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Dans ce 4ᵉ épisode, cap sur le Maroc pour une rencontre entre générations avec des joueuses du LET et du Champions Tour. L’invité du mois, le coach belge Michel Vanmeerbeek, nous parle de ses débuts aux côtés de Thomas Detry et Nicolas Colsaerts. Focus ensuite sur Golfiller, entreprise écoresponsable qui redonne vie aux balles de golf invendables. Côté culture, Happy Gilmore 2 arrive en juillet, et on part sonder les clichés sur les golfeurs au Salon du Golf, avant le traditionnel Zap Golf.
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00:00Bonjour à toutes et à tous, ravie de vous retrouver dans Clubhouse, votre émission dédiée à l'univers du golf.
00:17Ici on parle de vos clubs, vos histoires, mais aussi de tout ce qui fait la culture golf.
00:21Films, livres, anecdotes et traditions, un golf vivant qui vous ressemble.
00:26Au programme de cette émission, direction d'abord le Maroc, où les joueuses du lettre et les joueurs du Champion's Tour se sont retrouvés pour un partage d'expériences entre générations.
00:36On reçoit ensuite le coach belge Michel Vanmerberck, premier coach de Thomas Dettry et de Nicolas Colsart.
00:42On donne la parole ensuite à Golf Healer, une entreprise éco-responsable qui a besoin de votre créativité pour recycler ses balles invendables.
00:49Pour notre volet culture, plus de 30 ans après la sortie du premier, Happy Gilmore 2 sera en salle en juillet.
00:57Retour sur ce film culte.
00:58Place ensuite à notre micro-trottoir, on vous a tendu le micro lors du salon du golf pour savoir quel cliché chez le golfeur vous agace le plus.
01:06Enfin, place à notre fameux Zap Golf.
01:08On commence cette émission à Rabat, où joueuses du lettre et joueurs du Champion's Tour se sont retrouvées le temps d'un tournoi sur un même golf,
01:15l'occasion idéale pour un échange entre générations.
01:17Deux tournois sur un même lieu.
01:38Début février s'est déroulé au Royal Golf de Dar es Salaam le trophée Hassan II, tournoi du Champion's Tour,
01:45et la coupe Lala Meriem, événement du Ladies European Tour.
01:50Si les légendes du PGA Tour évoluaient sur le parcours rouge, les meilleures joueuses européennes affrontaient le tracé bleu.
01:56Les deux circuits partageaient en revanche toutes les zones d'entraînement, une occasion unique d'échanger et de partager.
02:02On échange un petit peu avec les filles que je connais, on est tous dans le début de l'année,
02:07et puis des fois on regarde un petit peu plus de près ce qu'elles jouent comme matériel par exemple.
02:11Et puis il y en a certaines que je remarque sur les circuits parce que leurs noms sont vraiment des leaderboards.
02:15Tu regardes le swing, tu regardes la technique, tu vois l'amélioration.
02:19Je vois que le golf féminin a beaucoup amélioré depuis 20 ans.
02:22On s'identifie plus, nous, le jeu des femmes avec le jeu des seigneurs,
02:37parce que ça joue très tranquille, leur rythme.
02:40Moi j'aime bien m'imprégner de leur rythme.
02:43Ce matin j'étais à côté d'un excellent joueur australien,
02:46et du coup je le regardais taper.
02:47Et vraiment ma clé de jeu aujourd'hui, c'était vraiment d'essayer d'avoir un rythme similaire au sien.
02:53Et de regarder même leur routine, parce que je pense que je suis joueuse,
02:58mais de l'extérieur je peux aussi regarder, apprendre comment ils abordent leur préparation,
03:04qu'est-ce qu'ils font, est-ce qu'ils vont en practice,
03:06combien de temps ils gèrent le tournoi avant et leur routine.
03:11Et je trouve ça hyper intéressant et hyper enrichissant.
03:17Dans cette ambiance de partage, des légendes telles que José Maria Olazabal,
03:4423 victoires sur le Tour Européen et double vainqueur du Master d'Augusta,
03:49n'hésitent pas à transmettre leur expérience et leurs conseils pour percer au plus haut niveau.
03:54Le plus important c'est d'amuser.
03:59C'est vraiment compliqué, c'est un sport qui demande beaucoup de temps,
04:04qui demande beaucoup d'énergie, alors si tu peux t'amuser juste un peu, ça devient un peu plus facile.
04:09Le plus important c'est d'amuser, c'est vraiment compliqué, c'est un sport qui demande beaucoup de temps,
04:14qui demande beaucoup d'énergie, alors si tu peux t'amuser juste un peu, ça devient un peu plus facile.
04:19Le plus important c'est d'amuser, c'est vraiment compliqué, c'est un sport qui demande beaucoup de temps,
04:26qui demande beaucoup d'énergie, alors si tu peux t'amuser juste un peu, ça devient un peu plus facile.
04:31ça devient un peu plus facile.
05:01On n'abandonne jamais, et puis surtout, quand tu ne joues pas bien et tu n'abandonnes pas,
05:08tout d'un coup tu te mets à bien jouer et puis tu passes des cuts inespérés,
05:12tu gagnes des tournois que tu n'aurais pas dû gagner, tu ne jouais pas si bien que ça,
05:16mais tu n'abandonnes jamais et donc tu deviens difficile à battre parce que tu t'accroches jusqu'au bout.
05:24Dans une ambiance de compétition et d'échange, le tournoi a sacré ses vainqueurs.
05:28Miguel Angel Jiménez, vainqueur de 21 titres sur le tour européen,
05:32s'impose chez les légendes, tandis que Cara Gaynor l'emporte sur le lettre.
05:38Côté français, Thomas Levet termine 33e et Nastasia Nadeau signe une belle 6e place.
05:43Au Royal Golf d'Ares Alam, le temps d'une semaine, les générations se sont croisées, partageant bien plus qu'un tournoi.
06:01Dans un cadre d'exception, ce tournoi a une nouvelle fois, mais il est transmission et compétition.
06:07Place maintenant à l'invité du mois et ce mois-ci, c'est un ami belge qu'on reçoit.
06:11Vous connaissez sans doute Nicolas Colsart et Thomas Detry, mais connaissez-vous celui qui se cache derrière les premières balles de ces deux champions ?
06:15On est maintenant avec l'invité du mois, Michel Fenmerbeck, qui a été le premier coach de Thomas Detry et de Nicolas Colsart.
06:21Bonjour Michel ! Comment allez-vous ?
06:23Très très bien, entre deux sessions juniors, comme tout pro et tout coach se doit, avec plaisir de prendre votre appel.
06:30Et on est ravis aussi. Donc Michel, vous avez eu un ami, vous avez eu un ami belge et un ami belge qu'on reçoit.
06:34Vous connaissez sans doute Nicolas Colsart et Thomas Detry, mais connaissez-vous celui qui se cache derrière les premières balles de ces deux champions ?
06:40On est maintenant avec l'invité du mois, Michel Fenmerbeck, qui a été donc le premier coach de Thomas Detry et de Nicolas Colsart.
06:45Bonjour Michel !
06:47J'ai le plaisir de prendre votre appel.
06:49Et on est ravis aussi. Donc Michel, vous avez été le premier coach à la fois de Nicolas Colsart et à la fois de Thomas Detry.
06:55Est-ce que vous pourriez nous parler des deux, quand vous les avez eu petits, à 8 et à 9 ans ?
07:01Comment est-ce qu'ils étaient ? Est-ce qu'ils étaient déjà doués ?
07:05Donc l'histoire a commencé avec Nicolas, comme Nicolas était un peu plus âgé que Thomas.
07:11Donc Nicolas avait 9 ans, c'est son papa qui l'a amené là où je donnais cours,
07:16parce que j'avais donné un peu cours à son père.
07:18Et voilà, l'aventure a commencé là.
07:22Et pour Thomas, c'est la même chose.
07:24Son père qui l'a amené là où je donnais cours.
07:28Mais bon, il y a 10 ans, 11 ans d'écart entre les deux démarrages.
07:32Alors, pour ce qui est du talent, c'est qu'ils avaient des dispositions.
07:38Mais donc, ça fait quand même beaucoup, beaucoup d'années que je coach.
07:42Et donc, si on demande une définition du talent, c'est plutôt compliqué à donner.
07:47Donc moi, j'aime bien renvoyer la balle au niveau du talent dans le côté, est-ce que le joueur est coachable ou pas ?
07:55Par ça, je veux dire, le miracle dans une relation de coaching, donc de coach à élève, c'est le joueur qui fait la différence.
08:05Et donc, c'est lui qui fait quelque chose de l'information, qui la processe d'une certaine manière, qui revient avec quelque chose que lui a fabriqué des interventions.
08:16Et c'est comme ça que la relation se met en place.
08:18Maintenant, le talent à l'état pur, est-ce qu'ils avaient plus de dispositions que d'autres pour bien jouer au golf ?
08:26Pas spécialement. Ce qu'ils avaient comme disposition, c'est ce que tous les bons joueurs ont eu dans n'importe quel sport quand ils ont commencé.
08:33C'est qu'ils ont une certaine facilité à bouger, à mouvoir dans l'espace, à coordonner, synchroniser des mouvements.
08:40Ça, ils étaient dans le bon côté de la frontière.
08:45Et racontez-nous un peu, que ce soit Nicolas ou que ce soit Thomas,
08:50c'était des enfants qui étaient sages, qui étaient assez discrets ou qui, au contraire, étaient assez à l'aise ?
08:56Disons que c'est deux personnalités tout à fait différentes.
09:00Nicolas était plus artiste, plus turbulent, plus challenging à coacher,
09:07tandis que Thomas était plus calme, plus posé.
09:10C'est plutôt, j'appelle toujours, si on prend les trois golfeurs,
09:14parce qu'il y a encore Thomas Peters qui joue très bien à ce niveau-là en Belgique,
09:18c'est que c'est le bon élève de la classe.
09:20C'est-à-dire qu'il faisait son travail de son côté, il était plutôt facile à coacher,
09:26tandis que Nicolas, il faut capter son attention, il est plus enjoué.
09:30Donc, c'est deux approches différentes dans la manière de procéder.
09:35Et quels ont été les points que vous avez le plus travaillé avec chacun des deux joueurs ?
09:41Les facilités qu'ils avaient et les points de progression ?
09:45Donc, ma colonne vertébrale de mon enseignement, c'est ce que j'appellerais la méthode dynamique.
09:55Moi, je trouve qu'on met beaucoup d'attention sur la forme du mouvement,
10:00de quoi le mouvement a l'air.
10:01Et on ne va pas assez chercher, on n'enseigne pas assez d'où vient le fond du mouvement,
10:06d'où vient ce mouvement, quelle est la source d'énergie, quelle est l'origine du mouvement,
10:11parce qu'il y a toujours une origine qui fait qu'il y a une réaction en chaîne qui se passe.
10:16Donc, moi, j'ai toujours travaillé sur ce côté dynamique.
10:21Donc, le côté positif, naturellement, des deux, c'est qu'ils viennent de multisport.
10:27Ils ont joué au Quai jusqu'à leur 16-17 ans, ils savaient jouer au tennis.
10:31Donc, ils avaient une certaine aptitude pour prendre le côté dynamique.
10:37Donc, comment le corps bouge, quelles sont les sources dans lesquelles je vais épuiser pour faire avancer le club.
10:42Donc, moi, je me distingue, si vous voulez, de l'enseignement qui est souvent donné,
10:45qui est un enseignement de position.
10:47Pour moi, si le moteur tourne bien, vous allez avoir les positions.
10:51Si j'enseigne la carrosserie, la carrosserie ne va pas donner le moteur.
10:55Et donc, ils ont été très réceptifs à ça, mais la majorité des jeunes sont réceptifs à ça.
11:00Et bon, ça a très vite évolué.
11:04Si je dois donner une ligne de grandeur, pour moi, quand on commence un travail,
11:09on a trois, maximum quatre ans pour mettre le swing en place.
11:13Après, ce swing va se développer, il va maturer.
11:16On va pouvoir le fignonner.
11:18Mais le gros œuvre au niveau moteur, c'est dans les premières années.
11:23Et si le moteur ne tourne pas après trois, quatre ans,
11:27et que chaque année, on change de swing, on change des positions, etc.,
11:31la chance d'arriver à haut niveau est quasi nulle.
11:36Et il n'y a pas une qualité ou une compétence particulière dans un champ ou dans l'entraînement
11:41qui vous a marqué chez Thomas Détry ou chez Nicolas Colsard ?
11:46Dans l'approche avec Nicolas, Nicolas, c'est l'artiste.
11:51Donc on a très vite, dès que la balle partait un peu facilement du club,
11:54on a très vite joué avec des trajectoires.
11:57au combien bas on peut taper,
11:59au combien on peut la faire venir de la droite et la ramener à gauche.
12:03C'était un travail que j'ai fait beaucoup moins intensément et beaucoup plus tard avec Thomas Détry.
12:09Et donc Nicolas a continué à forger son swing par rapport à toute cette dextérité autour de la balle.
12:17Et ça, c'est quelque chose qui ne sépare vraiment de tous les jeunes que j'ai encore côtoyés
12:23ou des bons joueurs que j'ai côtoyés par après.
12:27Tandis que Thomas, c'était plus basique.
12:29Donc on a mis le swing un peu en place d'une manière, j'ai envie de dire carrée.
12:33Et on est devenu un peu plus artiste au fil du temps.
12:36Tandis que Nicolas, c'était l'artiste dans lequel il fallait mettre un peu de cadre.
12:42Nicolas Colsard, dans les moments marquants de sa carrière,
12:47il y a vraiment eu la Ryder Cup de 2012 et les JO de 2016.
12:52Vous étiez à ses côtés à ce moment-là ?
12:55Comment ça s'est passé, la préparation ?
13:00Comment vous avez vécu ces moments-là avec lui ?
13:03Donc pour revenir à la case départ, Nicolas a eu vraiment profondément que deux objectifs.
13:10c'est de jouer la Ryder Cup et aller aux JO de l'Olympique.
13:13Donc c'est deux objectifs quand même difficiles à atteindre en golf
13:16parce que vous n'avez pas tout en main.
13:20Et donc la Ryder Cup, on a fait une belle année.
13:25Donc on était en progression 2010, 2011, 2012.
13:29Et 2012, année de Ryder Cup, ils jouaient bien.
13:34On transformait souvent un tournoi moyen avec un très bon dinange pour aller chercher des top 10.
13:40Et donc le dernier mois ou les deux derniers mois, j'étais avec lui quasi à tous les tournois.
13:46Et il me demandait, est-ce que tu crois que c'est assez pour que Olazabal me prenne ou me voie ?
13:51Et je dis non, il faudra encore prouver.
13:53Et chaque semaine, il faudra encore prouver.
13:55Jusqu'à la dernière semaine où le tournoi était à Glenigues, ce dernier tournoi qui comptait.
14:00Et de nouveau, même scénario.
14:04Il fait un très, très bon dimanche.
14:06Et le soir, on logeait des gens qu'on connaissait à Hortrader, l'endroit où il y a Glenigues.
14:13Et on attend.
14:14Et puis tout d'un coup, il y a un coup de fil d'Olazabal qui lui demande, tiens, est-ce que tu peux venir à l'hôtel ?
14:20Et donc, il lui a annoncé qu'il le prenait comme wildcard.
14:25Et donc, ça, ça a été un grand moment quand il est revenu à la maison.
14:31Et puis, on a fait une grosse préparation.
14:33Donc, mon fils qui est préparateur physique, qui avait une boxe de crossfit, a été pendant tout le mois de septembre en tournoi à Nicolas pour faire des séances au quotidien, que ce soit de renforcement, de récupération.
14:46Et on est parti la semaine avant d'aller à la Ryder Cup.
14:53On est parti du côté de la Manga.
14:55Et je me rappellerai toujours, il nous avait tondu un morceau de gazon sur un terrain de polo.
15:02Il nous avait dit là, vous allez avoir la paix.
15:04On vous donne des balles de practice et vous pouvez aller jouer avec votre trackman dans tous les ans.
15:08Et on a tapé pendant des journées entières des balles sur le terrain de polo.
15:13On a joué un peu Valderrama qui n'est pas facile comme terrain.
15:18Et puis, on est parti à la Ryder Cup.
15:22Et alors, vous, comment vous avez vu ?
15:25Ça, c'était la préparation.
15:26Oui.
15:27Allez-y, allez-y.
15:29Non, et puis donc, ça, c'est la Ryder Cup.
15:31Puis, sur place, ça a été très compliqué parce que la Ryder Cup, c'est quelque chose de très spécial.
15:36Donc, il y a une nervosité, il y a une tension dès le premier jour où ils arrivaient là.
15:41Donc, les parties d'entraînement, ça dure six heures parce que tout le monde chip de partout.
15:46Tout le monde prend son temps et on ne trouvait pas nos marques.
15:50Et donc, on n'arrivait pas vraiment à développer notre jeu.
15:54Et donc, arrive le premier jour et donc, ils ne jouent pas le matin.
15:59Et je me dis, tiens, on va aller, quand tous les parties du matin sont parties,
16:05on va aller faire quelques trous et on va essayer de voir si on trouve un peu d'inspiration sur le terrain.
16:11Et donc, on avait en plus un peu d'ambiance de Ryder Cup en toile de fond avec les parties qui étaient devant nous.
16:19Et là, la balle est commencé à sortir du club comme il faut.
16:23Et puis voilà, on a dû juste se préparer parce qu'il a eu le signal qu'il allait jouer l'après-midi.
16:30Et ouais, c'était assez fantastique.
16:34Pour donner l'anecdote, c'est qu'après coup, il m'a raconté que sur le trou numéro un, il ne voyait pas la balle.
16:41Il voyait une tache blanche qui bougeait.
16:43Et bon, en fait, son inspiration a fait le reste et il a fait un de ses meilleurs parcours de sa vie.
16:50Et vous, comment vous avez vécu ce moment-là ? C'était beaucoup de joie, beaucoup de stress ?
16:56Ben, disons qu'en tant que coach, je peux être stressé que si je sais qu'on a fait une préparation qui ressemble à rien et qu'on va devoir compter sur la chance en tournoi.
17:09Mais là, je savais qu'on a fait une préparation costaude, la plus costaude qu'on avait déjà faite.
17:14Et donc, je n'étais pas nerveux à ce sujet-là.
17:17J'étais dans l'espoir que tout se passe bien.
17:19Mais donc, le coach, la dernière chose qu'il doit faire, c'est éventuellement, s'il a de la nervosité, c'est de montrer sa nervosité.
17:26Donc moi, j'étais plutôt dans un aspect extérieur de confiance, de force tranquille, pour ne pas montrer que j'étais encore plus nerveux que lui quand même.
17:36Merci pour votre retour sur ces moments.
17:41Et puis là, plus récemment, pour Thomas Detry en février au Phoenix Open.
17:46Grande victoire. Première fois qu'un Belge gagne un tournoi du PGA.
17:50Racontez-nous un peu comment vous avez vécu ce moment aussi.
17:53Oui, donc, on attendait la victoire depuis longtemps.
17:57Donc, un des soucis de Thomas, c'est qu'il a été souvent in contention,
18:05donc à partir du samedi ou le dimanche.
18:08Et donc, il avait un poids, si vous voulez, sur les épaules.
18:12C'est qu'il estimait, il avait la croyance qu'il devait encore mieux jouer le dimanche pour pouvoir jouer pour la gang.
18:21Et donc ça, ça a été difficile. On en a beaucoup parlé.
18:26Je l'ai beaucoup essayé d'expliquer, essayer de l'amener dans un petit grain de folie,
18:31que le dimanche après-midi, il faut jouer avec son cœur, il faut laisser tout aller, etc.
18:36Mais bon, les mots sont des mots.
18:39Et en tant que professionnel, il a fait un démarrage fantastique entre sa première année sur le Tour en 2017.
18:48Il carte sa carte, puis il va au RIS de Dupai, puis il joue une qualification pour aller sur le Tour américain.
18:55C'était le mois d'octobre, je crois.
18:58Le mois d'octobre, il avait une espèce de Fall Series.
19:00Ça marche, il commence bien.
19:02Mais bon, cet aspect restait toujours sur ses épaules.
19:09Et là, depuis des mois, il fait de la méditation.
19:13Au début, c'était un peu dur parce que, comme je le dis, c'était un peu un ingénieur, un studieux.
19:19Donc tout ce qui est un peu hors science ou hors logique met un peu du temps à rentrer.
19:25Mais il a eu un très bon interlocuteur, il a persévéré.
19:29Et quand je vois le langage corporel, parce que j'ai suivi le tournoi depuis le premier jour,
19:34j'avais du mal à reconnaître le Thomas de Tric que j'avais quitté au niveau des tournois en 2020.
19:41Donc ça, c'était assez extraordinaire, force tranquille, langage corporel.
19:46Et le discours, ce qui m'a le plus marqué, c'est les discours.
19:50Quand il a fini, j'ai dit, tiens, il va s'effondrer, il va être en larmes, il va y avoir un soulagement.
19:54Et il a fait un discours comme si c'était le cinquième tournoi qui gagnait.
19:59Il a fait un discours de routinier.
20:01Donc j'étais assez impressionné de ça.
20:04Mais il a trouvé quelque chose dans cette méditation pour justement pouvoir,
20:09ce qu'on appelle revenir dans le présent, dans les moments où on est plutôt dans le résultat quand même.
20:16J'imagine que ça doit aussi être une grande fierté pour vous.
20:19Disons que la fierté, oui, personnelle en disant que j'ai aidé à établir, à installer une bonne base chez les deux.
20:29Mais comme je dis, pour moi, c'est le joueur qui fait la différence.
20:33Et Thomas a continué à se développer les trois, quatre dernières années avec le contact de Jérôme Tenis,
20:42que vous connaissez, qui est souvent… je crois que vous êtes en contact de temps en temps avec lui.
20:47Mais bon, là-bas, c'est toute l'histoire.
20:50Et donc, ce qui est super intéressant, c'est qu'ils ont tous les deux eu la même influence au départ.
20:57Mais vous avez deux joueurs de types différents.
21:00Donc qu'est-ce que je veux dire par là ?
21:01On a deux grippes différentes, deux postures différentes, deux mouvements du cœur différents.
21:06Et donc ça, c'est quelque chose qui distingue aussi de cette approche dynamique.
21:11C'est qu'on veut tellement normaliser le swing.
21:14Et quel est le swing textbook, etc.
21:16Alors que tout le monde est différent.
21:18Et donc, il faut trouver le profil de chacun.
21:21Et chaque fois que j'essayais de donner quelque chose à Thomas qui avait marché avec Nicolas,
21:27ça ne marchait jamais.
21:28Et j'ai très vite eu l'intuition de dire, ok, ça, oublie Thomas, c'est pas le bon message.
21:33Et j'ai plutôt chaque fois, avec Thomas, aller chercher quelle était sa particularité.
21:39Et pour dire un truc très évident, c'est que Nicolas est un peu un aérien.
21:44Donc, il est un peu sur la pointe des pieds au moment d'impact.
21:47Tandis que Thomas de Tris, c'est un terrien-terrien.
21:49Donc lui, son pied gauche, il pivote sur un pied gauche très stable,
21:53juste pour donner une référence à ce qu'est l'individualité.
21:58Et si j'ai un message à donner, à transmettre, c'est qu'il faut…
22:02Et je crois que j'ai entendu ça du président de la Fédération française, Grisot.
22:08Grisot, je crois qu'il s'appelle, qui a dit que le swing de golf,
22:12ce n'est pas de prêt-à-porter, c'est de la haute couture.
22:15Et je me suis retrouvé très fort dans ce commentaire-là.
22:19Et c'est que chacun a sa patte, finalement.
22:21Et ça ne sert à rien de lisser les différences.
22:23Et donc, il y a moyen de déceler les profils.
22:27Par exemple, si vous avez une amplitude plus grande que votre taille,
22:31vous allez swinguer de telle manière.
22:33Vous pouvez être quelqu'un qui doit pivoter sur la jambe arrière,
22:36autour du centre, autour de la jambe avant.
22:38Donc, il y a plein d'individualités.
22:40Et donc, si en tant que coach, vous mettez quelqu'un,
22:43mais ça ne correspond pas à son profil,
22:45ça ne sera jamais un jeu intuitif et un jeu comme sa signature.
22:50Et donc, souvent, c'est une des raisons pour lesquelles,
22:53parfois, des pros de haut niveau partent dans une certaine direction
22:57parce qu'il dit, je vais devenir un peu meilleur.
22:59Et tout d'un coup, on touche à cet équilibre du profil.
23:03Et parfois, ils font une petite traversée du désert
23:06avant de retomber sur leurs pieds.
23:09Merci.
23:11Et vous êtes toujours en contact avec les deux actuellement,
23:14quotidiennement, avec Thomas Dettré et Nicolas Cossard ?
23:17Non, pas quotidiennement, mais par WhatsApp, par message.
23:21Et je les ai croisés parce qu'ils venaient chaque fois jouer en Belgique.
23:24Mais cette année, il y a que Nicolas qui viendra jouer
23:27parce que Thomas va continuer son aventure américaine.
23:30Bon, Thomas, lui, il a écrit l'histoire.
23:33En un tournoi, il a écrit une histoire énorme
23:36parce que première victoire belge sur le circuit américain,
23:40c'est tout de suite boum.
23:44On pouvait imaginer qu'il allait gagner un tournoi un peu plus petit
23:48sur le circuit européen pour lancer.
23:50Et c'est ça que je veux dire par le miracle chez le joueur.
23:55Le coach, il aide, il assiste et il n'est déjà pas trop mauvais
24:01s'il rend le joueur pas plus mauvais qu'il peut être.
24:03Ça, c'est un peu à la belge l'expression,
24:05mais ça veut ce que ça veut dire par rapport à mon expérience dans ce domaine.
24:11Et comment vous voyez leur évolution dans les années à venir ?
24:16L'évolution, donc le commentaire en Belgique, quand Thomas a gagné,
24:21c'est « Ah, maintenant, il est lancé ».
24:23Bon, moi, je suis plus prudent et j'expliquais aux gens.
24:26Donc là, il y a une étape de franchie.
24:28Et donc, il y a deux types de joueurs.
24:31Il y a pour qui la première victoire est un soulagement et une confirmation,
24:37mais un sort de soulagement.
24:39Donc, ça veut dire qu'il y a un petit creux après
24:41et il faut se remettre de nouveau dans le bain.
24:44Il y a peu de joueurs qui ont grandi dans le côté.
24:48Moi, je serais une star, une star absolue, comme McIlroy ou comme Tiger Woods,
24:53qui, la première victoire, sert de confirmation.
24:57Et, bon, Woods en a engendré, je crois, 84.
25:01Donc, c'est des chiffres hallucinants.
25:03Donc, aucun des deux joueurs n'a été biberonné à « Je vais être le meilleur joueur du monde,
25:09je vais être dominant et je vais marquer l'histoire de mon sport ».
25:13Tous les professionnels sont dans cette optique-là.
25:16Et donc, je crois, dans le cas de Thomas, il y a une petite adaptation.
25:21Et puis, il faudra reprendre son souffle façon de parler,
25:25respirer profondément et repartir dans la formule qu'il a découverte pour lui
25:31au niveau de cette attitude mentale.
25:34Parce que le jeu, il l'a depuis longtemps.
25:36C'est un des rares joueurs qui n'a aucun point faible dans son jeu.
25:40Nicolas Colsars, il a un point fort qui est le long jeu,
25:44driving, jeu de fer.
25:46Tandis que Thomas, il coche toutes les cases.
25:48Donc, c'était vraiment une question de trouver l'attitude
25:52et l'état d'esprit qui marche le dimanche.
25:55Merci.
25:56J'ai une dernière question pour vous avant de clôturer cette interview.
26:01Donc, vous me dites que vous coachez encore des jeunes, c'est ça ?
26:05Régulièrement ?
26:06Oui, tout à fait.
26:07Oui, ça reste ma passion.
26:09Donc, au moment, j'ai arrêté de voyager parce que j'ai commencé en 2000.
26:13Nicolas avait eu sa carte à Qualifying School en fin 1999.
26:18Et donc, de 2000 à 2020, ça fait 20 ans, beaucoup d'absences,
26:23beaucoup de voyages, beaucoup d'avions, beaucoup d'hôtels,
26:25beaucoup de golf et de terrains de golf.
26:27Mais donc, à un moment donné, c'était aussi le début du Covid, l'hiver.
26:31Et j'ai dit, bon, j'avais 60 ans, je me suis dit, là, je vais un peu freiner.
26:37Et donc, j'ai pris une décision.
26:39Mais mon ambition n'a jamais été d'être un coach du Tour.
26:43J'étais super heureux d'accompagner Nicolas et Thomas,
26:47mais je n'avais pas d'ambition d'avoir une espèce d'écurie de joueurs du Tour.
26:53Et donc, moi, j'ai toujours, je suis toujours revenu dans un club.
26:56J'ai toujours remis à la base, donc aux jeunes,
27:01les expériences que j'ai pu faire en cours de route.
27:05Et donc, je suis loin d'être inactif.
27:08Et je suis de nouveau à la base.
27:10Je travaille dans deux clubs, au National à Bruxelles et à Ringwenn,
27:14là où il y a le tournoi qui se joue en Belgique au mois de mai.
27:17Et je m'occupe de transmettre le mieux que je peux la passion
27:21et le côté apprentissage à tous ces jeunes garçons et jeunes filles.
27:27Et chez ces jeunes-là, est-ce que vous avez des profils qui vous semblent prometteurs ?
27:31Est-ce que vous avez des talents qui se démarquent ?
27:33Ben, quand vous avez des jeunes, il y a deux types.
27:38Il y a des jeunes qui jouent mieux que les autres
27:40parce qu'ils ont commencé un peu plus tôt, ils ont été assidus plus tôt.
27:43Il y a des jeunes qui commencent un tout petit peu plus tard,
27:46qui découvrent la passion un peu plus tard.
27:48Donc moi, j'ai appris une chose dans toutes ces années de coaching.
27:52Je ne dis plus lui ou elle, non.
27:55Ce que je dis, lui, pour le moment, il est pas mal.
27:58Mais après-demain, on ne sait pas parce qu'il y a tellement de facteurs qui jouent.
28:02Donc moi, je pars du principe, je donne le meilleur de moi-même,
28:07comme s'ils allaient tous devenir joueurs professionnels.
28:10Après, c'est un peu le chemin qui va décider de qui approfondit,
28:15qui va passer des heures tout seul sur le practice
28:18à rentrer dans toutes ces sensations de swing et ces frappes de balle,
28:24qui va passer à travers les moments un peu moins drôles
28:27quand ça va moins bien dans les temps faibles,
28:29qui va persévérer.
28:31Donc tout ça, c'est beaucoup plus aléatoire.
28:35Mais donc tout le monde qui démarre jeune a un talent.
28:40Et comme je vous dis, pour moi, le talent que je recherche,
28:42c'est la coachabilité parce que ça, c'est vraiment ce qui va faire la différence
28:46et qui va rendre le joueur meilleur parce qu'il est réceptif à 100%.
28:51Il fait le travail.
28:53Merci beaucoup sur ces belles paroles.
28:55On va on va clôturer l'interview.
28:57Merci d'être revenu avec nous sur les traces de Thomas Détry et de Nicolas Colsart.
29:02On vous souhaite de dénicher toujours de beaux talents.
29:05On va tout faire pour.
29:07En tout cas, c'est avec plaisir de partager.
29:09J'aurais vous partagé plein d'anecdotes sur la route, etc.
29:13Mais alors, on serait encore là pendant quelques heures.
29:16On verra bien pour une autre fois peut-être.
29:18On serait ravis que vous veniez un jour sur le plateau
29:20nous rencontrer en vrai et que vous puissiez nous raconter toutes ces anecdotes-là.
29:23Ok, ça se fera peut-être.
29:25En tout cas, merci beaucoup.
29:26Bonne continuation.
29:27Un plaisir partagé.
29:28Passez une bonne journée.
29:29Un plaisir d'avoir eu Michel qu'on espère bientôt recevoir en plateau
29:32pour continuer à nous raconter ces 20 années sur le tour.
29:35Goldfiller, c'est une boîte éco-responsable qui a besoin de vous.
29:39Elle fait appel à votre créativité pour recycler ses balles invendables.
29:42On regarde ça ensemble.
29:44Ces balles-là, là, elles sont bonnes à acheter.
29:47La colonne-là, la colonne-là, celle-là, celle-ci et celle qui sont derrière,
29:50c'est que des balles qu'on ne peut pas vendre.
29:52Parce qu'en fait, c'est des balles qui sont plus aptes à être jouées, en fait.
29:55Ça, c'est un exemple parfait.
29:56On voit, elle est complètement déformée ici, la balle.
29:58Il y a une bulle.
29:59Là, elle est fendue.
30:00Ça, c'est invendable.
30:01Je mets ça dans votre commande.
30:02Vous portez plein le compte de moi.
30:03C'est compréhensible.
30:04Ça, refurbished.
30:05C'est des balles, vous savez, on vous a déjà expliqué, qui sont refaites
30:08et qui ont des propriétés qui n'ont plus rien à voir avec les balles neuves.
30:11À la poubelle, là, on voit qu'elle pèle complètement.
30:13Elle a la lèpre.
30:14Cette balle, elle est foutue.
30:15Et ça, c'est une practice complètement morte.
30:17Donc là, c'est un petit peu un petit florilège
30:19de ce qu'on peut retrouver dans nos balles mortes.
30:21Il y a à peu près, je pense, entre 40 et 50 000 balles.
30:24On a très peu de rebuts.
30:26Pour vous donner une idée, 15 % de rebuts.
30:28Si on plonge beaucoup, beaucoup, beaucoup, comme on le fait en été,
30:30sur un mois, on se fait facilement une pile comme ça.
30:33Mais vous voyez la place que ça prend.
30:35C'est un enfer.
30:36C'est pas possible.
30:37Ça, c'est la taille d'un homme.
30:38Et pourtant, je ne suis pas un petit homme.
30:39On va en ramasser encore énormément.
30:42Et j'aimerais vraiment trouver une solution.
30:44Ce n'est pas que pour moi.
30:45C'est pour la planète.
30:46Parce que des balles de golf, il y en a quand même un bon paquet.
30:49Je pense qu'il y a vraiment moyen d'utiliser ça,
30:51que ce soit dans le textile.
30:52Il y a des gens qui font des vêtements avec à peu près n'importe quoi.
30:55Dans l'isolation, les trucs comme ça.
30:57Je pense qu'il y a un maximum de trucs à faire.
30:58Je ne suis pas qualifié là-dedans.
31:00Mais là, dans les commentaires, il y a des personnes qui sont qualifiées.
31:02Aidez-nous.
31:03On va faire des grandes choses.
31:04Et on va faire ensemble.
31:05Et c'est ça qui compte.
31:06J'ai hâte de lire vos commentaires pour pouvoir enfin me débalancer de ces foutues balles.
31:09A bientôt.
31:10On est preneur de toutes vos bonnes idées.
31:12N'hésitez pas à les contacter sur Instagram de notre part.
31:14C'est pour une bonne cause.
31:15On ouvre notre page culture avec un film qui fait son retour plus de 30 ans après.
31:19J'ai nommé Happy Gilmore 2, qui sera en salle en juillet.
31:22Retour sur les raisons du succès de ce film culte.
31:261996, un film bouscule le monde du golf.
31:29Un swing improbable, un rival culte et une baston devenue légendaire.
31:33Happy Gilmore, c'est LE film qui a fait aimer le golf à ceux qui n'en avaient rien à faire.
31:38Pourquoi c'est un film culte ?
31:40D'abord, un swing totalement unique, imité par des milliers de golfers partout dans le monde.
31:44Ensuite, un méchant légendaire, shooter McGavin, qui a fait du trash talk son arme secrète.
31:49Et bien sûr, qui pourrait oublier ce combat improbable entre Happy et Bob Barker,
31:54totalement décalé mais hilarant.
31:5629 ans plus tard, le plus déjanté des golfers revient avec Happy Gilmore 2.
32:00Arnold, Jackie, Tiger et Bob l'éponge ?
32:14Non mais ils sont sérieux ? C'est quoi ces dents de lapins ?
32:18J'ai pas touché un club depuis des années.
32:21Je suis un peu intimidé, tous ces types sont devenus des pointures.
32:24Je sais pas par où commencer. T'inquiète, deviens le roi de la jungle, baby.
32:27Je crois que je vais devoir m'adapter et me trouver une zone de confort un peu plus...
32:32confort pour mon âge.
32:52Monsieur Gilmore, bordel.
32:54On n'en a pas terminé avec le golf.
32:59Montre-leur le Happy dont je suis tombée amoureuse.
33:03Ouais...
33:05On y retourne.
33:06C'est un peu fini, maintenant !
33:13On va mettre un peu plus de force dans ce coup-là.
33:16Un, plus, un, plus !
33:20Je suis trop désolé.
33:22Alors, prêt pour un nouveau swing légendaire ?
33:26Happy Gilmore 2 arrive en juillet et ça va encore frapper fort.
33:29Un deuxième film qui s'annonce bien marrant.
33:31On a hâte d'aller le voir en salle en juillet.
33:33Le golf, un sport de vieux, un sport de riche.
33:36Quel est le cliché qui vous agace le plus dans le golf ?
33:39Place à notre micro-trottoir au Paris Golf Show.
33:41Quel stéréotype vous agace un peu sur les golfeurs et que vous aimeriez bien un peu démonter ou changer ?
33:46C'est un sport de riche.
33:48C'est un peu un sport de riche.
33:49Voilà, c'est vraiment l'étiquette.
33:50Et finalement, avec certains organismes comme U-Golf, ça permet de démocratiser.
33:56Et aussi un sport d'hommes.
33:58Parce que moi, j'en fais et c'est vrai que c'est assez masculin.
34:00Donc j'ai l'impression que ça se démocratise et il faudrait que ça s'ouvre encore plus aux femmes.
34:05Et encore plus à d'autres populations.
34:10Oui, bah plus peut-être de golf public, comme il y a dans d'autres pays.
34:13C'est vrai que ça a attiré plus de gens.
34:15Aux Etats-Unis notamment.
34:16Aux Etats-Unis, oui.
34:17Ça a attiré un peu plus de monde à venir jouer et montrer que c'est pas un sport de riche.
34:21C'est au niveau vestimentaire.
34:22Et je trouve qu'au niveau vestimentaire, alors je sais pas si on peut le voir par ma tenue,
34:26mais j'aime bien maintenant tout ce qui est large, etc.
34:28Et je trouve qu'au golf, on le voit de plus en plus.
34:29Oui.
34:30Vous pensez à la petite doudoune centrée ?
34:33Ouais, ouais, ouais.
34:34Un peu… voilà, on va dire que tout ce qui était à l'ancienne,
34:36je trouvais que ça… c'était pas forcément une image qui… qui me plaît.
34:40Et là, ce qu'on peut voir maintenant vis-à-vis des nouvelles tenues,
34:43de… de tout ce qui peut… hors golf, je trouve que c'est… c'est plutôt excitant.
34:49Bon, c'est surtout quand on dit que le… le golpeur, c'est un milliardaire.
34:54Bon, ça c'est… non, non, le golf, c'est accessible, franchement, à tout le monde.
34:58Moi, j'ai fait… j'ai fait du foot quand j'étais jeune.
35:02Il n'y a pas… il n'y a pas plus… il n'y a pas plus accessible que le foot.
35:06Le tennis, j'ai fait beaucoup de tennis, mais le tennis, quand même, une bonne raquette, ça a un prix.
35:11Après, le golf, il y a… il y a un petit peu… pour toutes les bourses.
35:15Il faut juste que les golfs fassent un effort, quand même, pour… parce que c'est pas tout le monde…
35:21C'est pas que des riches qui ont envie de jouer au golf.
35:24Donc, si ça peut être plus accessible en termes de tarifs de green fee, ce serait bien, voilà.
35:30C'est un sport de vieux.
35:32Honnêtement, de base… après, enfin, malheureusement, il y a regardé autour de nous.
35:37Oui, c'est le cas. Malheureusement, ça attire pas des jeunes.
35:40Je sais que si je voulais en refaire, c'était justement pour être à l'extérieur.
35:44Le problème, c'est qu'il y a de plus en plus de tafs qui sont proches d'un ordinateur, etc.
35:49Là, ça permet de déconnecter le week-end, clairement.
35:51Alors, sport ou non, on le prend comme on veut.
35:53Généralement, bon, voilà, c'est pas là où on va le plus transpirer.
35:56En tout cas, par contre, en termes de charge mentale, sur la manière de jouer, vent, club, météo, quoi que ce soit,
36:01c'est intéressant, il y a des stratégies à avoir.
36:04Je trouve ça dommage qu'on ne s'intéresse pas autant, honnêtement.
36:07Je trouve que plus de jeunes devraient peut-être s'y intéresser.
36:09Après, c'est simple de dire, après, à faire, c'est une autre histoire.
36:12Encore un peu de travail pour démonter tous ces clichés.
36:14On finit avec une touche de ligèreté, avec notre fameux Zap Golf.
36:42Action Sèmule
36:44Action Sèmule
36:45Action
36:52ow
36:58سے
37:00C'est parti !
37:30Voilà, c'est la fin de cette émission.
37:40Merci de nous avoir regardé jusqu'au bout.
37:42N'hésitez pas, comme chaque mois, à nous envoyer
37:44toutes vos vidéos sur le mail qui s'affiche juste ici.
37:47On se fera un plaisir de le diffuser
37:48et de vous mettre à l'honneur.
37:50Et moi, je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode.
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