Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 02/07/2023
Charlotte d'Ornellas, sur les réactions gouvernementales aux émeutes : «Il y a une volonté de minimiser par peur»/

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00 Donc le mot calme, il est lunaire, en effet, l'utilisation.
00:02 Mais on voit bien, il y a une volonté à la fois d'expliquer
00:05 qu'on agit, là, de la part du Premier ministre
00:08 et du ministre de l'Intérieur, c'est évidemment ça qu'on entend derrière.
00:11 Donc ça, on comprend pourquoi elle le dit.
00:13 Mais de manière générale, il y a une volonté de minimiser
00:17 parce qu'on ne veut pas comprendre ce qui nous arrive.
00:19 C'est ça, la vérité. On a trop peur parce qu'on a tellement attendu,
00:22 on a tellement diabolisé les gens qui essayaient de prévenir.
00:24 Et là, je pèse mes mots, c'est pas qu'on n'a pas vu venir.
00:27 J'entends des questions qui sont posées.
00:29 "Est-ce que c'était possible de voir venir ?"
00:30 Ah bah oui, je crois que c'était possible de voir venir.
00:31 Et d'ailleurs, la vérité, c'est que tout le monde l'a vu venir.
00:33 Simplement, on avait tellement peur de mettre des mots
00:36 sur ce qui était en train de nous arriver
00:37 qu'on n'a pas voulu le voir, le laisser dire et le laisser décrire.
00:42 Et on a simplement eu des prévisions, vous savez,
00:43 de tous les gens au poste de responsabilité,
00:46 le jour d'après, en général, ils écrivaient.
00:48 C'est François Hollande qui nous parle du risque de partition dans le pays.
00:52 C'est Gérard Collomb, après avoir quitté,
00:55 qui nous dit "on va finir face à face".
00:57 Voilà, donc les prévisions, elles existent.
00:59 Tout le monde savait que ça nous tomberait sur le coin du nez.
01:01 Et donc, oui, il y a une volonté de relativiser par peur,
01:06 encore par peur.
01:07 Vous avez dit "c'est tu".
01:08 Sous-titrage ST' 501
01:10 [Musique]

Recommandations