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Les Vraies Voix avec Christophe Barbier, éditorialiste et homme de théâtre

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-07-25##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Rachida Dati a affirmé que l'une des radios de Radio France constitue un club de CSP+,
00:08c'est-à-dire un média déconnecté des jeunes et des classes populaires.
00:11Elle a pris l'exemple des maçons en disant qu'ils n'écoutent pas cette station,
00:14ce qu'elle déplore, tout en présentant cela comme un fait social.
00:17Cette déclaration a été perçue par Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT,
00:20comme une forme de stigmatisation et de mépris envers les classes populaires.
00:24En réaction, elle a vivement critiqué ses clichés sociaux
00:27et a appelé à une révision profonde de la politique culturelle en France,
00:30mettant en lumière la grave crise du secteur.
00:32Elle a également souligné l'urgence d'organiser un large débat transpartisan,
00:37rappelant que la culture doit être considérée comme un enjeu politique majeur
00:40et non simplement comme un poste budgétaire à diminuer.
00:43En cette période de festival, beaucoup exposent leurs revendications
00:48au nom des artistes et des intermittents du spectacle.
00:51Nos confrères de Marianne regrettent cette semaine dans leur colonne
00:55le militantisme politique de la culture,
00:57en rappelant qu'une large partie de ces activités sont financées par de l'argent public.
01:02La ministre Rachida Dati n'a pas pris le risque d'assister au spectacle du festival d'Avignon,
01:07suite aux menaces des syndicats.
01:10Aussi, nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio,
01:14je rigole parce qu'il y a beaucoup de réponses.
01:17Et c'est un résultat clair, à priori.
01:18Et c'est un résultat clair.
01:19Alors la question, la politisation des événements culturels est-elle ?
01:23Un, normale, deux, excessif, trois, insuffisante.
01:25Vous dites normale à 7% et excessive à 93%.
01:29Et pour la première fois de l'histoire de ce jeu, insuffisante, 0%.
01:33De ce jeu, j'adore.
01:35Oui, parce que c'est une petite consultation, ce n'est pas un sondage, attention.
01:39Christophe Barbier est avec nous, éditorialiste et homme de théâtre.
01:42Alors vous avez commencé à nous expliquer, Christophe, juste avant la coupure,
01:45que le théâtre et la politique sont étroitement mêlés depuis 2500 ans.
01:48Alors un petit exemple assez précis,
01:51Madame Dati, notre ministre de la Culture,
01:53n'a pas été à la rencontre des artistes au festival d'Avignon,
01:55notamment parce qu'elle est attaquée par la CGT Spectacle,
01:57mais elle a quand même rompu une tradition
01:59qui était lancée par le premier ministre de la Culture, André Malraux.
02:02Donc c'est une vieille, longue tradition.
02:04Est-ce que ce n'est pas ça le problème aussi en ce moment en France ?
02:07Oui, c'est un problème en France, cette politisation de la culture,
02:10parce qu'elle tourne toujours au bras de fer,
02:12au bras de fer entre les syndicats,
02:14qui ont à la fois des revendications budgétaires,
02:16et puis leurs propres valeurs,
02:17et de l'autre côté, l'État.
02:19L'État qui en a souvent assez, qu'on lui tend de la sébile,
02:21pour créer des œuvres où on dit du mal des politiques et des gouvernants.
02:25Donc c'est un peu le chien qui se mord la queue.
02:27Néanmoins, il ne faut pas dramatiser à l'excès,
02:29tout en restant vigilant parce que c'est un sujet sérieux.
02:32En 1966, quand Jean Genet a créé Les Paravents,
02:36une pièce qui disait beaucoup de mal de l'armée française,
02:37il y avait eu des manifestations contre cette pièce,
02:40on voulait son interdiction.
02:42Il y a eu un débat à l'Assemblée.
02:43Et André Malraux est venu à l'Assemblée,
02:45et il a dit,
02:46« Mesdames et messieurs,
02:47la liberté n'a pas toujours les mains propres,
02:49mais avant de la rejeter par la fenêtre,
02:51il faut y regarder à deux fois. »
02:53Et il a expliqué pourquoi il fallait continuer
02:56à subventionner la culture,
02:58même quand ça se retourne contre le subventionneur.
03:01Avec, comme juge de paix,
03:03la liberté du citoyen.
03:04Le citoyen, il peut voter pour ou contre un spectacle,
03:08pour ou contre un livre,
03:09en n'allant pas assister au spectacle,
03:11ou en ne lisant pas le livre.
03:12Tant qu'on a le pluralisme dans notre pays,
03:14il faut être rassuré.
03:15Néanmoins, il faut regarder les messages
03:17qui passent à travers les œuvres,
03:19parce que c'est parfois des messages contestables,
03:21voire scandaleux.
03:22Et puis, il faut demander des comptes
03:24à ceux qui créent des spectacles,
03:25avec l'argent public,
03:26parce qu'on veut un retour sur investissement.
03:28Alors, René Chiche,
03:30l'une de nos vraies voix,
03:31qui est également régulièrement sur Sud Radio,
03:33notre envoyée spéciale au Festival de Cannes.
03:36Oui, d'Avignon.
03:37Et puis d'Avignon aussi,
03:38mais au Festival de Cannes,
03:39chaque année.
03:40Oui, oui, pardon.
03:41C'est au mois de mai,
03:43le Festival de Cannes.
03:45Et en fait, ça parle de cinéma.
03:47C'est vrai ?
03:48Oui, oui.
03:49Il y a un papier rouge, non ?
03:50René Chiche,
03:51est-ce que cette pluralité, finalement,
03:53qu'on demande au monde de la culture,
03:56c'est de fait,
03:57ou alors il y a cette vision unique, politique ?
04:01Alors, pour répondre précisément à votre question,
04:04est-ce qu'il y a une politisation des événements culturels ?
04:07Moi, je ne suis pas tellement d'accord.
04:08Je vous explique pourquoi.
04:10Il y a, à mon avis,
04:11des péripéties politiques dans des événements culturels.
04:14Prenons l'exemple du Festival d'Avignon.
04:16Effectivement, il y a eu au départ la déclaration du directeur,
04:18la Thiago Rodriguez,
04:19qui a fait une déclaration pro-Gaza, etc.
04:21Comme d'autres artistes le font assez souvent.
04:24Bon, ça, c'est leur opinion.
04:25En même temps, un artiste,
04:26vous voyez, je suis objectif,
04:27un artiste,
04:28c'est quand même, au départ,
04:30la liberté d'expression.
04:31C'est la liberté d'opinion.
04:33Un artiste, c'est la liberté,
04:34on en sent, vous voyez.
04:36Donc, il a le droit d'exprimer une opinion,
04:37même si ça peut heurter certaines choses.
04:39Mais, pour dire,
04:41est-ce que les événements culturels sont politisés,
04:43ça voudrait dire qu'un événement culturel,
04:45dans sa globalité,
04:47a une idéologie politique,
04:48propose des œuvres politiques politisées.
04:51Alors, vous prenez, par exemple,
04:52parfois, il y a des prises de position politiques
04:55durant des événements.
04:56Parlons du cinéma, exactement.
04:57Et qui, pour certains artistes,
05:00ne sont pas acceptés.
05:01Alors, souvent, ça concerne ceux de droit.
05:03On se souvient des chanteurs
05:04qui fêtaient Nicolas Sarkozy en 2007
05:07et qui ont été blacklistés.
05:09On parle de culture dans sa globalité.
05:11Prenons l'exemple du cinéma.
05:12Il y a deux ans,
05:13lorsque Justine Trier a reçu sa palme d'or
05:15pour Anatomie d'une chute,
05:17elle a fait, effectivement,
05:17une déclaration politique
05:19qui était ridicule.
05:20Puisqu'à la fin de son discours,
05:21devant un parterre de producteurs mondiaux
05:23qui ne connaissaient rien de la politique en France
05:25ou d'acteurs mondiaux,
05:26elle a fait une déclaration
05:27contre la réforme des retraits.
05:28Vous voyez, c'est un peu ridicule,
05:29ce genre de choses.
05:29Vous avez aussi, récemment,
05:30Eric Clapton,
05:31qui n'a aucun rapport,
05:32mais c'est la globalité culturelle,
05:35qui est arrivée sur la scène de Bercy,
05:36hier un mois,
05:37avec une guitare
05:38aux couleurs du drapeau palestinien.
05:39Donc, vous voyez,
05:40moi, je crois qu'il y a des péripéties culturelles.
05:41Mais on ne peut pas dire
05:42que sur les 7300 festivals en France,
05:45parce qu'il y en a quand même 7300 en France,
05:46à peu près,
05:46il y a à chaque fois des festivals politisés
05:49dans leur globalité.
05:51Effectivement, parfois,
05:52il y a des prises de positions politiques d'artistes
05:54durant ces événements culturels.
05:56Michael Sherman,
05:56il y en a beaucoup qui parlent
05:57d'une wokisation globale de la culture,
06:00en général,
06:00en France en particulier,
06:01mais effectivement aussi dans le monde entier,
06:03en particulier aux Etats-Unis.
06:05La contestation a toujours été dans la culture.
06:08La culture est un lieu d'engagement et de contestation,
06:10donc ça, ce n'est pas un problème.
06:11Après, vous revenez sur le terme
06:13de wokisation de la société française,
06:15parce que ce qui se passe en France,
06:18si vous remarquerez,
06:19on a toujours 10 ans de retard.
06:22Ce qui s'est passé aux Etats-Unis en 2016,
06:23il parlait déjà le président Trump à l'époque
06:25de wokisation, de wok, etc.
06:27parce qu'il parlait de la racine awake,
06:29c'était les éveillés qui voulaient mettre en place
06:31des contestations sociales et sociétales.
06:33On est en retard par rapport aux Américains,
06:34mais on est peut-être en avance par rapport aux...
06:36Ou du moins, ça nous permet de voir ce qui va nous arriver.
06:38Qu'est-ce qui s'est passé ?
06:39Le problème, c'est qu'aujourd'hui,
06:41cette mainmise de la culture,
06:43mais pas que de la culture,
06:43de différents champs culturels,
06:44de l'éducation, de l'économie,
06:46où vous allez voir des contestations,
06:47on a vu même sur les campus américains,
06:49des importations d'un conflit étranger,
06:51comme notamment la cause de Gaza,
06:52comme René Chiche le disait.
06:53Le problème, c'est quoi ?
06:54C'est que nous, nous sommes en tant qu'ennu locaux,
06:56en tant qu'ennu de la nation,
06:57comptables des finances publiques.
06:58Aujourd'hui, la culture reçoit
06:59plusieurs centaines de millions d'euros
07:02pour parfois produire des oeuvres
07:04qui sont politisées.
07:05Et c'est là le problème,
07:06où aussi on doit se dire,
07:07on est comptable de ces finances publiques,
07:08on injecte les conseillers régionaux,
07:10les conseillers régionaux donnent
07:12des millions d'euros pour les films, notamment.
07:14C'est ce que met en avance Marianne, justement.
07:15Et le problème, c'est quoi ?
07:17C'est qu'en fait,
07:17il n'y a pas d'objectif de réalisation.
07:19C'est-à-dire qu'ils produisent des navets
07:20où les Français ne vont pas dans les salles
07:22et on continue à refinancer ces producteurs.
07:25Attendez, attendez.
07:26Christophe Barbier, justement,
07:28tient un bon exemple de cette tendance woke,
07:32en tout cas selon certains.
07:34C'est la présence de Drag Queen
07:35et la parodie de la scène,
07:37vous savez, pendant les JO,
07:38représentée par Léonard de Vinci au 15e siècle.
07:40Sandrine Rousseau,
07:42elle a dit que c'était la meilleure réponse
07:44à la montée du fascisme
07:44et de l'extrême droite de cette cérémonie,
07:46que le monde soit woke.
07:47Qu'est-ce que vous avez à dire là-dessus ?
07:49D'abord, qu'on n'est jamais déçus
07:50par Sandrine Rousseau.
07:52Elle a ses références.
07:54Elle a des lectures, je dis.
07:57Ce n'est pas ma préférée, celle-là.
07:59Que la cérémonie des JO
08:01ait choisi la transgression
08:02avec Marie-Antoinette
08:03portant sa propre tête
08:05ou bien cette scène finale,
08:07pourquoi pas, comme ça a été dit,
08:08l'artiste, c'est la liberté d'expression,
08:09la liberté d'expression,
08:10c'est la provocation.
08:12On suscite et on n'aime pas,
08:14on y va, on n'y va pas
08:15et on applaudit ou on siffle.
08:17Et ça, c'est très très bien.
08:18Après, il ne faut pas faire
08:19de grandes démarches idéologiques avec ça.
08:21Il n'y avait pas plus de lutte antifasciste
08:23dans cette scène
08:23qu'il y avait de danger
08:25pour la civilisation
08:26et pour l'avenir
08:28de notre civilisation généo-chrétienne.
08:30Il y avait une provocation,
08:31un clin d'œil.
08:32Ce qui pouvait être un peu gênant,
08:33c'est que les créateurs
08:33ne l'ont pas assumé.
08:34Ils auraient dû dire,
08:35bah oui, on vous a mis un peu une claque,
08:37qu'on respecte quand même,
08:39mais c'était pour vous bouger.
08:40Et puis, le débat est ouvert.
08:42D'ailleurs, cette cérémonie
08:43était multifacette.
08:44Il y a des choses
08:45que tout le monde a aimées,
08:46le cheval sur la scène.
08:47Il y a des choses
08:47que tout le monde a déstressées
08:48et puis il y a des choses
08:49qui ont divisé.
08:50Et ça, c'est très bien.
08:51Et surtout,
08:52ne pas laisser la culture,
08:53même quand elle est politisée,
08:55être récupérée par les politiques.
08:57C'est-à-dire,
08:58être récupérée à des fins
08:59électoralistes, intéressées.
09:01Avoir une opinion tranchée,
09:02porter une idée politique contestable,
09:05ça nourrit un débat.
09:06Un débat qui va être
09:07sur les scènes,
09:08dans les livres
09:08et un débat qui va être après
09:09dans l'agora.
09:11Mais en faire un outil
09:12au service
09:13d'une ambition politique électorale,
09:15là, on tombe
09:16dans la culture officielle.
09:17On tombe dans la culture.
09:18Alors, réaction
09:19au 0826 300 300
09:22avec notre auditrice
09:23Phil Rouge,
09:24Nathalie.
09:25Nathalie,
09:26je regarde encore
09:27la consultation excessive.
09:29Alors,
09:30la politisation
09:30des événements culturels
09:32est-elle ?
09:32Vous dites excessive
09:33à 92 %,
09:34les auditeurs de ce de radio.
09:36Normal à 8 %,
09:36il y a toujours 0%
09:38pour insuffisante.
09:39Si quelqu'un veut appuyer
09:39sur le bouton,
09:40n'hésitez pas,
09:41on évitera de faire 0%.
09:42Quel est votre sentiment,
09:44Nathalie ?
09:45Non, non,
09:45je n'appuierai pas
09:46sur le bouton
09:46insuffisante.
09:47Je pense que c'est excessif.
09:51Alors, je suis d'accord,
09:53j'ai entendu
09:53Christophe Barbier,
09:54il y a deux paramètres.
09:55Forcément,
09:56on regarde une pièce
09:56de Beaumarchais,
09:57de Molière,
09:59c'est la liberté d'expression.
10:01Bougez pas trop,
10:01Nathalie,
10:02parce que sinon,
10:02on ne vous entend pas.
10:03Allez-y,
10:04recommencez.
10:05Donc, je disais,
10:06si on regarde
10:07des pièces de Beaumarchais
10:08ou de Molière,
10:10c'est politiquement critique.
10:12C'est ça,
10:12la liberté d'expression.
10:13C'est ça
10:13qui nous a fait évoluer.
10:15En revanche,
10:15ce que je ne déplore,
10:16c'est la politisation
10:18des événements culturels
10:19tels que le festival
10:20d'Avignon.
10:21C'est idéologique,
10:22on ne rentre pas
10:23dans cette idéologie.
10:24On est bon
10:24à donner au pourceau,
10:26à jeter au pourceau,
10:26c'est invraisemblable.
10:28Et j'ai été au,
10:29parce que c'est la culture
10:30en globalité,
10:31j'ai été au concert
10:32de Diana Ross
10:33qui a commencé
10:34parce qu'elle est iconique
10:35de cette culture
10:35afro-américaine
10:36de par ses cheveux.
10:38Elle a mis un film,
10:40parce qu'elle est magnifique,
10:41elle a mis un film
10:42sur sa vie,
10:42son enfance,
10:43et c'était la ségrégation
10:44des Etats-Unis.
10:45Ce n'était pas facile.
10:46Elle a dit,
10:47nous étions pauvres,
10:48c'était difficile,
10:49mais j'étais très heureuse.
10:51C'était politique,
10:52je pense,
10:52mais ça n'était pas idéologique.
10:54Et ça fait d'elle
10:55une grande dame
10:56et une ambiance
10:58très,
10:58comment dire,
11:00solidaire,
11:02très conviviale.
11:04Et c'est ça
11:04que j'apprécie.
11:05Christophe Barbier,
11:06c'est intéressant
11:06cette nuance justement
11:07entre politique
11:08et idéologie.
11:10Oui,
11:10c'est très très intéressant
11:11parce que politique,
11:12c'est police,
11:13c'est la ville.
11:14Et donc,
11:14la vie de la cité,
11:15c'est la vie du débat démocratique
11:17et du débat culturel.
11:18D'ailleurs,
11:18le théâtre et la démocratie
11:19ont été inventés
11:20en même temps à Athènes
11:21dans le siècle d'or.
11:23Maintenant,
11:23quand on fait de l'idéologie,
11:25on veut faire du bourrage de crâne.
11:26Il y a le bien et le mal.
11:27Il y a la vérité et le mensonge.
11:28Et on transforme en effet
11:29le spectacle en propagande
11:31ou bien les démonstrations culturelles
11:33en démonstrations à la gloire du régime
11:35comme on l'a vu
11:36sous certains régimes autocratiques.
11:37Donc,
11:37c'est une vraie bonne distinction.
11:39Donc,
11:40il faut se méfier,
11:41méfier beaucoup
11:42de la culture
11:43quand elle devient didactique
11:44et propagandiste.
11:46Tant qu'elle est politique,
11:47mais en acceptant une réponse,
11:49ça,
11:49c'est très bien.
11:50Et le problème,
11:50d'ailleurs,
11:50dans les festivals qu'on cite,
11:52ce n'est pas tant
11:52les pièces politiques
11:53qui sont mises en avant,
11:56c'est les positions politiques
11:57qui peuvent être censurées,
11:58ceux qui peuvent être refoulées,
11:59ceux qui n'auront pas
12:00le droit de citer
12:01dans ces festivals.
12:02À ce moment-là,
12:03on passe du chaudron politique
12:05au glacis idéologique
12:06et ça,
12:07c'est inquiétant.
12:07Merci beaucoup,
12:08Christophe Barbier.
12:09On vous retrouve sur scène
12:10bientôt, Christophe.
12:11Bien sûr,
12:11dans Offenbach.
12:13Le 23 juillet,
12:14à Ramatuel,
12:15Offenbach,
12:15dans l'empereur.
12:16Et c'est une création
12:17que vous avez faite
12:18où vous jouez
12:19et vous avez sur scène
12:21avec vous une cantatrice,
12:22un pianiste.
12:23Ça donne envie.
12:24Et moi,
12:24j'ai un rêve,
12:25c'est qu'un jour...
12:25On vous ramène en 1867,
12:27une période très politique aussi.
12:28Oui,
12:28tout à fait.
12:29Et j'ai un rêve,
12:30c'est qu'un jour,
12:30vous vous produisiez à Séville.
12:32On irait voir le Barbier.
12:33Il me l'a fait tout à l'heure.
12:35Je suis désolé,
12:37Christophe.
12:39Allez,
12:39merci beaucoup,
12:40Christophe.
12:40On viendra vous voir
12:41le 29 juillet.
12:43Chères auditrices,
12:43chers auditeurs,
12:44vous restez avec nous.
12:46Parce qu'après,
12:47on va jouer,
12:48on va faire un quiz musical
12:49que je vous ai concocté,
12:50moi.
12:50Il va faire plaisir
12:51à Frédéric Grandel.
12:52Le problème,
12:52c'est qu'on a le meilleur
12:53de toute l'histoire
12:54des vraies voix
12:55qui est là,
12:55René Chine.
12:56Et on va voir
12:57ce que Mickaël va faire.
12:58Je suis plus stressé
12:58pour le quiz
12:59que pour le démarre.
13:00Voilà,
13:01tout de suite.

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À suivre