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  • 14/03/2023


Retrouvez "Europe 1 Midi" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3

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Transcription
00:00 Dans le camp des opposants à la réforme, prochaine journée de mobilisation prévue.
00:04 Demain, Louis Dragnel avec nous. Bonjour Louis.
00:06 Bonjour Romain, bonjour à tous.
00:07 Chef du service politique d'Europe.
00:09 Louis, on s'attend non pas à un effondrement de la mobilisation, mais à un net tassement.
00:15 Oui, c'est une légère baisse. Les policiers et les gendarmes du Renseignement territorial
00:19 anticipent 650 000 à 850 000 personnes qui vont manifester partout en France demain.
00:25 S'agissant de la capitale, ils recensent 50 000 à 80 000 personnes, dont 400 à 800 ultra jaunes,
00:32 300 à 500 éléments radicaux aussi qu'ils ajoutent.
00:35 Et donc au total, 280 démonstrations sont recensées.
00:39 Les plus importants cortèges se tiendront à Toulouse, Marseille, Grenoble et Orléans.
00:45 Ce qui est intéressant aussi, c'est que le Renseignement écrit
00:47 "s'entend une forme de résignation, les organisations syndicales réfléchissent à des manifactions surprises"
00:54 pouvant prendre la forme de blocages d'axes routiers d'entreprises ou d'institutions publiques.
00:59 Les limiers du Renseignement écrivent aussi "une nouvelle fois"
01:02 parce que c'est une question que vous posez souvent Romain, c'est la mobilisation de la jeunesse.
01:05 Et donc les policiers écrivent "une nouvelle fois la jeunesse devrait être absente des cortèges
01:10 malgré les efforts déployés par les syndicats".
01:12 Et enfin pour terminer, des actions de violence de l'ultra gauche sont redoutées à Metz, Valence, Grenoble, Angers, Nancy, Brest et Gap.
01:20 Louis, un peu moins de monde dans la rue demain, mais la police n'exclut pas qu'il y ait quelques
01:26 qu'on va appeler ça "quelques fulgurants syndicales ici ou là".
01:30 Alors des fulgurants c'est-à-dire une plus importante mobilisation ?
01:33 Des actions violentes.
01:34 Alors des actions violentes oui, en fait c'est ce qu'on voit classiquement dans l'histoire des mouvements sociaux.
01:39 C'est-à-dire que le Renseignement classe les manifestants en trois catégories
01:43 il y a les sympathisants, il y a les militants et il y a les jusquoboutistes.
01:46 Et quasiment toujours à la fin il ne reste que les jusquoboutistes
01:49 donc des gens pour qui c'est vraiment le combat de leur vie.
01:52 Et donc mécaniquement, en fait, ça se traduit régulièrement par des scènes de violence
01:56 et donc vous avez une forme d'asymétrie des manifestations.
01:59 Il y a moins de monde, mais les manifestations sont plus violentes.
02:02 Louis Dragnel, merci beaucoup Louis pour ces informations.

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