:39pour les candidats
24:40donc ça permet
24:41d'éviter certains biais
24:42potentiels
24:43sur la négociation
24:45à l'embauche.
24:46On se le dit calmement
24:47combien vous avez gagné
24:48dans le poste précédent
24:49et moi je vais pouvoir
24:50réévaluer à la baisse
24:51le salaire
24:53que je voulais lui donner.
24:54C'est de ça
24:54dont il est question ?
24:55Potentiellement,
24:55c'est un des types de biais
24:56qu'on peut vouloir éviter
24:57avec cette obligation.
24:59Donc ça veut dire
24:59que c'est plutôt
25:00une directive
25:01et que vous allez accompagner
25:02puisqu'il faut aussi
25:03accompagner les entreprises
25:04qui est plutôt favorable
25:05finalement aux candidats ?
25:07Oui, aux candidats
25:08et aux collaborateurs
25:09en interne également
25:09qui doivent avoir
25:10également plus de visibilité
25:11sur la façon
25:12dont ils peuvent évoluer
25:13d'un point de vue
25:13rémunération.
25:15C'est une directive
25:16qui dans l'ensemble
25:17cherche à améliorer
25:19l'équité salariale
25:19en entreprise
25:20via la transparence.
25:23Quand même
25:23dans le baromètre
25:24que vous portez
25:2470%
25:25et ça c'est plutôt
25:26une bonne nouvelle
25:26des entreprises
25:27françaises
25:29prévoient de communiquer
25:30sur le niveau d'emploi
25:31et la manière
25:32dont le salaire de base
25:32est défini
25:33alors qu'elles sont
25:34moins de 40%
25:35à le faire actuellement.
25:36Donc ça veut dire
25:36qu'il y a peut-être
25:37la fourche
25:38de la directive
25:39mais il y a quand même
25:39l'idée que les entreprises
25:40veulent avancer.
25:41Vous devez le voir.
25:42Tout à fait.
25:43C'est sûr que quand on discute
25:44avec nos clients
25:44la directive
25:45et les exigences réglementaires
25:46restent un facteur
25:47assez majoritaire.
25:48La peur du gendarme.
25:49Voilà.
25:50Pour avancer là-dessus
25:51mais les valeurs
25:52d'entreprise
25:53les facteurs
25:54diversité et inclusion
25:55dans les politiques
25:56de rémunération
25:56sont des moteurs
25:58importants
25:59de nos clients
26:00pour se mettre
26:01en conformité
26:01et aller parfois
26:02plus loin.
26:02Jade avant de nous quitter
26:04quand même quelques mots
26:05sur, on a parlé des candidats
26:06et cette directive
26:07est quand même favorable
26:08pour les collaborateurs
26:09comment je peux accéder
26:10moi à savoir
26:12si mon collègue de bureau
26:13est payé plus que moi
26:14moins que moi
26:14parce que quand on parle
26:15de transparence
26:16on a aussi envie de savoir
26:17à poste égal
26:18si mon collègue
26:19gagne 20% de plus.
26:21Une fois cette directive
26:22transposée
26:23vous pourrez demander
26:23une fois par an
26:24à votre employeur
26:25le moyen de rémunération
26:27de vos pairs
26:27pour avoir des éléments
26:29de comparaison
26:29et vous pourrez
26:30être accompagné
26:31par vos représentants
26:32du personnel
26:32sur ce point.
26:33Donc ça c'est une donnée
26:34importante
26:34ça veut dire
26:35que je vais aller
26:35rendre visite
26:36au service RH
26:37et où j'aurai accès
26:39par l'intranet
26:40aux documents
26:40parce que c'est
26:41des documents confidentiels
26:43tous ces documents
26:43sont confidentiels.
26:45Alors les entreprises
26:46sont encore indécises
26:47sur les moyens
26:47de communication
26:48mais c'est sûr
26:49qu'il faudra communiquer
26:51sur des moyennes
26:52donc on n'aura pas
26:52des données individuelles
26:53on ne restera pas
26:54dans des données confidentielles.
26:55Mais moi je pourrais
26:56me situer par rapport
26:56à la moyenne
26:57donc je saurais
26:58si je suis au-dessus
26:59ou en dessous
26:59et si je suis en dessous
27:01je crie
27:01si je suis au-dessus
27:02je reste très silencieux
27:03c'est un peu ça le sujet.
27:04Disons que la directive
27:05elle n'oblige pas
27:06à rémunérer tout le monde
27:07de la même façon
27:07mais disons qu'à poste comparable
27:09à poste identique
27:10avec des facteurs objectifs
27:12de différenciation
27:13qui ne seraient pas liés au genre
27:14vous de l'entreprise
27:16est censée pouvoir vous expliquer
27:17pourquoi il y a une différence
27:18entre vous et votre père.
27:19C'est ça
27:20et vous Jade Bonneron
27:21dans votre mission professionnelle
27:23c'est d'aller à la rencontre
27:24des entreprises
27:25et avec eux
27:26de leur proposer
27:27un déploiement
27:28d'une stratégie
27:29de transparence salariale
27:30pour celles
27:31qui ne s'y sont pas engagées.
27:32C'est à la fois
27:33les accompagner
27:34sur un audit de l'existant
27:35parce qu'avant d'être transparent
27:36il faut savoir sur quoi on l'est.
27:38Un diagnostic.
27:38Tout à fait
27:39un diagnostic
27:40et une préparation
27:41à l'accompagnement du changement
27:42à la communication
27:42qui va être nécessaire
27:43dans cette transparence.
27:44Mais vous qui êtes
27:45à l'intérieur de la matrice
27:47est-ce que vous sentez
27:48au-delà de cette directive
27:49à appliquer
27:50est-ce que vous sentez
27:51quand même des freins
27:52ou est-ce que vous pensez
27:53qu'aujourd'hui
27:53on est parti
27:54vers plus de transparence ?
27:56On observe quand même
27:57qu'il y a de plus en plus
27:57de volonté des entreprises
27:59d'être transparents
28:00en tout cas
28:00avec le recul
28:01de plusieurs enquêtes
28:02c'est une nette progression
28:03les freins qui sont encore soulevés
28:05sont peut-être
28:05les réactions des collaborateurs
28:07effectivement
28:07et parfois
28:08plutôt la robustesse
28:10des programmes
28:11de rémunération
28:12ou l'accessibilité
28:13de la donnée.
28:13C'est ce que je vous évoquais
28:15c'est-à-dire la méthodologie
28:16d'accès à la donnée
28:17parce qu'elle est parfois
28:18publique en entreprise
28:19mais on met 8 jours
28:19à trouver le document
28:20et en fait il faut dire
28:2110 fois voir la RH
28:22ça c'est une réalité.
28:23Tout à fait
28:24donc c'est ce sur quoi
28:24nous accompagnons nos clients.
28:25Merci Jade Bonneron
28:27d'être venue nous rendre visite
28:28avec ce sourire
28:29directrice associée
28:30Work to Work Carrier
28:31chez WTW France
28:33sur l'accompagnement
28:34notamment dans cette entreprise
28:35elle ne fait pas que ça
28:36l'accompagnement des entreprises
28:37à plus de transparence salariale.
28:39C'est un vrai plaisir
28:40d'avoir partagé ce moment
28:41avec vous
28:42et avec vous évidemment
28:42qui êtes très fidèle.
28:43Merci à vous
28:44l'émission est terminée
28:45merci à toute l'équipe
28:46qui m'accompagnait en régie
28:47merci à Xavier
28:48à la réalisation
28:48merci à Héloïse
28:49au son
28:50et merci à Nicolas Juchat
28:52qui m'accompagne
28:53dans chacune de ces émissions.
28:54Merci à vous
28:55pour votre fidélité
28:56et vos messages.
28:57Je vous dis à très bientôt.
28:58Bye bye.

Recommandations