Passer au player
Passer au contenu principal
Passer au pied de page
Rechercher
Se connecter
Regarder en plein écran
Like
Commentaires
Favori
Partager
Ajouter à la playlist
Signaler
Appel à l'aide international après le séisme en Birmanie : «C'est la première fois qu'on voit ça» souligne Jean-Michel Lacombe
Europe 1
Suivre
29/03/2025
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
Bienvenue sur Europe 1, merci de nous rejoindre. Nous sommes en compagnie de nos deux chroniqueurs
00:06
Véronique Jacquier, journaliste politique à CNews et Nathan Devers, écrivain et philosophe.
00:10
Avant de vous donner la parole, j'accueille Jean-Michel Lacombe, ancien ambassadeur de
00:14
France à Rangoud en Birmanie. C'était de 2003 à 2007 précisément. On va évoquer
00:21
avec lui ce séisme particulièrement meurtrier qui a frappé le pays. Bonsoir Jean-Michel
00:28
Lacombe. Alors on va parler de la situation politique parce que c'est une situation politique
00:33
particulière en Birmanie puisque la lageinte militaire dirige le pays depuis 2021, depuis
00:38
le coup d'État. Mais avant cela, évidemment, on va revenir sur la situation humanitaire
00:44
particulièrement préoccupante. On compte 1644 morts. À ce stade, vous connaissez
00:50
bien le pays, vous avez encore des amis sur place. Quelles nouvelles avez-vous ?
00:54
1650 morts. Si on s'en tient là, ils auront beaucoup de chance. D'après ce que me disent
01:02
mes amis, il y a au moins 5000 morts et probablement plus. Il y a des endroits où on ne sait pas
01:11
encore ce qui se passe. La capitale Napido, on y accède très difficilement. Sagayne où
01:18
il y a l'épicentre, on ne sait pas. Il n'y a pas de nouvelles et ainsi de suite. On ne sait pas
01:25
parce qu'il n'y a pas d'accès ? Il n'y a pas d'accès, oui. Alors les communications se rétablissent
01:30
très lentement. L'internet et tout ça fonctionne très mal. En fait, ce qu'ils font, les seuls qui
01:39
peuvent communiquer vraiment, c'est ceux qui ont un téléphone satellite, c'est-à-dire les
01:43
diplomates et certaines personnes privilégiées. Jean-Michel Lacombe, quand vous parlez de plus
01:50
de 5000 morts, c'est les informations que vous avez sur place. Qu'est-ce qui permet de dire ça
01:56
à ce stade ? Eh bien, le manque de nouvelles dans un certain nombre d'endroits où ça a tapé. Donc
02:05
quand on connaît la population qui est là-bas dont on n'a plus aucune nouvelle, eh bien c'est
02:12
comme ça que mes amis ont fait leur calcul en disant que personne ne répond à sa gaine. Et même
02:19
dans la capitale qui quand même dispose de moyens importants, la nouvelle capitale par
02:26
angoût, Napido, eh bien Napido est difficile d'accès. On n'y va pas par la route, c'est très
02:36
compliqué. La gente y va en hélicoptère. C'est un pays avec une typologie aussi particulière
02:43
vous l'avez dit, les accès sont difficiles, mais il y a aussi des infrastructures qui sont obsolètes,
02:49
notamment les hôpitaux. Alors oui, il y a deux types d'installations pour les hôpitaux. Soit ce
02:59
sont des hôpitaux militaires, c'est ce qu'on peut trouver en Thaïlande ou l'implicite, mais c'est
03:05
réservé aux militaires. Et puis il y a, si j'ose dire, le tout-venant. Et là, c'est rustique pour
03:15
dire les choses gentiment. Donc les militaires mènent une vie à part, si vous voulez. Ils ont
03:22
leur magasin, ils ont leur production de vivres, de légumes, ainsi de suite. Ils ont un statut,
03:32
ils sont payés tous les mois. En Birmanie, c'est assez exceptionnel. Et puis ils ont des écoles et
03:40
des hôpitaux à l'armée. Alors Jean-Michel Lacombe, manifestement la Birmanie a du mal à subvenir à
03:49
l'aide de sa population, puisque c'est un fait assez rare. Le pays est appelé à l'aide internationale.
03:54
Je dis un fait rare parce que la gente militaire est assez fermée. D'ailleurs, il y a très peu de
03:58
journalistes sur place. On ne sait pas exactement ce qui se passe, mais là, il y a eu un appel à
04:03
l'aide internationale. C'est la première fois qu'on voit ça. Jusqu'à présent, si on regarde les
04:09
deux grandes catastrophes récentes, le cyclone Nargis ou bien le tsunami qui avait ravagé Pouquet,
04:17
enfin toute la Thaïlande. Dans un premier temps, ils ont tendance à nier, dire non. Le tsunami s'est
04:27
arrêté en Birmanie. Quand on sait que le tsunami a été de la Thaïlande jusqu'au Sri Lanka, bon,
04:35
alors ils nient. Nargis, alors ça a été un cyclone qui a ravagé une bonne partie du Bangladesh et de
04:45
la Birmanie. Et alors comme j'ai été ambassadeur aussi au Bangladesh, les Bangladesh sont mieux
04:49
organisés que les Birmans. Pourquoi ? Parce qu'ils ont un système de radio où ils préviennent par
04:56
une série de messages. Ils ont des abris anticyclones où la population se réfugie. Un
05:03
abri anticyclone, c'est un bunker surpiloté qui résiste à des ventes de 150 km heure. Et puis,
05:11
ils ont un certain nombre de consignes, faire des provisions d'eau et ainsi de suite. Donc,
05:17
en Birmanie, quand j'y étais, il n'y avait pas ces messages diffusés à la population.
05:24
Vous dites en fait, Jean-Michel Lacombe, que c'est un pays fermé, non seulement fermé,
05:28
mais opaque. Ça veut dire qu'on ne nous dit pas la vérité. Il faut dire que la
05:33
junte est peut-être fragilisée. On rappelle que c'est un pays en guerre. Je parle sous votre
05:38
contrôle, évidemment, parce qu'on sait peu de choses. Finalement, je crois qu'il y a environ
05:41
145 ethnies. C'est une guerre éclatée où il y a une forme de rébellion contre la junte militaire.
05:48
Il y a eu une brève période d'ouverture avec Osanji, qui avait un véritable pouvoir. Ça a été la
06:00
catastrophe pour les militaires. Elles gagnaient toutes les élections les unes après les autres,
06:05
avec un score à chaque fois plus important. Donc, la réaction de caste de l'armée avec
06:13
ce général Ming Aung Hlaing a été d'organiser un coup d'État et de dire qu'en dépit de toutes
06:20
les précautions prises par une constitution taillée par sur-mesure, elle allait arriver au
06:25
pouvoir légalement. Mais ça continue cette guerre aujourd'hui. Alors, la guerre, c'est... Tous les
06:32
pays qui entourent la Birmanie ont à l'intérieur de la Birmanie une minorité ethnique à eux. C'est
06:39
à dire que le Bangladesh, il y a les Rohingyas, les Thaïs, il y a les Chands, les Mondes, les
06:49
Rakhines. Et puis, vous avez aussi la Chine, qui a une forte minorité. La Chine, d'ailleurs, qui
06:57
va envoyer 82 sauveteurs, qui promet une aide de plus de 13 millions de dollars. Ça veut dire
07:03
qu'il y a des enjeux. Alors, on ne va pas parler, on ne va pas être cynique et parler de diplomatie
07:08
alors qu'il y a un vrai drame humanitaire, évidemment, qui se joue. Mais on sait, évidemment,
07:12
derrière ce drame qu'il y a des enjeux diplomatiques aussi. On se souvient du Maroc qui avait refusé
07:16
l'aide de la France lors du dernier séisme. Ça veut dire que, voilà, la Chine va apporter de
07:22
l'aide, la Corée du Sud. Est-ce que tout le monde va être le bienvenu pour apporter son aide en
07:26
Birmanie ? Les Chinois, oui. Mais les Chinois ont un intérêt tout à fait particulier à ce qui se
07:36
passe en Birmanie. Ils ont construit à grands frais, un investissement de 4 ou 5 millions de
07:43
dollars, un pipe qui va de Situé jusque dans le Yunnan. Parce que les Chinois, 70% de leur pétrole
07:53
et de leur gaz, et ainsi de suite, vient du Golfe. Et ça veut dire qu'il fallait des tankers qui les
08:01
amènent en faisant le tour par le détroit de Lombok, Malaisie et tout ça. Bon, alors là,
08:07
il y a un pipe qui amenait tout ça dans le Yunnan, qui est une des provinces les plus reculées de la
08:17
Chine, qui l'a désenclavé. Tout le monde va avoir le droit, justement, je répète ma question,
08:24
d'apporter son aide, l'aide sera bienvenue en Birmanie ? La dernière fois, l'administration
08:32
de l'agent avait sévèrement contingenté la possibilité d'intervenir. Avec un double système,
08:41
premièrement, toute l'aide, vous la déposez en Thaïlande et c'est nous qui la cheminons et c'est
08:47
nous qui la déposons. Deuxièmement, nous faisons confiance à un certain nombre d'ONG qui travaillent
08:54
depuis un certain nombre d'années avec nous et c'est eux qui auront le droit, plus la société
08:59
civile birmane qui existe, les bons sont très efficaces. Et puis alors, les nouvelles ONG qui
09:06
veulent arriver, alors ça ne sera pas pareil. Comme il y avait une forte pression pour Nargis
09:14
International de donner des visas d'entrée en Birmanie aux ONG spécialisées, ils ont dit très
09:22
bien, on donne les visas et quand les gens arrivaient à Rangoon, ils découvraient qu'il
09:26
fallait aussi un visa de circulation. C'est à dire que vous restiez à Rangoon et vous preniez
09:32
votre tour dans une file assez longue. Voilà. Nathan Devers, vous vouliez interpeller Jean-Michel
09:39
Lacombe. D'abord, j'ai appris cette catastrophe naturelle avec une forme de sidération et ce fait,
09:46
c'est le hasard, mais ça fait deux ans que je travaille sur cette région. J'écris un roman
09:49
sur le territoire à côté qui est l'archipel d'Andaman mais qui n'est vraiment pas très éloigné
09:54
et j'ai appris ça avec une forme de sidération personnelle. Ça n'a aucun intérêt de le dire,
09:59
mais en tout cas, je voulais en faire part. Pourquoi je voulais en faire part ? Parce que le
10:03
principe d'une catastrophe naturelle, c'est le fameux poème de Voltaire sur le tremblement de
10:07
terre de Lisbonne contre les Houtts, c'est qu'on ne peut pas en tirer de leçon. C'est impossible à
10:11
commenter puisqu'il n'y a pas de providence qui régit la nature. Ce n'est pas une punition qui
10:16
est adressée aux hommes, etc. La question, cependant, qui peut se poser, il arrive qu'une
10:21
catastrophe naturelle ou qu'un accident catastrophique soit aussi un séisme politique. Ce n'était pas une
10:28
catastrophe naturelle, mais on se souvient tous de l'explosion du port de Beyrouth qui a eu aussi
10:33
cet effet de détonation, d'explosion politique, comme si ça permettait d'exhumer tout ce qui
10:40
n'allait pas dans la structuration de l'État libanais. La question qui se pose, en effet,
10:45
c'est ce dont vous avez parlé en Birmanie, qui est au pouvoir depuis un certain nombre d'années,
10:49
qui est arrivé au pouvoir dans des conditions extrêmement dures. Est-ce que vous pensez que,
10:52
tôt ou tard, une catastrophe de cette nature, ça peut aussi venir l'affaiblir, non seulement dans
10:58
ses choix stratégiques, mais dans ses choix politiques, presque métaphysiques les plus
11:02
profonds ? Cet isolationnisme dont vous avez parlé, ce refus de la démocratie en un sens,
11:06
cette opposition vis-à-vis d'un certain nombre d'ethnies ?
11:09
Jusqu'à présent, l'agent estimait qu'avec une bonne dose de cruauté, au bon moment,
11:16
on pouvait régler beaucoup de problèmes. Ils n'ont jamais tenté l'expérience d'avoir une
11:24
avalanche d'ONG, de secours extérieurs, circulant plus ou moins librement. Et là,
11:31
ça peut provoquer un ébranlement, effectivement. L'ébranlement est déjà là,
11:38
ils ne contrôlent plus une bonne partie de leur pays. En gros, ils ne contrôlent plus un tiers du
11:49
pays. Premièrement, leur armée, dont la qualité a diminué, parce qu'ils sont beaucoup dans le
11:56
business. Deuxièmement, elle est aux frontières, elle n'a pas le dessus. Et il arrive maintenant
12:03
cette catastrophe qui est assez généralisée. Vous parliez du tremblement de Lisbonne. Il y a
12:12
eu un tremblement de terre à Lisbonne aussi, qui fait partie du même phénomène tout le long de
12:17
l'Australie jusqu'à Lisbonne. Il y a partout des petits tremblements de terre.
12:24
Véronique Jacquet voulait vous poser une question aussi.
12:26
Pour rebondir, ça rejoint un petit peu la question de Nathan Devers, mais c'était,
12:30
est-ce qu'on peut imaginer qu'il y ait non seulement un séisme politique, donc que la
12:35
junte soit déstabilisée, mais que la Chine, par exemple, en profite pour faire de la prédation ?
12:40
Est-ce que c'est déjà un peu le cas et de quelle façon elle pourrait plus s'affirmer ?
12:45
La Chine contrôle la Birmanie de deux manières. Premièrement, elle fournit avec la Russie
12:53
l'équipement militaire, la formation. Et puis deuxièmement, vous parlez de ces minorités
13:00
ethniques que tous les pays ont en Birmanie. Alors il y a une minorité ethnique qui s'appelle
13:06
les WHA. Les WHA ont une vraie armée et qui obéit à la Chine. Quand je dis une vraie armée,
13:15
c'est 80 000 hommes avec de l'artillerie et tout ça. Et alors ça, une minorité ethnique comme ça,
13:20
bon. Donc la Chine surveille la Birmanie. Si elle veut intervenir, ça sera pas en instaurant la
13:30
démocratie. Ça sera en changeant Rolamine, qui sera jugé comme incompétent, pour un autre général.
13:40
Alors est-ce que ça sera un général démocratique ? Les mots sonnent bizarrement. Ou bien est-ce que
13:48
ça sera un général compétent et féroce ? En tout cas, on parlait de cette catastrophe. Elle peut
13:56
être de nature à faire carrément tomber la jeune, selon vous. Est-ce que certains pays en
14:01
profiteront pour s'intégrer ? Ça va leur rendre très difficile parce qu'ils ont, sans vraiment
14:08
le vouloir, ouvert les portes. Avec beaucoup de gens qui vont voir comment ça fonctionne de
14:13
l'intérieur et ainsi de suite. Et je ne sais pas comment ils vont gérer ça. Ils ne sont pas habitués.
14:18
Une dernière question. Avant le drame, avant ce séisme, les Nations Unies alertaient déjà sur le
14:24
fait qu'il y avait 15 millions de Birmans qui souffraient de la faim. Est-ce qu'on peut imaginer
14:28
qu'il y ait une rébellion qui vienne du peuple aussi, en disant maintenant ça suffit ?
14:35
Vous savez, il faut voir ce que c'est que la poigne des militaires. Je me souviens de ce qu'on appelait
14:42
les listes de minuit. C'est-à-dire que tout chef de famille doit avoir une liste à jour des gens
14:49
qui habitent chez lui. Et on les appelle de minuit parce que c'est l'heure des perquisitions où on
14:53
vérifie. Alors avec un régime de ce genre, ensuite quand l'internet a été introduit, bien entendu
15:00
il y avait des bureaux, des boutiques d'internet, mais il y avait une prise automatique d'écran toutes
15:06
les minutes et demie. Alors c'est quand même très difficile. Si la Chine décide de changer le régime
15:15
et vire au lamine pour incompétence notoire, ça serait la solution la plus rapide.
15:22
En tout cas, on rappelle cette catastrophe humanitaire, 1650 morts à ce stade. Et vous le disiez, Jean-Michel
15:28
Lacombe, un bilan qui risque fort de s'alourdir. Vos amis sur place évoquent plutôt un bilan de 5000 morts.
15:33
Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
Recommandations
0:34
|
À suivre
Sabrina Medjebeur : «Les féministes sont les idiotes utiles des agresseurs»
CNEWS
hier
2:35
Séisme en Birmanie: "Il faut aider", assure Jean-Michel Lacombe (ancien ambassadeur de France à Rangoun)
BFMTV
29/03/2025
1:05
Iris Mittenaere concernée de près par le séisme en Birmanie et en Thaïlande, elle raconte : "nous avons dû..."
Purepeople
31/03/2025
1:01
La Birmanie soigne les pagodes de Bagan après le séisme
LADEPECHE.FR
25/08/2016
0:55
Séisme en Birmanie: "On peut avoir des répliques [...] pendant des semaines à venir", estime Badaoui Rouhban (ex-directeur de la prévention des catastrophes naturelles à l'Unesco)
BFMTV
29/03/2025
2:08:37
100% Politique (Émission du 23/06/2025)
CNEWS
hier
0:52
Geoffroy Lejeune : «Le fait que ce phénomène se répande, c'est de la barbarie absolue»
CNEWS
hier
1:25
Bases américaines visées: "Je tiens à remercier l'Iran de nous avoir prévenus si tôt", réagit Donald Trump
BFMTV
hier
1:30
Nice: les squats de piscine se multiplient lors des fortes chaleurs
BFMTV
hier
1:17
Bases américaines visées par l'Iran: "Nous n'avons fait de mal à personne", déclare Ali Khamenei, guide suprême iranien
BFMTV
hier
3:41
Les imitations du lundi 23 juin 2025
rtl.fr
hier
16:21
Le journal RTL de 18h du 23 juin 2025
rtl.fr
hier
16:18
Le journal RTL de 12h30 du 23 juin 2025
rtl.fr
hier
4:21
«Les médias ont attendu lundi pour en parler» : de nombreuses personnes victimes de piqures pendant la Fête de la musique
Europe 1
aujourd’hui
1:30
Intoxications alimentaires à l’E. coli dans l’Aisne : une fillette décédée, la population inquiète
Europe 1
hier
5:36
Piqûres, violences, interpellations… le bilan alarmant de la Fête de la musique
Europe 1
hier
1:13
Fin du conclave sur les retraites : des passes d'armes sur le pavé et toujours pas de fumée blanche
Europe 1
hier
0:58
Fête de la musique : un député LR agressé à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne)
Europe 1
hier
7:08
Vers un changement de régime en Iran ?
Europe 1
hier
9:47
Philippe Etienne - Riposte de l'Iran après les bombardements américains : «Les Iraniens l’avaient annoncé et avec la réputation du régime, ils devaient montrer qu’ils réagiraient»
Europe 1
hier
1:25
EXTRAIT - Intoxication alimentaire dans l'Aisne : les habitants attendent les résultats sur l'origine de ces cas d'intoxication
Europe 1
hier
1:30
«La fin du régime est proche» : Reza Pahlavi, le fils du dernier Shah d'Iran, exhorte l'ayatollah Khamenei à démissionner
Europe 1
hier
6:07
Punchline - Fête de la musique : 145 personnes victimes de piqûres, l'une d'entre elle témoigne
Europe 1
hier
7:33
Punchline - Les sites nucléaires iraniens sont-ils hors service ?
Europe 1
hier
17:03
Punchline - Israël/Iran : La diplomatie française est-elle en perdition ?
Europe 1
hier