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Isabelle Nanty
Europe 1
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03/02/2025
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News
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00:00
Et puis alors j'ai la chance de recevoir la reine de la patate, Cathy Tuch !
00:05
Bonjour Cathy !
00:06
Merci de ne pas avoir dit la grosse patate Isabelle Nanty !
00:10
Mais ça va, pas ouf quoi !
00:11
N'importe quoi !
00:12
Ben ça pourrait arriver !
00:13
On est très heureux de vous revoir Isabelle Nanty !
00:14
Ton habit facile de harriper !
00:16
Non, non, non, attention !
00:17
Non, non, je ne prendrai rien mal de vous !
00:19
Ah, c'est bien, ça nous fait plaisir !
00:21
On est content de vous revoir !
00:22
God Save the Tuch, c'est formidable ce film !
00:26
Vous êtes, vous, le porte-bonheur des comédies musicales Isabelle Nanty !
00:31
Musicales ?
00:32
Non, des comédies musicales !
00:33
Si, des comédies musicales !
00:34
Elle a fait énormément de chansons !
00:36
Mais écoutez, je vais à partir de maintenant vous répondre comme ça !
00:44
Mais j'ai plus trop d'aigus !
00:46
Elle est au max !
00:47
Magnifique, quel talent !
00:49
Mais quel talent !
00:50
Vous savez tout faire Isabelle Nanty, c'est vrai ?
00:52
Oui, bien sûr !
00:53
En tout cas, on constate qu'elle est vraiment prête à tout pour vous Thomas, il est ça !
00:56
C'est une belle pointe !
00:57
Y compris me sauver dans mes boulettes !
00:59
Alors avant de parler de ce grand retour des tuches au cinéma,
01:02
on va d'abord dresser votre portrait sonore, Isabelle,
01:04
des petits sons pour mieux vous connaître.
01:06
Et voici le premier !
01:11
Alors pourquoi La Petite Maison dans la Prairie ?
01:13
Pourquoi ?
01:14
Pour parler d'Isabelle Nanty.
01:15
Et bien parce que comme Charlene Gals, votre père Isabelle, coupé du bois...
01:19
Coupé du bois !
01:20
Il était rucheron !
01:21
Il avait une cirie, c'est ça ?
01:22
Alors mon père avait une cirie,
01:24
mais pour pouvoir avoir une cirie,
01:27
il avait fait un stage de bûcheron en Norvège,
01:30
c'est là où il a rencontré ma mère.
01:32
Votre mère qui est donc norvégienne,
01:34
et qui l'a ramenée en France.
01:36
En fait, il ne l'a pas ramenée en France,
01:39
c'est elle qui est venue le rechercher.
01:41
Ah c'est elle qui est venue le rechercher, c'est beau !
01:43
Les femmes norvégiennes sont des femmes...
01:45
Décidées !
01:46
Et alors vous parlez norvégien, mais ce n'est pas grâce à votre maman ?
01:49
C'est grâce à ma grand-mère.
01:51
Et à mes cousins, mes cousines, tout ça...
01:55
Ma maman ne voulait pas nous parler norvégien,
01:58
donc on l'a appris avec notre famille en fait,
02:02
et puis la dernière année de sa vie,
02:05
elle n'arrivait plus à finir une phrase en français,
02:08
Dieu merci qu'on avait appris norvégien de notre côté,
02:11
parce qu'on a pu lui parler en norvégien.
02:13
Ce qui est beau, c'est qu'elle n'arrivait plus à parler en français,
02:15
parce que votre père n'était plus là.
02:17
Voilà, son moteur s'était arrêté.
02:19
C'est incroyable ça !
02:21
Donc Ingalls, pour en revenir à votre lien,
02:25
nous on a vécu dans un village,
02:29
où il y avait la scierie que mon père dirigeait.
02:32
Dans la Meuse ?
02:33
Dans la Meuse.
02:34
Et tous les dimanches, on était en forêt,
02:36
pour regarder où en étaient les exploitations.
02:40
Et quand on regarde ça finalement, votre parcours,
02:43
vous êtes élevé dans un petit village de 250 habitants,
02:46
à peu près, dans la Meuse.
02:47
Il n'y a rien qui vous prédestinait à devenir comédienne ?
02:50
Non, mais il y avait un goût dans la famille de toute façon.
02:54
Mon père avait beaucoup d'humour, il aimait le théâtre,
02:58
il aimait les auteurs qui avaient des punchlines.
03:05
Et puis ma mère avait fait une sorte de Beaux-Arts en Norvège,
03:11
donc ils étaient quand même un peu artistes dans l'âme.
03:14
Et petit à petit, vous en êtes venue au théâtre.
03:16
Est-ce que vous reconnaissez cette musique de film ?
03:24
C'est pas facile.
03:28
Non, mais ça sonne très 80.
03:30
C'est très 80, c'est jazz, c'est un peu jazz.
03:33
Si je vous dis Faucon, Le Faucon, ça vous parle ?
03:36
C'est l'un de vos tout premiers films ?
03:38
Oui, c'était la première fois que je jouais dans un film.
03:42
Avec Francis Huster ?
03:43
Voilà, une animatrice radio.
03:45
Exactement. Vous avez jamais voulu être vraiment animatrice radio ?
03:49
Non, mais...
03:51
Parce qu'on sent que vous aimez ça.
03:52
Non, en fait, vous vous trompez.
03:54
C'est pas que j'aime ça.
03:55
C'est que j'ai beaucoup d'admiration pour les gens qui sont en direct.
03:59
Où que ce soit. Je n'aurai jamais ce sang-froid.
04:03
C'est pour ça que je n'ai jamais fait de télé.
04:05
Au théâtre, vous êtes en direct ?
04:06
Oui, mais on a répété.
04:07
Là, vous, vous êtes dans la proto...
04:09
Enfin, pas complètement dans la pro, j'ai vu que vous aviez des feuilles.
04:12
Ah oui, quand même, on prépare, oui.
04:13
Mais non, non, c'est vraiment un truc qui me fait peur.
04:17
Et vous n'avez jamais fait du théâtre d'improvisation ?
04:19
Jamais.
04:20
Ah, c'est pas du tout votre truc.
04:21
Et quand j'étais prof un petit peu chez Florent, je ne savais absolument pas diriger les impros.
04:27
Par contre, quand je suis dans un personnage que je connais bien, je peux improviser.
04:31
Oui, c'est ça.
04:32
Mais c'est le personnage qui improvise, c'est pas moi.
04:34
Et puis alors, Isabelle Nanty, en 1990 arrive votre premier énorme succès.
04:41
Je vais te la mater, celle-là.
04:42
Vous avez vu dans quel état sont les toilettes ?
04:44
Vous me prenez pour qui ?
04:46
Mais vous êtes là pour ça.
04:50
C'est ça, pleure, tu pisseras moins.
04:53
Pleure, tu pisseras moins.
04:54
C'est énorme.
04:55
Taty Daniel, Détienne Chatiéza avec la grande Tsylla Shelton.
04:59
Qui n'a pas vieilli parce que...
05:00
Enfin, Tsylla...
05:01
Ce film.
05:02
Oui, parce que j'ai revu le film que je n'avais pas vu depuis sa sortie, en fait.
05:06
Et comme il y avait un style un peu désuet déjà dans les décors, les costumes et tout,
05:11
ça a fait comme un film d'époque, en fait.
05:14
C'était génial.
05:15
Et ça n'a pas vieilli parce que finalement, les vieux ne vieillissent pas.
05:20
Est-ce qu'on peut dire que c'est un film qui a changé votre vie ?
05:22
Ah ouais.
05:24
Oui, mais en même temps, non.
05:27
En même temps, oui, oui, oui.
05:29
Parce qu'en fait, moi je ne comprenais rien à comment ça marchait le cinéma.
05:34
Je ne comprenais rien à rien.
05:36
Et donc, à la sortie du film, moi j'avais une mise en scène à faire au théâtre à Nice.
05:43
Donc, tout de suite, j'ai été faire des mises en scène.
05:47
Tout de suite, j'ai repris les cours de théâtre et tout.
05:49
Donc, je n'ai pas vraiment eu conscience de ce qui se passait.
05:54
Après, peut-être que le téléphone a un petit peu plus sonné quand même.
05:56
Vous avez fait beaucoup de comédies.
05:57
Oui.
05:58
Et c'est vrai que je disais tout à l'heure, vous êtes un peu le porte-bonheur des comédies en France.
06:02
Parce qu'on peut vous voir dans Les Visiteurs, dans Le Bonheur et dans Le Prêt,
06:06
dans Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, dans Astérix et Obélix, Mission Cléopâtre.
06:10
14 millions d'entraînements.
06:11
Voilà.
06:12
Vous jouez le rôle d'Itinérisse.
06:13
Vous vous souvenez de ça ?
06:14
Magnifique.
06:15
Tu peux me comprendre.
06:16
Tu as été à ma place jadis.
06:17
Moi, c'est une numéro 10.
06:18
Oui, et là encore.
06:26
Itinérisse, je ne te capte plus là.
06:29
Bouge.
06:30
Voilà.
06:31
Tu me captes ?
06:32
Non.
06:33
Et là ?
06:35
Et là, tu m'entends ?
06:37
Parce que ça me le fait tout le temps.
06:42
Scène complètement culte.
06:44
Qui n'était pas dans le scénario de départ, Isabelle Nanty.
06:46
Mais non !
06:47
Mais Alain Chabat, il est tellement incroyable.
06:49
On est en plein désert.
06:50
Il tourne avec une tranquillité hallucinante.
06:55
Puis tout d'un coup, il vient me voir et me dit
06:57
« Est-ce que tu peux rester demain ? »
06:59
Mais oui, bien sûr !
07:01
Et il dit « Bon, on va placer une scène,
07:04
mais on n'est pas sûr de pouvoir la tourner dans le plan de travail. »
07:08
Et donc, ça s'est fait en un plan.
07:11
Ah voilà, comme ça.
07:12
C'était réglé.
07:13
Et c'est devenu culte.
07:14
Incroyable.
07:15
Et on se souvient aussi de la vanne discrète de Panoramix
07:17
qui dit « Itinérisse a raison de ne pas se laisser faire. »
07:20
C'est finos.
07:21
Bah, Itinérisse n'a pas duré longtemps comme marque.
07:23
Oui, c'est vrai.
07:24
J'étais un peu dégoûtée.
07:26
C'est un peu daté, ça, pour le coup.
07:27
Je pensais avoir un abonnement gratuit.
07:31
Et que nenni.
07:32
Allez, dans un instant, on va parler de « God Save the Tuche »,
07:34
le cinquième volet de la famille la plus barrée de France,
07:37
avec Cathy Tuche en personne, Isabelle Nanty.
07:39
A tout de suite sur Europe In.
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