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L'éditorialiste politique, Joseph Thouvenel, sur la messe perturbée par des militantes pro-Palestine à Paris : «Le minimum de respect que l'on peut avoir pour la religion, c'est de ne pas interrompre une messe»

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Transcription
00:00Pas parce que, que s'est-il passé ?
00:02Voilà des femmes qui se décéminent, donc ils organisent,
00:05ils cachent leur kéfier, ils attendent le moment le plus sacré,
00:09c'est-à-dire le moment où on élève la communion, le moment de la consécration.
00:13Pour un catholique, c'est le moment le plus sacré,
00:15il y a des catholiques dont je suis, qui quand ils sont à la messe,
00:18s'agenouillent à ce moment-là, et on se naît dans le silence.
00:21C'est un rapport direct avec Dieu.
00:24Et c'est ce moment qu'elles choisissent pour hurler,
00:26Gaza, génocide, que fait l'Église contre ça ?
00:30L'Église leur répond d'abord qu'on peut prier pour la paix pour tous, et qu'on le fait.
00:35Il y avait un prêtre qu'on célébrait, avec M. Chauvet, d'origine libanaise.
00:40Et dans ces moments-là, on pense à tous les chrétiens d'Orient
00:42qui sont massacrés tous les jours.
00:45Et puis ça répond aussi en écho aux propos du cardinal Sarah,
00:49quelques heures avant, qui disait à Auré,
00:51nos églises ne sont pas des salles de spectacle,
00:53nos églises ne sont pas des salles de concert pour des activités culturelles
00:58ou de divertissement, et on pourrait répondre,
01:00ce ne sont pas des lieux de meeting politique.
01:03Le minimum qu'on puisse avoir de respect pour la religion,
01:08c'est de ne pas interrompre une messe.
01:11Elles se décribillisent, elles décribillisent leur mauvais combat,
01:14parce que je considère que c'est un mauvais combat
01:15quand on vient nous hurler paix, paix à Gaza,
01:17mais qu'on ne dit pas libérer les otages.
01:19Si on veut la paix, libérer les otages.
01:21Sous-titrage Société Radio-Canada
01:25Sous-titrage Société Radio-Canada

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