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  • 14/05/2025

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00:00Allez, 17h37, on est sur Europe 1.
00:03Bon alors, Emmanuel Macron hier soir.
00:05Vous avez vu même vous, vous êtes saoulés.
00:06On n'avait même pas envie d'en parler.
00:07Pourtant, on a la passion de la politique.
00:09Vous êtes déçus.
00:10On a retrouvé une situation comme ça.
00:12Et ça va durer deux ans.
00:13Pendant deux ans, les commentaires, ça va être ça.
00:15Ouais, je sais.
00:16Non mais c'est fou.
00:17Alors après, la présidentielle commence toujours septembre de l'année d'avant.
00:19Donc en fait, il reste un an à Emmanuel Macron.
00:22Et après, septembre 2026, on sera...
00:24Tous les commentateurs, les journalistes, les candidats seront dans la présidentielle.
00:28Donc là, la page d'Emmanuel Macron, en réalité, il lui reste un an.
00:32Parce qu'après, on parlera plus d'un.
00:32Avant qu'on parle d'Emmanuel Macron, je voudrais féliciter Delphine Ernotte.
00:36Ah !
00:37Présidente qui a été reconduite par l'ARCOM pour un troisième mandat de cinq ans à la tête de France Télévisions.
00:42Ah ça y est ?
00:43C'est pas une surprise.
00:44Et comme vous le savez, j'aime beaucoup Delphine Ernotte.
00:45Elle a des bons résultats d'ailleurs.
00:46Non mais je l'adore.
00:47Elle est très sympa.
00:48Et je voudrais dire, j'adore parce qu'elle ne crache pas dans la soupe.
00:51Et à chaque fois qu'elle a fait une interview concernant, elle a été extrêmement sympathique.
00:55Il est grande avec vous.
00:56Est-ce que c'est la première fois qu'un patron de France Télé est reconduit pour la troisième fois ?
01:01Il me semble que c'est inédit.
01:02Mais moi je l'adore Delphine Ernotte.
01:04Je le dis et je l'aime beaucoup.
01:06Donc je suis très heureux pour elle, Delphine Ernotte.
01:09J'espère qu'on lui fera passer le message.
01:11Sinon je l'appellerai.
01:12Mais elle est vraiment sympa.
01:12C'est vrai que dans la tourmente médiatique, avec les commentaires qu'elle a eu, elle est toujours fait propre.
01:17Et je vais vous dire la vérité, il y avait beaucoup de gens qui ne voulaient pas qu'elle soit renommée.
01:20Et elle a quand même un...
01:21Je peux vous dire qu'elle a du caractère.
01:24Elle a du caractère.
01:24Et c'est pour ça que je l'aime bien aussi Delphine.
01:27Voilà, en tout cas bravo à elle.
01:28Allez, il y a Lucas qui est en ligne avec nous.
01:30Des Vosges.
01:31Eh oui, moi j'adore les sucs des Vosges moi.
01:38Alors, ce qui fait le plus parler sur Emmanuel Macron, Lucas, c'est qu'Emmanuel Macron, est-ce qu'il va y aller en 2032 ou pas ?
01:46Moi j'ai senti qu'il disait, allez on va en reparler.
01:48Lucas, merci d'être avec nous sur Europe 1.
01:50Comment ça va Lucas ?
01:51Toujours dans les Vosges, donc tout va bien ?
01:54Oui, tout va bien, toujours dans les Vosges.
01:55J'ai adoré qu'on passe de Macron à Demis Rousseau, c'était super.
01:58C'était vraiment une émission.
01:59C'était vraiment une belle émission.
02:01Très bien, beaucoup parler, ce qui me surprend un peu aujourd'hui, c'est ce que j'ai noté.
02:04Ah oui, moi aussi ça me surprend.
02:06Mais vous savez, à un moment, il faut bien que j'en ai pour mon argent.
02:08À un moment, Lucas, vous savez, à un moment, quand je fais des comptes en fin de saison, voilà, donc là, aujourd'hui, je lui dis, voilà, il a un temps de parole à rattraper.
02:19Voilà, je ne vous cache pas, voilà.
02:20Merci, en tout cas.
02:21Lucas, vous avez regardé Emmanuel Macron hier ou pas trop ?
02:24Oui, alors, je m'excuse parce que je me suis un petit peu endormi devant l'émission.
02:28Moi aussi, moi aussi.
02:29Non, mais en fait, comme vous le disiez tout à l'heure, c'est une arnaque dans le sens où, déjà, le format qu'on nous avait promis n'a pas du tout été respecté.
02:38Rien à voir, exactement.
02:39Il n'y a pas eu de question de français, etc.
02:42Thibaut Inchep et tout ça, c'est bien gentil.
02:43Commencer par l'Ukraine, mais quel scandale.
02:45Ce ne sont vraiment pas du tout nos problématiques du moment.
02:48On aurait aimé avoir, voilà, des gens communs qui viennent parler.
02:55Je ne sais pas, par exemple, le kiné de Valéry qui parle de sa pénibilité du travail.
02:58Il y a des choses comme ça.
02:59Oui, c'est vrai.
03:01Dans l'émission, c'est juste fou.
03:04Benaïm, elle a pris une cartouche, la pauvre.
03:05Elle n'a rien fait.
03:07Elle a lévé un oeil.
03:09Elle était tranquillement en train de préparer ses courses pour ce soir.
03:12Elle a pris une cartouche gratuite.
03:14Non, mais je peux croire aussi que ce qui naît de la pénibilité, pas forcément que quand il me voit, mais que...
03:18Non, non, mais c'est fou, en fait.
03:23Et ce qui me fait très peur, c'est qu'effectivement, comme on le disait, il reste deux ans.
03:26On a l'impression que c'est terminé.
03:27Moi, la question que j'aurais posée en toute fin, mais il aurait fallu pour ça un Cyril sur le plateau,
03:33ça aurait été de dire à Emmanuel Macron, à la fin de l'émission, est-ce que vous songez à démissionner ?
03:39On a entendu, vous ne pouvez plus rien faire.
03:42Limite, on est foutu.
03:42Vous nous abandonnez.
03:44Est-ce que vous songez à démissionner ?
03:46Et là, on aurait peut-être vu sa réponse.
03:47Je trouve qu'il n'y a pas eu de question grinçante.
03:49Moi aussi, je trouve qu'il n'y a pas.
03:49Il y a un peu Robert Ménard qui a un peu secoué tout le monde, mais à part ça, c'était vraiment limite.
03:54Et on dit, il reste deux ans, et lui, il prend un peu ça à la légère.
03:58Moi, je peux vous dire que toutes les fins de mois, pas qu'on compte les centimes, mais le prêt de l'appart et tout, je galère.
04:06Un an que je n'arrive pas à trouver du boulot, tu appelles France Travail, ils te disent,
04:08« Ah, ne vous inquiétez pas, quand vous n'aurez plus vos droits, on vous basculera au RSA. »
04:13Mais en fait, tu leur dis, mais c'est juste que moi, j'aimerais bosser.
04:15Mais j'aurais travaillé.
04:16On demande à travailler.
04:17On demande à gagner de temps.
04:19On a dit avec le travail, et honnêtement, l'émission d'hier et tout ce qu'il y a en ce moment, ça déçoit.
04:25Ce n'est pas que ça donne envie de baisser les bras, mais on est fatigué.
04:29C'est chaud, c'est très très chaud.
04:31Et c'est ce qu'est le honte qu'on n'ait pas des gens politiques qui ont fait pourtant de grandes études,
04:36qui sont censées être brillants et qui ne prennent même pas la mesure de la gravité dans laquelle on est.
04:41Et voilà, moi, perso, je suis dans l'attente.
04:45J'ai plus d'espoir, pour vous dire, Cyril, que ce soit vous qui me tendez la main, que la France.
04:50Ça me fait plaisir.
04:51C'est quand même grave parce que ce n'est pas votre rôle.
04:53C'est fou, en fait.
04:54C'est juste dingue.
04:55Mais non, c'est vrai.
04:57Il reste deux ans comme ça à souffrir.
04:58Je comprends Lucas parce que Lucas garde le sourire et il rigole avec nous.
05:01Et ça nous fait plaisir quand on l'a sur Europe 1 à chaque fois.
05:03C'est toujours un bonheur de vous avoir.
05:04Mais moi, je pense à Lucas et comme j'ai dit, il faut qu'on ait des responsables politiques qui privilégient les Français qui travaillent
05:12et ceux qui veulent travailler, comme Lucas, qui veulent travailler.
05:16On ne privilégie pas les Français qui travaillent et ceux qui veulent travailler.
05:20En fait, pour moi, c'est le principal problème ici en France.
05:24Je vous le dis.
05:24Pour moi, c'est le problème numéro 1.
05:26Je pense que le prochain président doit privilégier les chefs d'entreprise, les gens qui travaillent,
05:32les gens qui veulent travailler, les gens qui veulent faire avancer la France.
05:36Seulement, ces gens-là, on les laisse sur le bord de la route.
05:39Et tant que ces gens-là et ces personnes-là qui veulent travailler, qui travaillent et qui ne s'en sortent pas,
05:44seront dans un état où ils se disent, ça ne sert à rien que je travaille, de toute façon, je ne m'en sors pas.
05:48À un moment, le pays ne peut pas avancer.
05:51Et moi, j'ai vu hier un truc sur Emmanuel Macron.
05:53Quand, à un moment, il y a un chef de petites entreprises qui lui a dit de baisser la CSG
05:57et éventuellement de remettre l'argent dans les poches des Français.
06:01Et vous voyez que ça, c'est rentré dans une oreille, c'est sorti l'une d'une autre.
06:06Alors qu'aujourd'hui, pour moi, le principal problème, il faut remettre l'argent dans les poches des Français.
06:14Il faut que les Français puissent reconsommer.
06:16C'est comme ça que le pays va repartir.
06:17Il n'y a que ça.
06:19Le moral des Français, il passe par l'argent dans les poches.
06:23C'est aussi simple que ça.
06:24Mais aujourd'hui, on l'a vu hier, on a un président qui apparemment,
06:27lui, ne voit pas les choses de la même façon que nous et que de l'ensemble des Français.
06:32Donc, il y a quand même un problème.
06:34Merci, Lucas, en tout cas.
06:36Pas de souci.
06:36Et vous nous tenez au courant, Lucas ?
06:38Et vous nous tenez au courant de ce que vous faites, etc.
06:41D'accord, Lucas ?
06:41Pas de souci.
06:42Merci, Lucas, vous êtes un amour.
06:44Vous cherchez dans quoi, Lucas ?
06:46Moi, dans votre métier.
06:49D'accord.
06:50Je cherche la radio, la télé, donc tout beau, tout neuf, si vous voulez.
06:53Très bien.
06:54Tout beau, tout neuf.
06:55Pour l'instant, j'ai tout vieux, tout neuf aussi.
06:59Merci, Lucas, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
07:02C'est un amour, Lucas.
07:03En tout cas, vu la courbe, Cyril, hier, Macron, vu la courbe,
07:06il aurait pu faire une émissoire, ça serait « On marche sur la dette ».
07:08C'est vrai, on marche sur la dette.
07:11Très bon, c'est vrai.
07:12Bravo, Lucas, très fort.
07:14Merci, Lucas, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
07:15Avec plaisir, d'avoir été avec cette équipe, vous êtes excellent.
07:18Merci beaucoup.
07:18J'embrasse fort, Lucas.
07:19Il y a Jean-Pierre qui est avec nous, à notre Jean-Pierre du Rhône.
07:22Ah, notre Jean-Pierre.
07:23J'ai envie de l'avoir, là, mon Jean-Pierre sur Emmanuel Macron.
07:26Je pense que ça va se couer.
07:28Comment vous allez ?
07:29Ben, je vais très bien.
07:31Enfin, j'ai résisté, ça a été compliqué.
07:33Ah ouais, c'est long.
07:34J'ai pu citer un peu de la tête.
07:35Ah mais franchement, moi j'ai regardé, j'ai l'impression que c'était les dix commandements.
07:38C'est c'est le B2.
07:40Franchement.
07:40Alors, tu veux que je te dise, Cyril, quand j'ai entendu l'annonce de l'émission,
07:45où on annonçait deux heures Macron face aux Français, je me disais, tiens, ça me rappelle
07:51quelque chose à quelqu'un qui voulait monter une émission Macron face aux Français
07:54pendant deux heures.
07:55Exactement, bravo Jean-Pierre.
07:56Je me suis dit, tiens, ils lui ont piqué le concept, mais finalement, on va avoir quelque
07:59chose de sympa.
08:00Oui, mais ils ne m'ont pas du tout piqué le concept, en fait, Jean-Pierre, parce qu'ils
08:03n'ont pas du tout fait ce qu'ils auraient dû faire.
08:04Pas du tout.
08:05Une ramèque complète.
08:06Complète.
08:06Il y a du public, mais qui était juste là pour faire pot de fleurs.
08:11Donc, déjà, ça, ça ne servait à rien.
08:14Et ensuite, moi, je ne sais pas, pour la fonction, je suis un peu mal à l'aise, parce
08:20que là, il passe, ça devient pathétique.
08:24Il est venu, pourquoi ?
08:25Si tu veux, quand l'émission s'est terminée, je me suis posé la question, tout ça, pourquoi ?
08:29Qu'est-ce qu'il en ressort ? Qu'est-ce qu'on en retient ?
08:32Tout ça, pour ça, voilà.
08:32En fait, il avait juste besoin de parler, certainement.
08:38Quand il parle, de toute façon, ce qu'il a fait, il ne pouvait pas faire mieux.
08:44Ce qu'on lui reproche, ce n'est pas de sa faute.
08:46Et de toute façon, pour l'instant, il ne faut pas le faire autrement.
08:48Du coup, tu fais quoi ?
08:50Merci, monsieur.
08:51Voilà, merci, merci.
08:52Merci, merci.
08:53Et c'est vrai que ça va être, et puis alors, surtout, je me dis, mais autant une émission
08:59comme ça, en début de mandat, ou entre les deux tours d'une élection, peut-être, tu
09:03expliques ce que tu vas faire, pourquoi.
09:05Mais là, en effet, vous en avez parlé, personne ne l'a dit à un moment donné, mais tu es en
09:11cohabitation.
09:12Exactement.
09:12Ah oui, c'est ça.
09:14Jean-Pierre, je me suis étonné, moi.
09:15Il n'y a pas un mec, à un moment, qui lui dit, mais excusez-moi, mais de quoi on parle ?
09:19Non, mais de quoi on parle ? De quoi on parle ? Vous n'êtes plus... Je vous rappelle
09:22qu'il y a une cohabitation, mais il n'y a pas un mec qui lui a dit...
09:27Une fausse cohabitation, parce qu'avec François Bayrou, c'est quand même son principal soutien
09:30depuis le début.
09:31Oui, mais Bayrou, il ne peut rien faire voter s'il n'a pas la plus d'LR, ou si demain,
09:36il met la gauche... Enfin bon, ça sera de toute façon pareil.
09:39Cette situation, ils l'ont voulu, à un moment donné, il faut s'y assumer, parce que là
09:43aussi, quand il dit, le Français n'était pas... Enfin, du coup, il n'était pas content
09:47que je fasse la dissolution. Oui, non, la dissolution, tout le monde l'a voulu.
09:51C'est la magouille entre les deux tours que les Français n'ont pas voulu.
09:54Et qui fait qu'on en est là aujourd'hui.
09:57Donc, voilà, une émission pour rien.
10:00Mais moi, je vais vous dire, ce que j'avais proposé même à l'Élysée,
10:03comme émission, je voulais que moi, on y aille, l'équipe,
10:07l'équipe, en plus il aime bien Fabien Lecoff qui nous parle de Demis Rousseau,
10:10avec 20 Français. Vous voyez, 20 Français.
10:12Oui, c'est ça.
10:12Qu'on aille à l'Élysée avec 20 Français, bien sûr.
10:16Un policier, une infirmière, une mère de famille
10:20qui vit avec des dealers en bas de chez elle,
10:22ou toute une famille.
10:23Un agriculteur, un chef d'entreprise,
10:27un chef de petite entreprise,
10:30un artisan, un boulanger.
10:33Voilà, 20 métiers.
10:3420 métiers. Un chômeur.
10:36Quelqu'un qui veut travailler, qui ne trouve pas de travail,
10:38comme Lucas, qu'on a eu il y a un instant.
10:39C'est moi ou un seigneur de 57 ans qui fait des CV tous les jours
10:43et qu'il n'y en a aucun qui passe,
10:44parce que les ATS, tout bloquent.
10:46On n'a pas d'entretien.
10:48Mais ça, je veux vous dire,
10:50et ça, sachez qu'ils n'ont jamais dit oui.
10:52Ils n'ont jamais dit oui.
10:53Ils ont peur.
10:54En vérité, ils font toujours des émissions,
10:56ils ne prennent aucun risque.
10:58Ils savent très bien qu'avec nous, ça va secouer un peu.
11:00Donc ils se disent, on ne va pas le faire.
11:02Mais en vrai, perdu pour perdu, si j'étais eux,
11:04moi je le ferais.
11:05Le fait de ne pas prendre de risque,
11:06c'est prendre le maximum de risque,
11:08puisque ça fait un cheat retentissant.
11:10L'Elysée disait, va se refaire la cerise.
11:12C'est un fiasco total.
11:14Donc la non prise de risque l'a mis dans une corner.
11:16Et Valéry disait tout à l'heure,
11:18il est toujours meilleur quand il est dans l'adversité.
11:20Ce qu'on a vu hier, c'est que ce n'était plus le cas.
11:22On l'a vu sonner par Robert Mellard,
11:25sonner par Agnès Verdi-Molinier.
11:27Même dans l'adversité, il n'est plus là.
11:28Souvenez-vous des images,
11:29parce qu'il n'aime rien mieux que
11:31de pouvoir retourner l'interlocuteur,
11:33de le séduire.
11:35Souvenez-vous de ces images
11:36où il est en bras de chemise,
11:37où il va au contact, etc.
11:39Et là, il est exceptionnel.
11:40Et là, ça fonctionne.
11:42Hier, on a compris que c'était terminé.
11:44Il a eu une demi-seconde de doute.
11:46Mais suite à certaines questions,
11:48le président, ce n'était pas qu'une demi-seconde.
11:51Tu avais ces un, deux secondes
11:53qui en télé dure une éternité.
11:55On voit bien qu'il était sonné.
11:57En même temps...
11:58Par son propre bilan.
11:59Oui, mais il faut quand même expliquer.
12:01Il y a eu un exercice pendant 3h16.
12:03Il a tort, ça.
12:04Non, non, non.
12:04Le fond, je suis d'accord, c'était creux.
12:06Mais par contre, la forme,
12:07il faut quand même les tenir les 3h15
12:08face à des gens qui vous posent des questions.
12:10Et justement, c'est un exercice.
12:12La pénibilité, elle est ailleurs dans le travail.
12:14Et justement, il ne les a pas tenus.
12:15Moi, je suis d'accord avec Olivier.
12:17Avant les grands débats,
12:19pendant son premier quinquennat,
12:20il arrivait à retourner toute la salle
12:21parce qu'il avait l'objectif de se représenter.
12:24Et parce qu'il est brillant par ailleurs.
12:25Il sait que dans deux ans, c'est terminé.
12:26Oui, ok.
12:27Mais ce serait bien qu'il mette son côté brillant
12:30au service de l'intérêt général.
12:32Là, il n'arrive plus à retourner l'interlocuteur.
12:35Il n'a plus de souffle.
12:36Il n'a plus les solutions.
12:38Il montre son impuissance.
12:40Il se fait un auto-satisfait de son propre bilan
12:42qui est juste calamiteux.
12:43Merci, Jean-Pierre, d'avoir été avec nous.
12:46Un dernier petit mot.
12:47Avec plaisir.
12:48J'ai découvert un très bon interviewer.
12:53Et c'est sérieux.
12:53En début de semaine, lundi,
12:54j'ai écouté un débat entre le communiste
12:58et le...
12:59Comment il s'appelle ?
13:01Ah, c'était Léon Desfontaines.
13:02C'était chez moi, ça ?
13:03Et Desfontaines et Tanguy.
13:05Mais sincèrement, un débat excellent.
13:08Et alors, avec Gauthier Lebray
13:11que j'ai trouvé dans ce rôle-là,
13:12c'est sincèrement incroyable.
13:14Et je me dis, tiens,
13:16sur les prochaines élections,
13:18s'il pouvait y avoir des débats,
13:19ça va être compliqué à faire,
13:20mais avec comme intervieweur,
13:22un Gauthier et un Cyril,
13:23je pense que là,
13:24tout le monde y gagne.
13:26Ah bah merci.
13:27Mais écoutez,
13:28bien, merci Jean-Pierre.
13:30Bien vu.
13:31Il n'a pas parlé de D'Artigol, Jean-Pierre.
13:32C'est le producteur de l'émission
13:33et il ne veut pas de vous.
13:33Merci.
13:34C'est dans deux ans.
13:35Non, il veut...
13:36Ça va coûter trop cher, surtout.
13:38Je vois que vous le connaissez bien, Jean-Pierre.
13:41Bravo, Jean-Pierre.
13:42Et les auditeurs,
13:44je voudrais dire merci aux auditeurs.
13:46C'est incroyable, Jean-Pierre.
13:47Franchement, et je vais vous dire,
13:48nos auditeurs,
13:49nos auditeurs, c'est la France.
13:50C'est la France.
13:51Mais non, mais je le dis,
13:52et je le dis chaque jour,
13:54qu'est-ce que j'aime les Français.
13:55Mais c'est vrai,
13:56qu'est-ce que j'aime les Français.
13:57Ils sont exceptionnels, voilà.
13:59Et donc, Jean-Pierre,
14:00je suis très heureux
14:01de vous avoir encore sur Europe 1.
14:02On a eu Lucas,
14:03on a eu Jean-Pierre,
14:04on voit quelle intelligence.
14:05Non, mais c'est vrai.
14:06Et quel humour.
14:07Voilà, merci Jean-Pierre.
14:08En tout cas, vous êtes un amour
14:09et merci d'avoir été avec nous sur Europe.
14:11Merci, à bientôt.
14:11Franchement, merci.
14:12Vous nous rappelez,
14:13on vous attend sur tous les sujets.
14:14Non, mais c'est vrai,
14:15franchement, c'est exceptionnel.
14:17En plus, Jean-Pierre et Gauthier
14:19sont tout contents
14:19parce qu'ils ont des bonnes idées,
14:21en plus, forcément.
14:23Non, mais c'est vrai.
14:24Olivier, d'articol, vous faites quoi ?
14:27Là, j'étais en train
14:28de recevoir un message.
14:30Oui.
14:31Quoi ?
14:31Tout va bien, ce moment.
14:34Non, mais il a lâché la rampe.
14:35Tout va bien.
14:36Il a lâché la rampe,
14:36ça y est, il est sur un toboggan.
14:37Les journées durent un siècle,
14:39des fois, vous le savez, ça.
14:40Mais c'est normal.
14:41Là, vous allez enchaîner encore.
14:42Oui, je fais les journées à 19h.
14:49J'adore ce rendez-vous.
14:51C'est mon face-à-face
14:52avec Catherine Ney
14:53à 19h le mercredi
14:55sur Europe 1.
14:56Est-ce qu'il y a une heure
14:56sur Europe 1
14:57sur laquelle on ne t'entend pas ?
14:58Non, mais c'est pas possible.
14:59Sur laquelle on peut se brancher
15:00sans risquer de tomber sur toi.
15:01La clientèle me demande.
15:03C'est ça, le talent.
15:05Franchement, quelle belle année
15:06il a fait celui-là demain.
15:06Et ça, c'est incroyable.
15:08Merci d'avoir été avec nous,
15:09Olivier Lartigone.
15:11On peut remettre
15:11aux Rains and Tears
15:12avant de finir, s'il vous plaît,
15:13pour terminer pas là-dessus.
15:14Merci Fabien Lecoeuvre.
15:15Merci Gauthier Lebré.
15:17Plaisir.
15:17Merci Valéry Rémi.
15:30Merci.
15:31Magnifique.
15:32Bonne émission.
15:331968, pareil.
15:34C'est Fabien Lecoeuvre
15:34qui m'a dit ça.
15:35To strike, to fight, to fight, to fight, to fight.
15:39Il le fait revivre.
15:41Merci d'avoir été avec nous.
15:42Sur Europe 1, on sera là demain, 16h, bien entendu.
15:44Tout de suite, c'est Punchline
15:45avec Laurence Ferrari sur CNews Europe 1.

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