- il y a 6 jours
Le 13 décembre 2007, Johnny Hallyday était l’invité principal de l’émission La Méthode Cauet sur TF1. Dans une ambiance décontractée, il revient sur sa carrière, partage des anecdotes personnelles et se prête au jeu des questions de Sébastien Cauet avec humour et spontanéité. Une apparition marquante et généreuse, à l’image de l’icône du rock français.
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😹
AmusantTranscription
00:00Invité ce soir, M. Jolly Hallyday !
00:30C'est quoi ?
00:36Bon ben voilà !
00:40Bon ben c'était Jolly Hallyday !
00:44C'était Johnny !
00:46Eh ben voilà !
00:48On a pas eu le temps de se parler !
00:50T'as commencé par dire une connerie !
00:52Qu'est j'ai dit ?
00:53T'as dit le coeur des hommes !
00:54Ça c'est un film !
00:56C'est vrai !
00:58Et personne ne me reprendrait dans le public !
01:00On n'a pas pu vraiment !
01:02Alors pour faire !
01:04C'est même limite de votre faute à vous !
01:08Moi j'étais très concentré, vous étiez un peu bruyant et j'ai pas fait attention !
01:12C'est le coeur d'un homme !
01:14Oh vous m'avez déstabilé !
01:16Mais le film est très bien !
01:18Alors parle-nous du film !
01:20Johnny Hallyday notre invité ce soir !
01:22C'est le plus beau sosie de Johnny !
01:24C'est incroyable !
01:26Quoi ?
01:28T'es le plus beau sosie de Johnny que je n'ai jamais vu !
01:30C'est le vrai Cécile !
01:31Ah d'accord !
01:32Je te jure !
01:33Des fois il faut te lui expliquer !
01:34Elle croit que c'est...
01:35Elle croit des fois que la vie est un gag !
01:37Oui c'est vrai !
01:38C'est pas mieux pour toi, c'est mieux pour elle !
01:40Non mais est-ce que t'as vu la chance que tu as travaillé avec un canon ?
01:54Vas-y Johnny continue !
01:56Je sais pas, je n'entends plus rien vu que tu n'es pas venu pour moi !
02:00Ah oui, attends il va faire sa jalousie !
02:02Si à un moment donné vous avez fin de voir !
02:04Et je t'aime aussi !
02:05Ah !
02:06Ça va, je remonte !
02:07On s'est fait stop !
02:08On s'est fait !
02:09Bon d'accord !
02:10Bon d'accord !
02:20Ah !
02:21Bon c'est fait stop !
02:22Bon j'ai fait !
02:23Bon j'ai fait !
02:24Bon d'accord !
02:25Bon après on arrête de s'embrasser !
02:28Ça y est on s'est tous embrassés !
02:30Le public est content !
02:32Alors tout va bien !
02:34Vous pouvez applaudir l'album de Johnny, le coeur d'un homme qui est solide !
02:38L'album de Johnny, le cœur d'un homme qui est disponible depuis le 12 novembre, c'est l'album de Johnny.
02:43L'album blues de Johnny, on va en parler dans quelques minutes.
02:47Le single de Johnny, vous le découvrez dans quelques secondes, s'appelle Always, on en parlera et vous verrez l'extrait du clip.
02:51Il y a même pour Noël de la version collector.
02:54Si vraiment on est fan, il y a la version collector, il y a beaucoup d'images en plus.
02:58Il y a du livret, ça s'appelle toujours le cœur d'un homme.
02:59C'est un petit peu plus gros parce qu'il y a de l'image en plus.
03:01On en parlera dans quelques minutes.
03:03Johnny, j'ai fait le calcul en gros un millier de chansons enregistrées.
03:06À peu près, oui.
03:08À peu près ?
03:08Une centaine de millions de disques vendus.
03:11Ça paraît rigolo de dire ça, le chiffre il est colossal.
03:14Bon, et quoi d'autre ?
03:15Non, mais c'est déjà ça.
03:18Si on devait retenir quelques chansons, on va en mettre quelques-unes, tu me dis si on a fait le bon choix.
03:23Si par exemple je disais en quelques chansons de Johnny, c'est ça.
03:25T'es prête, je l'ai.
03:26Elle est connue.
03:35Elle est connue.
03:37Et c'est là que je finirai ma vie comme d'autres gars de l'ombre finis.
03:47Bon choix.
03:48On va les engager, hein ?
03:49Oui.
03:50Vous avez chanté un petit peu en décalé.
03:52Johnny n'ose pas vous le dire, mais moi je vous le dis.
03:54C'est un petit peu les portes du pénitentiaire.
03:56Un petit peu, au moment donné, vous avez tenté de le rattraper, mais bon.
04:00Prenons celle-ci par exemple.
04:00Là, c'est le côté droit qui était désaccordé.
04:25C'est pas vrai, c'est pas vrai.
04:36Bien, une autre chanson ?
04:37Je crois que c'est la chanson.
04:38Ah, c'est comme ça qu'on fait mourir d'amour enchaîné.
05:05Il y en a un là-bas, il était à fond.
05:09Il suivait tout, il suivait tout.
05:13Attention, parce que quand on va mettre allumer le feu, je te demanderai de ne pas suivre la chanson exactement.
05:18Attention, non mais je préfère, on ne sait jamais un vrai fan.
05:22Jusque là, ça va, le choix est bon.
05:24Ça va, très bon.
05:25Bon, continuons.
05:55Qui sait que c'est Pascal Obispo qui a écrit cette chanson ?
06:03On était vigilants avec Johnny, c'est-à-dire qu'on regardait le jeune homme d'en haut,
06:07voir s'il n'allait pas craquer une allumette quand même.
06:10On a été vigilants, on rigolait, on rigolait, mais on a regardé pendant deux secondes.
06:13C'est vrai.
06:14C'est dit, on ne sait jamais, un beau studio tout neuf.
06:16Bon, Johnny, il y a eu une centaine de tournées, 17 millions de spectateurs.
06:20Tu es une vraie bête de scène.
06:22Ce n'est pas de flatter que de dire ça.
06:23Mais pourquoi on dit toujours une bête de scène ?
06:25Grosse bête de scène ?
06:26Une bête de scène.
06:27Une bête, une bête.
06:28Je sais que j'ai des animaux sur mon corps, mais enfin, ça n'a pas une raison.
06:30Tu préfères le mot bébête ?
06:31C'est plus con, une bébête de scène.
06:34Non, mais ça veut dire que non seulement sur scène tu te déchaînes, mais en plus, tu adores ça.
06:38Oui, je préfère le mot artiste.
06:40D'accord.
06:41Il y a des artistes, moins des artistes de scène, par exemple.
06:43Tu préfères peut-être le studio ?
06:44C'est-à-dire, oui, mais moi, je préfère la scène.
06:47J'aime bien.
06:48Ce que j'aime bien dans la scène, c'est de me retrouver devant un public.
06:51Parce que chanter devant un micro, c'est bien.
06:55Mais quand il y a un public, il y a le contact avec le public.
06:57C'est toujours formidable de pouvoir communiquer à travers des chansons,
07:01donner des sentiments qui sont reçus par des gens dans une salle
07:03et que les gens reçoivent ces sentiments et communiquent avec vous.
07:09Moi, je ne pourrais pas faire ce métier si je ne devais faire que de la scène,
07:13que des disques, je veux dire.
07:15J'aime bien avoir le contact avec le public.
07:16Alors, qui dit beaucoup de scène, dit beaucoup de problèmes techniques,
07:21de chutes, de petits tracas.
07:23Et il paraît que tu en as eu pas mal.
07:25Il paraît que tu es tombé un jour dans la fosse d'orchestre.
07:27Ça, ça doit faire mal, ça.
07:28Il y a assez longtemps.
07:29Oui, mais il n'y a pas que dans la fosse d'orchestre, d'ailleurs.
07:32J'espère qu'ils avaient enlevé les instruments.
07:34Non, souvent, oui.
07:34Notamment, quand j'étais venu avec une moto une fois sur scène
07:39et j'avais raté un virage en descendant de la scène
07:43et là, carrément, j'étais tombé avec la moto dans le public.
07:45Et ça, le public ne le voit pas, ça.
07:47Mais il l'a bien senti, par contre, là, qui était en dessous.
07:49Non, mais surtout, la danseuse qui était derrière moi,
07:51elle l'a bien senti aussi.
07:53Oui, c'est vrai.
07:54C'est vrai qu'il y a eu l'arrivée à moto,
07:55il y a eu l'arrivée sur le point géant.
07:57Là aussi, tu es resté coincé.
07:58Il paraît de la 10 minutes, la tête en bas.
07:59Oui, alors, j'avais l'air malin
08:01parce qu'il y avait des gens qui étaient en bas dans la salle
08:03qui faisaient « Coucou, ça va ? »
08:05Moi, j'étais à l'envers, tu vois.
08:07Je n'étais pas très confortable, quoi.
08:08Non.
08:09Il y a eu aussi l'arrivée où tu traversais le public.
08:13C'est un peu fou, ça, quand même.
08:14Quand on est Johnny, il y avait combien ?
08:15Il y avait 60 000 personnes ?
08:16Il y avait, oui, 60 000 personnes.
08:17C'était au...
08:20Parc des Princes.
08:20Au Parc des Princes.
08:21Et tu te dis, je vais traverser,
08:22voilà, je vais traverser, comme si de rien n'était.
08:24Je vais arriver tranquille.
08:24Oui, mais quand j'imaginais cette entrée sur scène,
08:27je n'imaginais pas que ça allait être comme ça.
08:28Dans moi, dans mes rêves,
08:30c'est que moi, j'adore la boxe.
08:31Et j'allais souvent voir des matchs de boxe.
08:33Donc, je voyais toujours les boxeurs
08:34qui arrivaient à travers la foule,
08:35qui montaient sur le ring, normalement.
08:37Qui tapaient dans deux, trois mains.
08:38Voilà.
08:39Et puis, je ne m'imaginais pas
08:40que quand j'allais arriver derrière
08:41le Parc des Princes en traversant la salle,
08:44qu'il y avait quand même des personnes
08:45qui se resserraient de plus en plus.
08:46Donc, finalement, au bout d'un moment,
08:49on ne pouvait plus avancer.
08:49C'est que pour les matchs ?
08:50Et on a failli perdre Camus.
08:52Le pauvre.
08:52Qui a disparu dans la foule.
08:54Ton producteur.
08:55Ses lunettes en l'air.
08:58J'en ai avec la main qui s'entraînée.
08:59C'est le mec qui est empuillé.
09:00Aide-moi !
09:01Mais toi, ça va, t'es arrivé.
09:03Est-ce qu'il y a eu des fois,
09:03t'as eu une idée pour arriver sur scène
09:05et justement, Camus ou d'autres,
09:07t'ont dit non, ça, tu ne peux pas le faire.
09:08Ça, c'est impossible.
09:09Ou trop dangereux.
09:10Ou impossible à faire.
09:12Oui, notamment,
09:13le dernier Stade de France que j'ai fait,
09:15moi, je voulais arriver...
09:16En hélico ?
09:17Je suis arrivé en hélico.
09:19Mais je voulais arriver une fois sur le toit.
09:22sauter en élastique.
09:24Ah non, ça ne faut pas.
09:24Ah oui.
09:25Et là, ils m'ont dit non,
09:26l'hélico plus ça, c'est trop.
09:29Mais déjà, c'était compliqué avec l'hélico
09:31parce qu'avec les vents et le Stade de France,
09:33il paraît que ça a été,
09:34pour le pilote,
09:34ça a été très, très, très difficile.
09:36Surtout que c'était Michel Drucker
09:37qui était en commande.
09:38C'était pas très...
09:39Ah oui, oui.
09:41Il s'est fait peur, Michel Drucker.
09:43Imagine.
09:44Ça va, Michel ?
09:44Non, ça ne va pas du tout.
09:46C'était...
09:47J'ai eu plein de confiance.
09:48Ce qui est bien,
09:49ce qui est bien,
09:50même quand on...
09:50parce que moi, j'ai le vertige en plus.
09:52Mais ce qui est bien,
09:53c'est quand on a fait les choses,
09:54même quand on a peur de les faire,
09:56d'abord, c'est de vaincre la peur.
09:58Et puis une fois qu'on l'a fait,
09:59c'est de dire,
10:00je l'ai fait.
10:02Ah oui.
10:02Alors, en parlant de vaincre la peur,
10:04il paraît qu'il a évité de très...
10:05Enfin, un crash d'avion.
10:07Oui, j'en ai évité plusieurs, d'ailleurs.
10:10Mais le vrai crash d'avion,
10:11où normalement,
10:12je ne devrais pas être là aujourd'hui,
10:13c'est celui,
10:13quand j'ai été la première fois
10:14de Paris à Nashville.
10:17Je me suis arrêté à New York deux jours.
10:19Je ne connaissais pas les États-Unis.
10:20C'était mon premier voyage là-bas.
10:23Et donc, on part à l'aéroport.
10:24On était pris dans les engouteillages.
10:25J'arrive en retard à l'aéroport de New York.
10:28Et trop tard pour prendre l'avion de Nashville.
10:31Donc, on se met sur l'avion suivant.
10:33L'avion décolle.
10:34On était dans l'aéroport.
10:36On entend un énorme boom
10:37au bout de trois minutes.
10:38Et l'avion s'est craché,
10:40pas un survivant.
10:42Et depuis,
10:43quand je rate les avions,
10:44je me dis,
10:45c'est pas grave,
10:45peut-être que je dois le rater, celui-là.
10:47Oui.
10:47Ah oui, la sacane tout de suite.
10:49La sacane.
10:49Ça refroidit un peu.
10:50Oui, je te confirme.
10:51Alors, puisqu'on parle de tournée
10:53pour boucler la boucle,
10:542009, il y a une tournée.
10:56Notamment, le Stade de France,
10:57les 29 et 30 mai 2009.
10:59Et la tournée s'appelle
11:00M'arrêtez-là avec vous.
11:01Oui.
11:02Donc, tout le monde en parle.
11:02Route 66 aussi.
11:04J'ai vu la route 66.
11:06Tournée 66.
11:07Mais oui, parce que la route 66,
11:08je t'expliquerai les finesses
11:10des choses.
11:12Il y a des trucs
11:12qu'il faut comprendre.
11:12Route 66, tu sais, moto.
11:13Je connais.
11:1466 ?
11:14Donc, voilà.
11:15La fameuse route 66
11:16dont j'ai appelé la tournée
11:17Tour 66.
11:18D'accord.
11:19Mais alors,
11:19m'arrêtez-là avec vous,
11:20elle existe vraiment ?
11:21Oui.
11:21Ah, d'accord.
11:22Oui, elle existe.
11:22Parce que j'ai vu
11:23toutes les unes
11:24des journaux
11:24de toute la semaine.
11:25D'ailleurs, je vais m'arrêter
11:26avec toi, d'ailleurs.
11:27Comment ça ?
11:28Parce que je vais finir
11:29avec toi en beauté.
11:31Je vais piloter l'hélicote ?
11:32Tu veux que je pilote l'hélicote ?
11:33Tu veux qu'on fasse un truc ?
11:34Non, non, c'est un grand spectacle.
11:35Non, c'est où ?
11:35Où c'est une demande
11:36au mariage déguisé ?
11:37Oui, oui.
11:37Où c'est...
11:38Non, il est déjà pris.
11:39C'est pas ça, c'est pas ça.
11:40Coluche l'a déjà fait, ça,
11:41avec Thierry Luron.
11:42Ah, oui, c'est vrai.
11:43On pourrait se marier ?
11:44Vous soyez mignons,
11:45tous les deux.
11:46Vous êtes déjà embrassés ?
11:47Je préfère avec elle, quand même.
11:48Mais non, laisse tomber.
11:49Mais laisse tomber.
11:50Mais quoi, laisse tomber ?
11:52Mais du coup, je me mêle.
11:53Mais si, mais je lui ferai des imitations,
11:54je lui ferai des trucs,
11:55je mettrai des perruques,
11:55on s'amusera, on rigolera,
11:58je lui ferai des sketchs à la maison et tout.
11:59Mais si...
11:59Ça ne durera pas,
12:00tu vas te lasser de lui, tu verras.
12:01Prends-moi, moi.
12:03C'est ce qu'on...
12:03Je suis marié, très bien marié.
12:05Oui, c'est ça.
12:05Oui, encore, c'est jamais.
12:06Ah oui, c'est vrai.
12:06Mais ça va être la dernière tournée ?
12:08Je vais pas m'arrêter de chanter,
12:09je vais arrêter d'aller en tournée.
12:12Et pourquoi ?
12:13Parce que ça fait...
12:14En...
12:15Ben, ça fera 50 ans.
12:1650 ans, c'est la moitié d'un siècle.
12:20Oui.
12:20Ça veut dire que tu ne feras plus que des disques.
12:2150 ans de tournée,
12:22ça veut dire que ça fait 50 ans de route,
12:25de bagnoles, d'hôtels...
12:28Moi, j'en ai marre de dormir dans les hôtels,
12:30de me réveiller,
12:32de m'endormir à 6h du matin
12:33pour me réveiller,
12:34prendre mon sac et repartir.
12:35La femme de ménage qui fait
12:36« Monsieur a l'idée,
12:36il faudrait s'en aller,
12:37ça fait la chambre. »
12:37Et voilà, en plus, il faut partir,
12:39tu vois, bon.
12:39Il faut partir avant midi.
12:40Oui.
12:41Alors, attendant,
12:41Johnny, avant qu'on revienne sur l'album
12:42qui est sorti au mois de novembre,
12:44on en parlera dans quelques minutes
12:44et vous verrez le clip du titre
12:47qui s'appelle « All West ».
12:47Je voudrais qu'on aille faire un tour
12:48vers le centre des opérateurs de l'émission.
12:50C'est-à-dire qu'en clair,
12:51je t'explique,
12:51à tout moment,
12:52les gens peuvent passer des coups de fil,
12:53peuvent appeler dans l'émission,
12:54les gens bossent.
12:55C'est le « call center »
12:57comme on dit à Nashville, Tennessee.
12:59Le « call center ».
12:59Alors, là, tout le monde appelle
13:01parce que,
13:02puisque je suis avec Johnny,
13:03donc il y a plein de gens qui travaillent.
13:05Voilà, on les voit en train d'appeler.
13:06Dans un instant,
13:07je recevrai les perdants de la Starhack.
13:11Mais ils font semblant ?
13:12Ah, ça ne sonne plus, là.
13:13Non, moi, c'est des vrais, c'est des vrais.
13:14Ah, c'est des perdants de la Starhack.
13:15Ça ne sonne plus du tout, là.
13:16Attends, la semaine prochaine,
13:16il y aura Will Smith.
13:18Ça ressonne.
13:20C'est rigolo.
13:21Ah, c'est marrant.
13:22Et il y a Cécile avec moi, là.
13:23Il y a Cécile qui est là.
13:25Ça ne sonne plus.
13:26Mais elle se mettra nue dans 5 minutes.
13:28Oui, ça ressonne.
13:29Ah, ça sonne.
13:30Tu vois, dès qu'elle se met nue,
13:31ça intéresse tout le monde.
13:32Et moi aussi, je me mettrais nu.
13:36Bon, laissez tomber.
13:37On reviendra au call center tout à l'heure.
13:38Johnny.
13:41Johnny.
13:43Est-ce qu'on, rapidement,
13:44je passe sur ta vie,
13:45tu me dis si je...
13:46Je vais en oublier obligatoirement.
13:47Mais surtout, tu me dis si je fais des erreurs,
13:48n'hésite pas.
13:49De quoi, de quoi ?
13:49Sur ta vie.
13:50Je passe sur ta vie.
13:51D'accord ?
13:51Sur ma vie, je t'ai juré un jour
13:54de t'aimer.
13:55Tu vois, je t'avais dit.
13:56Ça fait deux fois.
13:57J'ai un mal fini.
13:59Johnny, tu es né à Paris.
14:02Un 15 juin.
14:03Ne me trompe pas.
14:04Oui.
14:05On peut dire l'année ou pas ?
14:05On peut dire oui ou non, c'est ça ?
14:07Oui, ça t'est un 15 juin.
14:10Dès l'âge de 11 ans,
14:10tu fréquentes les scènes européennes
14:12avec ton cousin
14:12qui s'appelle Lee Hallyday.
14:14Exact.
14:14Vrai ?
14:15Ta toute première chanson,
14:16tu parlais que tu chantais
14:17du Brassens, du Salvador ?
14:19Non, ma première chanson,
14:19c'était David Croquette.
14:21Ah oui ?
14:22Oui.
14:23C'était quoi déjà ?
14:24David, David Croquette,
14:26l'homme qui n'a jamais peur.
14:28Ah oui, David, David...
14:29Après, j'ai chanté du Brassens, oui.
14:30D'accord.
14:31Mais tu as du Brassens Scarab,
14:32oh oui, du...
14:33Oui, ce matin, il est venu.
14:35Non, oui.
14:35Tu as chanté à l'état de toi,
14:37peut-être chanson.
14:39Toi, l'auvergnat,
14:40qui t'en fait ?
14:41Imagine, je suis en train de chanter.
14:42Non, je chantais du Gorille,
14:43plutôt, par exemple.
14:44Gare au Gorille !
14:45Comment tu as découvert le rock ?
14:49Par Alice Presley.
14:50Oui.
14:51Dans une petite salle de cinéma
14:52qui s'appelait Marca des Palaces,
14:54un cinéma de quartier,
14:56où je suis rentré pour voir un western,
14:57et puis finalement,
14:59je me suis trompé,
14:59c'était un film musical.
15:01J'ai été très déçu en voyant
15:03que c'était un film musical
15:06et finalement,
15:06j'ai découvert Alice Presley.
15:08Je suis sorti de là
15:09en disant que c'est ce que je veux faire.
15:11C'est une révélation.
15:12Voilà.
15:13C'est le boulot que je veux faire.
15:14Ta première scène,
15:14est-ce que tu t'en rappelles ?
15:17Ma première scène ?
15:17C'est-à-dire en tant que chanteur
15:19ou avant ?
15:20Moi, j'ai Hanovre, 1955.
15:22Ah oui, ça, c'était avant.
15:23Ça, c'est quand je faisais...
15:25Quand des stylis qui m'ont élevé,
15:27mes parents de petits,
15:27ils faisaient un numéro de danse
15:29et moi, je venais au milieu
15:29pendant qu'ils changeaient
15:30pour faire une chanson.
15:32Ah oui ?
15:32Oui.
15:32Et là, tu avais quel âge ?
15:33J'avais 11 ans.
15:34D'accord.
15:35Et ensuite, avec Raymond Devos ?
15:37Après.
15:37Non, mais j'ai fait autre chose avant.
15:39Ton premier cachet ?
15:40Je crois que le premier cachet,
15:41c'était pas de l'argent.
15:43Mon premier cachet, c'était...
15:44Non, c'était ma chambre d'hôtel...
15:46Enfin, ma chambre de pension de famille
15:50en 2e, en 3e classe.
15:52Oh, oh, oh !
15:52Oh, oui.
15:53Ça, c'est à l'arrière, la 3e classe.
15:54C'est dehors.
15:55Tu pours, en fait ?
15:56Tu prends le vent.
15:57Non, avant, il y avait 1e, 2e et 3e.
15:58Oui, c'est vrai.
15:59Ta 1re émission de radio,
16:01tu t'en souviens ou pas ?
16:02C'est une émission de radio
16:03qui s'appelait Paris Cocktail.
16:04Paris Cocktail de Pierre Mandelson.
16:05Bon, 1re émission de TV ?
16:07Lynn Renaud, l'école de Bézette.
16:10Alors moi, je crois que c'est cette émission-là.
16:12Et Mélan Civerde.
16:13Dis-moi si je me trompe,
16:13si cette émission-là,
16:20il répond que par lui ou par non.
16:22Tellement j'avais le trac,
16:23il disait oui, madame.
16:23Non, madame, oui.
16:25Il a 16 ans.
16:26Non, madame, j'ai 17 ans.
16:29Et là, c'est là qu'elle a dit la France célèbre.
16:31Ah, il sait quand même dire autre chose
16:32que oui ou non.
16:33C'est pas mal.
16:34Et c'est là, elle a dit,
16:34il vient des Etats-Unis.
16:35Oui.
16:36Et donc là, c'est parti,
16:37tu venais de Bourgogne.
16:38Parce que j'ai été avec Lee Hallyday,
16:40qui est américain de l'Okloma,
16:42qui parlait anglais.
16:44Ils en ont déduit que, bon,
16:45j'étais américain,
16:46donc je parlais anglais avec lui
16:47parce qu'il parlait pas français.
16:49Et comme ça faisait plutôt bien
16:50pour faire du rock.
16:50Et puis comme je l'appelais de Johnny Hallyday,
16:51ça faisait américain.
16:52Donc voilà.
16:53Donc c'était bien.
16:5461, premier Olympia suivi d'une tournée.
16:57C'est ça, c'est en 61.
16:58Oui.
16:58Est-ce que tu te rends compte
16:59à ce moment-là
17:00qu'il y a un truc qui se passe ?
17:02J'ai chanté en première partie
17:03de Raymond De Vos à l'Ambra.
17:06En 61, je crois.
17:07Ça paraît incroyable
17:07de se dire que Johnny Hallyday
17:08a chanté en première partie
17:09de Raymond De Vos.
17:10Oui, en vedette anglaise.
17:11Ce que tu sais,
17:12dans les spectacles,
17:12à ce moment-là,
17:13il y avait la vedette anglaise,
17:14la vedette américaine,
17:15l'entracte et la vedette.
17:17Donc je chantais
17:18en vedette anglaise
17:18de Raymond De Vos.
17:19Et puis il y avait
17:20Bruno Cocatrix
17:22qui était dans la salle
17:23qui est venu me voir après
17:24et qui m'a dit
17:25petit, l'année prochaine,
17:26je te prends en vedette
17:27à l'Olympia.
17:28Et c'est comme ça
17:28que j'ai commencé.
17:29Mais est-ce qu'il est vrai
17:29que pendant le spectacle
17:30de Raymond De Vos,
17:30les gens criaient ton nom ?
17:32Parce qu'ils voulaient
17:32que tu reviennes rechanter ?
17:33Le balcon, oui.
17:35Le balcon, c'est pour que je revienne
17:36pour chanter
17:42au final, il se met bien.
17:44À 20 ans,
17:44tu as chanté Place de la Nation
17:45devant 150 000 personnes.
17:47Là, c'est les unes de presse
17:48qui commença à arriver.
17:49Oui, c'était pour la première année
17:50de Salut les Copains.
17:51Et là, le succès rapide.
17:52Là, on se sent comment ?
17:53On se sent bien ?
17:55On se rend compte ?
17:56Oui, mais c'est venu tellement vite
17:58tout ça.
17:59C'est-à-dire,
18:00quand j'ai commencé à chanter,
18:01c'est venu très vite.
18:02Ensuite, il y a eu
18:02Salut les Copains.
18:03Et moi, j'étais un petit peu
18:04comme j'étais le premier
18:06de Salut les Copains,
18:07j'étais un peu le chouchou
18:07de Salut les Copains.
18:09Donc, on avait...
18:10Tout est arrivé si vite
18:11que c'était un peu
18:12comme dans un tourbillon.
18:13On ne s'est pas rendu...
18:14On ne s'est pas vraiment rendu compte
18:15de ce qui nous arrivait.
18:17Et alors, il y a eu
18:17le service militaire.
18:18C'est-à-dire que ce qu'on n'imagine pas,
18:19c'est que tu es parti
18:19faire ton service militaire
18:20en Allemagne, oui.
18:21Pendant que tu faisais des disques.
18:22Bien sûr, en Allemagne.
18:24En 64.
18:28Je suis resté 18 mois
18:29à Offenburg, en Allemagne.
18:32Et puis...
18:34Quand j'y étais,
18:35j'étais très malheureux.
18:37Oui, parce qu'on arrive
18:37quand on fait du rock.
18:38Parce que je suis arrivé connu,
18:39là-bas.
18:40Déjà, les gens ne traitaient pas
18:41de la même façon.
18:42Et puis, finalement,
18:43quand je suis parti
18:44après mon service militaire,
18:47il ne m'en reste que
18:48des bons souvenirs.
18:49Je me suis fait plein de copains,
18:51tout ça, là-bas,
18:51avec qui j'ai gardé
18:53des relations
18:54qui étaient des gens super.
18:55Et en 2007,
18:56pour faire un bon dans le temps,
18:57il y a Always,
18:58qui est le titre extrait
18:59de l'album de Johnny.
19:00Regardez,
19:00si vous ne connaissez pas,
19:01découvrez, extrait.
19:02Always,
19:03c'est mon cœur qui demande à vivre.
19:09Always,
19:10l'éternité de nos souvenirs.
19:15Dieu sait combien de temps
19:20je pourrais te dire
19:24l'amour qui manque à la vie,
19:29te dire encore
19:31que je t'aimerais aujourd'hui.
19:35Oh, toujours bien au-delà de la vie,
19:42il te dit Always
19:45pour que jamais
19:47tu n'oublies.
19:50Always,
19:50le numéro de titre de Johnny extrait
19:53du cœur d'un homme.
19:55L'album de Johnny Hallyday
19:56qui est avec nous ce soir
19:58et qui est notre invité.
20:00Tu sais,
20:02je suis un peu gêné
20:04parce que moi,
20:04je suis venu pour toi.
20:06Je ne suis pas vraiment venu
20:07pour vendre mon disque.
20:09Oh, mon feu !
20:10Je ne suis pas vraiment venu
20:11en promotion.
20:13Je suis venu vraiment
20:13parce que ça me faisait plaisir
20:14d'être là,
20:15de voir,
20:16de voir le public.
20:19Et puis de se marrer à bon coup.
20:23Juste,
20:24dis-moi si c'est vrai.
20:24C'est vrai que c'est ta femme.
20:25C'est vrai que c'est une chère
20:26qui a trouvé le nom de l'album.
20:27Oui, c'est vrai.
20:28Je cherchais un nom d'album
20:30autour du mot blues.
20:33Finalement,
20:34je ne trouvais pas
20:35et tous les mots
20:36que je trouvais autour du blues,
20:37ça faisait un peu ringard,
20:39il faut bien dire.
20:40Elle m'a dit
20:40écoute, c'est l'album
20:41que tu as envie de faire
20:41depuis longtemps,
20:42ça sort de ton cœur,
20:45appelle-le le cœur d'un homme.
20:46Et finalement,
20:46c'est elle qui avait raison.
20:48Alors Johnny,
20:48puisque c'est la première fois
20:49dans cette émission,
20:49je vais essayer de mieux
20:50te connaître.
20:51Parmi tes récompenses,
20:52c'est laquelle qui te touche
20:52le plus,
20:53si tu devais en choisir une ?
20:54La Légion d'honneur
20:54ou d'avoir ton nom
20:55dans le dico ?
20:57D'avoir mon nom,
20:58dans le dico.
20:59Tu es dans le dictionnaire
20:59depuis 1986.
21:02Il y a quoi comme définition ?
21:04Hallyday, chanteur.
21:06Jean, je crois.
21:07Je ne sais pas regarder,
21:08mais je crois.
21:09Tu as déjà vu la définition
21:09qui a ton nom dans le dictionnaire ?
21:10Non, je ne sais pas.
21:11Vérifie,
21:12ils ont peut-être écrit
21:12des conneries.
21:14Je ne sais pas.
21:15Homme au déhanché
21:16mémorables.
21:17Je suis très flatté
21:19d'avoir eu la Légion d'honneur,
21:20mais je trouve que personnellement,
21:22ça ne m'émeut pas plus
21:23parce que je ne la mérite pas.
21:26Je crois que quand on est un artiste,
21:28on ne mérite pas
21:28une Légion d'honneur.
21:29Moi, je crois que la Légion d'honneur,
21:30ça doit être donné
21:31à un combattant,
21:33à quelqu'un qui a sauvé son pays,
21:35à quelqu'un qui a fait
21:35quelque chose d'héroïque.
21:37D'être chanteur,
21:37ce n'est pas héroïque,
21:38c'est simplement donner du plaisir
21:39aux gens et prendre du plaisir
21:40soi-même.
21:41Donc, je suis flatté,
21:42mais je n'en suis pas
21:44personnellement fier de ça.
21:46Johnny, le matin,
21:46plutôt thé ou café ?
21:48Café.
21:48Plutôt fast-food ou sushi ?
21:51Ni l'un ni l'autre.
21:52Plutôt Santiago ou basket ?
21:54Les deux.
21:55D'accord.
21:55Combien de paires de Santiago ?
21:583-4.
21:59Ah non, je pensais que c'était
21:59un vrai collectif.
22:00Non, non, je ne fais pas
22:00une garde-robe
22:01en train de Santiago, non.
22:02Plutôt Zizou ou Platini ?
22:05Choisir.
22:07Zizou.
22:08D'accord.
22:08Plutôt champagne ou vin rouge ?
22:10Vin rouge.
22:11D'accord.
22:11Tes petites filles,
22:12les filles de David,
22:13elles t'appellent Pépé ou Jojo ?
22:14Pépé.
22:15Ah bah attends,
22:15c'est horrible.
22:16Ni l'un ni l'autre.
22:18Grand-Pas.
22:19Je m'appelle Grand-Pas.
22:20Grand-Pas ?
22:20Oui.
22:20Oh ça va.
22:21C'est plutôt slip ou caleçon ?
22:22Ça fait partie du caleçon.
22:25Caleçon.
22:26D'accord.
22:26Alors il paraît que tu dors nu.
22:27Attends, et Cécile voulait savoir
22:28plutôt porte-jartel, guépière
22:29ou botte et fouet ?
22:30Pour femme ?
22:31Oui, bah oui.
22:32Ou pour moi ?
22:32Bah non, pour femme.
22:35Cécile, je te vois mieux
22:36au caleçon qu'à porte-jartel,
22:37guépière.
22:38Porte-jartel.
22:39Très bien, Cécile.
22:39Alors je disais,
22:40il paraît que tu dors nu.
22:41Oui.
22:41Quoi ?
22:42Quoi ?
22:44Et tu as dit,
22:45on ne sait jamais
22:45ce qui peut arriver la nuit,
22:46alors je suis prêt.
22:50Ceci dit.
22:51Ceci dit.
22:57Mais ça dépend où on dort.
22:59Il y a des endroits,
23:00il faut mettre des caleçons en bosse.
23:01Ça dépend où on dort.
23:01C'est vrai que si tu dors
23:02avec ton machinot,
23:03c'est un peu gênant.
23:04Si tu dors avec un technicien
23:05derrière où tu sens son souffle chaud,
23:07il vaut mieux pas être nu.
23:08Avec un technicien, non.
23:09Je dors habillé.
23:10Oui, c'est ça.
23:11Avec tout, avec le pantalon en cuir,
23:13s'il vous plaît.
23:13Bon, justement,
23:14on fait une bise à Laetitia
23:15si elle nous regarde,
23:16mariée depuis 96,
23:17t'as l'air totalement heureux.
23:18De faire un bijou aussi à Jade
23:19si elle nous regarde.
23:20Oui.
23:20Non, j'espère qu'elle est couchée.
23:22J'espère qu'elle est couchée.
23:25Elle a 3 ans, non ?
23:26Elle est rock'n'roll,
23:27tu sais, elle dort tard.
23:28Elle nous regarde.
23:29Oui, quelle heure il est là ?
23:30Il est tard.
23:3123 heures.
23:32Elle dort pas avant 1h du matin,
23:34comme moi.
23:34Ah bon ?
23:34Oui, oui.
23:36Pour l'instant,
23:37elle va pas à l'école,
23:38alors elle a un peu mes horaires.
23:39Ça va falloir rentrer dans l'ordre après.
23:42Attention.
23:42Tu as dit de Laetitia
23:43que ce qui était bien avec elle,
23:45c'est qu'elle ne voulait pas te changer.
23:47C'est vrai.
23:48Elle ne cherchait pas à te changer.
23:49C'est vrai, oui.
23:50C'est formidable.
23:50Elle m'a appris comme ça,
23:52je suis comme ça.
23:52Bon, c'est vrai.
23:53Oui, pour ça, c'est...
23:54Mais c'est comment ?
23:55C'est une femme tout simplement intelligente
23:57et qui m'aime aujourd'hui
23:59parce qu'elle m'a aimé comme ça
24:01quand elle m'a pas vu.
24:03Mais c'est comment comme ça ?
24:04Si tu devais te décrire,
24:05tu es facile à vivre,
24:06tu es très tranquille,
24:07tu peux être chiant,
24:08tu as des horaires pas possibles.
24:09Je peux être chiant,
24:10mais je suis facile à vivre
24:12et puis j'ai aussi des fois difficile à vivre,
24:14enfin comme tout le monde, quoi.
24:15Mais est-ce que tu as des manies ?
24:17Des trucs que tu ne supportes pas ?
24:20Non.
24:20Oui, le téléphone tout le temps à l'oreille,
24:23moi, au bout d'un moment,
24:24je n'en peux plus.
24:25Et les mecs qui ont le truc Bluetooth à l'oreille, là ?
24:27Non, les femmes.
24:29Les femmes qui téléphonent,
24:31qui ont le portable à l'oreille,
24:33au bout d'un moment, non.
24:35On ne peut plus leur parler.
24:36On parlait de Jade il y a deux minutes
24:37avec qui on fait un bisou
24:38parce qu'elle n'est pas touchée.
24:38Elle ne téléphone pas encore.
24:39Non, moi, tu vas voir après.
24:41Tu diras à Jade,
24:41« Ça va, papa,
24:42tu es trop relou, je téléphone. »
24:43« Non, c'est mon père,
24:45il est relou. »
24:46J'imagine quand Jade va avoir
24:47ses premiers petits copains.
24:48Ah oui ?
24:49Oh là là.
24:49C'est l'enfer.
24:50Ah oui, c'est l'enfer.
24:53Non, le pire,
24:53c'est que tu mets à l'oeil
24:54des petits copains qui vont arriver
24:55et toi, comment tu vas être ?
24:56Tu vas être sympa ou pas ?
24:58Quand ils vont arriver,
24:59on va faire,
24:59« Je ne connais pas vos chansons, moi. »
25:00Moi, je ne connais Tokyo Hotel.
25:03Vous, je ne sais pas.
25:03Ils sont encore là d'ici là.
25:06Moi, je connais bien Tokyo Hotel aussi.
25:08Tu connais bien ?
25:08C'est bien, comme tout le monde.
25:10Oui, oui.
25:11Est-ce que tu vas faire attention ?
25:12Est-ce que tu vas être très prévenant,
25:16faire attention à qui elle fréquente,
25:17comment ça se passe ?
25:18Les garçons,
25:18quand ils vont emmener à la maison,
25:19tu vas passer une tête
25:20ou tu vas aller leur parler ?
25:21Non.
25:22Non ?
25:22C'est plutôt cool.
25:24Plutôt cool, oui.
25:25Bon, Jade,
25:25les années qui arrivent sont tranquilles.
25:27Oui, c'est déclate, Jade.
25:28Il vient de le dire,
25:29je garde la bande à disposition.
25:30S'il y a un problème,
25:31je la ressentirai.
25:31Il a dit qu'il serait tranquille.
25:33Il est cool, ton robe.
25:34On surveillerait quand même d'un oeil.
25:35Oui, c'est ça.
25:37En dormant comme ça, nu.
25:38On ne sait jamais quoi qu'il soit.
25:41Laisse-moi te présenter, Johnny,
25:43des gens qui sont là.
25:45Ils ont ouvert tous les métiers.
25:47Ils sont propriétaires d'une baraque à frites,
25:49c'est ça, les gars ?
25:50Oui.
25:51D'une friterie.
25:52Bon, baraque à frites, friterie.
25:54Allez, descendez.
25:55Allez.
25:56Vous êtes fan ?
25:58C'est monsieur Johnny.
25:59Bonsoir, monsieur Johnny.
26:00Bonsoir, tout le monde.
26:01Bonsoir, Femmik.
26:03Comment ça va ?
26:04Ah, c'est méfri.
26:05Vous venez de Belgique ?
26:07Absolument, nous...
26:08Attends, excusez-moi,
26:08je ne connais pas encore bien.
26:09Vous venez de Belgique, je crois.
26:11Excusez-nous,
26:11nous n'avons pas eu le temps
26:12de prendre une deux.
26:13Mets-toi là, mets-toi là.
26:14Une...
26:14Une deux.
26:15Une deux.
26:15Quel accent.
26:17Il s'est entraîné
26:17toute l'après-midi
26:18pour l'Arsemblée,
26:18mais je crois qu'il n'arrive pas à la même.
26:19C'est une catastrophe.
26:20Alors, à part jouer dans Astérix,
26:22vous faites quoi, sinon ?
26:23C'est terrible.
26:23Eh bien, écoutez,
26:24nous avons une fraîtrée.
26:26C'est vrai ?
26:26Nous avons une fraîtrée
26:27en Belgique, n'est-ce pas ?
26:29Et nous sommes...
26:30Nous entrons en génie, évidemment.
26:31Est-ce qu'il y a des Belges
26:32dans la salle ?
26:33On est envahis !
26:37L'Arbédien de l'Arbédien !
26:39C'est incroyable.
26:43Vous avez vu ?
26:45Nous nous déplaçons comme meute.
26:46Allô ?
26:47Je crois qu'on est envahis.
26:48La Belgique vient d'envahir la France.
26:50Je préviens.
26:51Vive les Belges !
26:52Vive les Belges !
26:54Vive les Belges !
26:55Vive les Belges !
26:55C'est très bon.
26:56Je crois que les Wallons
26:58sont en train d'attaquer.
26:59Les Wallons attaquent.
27:01Bon.
27:02Alors, oui.
27:02Alors, nous sommes venus
27:03parce que nous sommes belges.
27:05Vous savez ce qu'on mange en Belgique ?
27:06Des frites.
27:07Évidemment, ça, c'est un cliché.
27:09On mange aussi la fricadelle.
27:11La fricadelle.
27:12Non.
27:12Est-ce que vous connaissez la fricadelle ?
27:13Oui !
27:15Vous ne connaissez pas la fricadelle ?
27:17Non.
27:18Vous ne connaissez pas la fricadelle ?
27:19Non, non.
27:20Vous ne connaissez pas la fricadelle ?
27:21Vous ne connaissez pas la fricadelle ?
27:22Vous ne connaissez pas la fricadelle ?
27:23On va attendre des musiques.
27:25La fricadelle.
27:29Il y en a pour les petits,
27:30mais il y en a pour les grands aussi.
27:33Et ça se mange avec des frites.
27:35Avec des frites ?
27:35Moi, je connaissais les boules frites, mais bon.
27:38Non.
27:38Non.
27:39On dit les mules.
27:40Les mules frites.
27:41Les mules frites.
27:42Allez, un peu.
27:43J'adore.
27:44Je fais des très défaites à côté de mules.
27:46Bon, ça va ?
27:46Oui.
27:47La fricadelle.
27:48La fricadelle.
27:48C'est un peu lourd.
27:49Est-ce que vous n'auriez pas autre chose ?
27:50Si.
27:51Si.
27:52Vous n'auriez quoi ?
27:53Vous n'auriez quoi ?
27:53J'ai de la merguez.
27:54De la merguez ?
27:54Non, de la merguez.
27:55De la merguez.
27:56De la merguez.
27:56Et elle est comment, votre merguez ?
27:57Ma merguez ?
27:59Attention, mon gars, ma merguez, elle est terrible.
28:04Regarde un peu, cette merguez.
28:07C'est croustique, croustique, croustique, croquant.
28:10C'est bon, vous voulez goûter ?
28:11Excusez-moi, mais...
28:12Un petit mot de merguez ?
28:13C'est un.
28:16Peut-être que voulez-vous qu'on la ouille ?
28:18Elle est froide, elle est froide.
28:19Elle est froide ?
28:19Elle est là, un peu.
28:20Vous voulez qu'on la ouille ?
28:21Ah, attendez, comment...
28:24Fermez.
28:24Et attendez, tournez, tournez, tournez, comme ça, tournez.
28:26Non, non, ça ira.
28:27C'est n'importe qui.
28:29Attendez, je...
28:30Je pense que c'est froid, je serai de vous, je la ferai réchauffer.
28:32Faut réchauffer la merguez ?
28:33Oui, il faut la réchauffer.
28:34Musique.
28:36Allumez le feu pour chauffer la merguez.
28:40Allumez le feu, sinon ça sera froid, et ça sera jamais mieux.
28:49Merci les gars, bonjour, à la suite.
28:51Désolé, monsieur Johnny, on vous laisse la fric à l'heure.
28:53Non, les loges, laissez...
28:53Non, non, non, non, non, non.
28:54C'est pas grave.
28:55C'est juste.
28:56Allo, petit, allo, petit, merci.
28:57Et vive la Belgique, et vive la Belgique libre, et vive la Belgique libre, et vive la Belgique dans de bien de l'heure.
29:06Bon, alors ça c'est fait.
29:09T'as de quoi dîner ce soir là ?
29:11Écoute, Cécile, je te laisse poser une question, les miennes sont sous la fricadelle.
29:14Donc je fais un tri et je reviens.
29:16M'invite pas à dîner ce soir.
29:18Non, non.
29:19Quoi ?
29:20Tu veux pas manger une bonne saucisse bien froide ?
29:23Non, ne viens pas manger une bonne saucisse bien froide.
29:28Cécile.
29:28Quel genre de...
29:29On parlait tout à l'heure de Jade.
29:30Est-ce que le papa qui était le papa de David et le papa de Jade est totalement différent ?
29:35Est-ce que t'as appris entre les deux maternités, entre guillemets ?
29:38Est-ce que t'as évolué ?
29:39Est-ce que t'es plus cool, moins cool ?
29:41Est-ce qu'il y a des choses que tu acceptais avant que tu n'accepteras plus aujourd'hui ?
29:44C'est à peu près pareil.
29:45À peu près pareil ?
29:45Oui.
29:47Oui, oui.
29:47C'est les enfants, en général, ce qu'ils aiment, c'est quoi ?
29:49C'est les frites.
29:50Oui, c'est ça.
29:51Ah bah tiens.
29:51On parlait de frites, tiens, on va les faire revenir, d'ailleurs.
29:53Les pâtes, les frites.
29:53David, si tu nous regardes, il y a un stock.
29:55Jade, les jouets, qu'on leur foute la paix.
29:57Voilà, voilà.
29:58En parlant de David, deux secondes, il y avait l'album 100%,
29:59qui était là du 100% à l'idée des deux côtés.
30:02Absolument.
30:02Un bon souvenir, un bon souvenir entre eux.
30:03Oui, un souvenir merveilleux, parce que c'était vraiment le travail.
30:06C'était le travail d'un fils et d'un père, surtout.
30:10Et c'était une collaboration, trois mois ensemble,
30:14qui était pleine de tendresse.
30:17C'était nos grandes retrouvailles.
30:19Et on a vécu pendant ces trois mois en parfaite harmonie.
30:24C'était formidable de travailler avec lui.
30:26Il paraît que tu aurais dans l'idée d'adopter un autre enfant.
30:30Est-ce que c'est vrai ?
30:30Oui, si je peux, oui.
30:31Mais tu sais, là, il faut repartir à zéro.
30:33On est reparti à zéro.
30:35Et j'espère pouvoir aboutir dans un an.
30:38Avoir une petite soeur ou un petit frère pour Jade ?
30:41Moi, peu m'importe, personnellement.
30:42Je sais que Jade, elle voudra avoir une petite soeur.
30:44Elle me dit, je voudrais une petite soeur.
30:45Ah !
30:46Alors, on prendra.
30:47Ça fait deux profits à la maison.
30:48Tu sais, quand on demande à adopter un enfant, on vous donne ou un garçon ou une fille.
30:54Ce n'est pas nous qui choisissons.
30:55L'important, c'est l'enfant.
30:56Bien sûr.
30:57Alors, quand on dit Johnny, on parle musique, mais on parle aussi e-voiture et moto.
31:02Si vous êtes fan, il y a ce livre.
31:03C'est un beau cadeau de Noël.
31:04Ça s'appelle Rock'n'Roll.
31:04Et ça regroupe pas mal de motos et pas mal de grosses cylindrées et de voitures.
31:08Tu es fan de ça, toi ?
31:10Oui, mais ça, c'est toutes les voitures et motos que j'ai eues depuis mon permis de conduire à 18 ans.
31:16Alors, celle-là, c'est laquelle ?
31:20Celle-là, c'est celle-là, c'est celle que je me sers à Marne-la-Coquette chez moi pour aller faire les courses.
31:25D'accord.
31:26Et celle de gauche, tu as toujours la collection de grosses voitures américaines ?
31:28Je ne l'ai plus, celle-là.
31:30Mais je l'ai eue, c'était pour la Tour Eiffel.
31:33Ça veut dire que tu vas faire les courses, toi ?
31:35Comment ?
31:35Tu vas faire les courses.
31:36Tu vas au supermarché.
31:37Je ne t'imagine pas bien en train de choisir les yahourts.
31:39Ça m'arrive.
31:40Tu as toujours été un fan de ça ?
31:41Plutôt moto, plutôt voiture, plutôt Harley en moto.
31:44Enfin, on peut faire une de la marque deux secondes.
31:45Non, ça dépend.
31:47L'Harley, c'est plutôt les Etats-Unis.
31:49Parce que les routes sont mieux adaptées pour la moto.
31:53Mais moi, je suis fan de voiture depuis que je suis môme.
31:56Mais c'est pour ça que je me suis mis un petit peu aussi à la Corse automobile.
32:01D'ailleurs, David tient beaucoup de moi,
32:03puisque David fait des courses automobile aussi.
32:04Il est bon en plus.
32:05Et puis en plus, il est très bon.
32:06Donc, si tu veux, c'est un petit peu dans le sang, je pense.
32:09Mais le Johnny est comédien, et ça, je sens que ça te tient à cœur,
32:12de faire du cinéma.
32:14Oui, j'aime bien ça, oui.
32:17Normalement, si je n'avais pas été chanter,
32:18ça devait être mon premier métier.
32:20Oui.
32:21Est-ce que ça t'a fait marrer, par exemple, de faire Jean-Philippe ?
32:23Ah, c'est génial.
32:24Oui, mais bien sûr.
32:24D'abord, de travailler avec le Kenny, c'est déjà formidable.
32:28C'est un personnage formidable, c'est un acteur formidable.
32:31Mais d'avoir travaillé avec Rochefort aussi,
32:34et Patrice Lecomte dans L'Homme du train,
32:36c'était aussi une autre expérience formidable.
32:40Et puis, même pour la télévision,
32:42j'avais travaillé avec Yves Régnier pour Le Commissaire Roulin.
32:45C'est passé.
32:46Qui est repassé, d'ailleurs, qui a fait un bon score.
32:49Je suis content, d'ailleurs, pour Rie,
32:50parce que ça a fait un bon score,
32:51alors que c'était déjà passé il y a deux ans.
32:53Il paraît que tu étais promu à la place de Jean-Luc Ganglade,
32:5737 de le matin ?
32:58Oui, il y a très longtemps, quand 37 a été fait, oui.
33:01Bon, là, je parlais de Moulin.
33:03Mais oui, tu combles la parole, monsieur.
33:04Oui, pardon.
33:05Elle m'a dit en erreur.
33:07Ça va.
33:07Et moi, ce qui m'a plu, d'abord, Yves Régnier,
33:10c'est un très, très bon metteur en scène.
33:12C'est un très bon directeur d'acteur, étant acteur lui-même.
33:15Et puis, moi, ce qui m'a plu là-dedans, c'est de jouer Les mauvais garçons.
33:18C'est marrant de faire un truc de tueur quand tu n'es pas un tueur, quoi.
33:22Oui, c'est ça.
33:23Il vaut mieux, non ?
33:24Oui, il vaut mieux.
33:24Je serais peut-être pas là aujourd'hui.
33:25Ou tu le jourais bien.
33:26Est-ce qu'il y a des films que tu aurais voulu faire ?
33:29Et je ne sais pas.
33:30Alors, tu as dû connaître ça.
33:31Alors, on ne te le dira jamais vraiment.
33:33Mais derrière, les gens diront, ah non, pas Johnny.
33:35Ou toi, tu aurais voulu voir ce rôle et tu n'as pas pu l'avoir.
33:38Quelque chose qui te tenait vraiment à cœur.
33:39Ou des films qui n'ont pas pu se monter.
33:41Oui, il y a un film, c'est vrai, que je n'ai pas fait.
33:44C'était le Melville.
33:45C'était Les cercles rouges.
33:47Avec Bourville.
33:48Avec Bourville.
33:48Je ne l'ai pas fait parce que Delon l'avait refusé.
33:52Et que je devais le faire.
33:53Et que Delon a dit oui.
33:54Et finalement, on m'a mis du côté de nouveau.
33:58Globalement, dans ta vie, est-ce que tu as des regrets ?
34:00Parce que des fois, quand tu regardes dans le rétro, tu te dis
34:01ça, je n'aurais pas dû.
34:03Ou ça, tiens, peut-être que j'aurais dû.
34:05Ou finalement, tout ce qui a été fait.
34:07Non, avec le temps, on ne peut pas dire qu'on peut avoir des regrets.
34:10Parce que même les choses qu'aujourd'hui, quand on se dit
34:13je n'aurais pas dû les faire, finalement, il fallait les faire.
34:16Pour les avoir vécues.
34:18Moi, je ne regrette rien, finalement.
34:19Je ne regrette pas ma vie.
34:20Je ne regrette rien.
34:21Je ne regrette pas mes amis.
34:26Non, je suis...
34:27Avec les erreurs et les non-erreurs que j'ai pu faire dans ma vie,
34:30je suis très content d'avoir eu le parcours de ma vie.
34:34Beaucoup de gens t'ont trahi dans le métier ?
34:37Oui, quelques-uns.
34:38Enfin, déjà, pas obligatoirement dans le métier, mais des amis proches.
34:44Mais ce n'est pas grave.
34:46Ce n'est pas grave, ça.
34:48Est-ce que ça t'a saoulé, toute cette polémique sur Stade, à un moment donné ?
34:51Il est là-bas, ils ont envoyé...
34:52Parce que ça fait 20 ans que j'y vais.
34:54Bon, alors, je ne vois pas, tout d'un coup, pourquoi ça a pris une telle ampleur.
34:58Ce qui est bizarre, c'est que quand je vais aux Etats-Unis, quand je vais à Los Angeles, par exemple,
35:03ça ne choque personne.
35:05Si je fais à Stade, ça choque tout le monde.
35:07Pourquoi ?
35:09Eh, c'est vrai.
35:10C'est le climat.
35:10Je ne sais pas.
35:11Peut-être que il fait trop froid là-bas, je ne sais pas.
35:13Peut-être que je ne sais pas.
35:13Je rappelle quand même qu'il y a plein de choses sur Johnny, si vraiment vous êtes fan.
35:16Bon, même s'il n'est pas venu pour faire la promo, mais pour nous dire bonjour.
35:18Il y a l'album de Johnny Hallyday, il y a le single Always, il y a la version...
35:21Si vous aimez les belles bagnoles et les voitures de Johnny, il y a Rock'n'Roll, Johnny Hallyday.
35:25Ça, c'est avec un garçon qui s'appelle Jean Baselin.
35:27Et puis, il y a des BD qui sortent de Johnny.
35:29Voilà, il y a les chansons de Johnny en BD.
35:31Tome 1 et tome 2, si vous êtes fan, vous allez apprécier.
35:33Qu'est-ce qu'il y a, Cécile ?
35:34Non, je n'oserais pas le faire.
35:35Si.
35:36Non, je te vois venir, mais je n'oserais pas le faire.
35:38Oh, si.
35:38Quoi ?
35:39Quoi ?
35:39Mais quoi ?
35:41Mais quoi ?
35:43Mais quoi ?
35:44Bon, je vais te le dire, je ne lui laisserai pas ce plaisir, je vais te le dire.
35:51Je vais te le dire, on voulait faire un truc à un moment donné qui était Johnny qui poserait des questions à Johnny.
35:56Mais ça veut dire que ce que je fais, il faudrait que je le fasse devant toi.
35:59Eh ben, je m'en fous, je vais le faire.
36:00Eh ben, oui, je vais le faire.
36:02Alors, Johnny, regarde bien l'écran qui est là.
36:06Alors, tu vois, je mets ma bûche et il ne faut plus que je bûche.
36:09T'as une grande bûche, hein ?
36:10Parce que si je bûche, ça déborde.
36:16Est-ce qu'il tente que j'ai la moustache ?
36:18Oui, mais alors le temps qu'elle pûche.
36:24C'est-à-dire que le temps qu'elle pûche.
36:26Oh !
36:28Salut, Johnny.
36:32Johnny, est-ce que d'abord...
36:35Il ne faut pas que je rigole, parce que quand je rigole, j'ai la bouche qui chie.
36:39Donc, il ne faut pas que je rigole.
36:42Salut, Johnny.
36:45Je voudrais te dire, parce que moi, en fait, quand je marche dans la rue,
36:49les gens, ils se retournent sur moi.
36:50Ils font...
36:51Oh !
36:52Diret Johnny.
36:53Et je...
36:55C'est quelque chose d'assez agréable, mais en fait, c'est très gênant.
36:59Et notamment, quand je suis dans les urinoirs et que les gens se retournent vers moi,
37:01ils font...
37:02Oh, Johnny !
37:03Je voulais savoir si ça t'est déjà arrivé dans les toilettes.
37:06Pas aux toilettes.
37:06Bon.
37:07Johnny, est-ce que t'as envie de me faire un bisou avant qu'on se dise au revoir ?
37:11Je vais me déplacer et je vais faire un bisou à Johnny, qui était notre invité ce soir !
37:16Johnny !
37:19Ça va ?
37:25Oui, génial.
37:27Cécile, Johnny, Johnny est avec nous !
37:30Johnny, c'est notre invité !
37:37Ah, petit bisou à Cécile !
37:40À bientôt !
37:42À bientôt !
37:43À voir, tout le monde !
37:45Je te raccompagne !
37:52Bon, à la prochaine !
37:54Bon, à la prochaine !
37:55Bon, à la prochaine !
37:56À bientôt !
37:56À bientôt !
37:57Bon, à la prochaine !
37:58Johnny, il est avec nous !
38:00Ah !
38:01Il va parler !
38:02Et puis, si je ne vois pas à bord, bonne année !
38:05Et joyeux Noël !
38:06Bon, à la prochaine !
38:07Bon, à la prochaine !
38:08Bon, à la prochaine !
38:09Oh !
38:10Je vais vous demander d'applaudir !
38:17Trois belles jeunes filles.
38:19Elles n'ont rien à voir l'une avec l'autre.
38:20En tout cas, deux aussi, puisqu'elles ont quitté le château.
38:22On va voir !
38:23Oh !
38:24Oh !
38:25J'ai promis de ne pas pleurer.
38:27J'ai promis !
38:28Ah, ben, comme ça, les yeux, comme ça !
38:29C'est haut et dans ses bas, sans jamais avoir perdu le contact avec les filles.