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Paquebots et environnement : "Sur ce parcours de transition, nous sommes hyperactifs", assure le directeur France de MSC Croisières
franceinfo
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24/03/2025
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Bonsoir à toutes et à tous, c'est une forme de tourisme qui se développe à vitesse
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grand V, mais qui est aussi fortement décriée, le marché de la croisière dont je reçois
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l'un des leaders ce soir dans l'Invité Éco, MSC Croisière, dont vous êtes le
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directeur général France, Patrick Pourbaix, bonsoir.
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Bonsoir.
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Votre actualité, c'est ce nouveau bateau qui sort des chantiers de l'Atlantique de
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Saint-Nazaire cette semaine, le MSC World America, qui comme son nom l'indique va
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plutôt sillonner les côtes américaines, on imagine.
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Il va partir des Etats-Unis, mais en fait il va fréquenter la zone Caraïbe, donc il
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va être dans les îles des Caraïbes pendant toute la saison.
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Alors il part donc cette semaine ? Ce jeudi à Saint-Nazaire, au chantier de
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l'Atlantique, c'est un partenariat depuis plus de 20 ans maintenant qu'on est avec
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les chantiers de l'Atlantique, c'est quand même 15 milliards d'investissements au
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chantier de l'Atlantique, et c'est pour nous le 19e bateau construit par les chantiers
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de l'Atlantique.
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Et donc tous vos bateaux sont fabriqués ?
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Quasi.
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19 sur les 23.
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Alors, ce marché, vous allez quand même sillonner, vous avez dit, les Caraïbes,
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et donc vous croyez dans le marché américain, malgré la menace des droits de douane du
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nouveau président Donald Trump, malgré les tensions de plus en plus vives des deux côtés
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de l'Atlantique, ça ne va pas contrarier vos plans, ça ?
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Alors nos plans, d'abord nous sommes nous une compagnie européenne, donc c'est vrai
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que nous avons d'abord développé notre compagnie sur le marché européen, où nous sommes devenus
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le leader, nous sommes d'ailleurs leader également en France, plus d'un français
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sur deux qui part en croisière, c'est avec MSC Croisière, et puis bien évidemment il
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était important de se pencher un peu sur ce marché américain qui représente la moitié
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du marché mondial, les Américains sont très friands de croisière, et ils ont réellement,
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puisqu'on a déjà des paquebots positionnés là-bas, ils sont très friands de cette offre
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très différenciante finalement, avec des bateaux à l'européenne, un style de vie,
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un art de vivre européen qui est très prisé dans le monde entier finalement.
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Et donc vous allez, ce marché qui est en forte croissance, votre cible elle est quand
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même du côté des Etats-Unis, j'ai vu que vous aviez dépensé beaucoup d'argent dans
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le Superbowl, qui est l'événement sportif le plus regardé, avec une pub qui est avec
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deux stars hollywoodiennes, Drew Barrymore, Orlando Bloom, c'est quand même pas rien.
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Tout directement, et puis Drew Barrymore qui sera d'ailleurs la marraine du navire annoncé
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puisque le bateau sera inauguré à Miami le 9 avril, et donc notre marraine sera Drew
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Barrymore.
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Oui bien sûr le marché américain est important, moitié du marché mondial, donc on ne peut
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pas passer à côté bien évidemment, mais toujours avec ces codes européens et finalement
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avoir toujours cette garantie avec ces paquebots construits en France, vous savez cet art de
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vivre français j'ai envie de dire, puisque vraiment construit en France, il y a 7500
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salariés qui travaillent au chantier de l'Atlantique pour construire nos navires, c'est 500 sociétés
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qui rayonnent tout autour et qui alimentent tout ce qui fait le bateau, et quand on sait
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ça, 70% d'ailleurs de tout ce qui est nécessaire à la construction du bateau vient de France,
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et si on élargit c'est même 90% qui vient d'Europe, donc ça reste très européen finalement.
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Mais quand même Patrick Pourbet, ces tensions internationales, vous ne pensez pas qu'elles
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vont, on a vu quand même qu'il y a moins de réservations vers les Etats-Unis dans
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les prochains mois à cause justement des tensions géopolitiques, ça ne change rien
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pour vous, les réservations sont là pour cet été ?
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Non, les réservations en témoignent, donc il n'y a pas de baisse, mais vous savez donc
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oui on part de Miami et puis directement on est parti vers la zone Caraïbe, donc c'est
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vraiment ça la destination.
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Alors vous le disiez, les Français commencent à se mettre à la croisière, mais ça reste
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un demi-million je crois de mémoire de passagers en France, et c'est beaucoup moins que dans
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les autres pays européens, il y a vraiment une marge de progression importante ?
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Très importante, et en fait ce qui est drôle c'est que quand on constate un peu l'effet,
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les Français adorent la croisière, parce que dans 84% des Français qui sont partis
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en croisière, ils repartent en croisière dans les trois ans, donc les Français adorent
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la croisière, mais ils ne le savent pas eux-mêmes, de nombreux Français n'ont pas encore perçu
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finalement ce qu'est la croisière moderne avec ses grands navires.
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Alors justement, ce sont qui vos clients aujourd'hui ? On a quand même un cliché de personnes
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plutôt âgées, plutôt fortunées ?
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Vous savez, ça fait déjà deux décennies qu'on le répète, notre moyenne d'âge c'est
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44 ans, c'est la même moyenne d'âge que les clubs de vacances, donc ces clichés-là
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sont déjà terminés, ils sont derrière nous, et quand on voit finalement la fréquentation
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de nos bateaux, par exemple au départ de Marseille, ce sont des familles avec enfants,
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les bateaux d'ailleurs sont construits pour les familles, avec des parcs aquatiques, avec
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des toboggans.
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6000 passagers ?
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6000 passagers, mais sur un bateau qui est très vaste, donc finalement l'espace moyen
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par passager il est gigantesque, et en fait ce qui fait la croisière moderne et que les
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Français n'ont pas encore découvert quand ils ne sont jamais partis en croisière, c'est
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le fait que le bateau est devenu un village flottant, et qu'on l'a libéré, contrairement
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à l'idée reçue qu'on va être les uns sur les autres, le grand bateau a au contraire
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libéré les passagers, 18 restaurants, 19 bars à bord, 2 salles de spectacle, vous
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imaginez ? Donc en effet il y a tout le temps le choix à faire quand on est à bord vers
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une activité ou l'autre, et c'est ça que les Français aiment dans la croisière comme
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le reste des Européens d'ailleurs, et le reste du monde.
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Alors il y a évidemment les aspects sociaux, les aspects environnementaux, plusieurs ports
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ont interdit aux grands paquebots d'accoster en centre-ville, c'est le cas de Venise, c'est
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le cas d'Amsterdam, qu'est-ce que vous leur répondez ?
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Écoutez, nous ça n'est pas du tout quelque chose d'inéluctable, en fait pendant très
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longtemps la relation entre une destination et une compagnie de croisière c'était la
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relation entre la compagnie et la discussion avec le port, très clairement aujourd'hui
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ça n'existe plus, aujourd'hui le développement de la croisière doit se faire en harmonie
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avec la destination, et donc à 360 degrés, donc ça nécessite énormément de communication
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avec les politiques, avec les infrastructures locales, avec les capacités d'accueil, puisque
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finalement toutes nos excursions sont exécutées par des locaux, et donc c'est très important
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d'avoir ce dialogue à 360 degrés, et ça c'est la nouvelle façon de dessiner des
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destinations croisières.
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Mais on voit bien qu'on peut imaginer certaines villes qui disent 6 000 personnes qui arrivent
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d'un coup, c'est du sur-tourisme, c'est compliqué ?
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6 000 c'est pas du sur-tourisme, mais je prends l'exemple de Dubrovnik.
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Si il n'y a pas que vous ?
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Il n'y a pas que vous.
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Oui, bien sûr, mais prenons par exemple Dubrovnik, c'est un très bon exemple parce
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qu'en effet eux se sentaient saturés, c'est une très jolie ville fortifiée, saturée,
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et donc à un moment ils ont fait une étude, ils ont réuni toutes les compagnies de croisière
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et ils ont dit écoutez on a fait une étude, on adore les croisiéristes, vous êtes les
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bienvenus, mais nous on a fait nos chiffres, nos calculs, c'est deux bateaux par jour.
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Depuis lors, c'est 2018, c'est résolu, ça n'est plus un sujet.
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Et donc vous dites c'est pas un sujet aujourd'hui, il suffit de se mettre d'accord ?
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C'est-à-dire qu'on est ouvert au dialogue et à la collaboration avec les destinations,
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et quand on met tout ça sur la table et qu'on discute, il n'y a absolument aucune
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pression de notre part, c'est-à-dire que c'est un dialogue qui va donner les bons
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ratios.
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Et les retombées économiques également, parce que ça fait partie de la discussion,
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il y en a qui disent en même temps les gens à bord, ils consomment à bord, mais ils
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ne consomment pas quand ils descendent du bateau.
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Vous savez qu'il y a déjà plus de 70% des passagers descendent quand on est en escale,
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et la CLIA qui est l'association des croisiéristes vient de sortir une étude, ils l'ont fait
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sur cinq grands ports dans le monde, dont Marseille, et on a vu en effet que les chiffres
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sont probants.
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C'est plus de 70 euros qui sont consommés par tous les gens qui descendent à bord,
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et c'est même au-delà quand ils viennent et qu'ils doivent embarquer, qu'ils doivent
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passer une nuit, ça monte à 170 euros.
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Alors donc c'est un faux débat, c'est-à-dire qu'on manque d'informations.
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Alors juste, dernier aspect environnemental aussi, la pollution, émission de CO2, dioxyde
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de soufre, là aussi qu'est-ce que vous mettez en place, qu'est-ce que vous répondez ?
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Alors je dis d'abord évidemment que c'est un sujet, mais c'est un sujet pour tout le
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monde aujourd'hui.
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On ne peut plus arrêter de pointer du doigt les uns et les autres, ce qu'il faut analyser
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c'est les capacités des uns et des autres et les efforts qui sont entrepris dans ce
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parcours de transition.
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Et sur ce parcours de transition, nous sommes hyperactifs, comme je le dis toujours, nous
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sommes des transitionnistes hyperactifs, pourquoi ? Parce qu'on s'est fixé une feuille de
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route et d'arriver à zéro émission nette à l'horizon 2050, avec un cap à 2030 de
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réduire déjà de 40%.
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Savez-vous qu'en fin 2023, nous étions déjà arrivés à quasi 38% de réduction
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de CO2, parce que c'est le sujet.
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C'est-à-dire que vous réduisez concrètement, c'est-à-dire que vous n'allez pas planter
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des arbres ailleurs pour compenser, non mais qu'on soit bien d'accord.
08:00
Non exactement, il faut être beaucoup plus actif que ça, on ne peut pas juste compenser.
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Et comment faites-vous ?
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Eh bien on agit sur une multitude de facteurs, le bateau ralentisse, les bateaux les plus
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récents évidemment sont bien plus efficaces que les bateaux plus anciens, l'énergie
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des moteurs maintenant, ou la chaleur même des moteurs est récupérée pour chauffer
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les cabines, l'eau à bord pour les douches, etc.
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Et parfois des sujets anodins, la peinture d'un bateau par exemple, la peinture blanche
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sur la coque, on utilise aujourd'hui des nouveaux polymères qui laissent mieux glisser
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l'eau, vous savez que rien que ça c'est 10% d'économie en full, et donc évidemment
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un impact moindre aussi.
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Donc une multitude de facteurs, et donc fin 2023 déjà quasi 38% de réduction par rapport
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à l'année de référence qui est 2008.
08:42
Et donc avec cette actualité, la sortie du RAD de Saint-Nazaire du World of America,
08:48
merci beaucoup Patrick Pourbaix, directeur général de MSC Croisière en France, invité
08:53
Echo de France Info ce soir.
08:55
Merci beaucoup.
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