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Lors de l'Heure des Pros du 24/07/2025, rédacteur en chef de la revue Eléments, était invité sur le plateau. Il a évoqué son livre «Le tabou du racisme anti-blanc» : «On est confronté à un double déni médiatique». 

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Transcription
00:00La soirée qui a suivi le match, la finale de la Ligue des Champions entre le PSG et l'Inter de Milan,
00:05vous savez que les hooligans et les supporters parisiens ont tendance à dire marseillais, on t'encule, c'est le terme qu'ils emploient.
00:11Ça commence.
00:13Alors ce sont des témoignages de femmes qui n'ont pas de culture footballistique.
00:18Donc je ne peux pas le prouver là, malheureusement.
00:21Mais c'est des témoignages que j'ai recueillis, entre autres de journalistes qui travaillent dans le groupe Bolloré,
00:25au journal du dimanche, qui ont entendu à partir du pont de l'Alma jusqu'au rond-point des Champs-Elysées,
00:31le soir du match, c'est Français, Françaises, on t'encule, Français, Françaises, on t'encule, etc.
00:36Il y a des vidéos, deux vidéos qui ont filtré, il semblerait que ce soit plutôt marseillais, marseillaise qu'on entend sur ces vidéos.
00:43Ah, déjà ce premier exemple est complexe.
00:48Non, c'est qu'on est confronté, je crois, à un racisme anti-blanc d'atmosphère qui frappe à la fois les juifs, les chrétiens et les agnostiques, indifféremment.
00:55Pour les juifs, j'ai un témoin, dans le racisme anti-blanc, c'est la double peine.
00:59Ils sont harcelés en tant que juifs et en tant que blancs, en tant que français.
01:02La même chose pour les chrétiens, même s'il y a moins d'exemples.
01:06Mais c'est un phénomène assez global, assez général, qui nous interroge sur nos politiques d'intégration.
01:11Si on accueille des immigrés, c'est parce qu'on postule que l'intégration des immigrés est souhaitable et désirable.
01:17Or, le racisme anti-blanc nous dit que notre amour inconditionnel de l'autre n'est pas partagé par l'autre.
01:22Il arrive que l'autre nous déteste.
01:24Alors, vous me demandez des exemples.
01:25Non, mais je pense qu'il y a un exemple qui, aujourd'hui, subit justement cette omerta complète médiatique, politique et judiciaire.
01:36C'est l'affaire Crépole.
01:37C'est l'affaire Crépole.
01:39Alors, si vous permettez, Eliott, l'affaire Crépole a changé la donne.
01:42En particulier, la contre-enquête, la pseudo-contre-enquête journalistique.
01:46Une nuit en France qui a attesté, en disant que ce n'était pas un problème, qu'une des auditions faites par la gendarmerie,
01:54une des auditions faites par la gendarmerie, attesté.
01:57Il y avait neuf témoins qui avaient entendu des insultes racistes et anti-blanches.
02:00Il y a une vidéo sur Internet où on entend « putain, sale Gouer ».
02:04Je suis désolé pour les gros mots, mais c'est ainsi.
02:05Vous en avez enchaîné, là, ce matin, si vous pouviez faire attention.
02:08Mais bon, malheureusement, c'est la racalisation du vocabulaire.
02:11Oui, mais alors, justement, nous, on a un vocabulaire chatier.
02:14Et on a une vidéo, alors c'est avec les guillemets d'usage.
02:16On a des vidéos qui montrent, on entend le son audio, le pop-up de Gouer.
02:22Donc, Gouer, c'est blanc, mais avec une dimension péjorative, dépréciative.
02:27C'est comme si, pour comprendre le sens du mot Gouer, c'est l'équivalent arabe ou turc du mot Bounioul, si vous voulez.
02:33Donc, voilà.
02:35C'est comme si moi, je disais attention, attention, pop-up-up, Bounioul.
02:39Et on entend juste après « attention, sa plante ».
02:40Oui, Crépol a changé la donne parce qu'on est confronté à un double déni médiatique.
02:46La presse de gauche se refuse à reconnaître la dimension du racisme anti-blanc dans l'affaire de Crépol.
02:52Mais ça va bien au-delà.
02:54C'est que le procureur de Valence refuse également de reconnaître la dimension aggravante de délit dans le délit.
02:59Parce que c'est ça, ça donne à l'acte de délinquance ou au crime, en l'occurrence de Crépol, une dimension beaucoup plus grave.
03:07Il avait même, rappelez-vous, on avait même envoyé la police chez Jean Messia.
03:11Parce qu'il avait eu l'audace de révéler les patronymes des principaux inculpés dans l'affaire de Crépol.
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