Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
Au programme de ce 3ᵉ épisode : direction l’Auvergne pour découvrir le golf d’Auzon dans « Viens voir mon club », avant d’échanger avec Philippe Larvaron, premier coach de Romain Langasque et Tom Vaillant, dans « Sur les traces de nos champions ». On file ensuite à Palm Beach pour la TGL, avec notre consultant Guillaume Biaugeaud sur place. Nouveau clin d’œil ciné dans « Le saviez-vous ? » avec une scène culte de James Bond : Goldfinger, puis place à notre incontournable Zap Golf.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous, ravie de vous retrouver dans Clubhouse, votre émission dédiée à l'univers du golf.
00:17Que vous soyez amateur, semi-pro ou professionnel, Clubhouse vise à mettre en lumière vos golfs, vos clubs et vos histoires.
00:24Au programme de ce troisième épisode, pour commencer avec la rubrique « Viens voir mon club », on vous emmène en Auvergne au golf d'Ozon qui invite les petits et les grands à découvrir ce sport.
00:34Notre invité du jour sera Philippe Larvaron, le premier coach de Romain Langas et de Tom Vaillant qui nous fera remonter sur les traces de nos champions.
00:42Direction ensuite Palm Beach où notre consultant Guillaume Biogeau a eu la chance d'assister il y a quelques jours à une manche de la TGL avec Rory McIlroy et Tiger Woods.
00:51On inaugurera enfin notre nouvelle rubrique « Le saviez-vous » en revenant sur la mythique scène de golf dans le James Bond Goldfinger.
00:58Pour terminer, on finira avec notre traditionnel Zabgolf.
01:02Clubhouse, c'est parti ! Et comme promis, on commence ce nouvel épisode en Auvergne au golf d'Ozon.
01:08Il se moque de moi à chaque coup !
01:10Ah oui, non mais là, c'est bon, je suis dessus.
01:12Ok, on fait un battle, toi et moi ?
01:13D'accord.
01:13Allez.
01:15Ah ouais, d'accord !
01:17Donc là, 17ème trousse, 94 mètres et les temps à passer.
01:21Salut à tous ! Aujourd'hui, on est au golf du Val d'Ozon à même pas 10 minutes de Clermont.
01:26L'objectif dans cette vidéo, ça va être de passer le trou le plus difficile du golf du Val d'Ozon.
01:30Est-ce que je vais y arriver ? J'arrive de te le dire, c'est là toute la question.
01:32Allez !
01:33Oh merde, ça s'enlève ça !
01:35Donc là, on est au base.
01:40Alors, c'est le début de l'apprentissage.
01:42Effectivement, on est sur une zone qu'on appelle le putting ring.
01:44C'est une zone où, effectivement, on va apprendre à faire rouler la balle.
01:46Donc le principe, ça va être d'orienter le club dans la direction du trou qu'on aimerait atteindre.
01:50Celui-là ?
01:50On va positionner le monde.
01:51On va écartir légèrement les pieds.
01:52De là, on va faire un petit balancier pour tout simplement faire rouler la balle et se rapprocher du trou.
01:55Donc on avait dit bras gauche en haut.
01:57Voilà, on va positionner la main gauche un tout petit peu plus basse.
01:59Et de là, on fait rouler la balle.
02:04Ah !
02:05Ok.
02:06Alors, deuxième partie du compartiment du jeu, on va aller au practice pour essayer d'envoyer la balle un peu plus loin.
02:10Allons-y.
02:11Golf du Val d'Ozon, on y est.
02:12Est-ce que tu peux me présenter un peu le golf du Val d'Ozon, qu'est-ce que c'est ?
02:14Donc ici, tu peux jouer au golf.
02:15Apprendre le golf.
02:16L'intérêt aussi ici, c'est que c'est un peu, on va dire, un peu familial.
02:19C'est effectivement, c'est ce que tu disais tout à l'heure.
02:20Juste là-bas, il y a le bar, le resto.
02:22C'est où, effectivement, tu peux échanger avec les gens.
02:24Après une partie, tu peux discuter.
02:26Donc on a dit...
02:27Toi, Lucas, tu m'as dit quoi ?
02:27L'andouillette.
02:28Très bon choix, monsieur.
02:29J'vous m'en a une carafe ?
02:30Carafe de Waterworld.
02:33Après vous.
02:33Alors, andouillette, x3, sauce bleue, x3, PDJ, x1, frites, x1, salade 16, x3, sauce bleue, x3, andouillette, x3, salade 16, x1, x3.
02:43Tu m'as permis de réduire ?
02:443, x1, ça fait 7.
02:45Ah oui, mais la salade César, c'est en entrée.
02:46Non, pas du tout.
02:47Désolé, je ne suis pas le meilleur.
02:48Mais on peut aussi apprendre le golf.
02:49Effectivement, on a un enseignant sur la structure qui est Philippe.
02:52C'est un top école en France, l'école du golf du Val d'Ozon ?
02:54Oui, elle était effectivement l'an dernier dans le top 10 des écoles au national.
02:57Et surtout, c'est ouvert à tout le monde, 7 jours sur 7, que tu sois golfeur ou pas.
03:02Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le golf du Val d'Ozon peut proposer des compétitions
03:05grâce à ses partenaires, mais aussi à l'association sportive.
03:08Alors si toi aussi, tu veux puter avec ton fer neuf sur un green bien vert,
03:11le golf du Val d'Ozon propose des initiations gratuites toute l'année.
03:14Mais aussi des team building, événements golfiques et cohésion d'équipe.
03:17Allez, moi je retourne m'entraîner.
03:19Ah ouais, ça y est, là je rentre dans un truc là.
03:21Donc là, on est sur la zone de practice ?
03:22Voilà, exactement.
03:23C'est là où on va apprendre à faire différents mouvements pour essayer de trouver des longueurs
03:25et des directions plus précises.
03:27Ok.
03:27Alors, ça c'est la machine.
03:29Allez.
03:31Ah merde !
03:32Ah oui, non mais là, c'est bon, je suis dessus.
03:34C'est vraiment la première fois que je tape dans une balle de golf de toute ma vie.
03:37Allez.
03:38Ça va bien.
03:39Ça part tout droit.
03:40Ah, j'adore.
03:44Maintenant qu'on a un peu appris comment golfer,
03:47est-ce que ça vaut pas le coup de tenter directement sur un vrai parcours ?
03:50Petite partie intermédiaire qu'on appelle l'approche.
03:51Ok, donc là, on est à l'approche.
03:53Voilà.
03:53Qu'est-ce que c'est l'approche ?
03:54Alors, l'approche, en fait, c'est un coup de golf
03:56où on va essayer de faire décoller la balle et de se rapprocher du trou.
03:58Eh bien, on va garder la même position.
04:00Ouais.
04:00Sauf qu'on va mettre les mains un petit peu plus basses.
04:02Ah, ok.
04:04Et qu'est-ce qui donne la direction à la balle ?
04:06Les poignées, perdues.
04:07Le buste ?
04:08Non.
04:08Les mains ?
04:09Non.
04:09Les bras ?
04:09Non.
04:10Les coudes ?
04:10Non.
04:10Eh non, mais là...
04:11Ça va être compliqué.
04:12Il y en a d'autres ?
04:13La face de club.
04:13Ah ouais, super.
04:14C'est pas sur moi.
04:15Bras tendu, hein, tu m'as dit.
04:16Ouais.
04:18Eh bien, voilà.
04:18Il a réussi.
04:19C'est ça que je veux, moi.
04:20La balle, elle décolle un peu, elle roule.
04:21Moi, je vais chercher.
04:22Je reviens.
04:22Je vais rectifier, je vais tirer plus sur la droite.
04:27C'est rapproché de l'objectif.
04:28En deux coups, tu m'as amélioré, hein.
04:30Maintenant, tu vas aller sur le parcours.
04:31Ouais.
04:31Allez.
04:32Ah, mais t'as un hybride.
04:33Ah oui, d'accord.
04:33Moi, j'ai qu'à faire neuf, hein.
04:35Oui, bah, ça va.
04:36Ok, on fait un battle, toi et moi ?
04:37Allez.
04:39Ah ouais, d'accord.
04:41Alors, comme au practice.
04:42Je me souviens de ce que me disait Philippe.
04:43Missionnellement, donc, généralement, la main gauche, on va faire un petit balancer.
04:45C'est quoi pour une carte, Philippe, là ?
04:47Oh, c'est pas mal.
04:50Attends-moi.
04:51Allez.
04:53Ah ouais, tu m'as tué, là.
04:56Il se moque de moi à chaque coup.
05:00Ah, non.
05:01J'avais une chance.
05:02Ah, yes.
05:03Et là, c'est qui qui va gagner ?
05:05C'est moi.
05:06Alors, allez.
05:07Je te gêne, là, si je fais ça ou pas ?
05:08Il n'y a pas de règle qui dit que je n'ai pas le droit.
05:12C'est quoi ?
05:13Il est parti sur un truc de Moine Chaoline, là ?
05:14Il prit le dieu du golf ?
05:16Vas-y, c'est hyper bien.
05:19Pleine rivière.
05:20Pour le faire,
05:22alors là, je suis dans la sauce.
05:25Moi, le pommes, elle est où ?
05:26Ah, ma balle, elle s'avance.
05:27Elle est dans la rivière.
05:28Ok, vas-y, j'ai.
05:32Ah, mais vas-y.
05:35Donc là, 17ème trou,
05:37c'est un peu l'objectif de la vidéo.
05:38Est-ce que je vais y arriver ?
05:3994 mètres et les temps à passer.
05:41Allez, on se rappelle tous les conseils de Philippe.
05:44Donc, on va positionner le club dans cette guérison.
05:46Regarde, là, là-bas.
05:48La mienne est quand même plus proche.
05:50Alors, on va essayer d'orienter la marque de la balle un peu à l'heure.
05:52Elle est en jeu.
05:56Oui !
05:57Oui !
05:58Allez, là !
06:03Bah, je reviens, on est là-bas.
06:05Bon, objectif réussi, finalement.
06:07On s'est rendu compte qu'en une seule séance,
06:08une seule après-m'au Gulp du Val d'Ozon,
06:09on a réussi quand même à passer le trou 17,
06:11qui n'est pas rien selon les experts.
06:12En tout cas, voilà, je suis trop content d'être venu ici.
06:14C'était incroyable.
06:14Une belle initiative pour faire découvrir le golf à tous.
06:28Accueillons maintenant notre invité,
06:29Philippe Larvaron, pro au golf de Saint-Donat
06:32et premier coach de Romain Langasque et de Tom Vaillon.
06:34Bonjour, Philippe.
06:35Bonjour, Clémence.
06:37Merci d'être avec nous, Philippe.
06:38Donc, vous êtes coach au golf de Saint-Donat depuis 1993,
06:43si je ne me trompe pas.
06:44Oui, je suis arrivé.
06:47J'avais 22 ans de Saint-Donat, j'en ai 54 aujourd'hui.
06:5131 ans de présence, bientôt 32.
06:53Et vous avez été le premier coach de Romain Langasque,
06:56puis de Tom Vaillon.
06:58Est-ce que vous pourriez nous raconter un peu les débuts avec eux ?
07:01Comment vous les avez coachés ?
07:03Comment est-ce qu'ils étaient à leur début ?
07:05On va commencer par le plus âgé, donc Romain.
07:08Romain est né en 1995.
07:11Je l'ai vu net, puisque ses parents étaient des amis.
07:13Donc, j'étais là le jour de sa naissance.
07:16Et puis, petit à petit, je le voyais régulièrement.
07:20Et son père m'a demandé un jour, il doit avoir à peu près deux ans et demi,
07:22de lui donner un premier cours.
07:24Et je lui ai dit assez rapidement qu'il fallait qu'on crée une section baby golf pour les petits.
07:29Donc, j'ai créé ça en 97-98 à Saint-Donat.
07:33Et depuis, on a créé beaucoup de joueurs grâce à cette section de baby golf.
07:38Et Tom, lui, il nous a rejoint quelques années près, parce qu'il est né en 2001.
07:42Et il a rejoint le baby golf.
07:44Il avait trois ans, demi, quatre ans.
07:46Avec ses parents, il est arrivé un jour.
07:48Et puis, il a accroché tout de suite.
07:50Et il n'a jamais arrêté.
07:51Donc, vous avez créé la section baby golf pour Romain Langasque, en fait.
07:57Exactement, exactement.
07:58Et alors, Romain, il est resté jusqu'à ses 13 ans, c'est ça, avec vous ?
08:02Alors, en fait, il est resté un peu plus longtemps.
08:05Mais à 13 ans, il a intégré le pôle espoir l'antime.
08:08Donc, moi, je me suis occupé de lui, on va dire, de deux ans jusqu'à 13 ans.
08:13Et Tom, on a exactement le même cursus, puisqu'il a commencé à trois ans et demi, quatre ans.
08:17Et jusqu'à ce qu'il rentre aussi au pôle espoir l'antime, il n'y a pas 13 ans.
08:21Ils ont exactement le même background, on va dire.
08:25Ils ont fait les mêmes choses, à peu près au même âge.
08:27Et alors, quelles étaient les qualités de Tom et de Romain ?
08:31Est-ce que vous avez senti dès le début qu'il y avait un potentiel pour jouer pro, pour aller aussi loin ?
08:37Alors, on ne sait jamais.
08:38Quand on les voit arriver tout petit comme ça, on en a quelques-uns qui sont plus doués que d'autres, évidemment.
08:43Ils ont plus de facilité.
08:45Mais après, savoir si un tel ou un tel va être champion, c'est très compliqué.
08:48Et la seule chose qu'on peut faire, c'est leur donner tout notre amour, tout notre savoir.
08:53Et puis, leur donner l'envie de jouer.
08:56Et je crois que c'est ça, ce que j'ai réussi à leur donner.
08:59C'est qu'ils ont eu envie de jouer au golf et de faire la compétition ensemble.
09:03Donc, c'était un peu davantage de leur transmettre la passion de ce sport, finalement ?
09:08Oui, oui, c'est sûr, c'est sûr.
09:10Parce que, bon, à trois ans, on ne va pas en parler de technique, comme on peut parler de la technique à quelqu'un qui a 20, 25 ans.
09:16Donc, on va surtout leur apprendre à jouer.
09:18On va les mettre dans des situations de jeu, à façon ludique, qu'ils aiment ça, qu'ils viennent avec plaisir.
09:24Donc, c'est ça qui comptait.
09:26Et puis, moi, j'étais vraiment dans la compétition.
09:27Donc, moi, j'ai commencé jeune.
09:29Si je commençais, j'avais 6 ans, j'ai toujours mis la compétition.
09:32Donc, je leur ai transmis cet esprit de compétition.
09:37Donc, pendant ces 10 ans, vous avez pu les voir évoluer.
09:39Ça a dû être très gratifiant de les voir s'améliorer.
09:43Est-ce que…
09:43Oui, on a fait beaucoup de choses.
09:45Alors, on va parler de Romain d'abord.
09:48Romain, il a commencé à bien taper la balle à 5, 6 ans, parce qu'il était déjà classé à ce âge-là.
09:54Il a fait son premier part à 4 ans.
09:55Donc, de mémoire, c'est le trou numéro 9 du parcours de Saint-Denis, de Compact.
09:59Il a fait son premier part le jour de ses 4 ans.
10:01Et après, il a essayé de classer assez rapidement.
10:05Je crois que 5 ans et demi, 6 ans, il a été classé.
10:08Et puis, on a enchaîné vite, parce qu'on a fait les championnats de Ligue.
10:11À 8 ans, il jouait déjà avec les U12.
10:14À 10 ans, il faisait les championnats de France.
10:16Déjà, il passait le match play, alors qu'il avait les 3 ans de moins avec les plus âgés.
10:20Et puis, on a eu l'occasion de partir aux États-Unis aussi.
10:24Il avait 9 ans.
10:24On a fait les championnats du monde du eskid une première fois, une deuxième fois l'année après.
10:28Donc, on a fait beaucoup de choses.
10:29Après, je l'ai amené en Écosse.
10:30Enfin, jusqu'à ce qu'il arrive en finale du championnat de France U12.
10:35Et puis, l'année après, il est rentré au Pôle d'Antibes.
10:38Et c'est là qu'il s'est envolé de ses propres ailes.
10:39Et Tom, lui, pareil, Baby Goff, 3 ans, il était petit, Tom.
10:48Il n'était pas très grand, donc il avait du mal avec le grand jeu.
10:50Il ordrait le petit jeu, très fort sur tout ce qui est petit jeu.
10:54Shipping, putting.
10:55Et puis, il a eu une rage de vaincre.
10:57Tom, Tom, c'est ça.
10:59Et il a toujours voulu être le numéro 1.
11:02Et même si ce n'était pas le numéro 1 à départ, il détestait perdre.
11:05Et je peux vous dire qu'il déteste toujours perdre aujourd'hui.
11:07Et donc, il avait ça en lui.
11:11Son père était un champion de basket.
11:13Donc, je pense qu'il lui a transmis ça aussi.
11:15Donc, chez Tom, il y avait vraiment cette volonté d'être le meilleur,
11:20mais en tout cas d'aller très loin.
11:21Est-ce que c'était aussi le cas chez Romain ?
11:22Il a toujours été…
11:24Tom l'a toujours dit, il a toujours annoncé, je veux être le numéro 1.
11:27Romain, il ne le disait pas, mais c'était un vrai compétiteur aussi,
11:29parce qu'il ne serait pas arrivé là où il est aujourd'hui.
11:32Mais plus soft, moins dans l'expression, on va dire.
11:35Romain, Romain, il fait des choses fluides, c'est très fluide avec lui.
11:40Et puis, il comprend vite, il comprend très vite.
11:42Il s'adapte très vite en fait.
11:44C'est-à-dire qu'il a toujours su franchir des paliers en s'adaptant assez vite.
11:47Et donc, aujourd'hui, on a Romain Langas, qui est quand même un joueur confirmé.
11:52Tom Vaillant, qui est en pleine ascension.
11:54Comment est-ce que vous, vous vivez leur succès, leur réussite ?
11:58Vous devez, d'une certaine manière, vous sentir un peu concerné ?
12:01Ben, évidemment.
12:03C'est un peu comme mes fils.
12:04Ils m'appellent père, d'ailleurs, tous les deux.
12:06Je suis un peu leur second père, on va dire.
12:09Comment on peut dire ça ?
12:12Moi, ma vie, elle a changé quand Romain a gagné le British amateur.
12:18C'est-à-dire que les gens ne m'ont plus vu de la même façon.
12:21C'est-à-dire que j'étais le formateur de Romain Langasque.
12:24Et puis après, j'étais aussi le formateur de Tom Vaillant.
12:27Mais ça a changé de joie, c'est en 2015.
12:31Puisque je donnais à peu près 5-6 heures de cours par jour, je me suis retrouvé à donner beaucoup plus.
12:37Je n'ai pas évolué, j'étais le même, mais les gens me voyaient différemment.
12:40Et puis, Romain est toujours sympa.
12:42Il m'invite à droite à gauche, je suis allé faire plein de tournois.
12:44Et puis, je l'ai fait 4 DL Open de Suisse.
12:46Je l'ai suivi au Masters, je l'ai suivi au Soppen, au British.
12:51Enfin bon, je le suis régulièrement.
12:52On continue à se parler, pas tous les jours, mais assez souvent.
12:57Et Tom, son père était un bon ami aussi.
13:04Malheureusement, il l'a perdu assez jeune.
13:05Son père est mort, je crois, quand Tom avait 13 ans.
13:08Et donc, il a, encore une fois, j'insiste, il a cette rage en lui de réussir.
13:18Et quand il est rentré au Pôle, c'est là qu'il a vraiment fait la différence.
13:21A Saint-Dona, il était bon, mais il n'était pas exceptionnel.
13:24Et puis, à partir du moment où il est rentré au Pôle, là, il a fait vraiment la différence.
13:27Il s'est accroché, il a rattrapé tout le monde, parce qu'il n'était pas dans les premiers à cette époque-là.
13:34Il a rattrapé tout le monde petit à petit.
13:35Et puis voilà, il est là où il est aujourd'hui.
13:38Et on se parle aussi, de temps en temps, régulièrement.
13:42Moi, je l'appelle Capi, parce que je l'avais nommé capitaine de l'équipe de Gounou de Saint-Dona,
13:46il avait 14 ans, Romain aussi, d'ailleurs.
13:49Donc, grâce à eux aussi, le club de Saint-Dona a pu faire des belles choses.
13:55On a joué 6 Gounou, on est un tout petit club, on n'a que 250 membres.
13:58On a joué 6 Gounou, on a fini de gagner en 2019, on a perdu en demi-finale contre Biarritz,
14:03avec Tom comme capitaine.
14:04Donc, des belles aventures.
14:06Et ils viennent parfois vous rendre visite au golf de Saint-Dona ?
14:09Ah ben, à chaque fois qu'ils passent, ils viennent me faire la bise.
14:13Ils viennent me faire la bise, puis je les vois sur des épreuves aussi.
14:18Est-ce que vous auriez une anecdote, que ce soit pour Tom ou pour Romain,
14:23amusante ou marquante à nous raconter pendant leur passage à Saint-Dona ?
14:27Romain, si vous voulez, le souvenir que j'ai de lui, c'est que je mettais des coups de pieds aux fesses.
14:34Parce que j'avais créé aussi une section de sport-études.
14:37C'est-à-dire qu'à partir du CE2, je crois, il a eu la possibilité de jouer au golf tous les après-midi.
14:43Donc, il fallait l'encadrer.
14:44J'ai créé la section sport-études à Auréarménager au golf de Saint-Dona.
14:49La première année, il y a eu deux élèves.
14:51Il avait huit ans, Romain, à cette époque-là.
14:53Et bon, il n'a jamais été au métro pour faire de préparation physique.
14:57Et puis, on faisait de temps en temps des petites séances comme ça, physiques.
15:01Mais je lui demandais de courir, mais il ne voulait pas courir.
15:03Je lui mettais derrière lui, je lui mettais le grand coup de pied dans les fesses pour qu'il avance.
15:06Mais bon, je n'ai jamais vraiment réussi à lui donner l'envie de faire ça.
15:10Et je crois que c'était nul lui-même après, parce qu'il a perdu.
15:14Donc, en finale, j'ai emploi à France U12 contre un gars qui s'appelait Kenny, c'est le cyborgisme.
15:18Et en fait, ce jour-là, il a perdu parce qu'il prenait 50 mètres à chaque drive.
15:24Et donc, il s'est dit, il faut que je fasse des efforts.
15:26Donc, quand il est rentré au pôle, il avait la salle de deux avec lui.
15:30Donc, il allait un peu plus à la salle.
15:32Et puis, il a commencé à souler des poids.
15:35Enfin, faire tout ce qu'il fallait pour pouvoir taper le plus fort.
15:38Et aujourd'hui, vous le mettez dans une salle, c'est impressionnant ce qu'il peut faire.
15:42Les gens se plaignent des fois qu'il n'a peut-être pas de physique qu'il faut.
15:45Mais je peux vous dire que mettez-vous en salle avec lui, il n'y a pas grand nombre qui le suit.
15:50Et Tom, lui, alors Tom, c'est le basket.
15:54Tom, on a une passion commune, c'est le basket.
15:56Son père était un grand joueur de basket.
15:58Donc, avec Tom, on allait voir les matchs à Antibes.
16:01Parce qu'Antibes est une belle équipe locale, on va dire, qui a été championne de France trois fois.
16:07Alors, lui, il n'était pas d'Antibes parce qu'il jouait à le golfe le jouant.
16:09Mais il venait quand même voir les matchs d'Antibes.
16:11Et on se faisait toujours des petits matchs comme ça.
16:13On se lançait des challenges au basket, en dehors du golf.
16:16Donc, j'ai des bons souvenirs de Tom, surtout dans cette salle de basket.
16:20Et si je ne me trompe pas, Tom Vaillant, il a dû arrêter le basket pour choisir le golf, non ?
16:26Oui, oui, parce qu'il jouait bien au basket.
16:28C'est un sacré joueur aussi, mais un peu petit.
16:30Donc, le golf était forcément plus adapté à lui.
16:34Une carrière de golfeur, ça peut durer des années.
16:36Une carrière de basketeur, au bout de cinq, six ans, c'est fini.
16:41Mais il aime toujours le basket.
16:43Il joue, je crois.
16:43Il joue toujours.
16:44Est-ce que dans votre golf de Saint-Denis, vous avez d'autres profils qui vous semblent prometteurs ?
16:50Alors, on a toujours formé des joueurs.
16:53On a formé beaucoup de joueurs.
16:55On a formé quand même trois numéros français.
16:57Donc, on va rajouter Alexandre Fuchs, qui était entre les deux, puisqu'il est né en 98.
17:02Les trois étaient numéros français amateurs.
17:04Les trois ont été champions d'Europe par équipe U18 avec la France.
17:08Et j'ai même lancé un jour une idée.
17:10Je dis, il faut gagner le championnat de France U18 par équipe.
17:13Il faut absolument qu'il y ait un joueur de Saint-Denis formé au Baby Golf pour gagner le championnat.
17:17Ce qui a été le cas, parce qu'ils ont gagné les trois championnats, tous les trois.
17:22Ensuite, aujourd'hui, on continue à former.
17:25On a 150 gamins à l'école de golf.
17:27On est, je crois qu'on est 12 enseignants.
17:30Donc, on a des...
17:33Enfin, on a des...
17:35Le golf de Saint-Denis, pour ceux qui le connaissent, c'est des structures incroyables.
17:39Vous avez un parcours compact où tous les gamins peuvent jouer.
17:41Il est d'une qualité magnifique.
17:45Le practice est superbe.
17:46Les enseignants sont tous motivés.
17:49Voilà.
17:50Et il y a des cours tous les mercredis, tous les samedis, tous les dimanches pour les enfants.
17:53Quand les gens viennent, ils voient que c'est dynamique.
17:56Donc, des gamins, il y en a.
17:58J'en ai un ou deux là.
18:00Il y en a un qui s'appelle Boaniche.
18:01Il y a très fort.
18:02Il a 17 ans.
18:06J'espère qu'il va percer.
18:09Il y en a un autre qui s'appelle Enzo.
18:10C'est Enzo.
18:11Pas mal.
18:12Donc, voilà.
18:13D'accord.
18:14Donc, quelques profils intéressants.
18:16Et si vous pouviez donner un ou des conseils à des jeunes golfeurs débutants qui aimeraient
18:23se lancer dans une carrière professionnelle, lesquels est-ce que vous pourriez donner ?
18:27Débutants pour devenir pro.
18:31Devenir pro, après, ça dépend de quel pro on veut être.
18:35Moi, personnellement, j'ai dû former plus de 60 pros.
18:37Je pense que j'ai formé entre 60 et 100.
18:40Quand je dis des pros, ça peut être des joueurs du circuit, ça peut être des enseignants,
18:43ça peut être tout ça.
18:44Le monde du pro, il est global.
18:46Je suis même président de la PGA PACA, donc, vous voyez, je mène là-dedans.
18:55Plus on commence jeune, plus on a de chance.
18:57Je dirais que devenir enseignant aujourd'hui, bon, il faut un niveau, être à peu près
19:01à 5 l'index.
19:02Je pense qu'un gamin qui commence jeune, il va y arriver, même s'il n'est pas super
19:05fort.
19:06Après, c'est de la passion.
19:09C'est de la passion.
19:10C'est-à-dire que quand on se met dedans, il faut y aller avec l'envie, le cœur, et
19:16puis jouer.
19:18Mais, ouais, passer pro enseignant, ça va.
19:21Le joueur, aujourd'hui, c'est devenu très compliqué.
19:24Le joueur, pourquoi ? Parce qu'il y a tellement de bons joueurs partout.
19:26Il y a tellement de bons joueurs dans tous les pays, il y a tellement de circuits aujourd'hui
19:31qui se développent.
19:33Ça demande des gros moyens.
19:34C'est-à-dire que le souci majeur aujourd'hui, c'est d'avoir les moyens.
19:37Même si on est doué, il y en a quelqu'un qui n'y arrive pas parce qu'ils n'ont pas
19:41les finances pour pouvoir faire le tournoi qu'il faut.
19:43Aujourd'hui, un bon joueur professionnel, le joueur, il doit être dans le top 100 mondial
19:48amateur.
19:48Pour ça, il faut qu'il se déplace dans le monde entier.
19:50Et donc, s'il n'est pas aidé, c'est compliqué.
19:53Ou s'il n'a pas une famille d'ailleurs qui peut l'aider, ou s'il n'y a pas un top qui
19:55peut l'aider, ou la fédération, c'est très compliqué.
19:58Mais, il faut y croire.
19:59Si vous avez envie, il faut y croire.
20:00Il y en a plein qui viennent me voir tous les jours.
20:03J'ai envie de passer trop.
20:04J'ai dit, je vais vite en rêve, on va à fond.
20:07Moi, je suis heureux.
20:08Moi, j'ai commencé à 6 ans.
20:10À 8 ans, je savais ce que je voulais faire.
20:11À 8 ans, j'étais dans ma tête.
20:12C'était le dernier joueur de golf, coach de golf.
20:16C'était clair.
20:17Et je n'ai jamais changé.
20:19J'ai toujours voulu faire ça.
20:21Et je n'ai même pas imaginé un autre jour faire autre chose.
20:24J'ai une dernière question pour vous à ce propos.
20:28Après toutes ces années d'enseignement, qu'est-ce qui vous plaît autant dans le fait
20:32d'être coach de golf ?
20:35Alors, aujourd'hui, j'ai évolué.
20:38Je travaille à Saint-Denis, mais je ne travaille pas qu'à Saint-Denis.
20:41Je travaille aussi beaucoup sur l'Afrique.
20:42Je vais partir dans 15 jours, travailler pour la Fédération Gabonaise, par exemple.
20:4715 jours, je vais faire de la formation pour les pro-enseignants, pour les meilleurs joueurs
20:50locaux.
20:53Je pars depuis 10 ans au Cameroun de faire la même chose.
20:57J'ai aussi travaillé sur d'autres pays d'Afrique.
21:00J'ai commencé assez jeune.
21:01Donc, j'enseigne à Saint-Denis, mais je ne fais pas que Saint-Denis.
21:04Donc, je me diversifie.
21:05Il faut se diversifier.
21:06Il ne faut pas faire toujours un autre jour.
21:07Et puis, la particularité de Saint-Denis, c'est que pour un enseignant, c'est fantastique
21:10parce que vous avez tout.
21:11Vous avez des très jeunes, des moins jeunes, des super bons, des pas bons.
21:15Il y a tous les âges, tous les niveaux.
21:16Donc, c'est hyper varié.
21:18Je crois que c'est ça qui est important.
21:20Il y a des clubs où, malheureusement, vous êtes toujours un peu le même type de clientèle.
21:23Vous voyez, là, Saint-Denis, c'est celui qui a envie de s'amuser.
21:25Il s'amuse.
21:27Il y a absolument tout ce qu'il faut.
21:28C'est quand même un golf incroyable pour ça.
21:31Ça attire beaucoup de monde et de tous les niveaux, et de tous les âges.
21:34Ok, très bien.
21:35Merci beaucoup, Philippe, pour toutes ces informations.
21:40Merci pour cet échange.
21:41On a été ravis de vous avoir aujourd'hui.
21:43Et puis, je vous souhaite de continuer à coacher d'aussi beaux profils.
21:48Eh bien, écoutez, on va tout faire pro.
21:51Et merci à vous de m'avoir écouté.
21:52Merci, Philippe.
21:54Restons maintenant dans l'univers des pros avec notre consultant Guillaume Biogeau,
21:57qui a eu la chance d'assister il y a quelques jours à une manche de la TGL.
22:00Il nous plonge dans les coulisses de cette nouvelle ligue sur simulateur
22:03avec Rory McIlroy et Tiger Woods.
22:06Et nous voilà dans l'aire de jeu, avec cet écran gigantesque, d'une qualité hallucinante.
22:12Et ici, avec ces zones de frappe, du sable, du fairway et du rough.
22:19Et l'herbe est de l'air naturel.
22:21Il était très important pour le TGL d'être le plus proche possible de la réalité,
22:24néanmoins, surtout au niveau de la frappe.
22:26C'est pour ça qu'avant chaque événement, ils mettent de l'herbe que j'ai envie d'appeler fraîche
22:34pour que les coups puissent être le plus proche de la réalité.
22:37Comme vous pouvez le voir ici, ces six radars sont les radars qui vont être utiles
22:43pour la captation de la balle, des radars full swing.
22:47Une société dans laquelle Tiger Woods investit.
22:50Et dès l'instant où ces radars auront capté toutes les données,
22:54le data center que vous avez pu voir auparavant va renvoyer toutes les informations à l'écran.
23:01Donc une technologie impressionnante.
23:02Mais néanmoins, une autre technologie ici est présente.
23:09Top Tracer, qui est pourtant un des concurrents de full swing.
23:15Présent à deux endroits ici, et un tout petit peu plus loin,
23:20qui pourrait probablement vérifier ou rajouter des données
23:25pour être sûr de la trajectoire de la balle et des données renvoyées par full swing.
23:32Et là, le green, lui aussi très très impressionnant,
23:37qui a la capacité de tourner.
23:39Vous le voyez ici, il y a un petit sillon.
23:41Vous le verrez un petit peu plus tard, mais le green peut tourner sur lui-même.
23:45Différentes positions de drapeau,
23:47et surtout des centaines de vérins sous le green,
23:50qui permettent pour chaque trou de pouvoir changer les pentes du green.
23:54Deux équipes vont s'affronter ce soir,
23:57les Jupiter Golf Links de Tiger Woods,
24:01en compagnie de Tom Kim et de Kevin Kistner.
24:05C'est malheureusement, pour l'instant,
24:15les seuls événements que Tiger Woods joue,
24:17donc autant vous dire que tout le monde est extrêmement intéressé,
24:22déjà, de voir comment il joue, de voir comment il bouge.
24:25Et toutes les occasions de voir jouer Tiger Woods sont toujours des bonnes.
24:31Merci Guillaume pour ce partage.
24:33Nous vous rappelons que la TGL est à retrouver tous les mercredis soirs sur Golf+.
24:37Changeons maintenant d'univers avec un focus cinéma.
24:40Vous connaissez tous le film James Bond Goldfinger.
24:43On décrypte ensemble cette scène mythique de golf avec Sean Connery.
24:47James Bond, c'est des voitures rapides,
24:54des gadgets incroyables, des combats spectaculaires.
24:57Mais dans Goldfinger, l'espion le plus célèbre du cinéma
25:00offre un duel bien différent, une partie de golf.
25:03Un face-à-face devenu culte qui, en prime,
25:06nous donne une vraie leçon d'étiquette.
25:07Sorti en 1964, Goldfinger est le troisième James Bond avec Sean Connery.
25:12Et c'est le premier à montrer 007 sur un parcours de golf.
25:15Nous sommes au Stock Park Golf Club en Angleterre.
25:19Bond affronte Ory Goldfinger, milliardaire mégalo et tricheur assumé.
25:24Goldfinger essaye de tricher en échangeant sa balle,
25:26mais Bond n'est pas dupe.
25:28Il soulève son pied et révèle la balle perdue par Goldfinger.
25:39Si le golf est un sport d'honneur,
25:41il offre aussi des occasions de rendre la monnaie de sa pièce.
25:44Bond laisse Goldfinger terminer sa partie avant de pointer du doigt une règle imparable.
25:49Jouer avec la mauvaise balle entraîne une disqualification immédiate.
25:54Pris à son propre piège, Goldfinger encaisse sa défaite avec amertume.
25:59Fun fact, Sean Connery n'avait presque jamais touché un club avant le tournage.
26:03Il a appris sur le tas et a tellement accroché qu'il dira même que le golf a pris une place plus importante dans sa vie que le cinéma.
26:09Et ce n'est pas un hasard si cette scène est aussi réaliste.
26:12Ian Fleming, l'auteur des romans James Bond,
26:15était lui-même un mordu de golf,
26:16avec un handicap de 13 au prestigieux golf du Royal Saint-Georges.
26:20Pas étonnant qu'il ait voulu que son espion fétiche brille aussi sur les grimes.
26:23On vous laisse avec cette remarque de Sean Connery,
26:25si vous trichez au golf,
26:27vous êtes le seul perdant,
26:28parce que vous ne vous trompez que vous-même.
26:29On approche de la fin de notre émission,
26:32mais avant de nous quitter, place à notre fameux zap golf.
26:59Sous-titrage Société Radio-Canada
27:29Voilà, c'est la fin de cette émission.
27:59Merci de nous avoir regardé.
28:00On vous rappelle que vous pouvez nous envoyer
28:01toutes vos vidéos sur le mail juste ici.
28:04Donc, votre vie de club,
28:05vos troupes préférées,
28:06vos équipes,
28:07vos green keepers.
28:08On se fera un plaisir de les publier au prochain épisode.
28:11Clubhouse, c'est fini.
28:13Et on dit à très bientôt pour un prochain numéro.

Recommandations