EXCLU - Le député du RN Frédéric Falcon, dont le téléphone a été révélé au public par l’humoriste Michaël Youn, s’exprime dans « Morandini Live » - Vidéo Dailymotion

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EXCLU - Le député du RN Frédéric Falcon, dont le téléphone a été révélé au public par l’humoriste Michaël Youn, s’exprime dans « Morandini Live »

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00:00Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.

00:03D'abord, comment vous avez réagi quand vous avez vu ce qui s'est passé sur scène ?

00:07Écoutez, d'abord, beaucoup de surprises.

00:09Je n'ai pas vraiment compris le but de cette opération de harcèlement qui m'était adressée.

00:13J'ai été alerté par des habitants de ma circonscription qui m'ont envoyé ces vidéos.

00:16Donc, sur le coup, je n'ai pas vraiment compris quel était l'intérêt de cette opération,

00:21sachant qu'il n'y a aucun lien avec M. Vils, je ne l'ai jamais rencontré.

00:24Mais il semble qu'il soit accoutumé du fait,

00:26vu qu'il avait également pris un parti, nous et Aliot, l'année dernière,

00:29lorsqu'il s'était rendu dans les Pyrénées-Orientales.

00:31Aujourd'hui, vous avez décidé de porter plainte contre Michael Younes ?

00:35Oui, tout à fait, parce que, comme vous l'avez précisé,

00:37déjà, il s'en prend à personne, à mon mandat de député.

00:41Il s'en prend également à mon collaborateur,

00:43qui a reçu des centaines de messages de harcèlement sur son portable,

00:46qui a été diffusé en plein direct sur la scène à une foule qui était plutôt éméchée,

00:51qu'il a appelé à appeler, qu'il a appelé à harceler.

00:54Et puis, également, pour sauver l'honneur de mes électeurs,

00:56qui sont insultés, parce que je pense que,

00:58si j'avais été un député qui n'était pas à l'Assemblée nationale,

01:01les choses auraient été bien différentes.

01:02Mais c'est toujours pareil.

01:03On a quelques artistes qui se croient tout permis,

01:05qui se déplacent dans les circonscriptions RN,

01:07et qui se permettent d'insulter les élus et leurs électeurs.

01:11Ce n'est pas la première fois que, visiblement, Michael Younes fait ça.

01:13Il avait fait ça avec Gérald Darmanin, d'ailleurs, aussi, avant l'été.

01:16C'est une mode, j'ai envie de dire…

01:19Enfin, en même temps, c'est plutôt une mode qu'il y a dix ans.

01:21Il y a dix ans, on faisait ça dans les médias pour faire rire.

01:23Aujourd'hui, c'est un peu dépassé.

01:25Mais là, surtout, visiblement, il vous cible, vous,

01:27parce que vous êtes du Rassemblement national.

01:29– C'est ce que je crois.

01:30Je pense que, si j'avais été un député Nouveau Front Populaire,

01:32si j'avais été un député Parti Socialiste,

01:34Europe Écologie Libère, les choses auraient été autres.

01:37Je voudrais quand même préciser que cette opération s'inscrit

01:40dans un contexte qui est bien particulier.

01:42J'ai notamment un contexte politique local qui est assez tendu,

01:45avec l'université d'été du NPA, qui se tient en ce moment même

01:48dans ma circonscription à l'avenue,

01:50des personnalités qui sont discutables,

01:52contre lesquelles j'ai pris position.

01:54Donc, à ce titre, je pense qu'il faut absolument

01:56mettre un coup d'arrêt à ces procédés

01:58qui harcèlent les élus,

02:00qui harcèlent les élus du Rassemblement national,

02:02et aussi pour cesser de voir certains d'entre eux,

02:05enfin, certains artistes, qui se croient tout permis

02:07et qui se permettent d'humilier, d'insulter systématiquement

02:10les électeurs du Rassemblement national.

02:12Je crois que c'est une question de principe sur laquelle

02:14je ne souhaite pas revenir, même si M. Jun ne présente ses excuses.

02:16Et on le sait en même temps,

02:18c'est vrai que depuis plusieurs mois,

02:20il y a beaucoup d'élus, que ce soit des élus locaux d'ailleurs,

02:22des maires qui sont menacés,

02:24qui sont agressés, qui sont frappés,

02:26et c'est le cas également,

02:28quel que soit le lieu en France.

02:30Donc, vous vous désignez comme cible,

02:32avec votre photo, avec l'image,

02:34avec le numéro de téléphone, en se trompant en plus,

02:36c'est vrai que c'est quelque chose

02:38qui peut présenter un danger, en plus,

02:40au-delà des dizaines de coups de fil reçus,

02:43ça peut présenter un danger également.

02:46Oui, c'est ce que je crois.

02:48Je crois que, même si M. Jun est continu du fait,

02:50c'est la première fois qu'il s'en prend à un député,

02:52et qui plus est, à son équipe parlementaire.

02:54Je suis également employé, je dois préserver

02:56également l'intégrité physique et morale

02:58de mes salariés, et je peux vous dire

03:00que mon collaborateur parlementaire,

03:02qui a reçu des centaines de messages,

03:04qui sont franchement pas élégants,

03:06est aujourd'hui dans un état psychologique

03:08qui n'est pas forcément des mieux.

03:10Donc, à ce titre, je pense qu'il faut mettre un coup d'arrêt

03:12à cette vague d'agression,

03:14que ce soit physique, verbale ou autre,

03:16d'intimidation à l'encontre des élus,

03:18quelle qu'il soit leur couleur politique, d'ailleurs.

03:20Je pense que si j'avais un collègue

03:22du Nouveau Front Populaire qui avait été pris à partie,

03:24j'aurais pris position pour lui, je l'aurais soutenu.

03:26Et je pense qu'il faut absolument stopper cela.

03:28Le climat politique est absolument inflammable.

03:30On va avoir une rentrée sociale

03:32qui est pour le moins agitée.

03:34Vous avez une extrême-gauche qui a des procédés

03:36qui sont absolument discutables.

03:38D'ailleurs, les méthodes de M. Jun se rapprochent un peu

03:40des méthodes de l'extrême-gauche,

03:42et je crois qu'il faut stopper cela.

03:44Les Français ne le supportent plus.

03:46En tout cas, mes électeurs ne le supportent plus.

03:48Ils m'ont apporté massivement leur soutien.

03:50J'ai reçu des centaines de messages de soutien

03:52sur les réseaux sociaux ou même à titre personnel.

03:54Ils souhaitent sauver l'honneur

03:56et ils souhaitent que M. Jun

03:58soit poursuivi et condamné pour ses faits.

04:00– Juste petite question rapide, parce que vous vous dites

04:02si c'est arrivé à un député d'une autre tendance,

04:04je l'aurais soutenu.

04:06Depuis hier, est-ce que vous avez reçu

04:08des marques de soutien ?

04:10Vous êtes du RN, les autres n'ont pas envie

04:12de vous soutenir.

04:14– J'ai reçu des marques de soutien de ma famille politique,

04:16bien sûr, qui me soutient sans ambiguïté.

04:18En revanche, aucun soutien des autres formations politiques,

04:20notamment de nombreux élus de gauche,

04:22de ma circonscription et de mon département.

04:24– Merci beaucoup Frédéric Falcone d'avoir été en direct

04:26avec nous, député du Rassemblement national de l'Aude.

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