- 19/05/2025
L'ouvrage du journaliste François Bousquet de la revue Eléments "La racisme antiblanc - L'enquête interdite" se déploie en deux mouvements. Le premier, "Le chic gauchiste", concis mais incisif, démonte l’imposture du racisme systémique, qui fonctionne comme un verrou mental empêchant de penser le racisme antiblanc – ce "non-objet" sociologique. Le second, "Le choc raciste", en constitue la pierre angulaire. Il donne la parole aux victimes, celles que l’on réduit au silence, car reconnaître leur souffrance reviendrait à dynamiter le récit dominant. Or, tous les témoignages rassemblés ici convergent vers une même réalité : loin d’être un fantasme, le racisme antiblanc est un discours de haine explicite et un phénomène aussi massif qu’occulté. C’est cette vérité interdite que vous allez découvrir.
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00:00Générique
00:00Bonjour à tous, bienvenue dans notre Zoom aujourd'hui sur le racisme anti-blanc, l'enquête interdite.
00:13C'est l'ouvrage de François Bousquet. Bonjour François Bousquet.
00:16Bonjour Pierre.
00:17François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments, vous êtes également présent sur TVL dans les émissions Le Plus d'Éléments.
00:24Et cette année-là, alors à entendre certains, François Bousquet, on croirait, on pourrait comprendre que le racisme n'est que le fait des Blancs.
00:34Qu'est-ce que ça vous évoque ça ?
00:35Oui, c'est la théorie qui s'est imposée depuis une dizaine, quinzaine d'années, en tout cas en France, un peu plus aux États-Unis.
00:41Le racisme est forcément à sens unique, forcément unilatéral.
00:45Les Blancs sont forcément les racistes et les racisés, racisés par qui ? Par nous.
00:49En l'occurrence, ce sont les victimes de notre racisme, racisme systémique, racisme structurel, selon les théoriciens de ce foutage de gueule d'exception,
00:58qui est la théorie du racisme systémique, et qui nous interdit de penser le racisme anti-Blanc, qui est un objet journalistique,
01:05exception faite des médias de la réinfosphère, qui est un objet sociologique, c'est-à-dire qui n'existe absolument pas dans les travaux de recherche.
01:12Quand on se plonge dans la bibliographie, c'est-à-dire les enquêtes, les études, les statistiques, les sondages, c'est le néant, quoi.
01:20Rien, nada, nothing, parce qu'il est interdit de penser ce racisme.
01:25Or, moi, j'ai fait une enquête avec une quarantaine de témoignages, c'est la première du genre,
01:29donc j'ai été voir les gens qui ont morflé, qui ont pris des coups, on sache le dire, dans la gueule,
01:35qui ont été humiliés, raquettés, battus, tabassés.
01:37C'est un phénomène assez massif, mais on va en parler, c'est un phénomène massif, aussi massif, aussi tangible qu'occulté médiatiquement.
01:46Le fait d'accuser, de n'accuser que les Blancs d'être des racistes, est-ce que c'est pas raciste quelque part ?
01:53Si, si, si, tout est paradoxal dans cette affaire du...
01:56On serait la race maudite...
01:59Oui, oui, oui, on est le péché originel.
02:01On est les pires et les autres sont géniaux.
02:02Voilà, mais creusons cette, ou filons même cette métaphore du péché originel,
02:08nous sommes le péché originel de tous les peuples de la Terre, extra-européens,
02:14c'est nous qui avons entraîné leur chute, la rencontre de l'Europe et du reste du monde,
02:18entraîné la chute du reste du monde.
02:20Donc il faut nous fouetter tous les jours dans le dos.
02:22Il faut nous mortifier, nous fouetter, notre idéologie est très pénitentielle d'ailleurs,
02:29encore que, peut-être en reparlerons-nous, elle s'exerce que sur une partie de la population blanche
02:33et pas sur la totalité de la population blanche.
02:37Oui, il y a une culpabilité qui est entretenue, qui est entretenue par un discours public,
02:42par un récit médiatique, un récit dominant, qui fait en sorte, qui aboutit à l'idée
02:49que le racisme anti-blanc n'existe pas.
02:51Or, il est...
02:52Un récit médiatique lancé en 1984, pendant le premier septennat de François Mitterrand,
03:00par les créateurs de l'association SOS Racisme.
03:03Qui sont ces initiateurs ?
03:05Le plus connu, c'est Julien Dré.
03:08Derrière à la manœuvre, néanmoins, en tout cas en coulisses, il y a le Florentin,
03:11en l'occurrence François Mitterrand.
03:13Mais quand on regarde la généalogie de SOS Racisme...
03:16Monsieur Attali.
03:17Il y a Attali également, il y a tout l'entourage de Mitterrand.
03:19Mais en réalité, la généalogie est plus profonde.
03:24Ça fait 50 ans, ça fait 50 ans de déconstruction du roman national,
03:27du récit national plutôt qu'un roman d'ailleurs.
03:30Comment fait-on ? Si on veut créer un homme nouveau, qu'est-ce qu'il faut faire ?
03:32Il faut détruire l'homme ancien.
03:34La destruction de l'homme ancien, c'est une rétro-satanisation du passé.
03:37Les années 70 sont symptomatiques.
03:40Si vous réfléchissez un tout petit peu à tout ce qui se passe,
03:42Dupont-Lajoie, c'est en 1975,
03:44qui dépeint un Gaulois beauf, vulgaire, raciste, violeur, assassin.
03:49La chanson « La petite Lili » de Pierre Perret,
03:53qu'on enseignait dans les écoles pendant des dizaines d'années,
03:57brosse le portrait d'une France rance, raciste,
04:01qui accueille avec mépris les populations venues d'Afrique,
04:06en l'occurrence de Somalie, pour éviter nos poubelles.
04:09Et puis même le bouquin de Robert Parkson sur la France de Vichy,
04:14en 72-73.
04:15C'est une démolition en règle du roman national.
04:19Si vous voulez, on a sapé l'estime de soi des Français.
04:21– Avec l'idéologie française, de VHL.
04:22– Voilà, mais là, ça arrive après, ça.
04:25Là, c'est quelques années juste avant l'idéologie française,
04:28qui est l'équivalent de Drummond.
04:30Un Drummond renversé, c'est un portrait d'une France
04:34qui est fond ataviquement antisémite, qui est ataviquement raciste.
04:39Donc, c'est dans ce contexte-là, c'est sur ce terreau-là,
04:42dans cette tourbière-là, que SOS Racisme,
04:44avec tous les gens que vous avez nommés,
04:45l'entourage de François Mitterrand,
04:47qui a lancé l'opération SOS Racisme.
04:49Ce qui est fascinant, et moi, je le vois dans mes témoins,
04:52c'est que pendant qu'il y avait les concerts des potes à la Concorde en 85,
04:56pendant qu'il y avait l'Aziza de Daniel Balavoine,
04:58ce genre de chanson, sa culture populaire-là,
05:01donc très ouverte à l'autre, etc.
05:03Les types qui étaient en banlieue, en l'occurrence,
05:04moi, c'est des gars qui étaient aux Unis ou à Évry,
05:06eux, ils avaient en face d'eux les potes.
05:09Et les potes les massacraient.
05:10Les potes les massacraient, c'était déjà presque NTM.
05:12NTM n'était pas encore là,
05:14mais d'un côté, on a le récit médiatique,
05:16la diversité, mon pote l'arabe, mon pote le noir,
05:20mon pote l'africain.
05:22Mais ça, dans les banlieues,
05:24où il y a déjà eu un exode massif des Français de souche,
05:27il y en a déjà presque plus dans les années 80,
05:29dans les banlieues où j'ai pu recueillir mes témoignages,
05:33eh bien, c'était l'inverse.
05:34C'est que les types, ils n'avaient pas le badge, les potes.
05:38Les potes, ils avaient le poids américain
05:39et ils défonçaient les petits blancs résiduels
05:41qui étaient encore dans les cités et les tours.
05:43– Alors, vous estimez que les blancs en Europe
05:45sont l'objet d'une véritable ségrégation.
05:48Comment elles se manifestent ?
05:50– Elles se manifestent déjà dans l'ordre du discours.
05:52L'ordre du discours, c'est l'impossibilité
05:54de penser en dehors d'un certain cercle journalistique,
06:00qui est celui, grosso modo, de l'arrêt infosphère.
06:03Donc, des médias parallèles,
06:04et pas des médias centraux et des médias dominants.
06:06Il est interdit de penser le racisme anti-blanc.
06:08Donc, déjà, il y a une discrimination.
06:11Parce que la personne qui est victime de racisme anti-blanc,
06:13d'un, elle n'est pas victime,
06:14et de deux, on lui reproche d'être en réalité
06:17une personne raciste
06:18qui véhicule une théorie d'extrême droite
06:21selon laquelle le racisme anti-blanc existerait.
06:25Donc, oui, on a besoin,
06:27la société multiculturelle a besoin d'un bouc émissaire.
06:30Je l'appelle, moi, le bouc émissaire,
06:31ce bouc émissaire.
06:33Il faut une victime expiatoire.
06:34La victime expiatoire, si on veut, c'est le blanc.
06:36Mais fondamentalement, c'est le peuple historique.
06:39Français, Italiens, Allemands, Anglais.
06:41Ce sont les peuples historiques européens
06:42qui doivent être sacrifiés
06:44pour que, parallèlement, la population extra-européenne,
06:48en l'occurrence immigrée,
06:49mais fréquemment extra-européenne,
06:51puissent être sanctifiées.
06:53C'est cette équation-là.
06:55Le multiculturalisme ne peut fonctionner
06:58que si la société centrale,
07:01donc le pays hôte, le pays accueil,
07:03renonce à sa propre culture
07:04pour pouvoir accueillir la culture des autres.
07:07Vous ne pouvez pas mettre à une même table,
07:09en termes de pratique,
07:10à être une même table de conception
07:12de la convivialité, de la gastronomie,
07:15telle que la nôtre
07:15et telle que l'arabo-musulmane.
07:17Ce n'est pas possible.
07:18Entre eux et nous,
07:19il y a le halal et le arabe.
07:22Donc, si on veut pouvoir les accueillir à notre table,
07:25il faut sacrifier notre propre culture.
07:28– Alors, certains nient l'existence
07:30de ce racisme anti-blanc,
07:32certains s'en déclarent victimes.
07:34Comment est-il perçu dans la société française ?
07:37– Il est perçu par les Français
07:39comme un fait, puisqu'il y a eu très peu…
07:41– Y a-t-il des sondages ?
07:42– Il y a eu un sondage de CNews,
07:43mais il y a très très peu de sondages.
07:45Il y a eu des sondages sur la Nouvelle-Calédonie,
07:46mais c'est vraiment un cas à part,
07:48c'est les DOM et les DOM,
07:50sur la question du racisme.
07:52Il y a eu un sondage de CNews en 2022,
07:54d'où il ressortait que 80% des Français
07:57pensaient que le racisme anti-blanc existait.
07:59Et ça ne sont jamais que des sondages,
08:01mais c'est énorme, 80%.
08:02Pas de gens qui sont dix victimes.
08:03L'INSEE et l'INED a choisi une seule fois,
08:07je dis bien une seule fois,
08:08d'aborder cette question sulfureuse
08:11pour ces deux instituts.
08:13Ces instituts ne croient pas,
08:14ni l'INED ni l'INSEE,
08:16ne croient pas à l'existence du racisme anti-blanc.
08:19Cela étant dit, c'est une question
08:20qu'ils ont posée dans un sondage
08:23trajectoire et orientation
08:24à la fin des années 2000.
08:27Un gros échantillon.
08:28Et ils ont déterminé une catégorie
08:30qui s'appelle la population majoritaire.
08:31C'est en gros, voilà de Noëlens,
08:34ce que Michel Tribala appelle
08:35les Français au carré.
08:36Donc les natifs au carré.
08:37Donc les Français nés de part en français,
08:39en l'occurrence des Blancs.
08:41Et il ressort de cette enquête,
08:42qui est énorme,
08:43que 1 Français sur 7
08:46des catégories non paupérisées,
08:47c'est quand même beaucoup,
08:49dit avoir été victime de racisme.
08:51Et 1 sur 4
08:52des catégories françaises paupérisées.
08:56Avec les jeunes également.
08:58Et on se rend compte
08:59qu'1 sur 4, c'est colossal.
09:00C'est colossal.
09:01Et c'est sur un échantillon
09:02qui demanderait être complété.
09:04Mais il n'y a pas d'autre étude
09:05parce que c'est un sujet
09:06qui est brûlant et interdit.
09:07A telle en scène
09:07que cette année,
09:08en janvier 2025,
09:10l'INSEE a voulu poser la question
09:12de l'origine des parents.
09:15Ni une, ni deux.
09:16En 48 heures,
09:17l'INSEE a dû reculer
09:18sous la pression
09:19de la Ligue des droits de l'homme.
09:21Statistiques ethniques.
09:22Voilà.
09:23Alors qu'elles sont partout
09:25les statistiques ethniques.
09:25On a le droit
09:27aux statistiques ethniques
09:28que lorsqu'il faut pointer
09:29la sous-représentation
09:30des minorités visibles
09:32à la télévision.
09:34L'ARCOM ne fait que ça.
09:35L'ARCOM ne fait que
09:36des statistiques ethniques.
09:38Sauf qu'ils appellent ça
09:39perçu comme noir,
09:39perçu comme arabe,
09:40perçu comme blanc.
09:42Mais en revanche,
09:43quand il s'agit de pointer du doigt
09:45la sous-représentation
09:46de certaines populations
09:48dans l'univers carcéral,
09:49c'est interdit.
09:50Donc c'est là,
09:50une fois de plus,
09:51un deux poids, deux mesures
09:52ou une discrimination tacite
09:54s'exerce à l'encontre
09:55du peuple de Souches.
09:56En tout cas,
09:57à défaut d'être tacite,
09:58implicite.
09:59– Vous dites que cette négation
10:01du racisme anti-blanc
10:02repose sur la crédulité des uns,
10:05l'opportunité,
10:06l'opportunisme des autres
10:08et la lâcheté du plus grand nombre.
10:10Comment est-ce qu'on explique cela
10:11au global ?
10:12C'est du flicage de pensée ?
10:14– Je pense que c'est l'essentiel.
10:16Je ne veux pas accabler
10:17nos compatriotes
10:18et faire d'eux
10:19une sorte de bande sardine
10:20qui suit le mouvement.
10:21Le mouvement est beau en soi,
10:23mais à titre individuel,
10:24c'est problématique.
10:25Je pense que c'est surtout
10:26les gens qui détiennent
10:28le monopole
10:30de la production
10:31de la parole autorisée,
10:33qui déterminent
10:35les critères
10:36de ce qui est illicite
10:37et ce qui est illicite,
10:38en l'occurrence,
10:38la gauche,
10:39l'extrême gauche,
10:40qui part à la fois à l'idéologie.
10:42L'idéologie,
10:43manifestement,
10:43compte.
10:44Ces gens-là pensent réellement
10:46que le multiculturalisme
10:47est l'avenir de la France
10:48et non de l'Europe.
10:49Mais je pense également
10:50qu'il y a même chez eux
10:52un effet d'opportunité colossal.
10:53Pourquoi je dis ça ?
10:54Quand on fait un calcul
10:56coût-bénéfice,
10:57je parle des bobos,
10:59ils ont tout intérêt
11:00à défendre l'immigration
11:01parce que,
11:02qu'est-ce que ça leur apporte ?
11:03Beaucoup de choses.
11:04Ça leur ouvre plein de portes.
11:05Ça se monnaie.
11:06Ce capital culturel,
11:08ce capital symbolique,
11:08se monnaie
11:09en capital professionnel.
11:11ça vous permet
11:12de maîtriser les codes.
11:13Votre main gauche
11:14peut défendre
11:15le multiculturalisme
11:16et votre main droite,
11:17comme vous avez
11:19les codes sociaux,
11:20mettre votre enfant
11:21en dehors du lycée
11:23que lui assigne
11:24la carte scolaire
11:24qui est un lycée.
11:25Je suis dans les quartiers
11:26gentrifiés
11:27du 10e,
11:2818e,
11:2919e,
11:3020e,
11:3011e à Paris.
11:31Eh bien,
11:32je peux d'un côté
11:33dire que je vis
11:34dans une zone
11:35où il y a
11:35une certaine mixité.
11:36Oui, en effet,
11:37mais cette mixité-là
11:38n'entre pas dans mon immeuble.
11:39Elle n'entre pas
11:40dans mon bureau de travail
11:41et elle n'entre pas
11:42dans l'école de mon fils
11:43ou de ma fille
11:43parce que je veux
11:44que mon fils ou ma fille
11:45réussissent à l'école
11:46et ne soient pas happés
11:47par les caïds,
11:49par la drogue,
11:49etc.
11:51Qu'est-ce que vous risquez,
11:52vous,
11:52François Bousquet,
11:53journaliste français blanc
11:55en tant que celui
11:57qui dénonce
11:58le racisme anti-blanc
12:00de par le système ?
12:02Rien.
12:02Oui et non.
12:03Par exemple,
12:04la théorie du racisme
12:05systémique
12:06nous explique,
12:07c'est une faste foutaise,
12:08je le redis,
12:08c'est le plus gros foutage
12:09de gueule
12:10de ces dix dernières années,
12:11nous explique
12:11qu'il y a des discriminations
12:13qui sont exercées
12:14à l'encontre
12:15des populations
12:16dites racisées.
12:17Quelle discrimination ?
12:18Eh bien,
12:19une difficulté
12:19à l'accès en emploi,
12:20à l'accès au logement,
12:22à l'accès au compte en banque.
12:23Mais si vous regardez
12:23la réalité pour nous,
12:25enfin certains d'entre nous
12:26qui sommes militants,
12:27militants identitaires,
12:28on a les mêmes difficultés.
12:29donc c'est la seule chose
12:31que je risque,
12:32c'est de voir mon compte en banque
12:33fermé,
12:33c'est le débanking,
12:34énormément de structures militantes,
12:36patriotes ou identitaires,
12:39énormément de militants,
12:40patriotes ou identitaires,
12:41ont vu leur compte en banque
12:42débranché,
12:43c'est donc ce phénomène
12:43de débanking.
12:45Donc il y a des discriminations
12:46qui s'exercent aussi
12:47à notre rencontre,
12:48mais c'est la seule chose
12:49que je risque,
12:49je veux dire,
12:50c'est...
12:50Et à ceux qui disent
12:51que trouver un emploi
12:53quand on est noir
12:54ou maghrébin,
12:55c'est plus difficile,
12:56pareil,
12:56pour trouver un logement,
12:57qu'est-ce que vous leur répondez ?
12:58C'est faux,
12:59c'est plus facile
13:00quand on est noir
13:01de rentrer à France Télévisions,
13:02c'est pas moi qui le dis,
13:04c'est Elphine Ernotte,
13:05elle dit elle-même.
13:06C'est plus facile pour moi
13:07de faire une publicité
13:09chez Publicis
13:11ou toute autre agence
13:12de publicité
13:13puisqu'il y a
13:15une surreprésentation
13:17des minorités visibles.
13:19– Mais quant à ceux
13:20qui rencontreraient
13:21des difficultés,
13:22ces difficultés
13:23viendraient-elles
13:23du social
13:26ou alors de l'ethnique ?
13:27– Et l'un et l'autre,
13:30mais là encore,
13:30je veux dire,
13:31je veux...
13:32Toutes les études sont orientées
13:33parce que toutes les études
13:34commandées par l'université
13:36sont...
13:38Il y a un biais.
13:39Le biais,
13:40c'est nous dire
13:40qu'ils sont réellement discriminés.
13:42Il n'y a pas d'études
13:43sur la discrimination
13:45dont peut-être
13:45peuvent être victimes
13:47des Français de souche
13:48ou des Français
13:49des natifs au carré.
13:49Donc pour reprendre
13:50la catégorisation
13:52de Tribalat.
13:55Si je veux rentrer
13:56dans un centre
13:56de formation de football,
13:57je suis désolé,
13:58c'est assez difficile.
14:00On insiste
14:00à une basketisation
14:02à l'américaine
14:02du football.
14:04Pierre Menez
14:04a eu le malheur
14:05de dire
14:05que son fils
14:07était victime
14:09de racisme
14:09sur les terrains
14:10tous les dimanches matins.
14:11Ça a été une levée
14:12de boucliers.
14:12Le journaliste sportif.
14:14Grande gueule,
14:15au passage.
14:15Il a dû reculer.
14:16Il a dû rétropédaler.
14:17Alors de fait,
14:18il y a plein de témoignages
14:19qui nous montrent
14:20qu'il y a des discriminations
14:21qui s'exercent
14:22à l'encontre
14:23du foot amateur
14:24rural,
14:25de village,
14:25des ouvres-vectures.
14:26Par qui ?
14:27Par des populations
14:27plutôt extra-européennes.
14:29Donc cette question
14:31des discriminations,
14:32elle est réversible.
14:33Elle se retourne.
14:34Donc elle n'est pas
14:36satisfaisante
14:36et surtout
14:37elle occulte
14:37la dimension centrale
14:38du racisme.
14:39C'est quoi le racisme ?
14:40Il y a une définition juridique.
14:41Tenons-nous-en
14:42à cette définition-là.
14:43Justement,
14:43est-ce que le français blanc
14:45qui se fait insulter
14:45de sale gouère
14:46dans la rue
14:47ou qui se fait tabasser
14:48a-t-il une réponse judiciaire
14:51en face ?
14:53Que dit la justice ?
14:54Le racisme anti-blanc
14:55peut-il porter plainte
14:56pour racisme anti-blanc ?
14:57Oui, bien sûr.
14:58Simplement,
14:58il faut savoir
14:59qu'une fois sur trois,
15:01une fois sur quatre,
15:02une fois sur cinq,
15:02je n'ai pas des chiffres.
15:03On n'a pas de chiffres
15:04sur le sujet.
15:05Eh bien,
15:06la circonstance aggravante
15:08de racisme
15:08ne sera pas retenue
15:09par le tribunal.
15:11Le tribunal retient
15:12depuis 2014,
15:13c'est une décision
15:14en appel,
15:15l'insulte
15:17donc en circonstance
15:18aggravante,
15:19donc une peine
15:20dans la peine
15:20de racisme anti-blanc.
15:22Ça nous ramène,
15:22donc ce n'est pas vieux,
15:23c'est il y a 11 ans,
15:24alors qu'il y a des affaires
15:25de racisme anti-blanc
15:26qui sont très, très antérieures.
15:28Mais on a vu...
15:28Mais il fait une seule décision
15:29dont on parle.
15:29Non, non, il y en a eu d'autres.
15:31Mais elles sont marginales.
15:32Elles sont marginales.
15:33Le tribunal ne reconnaît,
15:34la jurisprudence ne reconnaît
15:35que l'insulte anti-blanche,
15:38pas anti-française.
15:39Or, la définition juridique
15:40du racisme,
15:41c'est aussi des injures,
15:44des violences.
15:44Ça, le français.
15:45Ça, le français relève.
15:46Ça n'est jamais...
15:47Mais on l'a vu à Crépaule.
15:48Crépaule est fascinant.
15:49Je veux dire,
15:49Crépaule,
15:49on a souvent rappelé
15:50que l'instruction,
15:51à ce stade en tout cas,
15:52refuse de reconnaître
15:53la dimension raciste
15:55de la mise à mort
15:56de Thomas
15:57et puis des blessés graves.
15:58C'était une scène de terrorisme,
16:01d'après les témoins.
16:02Non seulement,
16:03il refuse,
16:04en dépit des témoignages,
16:06en dépit d'un procès verbal
16:07qui a été mis à jour
16:07le mois dernier,
16:09mais également,
16:10l'instruction a dit
16:13la chose suivante.
16:13On ne veut pas communiquer
16:15les noms des agresseurs,
16:17les prénoms des agresseurs,
16:18parce que ça n'est pas
16:19pertinent juridiquement.
16:21C'est-à-dire que,
16:21donc,
16:21le juge d'instruction
16:22pense que le fait
16:23que les agresseurs
16:24portent des prénoms
16:25arabo-musulmans
16:26n'est pas pertinent.
16:27Donc,
16:27c'est-à-dire que,
16:27d'emblée,
16:28il nie la dimension raciste
16:30du meurtre de Thomas.
16:32Donc,
16:32on voit à quel point
16:33la justice
16:33a le plus grand mal
16:35à admettre
16:37la réalité du racisme anti-blanc.
16:38Oui,
16:38mais quand on dénonce
16:39l'idéologie
16:41de l'antiracisme,
16:42si on se prévaut
16:43du racisme anti-blanc,
16:45est-ce que ce n'est pas aussi
16:46faire sien
16:47l'idéologie antiraciste
16:49en se victimisant ?
16:51Les gens que j'ai rencontrés,
16:52les 40 personnes
16:53que j'ai rencontrées,
16:54mais quand on tire le fil,
16:57vraiment,
16:57le fil vient,
16:58c'est difficile
16:59de leur nier
16:59la catégorie de racisme.
17:01C'est facile,
17:02assis à cette table,
17:04ou dans les beaux quartiers,
17:05ce qui est le cas,
17:06ce qui est mon cas,
17:07de dire,
17:07oui,
17:08mais sur nous,
17:08de ne pas,
17:09à notre tour,
17:09nous victimiser.
17:10Il ne s'agit pas
17:11de nous victimiser,
17:12il s'agit de regarder
17:13une réalité
17:14qui est humiliante
17:16pour nous.
17:16Elle est humiliante,
17:17elle est fondamentalement humiliante
17:18et dégradante pour nous.
17:20Elle est terrible
17:20pour les victimes,
17:21je dis bien,
17:21elle est terrible,
17:22les victimes
17:22que j'ai pu rencontrer,
17:23c'est des gens
17:24qui reviennent de loin
17:24parce que la plupart
17:25des victimes,
17:25on les perd,
17:27elles se racaillissent
17:28ou elles se convertissent.
17:29Donc c'est des gens
17:29qui ont été loin,
17:30qui ont été au carton,
17:32ils n'ont pas voulu
17:32s'assimiler à l'envers,
17:34qui est le destin
17:34des derniers blancs
17:36de banlieue,
17:37s'assimiler à l'envers.
17:38Eux,
17:38donc ce sont vraiment,
17:39c'est des mecs durs
17:40ou des nanas durs.
17:42Il n'empêche,
17:43il n'empêche,
17:44quand on se fait éclater
17:45la gueule
17:46sur le macadam
17:47ou se prendre un coup
17:49de skateboard
17:49dans le visage,
17:50il est évident
17:51que ça vous travaille
17:53la nuit,
17:53vous vous réveillez
17:54en sursaut,
17:55d'autant plus
17:56que ces agressions
17:58ne sont pas reconnues.
18:00Donc il ne s'agit pas
18:01de nous victimiser.
18:02On a des victimes,
18:04donc il n'y a pas
18:05de victimisation,
18:05il y a des victimes,
18:06ce sont deux choses
18:07différentes.
18:08Et ensuite,
18:09on doit s'interroger,
18:11comment se fait-il
18:11que nous,
18:12peuple historique,
18:13chez nous,
18:14depuis mille ans,
18:16deux mille ans,
18:16dix mille ans,
18:17Dominique Vénère
18:18disait depuis 30 mille ans,
18:19depuis la Grotte Chauvet,
18:21on soit à ce point-là,
18:23insultés
18:24et traités
18:24comme des Français
18:25de seconde zone.
18:26Les témoins me disent,
18:28à Chili Mazarin,
18:30à Ivry,
18:31dans la Grande Banlieue
18:32parisienne,
18:32enfin Grande Banlieue
18:33dans la Banlieue parisienne,
18:34que l'insulte,
18:35une des insultes
18:36qu'ils entendaient
18:36le plus souvent,
18:37c'était
18:37il y a trop de blancs
18:38en France.
18:39Donc c'est ça
18:40sur lequel on doit
18:41s'interroger.
18:42Il ne s'agit pas
18:42de faire un tableau
18:43de victimeire
18:44et de dire
18:44et nous aussi,
18:46on a droit
18:46comme les colonisés
18:49ou les descendants
18:49d'esclaves
18:50à une reconnaissance.
18:51Non, non, non.
18:52Il faut reconnaître
18:53une réalité
18:54qui est,
18:55pour moi,
18:56je le redis,
18:56qui est massive
18:57mais qui n'est absolument
18:58pas documentée
18:59parce que l'université
19:01et les médias centraux
19:02nous empêchent
19:03de poser la question
19:05et de mettre sur la table
19:06cette question centrale
19:08pour nous
19:08du racisme anti-blanc
19:09qui nous interroge,
19:11j'en ai fini,
19:12mais qui nous interroge
19:12sur les fins
19:14de l'immigration.
19:15Si nous accueillons
19:16une population immigrée,
19:17c'est que nous espérons,
19:19en tout cas,
19:20nous formons le vœu
19:21qu'une intégration
19:22ou qu'une assimilation
19:23soit possible,
19:23peu importe le nom
19:24qu'on lui donne.
19:26En tout cas,
19:27à défaut d'être possible,
19:28qu'elle est désirable.
19:29Or, il se trouve
19:30que ces populations
19:31extra-européennes,
19:32quand elles nous insultent
19:32de salles blancs
19:33et de salles français,
19:34nous montrent
19:35qu'un,
19:36elles ne veulent pas
19:36s'assimiler
19:37ni s'intégrer,
19:38mais que deux,
19:38elles nous détestent.
19:40Alors, on peut s'interroger
19:40sur...
19:41N'y a-t-il pas
19:42une ghettoïsation ?
19:43Vous citez, je crois,
19:44le cas de cette femme,
19:46une mère voilée
19:47qui voit le président Macron
19:49et qui dit
19:50mon petit garçon,
19:51il entend parler
19:52de petit garçon
19:53qui s'appelle Pierre
19:54et mon enfant me dit
19:55mais ça n'existe
19:57que dans les livres,
19:57les petits garçons
19:58qui s'appellent Pierre ?
19:58Alors ça, c'est...
19:59Oui, c'est en 2002,
20:00scène qui nous renseigne.
20:02Il y a des musulmans
20:02qui disent
20:03nous, on est venus en France
20:04pour vivre avec les Français
20:06et pour être au milieu
20:07des Français.
20:08Je conteste...
20:08D'accord.
20:09Je conteste...
20:10Alors évidemment,
20:11la scène est assez émouvante.
20:12On est en 2002,
20:13c'est une femme voilée
20:13à la Mosson, Montpellier,
20:15un des quartiers
20:15les plus communautarisés
20:16de Montpellier.
20:17En 2002 ?
20:17Oui, c'est en 2002.
20:182022, 2022, pardon.
20:192022, pardon.
20:20Et la mère dit
20:22oui, mon fils
20:23n'a jamais rencontré
20:23de Pierre
20:24en dehors des livres
20:25ou des...
20:26Mais les phénomènes
20:27de ségrégation
20:28sont...
20:29Là encore,
20:30on veut nous faire croire
20:31que les phénomènes
20:32de ségrégation
20:32sont à sens unique.
20:35Le même va avec le même.
20:36C'est une loi universelle.
20:38L'homme va...
20:39Est-ce que c'est parce
20:39qu'ils sont tous, en arrivant,
20:41plus pauvres
20:41que la moyenne des Français
20:42qu'ils se retrouvent
20:43à un moment donné ?
20:43Alors c'est vrai
20:44pour les primo-arrivants
20:45qu'on retrouve en général
20:47en Seine-Saint-Denis,
20:48en 1993.
20:49Mais avec des niveaux
20:50d'ascension sociale
20:51qu'on ne retrouve pas
20:51dans la Creuse,
20:52l'Ardèche ou la Lauser.
20:54Donc il y a des niveaux
20:54de pauvreté
20:55qui sont supérieurs,
20:56des indicateurs
20:58de pauvreté
20:58qui sont supérieurs,
20:59mais des indicateurs
21:00de promotion sociale
21:01et d'ascension sociale
21:02qui sont très supérieurs.
21:03Mais je le répète
21:04pour répondre
21:05à votre question, Pierre,
21:05les phénomènes
21:07de ségrégation
21:08sont réciproques.
21:11N'allez pas,
21:12nous voulons,
21:13les politiques de la ville
21:14sont des politiques
21:15dont le vœu principal
21:16est la mixité,
21:17c'est-à-dire
21:17le mélange de populations.
21:19Or les populations
21:20ne veulent pas se mélanger.
21:21Les riches ne veulent pas
21:22l'aller avec les pauvres.
21:23Et n'allez pas imaginer
21:24que les pauvres
21:25veulent l'aller avec les riches.
21:26Moi j'ai en tête
21:26une scène de Dostoyevsky
21:27géniale,
21:28une sale histoire
21:28où il y a un conseiller d'État
21:30riche qui s'invite
21:30dans un mariage de pauvres.
21:32Mais il fout en l'air
21:32le mariage.
21:33Parce que ce n'est pas
21:35les mêmes coûts sociaux,
21:36ce n'est pas les mêmes
21:36niveaux de revenus.
21:38Il est évident
21:39que les musulmans
21:39vont d'abord
21:41vers les musulmans.
21:43Et les catholiques
21:43d'abord.
21:43Il y a déjà des milieux
21:44qui existent
21:45dans la société
21:46française blanche.
21:47Les gens s'auto-ségrèguent.
21:49Donc la mixité,
21:50la thèse du livre
21:51est une farce.
21:52On parle de mixité
21:53mais dans les faits
21:54il n'y a pas de mixité.
21:55Celui qui dénonce,
21:56vous l'évoquiez
21:57un petit peu tout à l'heure,
21:57François Bousquet
21:58qui refuse de dénoncer
21:59le racisme anti-blanc,
22:00vous l'appelez
22:01le grand blanc.
22:02C'est quoi les caractéristiques
22:03de ce français blanc ?
22:05Le grand blanc
22:05c'est celui
22:06qui nous impose
22:07les politiques de mixité.
22:08C'est le professeur
22:09d'université,
22:10c'est le journaliste,
22:11c'est l'homme politique,
22:12c'est l'avocat
22:13d'une association
22:14de migrants,
22:14c'est le bobo.
22:15C'est la rédaction de Libération.
22:16Ils sont tous blancs d'ailleurs.
22:17Ils sont tous blancs.
22:17Comme Mediapart.
22:18Et comme le dis,
22:19je le redis,
22:19la mixité n'existe pas.
22:20Comme l'avait dit
22:21Rocaya Diallo
22:21sur Mélenchon,
22:22c'est la même chose
22:23pour Mélenchon.
22:24C'est que quand elle a vu
22:24les députés,
22:25elle a dit
22:25j'en suis ébloui
22:26tellement il y a de blancs.
22:27Moi, simplement,
22:28j'ai pas le droit
22:28de dire à Rocaya Diallo,
22:30moi quand je vois
22:30l'équipe de France de football,
22:31je suis ébloui
22:32tellement il y a de noirs.
22:32Je peux pas le dire.
22:33Elle, elle peut le dire.
22:34Pour les blancs,
22:34je peux pas.
22:35Donc on retrouve
22:35le deux poids, deux mesures.
22:37Qui est ce grand blanc ?
22:37Ce grand blanc,
22:38c'est la personne
22:38qui nous vend
22:39cette fiction.
22:41Une société multiraciale
22:43qui serait pas
22:44multiconflictuelle,
22:46qui serait pacifique,
22:47qui nous vend
22:48la farce et la fable
22:49du vivre ensemble
22:50qui est démentie
22:51dans les faits au quotidien.
22:53Ce grand blanc
22:53qui serait l'ami
22:55des racisés,
22:56des dits racisés.
22:58Qu'est-ce que c'est racisé
22:59en pense ?
23:00Des fois,
23:00il peut être un grand blanc
23:01et un racisé.
23:02Pape Ndiaye
23:02qui est un faux noir
23:03puisque Libération
23:04a fait un papier magnifique
23:06sur Pape Ndiaye
23:07pour dire que c'est un noir
23:08sur le tard.
23:10Son père était africain,
23:12ingénieur
23:12et sa mère institutrice
23:13ou professeure française,
23:15native.
23:16Et il s'est découvert noir
23:18très tardivement
23:18et il est à cheval
23:19entre le grand blanc
23:20et le racisé.
23:22Ce qu'ils appellent
23:23un bounti.
23:24Non,
23:24c'est le contraire
23:25d'un bounti,
23:25lui au contraire.
23:26Il se défend de ça,
23:27c'est lui au contraire,
23:28même s'il en est un,
23:29qu'on s'entende.
23:31Lui, il reproche
23:32aux noirs assimilés
23:33d'être des bountis
23:34parce que lui,
23:35il se fait...
23:36Lui met un point d'honneur
23:37à nous dire
23:38que c'est un décolonial,
23:40qu'il a 500 ans
23:42d'esclavage
23:43derrière lui.
23:43C'est une farce.
23:44Il est passé par le lycée
23:45Lacanale.
23:48Ça, c'est le grand blanc.
23:49Qu'est-ce que c'est
23:50que le grand blanc ?
23:50C'est quelqu'un
23:51qui passe son temps
23:51à tricher.
23:52C'est Aymeric Caron,
23:54député du Nord parisien.
23:55Oui, qui a mis ses enfants
23:56à Versailles.
23:56Et sa fille à Versailles.
23:57Pape Ndiaye,
23:58c'est la même chose.
23:59C'est un ami
23:59qui voit souvent
24:00M. Caron à la sortie.
24:01On en parlera pire après.
24:03Pour aller l'interviewer.
24:05Pas l'enfant,
24:06le papa.
24:07Pourquoi son cerveau
24:08est divisé en deux ?
24:10Pourquoi sa main gauche
24:11ignore en permanence
24:11ce que fait sa main droite ?
24:13Pape Ndiaye nous explique
24:14que les noirs
24:14sont victimes
24:15d'un racisme
24:16et d'une oppression
24:17structurelle,
24:18systémique.
24:19Il est à l'école
24:19à sa sienne.
24:20Ça s'appelle
24:20la bipolarité.
24:21Voilà, oui, oui.
24:22Ou l'hypocrisie.
24:23Nicolas de Morant.
24:23L'hypocrisie.
24:24Nicolas de Morant.
24:24Ou si vous permettez,
24:25Pierre, le théâtre de Molière,
24:26la tartufferie.
24:28Pour en sortir,
24:29vous évoquez
24:29un coup d'État intérieur.
24:31Ça veut dire quoi,
24:32un coup d'État intérieur ?
24:33Alors, un coup d'État intérieur,
24:34je parle en particulier
24:36des victimes
24:37d'un racisme anti-blanc.
24:39De fait,
24:39les 40 personnes
24:40que j'ai rencontrées,
24:42quelqu'un leur a tendu
24:43la main, bien sûr,
24:43mais d'abord,
24:44elles ont fait l'effort
24:45de s'en sortir.
24:46Toutes ces personnes-là
24:47étaient engluées
24:48dans un univers environnant
24:49dominé par l'islam,
24:51dominé par le rap,
24:52dominé par la culture racaille.
24:54Et ils ont fait
24:54un coup d'État intérieur,
24:55oui,
24:57parce que leur instinct
24:57était assez fort,
24:59parce que leur personnalité
25:00était assez affirmée,
25:01pour se défendre
25:02de ce qui les menaçait.
25:03Qu'est-ce qui les menaçait ?
25:04C'était l'assimilation
25:05à l'envers.
25:06Donc, si nous ne voulons pas
25:07que nos femmes soient voilées,
25:09si nous ne voulons pas
25:10que nos enfants
25:12se racaillissent,
25:13il faut que chacun d'entre nous
25:14fassions ce coup d'État intérieur.
25:17Je crois que le mot
25:18coup d'État intérieur,
25:19je ne veux pas dire de bêtises,
25:20c'est Simone Veil
25:21qui en parle,
25:22d'un coup d'État psychique.
25:24La philosophe ou l'autre ?
25:25La philosophe,
25:25oui, la philosophe.
25:27Solzhenitsyn
25:28dit la même chose.
25:30Sortir du mensonge,
25:31c'est une décision personnelle.
25:33Donc oui,
25:34il faut mettre sur la table
25:35ce pavé
25:36qui est le racisme anti-blanc,
25:38faire en sorte
25:38que les gens
25:39qui en ont été victimes
25:40puissent témoigner,
25:42puisque la plupart d'entre elles
25:43ont tellement intériorisé
25:44le fait que ça n'existait pas,
25:46que ça n'avait pas le droit de citer,
25:48qu'elles ne songent même pas
25:49à témoigner.
25:49Pour vous dire,
25:50je sors le bouquin là
25:52et dans mon entourage proche,
25:54il y a pas mal de gens
25:54qui me disent
25:55« Ah tiens, j'en ai été victime ! »
25:56Alors qu'elles savaient
25:57que je faisais un bouquin
25:58depuis six mois.
25:59Simplement,
25:59il y a toujours un temps
26:00de...
26:01Soit les gens rechignent,
26:02parce que ça n'existe pas,
26:04parce que...
26:04etc.
26:04Soit ils ont tellement intériorisé
26:07que c'était un non-objet
26:09de discussion,
26:11que même quand ils sont victimes,
26:13ils n'ont pas percuté.
26:15pour vous dire à quel point
26:16le sentiment victimaire
26:18est très faible dans l'opinion.
26:21– Une prise de conscience
26:22avec votre ouvrage
26:24« Le racisme anti-blanc,
26:25l'enquête interdite »
26:27s'est publiée aux éditions
26:29de la Nouvelle Librairie,
26:30évidemment à retrouver
26:31sur la boutique de TV Liberté.
26:33Merci à vous François Bousquet.
26:34– Merci Pierre.
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