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00:00Sud Radio, faut que ça change, Anthony Martin Smith.
00:03C'est la dernière de la saison sur Sud Radio, faut que ça change, l'émission qui dit bien toute cette saison à donner la parole au handicap, à la diversité en son ensemble.
00:15On viendra probablement à la rentrée.
00:17Mathéo Lamblot, bonjour.
00:19Merci d'être là encore pour cette dernière et cette édition de l'été.
00:23Bonjour à vous des hybridos qui êtes à la réalisation.
00:26Et puis c'est parti avec les changements à la une.
00:31Agissons ensemble pour une société plus juste.
00:34L'association APF France Handicap présente...
00:38Sud Radio, les changements à la une.
00:41Mathéo Lamblot pour ces changements à la une avec les entreprises Auchan, Carrefour, Leclerc et Picard,
00:46mises en demeure de se conformer à leur accessibilité numérique d'ici au 1er septembre sur leur service de course en ligne.
00:55Oui Anthony, on en parlait déjà dans les changements à la une du 5 juillet.
00:58Depuis le 28 juin, le code de la consommation impose aux entreprises de proposer des services accessibles à tous.
01:05Les associations de personnes malvoyantes et aveugles, HappyDV et Droits Pluriels,
01:09accompagnées par le collectif de juristes intérêts à agir,
01:12ont décidé de mettre en demeure plusieurs enseignes de la grande distribution,
01:15donc Auchan, Carrefour, Leclerc et Picard,
01:18pour l'inaccessibilité de leurs services en ligne, notamment leur site internet de course.
01:22Les entreprises concernées ont jusqu'au 1er septembre, comme vous le disiez, pour se mettre en conformité.
01:27Passé ce délai, elles risquent une assignation en justice.
01:30Il était temps que les associations se mobilient sur la question.
01:35Les changements à la une de Mathéo Lamblot.
01:36Non, ce n'est pas tout à fait fini Anthony.
01:38Je voulais profiter justement de cette dernière édition des changements à la une de cette saison
01:43pour vous adresser un mot personnel.
01:45Je voulais vous dire un grand merci pour cette belle saison à passer à vos côtés.
01:49Ce fut un vrai plaisir d'être chroniqueur de cette émission, semaine après semaine,
01:52avec autant de rigueur, d'écoute et d'engagement de votre part.
01:56Quand l'émission a été lancée, nous ne savions pas vraiment jusqu'où elle irait,
01:59ni quel écho elle rencontrerait.
02:00Et pourtant, aujourd'hui, je crois qu'on peut être fier du chemin parcouru.
02:04Parler de handicap, ce n'est pas forcément ce qu'on appelle un sujet facile ni joyeux,
02:08mais c'était et c'est toujours un sujet indispensable.
02:11Et à travers cette émission, je crois sincèrement que nous avons réussi à briser des tabous,
02:15à ouvrir des discussions parfois difficiles mais nécessaires.
02:18Nous avons donné la parole à celles et ceux qu'on entend trop peu
02:21et tenté ensemble de faire bouger les lignes, même modestement.
02:24Merci donc à vous, Anthony, pour votre professionnalisme,
02:27votre bienveillance et aussi pour avoir supporté cette émission avec une vraie sincérité.
02:32Et merci à nos auditeurs et à nos auditrices,
02:36sans qui tout cela ne serait pas possible.
02:38Et je vous dis à l'année prochaine.
02:40Je suis très touché, Mathéo.
02:41Merci pour ces mots.
02:42Effectivement, c'est un combat de chaque semaine que nous menons sur Sud Radio,
02:47avec vous aussi, avec Desi Brito, avec toute l'équipe de Sud Radio,
02:51avec Luc qui est au web, que je salue pour son engagement,
02:55Aurore, Cachia également.
02:57En tout cas, tous ceux qui sont chez Sud Radio ont cru,
03:00même si au début, tous les indicateurs disaient qu'il ne fallait pas trop y croire,
03:04parce que c'est un sujet, comme vous le disiez,
03:06qui n'est pas évident, le handicap.
03:07Mais en tout cas, merci.
03:09Je suis ravi d'avoir fait cette saison avec vous,
03:12à vos côtés, Mathéo.
03:13Je suis ravi de vous avoir vu aussi,
03:15prendre de plus en plus de place à l'antenne.
03:18Et puis, j'espère qu'à la rentrée,
03:20je vous retrouverai autour de cette table,
03:23avec toute l'équipe de Sud Radio,
03:25et avec de nouveaux défis,
03:26parce que parler de handicap, vous l'avez dit, ce n'est pas facile.
03:29Mais par contre, si on y met du cœur,
03:31ça devient un peu plus simple à traiter au jour le jour.
03:35Et puis, si vous, auditrice, auditeur,
03:37vous voulez participer à la prochaine saison de Faux que ça change,
03:40vous n'hésitez pas à nous écrire à jeparticipe à tuyaudradio.fr.
03:43Vos témoignages sont très importants,
03:44et vous nous écrivez de plus en plus nombreuses et nombreux.
03:48Et ça aussi, ça nous permet de nous nourrir,
03:50de savoir aussi si ce que nous faisons,
03:52c'est au plus proche de vos préoccupations ou pas.
03:54Merci en tout cas pour ces changements.
03:57Elle est un peu particulière et un peu longue.
04:00Vous êtes bien sur Sud Radio, vous ne bougez pas.
04:01On revient juste après cette courte pause.
04:05Vous m'avez fait ému, Mathéo Lombe.
04:08Agissons ensemble pour une société plus juste.
04:11L'association APF France Handicap vous a présenté...
04:15Sud Radio, les changements à la une.
04:19Sud Radio, faut que ça change.
04:21Anthony Martin Smith.
04:22Faut que ça change sur Sud Radio pour cette dernière de la saison.
04:26Et je voudrais, avant de présenter mon invité,
04:28commencer par un coup de gueule, si vous me le permettez.
04:32J'entends ici et là des choses dites sur ce que serait ou ne serait pas Sud Radio.
04:39Sur tantôt une radio où il n'y a qu'une seule couleur politique qui est exprimée.
04:47Tantôt où nous serions une radio de fasciste,
04:51sans même que les gens mesurent ce que veut dire ce terme-là.
04:54et puis sans prendre ce recul
05:00et de prendre la mesure de ce que ces critiques engagent.
05:08Je voudrais juste remettre les choses un peu en perspective.
05:12Sud Radio, c'est aujourd'hui la seule station
05:16qui a à la fois une émission sur les femmes
05:19et qui parle des femmes et qui donne la parole aux femmes
05:23mais qui laisse aussi les hommes qui s'engagent
05:27au profit d'une meilleure place pour nos femmes dans notre société
05:32prendre la parole sur l'antenne.
05:35C'est aussi une station qui donne la parole
05:38sur des questions de santé publique.
05:40C'est aussi une station qui s'engage pour le numérique pour tous
05:43et c'est surtout une station qui, depuis novembre dernier
05:47et même avant, parce que j'ai couvert avec Benjamin Glez et Maxime Troulot
05:51et Jean-Marie Bordry, que je salue au passage,
05:54sur l'antenne, les Jeux paralympiques l'année dernière,
05:57durant Paris 2024.
05:58Une radio qui s'est prise d'engagement
06:02pour l'inclusion, pour le handicap, pour la diversité.
06:06Et donc quand j'entends dire des choses pareilles,
06:08je ne vous cache pas que ça me met en colère.
06:10Ça me met en colère parce que nous sommes une radio privée,
06:13nous sommes une petite radio privée
06:14qui a un grand cœur.
06:17Toutes les couleurs politiques sont représentées,
06:19tout le monde a la parole sur Sud Radio,
06:20c'est peut-être ça d'ailleurs qui dérange,
06:22même les personnes handicapées que l'on n'entend pas,
06:25eh bien, tous les jours,
06:27prendre la parole sur une antenne nationale généraliste.
06:30Eh bien, c'est ça Sud Radio,
06:31et c'est ça aussi qui me met en colère
06:34quand les bien-pensants veulent nous faire croire
06:38que la bonne parole est ailleurs
06:40et que la bonne parole serait aussi sur le service public,
06:43ce service public même à la radio
06:46qui n'a aucune émission comme celle que nous portons aujourd'hui
06:50avec Mathéo Lambelot, avec Desi Brito,
06:52avec l'ensemble de l'équipe de Sud Radio
06:53sur les questions du handicap et de diversité.
06:56C'est mon coup de gueule,
06:57ça n'appartient qu'à moi de le dire et de le penser.
06:59Je me désolidarise totalement du reste de la station
07:03qui a son point de vue, etc.
07:04Mais ça, en tout cas,
07:06c'est ce que je voulais partager avec vous
07:07parce que ça me fâche quand j'entends
07:09que nous sommes, nous serions,
07:11cette radio de couleur politisée
07:14ou que nous serions une radio fasciste.
07:18Je vous invite à ouvrir un dictionnaire,
07:20ceux qui le pensent,
07:21et à voir ce que c'est que le fascisme.
07:22Ce n'est pas du tout cela.
07:25Allez, mon invité du jour,
07:27Régis Hopferman.
07:28Bonsoir à vous.
07:29Enfin, bonjour, pardon.
07:30J'ai tellement l'habitude qu'on en soit le soir.
07:33Bonjour à vous, Régis.
07:34Bonjour.
07:35Vous êtes vice-président en charge des activités commerciales
07:37d'Invacar pour l'Europe et le Pacifique.
07:41Vous dirigez, en tout cas,
07:44une société qui fabrique des fauteuils roulants,
07:47manuels électriques de la motorisation
07:50et des scooters pour les personnes
07:51qui sont empêchées sur le plan moteur, justement.
07:57Je voulais qu'on revienne un peu avec vous
07:59sur toutes ces annonces que l'on a eues cette année,
08:02notamment la ministre en charge de l'autonomie
08:04et du handicap, Charlotte Parmentier-Lecoq,
08:06qui est venue plusieurs fois à ce micro,
08:08s'exprimer sur la volonté du président de la République,
08:10Emmanuel Macron,
08:11de rembourser intégralement les fauteuils roulants.
08:14On y arrive, Régis Hopferman,
08:18on y arrive à ce remboursement des fauteuils intégrales
08:20pour les personnes en situation de handicap.
08:23Ça a été reporté plusieurs fois.
08:25Maintenant, on arrive sur un atterrissage au 1er décembre.
08:28Est-ce que vous en êtes satisfait, vous, chez Invacar ?
08:32Écoutez, oui, on pense que ça va évidemment dans le bon sens
08:34de supprimer les restes à charge qui étaient importants
08:38sur certains produits pour les patients.
08:40Donc, c'est plutôt une bonne nouvelle pour eux
08:42et par ricochet, on l'espère pour nous.
08:45Maintenant, il faudra voir en pratique
08:47comment ça se passe à partir du 1er décembre
08:49puisqu'il reste un certain nombre d'inconnus.
08:52Et est-ce que vos bénéficiaires vous disent
08:56qu'ils se satisfont de ça ?
08:57Parce qu'on entend, nous, ici, chez Sud Radio,
09:00dans « Faut que ça change »,
09:02des voix un peu contradictoires
09:04disant que ces remboursements, c'est bien,
09:06mais ça ne va peut-être pas assez loin.
09:08Je pense qu'il y a pas mal d'inquiétudes
09:11parce que c'est un gros changement.
09:14Donc, personne ne sait très bien comment ça va se passer.
09:16Donc, ça génère un peu des angoisses,
09:18mais ça va plutôt dans le bon sens.
09:22En tout cas, dans l'esprit,
09:23l'esprit de la réforme est très favorable.
09:25Après, une fois de plus, il faudra voir en pratique
09:27comment ça se passe
09:28et combien de fauteuils sont effectivement
09:30entièrement pris en charge
09:32dans cette nouvelle nomenclature
09:33et combien ne le seront pas.
09:36Moi, j'ai tendance à penser
09:37qu'il y en aura assez peu
09:38qui ne seront pas pris en charge,
09:41mais on pourra le savoir
09:43qu'à partir du début de l'année prochaine.
09:46La question de la fameuse nomenclature,
09:49est-ce qu'un fauteuil ou est-ce que des options
09:51rentrent dans des nomenclatures
09:53prises en charge et remboursées
09:54par la Sécurité sociale ?
09:56Est-ce qu'on a quand même
09:57quelques tendances là-dessus ?
09:59Oui, on connaît bien maintenant la nomenclature.
10:02Il y a quelques aménagements encore à venir.
10:05Donc, chacun des fabricants
10:06est à même de positionner ses produits
10:08dans les différentes catégories,
10:11de les faire évaluer par le CERA,
10:13qui est l'organisme qui les accrédite.
10:16Donc, ça, c'est un travail qui est en cours.
10:22La nomenclature, on la connaît bien.
10:24Après, la difficulté, c'est que
10:25pour garantir un zéro reste à charge,
10:28le projet a prévu des prix limite de vente.
10:33Donc, il faut d'une part que le produit
10:35soit conforme à la nomenclature technique.
10:37Ça, c'est le point numéro un.
10:38Et le point numéro deux,
10:39c'est qu'il faut que le fabricant puisse le vendre
10:42en dessous du prix limite de vente.
10:46D'accord ?
10:47Donc, ça, ça reste un petit peu l'inconnu.
10:49Il n'y aura que les fauteuils roulants
10:53qui seront pris en compte
10:54ou vous qui fabriquez, par exemple, des scooters.
10:58Ces derniers seront-ils pris en charge ?
11:01Oui, les scooters sont pris en charge également.
11:03Les motorisations pour les fauteuils roulants manuels aussi.
11:06Et évidemment, les fauteuils roulants électriques.
11:08Ces questions de nomenclature,
11:09elles concernent les fauteuils roulants,
11:11elles vont concerner les scooters.
11:12Qu'en sera-t-il pour le fauteuil sportif ?
11:17Régis Hobsherman.
11:19Alors, il est prévu également dans la nomenclature.
11:21C'est une des catégories,
11:22le fauteuil roulant manuel de sport.
11:24C'est vrai que c'était une promesse,
11:25en tout cas, c'était une volonté de la ministre
11:27Charlotte Parmentier-Lecoq
11:28que ça fasse partie des fauteuils roulants.
11:31Mais bon, il y a tellement eu d'aller-retour sur ce texte
11:34qu'on peut imaginer que c'est quelque chose
11:36qui ait pu passer à la trappe, non ?
11:39Non, non, mais ils ne sont pas passés à la trappe.
11:40C'est bien prévu dans la nomenclature.
11:42Les fauteuils de sport en font partie.
11:45Et alors, du coup,
11:46qu'est-ce qu'il est préconisé sur ces fauteuils roulants sportifs,
11:52justement, pour qu'ils ne soient pas hors nomenclature ?
11:56Si vous voulez, comme pour chacune des autres catégories,
11:59il y a une nomenclature technique qui décrit
12:01ce que le produit doit proposer
12:03et quels sont les caractéristiques techniques
12:05qu'il doit remplir.
12:07Mais ensuite, pour les produits qui ne seraient pas conformes,
12:10il y a un dispositif qui est prévu de financement sur devis
12:14en complément de la nomenclature,
12:16donc sur prescription médicale.
12:18Sur prescription médicale, oui, ça, c'est ce qu'elle disait aussi.
12:20Donc, le médecin ferait une prescription en disant
12:24« mon patient a besoin pour sa pratique sportive
12:28d'un fauteuil roulant qui ait telle spécificité ».
12:32Si c'est hors nomenclature, ça marche sur devis
12:35et ça serait quand même pris en charge.
12:38Alors, tout ça, c'est à mettre entre guillemets.
12:40Donc, il appartient aux revendeurs, aux prestataires de services
12:43de faire un devis avec une demande d'entente préalable
12:46qui sera instruite par le médecin conseil de la sécurité sociale
12:49et qui, à l'issue, rendra un avis favorable ou défavorable.
12:54Mais en tout cas, la procédure est prévue pour financer sur devis
12:58ceux qui ne rentrent pas dans la nomenclature.
13:01Il n'y aura pas des dérives, Régis Hopferman,
13:04justement, de la part de ces revendeurs, de ces distributeurs,
13:08sur, justement, cette nouvelle prise en charge intégrale du fauteuil roulant ?
13:14Il n'y en a pas qui vont profiter de cela ?
13:17Je ne pense pas, parce que, vous savez, une filet,
13:22je ne connais pas beaucoup d'utilisateurs de fauteuil roulant
13:24qui achètent un fauteuil pour se faire plaisir.
13:25Ils l'achètent parce qu'ils en ont besoin.
13:29Je ne parle pas forcément de bénéficiaires,
13:31mais plutôt des fabricants, des distributeurs.
13:34Je ne dis pas que ce sera le vodka, mais...
13:36La procédure sur devis, déjà, elle est très, très encadrée,
13:39avec une transparence totale sur le prix du fabricant à l'utilisateur final.
13:45Donc, il y a quand même beaucoup de garde au fou qui ont été mis en place.
13:49Et pour ce qui concerne les fabricants, comme je vous le disais tout à l'heure,
13:52les modèles qui seront remboursés seront validés par un laboratoire d'État
13:55qui s'appelle le CERA.
13:57Donc, il y a quand même des garanties techniques en amont
14:00qui sont données par ce laboratoire.
14:04Combien coûte le modèle d'entrée de gamme,
14:08j'ai envie de vous dire, chez vous, voire même chez les concurrents,
14:12parce que je présume que vous vous alignez ?
14:15Combien ça coûte, par exemple, un fauteuil manuel,
14:17qu'on se rende compte un petit peu réellement du coût auquel ça revient ?
14:23Alors, aujourd'hui, les modèles les moins chers coûtent 550.
14:27C'est 39 euros.
14:29Oui, mais vous avez quoi pour ça ?
14:31Vous avez un fauteuil qui est utilisé principalement par des personnes âgées.
14:37Et ce montant-là, d'ailleurs, va baisser au 1er décembre.
14:39Il va baisser à 360 euros pour ce type de fauteuil.
14:43Mais ensuite, ça ira, pour les fauteuils volants manuels,
14:46jusqu'à 6300 euros pour les fauteuils manuels rigides actifs,
14:53ceux qui sont utilisés par les paraplégiques, les tétraplégiques bas, etc.
14:56Et sur un fauteuil électrique, du coup, ça coûterait combien ?
15:00Enfin, ça coûte combien et ça coûtera combien, peut-être ?
15:03Alors, aujourd'hui, les prix varient entre 3500 euros pour les modèles de base.
15:09Et ça peut aller jusqu'à 25-30 000 euros pour les plus gros modèles,
15:13qui sont les fauteuils électriques de verticalisation.
15:16C'est-à-dire, ces fauteuils électriques, je crois que j'en ai déjà vu,
15:21ce sont des fauteuils qui permettent de rehausser l'assise de la personne, c'est ça ?
15:27Oui, plus que ça.
15:28Ça permet de les verticaliser, de les mettre debout dans le fauteuil volant électrique
15:30et de continuer à conduire.
15:33D'accord, c'est incroyable.
15:34Et du coup, j'imagine, c'est vrai que je suis complètement novice sur la question,
15:40mais j'imagine que ces fauteuils-là doivent quand même avoir un certain poids.
15:46Comment ça se passe pour la manœuvrabilité ?
15:49Rentrer dans son véhicule avec des équipements parisifs ?
15:51Oui, c'est des fauteuils qui peuvent pousser jusqu'à 150 kg.
15:55150 kg ?
15:56Oui, oui, oui.
15:58Comment ils font dans ce cas-là, les bénéficiaires et les aidants ?
16:02Ils utilisent des rampes qu'on positionne à l'arrière des voitures.
16:06Il faut évidemment avoir un van.
16:07Et certains se sont transportés assis dans leur fauteuil, d'ailleurs, à l'intérieur du van.
16:13Et donc, ils sont arrimés au véhicule ?
16:16Tout à fait.
16:17Ils sont arrimés au véhicule.
16:18Et d'ailleurs, les fauteuils volants électriques sont crash-testés pour ça.
16:21Oui.
16:22Mais certains peuvent même conduire assis dans leur fauteuil volant électrique.
16:26D'accord.
16:27Donc, ils montent par l'arrière de leur véhicule jusqu'à la place conducteur ?
16:32Oui, tout à fait.
16:33C'est un véhicule aménagé dans 14 ans.
16:35Incroyable.
16:35Et aujourd'hui, Régis Hopperman, le remboursement des fauteuils roulants, ça se passait comment ?
16:43Est-ce qu'il y avait un énorme reste à charge ?
16:45Alors, sur certains, pas du tout.
16:48Principalement, les fauteuils utilisés par les personnes âgées, il n'y avait quasi pas de reste à charge.
16:52Par contre, il y avait des très gros reste à charge sur les fauteuils plus haut de gamme qui étaient ceux utilisés par les patients réellement handicapés.
16:58Et c'est ceux-là qui visent à mieux être pris en charge, à être entièrement pris en charge par la nouvelle réforme.
17:08Merci beaucoup, Régis Hopperman. Je le rappelle, vous êtes vice-président en charge des activités commerciales de la société Invacare.
17:16Vous êtes en charge du territoire européen et puis pacifique.
17:20Merci pour cet échange et ces clarifications sur ces prises en charge de fauteuils roulants qui, je le rappelle, au 1er décembre, seront en tout cas sans reste à charge pour les personnes utilisatrices de fauteuils roulants.
17:34Merci d'avoir accepté notre invitation, Mathéo Lambleau.
17:37Ça y est ?
17:37Ça y est.
17:38Merci à vous.
17:38C'est les vacances.
17:39C'est les vacances. Bonnes vacances aussi à vous, Régis Hopperman.
17:43Dési Brito, venez autour de la table. Venez, venez, venez, venez. Je veux que les auditeurs vous entendent parce qu'à chaque fois, je vous salue.
17:50Mais quand même, qu'on voit votre visage et qu'on entende votre voix. Vous avez prévu des vacances ?
17:57Oui, j'ai prévu des vacances.
17:58Oui. Vous allez où ?
17:59À Bayonne.
18:00Ah, les fameuses fêtes de Bayonne.
18:04Eh bien, écoutez, Dési Brito, on vous souhaite de très bonnes vacances. On a passé une super saison avec vous. Merci infiniment.
18:09Parce que c'est grâce à vous qu'on peut, eh bien, parler dans le micro et que vous pouvez nous écouter.
18:14C'était avec plaisir.
18:15C'est cause d'elle, plutôt.
18:16C'est pas cause.
18:17C'est pas cause, oui. Effectivement, vous nous le direz.
18:21Bon, en tout cas, merci infiniment. Très belle été sur Sud Radio. Chaque semaine, la rediff, le samedi et le dimanche de Sud Radio.
18:29Faut que ça change. À la saison prochaine.
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