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Cyril Hanouna - François Bayrou a dénoncé «un sentiment de submersion» migratoire : «C’est un discours courageux», estime Gauthier le Bret
Europe 1
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28/01/2025
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News
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00:00
Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05
Merci d'être avec nous sur Europe 1 0180 20 39 21 et vous nous appelez pour réagir à ça.
00:11
François Bayrou, c'était hier chez nos confrères d'LCI, écoutez ce qu'il a dit.
00:16
Vous ne pouvez pas accepter que dans le pays, il y ait des dizaines ou centaines de milliers de personnes
00:22
qui sont en situation irrégulière.
00:25
Je ne crois pas que ce soit mieux d'être métissé que de ne pas l'être.
00:31
Je pense que les apports étrangers sont positifs pour un peuple
00:39
à condition qu'ils ne dépassent pas une proportion.
00:43
Je pense que la rencontre des cultures est positive.
00:47
Mais dès l'instant que vous avez le sentiment d'une submersion,
00:52
de ne plus reconnaître votre pays, de ne plus reconnaître les modes de vie ou la culture,
00:58
dès cet instant-là, vous avez rejet.
01:00
C'est dans cette zone qu'on se trouve.
01:02
Et un certain nombre de villes ou de régions sont dans ce sentiment-là.
01:08
Je répète, pour moi, c'est une question de proportion.
01:12
Alors, si je peux me permettre mon analyse sur ce qu'a dit François Bayrou,
01:15
déjà, là je pense que c'est le François Bayrou candidat 2027 qu'on a.
01:21
Vous allez bien Cyril ?
01:23
Bien sûr, très bien.
01:25
En tout cas, il est lucide.
01:27
Il faut bien revenir parmi nous.
01:29
C'est vrai que François Bayrou, là, c'est un discours de candidat.
01:32
Ce n'est pas un discours de mec qui se dit
01:34
je vais essayer de rester Premier ministre le plus longtemps possible.
01:37
C'est un discours courageux même.
01:39
Mais prudent.
01:41
Le mot sentiment est d'une prudence.
01:43
Tout sauf prudent.
01:45
C'est vrai qu'il se fait attaquer par sa droite qui remet en cause le terme de sentiment.
01:50
J'ai vu des tweets de Reconquête disant
01:53
après le sentiment d'insécurité, le sentiment de submersion.
01:57
Il dit quand même un tout petit peu les termes, si je puis me permettre.
01:59
Et par des macronistes.
02:01
Et par des macronistes, tu as raison.
02:02
Mais dans l'autre sens.
02:04
Vous qui le connaissez bien.
02:06
Là, pour moi, c'est des propos de futur candidat.
02:09
D'abord, ce qu'il dit là, ça prend une dimension nationale au regard de sa responsabilité.
02:13
Mais il a toujours pensé ça.
02:15
Ce n'est pas la première fois que je l'entends aborder ces sujets-là.
02:18
De cette manière-là, il l'a régulièrement fait au conseil municipal de Pau.
02:21
Mais ce n'était pas une chambre...
02:23
On ne l'entendait pas nationalement.
02:25
Il a toujours pensé ça.
02:27
Sur la proportion.
02:29
Là où il m'étonne un peu,
02:31
c'est qu'il prend un risque dans le contexte politique aujourd'hui en termes de stratégie.
02:35
Le fait d'exprimer ce qu'il dit là et qu'il pense.
02:38
Donc on peut lui accorder une sincérité.
02:40
Le fait d'aller sur un terrain de sentiment de submersion.
02:43
Sa phrase sur le métissage.
02:45
Il me semble qu'il n'a peut-être pas mesuré
02:48
les dégâts collatéraux que cela peut faire
02:51
dans ce temps précis de négociation avec le Parti Socialiste.
02:54
Parce que le Parti Socialiste, Gauthier, aujourd'hui, tu l'as dit tout à l'heure,
02:58
réagit très fortement.
03:00
Le président Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale,
03:03
a interpellé le Premier ministre d'une manière très rugueuse.
03:06
Et Olivier Faure a tweeté pour dire que c'était terminé les négociations.
03:09
Alors qu'ils sont dans un moment...
03:11
On est dans le Monday Time de la négociation budgétaire
03:13
avec une coalition mixte-paritaire qui se réunit jeudi
03:16
avec le PLFSS qui est en discussion.
03:19
Donc oui, ils disent ce qu'ils pensent.
03:21
Sur des sujets dont on sait qu'ils alimentent vite de la polémique,
03:24
on peut lui accorder du courage.
03:26
Est-ce que ce n'est pas un peu téméraire ?
03:28
Mais tu es d'accord avec lui ?
03:30
Oui.
03:31
Je ne suis pas d'accord avec lui.
03:32
C'est là qu'on a un sujet à pondre.
03:34
Je pense qu'il faut remaitriser nos flux migratoires.
03:38
Je pense qu'il y a une tension migratoire dans le pays.
03:41
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il y a de la submersion.
03:45
Ce n'est pas un terme que j'emploierais.
03:47
Sauf à Mayotte par exemple, puisqu'il a pris en particulier l'exemple de Mayotte.
03:50
A Mayotte, oui.
03:51
Donc je n'aurais pas utilisé ce terme-là.
03:53
Donc vous êtes d'accord avec lui ou pas d'accord avec lui ?
03:55
Pas d'accord avec lui sur l'utilisation du terme submersion.
03:58
Et pas d'accord avec lui sur la phrase du métissage.
04:00
Qu'est-ce que vous en pensez ?
04:02
Avant qu'on prenne les auditeurs 01, 80, 20, 39, 21,
04:04
je vous dis tout de suite qu'il y a José qui veut réagir dans un instant.
04:06
Donc ça va secouer le scénario.
04:09
J'aimerais bien que José réponde à Dartigold d'ailleurs.
04:11
Je pense que François Bayrou se fait le relais de ce qu'il entend partout en France.
04:15
C'est une inquiétude.
04:17
Sur Mayotte, il n'y a même pas de débat.
04:19
Il n'y a même pas de débat, puisqu'il y a un habitant sur deux qui est étranger.
04:22
Donc il n'y a pas de débat sur Mayotte.
04:24
Sur la stratégie politique, je rejoins Olivier.
04:27
Là, il prend un risque, François Bayrou, c'est de se fâcher avec les socialistes.
04:31
Donc il va se rapprocher à nouveau du Rassemblement National
04:33
qui va, à la prochaine motion de censure vraisemblablement,
04:36
redevenir l'arbitre des élégance.
04:38
Si le PS vote cette motion de censure.
04:40
C'est-à-dire que c'est Marine Le Pen qui met le pouce vers le haut ou vers le bas.
04:43
François Bayrou, je le trouve courageux, je l'ai dit tout à l'heure.
04:45
Il m'a surpris, je dois dire.
04:47
Parce que moi, évidemment, je n'étais pas au Conseil Municipal de Pau toutes les semaines.
04:50
Vu qu'il n'a dit ça qu'au Conseil Municipal de Pau depuis 40 ans, un peu moins,
04:55
ça ne m'était pas arrivé jusqu'à mes oreilles.
04:58
Donc moi, je ne serais pas comme la droite de la droite
05:01
qui torpille François Bayrou en disant qu'il parle d'un sentiment.
05:04
C'est énorme.
05:05
Un ministre qui parle de sentiment de submersion, je n'ai jamais entendu ça.
05:09
Jamais entendu ça.
05:10
Donc je ne vais pas faire le militant de reconquête de base
05:13
qui dit qu'il parle de sentiment, c'est horrible, il nie ce qu'est la réalité.
05:17
Non, il fait un diagnostic qui colle avec la perception des Français.
05:21
C'est intéressant ce que vous dit Gauthier Lebray. Géraldine ?
05:24
Moi, je suis d'accord avec ce qu'a dit Gauthier, 100% d'accord.
05:26
Et effectivement, la France en crève du fait qu'on se bouche le nez
05:32
pour tel ou tel terme, qu'on tergiverse et tout ça.
05:34
Moi, à titre personnel, en tant que petite bourgeoise parisienne,
05:37
je ne suis pas concernée.
05:39
Mais en revanche, quand je vais, et c'est pour ça qu'il faut apporter de la nuance,
05:42
quand je vais à l'EHPAD ou en soins intensifs ou à ma grand-mère,
05:44
je ne vois que des gens ici de l'immigration
05:46
qui s'occupent de changer les couches de ma grand-mère,
05:48
les brancardiers, les infirmiers, les aides-soignants.
05:51
Mais malgré tout, on ne peut pas être dans un déni du réel,
05:55
du sentiment des Français qu'aujourd'hui, il y a un problème avec l'immigration.
06:00
Et le problème, c'est dire qu'il y a un problème aujourd'hui avec l'immigration,
06:03
et ce sentiment de ne plus être dans son pays, c'est réel.
06:07
Et les gens ne sont pas racistes, c'est un vrai sentiment.
06:10
Et au lieu de le balayer d'un revers de manche,
06:12
il faut qu'on s'en empare et qu'on le règle.
06:14
Alors, 0180 29 21, on revient dans une minute sur Europe 1,
06:17
vous réagissez à tout cela.
06:18
Il y a Josée qui voudrait parler à Olivier d'Artigone, tout de suite.
06:21
Europe 1, 16h, 18h.
06:23
On marche sur la tête, Cyril Hanouna.
06:26
0180 29 21, vous nous appelez sur Europe 1,
06:29
un sentiment de submersion.
06:31
Qu'est-ce qu'a dit François Taillon après ses propos sur l'immigration ?
06:34
Il y a eu énormément de réactions.
06:36
Il y a Josée qui va réagir dans un instant.
06:38
Juste avant, il y a Kévin de Mayenne.
06:40
Bonjour Kévin, merci d'être avec nous sur Europe 1.
06:42
Bonjour Cyril, bonjour tout le monde, comment ça va bien ?
06:45
Très bien Kévin, merci d'être avec nous.
06:47
C'est moi qui vous remercie de me recevoir.
06:50
C'est nous, on est tous heureux de vous recevoir.
06:53
Bon, écoutez, je vais peindre le tableau maintenant.
06:57
M. D'Artigolle, je n'ai rien contre vous personnellement.
07:00
Et moi, je n'ai rien contre vous non plus.
07:03
J'adore Kévin parce que tout le monde débarque par ça.
07:06
J'ai rien contre vous, M. D'Artigolle,
07:08
mais c'est vrai que je suis d'accord avec vous sur rien.
07:10
En fait, le pauvre, il va prendre pour tous les gauchistes qui m'énervent.
07:13
Entre les gilbernais, les guignolos,
07:16
les guignolets, enfin bref.
07:19
Mais franchement, force à vous Cyril, parce qu'il faut s'effartir.
07:22
Moi, je peux être un calme.
07:24
Kévin, merci de me le dire parce que vous savez que force à moi, franchement.
07:27
Kévin, non mais je vous jure que c'est vrai.
07:30
Franchement, comme je dis à chaque fois, c'est compliqué pour moi tous les soirs.
07:33
Ce soir, j'ai Vernez et Guignol autour de la table.
07:35
J'espère que vous êtes solide.
07:37
Je peux rire, c'est chaud.
07:39
Il y a des points de pénibilité de retraite là.
07:41
Ah oui, c'est sûr, c'est sûr.
07:43
Alors, dites-nous tout Kévin.
07:44
Bon, je vais essayer d'être rapide et concis.
07:46
Franchement, la gauche qui incarne tous ceux que j'ai précités,
07:51
c'est la gauche qui était dans les années 70.
07:54
C'était la gauche où ça avait des rapports sexuels sans préservatifs,
07:58
ça buvait des camions sur la route et ça prenait le volant sans être contrôlé.
08:01
C'est fini, c'est fini, c'est fini.
08:04
Maintenant, le monde, il a changé.
08:06
En fait, eux, ils sont restés.
08:08
Ils ont une vision, mais totalement dénuée de bon sens.
08:10
C'est ça le problème.
08:11
Il leur manque du bon sens.
08:12
Ils sont dans une utopie où c'est la fête, c'est guinguette,
08:16
on est chez les Bisounours.
08:17
Mais ça, c'était avant.
08:18
C'était avant.
08:19
Maintenant, c'est fini.
08:20
C'est fini.
08:21
Alors là, après, on peut parler des termes.
08:23
Submersion, ce n'est pas le terme que j'aurais utilisé.
08:25
D'accord, vous utilisez...
08:27
C'est mon droit.
08:28
Tout à fait, mais moi, j'ai le droit de vous le dire aussi.
08:31
Le fait est que c'est totalement...
08:32
Non, mais voilà, il y a un moment de temps, réveillez-vous, réveillez-vous.
08:35
Là, la situation dans laquelle nous sommes,
08:38
c'est parce qu'on a trop voulu être gentil.
08:40
On a trop voulu être gentil.
08:41
Et là, maintenant, honnêtement, on se la prend à l'envers.
08:46
On se la prend à l'envers.
08:47
On se la prend à l'envers.
08:48
Les politiques, mais il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
08:50
Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
08:52
La France, c'est bien.
08:53
Les politiques font des déclarations.
08:55
Mais on n'est plus souverain de notre pays.
08:57
On n'est plus souverain.
08:58
Et le peu de politique qui ose faire avancer les choses,
09:01
attendez, ça va être retoqué au conseil de Monvier,
09:04
au conseil de machin, au bidule.
09:06
Ah ben non, on ne peut pas faire ça.
09:08
Parce qu'il y a l'humain, il y a machin, il y a bidule.
09:11
Eh ben ouais, non, mais on va se faire bouffer.
09:13
Là, déjà, honnêtement, on est vraiment dans la merde.
09:15
On est vraiment dans la merde.
09:16
Et je ne vois pas le futur, comment ça va se gérer.
09:19
Soit il y a un moment où ça va péter.
09:21
Soit il faut vraiment, vraiment, vraiment que la France,
09:24
les politiques, enfin bref,
09:26
il faut vraiment qu'il y ait un chamboulement
09:28
et mettre les choses à plat.
09:30
Donc en fait, moi, la vision de la gauche, je n'ai rien.
09:32
C'est bien, il faut être gentil, il faut aider.
09:34
Allez, on aide les gens qui ne sont pas français, etc.
09:37
Mais on ne peut plus.
09:38
On ne peut plus.
09:39
On ne peut plus.
09:40
On ne peut plus.
09:41
Le français de base n'arrive plus à se sortir de là.
09:44
N'arrive plus à se sortir.
09:45
Ne sort plus la tête de l'eau.
09:47
Enfin voilà, je ne comprends pas.
09:49
Et en plus, vous restez à fond dans votre connerie.
09:51
Enfin, dans votre pensée.
09:52
C'est quand même, c'est hallucinant.
09:54
C'est hallucinant.
09:55
Enfin, je ne sais pas.
09:56
Oui.
09:57
Alors, ce que dit Kevin,
09:59
c'est vrai que c'est le sentiment de beaucoup de monde.
10:01
Excusez-moi de vous le dire sur un repas,
10:02
un Olivier d'Artigolles.
10:03
Mais Kevin, quand on dit Kevin là,
10:06
et quand on dit ça,
10:07
les gens vont vous traiter de facho, de raciste.
10:10
Mais ça n'a rien à voir.
10:11
Ce n'est pas du tout ce que veut dire Kevin.
10:13
Mais j'ai des chromosomes avec des autres dans le nez.
10:15
Je suis séquencier.
10:16
On peut me dire que je suis un facho et un raciste.
10:17
Je n'en ai rien à carrer.
10:18
Alors là, Kevin est incroyable.
10:20
Je n'en ai rien à carrer.
10:21
Il est en colère.
10:22
Il est en colère parce que
10:24
j'ai l'impression que c'est,
10:26
on voit qu'en ce moment,
10:28
on se sent,
10:30
je ne sais pas ce que vous en pensez ici autour de la table,
10:32
on se sent démuni par ce qui se passe.
10:33
Et on sent.
10:34
C'est pour ça que quand moi je m'énerve,
10:35
après Gilles Verdez, après Thomas Guénolé,
10:37
ce n'est pas contre Gilles Verdez ou Thomas Guénolé
10:39
que je m'énerve ou contre Dartigold.
10:41
C'est que je pense que ces gens
10:43
qui ont ce genre d'idéologie
10:45
font énormément de mal
10:47
à la France pour moi.
10:48
Et c'est ça le problème que j'ai.
10:49
Et qui sont vraiment pour moi
10:51
ce que j'appelle les dodanes de la France.
10:53
C'est-à-dire qu'on pourrait rouler à vive allure
10:55
mais à cause de gens comme ça,
10:57
on a des ralentisseurs tous les 10 mètres.
10:59
Et ils ralentissent la France.
11:01
Et je le pense.
11:03
Et en plus,
11:05
c'est une idéologie
11:07
qui est prépondérante dans les médias,
11:09
qui est prépondérante chez les décideurs,
11:11
qui est prépondérante chez ceux qui
11:13
ont la carte, comme je dis.
11:15
Et on l'a bien vu avec ce patron de presse
11:17
qui vient de démissionner parce qu'il avait
11:19
liké des tweets de
11:21
Sarah Knafo, Mario Maréchal
11:23
ou encore CNews.
11:24
On voit bien que les décideurs,
11:26
les décideurs, à part dans notre groupe,
11:28
on ne va pas se mentir,
11:30
sont ces donneurs de leçons
11:32
qui font énormément de mal à la France.
11:34
Et je suis d'accord avec Kevin
11:36
qu'aujourd'hui,
11:38
ça devient très très compliqué
11:40
et que je dois avoir, mine de rien,
11:42
une prime de pénibilité quand je travaillais
11:44
avec Guénolé ou Ginevernaise.
11:46
Et je suis d'accord avec vous Kevin !
11:48
Non mais,
11:50
sans rire,
11:52
vous voyez ce que je veux dire ?
11:53
Oui mais bien sûr, et Olivier,
11:54
que le terme « submersion » soit pour toi
11:56
un mythe ou une réalité.
11:58
Il se trouve que les Français aujourd'hui
12:00
ont cette impression.
12:01
Pas moi, parce que moi je ne suis pas concernée.
12:03
Ça n'est pas dans mon quotidien.
12:04
Tu comprends ? Donc j'estime que je suis chanceuse.
12:06
Mais qu'est-ce que tu dis à ces millions et millions de Français
12:08
qui ne sont pas racistes,
12:10
mais qui ont ce sentiment-là ?
12:12
Ce que je dis, c'est que le terme de « submersion »
12:14
il est exact pour Mayotte.
12:16
Oui.
12:17
Je le conteste dans sa réalité
12:19
pour l'ensemble d'un métropole,
12:20
mais dans certains quartiers.
12:22
Il ne dit pas l'ensemble du pays.
12:23
Il dit des quartiers.
12:25
Oui, je sais, j'ai bien vu le verbatim de ce qu'il a dit.
12:27
Mais dans des quartiers.
12:30
Donc on va s'arrêter à ce terme-là ?
12:32
Ce terme-là, on va tout suspendre ?
12:34
Dans des quartiers et dans des villes,
12:36
il est vrai que la réalité est celle que tu décris.
12:38
Je ne le conteste pas.
12:40
C'est donc ce qu'on appelle l'insécurité culturelle.
12:44
Les gens se disent, ça ne va pas,
12:46
ça ne va plus, on ne s'y reconnaît pas.
12:48
Et donc on va arrêter tout parce que le mot ne convient pas ?
12:50
Je dis simplement que je peux dire ça
12:52
tout en réfutant le terme de « submersion »
12:56
qui pour moi est un terme qui justement
12:58
ne permet pas un débat apaisé derrière.
13:00
Il faut agir maintenant.
13:02
Et oui, mais à force de dire les mots, les mots, les mots,
13:04
je l'ai dit tout à l'heure,
13:06
Sarkozy avec son ministère, on n'a rien fait.
13:08
On voit très bien ce que ça provoque.
13:10
Ça provoque une inflammation
13:12
immédiate du débat.
13:14
Mais par qui ?
13:16
Elle vient de chez vous,
13:18
l'inflammation du débat.
13:20
Je voudrais remercier Kevin d'avoir été avec nous.
13:24
Merci Kevin.
13:26
De rien Cyril, en tout cas ça m'a fait du bien.
13:28
On peut jeter mon venin ?
13:30
Je vais jeter mon venin moi ce soir.
13:32
Je t'embrasse Kevin.
13:34
Franchement je vais vous regarder, assurez.
13:36
Mettez l'ordre des 12.
13:38
Merci Kevin, je vous embrasse fort.
13:40
Merci bien, soyez forts.
13:42
Merci Kevin, on ne lâche rien.
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Cyril Hanouna - «Comment peut-on avoir aussi peu de sens politique ?» s'insurge Gauthier Le Bret au sujet de François Rebsamen
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15/01/2025
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Cyril Hanouna – «Ça fait deux fois que François Bayrou empêche Sébastien Lecornu d'être à Matignon», rappelle Gauthier Le Bret
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16/12/2024
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Cyril Hanouna - «C'est plié», pourquoi François Bayrou tiendrait la corde pour Matignon, selon Gauthier Le Bret
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11/12/2024
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Cyril Hanouna – Dette de la France et aide à l'Ukraine : Gauthier Le Bret dénonce un «double discours»
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27/03/2025
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Cyril Hanouna - Affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy : «On condamne une intention», juge Gauthier Le Bret
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18/12/2024
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Cyril Hanouna – «Il n'est pas associé à Macron et Bayrou» : Gauthier Le Bret explique la popularité de Retailleau
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05/06/2025
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Cyril Hanouna - «Il y a un esprit de défaite, d'impuissance», chez Emmanuel Macron, selon Gauthier Le Bret
Europe 1
14/05/2025
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François Bayrou a dénoncé «un sentiment de submersion» migratoire : «Il met très en colère le Parti socialiste, sans convaincre le Rassemblement national», constate Olivier Dartigolles
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28/01/2025
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Sarah Saldmann : «La communauté juive a divorcé d'Emmanuel Macron»
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Nouvelle-Calédonie : un accord «historique» signé entre indépendantistes et non indépendantistes
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Des policiers pris en embuscade à Mantes-la-Jolie : trois véhicules de la BAC attaqués
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Au large de Brest, une mission scientifique a découvert 3.000 fûts radioactifs immergés
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Crash du Boeing 787 d'Air India: l'alimentation en carburant "coupée" peu après le décollage
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Nouvelle-Calédonie: un accord "historique" signé entre les indépendantistes et non-indépendantistes
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Le ceviche de crevettes de Denis Martin du 12 juillet 2025
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Coupe du monde des clubs : contre Chelsea, le PSG veut aller chercher le cinquième titre d'une saison déjà historique
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«LFI déstabilise à la fois la métropole...comme la Nouvelle-Calédonie», souligne Nicolas Metzdorf, député Ensemble pour la République
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