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  • 26/05/2025
Dans ce deuxième épisode, on vous emmène au Golf Isabella, hôte du Win Tour, avant de plonger dans la finale du Ladies Pro Am by Journal du Golf TV. Direction ensuite l'Île Maurice pour la Beachcomber Cup, puis retour en France avec un micro-trottoir. L'invité du jour, Fabrice Cornic, ancien coach de Julien Guerrier, nous raconte son parcours dans la rubrique « Sur les traces de nos champions ». Et pour finir, place à la bonne humeur avec un ZapGolf !

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous, ravi de vous retrouver dans Clubhouse, votre émission dédiée à l'univers du golf.
00:05Que vous soyez amateur, semi-pro ou professionnel, Clubhouse vise à mettre en lumière votre golf, vos clubs et vos histoires.
00:13Au programme de ce tout nouvel épisode, et dans la rubrique « Viens voir mon club », on va se rendre dans les Yvelines,
00:19du côté du golf d'Isabella, qui a accueilli pour la première fois une épreuve du Wing Tour.
00:24Puis, on va rentrer un peu plus au cœur du tournoi, et notamment de la finale du Ladies Pro-Am by Journal du Golf TV,
00:30avant de voyager à l'Île-Maurice pour la Beach Camber Cup.
00:34Retour en France oblige pour notre fameux micro-trottoir, avant de tendre notre micro à notre invité du jour,
00:42qui n'est autre que Fabrice Cornic, ancien coach de Julien Guerrier, et avec qui on va pouvoir revenir sur les traces de l'un de nos champions.
00:49Et pour terminer sur une touche de légèreté, rien de mieux que notre fameuse app Golf.
00:55Pour m'accompagner aujourd'hui, Clémence du Journal du Golf, comment ça va ?
00:58Bonjour Quentin, très bien, ravi d'avoir pu échanger aujourd'hui avec Fabrice Cornic.
01:02Exactement, on va voir ça un peu plus tard dans l'émission, mais pour débuter, petit détour dans les Yvelines, au golf d'Isabella.
01:19Hugues, quelles sont les contraintes quand on accueille un tournoi professionnel comme ça ?
01:23Alors, pas forcément de contraintes, mais beaucoup de pression, parce qu'on a envie de délivrer à ses meilleurs joueurs le meilleur parcours possible.
01:29On a fait de notre mieux, on aurait aimé délivrer encore mieux.
01:32On sait que ça n'a pas été simple pour ses joueurs, mais les scores nous prouvent que le parcours reste quand même jouable,
01:36et on est très fiers d'avoir des belles cartes.
01:38C'est un tournoi qui nous permet d'accueillir les meilleurs joueurs,
01:40et c'est un tournoi qui nous permet d'accueillir les meilleurs joueurs,
01:42et c'est un tournoi qui nous permet d'accueillir les meilleurs joueurs,
01:45les scores nous prouvent que le parcours reste quand même jouable,
01:47et on est très fiers d'avoir des belles cartes, à moins 6 au recording,
01:50et quelques joueurs sous le pare, donc ça se défend quand même bien, et c'est aussi scoreable.
01:55On avait 7 personnes sur le terrain ce matin pour souffler, tondre, rouler les greens, ratisser les bunkers, souffler les départs.
02:07Je suis assez fier d'être ici depuis 8 ans, on a bien fait progresser le parcours.
02:11On vit aujourd'hui avec les nouvelles maladies parisiennes qui sont essentiellement le dollarspot.
02:16On a un travail de fond sur les greens qui permet d'améliorer année après année l'état du terrain.
02:21Golf Isabella a arrêté ses traitements dans les roeufs depuis 2 ans maintenant.
02:25Golf Isabella ne traite plus la fusariose.
02:27On a traité encore cette année le dollarspot,
02:29et on suit de près l'évolution de la loi de la baie pour les applications pour 2025.
02:33Et surtout, nous avons aéré, percé, sablé toutes les 2 semaines cette année,
02:37et on espère pouvoir le faire toutes les semaines l'année prochaine.
02:41Au niveau du Wintour, première année que le parcours d'Isabella accueille cette épreuve, ce circuit.
02:47Quel est l'intérêt pour un golf d'accueillir ce genre d'épreuve ?
02:50L'intérêt, c'est un challenge pour nos jardiniers, pour nos équipes.
02:53C'est une fierté vis-à-vis des joueurs qui viennent fouler ce parcours et jouer les scores qu'ils sont capables de jouer.
02:58C'est aussi de l'image à haut niveau en France, et c'est important pour nous d'être visibles, des bons joueurs.
03:03On a des ambitions sportives, on a des ambitions sportives, on a des ambitions sportives.
03:08Ça va complètement dans cette lignée là.
03:23Jules, carte 2 moins 6 sur un parcours qui était assez challenging, c'était une chouette journée,
03:27est-ce que tu peux nous la raconter un peu, les grands moments ?
03:30Écoutes, ça faisait un petit bout de temps que je n'avais pas joué,
03:32et est bien que le but du jeu c'était vraiment de gagner.
03:36Le but du jeu c'était vraiment de prendre plaisir.
03:37J'ai passé mon BP cette année.
03:39Donc le côté jeu over, le côté jeu, je l'ai mis entre parenthèses.
03:42Mais quand tu viens de la compétition,
03:44t'as quand même envie de te challenger.
03:46Donc au départ, j'ai commencé par deux bogeys en trois trous.
03:49Et puis j'ai eu un passage comme sur un nuage, donc voilà.
03:52Tu peux nous raconter un peu ces huit birdies que tu as suivis ?
03:56Tout s'est bien déroulé.
03:57Je me suis mis à puter comme un fakir.
03:59Et puis bon, après, quand t'es dans la dynamique des birdies,
04:02tu t'enchaînes un peu.
04:04Jusqu'au moment où tu te fais rattraper par le score
04:05et tu te dis, oh là, c'est peut-être ton moment.
04:14Première victoire pour toi sur un win tour.
04:17Content, ça fait quoi ?
04:18Très content, très content de gagner.
04:21Tu es enseignant maintenant.
04:21Quand tu replantes le ti en compétition comme ça,
04:23qu'est-ce que ça fait ?
04:24Comment on re-switch d'un métier à l'autre ?
04:26C'est une très bonne question.
04:27Ce n'est pas si évident de re-switcher.
04:29C'est un peu du feeling.
04:31Je sais ce que je peux faire à l'heure actuelle.
04:33Je sais ce que je ne pourrais plus faire.
04:34Et on improvise.
04:52Belle réussite pour ce tournoi du win tour au Golfe d'Isabella.
04:56Et d'ailleurs, on va rester dans les Yvelines,
04:58direction le Golfe de Joyenval,
05:00pour la finale du Ladies' Programme,
05:02le journal du Golfe TV.
05:044 h 08 h
05:074 h 06 h
05:095 h 08 h
05:116 h 07 h
05:139 h 08 h
05:1513 h 00
05:1710 h 08 h
05:1911 h 07 h
05:2112 h 08 h
05:2314 h 08 h
05:2513 h 08 h
05:2714 h 08 h
05:2913 h 08 h
05:3113 h 08 h
05:33composé de trois jeux amateurs et d'un professionnel ont pu se défier dans une compétition au nouveau visage.
05:40Et bien en fait on a voulu continuer l'aventure avec un tour de compétition en pro-âme pour les femmes
05:46parce que pendant 38 ans le trophée Madame Figaro
05:48que nous avons organisé a été un vrai succès et l'histoire s'est arrêtée cette année du coup on a décidé de reprendre
05:54et de proposer l'événement au JDG.TV
05:57puisque le JDG.TV
05:59relate l'information et l'actualité du golf
06:03amateur et professionnel donc il nous semblait intéressant de leur proposer et je crois que tout le monde s'y retrouve puisque les joueuses
06:09qu'on a aujourd'hui qui participent à la finale au golf de Genève sont ravis d'être là et ravis que l'histoire continue.
06:23Et bien elle s'est organisée en un mois, même pas, donc il a fallu retrouver des golfs partenaires. Heureusement ils nous ont suivi parce que
06:29fort de nos 20 ans d'expérience dans ce domaine là, les golfs nous ont suivi Terre Blanche, Seignos, le golf des Yvelines
06:36l'Ile d'Or et puis le golf du Gouverneur et pour finir en apothéose aujourd'hui à Géantval. Alors huit équipes aujourd'hui, huit équipes se sont qualifiées
06:45pour jouer cette finale et à la clé une multitude de cadeaux
06:49et surtout le premier trophée du Ladies Pro-Âme by JDG.TV. L'objectif à long terme c'est d'avoir dix dates
06:56pour avoir 20 équipes qualifiées, deux équipes à chaque fois et faire une méga finale comme on faisait avant.
07:02Cette année le Ladies Pro-Âme by JDG.TV a pu être soutenu par plusieurs partenaires dont Lexus, marque fidèle de l'événement.
07:10Donc Lexus et le golf c'est tout simplement une grande histoire d'amour puisque dès le lancement de la marque et bien on s'est investi
07:16dans le golf, on a sponsorisé de grands joueurs de golf, que ce soit homme ou féminin.
07:22Il faut savoir que le golf participe également à la création de nos voitures.
07:25Très concrètement en fait, tu dois pouvoir mettre dans la voiture, dans le coffre, dans sa largeur, un sac
07:32avec le driver inclus et ce quelle que soit la taille de la voiture ou sa configuration.
07:36Donc c'est dire que vraiment c'est une marque de golfeur presque faite par des golfeurs.
07:40Le golf participe au développement mais c'est surtout les valeurs qu'on partage, ce sont exactement les mêmes.
07:45Celle d'avoir de la résilience, de l'unicité, réaliser le geste parfait, ça ça illustre parfaitement le golf.
07:51On retrouve l'ensemble de ces valeurs directement dans nos voitures.
07:55On cherche à offrir la meilleure expérience possible, on va dans le moindre détail pour offrir une expérience de très haut niveau.
08:00Et ça c'est incontestablement le golf et Lexus.
08:05Côté golf, la finale s'est jouée sous le format d'un shambles.
08:08Les amateurs ont pu profiter des conseils avis et des professionnels.
08:12Sur le parcours, le temps est au beau fixe tout comme l'ambiance.
08:21Mais les équipes n'en oublient pas l'aspect compétitif et les célébrations commencent à fleurir au fur et à mesure de la journée.
08:30Une équipe parvient à faire la différence.
08:38Et avec ce type de ficelle, la victoire ne semble plus pouvoir leur échapper.
08:43C'est bien l'équipe du professionnel Pierre Lombard, accompagnée des amateurs Yada Haliot, Lou Bonetti et Teodora Giuditi,
08:51qui l'emportent en net avec un score de 99 points.
08:55Le pro essaye de monter une équipe.
08:57A l'époque, Yada est une amie et de temps en temps, on collabore ensemble.
09:02Et les deux autres étaient des élèves et on a monté cette équipe en essayant de donner le meilleur de nous-mêmes.
09:08En l'occurrence, je suis venu vendredi le reconnaître ici pour le repérer, pour voir les lignes,
09:12pour préparer le terrain pour mes amatrices, pour donner ce qu'on appelle les lignes de jeu.
09:16Parce que dans l'autonomie, il y a toujours un échange entre le pro, qui peut être un cadet, et la personne qui va jouer.
09:24De dire quelles sont les lignes de jeu, comment aborder le parcours pour éviter certains pièges qui ont été mis en place par l'architecte.
09:31Et puis d'autant plus pour quelqu'un comme moi qui ne connaissait pas du tout le parcours et qui ne l'est pas reconnu.
09:35Du coup, Pierre m'a dit qu'à des endroits, il y a ce qu'on voit et qui est évident,
09:39et puis il y a ce qu'on ne voit pas parce qu'on ne connaît pas le parcours.
09:41Oui, dans ces cas-là, forcément, ça nous donne des infos.
09:44Je crois que les gagnants sont qualifiés d'office pour la finale, je crois.
09:48L'année dernière, en tout cas, c'était le cas, mais quoi qu'il en soit,
09:50c'est des expériences très intéressantes pour tout le monde, donc à refaire.
10:08C'est la fin du séjour dans les Yvelines, et maintenant, on part voyager à l'île Maurice pour la finale de la Beach Camber Cup.
10:14Je suis assez content d'être à nouveau le parrain pour cette nouvelle édition de la Beach Camber Golf Cup.
10:18On accueille les participants ce matin pour leur expliquer un petit peu le déroulé de la journée,
10:22et notamment après, au niveau de mon intervention, c'est d'aller sur le parcours.
10:25Et ce qui est top, c'est qu'on voit qu'il y a de la convivialité, mais il y a aussi de la compétition.
10:29Donc, on est dans un système où on joue deux balles depuis le départ,
10:32et les joueurs décident de choisir la meilleure pour ensuite continuer le trou,
10:36alternativement, il y a deux joueurs qui choisissent la meilleure,
10:40et les joueurs décident de choisir la meilleure pour ensuite continuer le trou,
10:43alternativement, coup après coup.
10:45On a des matchs play qui sont sur six trous.
10:47Six trous, c'est extrêmement rapide, j'ai vu les joueurs qui se parlaient, il y a de la stratégie.
10:50Il faut toujours rester concentré, rester dans sa partie, ça peut aller très vite.
10:58La formule est très sympa, et puis ça met un peu de pression, donc c'est quand même très très sympa.
11:04Très content, super parcours, très belle organisation.
11:07On a la chance aujourd'hui de jouer sur un parcours magnifique.
11:09En temps normal, on n'aurait absolument pas l'opportunité de venir jouer,
11:12et venir de Metz pour venir sur un parcours exceptionnel comme ça, c'est tout bénef pour nous.
11:17Pour ceux qui n'auront malheureusement pas la chance d'aller à Lille-Maurice,
11:20faire un petit clinique de putting qui sera accompagné d'un concours,
11:23pour pouvoir gagner deux putters de chez Odyssée,
11:25afin d'avoir un lot de consolation, on va dire.
11:34On a passé une super journée, on a attaqué ce matin très tôt,
11:38on a joué sur un super parcours qui a été très bien préparé.
11:41Ça se joue à un putt d'un mètre dix, un mètre vingt je pense,
11:45mais la pression fait que c'est un putt d'un mètre dix qui est très très dur.
11:48Et voilà, on gagne au dernier trou, on est très heureux.
11:51Donc vraiment beaucoup de plaisir et un grand souvenir.
11:54Comme toujours à Saint-Germain, on est toujours très très bien accueillis,
11:57les parcours sont toujours très très bien préparés,
11:59et puis l'organisation est fabuleuse, merci pour tout,
12:02pour les chariots, pour les spotters, vraiment une super équipe Beachcamber.
12:07Et voilà, des bons shots, beaucoup de bons shots d'Olivier,
12:10et moi quelques sauvetages, tout s'est bien passé, on est très contents.
12:14Des joueurs très très sympas, très bonne ambiance, très fair play,
12:17malgré la tension, parce que tout le monde a envie d'aller à Lille-Maurice,
12:21donc super partie et super finish, avec la bonne pression,
12:24et on est très contents d'avoir gagné.
12:26J'avais zéro courant du sol le dernier,
12:29et mon ami qui est présent ici, nous a mis un petit peu de 5 mètres, tranquille.
12:36Voilà, j'ai fait waouh !
12:40Un trou gagné au 18 pour aller au nearest to the pin,
12:44et puis après c'est un petit peu toujours de la chance,
12:48une part de chance, de réussite, et peut-être de talent !
12:52Moi je me suis dit c'est bon c'est gagné,
12:53parce que je sais qu'il est très fort à 100 mètres,
12:55dès qu'il y a des coups de fer, il est très fort.
12:58Ah ouais, moi je dis merci !
13:00D'ailleurs j'ai pleuré tellement j'étais contente, soulagée,
13:03c'était quand même une journée très très stressante,
13:05et oui j'ai exercé des larmes de joie.
13:08On sera là-bas en juin, l'hôtel va être parfait,
13:10le golfe est juste magnifique, splendide,
13:12on va avoir des conditions climatiques qui vont être superbes,
13:15pour passer un bon moment sur le golfe, et surtout en dehors du golfe.
13:24Ah, quel plaisir de voir ce soleil à l'île Maurice !
13:27Mais bon, il est temps de rentrer en France,
13:29direction Paris pour notre fameux micro-trottoir à l'Hippodrome de Longchamp.
13:42Bonjour à toutes et à tous,
13:43on est aujourd'hui au Golfe de Longchamp pour vous rencontrer
13:45et vous poser quelques questions.
13:46Quelle est votre pratique du golfe ?
13:48Comment est-ce que vous avez découvert ce sport ?
13:50Et quels arguments vous utiliseriez
13:52pour convaincre vos amis de s'y mettre ?
13:54On écoute vos réponses.
14:01Quand j'ai rencontré mon mari,
14:02celui, il golfait,
14:03donc il partait des demi-journées entières,
14:06au minimum le week-end,
14:08et je râlais de ne pas le voir souvent,
14:10donc il m'a offert des cours de golf.
14:12Au début, je n'ai pas du tout aimé d'ailleurs,
14:14mais après, la mayonnaise a pris,
14:16et donc maintenant on le fait tous les deux.
14:18En étant en vacances,
14:19le lieu où j'étais,
14:20il y avait un petit parcours de golf,
14:21il y avait un practice,
14:22et il y avait plein de clubs de golf qui étaient là,
14:24avec plein de balles.
14:25Quelqu'un que j'ai rencontré dans le club de vacances,
14:27lui, il joue très très bien.
14:29Et je lui ai dit,
14:30vas-y, montre-moi deux-trois trucs.
14:31Pour moi, c'était,
14:32je ne pouvais pas y aller,
14:33je ne pouvais pas aller au golf.
14:34Et donc, il m'a montré deux-trois petites choses,
14:36ça m'a plu.
14:37Quand j'ai commencé à voir mon mari,
14:41c'était juste un petit ami,
14:45il jouait au golf,
14:46et donc j'avais intérêt à jouer au golf,
14:48que je m'y suis mise au moment de mon mariage.
14:52Il m'a dit, mais on n'a pas besoin d'être membre d'un club
14:56pour aller faire du golf.
14:57Et là, ça m'a ouvert un champ des possibles extraordinaire.
15:03Je n'ai pas aimé ça du tout au début,
15:05mais dès que j'ai commencé à jouer correctement,
15:08à faire des compétitions,
15:10ça m'a, le côté compétitif,
15:14le côté compétitif m'a plu beaucoup.
15:24Avec des copains,
15:25et on part un peu partout dans le monde,
15:27faire des week-ends de trois-quatre jours
15:29pour aller faire énormément de golf différents.
15:32Quand je peux,
15:33parce que j'ai mes plannings qui sont tellement tous différents,
15:37que si le matin à 9-8 heures,
15:39j'ai disposé mon fils à l'école,
15:41et qu'il fait beau,
15:42je passe ici,
15:43c'est mon avenir,
15:44avant d'aller travailler.
15:45Moi, je débute un peu dans ce sport,
15:46j'ai joué étant jeune avec mon père,
15:48et là, je m'y mets de plus en plus,
15:50depuis cet été,
15:51donc c'est tout frais.
15:52C'est un sport qu'on pourra certainement faire
15:53dans les années aussi à venir,
15:54donc plus on s'y met tôt,
15:55plus c'est agréable de pouvoir être bon.
15:57C'est le week-end,
15:58et plus pendant les vacances.
16:01Je fais partie d'un golf qui s'appelle la boulie,
16:04donc je ne viens ici que pour prendre une leçon.
16:07C'est un sport que je pratique en famille,
16:09particulièrement avec mon mari,
16:11pour passer un peu de temps ensemble,
16:13donc le week-end, en vacances,
16:15dès qu'on a l'occasion,
16:16on va faire un parcours,
16:17on tape des balles.
16:23C'est un sport collectif finalement,
16:25parce que justement,
16:26les parcours,
16:27on les fait à plusieurs,
16:28même si on va jouer tout seul,
16:30on peut retrouver des gens
16:31et jouer à plusieurs,
16:32donc c'est un sport beaucoup plus collectif
16:34qu'on ne le pense.
16:35On est toujours dans des beaux endroits,
16:37donc c'est très agréable,
16:38très convivial,
16:39on ne joue pas le golf très sérieux,
16:41on joue avec des amis,
16:42et voilà,
16:43le temps des compétitions est passé,
16:45si je peux dire,
16:46pour moi.
16:47Il y a toujours un moment
16:48où on peut discuter un peu plus calmement,
16:49tout en faisant une activité
16:50un peu plus saine,
16:51encore une fois,
16:52que les restos.
16:53Puis on vient quand on veut,
16:54on n'a pas besoin de réserver.
16:55Là ici,
16:56je viens quand je veux faire du practice,
16:58ou du pitch and putt.
16:59Ici,
17:00c'est open,
17:01du matin au soir,
17:03pas besoin de réserver,
17:04c'est vraiment hyper facile.
17:06Et voilà Clémence,
17:07c'est les propos qu'on a recueillis
17:08du côté de Longchamp,
17:09et maintenant avec vous,
17:10on va accueillir notre invité du jour,
17:12Fabrice Cornic,
17:13ancien coach de Julien Guerrier.
17:15Bonjour Fabrice,
17:16vous êtes professeur de golf à La Rochelle,
17:19golf où Julien Guerrier a fait ses débuts.
17:22Julien Guerrier qui est récemment vainqueur
17:25d'un tournoi du D.P. World Tour en Espagne.
17:28On imagine que vous devez être ravi,
17:30que vous devez avoir eu beaucoup d'émotions.
17:31Est-ce que vous pouvez nous raconter un peu ce moment ?
17:33Comment ça a été vécu dans votre golf ?
17:35Alors à La Rochelle,
17:36ça a été vécu d'une façon extrêmement intense.
17:39Les gens faisaient une compétition octobre-rose,
17:43et les gens arrivaient au fur et à mesure,
17:45et tout le monde avait les téléphones sur Canal,
17:48et tout le monde regardait le tournoi
17:50avec des réseaux différés,
17:52donc il y avait des gens
17:53qui avaient le résultat un peu en avance
17:54par rapport aux autres,
17:55ce qui fait que ça hurlait,
17:57et c'était incroyable.
17:59Grosse émotion au golf à La Rochelle.
18:01Super, on imagine que ça a dû être
18:03une grande joie pour vous.
18:05Est-ce que vous pourriez nous raconter un peu
18:07l'arrivée de Julien Guerrier dans votre golf ?
18:10Vos premiers souvenirs avec lui
18:12quand il était jeune.
18:13Quel genre d'élève est-ce que c'était ?
18:15En fait, c'est tombé par hasard.
18:18La première chance, si vous voulez,
18:20c'est qu'il habitait à Nulle-sur-Mer,
18:23qui est un village qui est juste à côté du golf,
18:26et il y avait deux hommes
18:28et sa mère était inscrite à Fief Arnaud,
18:31et sa mère ne voulait pas,
18:32elle voulait qu'elle soit à Chauvelet,
18:34et du coup, elle l'a inscrite à Chauvelet,
18:36et Chauvelet avait organisé
18:38trois jours de découverte de golf avec moi,
18:40et voilà, il a commencé le golf comme ça,
18:42et je l'ai vu,
18:44il y avait une vingtaine de jeunes,
18:47et je voyais un club qui circulait très, très bien,
18:49et j'ai été le voir,
18:51et je me suis dit,
18:52il y a un club qui est très, très bien,
18:55un club qui circulait très, très bien,
18:56et j'ai été le voir,
18:57et j'étais très étonné,
18:59parce que je me disais,
19:00pour un gamin qui ne sait pas jouer au golf,
19:02c'était incroyable,
19:03et du coup, on a commencé comme ça,
19:05et je lui ai demandé si il était intéressé de jouer au golf,
19:08et de venir à l'école de golf avec moi,
19:10et il n'y était pas contre.
19:12Ses parents étaient profs de tennis,
19:14donc sa mère prof de tennis,
19:15Nathalie et Jean-Paul aussi,
19:17et ils ont dit, ok,
19:20ça lui changera un peu du tennis, etc.
19:22Donc au départ, à la base,
19:24il ne devait pas passer prof de golf,
19:26c'était vraiment loin, loin de l'histoire, en fait.
19:29C'était plutôt prof de tennis qu'il aurait dû faire,
19:31mais je suis passé par là.
19:33C'était un élève qui était donc doué dès le début de vos cours ?
19:38Une éponge.
19:40Vous voyez, il y a des gens sur lesquels on va parler du grip,
19:43on va parler de la posture,
19:44lui, c'était une éponge,
19:45c'est-à-dire qu'on lui mettait les mains sur le club,
19:49il se souvenait de tout,
19:50posture, tout.
19:51Donc en fait, il a développé des aptitudes incroyables et très rapides,
19:56et ce qui fait qu'entre le CM1 et la 6e,
20:01il a progressé d'une façon incroyable,
20:03et à 12 ans, il faisait ses premiers tournois
20:08avec l'équipe première de la Rochelle, à 12 ans.
20:10Donc on était en promotion à cette époque-là,
20:12et on a été jouer un golf qui s'appelle Obazine,
20:15qui est dans notre région,
20:16et c'était son premier tournoi officiel pour l'équipe de la Rochelle.
20:20Il avait 12 ans,
20:21et il a rejoint les Yves Petit Dubousquet,
20:24Thomas Royer, Frédéric Le Gall,
20:26la bande à bonnots, la Magic Team,
20:28avec Fabien Marty, Julien Leloup,
20:31toute la bonne équipe.
20:34Et en dehors du golf, du coup, il était comment ?
20:36Est-ce qu'il était timide ?
20:38C'était quoi sa personnalité ?
20:43Très gentil, c'est un gentil Julien.
20:45C'est un gentil extrêmement timide.
20:50Et très humble et très timide.
20:55C'était incroyable.
20:56Je me rappelle, il a été champion de France UNSS
20:58avec Jean Guitton,
21:00le collège Jean Guitton avec qui on travaillait.
21:05J'avais demandé à l'époque, c'était FR3,
21:09de venir faire une interview,
21:12et Julien était livide.
21:15Il ne savait pas du tout quoi faire avec un micro,
21:18et c'était incroyable.
21:19Et je lui ai dit, il va falloir que tu ailles t'habituer,
21:21parce qu'à mon avis, ça n'a t'arrivé plus d'une fois.
21:23Il était en troisième,
21:26troisième ou quatrième.
21:29Mais je savais, je savais depuis le début
21:32qu'il était capable, même il y a très longtemps,
21:35si vous reprenez les anciens,
21:38lorsqu'il a gagné le British Open amateur,
21:41je le voyais vraiment en haut de l'affiche très tôt.
21:44Il y a des joueurs qui,
21:46comment dire,
21:50deviennent très forts très vite.
21:52Lui, il était très fort,
21:54mais sa progression était progressive.
21:57On ne peut jamais prédire ça.
21:59On ne peut pas le prédire.
22:00Simplement, on se dit, c'est un super joueur,
22:02mais on ne peut pas dire si ça va gagner maintenant
22:05ou dans dix ans.
22:06Et lui, il a fallu attendre dix-sept ans.
22:08Donc, c'était long.
22:10Mais Richard Bland, c'était encore plus tard.
22:12Donc, il est pas mal.
22:14Merci.
22:15Selon vous, en quoi est-ce que le parcours de la Rochelle
22:18a pu permettre à Julien Guerrier de faire ses armes ?
22:23Le gomme de la Rochelle est un lynx.
22:28Le gros problème, c'est gérer les trajectoires de balle
22:32avec le vent, le rough, et surtout le vent.
22:36Le vent est un facteur extrêmement important.
22:40Donc, Julien a dû développer les balles basses, les balles hautes,
22:44les balles en fade, les balles en draw.
22:46Donc, il avait une capacité à maîtriser sa trajectoire
22:49très, très bien.
22:51Et quand on fait du chipping sur des greens qui roulent vite
22:55et que le vent se mêle à la partie,
22:57là, c'est quelque chose que tu développes quand t'es petit.
23:00Quand t'as entre 10 ans et 15 ans, tu le développes.
23:05C'est du ressenti, mais je crois que c'est compliqué
23:08pour quelqu'un qui est dans un golf entouré d'arbres.
23:12Il ne peut pas comprendre.
23:13Le lynx, c'est vraiment un golf à part.
23:16Est-ce qu'à l'époque, il y avait un secteur du jeu
23:19dans lequel il avait peut-être plus de difficultés
23:22et un autre dans lequel, très rapidement,
23:25il a montré qu'il avait beaucoup de facilité,
23:27dans lequel il était à l'aise ?
23:31Il était à l'aise dans la mise en jeu, dans les coups de fer.
23:34Il n'était pas forcément à l'aise sur le putting.
23:38Il n'était pas forcément à l'aise sur le petit jeu,
23:41mais il a beaucoup progressé.
23:43Il n'y avait pas de problème à ce niveau-là.
23:46C'était vraiment un long travail qu'il a fait depuis ce temps.
23:52Dans le grand jeu, il était incroyable.
23:54Mais à 12, 13, 14, 15 ans, on est resté ensemble jusqu'à…
23:58J'ai été son premier coach de l'âge de 8 ans
24:00jusqu'à l'âge de 18, 20 ans.
24:02Ensuite, il est parti avec les collègues de l'église.
24:05Moi, j'ai quitté la France puisque je suis parti à la Barbade,
24:08mais on ne s'est jamais perdu de vue.
24:10Parce qu'en fait, c'est un gamin qui,
24:12quand il était en 6e, en 5e,
24:14il habitait à 5 minutes du Golfe.
24:16Et donc, tous les soirs, il venait me rejoindre.
24:19Et comme je sentais qu'il y avait quelque chose de très fort en lui,
24:24du coup, je lui donnais…
24:26Je lui donnais beaucoup de temps.
24:28Ce qui fait que son père m'appelait le deuxième papa
24:31parce qu'il passait presque plus de temps avec moi
24:33qu'avec sa famille.
24:35Et il venait presque tous les soirs,
24:38à partir du printemps jusqu'à l'automne,
24:41avec le changement d'horaire, c'était cuit.
24:43Mais avant ça, il venait à partir de 4h30-5h,
24:46sortie des cours, finit avec son vélo.
24:48Et puis, il faisait du chipping, du putting, des coups.
24:50On faisait des concours de put, des concours de proche,
24:52on faisait 9 trous, etc.
24:54Donc, on a passé beaucoup de temps ensemble.
24:57Ça créait des liens.
25:00Vous dites que vous n'êtes jamais perdu de vue.
25:03Est-ce que Julien Guérier a gardé un peu une attache
25:06avec votre golfe de La Rochelle ?
25:08Est-ce qu'il revient de temps en temps ?
25:10Non seulement ça, mais en fait,
25:13il habite à Lyon maintenant,
25:15mais bien sûr, on est vraiment…
25:18Son parrain, c'est Thomas Rouillet,
25:20pour le mariage.
25:22Vous savez, il s'est marié cet été.
25:24Donc, en fait, il y a la garde rapprochée.
25:29Il a quand même des amis de Lyon,
25:31mais il a aussi ses copains de La Rochelle
25:32et il reste très proche du golfe de La Rochelle.
25:35Très, très proche.
25:37Et il vient souvent.
25:39On a un petit peu comme le golfe de Bussi-Saint-Georges
25:42avec Greg Avray.
25:46C'est-à-dire qu'on transmet,
25:49les anciens transmettent aux jeunes.
25:51Donc, Julien vient de temps en temps.
25:53Il vient jouer avec nos jeunes.
25:55Et ça, c'est vraiment super.
25:57Ça, c'est vraiment super parce que du coup,
25:59ce qui était incroyable, c'est que je me suis aperçu
26:01de la victoire de Julien.
26:02Ça avait une résonance incroyable
26:04parce que les gens savent que c'était moi son premier coach
26:07et les gens m'ont appelé de partout dans le monde.
26:10Donc, c'était incroyable.
26:11Je n'avais jamais vu ça.
26:12Même de Pentagonie.
26:13Il y en a un qui est en Pentagonie qui m'appelle.
26:15Je me demande comment ils faisaient pour voir
26:17que Julien était en tête dans un tournoi espagnol.
26:20Mais les gens m'ont appelé du monde entier.
26:22Donc, ça touche, oui.
26:24Et puis surtout, on l'attendait depuis longtemps, cette victoire.
26:28C'est d'autant plus intense.
26:31Et alors, comment vous expliquez
26:33le fait que les gens soient,
26:35semblent aussi attachés à Julien Guerrier ?
26:38Parce que vous l'aviez dit au début,
26:40il était quelque peu timide quand il était jeune.
26:42Est-ce que ça a changé ?
26:43Est-ce qu'au contact des personnes, il est très avenant ?
26:45Comment ça se passe ?
26:49Je pense qu'il reste profondément humble et timide.
26:53Maintenant, bon, il sait faire le job.
26:57Mais c'est quelqu'un de gentil.
26:59Donc, si quelqu'un lui demande un truc,
27:01s'il peut le faire, il va le faire.
27:02Et c'est quelqu'un de gentil.
27:03C'est quelqu'un de très gentil.
27:05Et on a du mal à le comprendre.
27:08Parce qu'au golf, il y a un petit peu un côté égoïste,
27:12un peu narcissique, un peu égocentrique, etc.
27:14Il n'est pas ça, Julien.
27:17Il partage, il est gentil.
27:22C'est un gentil.
27:23Et c'était aussi ça, le problème.
27:25On disait qu'il était trop gentil et qu'il avait du mal à conclure,
27:28à tuer l'adversaire, parce qu'il était trop gentil.
27:32Mais je pense qu'on va avoir un nouveau Julien.
27:35Je pense qu'il y a une chape de plomb qui s'est enlevée de ses épaules.
27:40Ça fait des années qu'on lui dit que ça va venir.
27:43Mais c'est vrai qu'à long terme, tu te dis que ce n'est pas possible.
27:47Ça va venir ou ça ne va pas venir.
27:48Il y a des joueurs qui passent leur vie entière à être sur le cercle européen,
27:52à ne pas gagner des tournois.
27:53C'est ça qu'il ne faut pas oublier.
27:54Il y a quand même une quarantaine, cinquantaine de tournois dans l'année.
27:57Ça veut dire qu'entre les meilleurs joueurs du monde qui gagnent deux,
28:00trois fois ou quatre fois dans l'année,
28:02et puis ceux qui ont gagné un tournoi dans leur vie.
28:05Après derrière, c'est très dur de finir premier dans un tournoi de golf.
28:10Surtout aujourd'hui.
28:14Merci pour toutes vos réponses.
28:16Est-ce que vous voudriez partager avec nous un peu les actualités du golf de la Rochelle ?
28:21Est-ce qu'il y a des nouveaux profils qui vous semblent prometteurs ?
28:26Absolument.
28:32On est trois ou quatre pros à la Rochelle.
28:37Ce ne sont que des élèves que j'ai formés.
28:40Yves Petit-Dousquet qui a gagné la Miura en 2003.
28:44Thomas Rouillet qui faisait partie aussi de la Magic Team.
28:47Et Luc Chapuis.
28:51Il faisait aussi partie de l'équipe de la Rochelle.
28:54On a des jeunes de 11 ans, 12 ans, 13 ans qui sont incroyables.
29:01Notamment un qui s'appelle Arthur Petit-Dousquet qui est le fils d'Yves.
29:08C'est 1,3 d'handicap. Il a 11 ans.
29:11Il fait partie des quatre meilleurs joueurs français des moins de 12 ans.
29:15Vous avez Louise Humot qui fait partie aussi des meilleures joueuses françaises des moins de 14 ans.
29:21Incroyable.
29:23Est-ce qu'ils ont pu s'entretenir avec Julien Guerrier ?
29:27Pouvoir parler avec lui, partager peut-être une journée, un parcours ?
29:33Ils l'ont fait déjà il y a très longtemps.
29:36Il y a 2-3 ans quand Julien est venu pour les 30 ans du Golfe.
29:42Parce qu'en fait le Golfe de la Rochelle c'est un petit Golfe.
29:44Il est jeune, il n'a que 30 ans quand on regarde bien.
29:47Je dirais que c'est assez rare qu'un club de Golfe de 30 ans puisse avoir un vainqueur de DP World Tour.
29:57Avec 30 ans, c'est que dalle.
30:02Ceux qui arrivent sont très intéressants.
30:04Je pense que Arthur et Louise vont être les porte-drapeaux du Golfe dans les années à venir.
30:09C'est sûr.
30:12Est-ce que vous avez pensé peut-être à créer un tournoi au nom de Julien Guerrier ?
30:18Parce que c'est un petit peu la grosse tête d'affiche du Golfe.
30:21Est-ce que c'est dans les plans ?
30:25Il faut voir avec Stéphane et Gaël Martel qui sont les propriétaires du Golfe.
30:29Déjà on va commencer par finir le club house.
30:31Ça fait 2 ans qu'on est en travaux.
30:34On a un club house qui va arriver, qui va être flambant neuf et qui va être magnifique.
30:39À partir de là, tout peut arriver.
30:42De toute façon, Julien est parrainé par le Golfe.
30:46Sur son sac de Golfe, il y a le logo du Golfe de la Rochelle.
30:50Donc oui, on est en étroite collaboration avec lui.
30:54On pourra tout faire, on peut tout faire.
30:55Mais j'espère que lui va continuer à en gagner un ou deux ou trois ou quatre.
30:59Des gros en plus.
31:01C'est ce qu'on lui souhaite.
31:02On espère aussi.
31:03Merci beaucoup Fabrice pour toutes vos réponses et pour cet échange.
31:07On a été ravis de discuter avec vous.
31:10On souhaite au Golfe de la Rochelle de continuer à former d'aussi beaux profils.
31:15J'espère aussi.
31:16À très bientôt.
31:17Il y a quelques semaines s'est tenu le 43e congrès de l'ADGF,
31:20l'association des directeurs de Golfe de France,
31:22retour sur ce rendez-vous annuel incontournable.
31:26Le 43e congrès de l'ADGF s'est tenu cette année en Italie,
31:29au Garda Hotel et au San Vigilio Golf Club.
31:32Pendant quatre jours, les directeurs ont échangé sur les enjeux de leur métier.
31:36Mais en quoi ce rendez-vous annuel est-il si important ?
31:39Le congrès de l'ADGF, pour moi, c'est un rendez-vous incontournable depuis les 30 dernières années.
31:44C'est très important de venir, de rencontrer tout le monde, discuter, échanger des problématiques à venir.
31:50Tous nos après-midi sont dédiés aux réunions, speed dating, table ronde.
31:54Au-delà de ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas du tout une semaine de vacances,
31:58c'est quatre jours de travail.
32:01D'ailleurs, ce sont des journées très intenses.
32:03C'est très important de se retrouver, échanger à bâton rompu, sur le parcours.
32:07On peut parler de gazon, on peut parler de management d'équipe de terrain.
32:11Ensuite, on rentre au restaurant, on va encore se poser les bonnes questions sur des pratiques que l'on observe.
32:17C'est très important de représenter Roquebrune et de venir discuter avec tout le monde.
32:23C'est le moment fort de notre association, c'est le moment où tout le monde se regroupe.
32:27On essaie vraiment de professionnaliser ce congrès qui était dans le passé un moment de convivialité.
32:34Ça le reste toujours, mais c'était beaucoup de parties de golf.
32:36On essaie maintenant de le faire monter avec des intervenants professionnels,
32:40beaucoup plus de contenu professionnel aussi,
32:42pour que les directeurs passent un excellent moment de convivialité
32:45et en même temps repartent avec du savoir.
32:48Cette rencontre a également permis aux directeurs de dresser un bilan de l'année 2024 au sein de leur club.
32:54Une bonne année, mais une année un peu contrastée.
32:57Il y a eu des gros moments.
32:59On a eu les internationaux seniors, avec des joueurs qui venaient des Etats-Unis, qui venaient de tous les pays.
33:04C'était un point fort avec un parcours fantastique.
33:07Au niveau fréquentation, c'est une mauvaise année sur la période la plus forte.
33:10C'est une bonne année en avance saison.
33:12Et puis finalement, au mois d'août, avec une fréquentation en baisse de 10%,
33:15mais une meilleure vente de nos green feed.
33:17On est content parce qu'on augmente le prix moyen.
33:19Cette année 2024, on s'en sort mieux que 2023.
33:23Mais c'est très compliqué en termes de green feed.
33:26On n'a pas eu la météo qu'on espérait, mais on a eu moins de problèmes d'arrosage.
33:32Une saison complexe, bien évidemment.
33:34Météorologiquement, 2024 aura été une année très, très dure.
33:38Puis ensuite, le tracas du quotidien qui revient, des problèmes d'eau, de qualité d'eau,
33:43des problèmes de graminées estivales qui viennent un peu perturber la qualité du parcours.
33:54Et pour YouGolf à l'international, bilan de l'année ?
33:58Une année extrêmement positive, énormément de contacts.
34:02Pas de grande signature à annoncer, mais énormément de plans de développement pour le futur.
34:07On commence à avoir une vraie notoriété de notre marque à l'international,
34:13très reconnue parmi des gros acteurs.
34:15Et donc, ça augure de très belles choses pour les années futures.
34:18L'entrée en vigueur de la loi Labey, qui vise à réduire l'utilisation des produits phytosanitaires,
34:24a placé les directeurs face à de nouvelles contraintes environnementales.
34:28On espère avoir des dérogations sur certains produits,
34:32surtout lorsqu'il y a des maladies qu'on ne peut pas traiter autrement que par du produit chimique.
34:39Le jeu de golf se joue avec certains standards, notamment des grilles.
34:45Il faut qu'on puisse avoir la possibilité de mettre à disposition des grilles avec un standard classique.
34:52Cette année, on a eu une année à dollarspot un peu partout, humide, chaud.
34:57Donc, il a fallu traiter, on ne va pas mentir.
35:00On n'est pas encore sur du zéro phyto, mais il faut qu'on commence à le travailler.
35:05C'est pour ça que venir ici, discuter avec tout le monde des éventuelles solutions, c'est très important.
35:11La chimie ne sera plus que le dernier recours à l'entretien des parcours.
35:14Pendant ce temps-là, il faudra multiplier les opérations mécaniques.
35:17Le sable était vu il y a quelques années comme une dépense.
35:20Aujourd'hui, c'est une économie.
35:21Les opérations mécaniques étaient vues comme du superflu.
35:23C'était la première chose qu'on arrêtait quand on levait un peu le pied sur l'entretien d'un parcours.
35:27C'est au contraire maintenant qu'il va falloir intensifier ces choses-là pour aller plus loin.
35:42Si on prend le marché US, si on prend même le marché très proche de nous, en Europe, le marché espagnol,
35:48si on prend le marché asie ou middle-east, il n'y a pas ces contraintes-là.
35:51Nous, on est en train d'être les chevaliers blancs.
35:53C'est très bien, c'est un engagement pour le futur et pour notre planète.
35:57Mais c'est sûr qu'on ne se sent pas parfaitement prêt.
36:00On sent une grande inquiétude parmi tous nos collaborateurs, avec tous les collègues également de la DGF.
36:05On sent cette inquiétude sur comment on va faire de l'argent.
36:08On sent cette inquiétude sur comment on va faire demain pour maintenir nos parcours.
36:13Je pense qu'on pourra en reparler dans 5 ans et dire que nous, on était précurseurs, 5-10 ans.
36:18Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont offert une belle vitrine au Golfe.
36:22Mais l'effet J-O s'est-il réellement ressenti dans les clubs ?
36:25Il y a eu un effet J-O un peu négatif, je dirais, parce que les gens étaient concentrés sur d'autres sujets.
36:31Mais c'était lié également à la dissolution de l'Assemblée nationale, les élections.
36:35Enfin, on a eu toutes les bonnes excuses du monde pour avoir moins de monde sur nos parcours.
36:41On n'a pas ressenti l'effet J-O à Roquebrune, ne serait-ce que sur la partie juillet-août qui était très chaude.
36:49On a eu très peu de monde en Greenfield notamment.
36:52Donc oui, il y a un effet pas bon qui dit que ce n'est jamais foutu.
36:55Tu gagnes un tournoi, tu accèdes à la division supérieure, du Challenge Tour au D.P.
37:00Là, c'est du D.P. au P.J. Tour.
37:02Je pense très fort à Julien Guerrier par exemple, qui enfin gagne après 250 tournois ou quelque chose comme ça.
37:09Je trouve ça merveilleux.
37:10Donc l'effet pas bon, c'est un effet Reine d'Angleterre.
37:13Camilla Parker Ball, c'est jamais foutu.
37:15La cérémonie d'ouverture, le jour de la cérémonie d'ouverture, on a reçu énormément de messages du monde entier.
37:21Il y avait des gens avec qui on collabore pour dire bravo, incroyable, vous envoyez un message sublime.
37:26Et donc ça crée du lien et ça nous a permis de rebondir en créant des contacts.
37:31Et là, on est en train de créer un partenariat avec une entreprise en Afrique du Sud.
37:35Et le contact s'est fait grâce aux JO parce qu'ils ont eu l'envie de venir voir ce qui se passait en France.
37:40Ils sont venus nous rencontrer à Paris il y a trois semaines.
37:43Et on est en train de créer une société conjointe à Johannesbourg pour le premier trimestre 2025.
37:48Merci Clémence.
37:49C'est bientôt la fin de l'émission.
37:51Merci de nous avoir suivis.
37:53On va se quitter sur une petite touche de légèreté avec le Zap Golf.
37:57Et quant à nous, on se dit à très vite pour un prochain épisode.
38:57Abonnez-vous à notre chaîne !

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