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Les Vraies Voix avec Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Emmanuel Abramowicz, porte-parole du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme ; Abdoulaye Kanté, policier et auteur de "Policier, enfant de la République" publié aux éditions Fayard ; Pascal de Lima, chef économiste chez BKMC ; Fabrice Balanche, géographe, maître de conférence à l’Université Lyon 2, auteur de "Les leçons de la crise syrienne" publié aux éditions Odile Jacob.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-17##

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News
Transcription
00:00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h-20h, Frédéric Brindel, Judith Bélaire.
00:00:05Et bonjour et bienvenue à toutes et tous, ravie d'être avec vous sur Sud Radio.
00:00:10Alors cher Frédéric Brindel, en pleine forme !
00:00:12Bonjour Judith Bélaire, l'émission sera chaude comme la météo et l'étape sur le Tour de France,
00:00:16donc oui je suis en pleine forme !
00:00:17Ah il est content !
00:00:19Tous les jours de 17h à 19h vous avez rendez-vous sur Sud Radio avec nos experts des vraies voix de l'été,
00:00:23le Parlons Vrai c'est votre plateforme d'expression libre et nous on est content d'être avec vous.
00:00:27Vous faites entendre votre voix sur Sud Radio, Pierre, bien évidemment.
00:00:30C'est beau ça, ça c'est beau, moi je l'aime bien ça.
00:00:33Vous aimez bien mes petites phrases.
00:00:34Le programme des débats des vraies voix ce soir, Judith.
00:00:36Oui, le grand débat à 17h30, la toute nouvelle prison de haute sécurité de Vendin-le-Veil dans le Pas-de-Calais
00:00:41ouvrira ses portes aux premiers détenus dès le 31 juillet.
00:00:44Gérard Darmanin, ministre de la Justice, entend ainsi faire face à un enjeu crucial,
00:00:48neutraliser les narcotrafiquants les plus redoutés du pays
00:00:51dans un contexte de recrudescence des violences liées au trafic de stupéfiants.
00:00:55Ce centre pénitentiaire entend couper court à l'influence de ces réseaux
00:00:58en incarcérant dans des conditions de sécurité maximale jusqu'à sans profil à haut risque.
00:01:02Cette mesure s'inscrit dans une politique plus large de l'exécutif
00:01:05pour enrayer les logiques criminelles,
00:01:06en réduisant à néant les communications avec l'extérieur
00:01:09et en sécurisant au maximum les transferts et détentions
00:01:11pour éviter toute tentative d'évasion ou de représailles.
00:01:14Privé de portables, de rencontres directes, de moyens de pression,
00:01:17les chefs de la drogue perdraient leur influence sur des réseaux mafieux
00:01:21qui par voie de conséquence s'essouffleraient.
00:01:23Nous entrons dans une nouvelle ère du monde carcéral à la française.
00:01:27Aussi nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:01:30Les prisons haute sécurité sont-elles efficaces pour lutter contre le narcotrafic ?
00:01:36Alors vous votez puis vous nous appelez évidemment 0826 300 300.
00:01:39Et puis notre coup de projecteur à 18h40.
00:01:42On ne gaspille pas l'argent des français à marteler ce matin le ministre de l'économie.
00:01:46Dans le même temps, une proposition de la ministre du Travail fait débat.
00:01:48A autoriser les salariés à monétiser leur cinquième semaine de congés payés
00:01:52dans l'optique de rallonger le temps de travail.
00:01:54Une piste en droite ligne avec les propos de François Bayrou
00:01:56selon qui la France ne produit pas et ne travaille pas assez.
00:02:01L'idée est tendre le mécanisme déjà en place pour le rachat des RTT
00:02:04à un pilier emblématique du droit social français.
00:02:07Mais la mesure fait polémique.
00:02:08Pour certains, elle reviendrait à troquer du repos contre un peu de pouvoir d'achat
00:02:11dans un contexte économique déjà tendu.
00:02:13La CFDT dénonce une atteinte frontale au droit au congé
00:02:16et sa secrétaire générale Marie-Élise Léon évoque sans détour le musée des horreurs.
00:02:21J'ai peur.
00:02:2272% des français pensent que le projet budgétaire de François Bayrou
00:02:27ne répartit pas équitablement les efforts, selon une enquête menée par le Figaro.
00:02:32Certes, les critiques affluent.
00:02:33Mais qui est le moins pénalisé, sous-entendu le plus favorisé ?
00:02:37Nous vous posons la question.
00:02:38Qu'en pensez-vous sur le compte X de Sud Radio ?
00:02:40François Bayrou, propose-t-il un budget 1, de gauche, 2, centriste, 3, de droite, 4, non identifiés ?
00:02:48Ça, on l'aime bien, celle-là.
00:02:49Comme les ovnis.
00:02:50Voilà.
00:02:51Évidemment, vous donnez votre avis sur le compte X de Sud Radio
00:02:53et puis vous appelez 0826 300 300, la charmante.
00:02:57Aude vous attend, évidemment.
00:02:59Et puis nos éditorialistes du jour, c'est parti.
00:03:01Les vraies voix Sud Radio.
00:03:03Nous sommes avec Sébastien Ménard, qui n'est pas sa première sur ce plateau.
00:03:07C'est un ancien d'ailleurs.
00:03:08Il est arrivé, il s'est fâché contre moi.
00:03:11Ah d'accord.
00:03:12On saura tout à l'antenne, ce qui se passe en antenne.
00:03:16Sébastien Ménard, vous êtes entrepreneur dans la foodtech et patron de Preslib.
00:03:19Bienvenue.
00:03:20Bien, merci de m'accueillir.
00:03:22Avec plaisir.
00:03:22Merci Madame Julie de Bélair.
00:03:25J'ai oublié de lui répondre ce matin.
00:03:27Mais tout va bien.
00:03:28On respire, on respire.
00:03:30Je vous présente Emmanuel Abramovitch, secrétaire général du BNCV3.
00:03:35BNCV3.
00:03:37Ben oui, voilà, c'est simple.
00:03:38En fait, c'est le bureau de vigilance contre l'antisémitisme.
00:03:41Absolument.
00:03:41Et puis, vous êtes le président de l'association Ben Gurion aussi, entre autres.
00:03:45Emmanuel Abramovitch, vous n'êtes pas parmi les plus anciens, mais vous devenez un habitué.
00:03:49Et on s'est habitué à vous.
00:03:50Et à votre vraie voix aussi, on peut dire.
00:03:52Et j'adore ça, je me sens très bien chez vous, parce que vous avez une ligne éditoriale
00:03:56qui permet à tout un chacun de dire ce qu'il le pense.
00:04:00Et c'est tellement important dans cette période où les médias mainstream exercent une espèce de dictature.
00:04:06On vous laisse la peine là, il vient tout à l'heure.
00:04:09Il a un petit côté dans sa voix, enfin un petit côté François Bayrou.
00:04:13Je ne sais pas si vous avez remarqué.
00:04:14Je ne sais pas si ça commence.
00:04:15Ça commence très mal, oui.
00:04:17Il est comme ça, Sébastien Ménard.
00:04:20Comme ça, il dit, mais bing, ça va failleter.
00:04:22Vous savez qu'on a un auditeur qui attend quand même.
00:04:250826 300 300.
00:04:26Bruno nous appelle de Béziers.
00:04:27Bonjour Bruno.
00:04:29Bonjour Luc, bonjour Frédéric, bonjour à tous.
00:04:31Bonjour Bruno.
00:04:31Vous êtes prêt à passer cette émission complète avec nous Bruno ?
00:04:34Oui, je suis prêt.
00:04:36Et juste, votre travail Bruno, c'est quoi exactement ?
00:04:40Je suis surveillante pénitentiaire.
00:04:42Donc tout à l'heure, dans notre débat, vous allez plutôt prendre la parole.
00:04:47Je pense que c'est vous qui allez mener le débat.
00:04:49On se prend aussi avec un grand policier.
00:04:52A tout l'aïcanté.
00:04:54Une vraie voix aussi.
00:04:55Alors Bruno, vous voulez faire un coup de gueule sur les logements trop grands.
00:04:59Dites-nous en plus.
00:05:00Oui, ce n'est pas trop un coup de gueule sur les logements trop grands.
00:05:03Surtout l'étude de l'INSEE qui analyse nos habitations pour savoir si elles sont proportionnelles à nos besoins.
00:05:09Donc là, on se dirige de plus en plus, me semble-t-il, vers la faim et la propriété privée.
00:05:16Parce qu'il paraît que certains logements seraient sous-occupés avec des pièces en trop.
00:05:21Alors je me demande sur quels critères ils se basent pour définir ça.
00:05:24Et aujourd'hui, on voit que si on veut mettre un poulailler de plus de 5 mètres carrés, on est taxé.
00:05:31Si on veut mettre un abri de jardin, on est taxé.
00:05:33Si on veut mettre une serre, on est taxé.
00:05:35Une piscine aussi.
00:05:36Surtout la piscine.
00:05:40Surtout la piscine.
00:05:41On vous explique que le terrain, il est à vous, mais dès que vous mettez un coup de pioche, en fait, ce n'est plus à vous.
00:05:47C'est ça le principe.
00:05:48Allez-y, Bruno.
00:05:50Non, mais en fait, moi, je me demande pourquoi est-ce que quelqu'un qui a réussi dans sa vie,
00:05:55qui veut un logement décent, correct, cossu pour lui et sa famille et ses enfants,
00:06:01pourquoi est-ce qu'il veut vivre dans le même logement que celui qui joue au SMIC ?
00:06:04On est d'accord.
00:06:05Alors, selon l'INSEA, en 2022, il y avait 2,1 millions de personnes seules
00:06:09et 3,6 millions de couples sans enfants qui vivaient dans un logement d'en moins 5 pièces.
00:06:13J'ai envie de dire, ils font ce qu'ils veulent, les gens, quand même.
00:06:15Sébastien Ménard, si vous êtes seul dans un grand appartement,
00:06:18vous pouvez recevoir après vos petits-enfants et tout ça quand les enfants auront grandi, bien sûr.
00:06:22La problématique, c'est que quand on vit une période de crise,
00:06:28de crise économique, de tensions foncières aussi,
00:06:30parce qu'il y a une crise du logement en France,
00:06:32finalement, on en vient à redécouvrir le communisme.
00:06:37C'est vrai, c'est M. Brindel d'ailleurs.
00:06:41Je savais qu'il était enfant.
00:06:44Alors Emmanuel Abramovitch, on est en ère communiste de retour ?
00:06:49On n'en est pas très loin.
00:06:50Ton vert, mais concernant l'habitat, effectivement,
00:06:54que quelqu'un qui a travaillé et qui s'insère dans une société qui se souvient de la méritocratie,
00:07:00habite un grand appartement, une grande maison qu'il s'est offert par le fruit de son travail,
00:07:04je n'y vois personnellement aucun problème.
00:07:08Au contraire.
00:07:09Par contre, là où effectivement il y a des passe-droits qui sont inadmissibles,
00:07:13c'est dans l'habitat social, évidemment.
00:07:15Où il y a effectivement de suroccupations de surfaces qui dépassent le nombre de personnes.
00:07:23Et là, on est à la limite de la vie du pouvoir.
00:07:25Ça, c'est autre chose, parce que c'est plus de la propriété privée.
00:07:28Oui, mais, eu égard ce qui était évoqué, c'est-à-dire la difficulté financière,
00:07:32il y a de plus en plus de Français qui sont condamnés, entre guillemets, à l'habitat social.
00:07:37Et là, il y a quelques injustices qui ne devraient pas se dérouler.
00:07:39Allez Bruno, vous restez avec nous.
00:07:41Merci pour ce sujet fort intéressant.
00:07:42Et puis, comme l'a dit Frédéric, comme on parle des prisons des narcotrafiquants à 17h30,
00:07:47vu que vous êtes gardien de prison, vous allez pouvoir témoigner.
00:07:49Pour l'instant, chères auditrices, chers auditeurs, vous savez, la parole est à vous sur Sud Radio.
00:07:53Vous pouvez nous appeler au 0826 300 300.
00:07:55Et puis, dans un instant, c'est les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:07:58Et puis, évidemment, à un moment donné, l'arrivée du Tour de France, mais on ne sait pas trop quand.
00:08:01Oh, je pense que d'ici une petite vingtaine de minutes, enfin une grosse vingtaine de minutes.
00:08:05Voilà. Allez, à tout de suite.
00:08:07Sud Radio.
00:08:08Parlons vrai.
00:08:08Parlons vrai.
00:08:09Sud Radio.
00:08:09Parlons vrai.
00:08:10Sud Radio.
00:08:11Parlons vrai.
00:08:11Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Bélair.
00:08:16Et à 17h16 sur Sud Radio, dans les Vraies Voix de l'été, ce sont les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:08:21Les Vraies Voix Sud Radio.
00:08:23Bonjour Félix.
00:08:24Bonjour Judith.
00:08:25Bonsoir tout le monde.
00:08:26Vos trois mots du jour, démocratie, église et chevalier.
00:08:29Le Royaume-Uni va instaurer le droit de vote dès 16 ans, annonce du gouvernement travailliste aujourd'hui,
00:08:33parmi toute une série de mesures pour réformer la démocratie britannique.
00:08:37La diplomatie française parle d'une frappe inadmissible après le bombardement d'une église catholique à Gaza.
00:08:43Hasard du calendrier, cette tension avec Israël intervient alors que la justice française libère aujourd'hui.
00:08:49Georges Ibrahim Abdallah condamné à la perpétuité en 87 pour complicité d'assassinat de diplomates américains et israéliens.
00:08:55Et puis un grand retour dès la rentrée, celui des Chevaliers du Fiel sur Sud Radio.
00:09:01On est comme des saumons, on remonte à la maison.
00:09:03Ils l'ont annoncé à l'antenne depuis le festival d'Avignon ce matin.
00:09:06On va les retrouver du lundi au vendredi de 17h à 18h, juste avant Les Vraies Voix à partir de septembre.
00:09:13Les Vraies Voix Sud Radio.
00:09:15Le droit de vote dès 16 ans, on en parle de temps en temps.
00:09:18Eh bien, le Royaume-Uni va le faire, annonce du gouvernement travailliste parmi toute une série de mesures pour réformer la démocratie britannique.
00:09:25Un plan détaillé à la Chambre des communes par Roshanara Ali, sous-secrétaire parlementaire chargé du logement des communautés et des collectivités locales.
00:09:33La stratégie que nous avons publiée aujourd'hui va se défendre comment nous allons législater et imprimer les provisions.
00:09:40La stratégie que nous avons publiée aujourd'hui définit la manière dont nous allons légiférer et mettre en œuvre des dispositions visant à étendre le droit de vote aux jeunes de 16 et de 17 ans,
00:09:51à accroître aussi la participation à nos élections, en remédiant aux incohérences dans les règles relatives à l'identification des électeurs,
00:09:59ainsi qu'à protéger notre démocratie en réformant nos règles de financement politique.
00:10:04Voilà toute une série de mesures, dont celle-ci emblématique, qui ne manquera pas de faire parler le droit de vote bientôt à 16 ans au Royaume-Uni.
00:10:10Ça pourrait bien relancer le débat en France.
00:10:12Le droit de vote à 16 ans, tiens, tiens. Sébastien Ménard, vous y êtes opposé ou vous êtes pour ?
00:10:17Absolument pas pour.
00:10:18Oui, c'est un peu jeune quand même.
00:10:19Parce que j'ai un ado de 17 ans et demi à la maison et j'ai le sentiment que parfois il a 12 ou 13 ans.
00:10:25Donc non, au prochain municipal, il votera.
00:10:28Mais il a le droit évidemment de voter, mais 18 ans, je trouve que c'est un minimum qui me paraît...
00:10:34Mais ça devrait être presque 21 ans, non ? C'est ça ?
00:10:36Oui, j'aime bien cette idée. 21 ans, c'est pas mal.
00:10:38Et en même temps, ça peut concerner les jeunes aussi, Emmanuel Abramovitch ?
00:10:41Ce serait cohérent si l'école publique reprenait et remettait à l'honneur l'éducation civique
00:10:48pour apprendre aux jeunes citoyens ce que c'est que la France,
00:10:52que ce que c'est une république, une administration qui fonctionne,
00:10:55ce que c'est servir son pays, que ce soit par l'expérience privée ou pas.
00:11:00Ce serait cohérent.
00:11:02En termes d'évolution des mentalités, on pourrait penser que le jeune de 16 ans est à même de voter
00:11:09eu égard les bêtises qu'il est capable de faire.
00:11:13Ou pas. On peut le voir dans l'autre sens.
00:11:16Puisqu'il fait des bêtises, c'est mieux qu'il ne vote pas.
00:11:18On a envie de dire qu'il y a une ébauche de moralité, d'ouverture d'esprit
00:11:24qui tendrait vers le oui pour le vote à partir de 16 ans.
00:11:28Et quand on voit les comportements des jeunes aujourd'hui...
00:11:29Oui, dans le fantasme en fait, c'est ça qu'on veut dire.
00:11:31Absolument.
00:11:32Alors que quand on voit concrètement sur le terrain en termes de violence,
00:11:35de respect, d'ambiance dans les stades, on a envie de dire non.
00:11:38Peut-être bien que oui, peut-être bien que non.
00:11:40Wesh, il parle beaucoup lui.
00:11:42Bah alors Sébastien, t'as 16 ans.
00:11:45Sébastien Ménard, vous faites bien le jeune.
00:11:46Il a une casquette.
00:11:47Il a une casquette, c'est vrai.
00:11:48T'es gênant Sébastien.
00:11:51Allez, deuxième mot, la France condamne un bombardement
00:11:53qu'elle juge inadmissible à Gaza.
00:11:55Un bombardement de l'église catholique de la Sainte Famille à Gaza,
00:11:58édifice placé sous la protection historique de la France,
00:12:01souligne sur X le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barraud
00:12:04qui met en avant des vieux accords qui datent de l'Empire Ottoman.
00:12:08La frappe en tout cas a fait deux morts.
00:12:09J'ai exprimé au patriarche latin de Jérusalem l'émotion,
00:12:12la solidarité de notre pays.
00:12:14Ces attaques sont intolérables.
00:12:16« Il est temps que le carnage à Gaza cesse »,
00:12:18écrit même Jean-Noël Barraud.
00:12:20De son côté, en tout cas, Israël affirme ne jamais cibler de sites religieux
00:12:23dans la bande de Gaza.
00:12:24Le gouvernement israélien annonce que les circonstances
00:12:26dans lesquelles cette église a été endommagée
00:12:28restent en cours d'examen.
00:12:30Emmanuel Abramovitch, le gouvernement israélien,
00:12:32il a aussi dit qu'il ne l'avait pas fait ce matin.
00:12:34Je le dis comme ça.
00:12:35Ils ont dit « on ne bombarde pas les sites religieux, ce n'est pas nous ».
00:12:38Alors, je ne suis pas un ardent défenseur,
00:12:41quoi qu'il se fasse en Israël,
00:12:43mais nous savons que ce n'est ni dans les habitudes de Tzahal
00:12:48de bombarder les civils et ou les sites religieux.
00:12:52Ils ne l'ont fait ni en Syrie, ni au Liban, ni à Gaza.
00:12:55Je voudrais simplement rappeler, pour que les choses soient clairement dites,
00:12:59que ceux qui massacrent, qui mettent en dehors de la société,
00:13:03au banc de la société, les homosexuels, les LGBT,
00:13:06c'est le Hamas depuis toujours.
00:13:08D'ailleurs, s'il y avait un chrétien sérieux dans la salle,
00:13:13il serait capable de nous dire le nombre de chrétiens
00:13:15qui restent aujourd'hui à Gaza
00:13:16par rapport à celui qu'il y avait il y a 15 ou 20 ans.
00:13:19Sébastien Mélin ?
00:13:19Le risque, c'est de monter les communautés religieuses
00:13:22les unes contre les autres encore plus.
00:13:24Elles sont déjà polarisées, les communautés religieuses.
00:13:27Et j'ai envie de dire que,
00:13:28même si effectivement,
00:13:30il est difficilement tolérable,
00:13:33enfin, il est difficile pour nous de tolérer ce qui se passe à Gaza,
00:13:38il n'en demeure pas moins qu'on ne peut évidemment pas soupçonner Israël
00:13:43de bombarder sciemment à la fois des hôpitaux,
00:13:47à la fois...
00:13:47Même si, je dirais que, j'espère qu'en tout cas qu'autour de cette table,
00:13:52on n'a que des gens qui souhaitent la paix
00:13:54et le retour à la normale dans cette partie du monde
00:13:57qui est dévastée, qui est sinistrée,
00:14:00qui a été atomisée par la folie humaine.
00:14:03Rapidement, Emmanuel.
00:14:05Rapidement, la guerre s'arrête demain
00:14:07à partir du moment où les otages sont libérés.
00:14:10N'oubliez pas, vous qui nous écoutez,
00:14:12qu'il y a encore une cinquantaine d'otages
00:14:14depuis plus de deux ans dans des tunnels.
00:14:17C'est affreux.
00:14:18Bon, allez, troisième mot.
00:14:21Ah bah non, c'est pas le troisième mot.
00:14:22Oui, c'est un rapport d'ailleurs.
00:14:23Oui, voilà, c'est un rapport.
00:14:24La libération d'un des plus anciens détenus en France, Félix.
00:14:27Oui, après plus de 40 ans dans les prisons françaises,
00:14:29la Cour d'appel de Paris a ordonné ce matin
00:14:31la remise en liberté du Libanais Georges Ibrahim Abdallah.
00:14:35Il avait été condamné en 1987
00:14:37pour complicité d'assassinat de diplomates américains
00:14:40et israéliens.
00:14:41Il n'a d'ailleurs jamais émis de regrets
00:14:42depuis libération à partir du 25 juillet
00:14:44sous condition de quitter le territoire national
00:14:47et de ne plus y paraître.
00:14:48Les Etats-Unis, qui sont partis civils,
00:14:51s'étaient toujours opposés vigoureusement
00:14:53à chacune des demandes de libération
00:14:55déposées ces dernières années
00:14:56par ce militant communiste et pro-palestinien.
00:14:58Donc, il était incarcéré à Lannemesan, dans les Hauts-de-Pyrénées.
00:15:02Sébastien Ménard, qui paye sa dette, etc., etc.,
00:15:05ou pas ? Il y a un mauvais symbole ?
00:15:06Non, mais il y a évidemment un mauvais symbole.
00:15:09Il y a évidemment une mauvaise interprétation
00:15:11et la bataille de l'interprétation,
00:15:13en tout cas pour les légalistes que je suis,
00:15:15nous la perdrons.
00:15:16Évidemment, la loi, le législateur prévoit
00:15:20ce type de libération
00:15:21qui peuvent parfois intervenir beaucoup plus tôt.
00:15:24Mais en l'occurrence, si le législateur, c'était moi,
00:15:27a priori, ce monsieur finirait sa vie en prison, oui.
00:15:31Qui a demandé, qui a fait pression,
00:15:34exigé du gouvernement ?
00:15:36L'extrême-gauche, voilà.
00:15:37Que les choses soient claires.
00:15:38C'est-à-dire que le message politique
00:15:40est dramatique pour les victimes.
00:15:42En termes d'exemple, c'est phénoménal.
00:15:43C'est-à-dire que vous pouvez tuer des diplomates,
00:15:45intervenir comme vous le voulez,
00:15:46vous serez libérés.
00:15:47Entre-temps, il est devenu un saint
00:15:48pour tous les palestinistes français.
00:15:51Il a été une courroie de transmission des humeurs,
00:15:56une motivation pour les manifestations
00:15:57qui ont appelé, incité à la haine
00:16:00depuis des années et des années.
00:16:01Et finalement, on fait un cadeau
00:16:03à ces organisations-là.
00:16:04Je trouve ça scandaleux.
00:16:06Pas de regrets, pas de pardon,
00:16:08pas d'amnistie, pas de libération.
00:16:10Et il va redevenir un modèle.
00:16:11Les vraies voix de Sud Radio.
00:16:12Allez, troisième mot,
00:16:13chevalier avec un grand retour
00:16:14à partir de septembre sur Sud Radio.
00:16:15Les chevaliers du Fiel reviennent au bercail.
00:16:18C'est-à-dire, oui, c'est effectivement
00:16:19sur Sud Radio à partir de septembre.
00:16:21À 17h, avant les vraies voix
00:16:22qui démarreront donc un peu plus tard,
00:16:24à 18h, on entendra le fameux duo
00:16:26également dans le grand matin Sud Radio
00:16:28de Patrick Roger.
00:16:28Une annonce surprise en direct
00:16:30à l'antenne ce matin
00:16:31depuis le festival d'Avignon.
00:16:32On va faire notre retour
00:16:33sur la grille de Sud Radio.
00:16:35Mais non.
00:16:35À partir du mois de septembre.
00:16:36C'est-à-dire, ça s'applaudit.
00:16:37On va faire le retour
00:16:38des chevaliers du Fiel sur Sud Radio.
00:16:41Ça s'applaudit dans le studio.
00:16:43On est comme des chaumons,
00:16:43on remonte à la maison.
00:16:44On a travaillé sur toutes
00:16:45les plus grandes radios,
00:16:47donc on a envie de travailler encore
00:16:48sur une grande radio.
00:16:49C'était pas vraiment prévu
00:16:50parce qu'avec la télé,
00:16:51les spectacles, tout ça,
00:16:52les films, on se disait
00:16:53qu'on avait beaucoup de boulot
00:16:54mais on ne résiste pas
00:16:55à une proposition
00:16:55de revenir à Sud Radio.
00:16:57C'est génial parce qu'on parle
00:16:58aux gens dans leur voiture
00:16:59et c'est un côté magique.
00:17:01C'est magique.
00:17:02Avec nos rubriques,
00:17:03il y a une voyante,
00:17:04il y a un huissier véreux,
00:17:06il y a une rubrique
00:17:07sur Victor Hugo,
00:17:07une autre sur Chaguitry.
00:17:09Les chevaliers du Fiel
00:17:11ce matin au festival d'Avignon
00:17:12au micro de Christophe Meillan.
00:17:14Et tiens, tiens, tiens,
00:17:14le hasard fait bien les choses
00:17:15puisque à côté d'eux,
00:17:16il y a un certain Patrick Roger
00:17:17qui se trouvait là,
00:17:18le directeur général de Sud Radio.
00:17:20C'est un grand bonheur
00:17:21de revoir les chevaliers
00:17:23à Sud Radio
00:17:24parce qu'ils ont déjà fait
00:17:26les grandes heures
00:17:27et ils vont faire de nouveau
00:17:28les grandes heures de Sud Radio
00:17:29parce que c'est une période
00:17:30où on a besoin d'humour.
00:17:32La période est anxiogène,
00:17:34elle est difficile.
00:17:35Et eux, ils sont capables
00:17:36de garder leur liberté d'expression
00:17:38avec justement cette joie,
00:17:40cette humeur.
00:17:41Et quand j'ai vu encore le public
00:17:42hier soir debout,
00:17:43et surtout intergénérationnel,
00:17:45les chevaliers
00:17:46parce que ça fait 30 ans
00:17:47qu'ils sont là.
00:17:48Patrick Roger
00:17:49qui accueillera donc aussi
00:17:50le duo Les Chevaliers du Fiel
00:17:51dans son grand matin Sud Radio
00:17:53à partir de la rentrée.
00:17:53J'ai besoin d'humour.
00:17:55On peut changer,
00:17:56besoin d'amour, besoin d'humour.
00:17:57Vous aimez bien
00:17:58Les Chevaliers du Fiel,
00:17:59vous Emmanuel Abramovic ?
00:18:00Je vais continuer
00:18:00de vous parler franchement,
00:18:02vous m'y autorisez.
00:18:02Allez-y.
00:18:03Ce n'est pas vraiment
00:18:04ma tasse de thé.
00:18:05Néanmoins,
00:18:06je suis très sensible
00:18:07au succès
00:18:08et à la façon
00:18:09qu'ils ont de toucher
00:18:11le public
00:18:11et ça, ça ne me rend pas indifférent.
00:18:14Intergénérationnel Sébastien Ménard.
00:18:15Humour, message positif.
00:18:16Ils seront beaucoup plus drôles
00:18:18que Félix Mathieu.
00:18:19Vous voulez que je vous fasse des blagues ?
00:18:21Allez-y, faites-nous une blague
00:18:22Félix Mathieu.
00:18:23Vous savez pourquoi
00:18:24les Chinois ne se servent pas
00:18:25de ce doigt ?
00:18:26Parce que c'est le vôtre.
00:18:28Parce que c'est le mien.
00:18:31On a raison de faire
00:18:31le nom de Chevalier du Fiel.
00:18:33Allez, dans un instant,
00:18:37le grand débat du jour,
00:18:38la prison de haute sécurité
00:18:39de Vendin le veille,
00:18:40qui ouvrira le 31 juillet
00:18:42pour accueillir
00:18:42les narcotrafiquants
00:18:43les plus dangereux de France.
00:18:44Gérard Darmanin
00:18:45mis sur cet établissement
00:18:46pour briser les réseaux criminels
00:18:48en coupant leur connexion
00:18:49avec l'extérieur
00:18:50avec un dispositif
00:18:51de sécurité renforcée.
00:18:52Cette prison symbolise
00:18:53la réponse de l'État
00:18:55à l'escalade des violences
00:18:56liées au trafic de drogue.
00:18:58Vendin le vieil
00:18:59et condé sur Sarthe
00:19:00deviendront-elles
00:19:02des forteresses imprenables ?
00:19:03Les grands trafiquants
00:19:04de drogue coupés du monde,
00:19:06les espoirs de démantèlement
00:19:07des mafias
00:19:07commencent par ça.
00:19:08Nous vous posons la question
00:19:10sur le compte X.
00:19:11Les prisons haute sécurité
00:19:12sont-elles efficaces
00:19:14pour lutter contre
00:19:14le narcotrafic ?
00:19:15Donnez-nous votre avis,
00:19:16je vous donne la tendance
00:19:17dans un instant.
00:19:18Et puis vous nous appelez
00:19:19au 0826 300 300.
00:19:20On est avec notre invité
00:19:21qu'on connaît bien
00:19:22dans les vraies voix
00:19:23de Sud Radio,
00:19:23Abdoulaye Canté,
00:19:25policier et auteur de
00:19:26Policies Enfants de la République
00:19:27publiée aux éditions Fayard.
00:19:28Bonjour Abdoulaye,
00:19:29comment ça va ?
00:19:29Oui, bonjour, bonjour à tous.
00:19:31Bienvenue chez vous Abdoulaye.
00:19:32C'est bien de vous entendre.
00:19:33C'est bien de vous entendre.
00:19:33Ça fait longtemps.
00:19:34Oui, oui, oui.
00:19:36Alors Abdoulaye,
00:19:37question simple,
00:19:38est-ce que ce modèle
00:19:38ultra sécurisé
00:19:39peut réellement,
00:19:40selon vous,
00:19:40enrayer l'organisation
00:19:41du trafic
00:19:42depuis l'intérieur
00:19:43des prisons ?
00:19:44Alors réponse simple,
00:19:45on va dire,
00:19:46ce n'est pas la solution miracle,
00:19:48mais ça peut y contribuer
00:19:49fortement.
00:19:49D'accord,
00:19:50bon ben c'est assez clair.
00:19:51On vous remercie
00:19:52pour cette clartelle.
00:19:52Il sait comment la machine
00:19:53vraie voix fonctionne.
00:19:54A priori,
00:19:54notre Abdoulaye Canté,
00:19:55bien sûr.
00:19:56Merci cher Abdoulaye.
00:19:57Et vous restez avec nous
00:19:58et vous aussi auditeurs
00:19:59et auditrices de Sud Radio.
00:20:00On revient tout de suite.
00:20:01Les vraies voix
00:20:07sont avec nous.
00:20:12Il y en a un qui est
00:20:13en train de se rasseoir
00:20:14et l'autre qui se balade,
00:20:15mais ils sont là.
00:20:15Oui,
00:20:16nous avons le plaisir
00:20:16d'avoir Sébastien Ménard
00:20:18qui est entrepreneur
00:20:19dans la foodtech
00:20:20et patron de Preslib
00:20:21et puis Emmanuel Abramovitch,
00:20:24secrétaire général
00:20:24du bureau de vigilance
00:20:25contre l'antisémitisme.
00:20:27Ils sont là,
00:20:28tous les deux,
00:20:29vacants à leurs occupations.
00:20:30Effectivement,
00:20:30Judith,
00:20:31mais ça y est,
00:20:31ils se sont assis.
00:20:32Le retour.
00:20:33Allez,
00:20:33c'est le grand débat du jour.
00:20:35Les vraies voix Sud Radio,
00:20:36le grand débat du jour.
00:20:38La prison de haute sécurité
00:20:40de Vendin-le-Vieille
00:20:41dans le Pas-de-Calais
00:20:42s'apprête à accueillir
00:20:43ses premiers détenus
00:20:44dès le 31 juillet.
00:20:45Le ministre de la Justice,
00:20:47Gérald Darmanin,
00:20:47veut répondre
00:20:48à un défi majeur,
00:20:49isoler les narcotrafiquants
00:20:50les plus dangereux
00:20:51de France.
00:20:52Face à la montée
00:20:53des violences liées
00:20:53au trafic de drogue,
00:20:54ce nouvel établissement
00:20:55vise à renforcer la lutte
00:20:57contre ces réseaux criminels
00:20:58en enfermant jusqu'à 100 trafiquants
00:21:00sous un régime ultra sécurisé.
00:21:02Cette initiative s'inscrit
00:21:03dans une stratégie gouvernementale
00:21:04ambitieuse
00:21:05pour casser les chaînes
00:21:06du narcotrafic
00:21:07en limitant drastiquement
00:21:08les contacts des détenus
00:21:10avec l'extérieur
00:21:10et en mobilisant
00:21:11des moyens exceptionnels
00:21:12pour prévenir toute évasion
00:21:13ou toute action violente.
00:21:15Le régime carcéral
00:21:16de ces prisons
00:21:17de haute sécurité
00:21:18est basé sur le modèle italien
00:21:20et de ces lois anti-mafia.
00:21:22Totalement étanche
00:21:23pour couper
00:21:23les narcos criminels
00:21:24du monde extérieur.
00:21:25Ces établissements
00:21:26instaurent une généralisation
00:21:27de la visioconférence
00:21:28pour éviter les sorties.
00:21:30Une fouille systématique
00:21:32après les parloirs
00:21:33et uniquement par iGiaphone.
00:21:35Des restrictions
00:21:35pour les téléphones.
00:21:37Poste fixe,
00:21:38pas de téléphone portable.
00:21:39De quoi modifier la donne.
00:21:41Nous vous demandons
00:21:42votre avis
00:21:42sur le compte X
00:21:43de Sud Radio.
00:21:44Les prisons haute sécurité
00:21:45sont-elles efficaces
00:21:46pour lutter contre
00:21:48le narcotrafic ?
00:21:49Vous dites,
00:21:49pour l'instant,
00:21:50non à 75%.
00:21:53Et vous pouvez réagir
00:21:54au 0800 26 300 300
00:21:55aussi, vous le savez.
00:21:56Nous sommes avec
00:21:56Abdoulaye Kanté
00:21:57qui est policier
00:21:58et auteur de
00:21:59Policiers en fin de la République.
00:22:00C'est publié aux éditions Fayard.
00:22:02Abdoulaye,
00:22:03nous avons eu un...
00:22:04Bonjour.
00:22:06Nous avons eu un drame là.
00:22:08C'était, je crois,
00:22:09hier,
00:22:10si je ne m'abuse,
00:22:11à Saint-Bénézet
00:22:11près de Nîmes.
00:22:12Il y a une victime de 19 ans.
00:22:13Il y a un guetteur
00:22:13de point de deal
00:22:14qui a été poursuivi
00:22:15par une bandit rivale.
00:22:15On voit toute la vidéo
00:22:16sur les réseaux.
00:22:17Il est d'abord séquestré,
00:22:19ensuite se scissonner,
00:22:19puis abandonné sur la route.
00:22:21Et il se fait tuer
00:22:23de balles dans la tête
00:22:24et ensuite,
00:22:24ils mettent le feu.
00:22:25Il s'est fait brûler.
00:22:27Donc, on est vraiment
00:22:28dans des méthodes,
00:22:29on va dire,
00:22:29presque de cartel mexicain
00:22:31ou sud-américain.
00:22:34Voilà,
00:22:34on reconnaît
00:22:35ce genre de pratique
00:22:36maintenant,
00:22:37Abdoulaye Kanté,
00:22:38en France.
00:22:38Oui,
00:22:39on peut dire qu'aujourd'hui,
00:22:40les narcotrafiquants,
00:22:41en fait,
00:22:42ils procèdent maintenant
00:22:42à une augmentation,
00:22:44on va dire,
00:22:45j'ai envie de le dire,
00:22:46malheureusement,
00:22:47c'est quelque chose
00:22:47de très grave,
00:22:48mais c'est de l'intimidation
00:22:49plus-plus
00:22:50pour essayer d'intimider,
00:22:51en fait,
00:22:51des concurrents,
00:22:52pour leur dire
00:22:53que l'autre terrain
00:22:54nous appartient
00:22:55et on peut faire
00:22:56ce qu'on veut,
00:22:56on peut prendre
00:22:56un des vôtres
00:22:57et lui faire
00:22:58des pires sévices
00:22:59quand on voit
00:23:00que la main de 19 ans
00:23:02a été partiellement,
00:23:03on va dire,
00:23:04cramée
00:23:05et montre aussi
00:23:06une forme d'intimidation
00:23:07aussi que veulent faire
00:23:08certains narcotrafiques.
00:23:10Mais si on doit venir
00:23:10sur le sujet principal,
00:23:11notamment sur la création
00:23:13de ces prisons
00:23:14qui,
00:23:15notamment,
00:23:16une doit avoir le jour
00:23:17le 31 juillet
00:23:18qui a été conçue
00:23:19par le ministre
00:23:19d'Armélinge,
00:23:20donc attendons de voir,
00:23:21mais encore une fois,
00:23:22ce ne sera pas
00:23:23la solution miracle
00:23:23parce qu'il y aura
00:23:24plusieurs leviers
00:23:26à lutter contre
00:23:28ces plusieurs leviers,
00:23:29notamment en la corruption,
00:23:31notamment pour essayer
00:23:32d'avoir un renseignement
00:23:33qui soit très efficient
00:23:34et aussi la coopération
00:23:35internationale
00:23:36parce que c'est toute
00:23:37une chaîne,
00:23:38en fait,
00:23:38on va dire,
00:23:39à essayer de lutter contre.
00:23:41On voit que,
00:23:41évidemment,
00:23:42le pouvoir de l'argent,
00:23:42notamment des narcotrafiquants,
00:23:44est très très très fort.
00:23:45Il va falloir former
00:23:46des agents,
00:23:46notamment sur ces thématiques-là,
00:23:48notamment en milieu carcéral
00:23:50pour pouvoir éviter
00:23:51qu'ils soient tentés
00:23:52par,
00:23:53notamment,
00:23:54ces personnes
00:23:54qui sont très puissantes
00:23:56au niveau financier
00:23:56et aussi au niveau
00:23:57de l'étanchéité,
00:23:58c'est-à-dire que vraiment,
00:24:00sans évidemment
00:24:00atteindre leur,
00:24:01entre guillemets,
00:24:01leur liberté,
00:24:02de pouvoir faire en sorte
00:24:03qu'ils soient coupés
00:24:04totalement de complices
00:24:06ou de pouvoir donner
00:24:07des instructions
00:24:07de l'extérieur.
00:24:09On l'a vu,
00:24:09il y a quelque temps
00:24:10à Marseille,
00:24:11où un gamin de 14 ans
00:24:13a été commandé
00:24:14par un narcotrafiquant
00:24:15de sa prison
00:24:16pour aller faire un contrat
00:24:17et malheureusement
00:24:18a,
00:24:19comment dire,
00:24:20a tué
00:24:20un chauffeur Uber.
00:24:22Il y avait neuf portables
00:24:23dans la cellule
00:24:24de Mohamed Amra aussi.
00:24:25Exactement.
00:24:26Tout cela va falloir
00:24:27pour essayer
00:24:28d'étancher,
00:24:29vraiment faire en sorte
00:24:29qu'il y ait
00:24:31des agents
00:24:32et des policiers
00:24:33formés,
00:24:33spécialisés notamment
00:24:34dans ce genre de prison.
00:24:35Abdoulaye Kanté,
00:24:36donc,
00:24:37on va dans un instant
00:24:38donner la parole
00:24:39au 0826 300 300
00:24:40à Bruno,
00:24:41notre auditeur fil rouge
00:24:42qui se trouve
00:24:43être gardien de prison.
00:24:44Avant,
00:24:45quand même,
00:24:45nos deux vraies voix,
00:24:48d'un côté Sébastien Ménard,
00:24:49de l'autre Emmanuel Abramovitch.
00:24:50Sébastien Ménard,
00:24:51on entend
00:24:52les procédés,
00:24:54les fonctionnements
00:24:55sont à la mexicaine.
00:24:56Ça veut dire
00:24:56qu'il faut qu'on change
00:24:57notre manière
00:24:58de gérer
00:25:00le monde carcéral.
00:25:02Il faut qu'on emprisonne
00:25:03à la mexicaine,
00:25:05enfin par exemple
00:25:05à la salvadorienne
00:25:06puisque c'est l'exemple
00:25:07qu'il y a donné.
00:25:08J'ai envie de dire,
00:25:09j'ai envie de dire,
00:25:10c'est le monde carcéral
00:25:12et la manière
00:25:13dont on adresse
00:25:13le monde carcéral,
00:25:14entre autres,
00:25:15ça démarre dans la rue.
00:25:17C'est aujourd'hui,
00:25:18on a besoin d'avoir,
00:25:19on le voit bien,
00:25:20dès le moment
00:25:20où on a des forces de l'ordre
00:25:22qui font leur boulot,
00:25:23parfois de manière
00:25:24un peu musclée,
00:25:25ils sont filmés.
00:25:26Il n'y a pas que
00:25:26les forces de l'ordre
00:25:27qui filment
00:25:27les interpellations.
00:25:29Aujourd'hui,
00:25:30vous voyez n'importe quel
00:25:30officier de police,
00:25:31fonctionnaire de police,
00:25:32gendarme,
00:25:33à sa petite caméra GoPro
00:25:34ou son petit téléphone
00:25:35qui dépasse,
00:25:36etc.
00:25:36pour pouvoir filmer
00:25:37ce qui se passe.
00:25:38Donc clairement,
00:25:39c'est pour avoir des preuves,
00:25:41mais pas que.
00:25:42C'est aussi pour se défendre,
00:25:43et c'est souvent le cas,
00:25:44pour se défendre
00:25:45en cas de contestation
00:25:46ou de,
00:25:48j'ai envie de dire,
00:25:48manifestation,
00:25:49droits de l'homiste,
00:25:50de gens qui finalement
00:25:51viennent contester
00:25:51l'ordre établi,
00:25:52viennent contester
00:25:53finalement l'état de droit
00:25:55et la capacité
00:25:56à l'ordre établi,
00:25:57à l'état de droit
00:25:58de faire respecter nos lois.
00:25:59Donc oui,
00:26:00aujourd'hui on voit
00:26:01le monde qui s'en sauvage,
00:26:03effectivement,
00:26:04quand on regarde les vidéos,
00:26:05elles sont effrayantes.
00:26:06On a l'impression
00:26:06d'être dans Scarface,
00:26:09on a l'impression
00:26:09d'être dans Hit,
00:26:10et c'est la vraie vie,
00:26:12et c'est la France.
00:26:12Et donc il ne faudra pas
00:26:15hésiter pour les forces
00:26:17de police
00:26:17à réagir plus violemment.
00:26:19Mais attendez,
00:26:19on a besoin,
00:26:20quand on voit qu'aujourd'hui
00:26:21dans le milieu carcéral,
00:26:22vous avez des fonctionnaires
00:26:24qui ne sont pas armés,
00:26:25qui ne peuvent pas se défendre,
00:26:26vous avez,
00:26:27on assiste à des évasions
00:26:29extrêmement spectaculaires
00:26:30à des péages
00:26:30parce que les convois
00:26:32n'étaient pas sécurisés,
00:26:33n'étaient pas policiers,
00:26:34n'étaient pas militarisés,
00:26:35enfin,
00:26:35on marche complètement
00:26:36sur la tête.
00:26:37On voit que notre société
00:26:38s'en sauvage.
00:26:39On voit que finalement,
00:26:40ce monde est devenu
00:26:41un monde ultra-violent
00:26:43et quelque part,
00:26:44où ce n'est même pas
00:26:45la loi du plus fort,
00:26:46c'est la loi des barbares
00:26:47qui s'impose à nous.
00:26:48Et nous,
00:26:49on en est là en train de dire
00:26:50« Ah ben finalement,
00:26:51le flic,
00:26:52il n'aurait pas dû faire ceci,
00:26:53il n'aurait pas dû faire cela,
00:26:54il n'aurait pas... »
00:26:54Mais on marche sur la tête.
00:26:56Donc effectivement,
00:26:57il faut être beaucoup plus sévère,
00:26:58il faut être beaucoup plus dur
00:26:58et être moins laxiste
00:27:00et moins permissif.
00:27:01Avant de vous donner la parole,
00:27:02Emmanuel,
00:27:02on va prendre Bruno,
00:27:04notre auditeur,
00:27:04au téléphone.
00:27:05Bruno,
00:27:06je voudrais,
00:27:06pour vous lancer,
00:27:07parler de la dernière grosse évasion
00:27:09qui a eu le 11 juillet,
00:27:10où il y a un détenu
00:27:11qui s'est hissé
00:27:12dans un sac de linge
00:27:13appartenant à un code détenu
00:27:15qui a profité
00:27:15de la levée des croûts
00:27:16de ce dernier
00:27:16pour s'échapper.
00:27:17C'est une évasion
00:27:18qui a été remarquée
00:27:19quand même 24 heures plus tard.
00:27:20Donc on se dit
00:27:20qu'il y a quand même
00:27:21vraiment un problème
00:27:21en général, Bruno.
00:27:23Oui,
00:27:24ça relève du sketch.
00:27:25Au début,
00:27:26je croyais que c'était
00:27:27une blague du 1er avril.
00:27:28Ça fait drôle,
00:27:29c'est même drôle à rentrer.
00:27:30Oui,
00:27:31là,
00:27:32c'est à Lyon-Corba,
00:27:33moi je suis à Béziers
00:27:34donc je ne connais pas
00:27:35la structure de l'établissement.
00:27:38Il y a des contraires.
00:27:40Je pense qu'il n'y en a pas eu plus.
00:27:42Il y en a eu plusieurs de failles.
00:27:44Et là,
00:27:45il va falloir que l'enquête détermine.
00:27:47Parce que les collègues
00:27:47qui ont laissé passer ça,
00:27:49même s'ils sont de bonne foi,
00:27:51on a un policier avec nous
00:27:53qui pourrait nous dire
00:27:54mais je pense qu'il peut même
00:27:55aller jusqu'à la complicité d'évasion.
00:27:58Ah oui,
00:27:58à ce point-là,
00:27:59d'accord.
00:27:59C'est un peu open bar
00:28:01en ce moment
00:28:01dans les prisons
00:28:02pour tout ce qui est
00:28:03moyens de communication.
00:28:05Et pas que,
00:28:05d'ailleurs.
00:28:06Oui,
00:28:07non,
00:28:07mais ils ont tous
00:28:08des téléphones portables.
00:28:09Il ne faut pas se leurrer.
00:28:11Mais moi,
00:28:11je peux vous donner l'exemple.
00:28:12Par contre,
00:28:12je connais très bien Béziers.
00:28:14Il y a deux ans,
00:28:16les bâtiments sont en forme de V.
00:28:18Au milieu,
00:28:18il y a le bureau des surveillants
00:28:20et on était deux surveillants
00:28:22pour faire le côté gauche
00:28:23et on pour faire le côté droit.
00:28:24Donc,
00:28:24il y avait à peu près
00:28:2550 détenus
00:28:26par recoursive.
00:28:27Donc,
00:28:28on était deux surveillants
00:28:28pour faire une cinquantaine
00:28:29de détenus.
00:28:30Aujourd'hui,
00:28:30ils sont 60-65 par recoursive
00:28:33mais on est seul
00:28:34à l'étage.
00:28:35Ce qui fait qu'on est passé
00:28:36en deux ans
00:28:37de devoir gérer
00:28:3850 détenus
00:28:39à devoir en gérer
00:28:40120-130.
00:28:41Donc,
00:28:42vous ne pouvez pas faire de fouille.
00:28:43Ce n'est pas possible.
00:28:44Pour faire une fouille,
00:28:46il faut mobiliser
00:28:47beaucoup d'agents.
00:28:48On ne peut pas rentrer
00:28:49tout seul
00:28:49dans une cellule de 3
00:28:50et regarder
00:28:51s'ils ont du shit,
00:28:52s'ils ont des téléphones.
00:28:53On le sait qu'ils ont des téléphones.
00:28:54On le sait
00:28:55qu'il y a des téléphones.
00:28:56Mais comment
00:28:57vous voulez faire ?
00:28:58Ce qu'on entend
00:29:00Emmanuel Abramogic
00:29:00dans la bouche de Bruno,
00:29:02c'est qu'il y a
00:29:02évidemment un énorme problème
00:29:03de moyens
00:29:03comme il y a dans
00:29:04beaucoup d'endroits en France
00:29:05mais tout particulièrement
00:29:06dans le système carcérale.
00:29:07Alors,
00:29:07il y a un terrible problème
00:29:08de moyens
00:29:08mais notre auditeur
00:29:10qui sert
00:29:11la surveillance pénitentiaire
00:29:14et je le félicite
00:29:15ainsi que tous ses collègues
00:29:16pour le travail très courageux
00:29:17et je voudrais attirer
00:29:18l'attention
00:29:18sur votre exposition
00:29:21physique
00:29:22à vous
00:29:23en dehors
00:29:24de la prison.
00:29:24Il peut faire la feuille
00:29:25mais il faut quand même
00:29:26être armé.
00:29:27Nous savons
00:29:28qu'il y a grand nombre
00:29:29d'évasions
00:29:30qui ont été organisées
00:29:31grâce à des concours extérieurs
00:29:33d'avocats
00:29:33ou de familles.
00:29:35Est-ce que là
00:29:35le câble
00:29:36est coupé ?
00:29:37Oui ou non ?
00:29:38Et ensuite,
00:29:39j'en reviens
00:29:40à vous,
00:29:41comment êtes-vous
00:29:41protégés ?
00:29:43Comment êtes-vous
00:29:44protégés
00:29:45des menaces
00:29:46dans la prison
00:29:47et sur les membres
00:29:48de vos familles
00:29:49à l'extérieur ?
00:29:50Ça ne sert à rien
00:29:50de dire que ça n'existe pas
00:29:52de ne pas en parler.
00:29:53nous savons que c'est
00:29:54un phénomène
00:29:54qui vous touche.
00:29:55Vous avez une certaine pudeur
00:29:57mais permettez-moi
00:29:58de vous poser la question
00:29:59comment vous sentez-vous
00:30:00équipés aujourd'hui
00:30:01pour répondre
00:30:01à ces menaces ?
00:30:03Non mais on n'a pas
00:30:04d'équipement.
00:30:05De toute façon,
00:30:05on ne peut pas être armé
00:30:06sur une cour cible
00:30:07parce que même
00:30:08si on avait une arme
00:30:09forcément un moment
00:30:10ou un autre
00:30:10elle pourrait se retourner
00:30:11contre nous.
00:30:11Parce que quand vous êtes seul
00:30:12avec un étage
00:30:13de 60 personnes
00:30:16en train de détenue
00:30:16vous comprenez bien
00:30:18que vous ne pouvez pas
00:30:19être armé
00:30:19parce qu'une arme
00:30:20se retournait contre vous.
00:30:21Même une matérialisation
00:30:23vous ne pouvez pas l'avoir
00:30:24parce qu'on fait normalement
00:30:25ce qu'on appelle
00:30:26un sondage barreau.
00:30:27C'est-à-dire que
00:30:27tous les après-midi
00:30:28on passe avec une tige
00:30:30en ferraille
00:30:31pour taper sur les barreaux
00:30:32pour voir si
00:30:33les barreaux
00:30:34n'ont pas été sciés.
00:30:35Il y a quelques années
00:30:36le surveillant
00:30:37qui faisait ça tout seul
00:30:38il a été pris en partie
00:30:40par deux ou trois détenus
00:30:41et ils l'ont tué
00:30:42à coup de barre de ferraille.
00:30:43Ah oui, voilà, c'est ça.
00:30:45C'est pas ce qui s'est passé.
00:30:46Effectivement.
00:30:47Après les détenus,
00:30:47bon, au niveau de la corruption
00:30:49parce que je sous-entends
00:30:50que c'est de ça
00:30:51ou si vous avez parlé,
00:30:53les détenus,
00:30:54bon, ils savent
00:30:54à qui ils ont affaire.
00:30:55Ils savent à qui
00:30:56ils proposent
00:30:58de l'argent
00:31:00contre de la drogue,
00:31:01contre de l'alcool,
00:31:02contre les téléphones.
00:31:03Ça, là-dessus,
00:31:04moi, personnellement,
00:31:05une fois on m'a demandé,
00:31:07voilà,
00:31:08mais ça a été une fois
00:31:09en 16 ans de carrière.
00:31:10Oui, parce qu'ils savent
00:31:11que vous n'ont.
00:31:12Par contre, c'est vrai
00:31:13qu'au niveau des violences,
00:31:15quand vous êtes seul,
00:31:16encore une fois,
00:31:16ou quand on fait des promenades,
00:31:18bon, il y a toujours
00:31:19un ou deux collègues
00:31:20qui viennent vous aider,
00:31:21mais quand vous sortez
00:31:2250, 60 détenus en promenade
00:31:24et que vous êtes deux ou trois,
00:31:25il est bien évident
00:31:26que le nombre parle pour eux.
00:31:28Alors, bon,
00:31:29tout cela est très intéressant,
00:31:31ça, on est sur la vie carcérale.
00:31:33Je voudrais quand même
00:31:33qu'on re-sollicite
00:31:34Abdoulaye Kanté
00:31:35qui est notre grand observateur
00:31:37dans ce débat.
00:31:39Abdoulaye,
00:31:39est-ce que quand même
00:31:40ces prisons de haute sécurité
00:31:42permettent en amont
00:31:44de favoriser
00:31:46l'efficacité du travail
00:31:47des policiers ?
00:31:48Donc, la finalité,
00:31:49on le rappelle,
00:31:49c'est la lutte contre le narcotrafic.
00:31:51Oui, comme je l'ai dit
00:31:52juste en teasing,
00:31:54ce n'était pas
00:31:55la solution miracle,
00:31:56mais par contre,
00:31:56ça peut permettre grandement
00:31:57à pouvoir lutter efficacement
00:31:59contre ces narcotrafiquants
00:32:01qui ont encore une fois
00:32:02un pouvoir extérieur
00:32:03qui est assez
00:32:04très, très compliqué à gérer.
00:32:06Donc, si on peut
00:32:07vraiment les isoler,
00:32:08et quand je dis les isoler
00:32:09réellement,
00:32:10ces prisons,
00:32:11on va dire,
00:32:12de haute sécurité
00:32:13qui, évidemment,
00:32:14manquaient,
00:32:15on va dire,
00:32:15en France,
00:32:16pourront permettre,
00:32:17encore une fois,
00:32:18d'essayer de lutter,
00:32:19de couper une partie
00:32:21de ce narcotrafic
00:32:21qui, pour moi,
00:32:22est une pieuvre
00:32:23qui n'arrête pas,
00:32:24on va dire,
00:32:25de...
00:32:26Comment dire ?
00:32:27C'est une hydre,
00:32:28on coupe la tête,
00:32:29il y en a un autre
00:32:29qui repousse aussi,
00:32:30c'est ça le problème.
00:32:30C'est une pieuvre
00:32:31avec beaucoup de tentacules,
00:32:32donc voilà,
00:32:32il faut couper,
00:32:33il faut couper,
00:32:33il faut couper.
00:32:34Et si on arrive
00:32:34à vraiment les isoler
00:32:35et qu'encore une fois,
00:32:36qu'on arrive à mettre
00:32:37vraiment en dehors
00:32:38de la société
00:32:38ces individus
00:32:39qui ont pouvoir accélérer,
00:32:41moi, je pense
00:32:41que ça peut fonctionner.
00:32:42Mais cela veut dire
00:32:43qu'il faut à la fois,
00:32:44évidemment,
00:32:44des moyens humains,
00:32:45des personnels pénitentiaires
00:32:46formés,
00:32:48notamment spécialisés
00:32:49sur des prisons
00:32:50de haute sécurité
00:32:51et je pense que,
00:32:52oui, effectivement,
00:32:53ça peut fonctionner
00:32:53mais ce ne sera pas
00:32:54la solution miracle.
00:32:55Oui, bien sûr.
00:32:56Alors, il y a quand même
00:32:5784 447 détenus
00:32:59pour 62 5667 places
00:33:01disponibles dans les prisons
00:33:02depuis le 1er juin
00:33:03en 2025.
00:33:04Donc, une surpopulation
00:33:06carcérale quand même
00:33:07de 135%.
00:33:09Donc, effectivement,
00:33:11Abdoulaye,
00:33:11peut-être que de pouvoir
00:33:12déverser,
00:33:13si on peut le dire comme ça,
00:33:14les détenus
00:33:14dans différents établissements
00:33:17et qu'ils soient
00:33:17moins les uns sur les autres,
00:33:18ça peut aussi endiguer
00:33:19un certain phénomène
00:33:20de violence, non ?
00:33:22Oui, je pense aussi
00:33:23qu'il ne faut pas non plus
00:33:23mélanger, on va dire,
00:33:24quelqu'un qui a volé
00:33:25un vélo avec quelqu'un
00:33:27qui est justement
00:33:28un narcotrafiquant.
00:33:30Donc, vraiment,
00:33:31bien séparer
00:33:33les individus
00:33:34qui peuvent être
00:33:35un danger
00:33:35vraiment potentiel
00:33:36notamment pour notre société
00:33:37et aussi qui peuvent
00:33:38aussi opérer
00:33:39même de leurs cellules
00:33:40à l'extérieur.
00:33:41Donc, le but,
00:33:42effectivement,
00:33:42c'est de les isoler.
00:33:43et on verra, de toute façon,
00:33:45à l'issue du 31 juillet,
00:33:46évidemment,
00:33:46comment vraiment
00:33:48va se passer ce dispositif.
00:33:49On sait que la plupart
00:33:50des grands narcotrafiquants
00:33:51de ce pays
00:33:52seront dans ces prisons-là
00:33:53et je pense que, oui,
00:33:55toutes les mesures
00:33:56seront prises
00:33:57pour pouvoir
00:33:57vraiment les isoler
00:33:59et faire en sorte
00:33:59que ces personnes
00:34:00ne puissent pas opérer
00:34:01à l'extérieur.
00:34:02Alors, vous restez avec nous tous
00:34:04puisqu'on est obligés
00:34:05de faire une petite pause.
00:34:06Il y a le Tour de France
00:34:07qui est en train d'arriver.
00:34:08et l'œil du Tour de France,
00:34:09c'est parti.
00:34:10Sud Radio fait son Tour de France.
00:34:13Et c'est la douzième étape
00:34:15du Tour de France.
00:34:16C'est parti pour la haute montagne.
00:34:17Une étape terrible aujourd'hui
00:34:19entre Hoche et le col
00:34:20de Hautakam.
00:34:21180,600 km.
00:34:23On va peut-être savoir
00:34:24qui a gagné le Tour de France
00:34:26dès ce soir.
00:34:27Vincent Barthaud,
00:34:27le champion du monde,
00:34:28Tadej Pogacar,
00:34:29est en train
00:34:30de tuer la concurrence.
00:34:33Effectivement, Fred,
00:34:34oui, oui,
00:34:34il est à pratiquement
00:34:35300 mètres
00:34:36de la ligne d'arrivée.
00:34:37C'est la fusée Pogacar.
00:34:39Dès qu'il a accéléré,
00:34:40il a lâché tout le monde,
00:34:42dont son adversaire principal,
00:34:43Vingogorn,
00:34:44qui est pratiquement
00:34:44à une 20.
00:34:46Alors, je ne sais pas
00:34:46si Pogacar est en train
00:34:48de gagner le Tour,
00:34:49mais c'est sûr
00:34:49que les neuf dernières étapes
00:34:51vont être longues
00:34:52pour les suiveurs.
00:34:53Oui, parce que,
00:34:54alors,
00:34:54les derniers pointages,
00:34:561 minute 50 de retard
00:34:58pour Vingogorn.
00:34:59Ensuite,
00:34:59il y a l'allemand
00:35:00Florian Lipovitz
00:35:01à 2 minutes 27.
00:35:03Et là,
00:35:04la sensation,
00:35:05alors,
00:35:06il y en a déjà plein,
00:35:06mais celle
00:35:07qui est peut-être
00:35:08la plus importante,
00:35:09c'est Remco Evenpool,
00:35:10le Belge,
00:35:11qui est à plus 3 minutes 30.
00:35:13Lui qui a connu
00:35:13aujourd'hui
00:35:14une journée horrible.
00:35:15Oui, oui,
00:35:16il a été carrément défaillant
00:35:17dans l'avant-col
00:35:20de l'arrivée.
00:35:21Il a craqué,
00:35:22il est revenu
00:35:22à un moment
00:35:23dans la petite vallée,
00:35:24mais il a recraqué
00:35:24de nouveau
00:35:25dès que ça s'est élevé.
00:35:26Et on peut dire
00:35:27qu'Evenpool,
00:35:27on le sentait quand même
00:35:28un petit peu
00:35:29avec Pascal
00:35:30quand on en discutait
00:35:31que ça aurait été difficile
00:35:33pour Evenpool
00:35:34de faire un podium.
00:35:35Et effectivement,
00:35:36là,
00:35:37il est hors podium.
00:35:38Maintenant,
00:35:38c'est fini.
00:35:40Normalement,
00:35:40il devrait être
00:35:42Pogacar,
00:35:43Vingogord
00:35:43et Florian Lipovic.
00:35:44Oui, voilà,
00:35:45parce que Florian Lipovic,
00:35:47l'Allemand est la surprise.
00:35:48Bon, ça y est,
00:35:48il passe la ligne d'arrivée.
00:35:50Victoire,
00:35:51donc,
00:35:51de Tadej Pogacar,
00:35:52Vincent Bartho.
00:35:53Exactement.
00:35:53Là,
00:35:54juste,
00:35:54très rapidement,
00:35:55signer les belles courses
00:35:56quand même
00:35:56de Bruno Armirail
00:35:57qui s'est fait rattraper,
00:35:59le français de la G2R,
00:36:00la mondiale,
00:36:01qui s'est fait rattraper
00:36:01au dernier col.
00:36:02Et puis,
00:36:03quant au petit Vauclin,
00:36:04il a perdu un petit peu de temps.
00:36:05Il est actuellement
00:36:06avec Evenpool,
00:36:07mais un peu plus
00:36:08de 3 minutes 30
00:36:09de Pogacar.
00:36:10Voilà,
00:36:10il vise encore un top 10
00:36:11et plus de 2 minutes d'avance
00:36:13pour Pogacar
00:36:13sur Vingegaard ce soir,
00:36:15peut-être.
00:36:15Le Tour de France
00:36:16est gagné
00:36:17pour le champion du monde
00:36:18devant un spectateur
00:36:20de,
00:36:21on va dire,
00:36:22de renom
00:36:22puisque Emmanuel Macron
00:36:23était pile sur la ligne
00:36:24et vient d'applaudir,
00:36:25donc,
00:36:26au passage,
00:36:27Tadej Pogacar.
00:36:28C'est sympa,
00:36:28ça c'est bien,
00:36:29ça c'est sympa.
00:36:30Allez,
00:36:30on continue le grand débat
00:36:31du jour maintenant.
00:36:32Les Vraies Voix Sud Radio,
00:36:3417h,
00:36:3519h,
00:36:36Judith Belair,
00:36:37Frédéric Brindel.
00:36:38Et on vous rappelle
00:36:38nos Vraies Voix,
00:36:39Sébastien Ménard
00:36:39et Emmanuel Abramovitch,
00:36:41on est toujours aussi
00:36:41avec Abdoulaye Kanté.
00:36:43Je crois que Sébastien Ménard,
00:36:44vous aviez envie
00:36:44d'intervenir
00:36:45sur ce qui se disait.
00:36:46Ouais,
00:36:46donc on rappelle
00:36:47la question sur les présents
00:36:48de haute sécurité,
00:36:49on fait chacun
00:36:50une petite conclusion
00:36:51puisque ça nous a permis
00:36:52de faire une respiration.
00:36:53Conclusion,
00:36:54haute sécurité,
00:36:55c'est un chemin
00:36:55pour enrayer le narcotrafic ?
00:36:57C'est un chemin
00:36:58pour enrayer les narcotrafic
00:36:59s'il y en a suffisamment,
00:37:00première chose,
00:37:01donc il faut
00:37:02des établissements
00:37:03de haute sécurité en nombre,
00:37:04il faut,
00:37:05je dirais,
00:37:06des procédures
00:37:06extraordinaires
00:37:07pour que la vie
00:37:09à l'intérieur
00:37:09de ces établissements,
00:37:10enfin aujourd'hui,
00:37:11on est quand même capable
00:37:11de mettre des brouilleurs,
00:37:13on est capable
00:37:14d'organiser des fouilles
00:37:15qui permettent d'éviter
00:37:16et d'empêcher
00:37:18l'introduction
00:37:19de téléphones portables
00:37:19et puis après,
00:37:20pourquoi pas faire
00:37:21ce qu'on peut voir
00:37:22dans les services spéciaux
00:37:22où vous avez du personnel
00:37:24qui est surqualifié,
00:37:25qui est surentraîné,
00:37:26qui est cagoulé,
00:37:27voilà,
00:37:27comme ça,
00:37:28ça évite,
00:37:29je dirais,
00:37:29les représailles,
00:37:31l'intimidation
00:37:32et il faut qu'à un moment donné,
00:37:34la peur change de camp,
00:37:36très clairement.
00:37:36Et il ne faut pas non plus
00:37:38que le droit des criminels,
00:37:39des avocats défendant
00:37:41les criminels,
00:37:42donnent à ces criminels
00:37:44le droit, par exemple,
00:37:45de ne pas être fouillés
00:37:46parce que ça,
00:37:47je trouve que c'est
00:37:48absolument scandaleux
00:37:49et j'espère que ces règles-là
00:37:51de contact direct
00:37:52avec les avocats,
00:37:53avec la famille
00:37:54et relatifs à la fouille,
00:37:55par exemple,
00:37:56vont changer
00:37:57dans ce nouvel établissement
00:37:58parce que ce que construit
00:38:00le ministre de la Justice,
00:38:02ce ne sont pas que des murs,
00:38:03c'est aussi un état d'esprit
00:38:05qui doit tenter
00:38:06de rappeler aux criminels
00:38:08que la République
00:38:09les a à l'œil
00:38:10et se redonne les moyens
00:38:11de les encadrer
00:38:12et de les ramener
00:38:13vers le bon chemin
00:38:14si possible.
00:38:14Abdoulaye Conte,
00:38:15le mot de la conclusion
00:38:16est pour vous.
00:38:17Oui,
00:38:17écoutez,
00:38:17pour synthétiser
00:38:18ce qui a été dit,
00:38:20je suis vraiment
00:38:21ce qui a été exposé.
00:38:22Oui,
00:38:22effectivement,
00:38:23il faut que ces prisons
00:38:24de haute sécurité
00:38:25soient vraiment
00:38:26le symbole de l'autorité
00:38:27et ne plus laisser place
00:38:29à l'impunité
00:38:29face à ces narcotrafiquants
00:38:31qui peuvent se permettre
00:38:32des choses
00:38:33et quand vous êtes
00:38:34dans ces quartiers
00:38:35de haute surveillance,
00:38:37montrer qu'on peut
00:38:38évidemment vous couper du monde
00:38:40et vous montrer
00:38:40que vous ne pouvez pas
00:38:41opérer à l'extérieur.
00:38:42Donc,
00:38:43encore une fois,
00:38:44attendons voir
00:38:45déjà quand ils seront installés
00:38:47et voir un petit peu
00:38:48les semaines à venir
00:38:49quels seront,
00:38:51on va dire,
00:38:51les conclusions à en tirer.
00:38:53Eh bien,
00:38:53merci beaucoup Abdoulaye Conte,
00:38:54je rappelle que vous êtes
00:38:55policier,
00:38:56auteur de Policiers
00:38:57en Fin de la République,
00:38:58livre que je recommande
00:38:59et qui est publié
00:38:59aux éditions Fayard.
00:39:01Eh bien,
00:39:02dans un instant,
00:39:02on va faire joujou,
00:39:03c'est le moment préféré
00:39:04de Frédéric Brindel.
00:39:06Oui,
00:39:06oui,
00:39:06avec le blind test
00:39:08et tout ça.
00:39:09Le quiz de l'été,
00:39:09comme vous voulez,
00:39:10pour parler plus français.
00:39:11Donc,
00:39:11restez avec nous,
00:39:120826 300 300
00:39:13si vous voulez jouer aussi.
00:39:14Allez,
00:39:15à tout de suite.
00:39:16Sud Radio,
00:39:18c'est vous qui donnez le ton.
00:39:19vos émissions
00:39:20et continuez comme ça
00:39:22parce que vous êtes formidables.
00:39:23Tous.
00:39:24Sud Radio,
00:39:25parlons vrai.
00:39:27Les vraies voix Sud Radio,
00:39:2917h20,
00:39:30Frédéric Brindel,
00:39:31Judith Bélair.
00:39:3317h53,
00:39:34nous sommes toujours
00:39:34avec Sébastien Ménard
00:39:35qui est entrepreneur
00:39:36dans la foot-tech
00:39:37et patron de Preslib.
00:39:38Oui,
00:39:38et puis nous avons aussi
00:39:39le très très brillant
00:39:41Emmanuel Abramovitz.
00:39:42Emmanuel Abramovitz,
00:39:44secrétaire général
00:39:45du BNVCA,
00:39:46Bureau de Vigilance
00:39:47contre l'antisémitisme
00:39:48et président
00:39:48de l'association
00:39:49Ben-Gourion.
00:39:50Oui,
00:39:50qui organise des conférences,
00:39:51des colloques,
00:39:52etc.
00:39:52C'est bien,
00:39:53vous avez bien descendu.
00:39:54Vraiment,
00:39:54oui.
00:39:55Allez,
00:39:55c'est le quiz musical.
00:39:57Les vraies voix Sud Radio,
00:39:59le quiz de l'actu.
00:40:00Et le retour de Bruno.
00:40:02Bruno,
00:40:02il est là.
00:40:04Donc sur Sud Radio,
00:40:04vous aurez compris,
00:40:05vous pouvez jouer avec nous
00:40:06et puis comme le fait Bruno.
00:40:09Alors Bruno,
00:40:09un petit rappel des règles,
00:40:10Frédéric.
00:40:11Alors ça,
00:40:11c'est mon moment,
00:40:12ça j'y tiens.
00:40:13J'y l'aime,
00:40:13c'est important.
00:40:14Au moment de signer le contrat
00:40:15pour cet été,
00:40:16je dis,
00:40:16je dois dire le règlement.
00:40:17Vous êtes tous les trois,
00:40:18d'accord ?
00:40:19Vous allez entendre
00:40:20un extrait d'une chanson,
00:40:22vous devez nous donner
00:40:23l'interprète,
00:40:24on est d'accord.
00:40:26Celui qui répond
00:40:27le plus rapidement,
00:40:28marque un point,
00:40:28vu qu'il y a neuf propositions,
00:40:30au nombre de propositions,
00:40:32on aura déjà le vainqueur.
00:40:33Voilà.
00:40:34Vous êtes prêts ?
00:40:35Est-ce que comme la dernière fois,
00:40:37il y a quelqu'un
00:40:38qui a priorité
00:40:39quand c'est son tour ?
00:40:40Non, non.
00:40:40Là c'est fini.
00:40:41Judith a fait changer
00:40:42le règlement.
00:40:44C'est au premier qui parle
00:40:44qui gagne.
00:40:45Voilà.
00:40:46C'est logique.
00:40:47Évidemment.
00:40:48Alors vous êtes prêts
00:40:49tous les trois ?
00:40:49Oh que oui.
00:40:50Alors le thème,
00:40:51c'est le travail.
00:40:53Ah oui.
00:40:53Je vous ai fait
00:40:54une petite thématique travail.
00:40:56C'est bien avec ce super budget
00:40:57de 2026.
00:40:57On est déjà en vacances.
00:40:59Allez, numéro 1.
00:41:00Le travail,
00:41:02c'est la vie du Salvador.
00:41:04Bruno, Bruno,
00:41:05il l'a dit avant.
00:41:06Oui, à Richard Vaudour.
00:41:06Oui, oui, oui.
00:41:07C'est Bruno plus rapide.
00:41:08Bruno a été très rapide.
00:41:10Là, ça sent le gros match.
00:41:11Bravo Bruno.
00:41:12Attention.
00:41:12On dirait la montée
00:41:13de Takam.
00:41:16Allez, deux.
00:41:19Julien Clare.
00:41:19Oh, Emmanuel.
00:41:21Julien Clare, Sébastien.
00:41:23Allez, on se réveille.
00:41:24Je ne suis pas habitué
00:41:24au Blantes.
00:41:25Oui, mais vous êtes un gagneur,
00:41:26Sébastien.
00:41:27Ce n'est pas faux.
00:41:27Et vous n'aimez plus
00:41:28ton micro, là.
00:41:29Non, non, non, non.
00:41:30Mais ça va jouer,
00:41:31vous allez voir.
00:41:32Allez, trois.
00:41:32Je ne veux pas travailler.
00:41:37Je ne veux pas travailler.
00:41:37C'est Josephine,
00:41:38mais que ?
00:41:38Oui.
00:41:40On est à un partout,
00:41:41messieurs.
00:41:42Quel match.
00:41:42Incroyable.
00:41:43Quel match.
00:41:44Un partout.
00:41:44Allez, c'est parti encore.
00:41:45Le numéro quatre.
00:41:47Les banlieusards.
00:41:48J'ai vu.
00:41:48C'est Jacques du Troyes.
00:41:50Et Bruno n'était pas loin.
00:41:52Bruno n'était pas loin.
00:41:53C'est plus drôle
00:41:53quand c'est chez l'eau.
00:41:54Il gagne.
00:41:57Alors, allez, cinq.
00:42:01C'est Donna Summer.
00:42:03C'est Donna Summer.
00:42:04Emmanuel Abrams.
00:42:05Oui, oui, oui.
00:42:06En fait, il ne fait que ça
00:42:07de sa vie, monsieur.
00:42:08Non, mais mon petit nom,
00:42:09c'est Discomane.
00:42:11Donc, je précise.
00:42:123-1-1.
00:42:143-1-1.
00:42:15Il reste encore suffisamment
00:42:16d'extraits pour
00:42:17rebattre les cartes.
00:42:20Allez, numéro six.
00:42:22Elle a dit justement
00:42:23C'est ce que je voudrais savoir.
00:42:24Gabriel !
00:42:25Gabriel !
00:42:26Sébastien !
00:42:27Sébastien !
00:42:29Je sais que Bruno,
00:42:30vous l'aviez.
00:42:30Je vous ai entendu, Bruno,
00:42:31mais Sébastien a été
00:42:32un peu trop tard.
00:42:33Un point.
00:42:34Voilà.
00:42:343-2-1-0.
00:42:36Attention, c'est parti.
00:42:40Ah, il y en a des noirs !
00:42:40Non !
00:42:42Vous vous dites qui, Bruno ?
00:42:43J'avais dit,
00:42:44il n'y en a qu'un noir,
00:42:45mais...
00:42:45Non, mais non !
00:42:46C'est une américaine !
00:42:48Rihanna !
00:42:49Oui !
00:42:50Rihanna, Sébastien,
00:42:52Sébastien Egalis,
00:42:543-3.
00:42:54Scoman, il est un peu ringard.
00:42:56Bruno,
00:42:57Bruno,
00:42:59l'écart est fait.
00:42:59C'est pas moi qui l'ai dit.
00:43:01Bruno, l'écart est fait,
00:43:02mais écoutez bien,
00:43:03il reste encore deux extraits, Bruno.
00:43:05Attention.
00:43:05Ne lui montrez pas les résultats.
00:43:07Mais je ne montre pas.
00:43:07De toute façon, je ne regarde pas.
00:43:08Il regarde, Emmanuel.
00:43:09Non, il ne regarde pas.
00:43:10Il ne montre pas, d'accord.
00:43:11Très bien.
00:43:11Alors, Bruno,
00:43:12c'est encore possible
00:43:14si vous faites un non-stop,
00:43:16un top sur un 100%,
00:43:18ça, j'y crois pas.
00:43:18Attention.
00:43:19Allez, number eight.
00:43:20de tous les sages.
00:43:21Grand gaffe.
00:43:22Non.
00:43:24Oh, il n'était pas.
00:43:27Alors là.
00:43:31Christophe Willem !
00:43:32Oui !
00:43:33Sébastien Ménard !
00:43:36Sébastien Ménard !
00:43:37Grosso modo, il en reste une,
00:43:39donc il y aura une égalité
00:43:40si jamais Emmanuel gagne.
00:43:42Alors, soit Sébastien Ménard gagne,
00:43:44soit Emmanuel égalise,
00:43:45soit Bruno met son petit grain de sel
00:43:49pour l'honneur,
00:43:49mais permet à Sébastien de gagner.
00:43:51Parce qu'on est combien ?
00:43:53On est comment, là ?
00:43:53Il en reste un, encore.
00:43:55Il y a un pour Bruno,
00:43:55trois pour Sébastien
00:43:57et trois pour Emmanuel.
00:43:58Ah !
00:43:59Attention.
00:44:00Discomane.
00:44:01Tout se joue là.
00:44:01Allez, la neuf.
00:44:02Maman, elle ne joue pas les starlets.
00:44:06C'est la voix des lunettes.
00:44:07Non.
00:44:08Le soleil.
00:44:09Régné.
00:44:10Vous dites quoi, Bruno ?
00:44:11Régné.
00:44:12Non.
00:44:12Régné.
00:44:13Non.
00:44:13Elle travaille en usine à Créteil.
00:44:16Elle travaille en usine à Créteil.
00:44:17Maman, j'en fais.
00:44:18Oui, j'en fais.
00:44:19J'en fais.
00:44:21Égalisation.
00:44:22Égalisation d'Emmanuel Abramovitch.
00:44:24Un des plus beaux matchs
00:44:25que nous ayons eu.
00:44:26Bravo, Bruno.
00:44:27Vous avez posé.
00:44:29Mais égalité la plus totale
00:44:31entre Sébastien Ménard
00:44:34et Emmanuel Abramovitch.
00:44:35Merci, Bruno,
00:44:36d'avoir joué avec nous.
00:44:37Merci à vous.
00:44:39Merci, merci.
00:44:40Et puis 0826 300 300,
00:44:42vous le savez,
00:44:42vous pouvez jouer,
00:44:43nous appeler,
00:44:44passer un coup de gueule,
00:44:45un coup de cœur.
00:44:45Sud Radio,
00:44:46c'est votre radio.
00:44:47Parlons vrai.
00:44:48Et puis, l'info,
00:44:49elle est en continu
00:44:50sur cette radio
00:44:50qui est votre radio.
00:44:52Donc, restez avec nous
00:44:52parce que l'info arrive.
00:44:54Sud Radio.
00:44:55Sud Radio.
00:44:56Parlons vrai.
00:44:56Parlons vrai.
00:44:57Sud Radio.
00:44:58Parlons vrai.
00:44:58Les vrais voix Sud Radio.
00:45:0017h20h.
00:45:01Frédéric Brindel,
00:45:02Judith Bélair.
00:45:03Et nous sommes toujours
00:45:04avec nos deux vrais voix
00:45:05du jour, Frédéric Brindel.
00:45:06Sébastien Ménard
00:45:08qui fait son grand retour.
00:45:09C'est un des cadres.
00:45:11On veut dire que
00:45:12c'est une icône
00:45:13des vrais voix.
00:45:13C'est SP++.
00:45:14L'entrepreneur
00:45:15dans la foodtech
00:45:16et patron de presse libre.
00:45:17Ça a l'air de vous saouler
00:45:18totalement.
00:45:18Non, pas du tout.
00:45:19En fait, moi, je suis très content
00:45:20de retrouver Judith Bélair
00:45:21mais Frédéric Brindel
00:45:22avait du mal à m'inviter.
00:45:23On ne s'aime pas.
00:45:24En fait, on ne s'aime pas.
00:45:25Avec Sébastien,
00:45:25je ne sais pas pourquoi
00:45:26parce qu'on a tout
00:45:27pour s'aimer
00:45:27mais on ne s'aime pas.
00:45:28Parce qu'en fait,
00:45:28je gagne les blindes test,
00:45:29je gagne tout.
00:45:30C'est normal.
00:45:31Je t'aime moi non plus.
00:45:32Emmanuel Abramovic
00:45:33c'est avec nous.
00:45:34Cette belle voix
00:45:34que vous avez entendue
00:45:36du bureau de vigilance
00:45:37contre l'antisémitisme.
00:45:38Il est avec nous.
00:45:39C'est un habitué.
00:45:40Alors lui, je l'aime beaucoup.
00:45:41En revanche,
00:45:41il est vraiment.
00:45:42Il est assez bref,
00:45:44Frédéric Brindel.
00:45:45Allez, 0826 300 300.
00:45:47Vous pouvez réagir évidemment
00:45:48à Sud Radio.
00:45:49C'est votre antenne.
00:45:50Il y a Odo au standard.
00:45:51On suit le répondeur.
00:45:52Les vraies voix Sud Radio.
00:45:55Salut les équipes de Sud Radio.
00:45:56C'est Hachim de Beaujour.
00:45:58Bon, les restrictions budgétaires
00:46:00que notre cher François
00:46:01nous promet,
00:46:02ça ne va pas être joli pour nous.
00:46:04Donc, on a vraiment raison
00:46:06d'entreprendre en France
00:46:07pour les étrangers comme moi,
00:46:09de payer des impôts
00:46:10depuis plus de 36 ans en France.
00:46:12Vraiment, je vous juge,
00:46:13on a raison.
00:46:13On a raison.
00:46:14Parce que la seule chose
00:46:15qu'ils ont à nous proposer
00:46:16pour soi-disant
00:46:17résorber la dette,
00:46:18c'est ce que propose
00:46:19François Bayrou.
00:46:20Année blanche.
00:46:20Faire des économies
00:46:22sur le dos des malades.
00:46:23Moi, juste pour une petite
00:46:24anecdote personnelle
00:46:25qui va durer 3 secondes,
00:46:26j'ai eu un accident de bagnole
00:46:27il y a 2 ans.
00:46:28Je me suis fait renverser
00:46:28par une voiture.
00:46:31J'ai payé tous mes soins.
00:46:34J'ai une bonne mutuelle
00:46:34donc elle a tout pris en charge.
00:46:36Mais c'est la seule fois
00:46:37de ma vie
00:46:37depuis que je suis en France
00:46:38que j'ai eu quelque chose.
00:46:40Voilà.
00:46:40Ah, les services de l'État
00:46:41qui finalement...
00:46:42C'est vrai que...
00:46:43On connaît tous des gens
00:46:45qui vont par exemple
00:46:46se faire changer les dents,
00:46:47etc.
00:46:49En Turquie.
00:46:49En Hongrie.
00:46:50Alors, les Turcs
00:46:51c'est beaucoup les cheveux.
00:46:52Ah d'accord.
00:46:53Vous connaissez le sujet.
00:46:55Oui, mais je ne les ai pas changés
00:46:56parce que je les ai toujours.
00:46:57Et je vous...
00:46:58Mais c'est vrai que finalement...
00:47:01Parlons vrais sur Sud Radio.
00:47:04Mais c'est vrai que le coût
00:47:05le coût des prestations
00:47:07fait que les gens
00:47:08sans mutuelle
00:47:09mais vont à l'étranger
00:47:10c'est toujours moins cher.
00:47:11Il y a le sujet d'Akhim aussi
00:47:12qui dit qu'il est étranger
00:47:13et qu'il travaille
00:47:14et qu'il cotise en France
00:47:15depuis 30 ans
00:47:16et qu'il ne demande jamais rien.
00:47:17Alors, ce n'est pas
00:47:18M. Brindel
00:47:19ce n'est pas uniquement
00:47:20parce que les praticiens
00:47:21sont moins chers
00:47:23à l'étranger
00:47:24notamment
00:47:25vous citez la Hongrie
00:47:26qui est le pays de ma femme
00:47:28que je connais un peu
00:47:29par cœur
00:47:29évidemment
00:47:30les praticiens
00:47:31sont moins chers
00:47:33ça ne veut pas dire
00:47:34qu'un praticien hongrois
00:47:35gagne moins bien sa vie
00:47:36qu'un praticien parisien
00:47:38mais c'est simplement aussi
00:47:40parce que
00:47:41notamment
00:47:41les délais de cicatrisation
00:47:42ne sont pas les mêmes
00:47:43c'est-à-dire que
00:47:44les actes médicaux
00:47:46ne sont pas contrôlés
00:47:47de la même manière
00:47:47ça ne veut pas dire
00:47:48attention
00:47:48qu'on a affaire
00:47:49à de mauvais praticiens
00:47:50en Hongrie
00:47:51ou dans différents pays
00:47:52d'Europe
00:47:52ou hors d'Europe
00:47:54c'est très solide en plus
00:47:55par exemple
00:47:56quand vous allez faire des implants
00:47:57ce qui n'a pas été mon cas
00:47:58en Hongrie
00:47:59en France
00:47:59c'est très compliqué
00:48:00dedans où tu veux ?
00:48:01non non
00:48:02merci
00:48:02les deux
00:48:03bravo Judith Béler
00:48:05elle est toujours aussi agréable
00:48:06on passera au fond du couloir
00:48:09prendre votre chef aussi
00:48:09oui d'accord
00:48:10mais ce que je veux dire
00:48:11c'est qu'en fait
00:48:11ce n'est pas qu'une histoire
00:48:12de main d'oeuvre
00:48:12ce n'est pas parce que
00:48:13c'est mieux remboursé
00:48:14c'est moins remboursé
00:48:15etc
00:48:15c'est que ça coûte moins cher
00:48:16non on ne travaille pas
00:48:17de la même manière
00:48:18oui mais c'est de qualité
00:48:19quand même Sébastien
00:48:20vous l'avez dit
00:48:21vous connaissez la Hongrie
00:48:22j'ai vu des proches
00:48:24pour ne pas dire
00:48:25des gens de ma famille
00:48:26se faire soigner en Hongrie
00:48:28là où effectivement
00:48:29vous voulez faire des implants dentaires
00:48:30on va vous suivre
00:48:31pendant 12 à 18 mois
00:48:32vous partez
00:48:33trois semaines en Hongrie
00:48:35on vous refait une bouche
00:48:36la cicatrisation n'est pas la même
00:48:37la douleur
00:48:38et l'acceptation de la douleur
00:48:39ce n'est pas du tout
00:48:40la même chose
00:48:41voilà
00:48:42il faut aussi prendre ça
00:48:43en considération
00:48:44et ramasser
00:48:45et ramasser une intervention
00:48:46aussi lourde
00:48:46en trois semaines
00:48:47coûte évidemment moins cher
00:48:49que si vous l'étalez
00:48:50sur un an
00:48:50ou un an et demi
00:48:51mais je vous défie
00:48:52je vous défie
00:48:53d'aller vous faire refaire
00:48:54une bouche en Hongrie
00:48:55ça sera fait impeccablement
00:48:57mais vous allez déguster
00:48:58pendant ce suivi
00:48:59vous allez avoir très mal
00:48:59alors pour en revenir un peu
00:49:01à ce que disait notre auditeur
00:49:02Hakim de Seine-Saint-Denis
00:49:03lui
00:49:03c'est d'ailleurs une conversation
00:49:04qu'on a commencé à avoir hors antenne
00:49:05Emmanuel Abramovitch
00:49:06c'est quand même quelqu'un
00:49:07qui est en France depuis 30 ans
00:49:08qui cotise
00:49:08et qui a l'impression
00:49:10d'être mis de côté en fait
00:49:11c'est un peu ça qu'on entend
00:49:12dans sa bouche aussi
00:49:13le scandale est là Judith
00:49:14parce que finalement
00:49:16se retrouver sans dents
00:49:17merci monsieur le président de gauche
00:49:20d'avoir insulté les français
00:49:21en les traitant de sans dents
00:49:23mais il y a des gens
00:49:24qui sont aujourd'hui sans dents
00:49:26et qui ont travaillé
00:49:27et qui ont cotisé
00:49:28et qui avaient
00:49:29par une vie
00:49:30faite d'incidents
00:49:32de troubles
00:49:33se retrouvent sans dents
00:49:34et bien la véritable injustice
00:49:36elle est là
00:49:36c'est que ces gens ont participé
00:49:38à financer le système
00:49:40par leur impôt
00:49:40y compris la médecine
00:49:42et quand ils en ont besoin
00:49:44qu'ils sont au fond du trou
00:49:45et bien comme nous accueillons
00:49:47toute la misère du monde
00:49:48et que nous dégageons des crédits
00:49:49pour toute la misère du monde
00:49:51je ne parle que de l'AME par exemple
00:49:53et bien
00:49:53ces français
00:49:54qui ont cotisé
00:49:55il y a 10 ans
00:49:5615 ans
00:49:57et bien ils sont exclus
00:49:58de leur propre système
00:50:00et je trouve que là
00:50:01il y a une injustice
00:50:02majeure
00:50:03allez restez avec nous
00:50:05parce que dans un instant
00:50:06c'est l'info en plus
00:50:08de Félix Mathieu
00:50:09puis vous le savez
00:50:10vous pouvez faire
00:50:11comme Akim de Saint-Denis
00:50:12vous pouvez nous appeler
00:50:13au 0826 300 300
00:50:14vous pouvez laisser un message
00:50:15ou parler directement
00:50:17à Aude
00:50:17oui c'était super Akim
00:50:19merci encore
00:50:20à tout de suite
00:50:21Sud Radio
00:50:22Sud Radio
00:50:23Parlons vrai
00:50:23Parlons vrai
00:50:24Sud Radio
00:50:25Les Vraies Voix Sud Radio
00:50:2617h20
00:50:27Frédéric Brindel
00:50:29Judith Belair
00:50:30ça discute
00:50:30ça discute
00:50:31l'antenne
00:50:32l'antenne est revenue
00:50:33pour les Vraies Voix de l'été
00:50:34de Sud Radio
00:50:35il est 18h16
00:50:36et c'est l'info en plus
00:50:37de Félix Mathieu
00:50:38Les Vraies Voix Sud Radio
00:50:41Félix
00:50:42l'Observatoire syrien
00:50:43des droits de l'homme
00:50:44comptabilise 500 morts
00:50:45après les violences
00:50:46dans le sud de la Syrie
00:50:4779 combattants
00:50:48druzes tués
00:50:49mais aussi 154 civils
00:50:51dans la ville druze
00:50:52de Sueda
00:50:52dont 83 personnes
00:50:54exécutées sommairement
00:50:56par des membres
00:50:56des ministères
00:50:57de la Défense
00:50:57et de l'Intérieur
00:50:58les combats ont également
00:51:00coûté la vie
00:51:00à 243 membres
00:51:01des forces gouvernementales
00:51:03à 18 combattants bédouins
00:51:05à 3 membres
00:51:06de tribunes bédouines
00:51:07exécutées sommairement
00:51:08cette fois par des combattants
00:51:09druzes
00:51:09selon l'Observatoire
00:51:10alors pour rappel
00:51:11sur fond de violences
00:51:13entre communautés
00:51:14dans le sud de la Syrie
00:51:15le gouvernement
00:51:15du nouveau régime syrien
00:51:17a déployé sur place
00:51:18l'armée
00:51:19après ça
00:51:20Israël
00:51:20a frappé hier
00:51:21la région
00:51:22mais aussi Damas
00:51:23pour protéger
00:51:24les druzes
00:51:24et finalement
00:51:25obtenir un cessez-le-feu
00:51:27ainsi qu'un retrait
00:51:28de l'armée
00:51:28syrienne
00:51:30situation complexe
00:51:31donc pour tenter
00:51:32de comprendre
00:51:33on est en ligne
00:51:34avec un spécialiste
00:51:35du sujet
00:51:35puisqu'il est
00:51:36géographe
00:51:37maître de conférence
00:51:38à l'université Lyon 2
00:51:39et auteur du livre
00:51:40Les leçons
00:51:41de la crise syrienne
00:51:42chez Odile Jacob
00:51:43bonsoir Fabrice Balanche
00:51:44bonsoir
00:51:45merci d'être avec nous
00:51:47dans les vraies voix
00:51:47sur Sud Radio
00:51:48d'où viennent ces violences
00:51:50est-ce que vous pouvez
00:51:50nous expliquer
00:51:51qui sont les druzes
00:51:53qui leur en veut
00:51:53dans cette Syrie
00:51:54post-el Assad
00:51:55et pourquoi
00:51:56Israël s'érige
00:51:57en défenseur
00:51:58de ces druzes
00:51:59de Syrie
00:51:59Oui alors les druzes
00:52:01c'est une communauté
00:52:02chiite hétérodoxe
00:52:04une religion
00:52:05syncrétique
00:52:06qui représente
00:52:08à peu près
00:52:093%
00:52:09de la population
00:52:10syrienne
00:52:11et dont
00:52:12le fief
00:52:13se trouve
00:52:13être
00:52:14au sud-est
00:52:15de Damas
00:52:16cette région
00:52:17montagneuse
00:52:17qu'on appelle
00:52:18le Jebel Druze
00:52:18qui correspond
00:52:20à la province
00:52:21de Soueda
00:52:22ils sont
00:52:23à peu près
00:52:24300 000
00:52:25350 000
00:52:26dans cette province
00:52:27à 90%
00:52:28de druzes
00:52:28avec une petite
00:52:29minorité chrétienne
00:52:30et une petite
00:52:31minorité aussi
00:52:32d'arabes sunnites
00:52:33qui sont des
00:52:34bédouins
00:52:34sédentarisés
00:52:35depuis
00:52:36quelques décennies
00:52:37et les relations
00:52:38entre les druzes
00:52:39et les arabes sunnites
00:52:40n'ont jamais été
00:52:41au beau fixe
00:52:43toujours eu
00:52:43des conflits
00:52:44de voisinage
00:52:46des conflits
00:52:46de style de vie
00:52:47et là
00:52:48ces bédouins
00:52:50sédentarisés
00:52:50se sentent pousser
00:52:52des ailes
00:52:52avec l'arrivée
00:52:53au pouvoir
00:52:53évidemment
00:52:54d'un régime
00:52:55sunnite
00:52:56islamiste
00:52:57avec
00:52:58Ahmad al-Sharab
00:52:59et les druzes
00:53:01ont réussi
00:53:02en décembre
00:53:042024
00:53:04à protéger
00:53:05leurs
00:53:06CF
00:53:07des combats
00:53:08ils ont des milices
00:53:09d'autodefence
00:53:10pour se protéger
00:53:11et
00:53:13ils ne veulent pas
00:53:14tomber
00:53:15sous le contrôle
00:53:16du régime
00:53:17islamiste
00:53:17à Damas
00:53:19donc
00:53:20les
00:53:20bédouins
00:53:21ont été manipulés
00:53:22par le pouvoir
00:53:24de Shara
00:53:24pour créer
00:53:25des incidents
00:53:26et
00:53:27lui donner
00:53:27le prétexte
00:53:28d'intervenir
00:53:29en tant que
00:53:31médiateur
00:53:31mais en fait
00:53:32pour prendre
00:53:32le contrôle
00:53:33du
00:53:34djebel druze
00:53:34des armées
00:53:35les milices
00:53:36voire
00:53:37faire un massacre
00:53:39comme ça a été le cas
00:53:40dans la montagne
00:53:41à la 8
00:53:41en mars dernier
00:53:42où il y a eu
00:53:43plusieurs milliers
00:53:44de morts
00:53:44alors Fabrice Ballanche
00:53:46une fois la situation
00:53:48rappelée
00:53:48merci parce que
00:53:49c'est très clair
00:53:50et c'est vrai
00:53:50qu'on entend
00:53:51beaucoup
00:53:51parler des druzes
00:53:52sans trop les connaître
00:53:53quelles sont
00:53:55finalement
00:53:56les motivations
00:53:57israéliennes
00:53:58par rapport à cela
00:53:58hormis le fait
00:54:00de défendre
00:54:00une population
00:54:01qui est en difficulté
00:54:02plus qu'en difficulté
00:54:04en fait
00:54:05les intérêts stratégiques
00:54:06d'Israël
00:54:08rencontrent
00:54:08cette volonté
00:54:10autonomiste
00:54:11des druzes syriens
00:54:12et en plus
00:54:13aujourd'hui
00:54:14c'est renforcé
00:54:15par la solidarité
00:54:16des druzes israéliens
00:54:17avec leurs homologues
00:54:18syriens
00:54:19vous savez qu'en Israël
00:54:20il y a à peu près
00:54:20150 000 druzes
00:54:21loyaux à l'état hébreu
00:54:24puisqu'ils font
00:54:25leur service militaire
00:54:25ils sont dans l'armée
00:54:26d'ailleurs
00:54:27le chef des opérations
00:54:28militaires israéliennes
00:54:30dans l'Institut de Jordanie
00:54:30est un druze
00:54:32et par conséquent
00:54:34ils sont très préoccupés
00:54:35par le sort
00:54:36de leur frère
00:54:37enfin le frère de l'Union
00:54:40en tout cas
00:54:40en Syrie
00:54:42qui risque d'être
00:54:43massacré
00:54:43puisque
00:54:44Israël
00:54:45n'a aucune confiance
00:54:46dans le nouveau pouvoir syrien
00:54:48c'est un type
00:54:49qui a passé 20 ans
00:54:50avec Al-Qaïda
00:54:51il a un passé de terroriste
00:54:53il promet
00:54:54la lune
00:54:55à tout le monde
00:54:56il a même promis
00:54:57qu'il allait rejoindre
00:54:58les accords
00:54:59les accords d'Abraham
00:55:00ces accords de normalisation
00:55:01entre Israël
00:55:02et les pays arabes
00:55:03là il en fait un peu trop
00:55:04personne ne le croit
00:55:06donc les Israéliens
00:55:08savent que la seule manière
00:55:09pour lui
00:55:10imposer
00:55:11un accord
00:55:13de paix véritable
00:55:14c'est d'avoir
00:55:14des leviers sur lui
00:55:15c'est de l'empêcher
00:55:17de constituer
00:55:18une Syrie
00:55:19une
00:55:19sous son autorité
00:55:21son autorité
00:55:23il est dictatoriale
00:55:25en permettant
00:55:26à différents groupes
00:55:27en Syrie
00:55:28d'avoir une autonomie locale
00:55:29pour justement
00:55:31faire contre-pouvoir
00:55:32par rapport
00:55:33au centre
00:55:34et c'est dans ce cadre là
00:55:36que les Israéliens
00:55:37soutiennent
00:55:37la communauté bruse
00:55:39ils soutiennent aussi
00:55:40les Kurdes
00:55:40dans le nord-est
00:55:41qui n'ont aucune envie
00:55:42de tomber sur le joug
00:55:43des anciens jihadistes
00:55:44alors Emmanuel Abramovitch
00:55:46est-ce que c'est un gouvernement
00:55:47islamiste
00:55:48radical
00:55:49dictatorial
00:55:49en Syrie
00:55:50oui
00:55:50ce gouvernement
00:55:51arrivé dans la banlieue
00:55:53de la capitale
00:55:55syrienne
00:55:56a dit
00:55:57nous avons atteint
00:55:58une étape
00:55:59la suivante
00:56:00c'est Jérusalem
00:56:00c'est quand même
00:56:01lui
00:56:02qui l'a déclaré
00:56:03haut et fort
00:56:03et qui ne s'est pas dédié
00:56:05je pense qu'effectivement
00:56:06il est prêt
00:56:07à toutes les manœuvres
00:56:08que l'on appelle
00:56:09taquilla
00:56:10pour rester au pouvoir
00:56:11implanter son pouvoir
00:56:13nous avons vu
00:56:14avec horreur
00:56:15que n'avait pas cessé
00:56:16la répression religieuse
00:56:18stigmatisante
00:56:20puisqu'il y a eu aussi
00:56:21des chrétiens
00:56:22qui ont été massacrés
00:56:22dans une église
00:56:23il y a quelques semaines
00:56:25donc il y a
00:56:26un chaudron
00:56:27et pourtant
00:56:29un pouvoir politique
00:56:30qui est en train
00:56:31de s'installer
00:56:31donc je trouve
00:56:32très intéressant
00:56:33qu'il y ait
00:56:34de l'autre côté
00:56:35de la frontière
00:56:36une véritable puissance régionale
00:56:38qui a fait ses preuves
00:56:39ces derniers mois
00:56:39et qui prennent
00:56:41position
00:56:41pour défendre
00:56:42des minorités
00:56:43sur un autre territoire
00:56:45que le sien
00:56:45en ayant un autre intérêt
00:56:47bien évidemment
00:56:48ne le feront pas
00:56:49mais je trouve
00:56:49que c'est très intéressant
00:56:50comme situation diplomatique
00:56:51et en tout cas
00:56:52très nouveau
00:56:52Sébastien Ménard
00:56:54le président Emmanuel Macron
00:56:55avait reçu à l'Elysée
00:56:56le nouveau leader syrien
00:56:58avec une volonté
00:56:59justement
00:57:00de prendre un peu
00:57:01la main aussi
00:57:01de créer un lien
00:57:02parce que
00:57:03il n'est pas le seul
00:57:04grand leader
00:57:05occidental
00:57:07à l'avoir fait
00:57:08vous avez
00:57:08l'Amérique
00:57:09de Donald Trump
00:57:10qui a préféré
00:57:11légitimer
00:57:12le djihadiste
00:57:14mais oui
00:57:15l'Amérique
00:57:16quand vous avez
00:57:17la première puissance
00:57:18du monde
00:57:18qui applaudit
00:57:20le départ
00:57:20de Bachar Al-Assad
00:57:21et qui légitimise
00:57:23c'est-à-dire
00:57:24donne une légitimité
00:57:25aux yeux du monde
00:57:26politique
00:57:26et une crédibilité
00:57:28politique
00:57:28aux yeux du monde
00:57:29à un ancien djihadiste
00:57:31alors c'est peut-être
00:57:32finalement
00:57:32le moins pire
00:57:33c'est peut-être
00:57:34le moins pire
00:57:35dénominateur
00:57:36pour permettre
00:57:36à la Syrie
00:57:37de repartir
00:57:38mais voilà
00:57:39mais donc
00:57:40Macron quelque part
00:57:41a fait
00:57:41pour l'Europe
00:57:42ce que l'Amérique
00:57:44a fait
00:57:44pour le monde entier
00:57:45Emmanuel Abramovich
00:57:46ce que Stéphane
00:57:46est bien évidemment exact
00:57:47Sébastien
00:57:48Sébastien
00:57:48pardon
00:57:48excuse-moi
00:57:49oui
00:57:51Trump a rencontré
00:57:52ce nouveau président
00:57:53syrien
00:57:54néanmoins
00:57:55il faut se souvenir
00:57:56
00:57:56c'est à Jeddah
00:57:57et en présence
00:57:58du roi
00:57:59de l'Arabie Saoudite
00:58:00que Trump
00:58:01veut absolument
00:58:02faire rentrer
00:58:02et qui va réussir
00:58:03à le faire rentrer
00:58:04dans les accords
00:58:04la France
00:58:05c'était à l'Elysée
00:58:06c'est aussi
00:58:07une façon
00:58:08de dire
00:58:08au chef religieux
00:58:11de l'Arabie Saoudite
00:58:12à quel point
00:58:13il compte
00:58:13pour l'Occident
00:58:14et pour l'Amérique
00:58:15donc
00:58:16c'est pas
00:58:16dénué de sens
00:58:18il y a toujours
00:58:19une arrière-pensée
00:58:19politique
00:58:20là en l'occurrence
00:58:22il s'agissait
00:58:22de montrer
00:58:23à l'Arabie Saoudite
00:58:23que même
00:58:25au Moyen-Orient
00:58:26la présence américaine
00:58:27peut être
00:58:28un go-between
00:58:29et associer
00:58:30deux régimes
00:58:30a priori
00:58:31antinomiques
00:58:32bon en tout cas
00:58:32on vous invite
00:58:34tous à lire
00:58:34les leçons
00:58:35de la crise syrienne
00:58:36aux éditions
00:58:37Odile Jacob
00:58:37écrite par
00:58:39Fabrice Balanche
00:58:40géographe
00:58:40qui est avec nous
00:58:41Fabrice Balanche
00:58:42une conclusion
00:58:43c'est un conflit
00:58:45c'est une tension
00:58:46qui peut être
00:58:47on va dire
00:58:48réduite en temps
00:58:49avec l'intervention
00:58:51d'Israël
00:58:51ou pas ?
00:58:52en fait Israël
00:58:54tout comme Shara
00:58:55sur cette affaire
00:58:55joue leur crédibilité
00:58:56Netanyahou
00:58:57a promis
00:58:58de protéger
00:58:58les Druzes
00:58:59donc il ne peut pas
00:59:00reculer
00:59:01et il va mettre
00:59:02tous les moyens
00:59:03possibles
00:59:03pour les protéger
00:59:05on l'a vu
00:59:05bombarder Damas
00:59:06dans ce cadre là
00:59:07mais Shara
00:59:07ne peut pas
00:59:08laisser les Druzes
00:59:10avoir une autonomie
00:59:12parce que ça veut dire
00:59:12que son projet
00:59:13unificateur
00:59:14son autoritarisme
00:59:17est remis
00:59:17en question
00:59:18donc c'est pas simple
00:59:19les combats continuent
00:59:22ce n'est plus
00:59:23l'armée syrienne
00:59:24qui attaque
00:59:25le Djebel-Lougus
00:59:25aujourd'hui
00:59:25ce sont des bandes
00:59:27officiellement
00:59:28irrégulières
00:59:29mais en fait
00:59:30qui sont manipulées
00:59:30par Damas
00:59:32donc les combats
00:59:32continuent
00:59:33Merci Fabrice Balanche
00:59:34je rappelle que vous êtes
00:59:35géographe
00:59:35maître de conférence
00:59:36à l'université Lyon 2
00:59:37merci pour ce témoignage
00:59:38merci Félix Sample
00:59:39Mathieu
00:59:40pour cette info en plus
00:59:41extrêmement pertinente
00:59:42C'est Félix Sample
00:59:43ça peut marcher ça
00:59:45Bon et puis on fait
00:59:46un petit tour
00:59:47encore
00:59:48je crois
00:59:48du côté du Tour de France
00:59:50n'est-ce pas ?
00:59:52Sud Radio
00:59:52Sud Radio
00:59:53Parlons Vrai
00:59:53Parlons Vrai
00:59:54Sud Radio
00:59:55Parlons
00:59:55Les Vraies Voix Sud Radio
00:59:5717h20
00:59:57Frédéric Brindel
00:59:59Judith Bélair
01:00:00Et à 18h28
01:00:01après une bonne petite coupure
01:00:03et bien on retrouve
01:00:04l'œil du Tour de France
01:00:05Sud Radio
01:00:07fait son Tour de France
01:00:08en direct
01:00:09Alors il y en a un
01:00:10qui a fait une grosse coupure
01:00:11c'est Taday Pogacar
01:00:13douzième étape
01:00:14du Tour de France
01:00:15la première en haute montagne
01:00:17l'arrivée dans la terrible ascension
01:00:19du col de Otakam
01:00:20sur les hauteurs
01:00:21d'Argelès-Gazost
01:00:21et c'est notre consultant
01:00:24Pascal Chanteur
01:00:24qu'on retrouve
01:00:25Bonsoir Pascal
01:00:26Bonsoir
01:00:27Bonsoir à toutes et tous
01:00:29Bon et Pascal
01:00:30là Taday Pogacar
01:00:32au classement général
01:00:33à 3 minutes 31 secondes
01:00:35d'avance sur Jonas Vingegaard
01:00:37il a mis tout le monde
01:00:38très loin
01:00:38c'est gagné
01:00:39c'est fini ?
01:00:41Non c'est jamais gagné
01:00:43ni jamais fini
01:00:44on l'a bien vu hier
01:00:45lorsqu'il a chuté
01:00:46à 5 km de l'arrivée
01:00:48mais c'est clair
01:00:49qu'il a pris
01:00:50une très grosse option
01:00:51il a fait exploser
01:00:53Vingegaard
01:00:55dans la montagne
01:00:57de l'Otakam
01:00:58c'était prévisible
01:00:59on voyait bien déjà
01:01:01depuis quelques
01:01:01quelques attaques
01:01:03qu'il pouvait
01:01:04qu'il pouvait faire
01:01:06que Vingegaard
01:01:08essayait systématiquement
01:01:09dans la défensive
01:01:10et qu'il était rarement
01:01:12dans une situation
01:01:13optimale
01:01:14physiquement
01:01:15donc aujourd'hui
01:01:17il a planté le clou
01:01:17Alors là où c'est intéressant
01:01:19Pascal
01:01:20c'est pour les places
01:01:22d'après
01:01:23Vingegaard
01:01:24à 3'31
01:01:25Evenpool
01:01:26à 4'45
01:01:27et suivent
01:01:28Lipovitz
01:01:28et
01:01:29Kevin Vauclin
01:01:31le français
01:01:31alors ça veut dire
01:01:33que pour les 2ème
01:01:33et 3ème places
01:01:34tout reste possible
01:01:35et pour un français
01:01:36dans le top 10
01:01:37aussi
01:01:37Alors même le podium
01:01:40moi je vois
01:01:42Vauclin
01:01:42aujourd'hui
01:01:43il s'est battu
01:01:45tout au long de la journée
01:01:46dès le premier col
01:01:47dans le sous-lors
01:01:47où il a été décroché
01:01:48il est revenu
01:01:49il s'est battu
01:01:50il s'est accroché
01:01:51dans l'Otacam
01:01:52et il est présent
01:01:53et on voit bien
01:01:54qu'il est resté au contact
01:01:56d'Evenpool
01:01:56donc rien n'est joué
01:01:57ça peut être
01:01:59il peut aussi avoir
01:02:00encore de meilleurs jours
01:02:01dans les prochains
01:02:03que ça soit
01:02:04dans les Pyrénées
01:02:05ou alors dans les Alpes
01:02:06qui peuvent lui convenir
01:02:07encore un peu mieux
01:02:08parce que
01:02:08le col des Alpes
01:02:10est en général
01:02:11bien meilleur
01:02:12pour les rouleurs
01:02:13donc
01:02:14Vauclin est un très bon rouleur
01:02:15donc ça peut
01:02:17laisser présager
01:02:18de meilleures
01:02:19de meilleures places
01:02:21encore
01:02:22dans l'avenir
01:02:23Merci Pascal Chanteur
01:02:25tous derrière
01:02:26Kevin Vauclin
01:02:27la France a peut-être
01:02:28un nouveau champion
01:02:29Allez on croise
01:02:29les jambes
01:02:30on croise les doigts
01:02:31on croise tout ce qu'on a
01:02:32C'est parti pour
01:02:34le tour de table
01:02:35des vraies voix
01:02:35avec nos vraies voix
01:02:36qu'on vous rappelle
01:02:36quand même Frédéric
01:02:37Ah oui Sébastien Ménard
01:02:38entrepreneur dans la foodtech
01:02:40brillant entrepreneur
01:02:40dans la foodtech
01:02:41et grand patron
01:02:42de presse libre
01:02:43un homme de talent
01:02:44que j'adore particulièrement
01:02:46N'en faites pas trop
01:02:47quand même
01:02:47Ah bon d'accord
01:02:47Et puis Emmanuel Abramovitch
01:02:50secrétaire général
01:02:51du bureau de vigilance
01:02:53contre l'antisémitisme
01:02:54lui aussi
01:02:55qui a beaucoup
01:02:56beaucoup d'arguments
01:02:56à faire valoir
01:02:57Allez l'actualité
01:02:58des VV
01:02:58c'est tout de suite
01:02:59Mais on est chez les vouls
01:03:00J'ai une intelligence
01:03:01c'est un physique très moyen
01:03:02Ah bon ?
01:03:03À table, à table
01:03:04il y a du sanglivier
01:03:04qui vient d'arriver par galère
01:03:06Mais attendez
01:03:06on est à la table ronde quand même
01:03:07on ne fait pas un barbecue
01:03:08Le tour de table
01:03:09Vous aimez le barbecue ?
01:03:11Bon Sébastien Ménard
01:03:13vous avez un sujet
01:03:15qui fait plaisir
01:03:15parce que vous allez nous parler
01:03:17du bilan des fêtes de Bayonne
01:03:19On peut rappeler
01:03:19que c'est votre fief
01:03:20Moi je suis plutôt
01:03:22Biarritz
01:03:23C'est vrai qu'on est souvent
01:03:25en compétition
01:03:25dans le rugby
01:03:26mais pas seulement
01:03:27C'est vrai qu'on a
01:03:29des fêtes incroyables
01:03:29à Biarritz
01:03:30On bosse beaucoup
01:03:32avec Mme Le Maire
01:03:32Maïdera Rostegui
01:03:33pour animer nos soirées
01:03:35pour animer nos semaines
01:03:37animer nos week-ends
01:03:38Enfin bref
01:03:38Mais Bayonne
01:03:39Mais franchement Bayonne
01:03:40Franchement Bayonne
01:03:41et je vais vous dire un truc
01:03:42j'y vais rarement
01:03:43aux fêtes de Bayonne
01:03:44parce que m'habiller
01:03:45de blanc et rouge
01:03:46c'est pas mes couleurs
01:03:48voilà
01:03:48mais là j'y suis allé
01:03:50cette année
01:03:50et j'ai décidé d'y aller
01:03:51et d'y passer
01:03:524 jours
01:03:53donc 4 jours
01:03:54aux fêtes de Bayonne
01:03:55donc les petites sorties
01:03:58avec les enfants
01:03:58le matin
01:03:59l'arrivée des premiers festers
01:04:01qui déjeunent
01:04:02et puis évidemment
01:04:03la fête
01:04:05la fête jusqu'à pas d'heure
01:04:06Vous avez bu ?
01:04:08M. Brindel
01:04:09je ne vous permets pas
01:04:09je vous pose une question
01:04:11enfin attendez
01:04:11Avec modération ?
01:04:12Évidemment avec modération
01:04:14je ne bois pas beaucoup
01:04:15mais c'est vrai que j'ai bu
01:04:16j'ai bu
01:04:17j'ai vu évidemment
01:04:18des festers
01:04:18des festers
01:04:19Vous avez crié ?
01:04:20Vous avez gardé votre voix ou pas ?
01:04:21Oui oui
01:04:21j'ai crié beaucoup
01:04:22j'ai dansé un peu
01:04:23Et j'ai crié
01:04:24Et j'ai crié
01:04:25Vous dansez bien
01:04:26Pour qu'elle revienne ?
01:04:28Vous dansez bien
01:04:29Oui je fais tout bien
01:04:30Est-ce que c'est un bilan positif ?
01:04:31Oui
01:04:311.100.000 festers
01:04:331.100.000 festers
01:04:36c'est juste
01:04:37alors c'est
01:04:37en léger recul
01:04:38de quelques pourcents
01:04:39par rapport à ce qu'on a pu connaître
01:04:40l'année passée
01:04:41c'est beaucoup
01:04:42d'aucuns diront
01:04:44que c'est beaucoup trop
01:04:44mais encore une fois
01:04:46je voudrais féliciter
01:04:47toutes celles et tous ceux
01:04:48qui s'engagent
01:04:49pour faire vivre
01:04:50ces fêtes populaires
01:04:51ces fêtes régionales
01:04:52probablement
01:04:53l'une des fêtes populaires
01:04:54et régionales
01:04:55je dirais
01:04:56les plus
01:04:57les plus convoitées
01:05:00les plus réussies de France
01:05:01c'est un super moment
01:05:03de concorde
01:05:04de partage
01:05:04de bonne humeur
01:05:06évidemment
01:05:06il peut y avoir
01:05:07ici et là
01:05:08quelques problèmes
01:05:09quelques heures
01:05:10Oui mais alors
01:05:11c'est la première fois
01:05:11depuis 6 ans
01:05:12qu'il n'y a pas eu
01:05:12de procédure criminelle engagée
01:05:13Non parce que
01:05:14Parce que vous étiez là
01:05:16Non non
01:05:17pas que
01:05:17peut-être finalement
01:05:18C'était quoi ?
01:05:19C'était lourd tout à l'heure ?
01:05:20Ce que je veux dire
01:05:23c'est que
01:05:23parce que nous on regarde
01:05:24en fait comme élus local
01:05:25on regarde toujours
01:05:26la manière dont c'est fait
01:05:27et c'est vrai qu'on a
01:05:27des centaines de bénévoles
01:05:29on a la préfecture de police
01:05:31qui a fait un travail
01:05:32exceptionnel
01:05:33exceptionnel
01:05:34et que toutes les villes
01:05:35je dis bien
01:05:36toutes les villes
01:05:36de la côte
01:05:37ont joué le jeu
01:05:37nous par exemple
01:05:38on a ajourné
01:05:39notre feu d'artifice
01:05:40du 14 juillet
01:05:40pour permettre aux forces
01:05:41de l'ordre
01:05:42qui étaient mobilisées
01:05:42jusqu'au 13 juillet
01:05:44de se reposer
01:05:45le 14 juillet
01:05:45on n'a pas eu
01:05:46de feu d'artifice
01:05:46à Biarritz
01:05:47et voilà
01:05:47je le dis à nos auditeurs
01:05:48c'est aussi
01:05:49et entre autres
01:05:50parce qu'on a été
01:05:51solidaires
01:05:51de la réussite
01:05:52et du succès
01:05:53des fêtes de Bayrou
01:05:53Bravo au Bayrou
01:05:54ce que vous n'êtes pas
01:05:55puisqu'on ne vous a pas
01:05:56Bayrou
01:05:56puisque vous avez pu le dire
01:05:57je suis un Bayrou libre
01:05:58voilà
01:05:58Ok
01:05:59Emmanuel Abramovitch
01:06:01en quelques mots
01:06:02parce qu'en plus
01:06:02ce qui est intéressant
01:06:03c'est que vous avez
01:06:04fait une ouverture
01:06:04pour notre sujet
01:06:05de 18h40
01:06:06parce que vous voulez
01:06:06parler des mesures
01:06:07budgétaires
01:06:08de François Bayrou
01:06:09et notre question
01:06:10qu'on vous pose
01:06:11sur les réseaux
01:06:12c'est François Bayrou
01:06:12propose-t-il un budget
01:06:13selon vous
01:06:13de gauche centriste
01:06:14de droite
01:06:15non identifié
01:06:16n'hésitez pas à voter
01:06:17alors on vous écoute
01:06:17Emmanuel
01:06:17Alors effectivement
01:06:18sans dévoiler
01:06:19l'intégralité du sujet
01:06:20qui sera ouvert tout à l'heure
01:06:21je voudrais poser
01:06:22quelques questions
01:06:23autour du budget
01:06:24par exemple
01:06:24pourquoi les mesures
01:06:26d'économie budgétaire
01:06:27sont-elles si timides ?
01:06:28Où nous mène
01:06:29cette timidité ?
01:06:31Quelle situation économique
01:06:33pour le prochain gouvernement
01:06:34et pour nos enfants ?
01:06:35Et enfin
01:06:36les conséquences
01:06:37du poids de la dette
01:06:38sur le coût du travail
01:06:40et là
01:06:40nous nous rendons compte
01:06:42qu'il y a des questions
01:06:43qui restent posées
01:06:44des stratégies
01:06:45qui ne sont pas suivies
01:06:46une incapacité
01:06:47à casser
01:06:48le parcours
01:06:49de la dette
01:06:50qui continue d'enfler
01:06:51et j'en arrive
01:06:52à cette question terrible
01:06:53y a-t-il un intérêt
01:06:55à endetter la France ?
01:06:57Parce que nous sommes
01:06:58dans un cycle
01:06:59qui nous distingue
01:07:00de nos pays
01:07:02européens voisins
01:07:03notamment
01:07:04dans notre sortie
01:07:05du Covid
01:07:06par exemple
01:07:06ou peut-être
01:07:07que nous sommes allés
01:07:07plus loin
01:07:08que les autres
01:07:09mais nous n'avons
01:07:09jamais remonté
01:07:10la pente
01:07:11ni à moitié
01:07:11ni aux trois quarts
01:07:12que depuis
01:07:13se sont cumulés
01:07:14d'autres nouveaux déficits
01:07:16et que finalement
01:07:17nous allons
01:07:18si la trajectoire
01:07:19est maintenue
01:07:20vers un premier poste
01:07:22de dépense publique
01:07:23qui serait celui
01:07:24du service
01:07:25de la dette
01:07:26autrement dit
01:07:26des intérêts
01:07:27de la dette
01:07:27imaginez
01:07:29mesdames, messieurs
01:07:29qui nous écoutaient
01:07:30ce que
01:07:31en 2027
01:07:33est prévu
01:07:3380 milliards
01:07:35d'euros
01:07:36de remboursement
01:07:37d'intérêt
01:07:38que pourrait-on faire
01:07:40pour que le pays
01:07:41aille mieux
01:07:42et que les français
01:07:43aillent mieux
01:07:43avec 80 milliards
01:07:45de dollars
01:07:45et on va pouvoir en parler
01:07:46dans un instant
01:07:48puisque le coup de projecteur
01:07:49arrive
01:07:49le gouvernement envisage
01:07:50d'autoriser la monétisation
01:07:51de la cinquième semaine
01:07:52de congé payée
01:07:53dans le but d'augmenter
01:07:54le temps de travail
01:07:54en France
01:07:55une mesure défendue
01:07:56par Astrid
01:07:56Panossian Bouvet
01:07:57dans la continuité
01:07:58de François Bayrou
01:07:59mais qui heurte
01:08:00les syndicats
01:08:00à la CFDT
01:08:01y voit une attaque
01:08:02déguisée
01:08:02contre le droit au repos
01:08:04et dénonce
01:08:04un retour
01:08:05au musée des horreurs
01:08:06c'est toujours
01:08:06les mêmes qui trinquent
01:08:07ou encore
01:08:08les riches vont quitter
01:08:09la France
01:08:10quel que soit le côté
01:08:11où l'on se place
01:08:11la tendance est à
01:08:12l'apitoiement
01:08:13sur son sort
01:08:14avec recul
01:08:15vous les auditeurs
01:08:16de Sud Radio
01:08:17posons-nous
01:08:17la question
01:08:18sur le compte X
01:08:19vous pouvez déjà
01:08:20répondre
01:08:21vous continuez de répondre
01:08:22et vous allez
01:08:23avoir le résultat
01:08:24François Bayrou
01:08:25propose-t-il un budget
01:08:26de gauche
01:08:27centriste
01:08:28de droite
01:08:29ou
01:08:30c'est notre petite trouvaille
01:08:31avec Judith
01:08:31non identifié
01:08:33je vous donne une tendance
01:08:34vous dites
01:08:35de gauche
01:08:3627%
01:08:37centriste
01:08:389%
01:08:39c'est dommage
01:08:39parce qu'il est centriste
01:08:41de droite
01:08:4215%
01:08:43et
01:08:43Judith on a gagné
01:08:45non identifié
01:08:4648%
01:08:47mais vous continuez
01:08:48il y a plein de votes
01:08:48on peut avoir la musique
01:08:49d'X-Files
01:08:49s'il vous plaît
01:08:50sinon on est avec
01:08:51Pascal Delima
01:08:52qui est chef économiste
01:08:53chez Business Knowledge
01:08:54Management Consulting
01:08:56bonsoir Pascal
01:08:57bonsoir
01:08:57alors Pascal
01:08:59question simple
01:09:00réponse courte
01:09:01la cinquième semaine
01:09:02de congé
01:09:02est-elle devenue un luxe
01:09:03que la France
01:09:03ne veut plus se permettre
01:09:04oui je le crois
01:09:08parce qu'effectivement
01:09:09on a un retard de croissance
01:09:11par rapport à nos concurrents directs
01:09:13parce que
01:09:14le retard de croissance
01:09:15ne se fait pas
01:09:16qu'à partir de politique publique
01:09:18mais se fait par le travail
01:09:19par la productivité
01:09:20alors je ne dis pas
01:09:22que
01:09:22chaque catégorie
01:09:24professionnelle
01:09:25ne
01:09:26ne
01:09:26ne
01:09:26ne
01:09:26ne
01:09:26ne
01:09:27ne
01:09:27ne
01:09:27ne
01:09:27ne
01:09:28ne
01:09:28ne
01:09:29ne
01:09:29ne
01:09:29ne
01:09:30peuvent pas augmenter
01:09:30leur leur temps de travail
01:09:32mais évidemment que
01:09:33les le temps de travail
01:09:34est absolument essentiel
01:09:36d'accord
01:09:37pour reprendre
01:09:38de la de la de la de la
01:09:39de la de la de la
01:09:39merci
01:09:39merci Pascal Delima
01:09:41vous restez avec nous
01:09:42et vous aussi chers
01:09:43auditrices chers auditeurs
01:09:44vous donnez votre avis
01:09:44au 0826 300 300
01:09:46et puis vous votez
01:09:47à notre question
01:09:48sur X
01:09:48on revient tout de suite
01:09:49pour le coup de projecteur
01:09:50des vraies
01:09:50sud radio
01:09:52votre attention
01:09:53est notre plus belle récompense
01:09:55merci de nous écouter
01:09:56sur sud radio
01:09:56non c'est normal
01:09:57parce que vous êtes
01:09:58une radio sympa
01:10:00diversifiée
01:10:01et tout
01:10:01donc c'est très bien
01:10:02sud radio
01:10:03parlons vrai
01:10:04les vraies voix
01:10:06sud radio
01:10:0617h20
01:10:07Frédéric Brindel
01:10:09Judith Bélair
01:10:10et 18h41
01:10:11sur sud radio
01:10:11les vraies voix
01:10:12avec nous
01:10:13Sébastien Ménard
01:10:14et puis Emmanuel Abramovitch
01:10:15notre duo
01:10:16pour
01:10:16engager le coup
01:10:18de projecteur
01:10:19Judith
01:10:19c'est le coup
01:10:19de projecteur
01:10:20du coup
01:10:20Les vraies voix
01:10:22sud radio
01:10:22le coup de projecteur
01:10:24des vraies voix
01:10:25On ne gaspille pas
01:10:26l'argent des français
01:10:27ce sont les mots
01:10:27du premier ministre
01:10:29pardonnez-moi
01:10:29du ministre de l'économie
01:10:30ce matin
01:10:31dans le même temps
01:10:31une proposition
01:10:32de la ministre du travail
01:10:33suscite la controverse
01:10:34permettre aux salariés
01:10:36de monétiser
01:10:36leur cinquième semaine
01:10:37de congés payés
01:10:38dans l'objectif
01:10:38d'augmenter le temps
01:10:39de travail en France
01:10:40une idée qui s'inscrit
01:10:41dans la ligne de François Bayrou
01:10:42pour qui le pays
01:10:43ne produit pas
01:10:44et ne travaille pas assez
01:10:45l'exécutif envisage
01:10:46d'étendre
01:10:47le dispositif existant
01:10:49sur le rachat des RTT
01:10:50à ce symbole fort
01:10:51du droit du travail
01:10:52mais la proposition divise
01:10:54certains y voient
01:10:54une incitation masquée
01:10:55à renoncer au repos
01:10:56dans un contexte
01:10:57de pouvoir d'achat tendu
01:10:59la SFDT
01:10:59elle monte au créneau
01:11:00et dénonce
01:11:01une atteinte au droit
01:11:02au congé
01:11:03sa secrétaire générale
01:11:04Marie-Lise Léon
01:11:04évoque même
01:11:05un retour
01:11:06boue
01:11:07au musée des horreurs
01:11:08bon vous l'avez compris
01:11:09tout le monde se plaint
01:11:10nous essayons de trouver
01:11:11une direction
01:11:13à ce budget
01:11:14par famille politique
01:11:15le projet budgétaire
01:11:16de François Bayrou
01:11:17est qualifié de nécessaire
01:11:18pour 90%
01:11:20des sympathisants
01:11:21renaissance
01:11:2181%
01:11:23de ceux
01:11:23des LR
01:11:2451%
01:11:25pour ceux
01:11:26du RN
01:11:2650%
01:11:27pour ceux
01:11:28des écologistes
01:11:29et des socialistes
01:11:30à 45%
01:11:31seul
01:11:3127%
01:11:33des insoumis
01:11:33le trouvent nécessaire
01:11:34vous voyez que c'est
01:11:35très tranché
01:11:35posons-nous la question
01:11:37sur le compte X
01:11:38François Bayrou
01:11:39propose-t-il
01:11:40un budget
01:11:401 de gauche
01:11:422 centriste
01:11:433 de droite
01:11:45ou 4
01:11:45nous avons trouvé
01:11:46non identifié
01:11:48c'est la question
01:11:49qui vous plaît le plus
01:11:50n'est-ce pas
01:11:51ah
01:11:51on a la musique
01:11:52de X-Files
01:11:53oui c'est la réponse
01:11:5449%
01:11:56de ceux
01:11:57qui participent
01:11:59à la consultation
01:12:00sur le compte X
01:12:01de Sud Radio
01:12:01pensent que c'est
01:12:02un budget
01:12:02non identifié
01:12:0327% de gauche
01:12:0415% de droite
01:12:069% du centre
01:12:07ça tombe mal
01:12:08c'est quand même
01:12:09un premier ministre
01:12:10centriste
01:12:10Sébastien Ménard
01:12:11vous avez un truc
01:12:11à dire
01:12:12oui parce qu'en fait
01:12:12j'aime pas l'appellation
01:12:14non identifié
01:12:15parce qu'en fait
01:12:15il est parfaitement
01:12:16identifié ce budget
01:12:17c'est un budget
01:12:18attrape tout
01:12:19c'est pareil
01:12:20c'est différent
01:12:22pardonnez-moi
01:12:22non parce qu'on a
01:12:23parfaitement identifié
01:12:24le mal
01:12:24le mal c'est qu'il n'y a
01:12:25pas de majorité
01:12:25c'est que vous avez
01:12:26aujourd'hui une majorité
01:12:27plurielle
01:12:28une majorité de circonstances
01:12:30avec des gens qui
01:12:31clairement
01:12:32aux élections locales
01:12:33comme aux élections
01:12:34départementales
01:12:35régionales ou nationales
01:12:36s'opposent
01:12:37se combattent
01:12:38pour pas dire
01:12:38se foutent sur la tronche
01:12:39la plupart du temps
01:12:40sur les plus gros sujets
01:12:41en tout cas les sujets
01:12:42qui nous occupent
01:12:43l'immigration
01:12:43l'économie
01:12:45mais ça doit s'appeler
01:12:46centriste
01:12:46Sébastien
01:12:47non c'est pas centriste
01:12:48centriste
01:12:48ça voudrait dire la synthèse
01:12:49la personne n'est d'accord
01:12:50personne n'est d'accord
01:12:51les renaissances
01:12:52sont pas d'accord
01:12:53avec les LR
01:12:53les LR sont évidemment
01:12:54pas d'accord avec les RN
01:12:55donc ça n'attrape rien
01:12:56c'est un attrape tout
01:12:58on essaye d'attraper
01:12:58le plus possible
01:12:59on essaye de gagner du temps
01:13:00et on peut pas en vouloir
01:13:02à François Bayrou
01:13:03de vouloir proposer
01:13:04en tout cas
01:13:05un chemin pour la France
01:13:06un chemin plutôt stable
01:13:07voilà
01:13:07c'est je dirais
01:13:08la seule chose
01:13:09qu'on peut lui reconnaître
01:13:10indépendamment de ce budget
01:13:12qui est mal fait
01:13:13qui est bien fait
01:13:13qui est pas assez fait
01:13:14ou qui est surfait
01:13:15c'est que c'est au moins
01:13:16le truc qui permet
01:13:17de passer l'été
01:13:18qui permet d'aller jusqu'à
01:13:19la mi-septembre
01:13:20qui permettra peut-être
01:13:21d'aller au-delà d'octobre
01:13:22et évidemment
01:13:23entre maintenant
01:13:24et octobre
01:13:25on va faire de la popole
01:13:26vote le premier octobre
01:13:27et on est avec
01:13:29Pascal Delima
01:13:29qui est chef économiste
01:13:30chez BKMC
01:13:31Business Knowledge Management
01:13:33Consulting
01:13:33Pascal
01:13:34du coup pour vous
01:13:35c'est quoi ?
01:13:36c'est un budget
01:13:37plutôt centriste
01:13:38plutôt non identifié
01:13:39qu'est-ce que vous en pensez ?
01:13:41Attrape tout
01:13:41je dirais
01:13:41un budget
01:13:43avec quelques caractéristiques
01:13:45un peu libérales
01:13:47et conservatrices
01:13:48et puis
01:13:49un autre
01:13:51je dirais plutôt
01:13:52d'un certain héritage de gauche
01:13:54je vais m'expliquer
01:13:54rapidement
01:13:55sur la partie
01:13:57un peu libérale
01:13:58on va dire
01:13:59c'est qu'il y a quand même
01:13:59une priorité absolue
01:14:00à la réduction des dépenses
01:14:02sans redistribution fiscale
01:14:04il n'est pas question
01:14:05de taxes Zuckmann
01:14:06mais il est plutôt question
01:14:08de réduction des dépenses sociales
01:14:09donc c'est le premier volet
01:14:10il n'y a pas vraiment
01:14:11de réforme
01:14:12sur les niches fiscales
01:14:13il n'y a pas grand chose
01:14:14sur le CIR
01:14:15finalement
01:14:16il y a une vision
01:14:17de l'État
01:14:18un petit peu manager
01:14:19très dans l'air du temps
01:14:20très
01:14:20l'efficacité
01:14:22etc
01:14:22un peu très dans l'air du temps
01:14:24Elon Musk
01:14:24pour exagérer
01:14:25avec un recentrage
01:14:27quand même
01:14:27sur les fonctions
01:14:28régaliennes
01:14:29notamment
01:14:29la suppression
01:14:31de 3000 postes
01:14:32dans la fonction publique
01:14:33la fusion des agences
01:14:34la transition écologique
01:14:36qui va souffrir
01:14:38avec des coupes
01:14:39dans l'action culturelle
01:14:40et dans la transition écologique
01:14:41et donc
01:14:42ça fait un petit peu
01:14:43penser à quelque chose
01:14:44d'un peu quand même
01:14:44conservateur
01:14:45maintenant il y a
01:14:46un héritage de gauche
01:14:47un petit peu
01:14:48avec une volonté
01:14:49une volonté d'égalité
01:14:51voilà
01:14:52devant l'effort
01:14:53un effort collectif
01:14:55sans cibler
01:14:56une seule catégorie
01:14:58de la population
01:14:59le refus d'augmenter
01:15:00les impôts
01:15:01est présenté
01:15:01comme un choix d'équité
01:15:02alors je n'ai pas dit
01:15:03que c'était vrai
01:15:03mais c'est présenté
01:15:05comme ça
01:15:05dans la communication publique
01:15:06il y a un souci
01:15:08de concertation
01:15:09on va dire
01:15:09de légitimation
01:15:11par le débat
01:15:12public
01:15:13et puis il y a
01:15:14une posture un peu
01:15:15inspirée du plan
01:15:17et pas vraiment du marché
01:15:18qui est une posture
01:15:19philosophique
01:15:20où on ne parle pas
01:15:22d'austérité
01:15:23finalement
01:15:23voilà
01:15:23c'est un mélange
01:15:26aussi de principes
01:15:28vous venez de le dire
01:15:29et aussi adapté
01:15:30à une communication
01:15:31nécessaire
01:15:32alors Emmanuel Abramovitch
01:15:3469% des français
01:15:36pensent qu'il n'est pas
01:15:37réaliste
01:15:38selon toujours
01:15:38cette enquête
01:15:39proposée par nos amis
01:15:41du Figaro
01:15:41bien sûr
01:15:42de toute façon
01:15:43François Bayrou
01:15:44est arrivé
01:15:44dans un gouvernement
01:15:45qui est présidé
01:15:46par quelqu'un
01:15:47qui fait du
01:15:48en même temps
01:15:49lui
01:15:49il s'est adapté
01:15:50avec beaucoup
01:15:51d'intelligence
01:15:52et de souplesse
01:15:53et il nous fait
01:15:53un grand écart
01:15:54extraordinaire
01:15:55entre un petit peu
01:15:57des attentes de droite
01:15:58et beaucoup
01:15:58des attentes de gauche
01:15:59mais est-ce que
01:16:01ce n'est pas finalement
01:16:01au mépris
01:16:02des français
01:16:03dont on devrait
01:16:04s'occuper
01:16:05en priorité
01:16:06non
01:16:06on n'a pas réduit
01:16:08les dépenses
01:16:09relatives
01:16:10au coût
01:16:10de l'immigration
01:16:11avec tout ce que ça
01:16:13induit
01:16:14et qui est autant
01:16:15d'argent
01:16:15qui est pris
01:16:16des français
01:16:16les plus pauvres
01:16:17qui bénéficient
01:16:18de moins en moins
01:16:19de ce pour quoi
01:16:20ils ont cotisé
01:16:21donc ce budget
01:16:21est injuste
01:16:23parce qu'il continue
01:16:24de maltraiter
01:16:25les français
01:16:26qui ont cotisé
01:16:27au profit
01:16:27de gens
01:16:28qui ne reconnaissent
01:16:29pas notre système
01:16:30démocratique
01:16:31qui n'apprécient pas
01:16:32notre pays
01:16:32et notre culture
01:16:33et qui pourtant
01:16:34sur le budget
01:16:35pèsent
01:16:37alors pour rappel
01:16:38François Bayrou
01:16:39il nous propose aussi
01:16:40une année blanche
01:16:40c'est-à-dire repartir
01:16:41en 2026
01:16:42sur des enveloppes
01:16:43similaires à 2025
01:16:44pour les budgets
01:16:44des différents ministères
01:16:46hors budget
01:16:46de la défense
01:16:47bon ça ne prend pas
01:16:48en compte
01:16:49les prestations
01:16:50sociales
01:16:51et la retraite
01:16:52mais si tout de même
01:16:52un petit peu
01:16:53Sébastien Ménard
01:16:54oui ça prend
01:16:55ça prend en considération
01:16:57je dirais
01:16:58les évolutions
01:17:00démographiques
01:17:01ça prend en considération
01:17:02mais je parle
01:17:04sous le contrôle
01:17:05de M. Lima
01:17:07en partie
01:17:08l'inflation
01:17:09mais c'est sûr
01:17:10qu'à périmètre constant
01:17:11moi je le vois
01:17:12pour les collectivités locales
01:17:13on nous demande
01:17:13de faire un effort
01:17:14complémentaire
01:17:16de tout ce qu'on a pu faire
01:17:17ça a été redit
01:17:18par le Premier ministre
01:17:19c'est 5,8 milliards
01:17:21donc 5,8 milliards
01:17:22je ne sais pas ce que ça représente
01:17:23pour une ville comme Biarritz
01:17:24mais c'est quelques centaines
01:17:26de milliers d'euros
01:17:26peut-être un million d'euros
01:17:27de plus d'économies
01:17:28donc sur les frais de fonctionnement
01:17:30ça fait un club sportif en moins
01:17:31exactement
01:17:32on est déjà à l'os
01:17:33donc ça veut dire
01:17:34des manifestations en moins
01:17:36ça veut dire
01:17:36des centaines de mètres
01:17:38de voiries en moins
01:17:39ça veut dire évidemment
01:17:40moins de services
01:17:41clairement
01:17:42et alors il y a la vraie question
01:17:44aussi des fonctionnaires
01:17:45donc il y a
01:17:45un fonctionnaire sur trois
01:17:47tiens M. Lima
01:17:48je vais vous poser la question à vous
01:17:49il y a un fonctionnaire sur trois
01:17:50qui n'est pas remplacé
01:17:51on se pose la question
01:17:52de où sont les fonctionnaires
01:17:53qui ne sont pas remplacés
01:17:54on espère que ce n'est pas
01:17:55dans la police
01:17:55c'est dans la santé
01:17:56on espère
01:17:57en fait moi
01:17:58personnellement je ne le sais pas
01:17:59moi j'aimerais bien
01:17:59qu'on précise ce point là
01:18:00il me paraît absolument essentiel
01:18:02on sait qu'il y a
01:18:04des fonctions régaliennes
01:18:05qui sont importantes
01:18:06pour l'économie
01:18:06on sait qu'il y a
01:18:07un multiplicateur économique
01:18:08qui est essentiel
01:18:09et que lorsqu'on cible bien
01:18:10et qu'on économise
01:18:12beaucoup
01:18:13mais pour mieux dépenser
01:18:15que certaines fonctions publiques
01:18:16sont essentielles
01:18:17pour la croissance économique
01:18:18moi j'aimerais bien
01:18:19qu'on précise ce point
01:18:20qu'on ne soit pas juste
01:18:21à faire de la trésorerie
01:18:22ligne par ligne
01:18:23tel un Elon Musk
01:18:24dans un tableau
01:18:25Excel complexe
01:18:27où on ne traite pas
01:18:28les problèmes en amont
01:18:29mais au contraire
01:18:30on fait des coupes
01:18:30comme ça à droite à gauche
01:18:31mais qu'on m'explique
01:18:32le levier
01:18:33le levier qualitatif
01:18:34vers où on va
01:18:35réorienter la dépense
01:18:36parce que
01:18:37bien sûr que les fonctionnaires
01:18:39sont extrêmement utiles
01:18:41à la nation
01:18:41évidemment
01:18:41mais il faut clarifier
01:18:43un peu ce point là
01:18:45et puis il y a aussi
01:18:46cet argent gâché
01:18:47vous le rappeliez tout à l'heure
01:18:48Judith Belair
01:18:49mais
01:18:49quand vous dites
01:18:51les collectivités locales
01:18:52vont avoir moins
01:18:53s'il y a moins de dépenses
01:18:54pour des dégradations
01:18:55je ne sais quoi
01:18:55aussi
01:18:56la donne change
01:18:57comment on fait
01:18:58pour ne pas gâcher
01:18:59Emmanuel
01:19:00et puis après Sébastien ?
01:19:01Alors effectivement
01:19:01il y a
01:19:02l'État redistribue
01:19:05de moins en moins
01:19:06d'argent
01:19:06aux collectivités locales
01:19:08c'est un mouvement
01:19:09engagé depuis de nombreuses années
01:19:10et paradoxalement
01:19:12l'État demande
01:19:13de plus en plus
01:19:14d'argent
01:19:14aux collectivités locales
01:19:15ou de faire des économies
01:19:16qu'elles n'ont pas nécessairement
01:19:18les moyens de faire
01:19:19ou qu'elles ne veulent pas le faire
01:19:21parce que ça
01:19:21mécontenterait
01:19:22leurs citoyens
01:19:23qui ont voté pour elles
01:19:24donc on a effectivement
01:19:25un budget
01:19:26qui se positionne là
01:19:27plutôt de façon
01:19:28injuste
01:19:29inéquitable
01:19:31et qui pourtant
01:19:32semble être
01:19:33le parfait grand écart
01:19:35que moi
01:19:35je ne supporte pas
01:19:36le grand écart
01:19:37et je terminerai d'un mot
01:19:38c'est une position
01:19:40très inconfortable
01:19:42et qui vous expose
01:19:43dangereusement
01:19:44Sébastien Ménard
01:19:46et ce qui me pose
01:19:47le plus de problèmes
01:19:48c'est qu'encore une fois
01:19:49on parlait finalement
01:19:50du travail
01:19:51donc là l'idée
01:19:51c'est de troquer
01:19:52peut-être ces deux jours fériés
01:19:53contre une semaine
01:19:56de congés payés
01:19:57qui serait une semaine
01:19:57travaillée payée
01:19:58par l'employeur
01:19:59que je peux être
01:19:59mais il y a un truc
01:20:01qui me gêne
01:20:01c'est qu'encore une fois
01:20:02on s'intéresse
01:20:03aux 4 Français sur 10
01:20:05qui bossent
01:20:06et qui payent
01:20:06parce que les vrais chiffres
01:20:07c'est ça
01:20:08vous avez 4 Français sur 10
01:20:09qui bossent
01:20:10et qui payent
01:20:11vous en avez 6 autres
01:20:12et les 6 autres
01:20:13je ne dis pas
01:20:14qu'on ne me prendra pas
01:20:16ici à revers
01:20:16en disant
01:20:17j'ai dit qu'il y a des gens
01:20:17qui ne foutent rien
01:20:18je dis simplement
01:20:19qu'il y en a 4
01:20:20qui travaillent
01:20:21et qui payent
01:20:21il faut qu'il y ait
01:20:22et aujourd'hui
01:20:23on s'adresse encore à qui
01:20:24pour faire un effort
01:20:25on leur demande
01:20:26de travailler plus
01:20:27évidemment
01:20:28on ne va pas lever
01:20:28plus d'impôts
01:20:29parce qu'on est arrivé
01:20:30à un niveau
01:20:31totalement stratosphérique
01:20:34mais aujourd'hui
01:20:35faisons travailler
01:20:35plus de monde
01:20:36il faut qu'on passe
01:20:37de 4 à 6 personnes
01:20:39qui bossent
01:20:39pour 4 qui ne bossent pas
01:20:40voilà le vrai sujet
01:20:41merci à vous tous
01:20:43désolé on est obligé
01:20:44de rendre l'antenne
01:20:45mon cher Emmanuel
01:20:46merci Pascal Delima
01:20:48je rappelle que vous êtes
01:20:49chef économiste
01:20:50chez BKMC
01:20:52Business Knowledge Management
01:20:53Consulting
01:20:54merci pour votre témoignage
01:20:56aujourd'hui
01:20:56merci Sébastien Ménard
01:20:58merci beaucoup
01:20:58vous êtes entrepreneur
01:20:59dans la foodtech
01:21:00et patron de presse libre
01:21:01c'est ça
01:21:01on espère vous revoir
01:21:02quand même
01:21:03quand vous voulez
01:21:03vous voulez
01:21:04il suffit juste
01:21:05de m'inviter
01:21:05très bien
01:21:06très bien
01:21:07le message est passé
01:21:09dans un instant
01:21:10on n'a pas dit au revoir
01:21:11à Emmanuel Abramovic
01:21:12non mais on ne lui dit pas
01:21:12au revoir Emmanuel
01:21:13il est toujours
01:21:14le chef général du BNBCA
01:21:16bureau de vigilance
01:21:17contre l'antisémitisme
01:21:18et président de l'association
01:21:19Ben Gurion
01:21:19merci d'être venu
01:21:20partager avec nous
01:21:21aujourd'hui
01:21:22vous prononcez Ben Gurion
01:21:23donc c'est la bonne prononciation
01:21:24parce que tout à l'heure
01:21:25j'ai dit Ben Gurion
01:21:26ça dépend si vous parlez
01:21:28avec quel accent vous prenez
01:21:30le français
01:21:31c'est pour ça
01:21:31mais je vous suis
01:21:32une petite déformation
01:21:33moi
01:21:34vous avez envie de m'afficher
01:21:35devant tous les auditeurs
01:21:36je vous demande exactement
01:21:38quel est le bon
01:21:38Ben Gurion
01:21:39dans ma bouche
01:21:39d'accord
01:21:40très bien
01:21:41dans un instant
01:21:42on vous retrouve Judith
01:21:43tout à fait
01:21:44vous allez nous faire
01:21:45les vraies voies
01:21:45de l'innovation
01:21:46spécial objet connecté
01:21:48oui tout à fait
01:21:48on m'a parlé de drones
01:21:49les drones qui transportent
01:21:51des organes
01:21:52des choses incroyables
01:21:53je vais vous écouter
01:21:54dans la voiture
01:21:55je vous dirai si c'était bien
01:21:56j'espère bien
01:21:57bon je vous embrasse
01:21:58tous merci
01:21:59puis restez avec moi
01:22:00les auditrices
01:22:01les auditeurs
01:22:01parce que tout de suite
01:22:03d'abord on retrouve
01:22:04les incontournables
01:22:04de la gestion de patrimoine
01:22:05avec Thomas Binet
01:22:06et puis juste après
01:22:07c'est moi
01:22:08à tout de suite
01:22:08elle t'approfite

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