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  • 20/05/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Michaël Sadoun, chroniqueur politique et consultant ; Loïc Guérin, avocat pénaliste ; Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d'Oise et rapporteure de la Commission d'enquête sénatoriale sur la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre en 2020 ; Ludovic Mesnard, directeur et rédacteur en chef de l’Echo du Berry ; Benoît Perrin, directeur de Contribuables associés.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-20##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Ration, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Minibus.
00:00:07Les Vraies Voix sont en votre compagnie avec un immense bonheur, avec l'incontournable Cécile de Minibus.
00:00:13Bonjour Cécile.
00:00:14Bonjour Philippe David, comment ça va ?
00:00:15Quand je suis avec vous, ça va toujours bien.
00:00:17Vous le pensez ou vous dites ça comme ça pour faire plaisir ?
00:00:21Droit dans les yeux, je le pense.
00:00:23C'est bien, voilà.
00:00:24Vous êtes contente au moins, j'espère ?
00:00:26Je suis contente, je fais des mondes qu'aimerais regarder.
00:00:30Elle est très surprise.
00:00:34J'aurais adoré qu'il me dise le contraire.
00:00:36Maintenant je fais ça pour l'antenne en fait.
00:00:38Mais nous je ne mens jamais.
00:00:39Imbécile.
00:00:40Je vous en prie.
00:00:41Non, je parlais de moi.
00:00:43Je ne me permettrais pas quand même Philippe David.
00:00:45Avec tout, vous nous dites bien pire.
00:00:46Culbuto.
00:00:48J'ai dit ça ?
00:00:49Culbuto, c'est adorable.
00:00:50C'est mignon Culbuto ?
00:00:51Oui, c'est adorable.
00:00:52Mais il est mignon.
00:00:53Est-ce que vous ne l'avez vu le vrai Culbuto, Philippe David ?
00:00:56Est-ce que vous avez vu le petit jouet Culbuto ?
00:00:58Vous m'avez tellement transformé que maintenant quand je me regarde dans la gueule, il me dit « Salut Culbuto ».
00:01:02Il est trop mignon.
00:01:04Et vous le mettez en arrière, il revient en avant.
00:01:06Il est trop mignon.
00:01:07Mais j'adore ce Culbuto.
00:01:09En tout cas, au temps de cette table, Philippe Bilger était avec nous.
00:01:12On va en parler dans un instant, bien entendu, puisque là vous m'avez complètement désorienté.
00:01:16Et c'est le sommaire de cette émission.
00:01:18Bruno Retailleau dénonce l'antrisme des frères musulmans visant à faire basculer la société française
00:01:23dans la charia, stratégie d'infiltration dans les associations sportives, culturelles et sociales.
00:01:28Un rapport sera présenté demain au Conseil des défenses.
00:01:31Alors parlons vrai.
00:01:32Êtes-vous surpris par le contenu de ce rapport ?
00:01:34Et à la question « Antrisme des frères musulmans, sommes-nous face à nous des années de déni ? »
00:01:38Vous dites oui à 97%.
00:01:41Vous voulez réagir ?
00:01:42Aude attend vos appels au 0826-300-300.
00:01:46Jacqueline Eustache Brignot sera avec nous,
00:01:48sénatrice LR du Val-d'Oise et rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur la radicalisation islamiste
00:01:53et les moyens de le combattre en 2020.
00:01:56Et puis la Cour des comptes refuse de certifier les comptes de la CAF pour la troisième année consécutive.
00:02:01La raison paraît invraisemblable.
00:02:03Une horaire de 6 milliards 300 millions d'euros dans les comptes des caisses d'allocations familiales.
00:02:08Alors parlons vrai.
00:02:09Est-ce que cette somme qui représente 8% des prestations vous semble surréaliste ?
00:02:14Et à la question 6,3 milliards d'erreurs à la CAF,
00:02:17l'Etat doit-il nous rembourser de ces erreurs de gestion ?
00:02:19Vous dites oui à 93%.
00:02:22Vous voulez réagir ?
00:02:23Encore et toujours le 0826-300-300.
00:02:26Vous n'aurez rien à rembourser Aude.
00:02:28Et Benoît Perrin, directeur de Contribubles Associés, sera avec nous.
00:02:31Allez, on vous souhaite la bienvenue.
00:02:32C'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:36Mais oui, vous l'avez voulu.
00:02:37Il est là, Philippe Bilger.
00:02:39Bonsoir Philippe Bilger.
00:02:40Bonsoir mes amis.
00:02:42Auteur de Me Too Much aux éditions Eliopole,
00:02:44Mickaël Zadoun est avec nous.
00:02:46Crowdmaker et consultant.
00:02:47Bonsoir Mickaël.
00:02:48Ça ne fait pas longtemps qu'on ne s'est pas vus.
00:02:50Mais c'est quand même un plaisir de vous retrouver.
00:02:52Mickaël, au début, quand il venait, il avait une veste.
00:02:56Et maintenant, il est un peu friderware.
00:02:58Il est un petit côté Macron, je trouve, ces derniers temps.
00:03:00J'apporte une petite jeunesse à cette émission.
00:03:02On dirait Emmanuel Macron dans ses grands débats.
00:03:05Et en plus, quand je vois ses chemises,
00:03:08moi il m'en faudrait deux pour rentrer dedans quand même.
00:03:10Parce que là, c'est le buton.
00:03:12Deux, vous êtes en dessous de la vérité, Philippe.
00:03:14J'ai envie de vous dire.
00:03:16Et Loïc Guerra est avec nous, avec la pénaliste.
00:03:18Bonsoir Loïc.
00:03:19Bonsoir.
00:03:20Bonsoir maître, devrais-je dire.
00:03:22Et j'en profite pour vous dire qu'on va lancer un petit jeu.
00:03:25Puisqu'on a envie de vous offrir des cadeaux pour la fête des mères.
00:03:28Et on va vous offrir dans quelques instants
00:03:30un bracelet de la collection lettres initiales du prénom.
00:03:33Vous pourrez écrire votre prénom ou celui de l'autre.
00:03:36Si c'est une femme ou un homme.
00:03:38Livré dans un coffret cadeau.
00:03:40Et vous pouvez le faire par le vent à la française.com
00:03:43Valeur une quarantaine d'euros.
00:03:450826 300 300.
00:03:47Philippe Bilger, donnez-moi un chiffre.
00:03:4913.
00:03:5013ème appel au standard.
00:03:51Voilà pour ce très joli cadeau.
00:03:52Le 13 va porter bonheur.
00:03:53Absolument, ça porte bonheur.
00:03:54On dirait donc que c'est pas 75 ou 90.
00:03:56Bienvenue.
00:03:57Et le 0826 300 aussi avec Antoine qui est avec nous.
00:04:00Bonsoir Antoine.
00:04:01Bonsoir Antoine.
00:04:02Bonsoir les vrais voyous.
00:04:03Merci de m'accueillir.
00:04:04Avec grand plaisir.
00:04:06Et vous revenez sur quelque chose qui nous agace tous.
00:04:08C'est le démarchage abusif suite au récent rapport du médiateur de l'énergie.
00:04:13Oui c'est un peu le serpent de mer habituel.
00:04:16Effectivement certains fournisseurs alternatifs qui usent de pratiques inacceptables.
00:04:22Alors c'est pas moi spécifiquement qui le dit.
00:04:25Mais je ne sais pas si vous avez aperçu le rapport du médiateur de l'énergie sur l'exercice 2024.
00:04:31Et puis on le voit sur le téléphone Antoine.
00:04:33Vous le voyez.
00:04:35Belle époque.
00:04:37Et donc oui effectivement on peut se réjouir du fait qu'on a une baisse d'environ 20%
00:04:42des saisines et des plaintes par rapport à ces fournisseurs alternatifs.
00:04:47Mais encore trop souvent, et on en fait tous l'objet, vous l'avez sous-entendu,
00:04:52de démarchages abusifs téléphoniques, porte-à-porte,
00:04:56ou encore des fois de contrats qui ne font pas mention de prix.
00:05:00Ça je l'ai appris avec surprise.
00:05:02Voir des contrats dont les modifications de prix se font sans le consentement du consommateur
00:05:08alors que ces contrats sont réputés à prix fixe.
00:05:12Bref c'est absolument pas sérieux.
00:05:14Et au final c'est le consommateur, qu'il s'agisse des particuliers ou des professionnels,
00:05:20qui sont l'objet de ces promoteurs.
00:05:23Vous avez raison de le dénoncer Antoine.
00:05:25Je m'adresse, parce qu'il nous reste 40 secondes, directement à un pénaliste.
00:05:29Alors même si on n'est pas dans cette...
00:05:31Mais effectivement on a l'impression que les lois passent.
00:05:35Il n'y a rien qui fonctionne réellement.
00:05:37Mais c'est malheureusement comme souvent chez nous,
00:05:39on en reparlera peut-être au travers de nos différents sujets,
00:05:41mais les lois et les règlements, ça on sait faire.
00:05:43Le reste, beaucoup moins.
00:05:45Comme tout le monde, moi je suis harcelé, en particulier parce que le numéro doit traîner...
00:05:48Non mais ça c'est mort, c'est mort de nous, c'est mort de nous.
00:05:50Ça sort plusieurs fois par jour.
00:05:52Oui bien évidemment.
00:05:53Au moins deux fois.
00:05:55Et Bloctel ne fonctionne absolument pas,
00:05:57je me suis efforcé de suivre la règle,
00:05:59ça ne marche pas.
00:06:01Dénoncer...
00:06:03On n'arrive pas à faire passer des plaintes.
00:06:05Et à qui surtout ?
00:06:07Il ne passera rien du tout.
00:06:09Mais là peut-être une piste, c'est sur les opérateurs.
00:06:12Il est assez peu probable que Orange, Bouilly et les autres
00:06:15ne soient pas informés que des numéros listés tout à la suite.
00:06:19Vous avez une décomposition...
00:06:21Il y a une appli Orange téléphone...
00:06:23Elle fonctionne très mal au demeurant puisqu'elle a été modifiée récemment.
00:06:25Elle permettait avant de bloquer ce que la communauté bloquait.
00:06:28Et ça a été désengagé par Orange.
00:06:30Donc je soupçonne fort qu'il y ait eu des intérêts financiers à certains moments.
00:06:34Et aujourd'hui vous ne pouvez pas bloquer préventivement.
00:06:36Vous ne pouvez bloquer que ce qu'ils vous appellent ou par plage de numéros.
00:06:38Et là aussi j'ai du mal à croire,
00:06:40je pense que c'est par eux qu'il faut aller tacler un peu ces opérations-là.
00:06:43Parce qu'ils savent à quel prestataire ils ont affaire.
00:06:45Et c'est à eux de faire la police chez eux.
00:06:47J'aurais jamais dû le lancer.
00:06:49Il est remonté comme une pendule.
00:06:51Il est plein d'énergie.
00:06:53C'est le sujet qu'il mobilise le parquet.
00:06:55Voilà, c'est ça.
00:06:57Allez, vous restez avec nous, on vous garde Antoine de Nîmes.
00:07:00On est ravis de vous accueillir dans les vraies voix.
00:07:03Dans un instant le réquisitoire du procureur, monsieur le procureur.
00:07:05On va parler des erreurs qui ont permis à le Square-Nec
00:07:08d'échapper pendant un certain temps à la justice.
00:07:12On va en parler dans un instant.
00:07:13Soyez les bienvenus.
00:07:14Ce numéro de téléphone, 0826-300-300,
00:07:16Haute vous attend.
00:07:17Et nous aussi, jusqu'à 19h.
00:07:20Sud Radio.
00:07:21Parlons vrai.
00:07:22Sud Radio.
00:07:23Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:07:26Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:30Les vraies voix tous les jours de 17h à 19h,
00:07:32c'est un rite auquel vous ne pouvez, comment dire, déroger.
00:07:39C'est vrai, bravo.
00:07:41Philippe, bravo.
00:07:44Déroger.
00:07:45Excusez-moi.
00:07:46Vous venez d'impressionner Philippe.
00:07:47C'est pareil.
00:07:48Déroger, c'est bien.
00:07:49Vous parlez de rite, vous mettez déjà le clocher,
00:07:51l'église au milieu du village avant moi.
00:07:53Oui, c'est ça.
00:07:54Absolument.
00:07:55Mais je vais vous le rendre.
00:07:57Ne vous inquiétez pas.
00:07:58Philippe est avec nous, avec Mickaël Sadoune.
00:08:02Je vais y arriver.
00:08:03Loïc Guérin.
00:08:04C'est bien aussi.
00:08:05C'est joli.
00:08:06Loïc Guérin, bien entendu.
00:08:07Et vous, 0826-300-300,
00:08:09dans un instant avec Félix Mathieu.
00:08:11Les trois mots dans l'actu.
00:08:12Bonsoir Félix.
00:08:13Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:08:14De quoi parle-t-on ?
00:08:15On parle de ces intempéries qui ont fait trois morts dans le Var
00:08:17et endommagé notamment une ligne ferroviaire dans le Lot-et-Garonne
00:08:20avec un TGV immobilisé la nuit dernière.
00:08:22On va parler aussi du milliardaire Pierre-Edouard Sterrin
00:08:24qui n'honore pas les convocations de l'Assemblée nationale.
00:08:27L'Assemblée qui pourrait saisir la justice,
00:08:29qui va saisir la justice, c'est annoncé.
00:08:31Et puis de cette chasse aux mini-téléphones portables
00:08:33dans les prisons.
00:08:34Opération Prison Break.
00:08:35Oui, c'est son nom, cette opération.
00:08:37Des petits portables, un tout petit, comme des briquets.
00:08:39En trois mots, intempérie, lapin et portable.
00:08:41Allez tout de suite, la voix est au procureur.
00:08:44Les vraies voix Sud Radio.
00:08:46Le réquisitoire du procureur.
00:08:48Philippe Bilger.
00:08:49Et vous les requérir sur les erreurs
00:08:51qui ont permis à Joël Le Squarnek de continuer à sévir.
00:08:54On rappelle que ce sont des viols par un chirurgien.
00:08:56Alors, comment dire ?
00:08:58En 2004-2005,
00:09:00Le Squarnek a fait l'objet d'une enquête de gendarmerie
00:09:04et a été condamné par le tribunal correctionnel de Vannes
00:09:09à une peine avec sursuis ou probatoire.
00:09:12C'est pas tellement ça qui m'intéresse.
00:09:14Tout le monde, évidemment,
00:09:16a fustigé cette enquête de gendarmerie
00:09:19et ce jugement
00:09:21parce que plus tard,
00:09:23on a su qu'il avait commis des horreurs.
00:09:25Et on a dit, en 2004-2005,
00:09:28on aurait pu tout arrêter.
00:09:30Mais le problème, c'est que
00:09:32les gens qui ont abordé les affaires Le Squarnek
00:09:36en 2004-2005
00:09:39auraient dû avoir une sorte de pression absolue
00:09:43sur ce qui allait advenir par la suite.
00:09:46On peut souligner que, peut-être,
00:09:48ils n'ont pas assez approfondi l'enquête
00:09:51et le jugement en 2004-2005.
00:09:55Mais je trouve que, parfois,
00:09:57il y a une forme d'injustice
00:09:59à reprocher à des gens
00:10:01qui ne connaissent pas, évidemment, le futur
00:10:03des limites qu'ils ont été obligés de mettre
00:10:06et qui impose que, plus tard,
00:10:10on est effrayé par des incuries judiciaires
00:10:13auxquelles, malheureusement,
00:10:15on est trop souvent habitué.
00:10:17— On a un avocat pénaliste, on lui donne la parole.
00:10:19Loïc Guérin.
00:10:20— Je ne peux pas être plus d'accord que cela.
00:10:22C'est évident qu'au moment où on juge un individu,
00:10:24on le juge sur la base d'un dossier,
00:10:25sur des faits précis.
00:10:26Il n'y a pas de boule de cristal au tribunal.
00:10:28En tout cas, je n'en connais pas.
00:10:29S'il y en a, je suis curieux d'apprendre où elle existe
00:10:31et qui la maîtrise.
00:10:34Mais en l'occurrence, oui,
00:10:36on ne peut pas juger quelqu'un sur ce qu'il n'a pas commis
00:10:38ou qu'on ne connaît pas à ce moment-là.
00:10:40Il est toujours facile de réécrire l'histoire à posteriori.
00:10:42En général, les réseaux sociaux sont très forts pour ça.
00:10:44— Ils l'écrivent même par anticipation.
00:10:46— Oui, c'est très bon.
00:10:47Ils veulent tous pendre haut et court leurs voisins,
00:10:50mais pas eux-mêmes.
00:10:51Et quand ça leur arrive ou quand ça arrive à un proche,
00:10:52tout à coup, ils découvrent que, finalement,
00:10:53la vie est beaucoup plus complexe.
00:10:55Et c'est ainsi, c'est regrettable, mais c'est ainsi.
00:10:57— Mickaël Sadoun.
00:10:59— Moi, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit.
00:11:01Après, on peut quand même comprendre la colère
00:11:04des gens qui ont été victimes par la suite
00:11:06et qui essayent de chercher les failles dans la justice
00:11:09et, j'ai envie de dire, les défauts d'appréciation
00:11:12à un moment donné, même si, évidemment,
00:11:14les actes n'avaient pas encore été commis à l'époque.
00:11:16Ce serait ma simple nuance sur ce sujet.
00:11:18— On peut retenir, pardon, juste une seconde,
00:11:20que l'enquête de 2004 et le tribunal correctionnel
00:11:25ne sont pas penchés avec beaucoup d'attention
00:11:29et de profondeur sur les choses.
00:11:31— Je ne veux pas enfoncer ou tirer sur l'ambulance,
00:11:34mais quand on voit comment les enquêtes sont menées,
00:11:36en général, et quand elles sont menées aujourd'hui,
00:11:38ce qui est encore pire qu'à 20 ans,
00:11:40je ne suis pas du tout surpris, pour le coup.
00:11:42— Et demain soir, dans « Les vraies voix »,
00:11:44responsable avec Cécile de Ménibus,
00:11:46de 19h à 20h, donc on parlera de pédophilie
00:11:48et notamment de ce procès, le Squarnec,
00:11:51de cette affaire absolument sordide.
00:11:53Ce sera de 19h à 20h dans « Les vraies voix », responsable.
00:11:55— Avec Céline Maiteau, qui est victime et partie civile
00:11:57dans le procès d'Assise-le-Squarnec.
00:11:59Merci beaucoup, Philippe Bilger.
00:12:01Tout de suite, Félix Mathieu.
00:12:03— « Les vraies voix sud-radio ».
00:12:05— Et les trois mots dans l'actu, Félix,
00:12:07qui sont « intempéries », « lapin » et « portable ».
00:12:09— Le bilan des intempéries monte
00:12:11à trois morts dans le Var, trois octogénéraux
00:12:13lavandous et à vide au banc.
00:12:14Elles ont été surprises par la montée rapide
00:12:16des eaux, ces torrents provoqués par les pluies d'orage.
00:12:18Le milliardaire Pierre-Edouard Steyrin
00:12:20sèche de nouveau une convocation
00:12:22de l'Assemblée nationale.
00:12:23La commission d'enquête sur les élections
00:12:25a pu l'auditionner sur sa stratégie d'influence politique
00:12:27et son projet Pericles.
00:12:29Elle annonce maintenant saisir la justice.
00:12:31Et puis, opération « prison break » dans 66 prisons,
00:12:33des perquisitions pour y dénicher
00:12:355 000 mini-téléphones portables,
00:12:38tout petits comme des briquets.
00:12:40Ils permettent de passer les portiques de sécurité.
00:12:42— « Les vraies voix sud-radio ».
00:12:48— Des maisons prises au milieu d'un torrent
00:12:50qui charrie tout sur son passage,
00:12:52des meubles, des arbres, des voitures,
00:12:54les pluies d'orage ont provoqué une montée
00:12:56des eaux très rapide dans le Var notamment.
00:12:58Trois octogénaires ont perdu la vie,
00:13:00deux au Lavandou, surprises
00:13:02et piégés par le phénomène.
00:13:04Une autre à Videauban, dans la Plaine des Morts.
00:13:06Au Lavandou, le maire compare ce qu'il a vu
00:13:08à des scènes de guerre.
00:13:09Ses deux habitantes rencontrées par Lionel Maillet
00:13:11décrivent des scènes comme irréelles.
00:13:13— C'est la première fois qu'on voit un tel dégât.
00:13:15Une pluie énorme, un déluge pendant une heure.
00:13:18J'ai dû pousser l'eau,
00:13:20autrement ça rentrait dans ma maison.
00:13:22Alors, pour éviter l'inondation,
00:13:24j'ai dû pousser avec les balais, tout ça.
00:13:27Moi, c'est impressionnant parce que j'ai une maison
00:13:30qui est en contrebas.
00:13:32Et donc, si vous voulez, le portail s'est ouvert.
00:13:35J'avais un torrent de boue dans le jardin.
00:13:38J'ai toute la cave qui, heureusement,
00:13:40fait la superficie de la maison
00:13:42est complètement inondée.
00:13:44Et là, j'ai...
00:13:46C'est une boue de partout, de partout.
00:13:48Ah oui, non, c'est effroyable.
00:13:50J'ai jamais vu ça, jamais.
00:13:52— Des propos recueillis par Lionel Maillé
00:13:54au Lavandou pour Sud Radio.
00:13:55La vigilance orange-pluie-inondation
00:13:57a pris fin à 14h.
00:13:58Dans le sud-ouest également,
00:14:00frappée par des fortes pluies et des orages de grêle,
00:14:02une voie ferrée s'est effondrée à Thonins,
00:14:04dans l'Haute-et-Garonne.
00:14:05Le sol s'est dérobé sous une partie des rails,
00:14:07immobilisant un TGV la nuit dernière.
00:14:09Ça a mis à l'arrêt la ligne Toulouse-Paris.
00:14:11— Alors, bien sûr, on pense à toutes les personnes
00:14:13qui ont été impactées par ce déluge.
00:14:16Le deuxième mot, le lapin, le milliardaire
00:14:18Pierre-Edouard Astérin sèche de nouveau
00:14:20une convocation à l'Assemblée nationale.
00:14:22— La commission d'enquête parlementaire
00:14:23sur l'organisation des élections
00:14:25entend l'auditionner sur sa stratégie annoncée
00:14:27d'influence sur le débat public et les élections,
00:14:29son projet Périclès.
00:14:31Périclès comme patriote enraciné,
00:14:33résistant, identitaire, chrétien, libéraux,
00:14:35européen, souverainiste.
00:14:37Rien que ça, le milliardaire conservateur
00:14:39entend dépenser 150 millions d'euros en 10 ans
00:14:41pour notamment soutenir les candidats
00:14:43au service d'une ligne libérale sur le plan économique
00:14:45et conservatrice sur les sujets sociétaux.
00:14:47Sauf que Pierre-Edouard Astérin refuse
00:14:49de répondre aux convocations des députés
00:14:51sur ce sujet. Le député renaissance
00:14:53Thomas Cazeneuve, président de cette commission
00:14:55d'enquête sur l'organisation des élections en France
00:14:57annonce donc saisir le procureur de la République.
00:14:59— Rien ne justifie
00:15:01que M. Astérin
00:15:03se place au-dessus des lois de la République.
00:15:05Rien ne justifie
00:15:07que M. Astérin
00:15:09méprise l'Assemblée nationale
00:15:11et ses représentants
00:15:13alors même qu'il dit,
00:15:15quasiment en semant même sur les plateaux
00:15:17sur ces news, qu'il porte un projet politique.
00:15:19Et j'ai envie de dire
00:15:21à M. Astérin, quand on porte un projet
00:15:23politique, on ne refuse pas
00:15:25de venir au cœur même
00:15:27de la vie politique française,
00:15:29au cœur même de l'Assemblée nationale, pour venir
00:15:31échanger, débattre autour d'un projet
00:15:33qui soulève un certain nombre
00:15:35d'interrogations, de questions
00:15:37de la part de la commission d'enquête.
00:15:39— Le président renaissance
00:15:41de la commission d'enquête sur l'organisation
00:15:43des élections, Thomas Cazenave, Pierre-Edouard
00:15:45Astérin, justifie son refus, en tout cas,
00:15:47de se rendre à l'Assemblée par des menaces
00:15:49sur sa sécurité, des menaces qu'il aurait reçues
00:15:51en réponse à quoi l'Assemblée nationale assure
00:15:53avoir apporté toutes les garanties nécessaires
00:15:55en lien avec le ministère de l'Intérieur, garantie
00:15:57en termes de mobilisation des forces de l'ordre.
00:15:59— Une question, comme on a deux juristes, Alexis Kohler
00:16:01a refusé, alors qu'il était convoqué, d'aller
00:16:03devant la représentation nationale.
00:16:05La justice a dit, c'est bon, il n'y a pas de problème.
00:16:07Astérin va avoir le même traitement. Pour vous, Philippe Bilger ?
00:16:09— C'est la séparation des pouvoirs pour Kohler.
00:16:11— Oui, c'est pas pareil.
00:16:13Kohler...
00:16:15On peut, Michael...
00:16:17— Sur deux sujets très différents qui étaient des rappels budgétaires
00:16:19et le sujet de l'eau minérale avec Nestlé.
00:16:21Ce sont deux dossiers qui n'avaient rien à voir.
00:16:23— Oui, bien sûr.
00:16:25— Ce n'est pas qu'il a proposé une visioconférence.
00:16:27Kohler a refusé simplement de s'exprimer.
00:16:29— Mais Kohler a été, d'une certaine manière,
00:16:31validé sur le plan juridique.
00:16:33On a dit, il n'a pas à y venir.
00:16:35Tandis que ce terrain,
00:16:37moi, je comprends qu'il en ait assez
00:16:39comme si le fait
00:16:41d'avoir un projet politique
00:16:43était quelque chose de honteux.
00:16:45Il ne l'a jamais dissimulé.
00:16:47— Oui, je suis d'accord. J'en parlerai de toute façon
00:16:49tout à l'heure. Mais on n'a pas auditionné d'autres
00:16:51milliardaires qui ont aussi des projets politiques.
00:16:53D'autant que ce n'est pas exactement l'objet de cette commission d'enquête
00:16:55puisqu'elle visait en particulier l'organisation des élections.
00:16:57Et on voit dans l'audition d'Arnaud Heyroll,
00:16:59le représentant de Pericles,
00:17:01comme les questions qu'il lui pose
00:17:03n'ont rien à voir avec l'organisation
00:17:05des élections puisqu'elle concerne exclusivement
00:17:07l'engagement à droite de Pierre-Edouard Steyr.
00:17:09— Le troisième mot.
00:17:11— Le troisième mot. Portable.
00:17:13Avec cet impressionnant coup de filet ce matin
00:17:15dans 66 prisons françaises.
00:17:17— Un coup de filet baptisé opération Prison Break.
00:17:19« J'ai pas le temps, mon ami. »
00:17:25— Oui, c'est le nom de cette opération.
00:17:27Les enquêteurs cherchaient à mettre la main ce matin
00:17:29sur 5 000 mini-téléphones portables.
00:17:31Mais vraiment mini.
00:17:33C'est un modèle fabriqué en Chine.
00:17:35Pas plus gros qu'un briquet ou qu'un pouce, par exemple.
00:17:37Ils sont pratiquement indétectables
00:17:39par les portiques de sécurité.
00:17:41Et ils sont donc pour ça très prisés par les détenus.
00:17:43Des mules, leurs livres,
00:17:45ces micro-téléphones portables,
00:17:47en les dissimulant bien souvent dans une partie
00:17:49de leur anatomie qu'on va pas nommer ici.
00:17:51En tout cas, le nom du modèle...
00:17:53— Bah si, pourquoi ?
00:17:55— Le nom du modèle...
00:17:57— C'est un nom qu'a beaucoup aimé
00:17:59Philippe David à une certaine époque.
00:18:01— Dites-moi en plus.
00:18:03— Anus horribilus.
00:18:07— À pouet, comme on fait, parèf.
00:18:11— Le nom du modèle laisse aucun doute
00:18:13sur le but de l'existence de ces téléphones.
00:18:15Ça s'appelle des oportiques.
00:18:17C'est évidemment qu'une partie
00:18:19des téléphones infiltrés dans les prisons,
00:18:21que ce soit par drone ou par des complices,
00:18:235 000 mini-téléphones portables
00:18:25qui devaient être récupérés ce matin
00:18:27par les enquêteurs.
00:18:29— Ça s'appelle une clientèle captive.
00:18:31— Oui, c'est ça, exactement.
00:18:33Merci beaucoup Félix, Mathieu.
00:18:35Merci en tout cas à vous
00:18:37de nous écouter tous les jours.
00:18:39Vous restez avec nous dans un instant.
00:18:41On va revenir sur ce rapport sur la stratégie
00:18:43d'antrisme des frères musulmans
00:18:45pour imposer la chariade dans la société française.
00:18:47— Alors parlons vrai.
00:18:49Êtes-vous surpris par le contenu de ce rapport
00:18:51et à la question « Antrisme des frères musulmans,
00:18:53sommes-nous face à des années de déni ? »
00:18:55Vous dites oui avec le score brejnevien de 96%.
00:18:57Vous voulez réagir ?
00:18:59Le 0826-300-300.
00:19:01— Et Jacqueline Eustache-Bregnot,
00:19:03sénatrice LR du Val-d'Oise,
00:19:05est avec nous, rapporteure de la commission d'enquête
00:19:07sénatoriale sur la radicalisation islamiste
00:19:09et les moyens de combattre en 2020.
00:19:11Petite question avant de partir en pub.
00:19:13Madame la sénatrice, ne pas déclassifier tout,
00:19:15l'entièreté, est-ce que ça veut dire
00:19:17que c'est l'arbre qui cache la forêt ?
00:19:19— Non, je crois pas. Je crois qu'il y a des noms
00:19:21qui vont être cachés, mais l'essentiel va être dit.
00:19:23C'est ça le plus important. Et j'ai envie de dire « enfin ».
00:19:25— « Enfin ». On en parle dans un instant.
00:19:27À tout de suite.
00:19:29Sud Radio.
00:19:31Les vraies voix Sud Radio.
00:19:3317h-19h.
00:19:35Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:19:37— Mais qui est ce Philippe David
00:19:39dont on parle souvent ?
00:19:41Qui êtes-vous, Philippe ?
00:19:43— L'incarnation humaine de Culbuto.
00:19:45— Voilà.
00:19:47Arrêtez, Philippe.
00:19:49Ça va se finir au tribunal.
00:19:51Vous le savez, quand même.
00:19:53— Et donc je serai forcément
00:19:55non pas la victime, mais le bourreau.
00:19:57— Non, mais je ne porterai jamais plainte contre vous.
00:19:59Parce que je sais que c'est bienveillant et sympathique.
00:20:01— Écrivez-le-moi.
00:20:03— Le stylo marche pas.
00:20:05— Il peut pas marcher. Il a pas de jambes.
00:20:07Voilà. Ça, c'est pour vous.
00:20:09En tout cas, on vous souhaite la bienvenue
00:20:11dans les vraies voix. On est ensemble jusqu'à 19h
00:20:13avec Philippe Billiard autour de cette table.
00:20:15Mickaël Sadoun, chroniqueur et consultant.
00:20:17Helou Geha, avocat pénaliste.
00:20:19On est ravis de vous retrouver.
00:20:21Radio France 0826 300 300.
00:20:23Soyez les bienvenus tout de suite. Le grand débat du jour.
00:20:25— Les vraies voix Sud Radio.
00:20:27Le grand débat du jour.
00:20:29— Un document explosif
00:20:31entre les mains du ministre de l'Intérieur
00:20:33ce matin. 73 pages
00:20:35compilées par les services de renseignement
00:20:37pour tout comprendre des frères musulmans.
00:20:39— Le noyau dur des fréristes
00:20:41rassemblerait autour de 400 personnes.
00:20:43En tout cas, moins de 1 000 personnes,
00:20:45dit le document. — Il est aussi question
00:20:47d'un solide noyau d'écoles confessionnelles,
00:20:49d'une association caritative
00:20:51et d'un puissant vivier de prédicateurs.
00:20:53— Cet antrisme islamiste est une menace
00:20:55désormais à la fois pour la République,
00:20:57pour nos principes républicains,
00:20:59mais aussi pour notre cohésion nationale.
00:21:01— Bruno Rataillo dénonce
00:21:03l'antrisme des frères musulmans visant
00:21:05à faire basculer, je cite, la société française
00:21:07dans la charia, stratégie d'infiltration
00:21:09dans les associations sportives, culturelles et sociales.
00:21:11Un rapport sera présenté demain
00:21:13en Conseil de défense avec la présidence
00:21:15d'Emmanuel Macron. — Alors parlons vrai.
00:21:17Est-il trop tard, ou les frères musulmans,
00:21:19et les frères musulmans, ont-ils déjà gagné
00:21:21ou n'est-il pas trop tard ? Et à cette question
00:21:23antrisme des frères musulmans, sommes-nous
00:21:25face à des années de déni ? Vous dites
00:21:27oui à 96%.
00:21:29Voulez-vous réagir ? Lèverez-vous à attendre
00:21:31vos appels au 0826 300 300 ?
00:21:33— Et Jacqueline Eustache-Brignot
00:21:35est avec nous, sénatrice LR du Val-de-Doize,
00:21:37rapporteure de la commission
00:21:39d'enquête sénatoriale sur la radicalisation
00:21:41islamiste et les moyens de combattre
00:21:43en 2020. Madame la sénatrice,
00:21:45merci d'avoir accepté cette invitation.
00:21:47— Merci à vous. Comme l'a dit
00:21:49madame la sénatrice,
00:21:51il était... Ce rapport
00:21:53va ouvrir beaucoup de yeux
00:21:55et éveiller beaucoup d'intelligence
00:21:57et confirmer
00:21:59beaucoup de dénonciations.
00:22:01Je ne crois pas qu'il y ait eu
00:22:03un déni tout de même, mais
00:22:05les frères musulmans appartenaient
00:22:07à cette catégorie très
00:22:09particulière de perversion
00:22:11qui ne relève pas très
00:22:13directement d'une matérialité
00:22:15tragique. Ça n'est pas
00:22:17le terrorisme, mais de quelque chose
00:22:19de beaucoup plus insidieux
00:22:21qui paraissait presque invisible
00:22:23et qui, en réalité,
00:22:25est très difficile
00:22:27à éradiquer parce que ça
00:22:29relève de processus
00:22:31apparemment normaux,
00:22:33légitimes, qui s'insèrent
00:22:35dans une démocratie et dont
00:22:37beaucoup ne voyaient pas le grave
00:22:39danger qu'ils représentaient.
00:22:41Moi, ce qui m'inquiète, c'est que
00:22:43à moi, j'ai confiance
00:22:45dans le ministre de l'Intérieur,
00:22:47mais il est très difficile
00:22:49d'éradiquer véritablement
00:22:51ces mouvements à la fois
00:22:53subtils et pourtant
00:22:55extrêmement délétères.
00:22:57Il y a bien sûr la dimension dont Philippe Bilger parle
00:22:59et qui est celui d'un antrisme soft
00:23:01qui se sert donc des failles de nos démocraties
00:23:03occidentales pour s'infiltrer
00:23:05et imposer les lois de la charia par
00:23:07la douceur, la séduction,
00:23:09l'accusation d'islamophobie
00:23:11permanente, etc. Et tout ça a été dénoncé, je crois,
00:23:13depuis des années par un certain nombre de commentateurs
00:23:15politiques qui parfois ont dû le faire
00:23:17sous les colibés, les risées
00:23:19et les insultes, les assimilations
00:23:21aux racistes, etc.
00:23:23Les procès, évidemment, juridiques,
00:23:25c'est aussi une méthode des frères musulmans, il faut le savoir.
00:23:27Donc, ça n'est pas
00:23:29nouveau. C'est très bien que ce soit formalisé
00:23:31de cette manière parce que ça va nous permettre de le combattre
00:23:33de manière plus précise. La deuxième perversion,
00:23:35c'est
00:23:37évidemment qu'on
00:23:39a collaboré aussi d'une certaine manière
00:23:41avec le développement de ces frères musulmans.
00:23:43Je pense notamment à l'Union Européenne
00:23:45qui finance un certain nombre d'associations très proches
00:23:47des frères musulmans, à hauteur de plusieurs millions
00:23:49d'euros parfois, qui envoient également
00:23:51des aides directement au Hamas,
00:23:53puisque je vous rappelle que le Hamas est aussi
00:23:55une émanation des frères musulmans,
00:23:57puisque ça a été monté par le Sheikh Yassin,
00:23:59qui était directement
00:24:01affilié aux frères musulmans.
00:24:03Donc, en effet, il y a eu une naïveté sur ce sujet
00:24:05depuis des années, et la réponse,
00:24:07elle doit passer par le définancement de ces associations,
00:24:09une réponse évidemment au niveau
00:24:11européen, et puis la dernière chose,
00:24:13c'est que les frères musulmans, c'est pas tellement des structures,
00:24:15c'est avant tout une idéologie.
00:24:17Donc, comment on fait pour lutter contre le développement d'une idéologie ?
00:24:19On lui en substitue une autre.
00:24:21Donc, il faut donner aussi à toute cette jeunesse
00:24:23qui veut trouver des repères dans l'islam
00:24:25autre chose qui est
00:24:27mise en avant par la France et par la République,
00:24:29des repères, des héros,
00:24:31une tradition, un cadre, une structure.
00:24:33Loïc Guirin.
00:24:35Je suis, là encore, ça va être banal, mais entièrement d'accord,
00:24:37et les mots que j'avais d'ailleurs notés, moi,
00:24:39que je voulais évoquer ici, la naïveté,
00:24:41l'aide de l'Union Européenne, l'argent public
00:24:43qui est déversé aveuglément,
00:24:45entièrement d'accord. Je vais ajouter simplement
00:24:47un ou deux commentaires.
00:24:49J'ai noté dans l'article, d'ailleurs,
00:24:51du Figaro du jour, pour ne pas le citer,
00:24:53qui fait une synthèse...
00:24:55Il y a 13 pages assez longues,
00:24:57que j'invite d'ailleurs les auditeurs
00:24:59à aller lire attentivement,
00:25:01c'est assez détaillé,
00:25:03et il dénonce assez clairement les méthodes,
00:25:05qui ressemblent à des méthodes mafieuses, d'une certaine manière,
00:25:07d'infiltration, d'organisation parallèle
00:25:09à une société, pour venir en aide,
00:25:11pour accompagner,
00:25:13sur tous les plans de la vie courante,
00:25:15et se substituer à la République,
00:25:17mais aussi sur l'absence de réactivité de la part de l'Europe,
00:25:19parce que la France a l'air d'être en pointe,
00:25:21dit en tout cas l'article, et semble être vrai,
00:25:23mais n'est pas suivie par les autres pays européens,
00:25:25et ça, c'est inquiétant.
00:25:27Vous pensez que l'Europe devrait changer son fusil d'épaule,
00:25:29dit Miquel Saloune, en ne subventionnant plus
00:25:31certaines associations ?
00:25:33Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:25:35Madame la Sénatrice,
00:25:37si je reprends les mots de ces tours de table,
00:25:39est-ce que finalement c'est du déni ou de la naïveté ?
00:25:41Les deux.
00:25:43Les deux, et moi je parle en tant que
00:25:45femme politique, je pense que
00:25:47les politiques ont aussi
00:25:49fermé les yeux, mis tout sous le tapis,
00:25:51alors, bon, pour celles et ceux qui me connaissent,
00:25:53moi j'ai lutté contre ces gens-là
00:25:55dans ma propre ville, donc je sais de quoi je parle.
00:25:57Et permettez-moi de vous dire, courageusement,
00:25:59ce qui vous concerne est depuis des années.
00:26:01Merci.
00:26:03Donc c'est vrai que moi j'apprends pas grand-chose dans ce rapport,
00:26:05parce que d'abord
00:26:07j'ai travaillé au Sénat, parce que Bruno Rotailleau m'avait
00:26:09confié une commission d'enquête où on avait déjà
00:26:11décrit un certain nombre de choses.
00:26:13Sauf qu'aujourd'hui,
00:26:15la cohésion de notre pays, elle est tellement
00:26:17menacée. Alors, j'ai entendu tout à l'heure
00:26:19sur les frères musulmans,
00:26:21oui, c'est pas une identité, mais cette
00:26:23idéologie, elle s'est tellement
00:26:25diffusée dans notre société,
00:26:27avec une économie parallèle,
00:26:29une société parallèle, avec des
00:26:31écoles, avec des clubs sportifs,
00:26:33avec des associations, avec des élus
00:26:35aussi assez ouverts
00:26:37sur le sujet, qui n'ont pas voulu, parce que
00:26:39il faut le dire, les élus ont leur part
00:26:41de responsabilité. Mais du coup,
00:26:43moi je pense qu'il est grand temps,
00:26:45grand temps de lutter. Et tout ne passera pas
00:26:47par le législatif, parce que combattre
00:26:49une idéologie, ça ne passe pas obligatoirement
00:26:51par des textes législatifs.
00:26:53Ça passe par
00:26:55un courage politique
00:26:57fort, pour dire, on ne veut
00:26:59pas ça, on ne veut pas ça.
00:27:01Et moi, je pense qu'il y a aujourd'hui
00:27:03un grand danger,
00:27:05c'est que notre jeunesse se sépare.
00:27:07On ne mange plus à la cantine à la même table
00:27:09parce qu'on mange à l'âne, on ne mange pas à l'âle.
00:27:11Voilà, ça c'est un vrai sujet.
00:27:13On se marie de moins en moins sur des
00:27:15couples mixtes, voilà. Donc on sépare,
00:27:17on sépare, et quand on regarde
00:27:19dans la rue, moi je parle en tant que femme,
00:27:21on se sert des femmes
00:27:23pour imposer cette idéologie.
00:27:25On n'a jamais vu autant de femmes voilées
00:27:27dans notre pays que depuis quelques années.
00:27:29On se sert des femmes.
00:27:31Et le voile est un étendard politique,
00:27:33ça fait 15 ans que je le dis, j'ai été
00:27:35traité de tous les noms, on le voit aujourd'hui.
00:27:37On se sert des femmes,
00:27:39on victimise un certain nombre de choses,
00:27:41mon corps c'est mon choix, c'est ridicule
00:27:43quand on utilise ça, on les met
00:27:45à part, on en est dans notre pays
00:27:47et on y réfléchit, parce que moi je fais
00:27:49de nouveau un travail sur le sujet en disant
00:27:51l'islamisme obstacle à notre cohésion sociale.
00:27:53Pourquoi je le dis ?
00:27:55Parce qu'on voit aujourd'hui des gamines de 4 ans dans les rues
00:27:57voilées de la pied à la tête, on leur dit
00:27:59ton corps on le cache et on est persuadé.
00:28:01Donc il est grand temps de dire qu'on ne veut pas ça.
00:28:03La France ce n'est pas ça.
00:28:05Ici c'est pas
00:28:07la Ouma qui nous met ensemble,
00:28:09c'est la communauté
00:28:11française et la nation. Faire
00:28:13nation c'est partager les mêmes codes,
00:28:15partager les mêmes règles, et il faut que
00:28:17tout le monde le comprenne, et il faut que tout le monde
00:28:19l'affirme. Et c'est maintenant ou
00:28:21jamais. Vraiment, vraiment.
00:28:23On n'a jamais vu... Pardon, allez-y.
00:28:25Non, non, je rebondissais sur ce que vous disiez
00:28:27le nombre de gens qui ont salué
00:28:29les iraniennes, qui ont enlevé leur voile
00:28:31et qui en France estiment que
00:28:33finalement elles trouvent ça super.
00:28:35C'est pour ça que c'est un débat un peu
00:28:37compliqué en fait.
00:28:39Madame la sénatrice, croyez-vous que
00:28:41le combat, bien sûr
00:28:43il faut le mener, pensez-vous
00:28:45qu'il peut aboutir véritablement
00:28:47à une victoire de la
00:28:49démocratie contre
00:28:51ce mouvement totalement nuisible ?
00:28:53Moi j'y crois.
00:28:55Moi j'y crois si on est
00:28:57clair sur ce qu'on veut faire dans notre
00:28:59pays et si on veut
00:29:01se dire que nous avons l'unité
00:29:03de notre pays à préserver.
00:29:05Vous savez, ce qu'on vit aujourd'hui,
00:29:07par exemple, cet antisémitisme
00:29:09débridé qui est
00:29:11monstrueux pour moi, des gens de ma génération,
00:29:13tout ça est lié.
00:29:15Donc moi je crois qu'il ne faut pas baisser les bras,
00:29:17il faut avoir du courage,
00:29:19de l'exigence.
00:29:21Alors moi j'ai toujours dit
00:29:23que pour combattre cette idéologie
00:29:25mortifère, ça allait bousculer,
00:29:27c'est sûr.
00:29:29Ça va peut-être générer des manifs,
00:29:31mais on s'en fout. C'est la France
00:29:33aujourd'hui que l'on doit protéger
00:29:35pour la France de demain. Comment peut-on
00:29:37accepter que dans notre pays
00:29:39des enfants ne vivent plus ensemble
00:29:41parce que les religions les séparent ?
00:29:43C'est juste insupportable.
00:29:45Et cette idéologie, elle remet en cause
00:29:47notre démocratie, notre mode de vie
00:29:49et notre unité.
00:29:51Et elle favorise le vote
00:29:53de l'extrême droite, clairement.
00:29:55Et moi je comprends les gens qui en ont ras-le-bol
00:29:57de subir en permanence
00:29:59les dictats d'une religion qui veut
00:30:01passer les règles de la religion
00:30:03avant les règles de la République.
00:30:05Ça on doit l'écrire, on doit l'exiger
00:30:07avec courage.
00:30:09Après c'est Antoine.
00:30:11Je salue d'abord le discours
00:30:13que vous tenez qui est clair, qui est concis,
00:30:15qui me semble être marqué
00:30:17du coin du bon sens. J'aimerais l'entendre
00:30:19plus souvent et qu'il aille un peu plus loin.
00:30:21Et je me réjouis de l'entendre.
00:30:23J'ai une question simplement à vous poser.
00:30:25Est-ce que concrètement,
00:30:27je me doute bien qu'il n'y a pas de solution miracle
00:30:29comme tout fait sociétal, de toute façon il n'y a pas
00:30:31de solution miracle, mais quelles seraient les solutions
00:30:33à court ou moyen terme
00:30:35telles que par exemple, vérifier
00:30:37d'où viennent les sources de financement pour assécher
00:30:39ce financement, parce qu'en général c'est toujours le nerf de la guerre.
00:30:41S'il n'y a pas d'argent, c'est plus difficile de faire de la propagande.
00:30:43La loi Séparatisme
00:30:45a écrit
00:30:47un certain nombre de choses sur les financements.
00:30:49Alors est-ce que
00:30:51elle est complètement appliquée ?
00:30:53Est-ce qu'on a tous
00:30:55les critères pour éviter ces financements ?
00:30:57On commence à avoir des financements.
00:30:59Mais il faut
00:31:01combattre l'intérieur
00:31:03de ce qui se passe par exemple dans des lieux de culte.
00:31:05Je suis désolée, moi on me dit de temps en temps
00:31:07sur les écoles coraniques
00:31:09parlons-en, moi je ne fais pas d'état d'âme.
00:31:11On me dit, mais toi Jacqueline,
00:31:13les écoles coraniques, c'est comme le
00:31:15cathé quand elle est au cathé. Ah non, non, non.
00:31:17Parce que moi quand je sortais du catéchisme,
00:31:19je n'avais pas le crâne bourré
00:31:21de discours anti-républicain.
00:31:23Il se passe dans les écoles coraniques,
00:31:25c'est le Coran avant la République.
00:31:27C'est une réalité. C'est pas le cathé
00:31:29certaines écoles coraniques. Il faut arrêter de dire ça.
00:31:31Et la transmission
00:31:33de la religion, moi mes copines musulmanes
00:31:35elles n'allaient pas à l'école coranique, c'était les parents qui le faisaient.
00:31:37Donc je veux dire, il faut qu'on arrête
00:31:39de culpabiliser et de dire
00:31:41c'est comme si. Non, c'est pas comme si,
00:31:43c'est autrement. Et on a laissé
00:31:45tout ça s'infiltrer
00:31:47dans le sport, à l'école,
00:31:49partout, partout, dans le caritatif aussi.
00:31:51Vous avez des associations caritatives,
00:31:53on sait pourquoi elles ont été montées.
00:31:55Uniquement pour les musulmans.
00:31:57Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?
00:31:59Vraiment, il faut que les Français
00:32:01et les hommes et femmes politiques
00:32:03prennent conscience que notre
00:32:05responsabilité, c'est de ne pas
00:32:07participer à la partition
00:32:09de notre pays et à la séparation
00:32:11des gens qui vivent chez nous.
00:32:13Et ça c'est un vrai combat.
00:32:15Je rebondis sur ce que vous dites, parce que moi j'ai fait des recherches
00:32:17et le lycée par exemple
00:32:19d'AVEROS à Lille,
00:32:21Elisabeth Borne fait appel
00:32:23à de la décision du tribunal administratif
00:32:25de Lille pour mettre fin
00:32:27au contrat avec l'Etat.
00:32:29Mais si la justice
00:32:31va à l'encontre de ce que veut l'Etat,
00:32:33ça devient compliqué quand même.
00:32:35Il faudra se trouver des outils pour les fermer quand même.
00:32:37Moi ça fait des années,
00:32:39AVEROS, moi je les ai auditionnés
00:32:41justement dans la commission
00:32:43d'enquête dont vous avez parlé,
00:32:45j'ai passé une demi-heure avec les responsables
00:32:47de l'lycée AVEROS pour comprendre qui ils sont.
00:32:49Vous avez la même chose avec l'IESH
00:32:51de Château-Chinon, ça fait des années
00:32:53que je dis que c'est le bras armé
00:32:55des frères musulmans.
00:32:57On les connaît, on le sait,
00:33:03et au moins le rapport
00:33:05qui va être déclassifié, même s'il manque quelques noms,
00:33:07c'est pas grave, parce qu'il y a probablement
00:33:09des choses à ne pas écrire,
00:33:11mais l'essentiel va être dit
00:33:13et j'espère
00:33:15que ça va être un électrochoc,
00:33:17ça va bousculer, ça va pas plaire,
00:33:19mais tant pis.
00:33:210826-300-300, Antoine est avec nous
00:33:23de Nîmes. Antoine, une réaction ?
00:33:25Oui, je ne peux que saluer les propos
00:33:27de Madame la Sénatrice.
00:33:29Je voudrais juste rappeler deux faits historiques
00:33:31qui rejoignent un petit peu votre idée.
00:33:33Simplement le fait que Napoléon
00:33:35a obligé le judaïsme
00:33:37à s'accorder avec le Code civil
00:33:39en son temps. Il y a aussi eu
00:33:41la loi de séparation des églises
00:33:43adoptée en 1905
00:33:45qui a fait suite à 25 ans d'affrontements,
00:33:47ce qui était quand même assez costaud,
00:33:49et pour finir, certains États
00:33:51comme l'Autriche, l'Égypte ou l'Arabie
00:33:53saoudite ont interdit
00:33:55les frères musulmans.
00:33:57Ou même la Jordanie il y a quelques jours.
00:33:59Maître Bilger qui dit que c'est difficile à éradiquer.
00:34:01C'est une question de courage
00:34:03politique à mon sens.
00:34:05Alors, si vous me permettez,
00:34:07je vais faire une petite nuance.
00:34:09C'est plus facile dans des pays comme la Jordanie
00:34:11ou l'Égypte d'interdire
00:34:13les frères musulmans parce qu'ils ont une organisation.
00:34:15Nous, le problème, c'est qu'ils ont
00:34:17infiltré des assos. Il n'y a pas
00:34:19une association qui dit « moi je suis frère musulman,
00:34:21vous voyez ce que je veux dire ? ». Donc il faut
00:34:23aller chercher là où ils sont,
00:34:25partout où ils sont.
00:34:27– Moi je me suis beaucoup intéressé
00:34:29à la question de la structuration de l'islam
00:34:31en France, et en effet
00:34:33la question du concordat, c'est-à-dire
00:34:35du fait que l'État doit se mêler des affaires
00:34:37religieuses, comment ça se posait ?
00:34:39– Comme en Alsace-Moselle. – Ça s'est en effet posé
00:34:41à l'époque où le judaïsme ne posait pas problème
00:34:43pourtant à la France, mais où Napoléon avait
00:34:45considéré qu'il fallait
00:34:47trouver une espèce d'accord pour intégrer
00:34:49les juifs à la citoyenneté
00:34:51française de manière universelle,
00:34:53ce qui s'était fait depuis le début de la révolution
00:34:55française, et aujourd'hui il faut
00:34:57ramener ce sujet sur la table. Vous parliez
00:34:59tout à l'heure, madame la sénatrice,
00:35:01de l'IESH, qui forme
00:35:03un certain nombre d'imams. Pourquoi est-ce que
00:35:05l'État ne peut pas encadrer la
00:35:07formation des imams en France pour qu'ils
00:35:09tiennent un discours compatible avec nos valeurs
00:35:11et avec la culture française ?
00:35:13Parce que précisément la loi de séparation des églises
00:35:15et de l'État empêche de le faire, donc
00:35:17il faut revenir sur ce régime qui n'est
00:35:19plus adapté du tout à la situation.
00:35:21Parce que le problème, c'est pas l'infiltration
00:35:23de la religion au niveau de l'État, c'est l'infiltration
00:35:25d'une religion au niveau de la société.
00:35:27Donc si on veut vraiment traiter le problème,
00:35:29il faut que l'État ose
00:35:31aussi sortir de ses prérogatives normales
00:35:33pour un petit peu s'arranger avec l'islam de France.
00:35:35Jacqueline Eustache-Brignaud, c'est révolutionnaire
00:35:37ce que nomme Mickaël Sadoun, la fin de la laïcité,
00:35:39le retour d'avant 1905.
00:35:41Je partage
00:35:43pas tout à fait ça, et moi
00:35:45je ne supporte pas le mot islam de France.
00:35:47Est-ce que la religion juive,
00:35:49on lui a imposé
00:35:51une religion juive de France ?
00:35:53Non, vous avez raison.
00:35:55Est-ce qu'un islam de France, je supporte pas ce mot.
00:35:57Il y a l'islam, point,
00:35:59qui doit rentrer dans la République
00:36:01et, moi je dis toujours,
00:36:03la religion c'est du privé, c'est à la maison.
00:36:05C'est discret.
00:36:07On l'impose pas aux autres.
00:36:09On va pas leur demander d'écrire
00:36:11des nouveaux textes.
00:36:13Ah, excusez-moi, Mickaël Sadoun,
00:36:15dans le grand Sadédrin,
00:36:17il a imposé des règles au judaïsme.
00:36:19Il a imposé aussi une structure
00:36:21qui s'est ensuite matérialisée sous la forme du conte-histoire.
00:36:23Et ensuite, il y a eu une formation rabbinique
00:36:25et vous savez, dans le judaïsme français
00:36:27aujourd'hui, on a même une prière pour la République
00:36:29française.
00:36:31C'est une acculturation
00:36:33longue à la France.
00:36:35Mais regardez ce qu'on essaye de faire
00:36:37depuis Nicolas Sarkozy.
00:36:39On essaye de structurer, on n'y arrive pas.
00:36:41Le CRCM, etc., ça n'a pas abouti.
00:36:43Parce que vous avez les Turcs, vous avez les Marocains,
00:36:45vous avez les Algériens, vous avez les Tunisiens,
00:36:47vous avez maintenant les Comoriens.
00:36:49Donc tout ça, ça t'entretue, on n'y arrive pas.
00:36:51Donc à un moment, il faut dire, écoutez, stop.
00:36:53On va pas faire votre place.
00:36:55Vous rentrez dans la République.
00:36:57Votre religion, tout le monde la respecte.
00:36:59Pas de soucis avec ça. Mais c'est les codes de la République
00:37:01avant votre religion
00:37:03dans l'espace commun, dans notre vie
00:37:05commune. Et on ne sépare pas les enfants,
00:37:07par exemple, les adolescents,
00:37:09les sportifs,
00:37:11et on serre la main des femmes,
00:37:13si possible. Et même on embrasse
00:37:15les femmes.
00:37:17Oh, ça dépend qui, parce que pas les moches.
00:37:19Non, ça va.
00:37:21Non, les garçons moches qui embrassent les filles.
00:37:23J'ai compris,
00:37:25pour quand vous ne faisiez plus la bise, Cécile.
00:37:27Mais non. C'est une blague.
00:37:29C'est pour détendre. Bien entendu. Merci beaucoup
00:37:31Jacqueline Eustache-Greignot,
00:37:33sénatrice LR du Val-d'Oise, rapporteure de la
00:37:35Commission d'enquête sénatoriale sur la radicalisation
00:37:37islamiste et les moyens de combattre.
00:37:39Et c'était en 2020. Mais en tout cas, votre
00:37:41sujet est toujours porteur.
00:37:43Bien entendu. Et vous êtes la bienvenue chez nous.
00:37:45Allez, dans un instant, on garde Antoine,
00:37:47le qui-sait-qui qui l'a dit. On fait une petite pause.
00:37:49Soyez les bienvenus. On est ensemble jusqu'à 19h.
00:37:51Sud Radio, votre attention
00:37:53est notre plus belle récompense.
00:37:55C'est vraiment agréable d'entendre
00:37:57une radio aussi joyeuse, même que ce soit
00:37:59le 7h du matin et le soir. C'est excellent.
00:38:01Sud Radio, parlons vrai.
00:38:03Les vraies voix Sud Radio,
00:38:0517h-19h, Philippe David,
00:38:07Cécile de Ménibus.
00:38:09Autour de cette table des
00:38:11vraies voix, à ma gauche,
00:38:13Philippe Bilger, à ma droite,
00:38:15Mickaël Sadoun,
00:38:17à ma droite-gauche,
00:38:19Loïc Guérin.
00:38:25Parfois, je n'ai pas de mot, je vous le dis,
00:38:27c'est une catastrophe. Je sais, mais c'est comme ça.
00:38:31Vous ferez le tri. Antoine est avec nous.
00:38:33Antoine ? Oui, toujours.
00:38:35On est content de vous avoir, Antoine.
00:38:37Est-ce que vous pouvez nous lancer le qui-c'est-qui qui l'a dit,
00:38:39s'il vous plaît, monsieur ? Oui,
00:38:41le quiz des vraies voix, c'est maintenant.
00:38:47Mais c'est sobre, c'est bien.
00:38:49Qui-c'est-qui qui l'a dit ? Mon ennemi
00:38:51politique principal, c'est l'affaiblissement
00:38:53de la France.
00:38:55Antoine.
00:38:57Marie Le Pen ? Non.
00:38:59Edouard Philippe ?
00:39:01Edouard Philippe, exactement.
00:39:03Président du groupe Horizon, c'était ce matin sur
00:39:05Sud Radio, exactement. Qui-c'est-qui qui l'a dit ?
00:39:07Sur les agressions contre les élus.
00:39:09À l'occasion des élections de 2026,
00:39:11on prépare une sorte de kit
00:39:13qui permettra aux élus de pouvoir
00:39:15réagir. Alors, on se demande ce qu'est le kit.
00:39:17Antoine, c'est un ministre dont on
00:39:19parle peu, souvent.
00:39:21Très proche de Retailleau.
00:39:23Darmanin ? Non.
00:39:25Il a un nom de meuble.
00:39:27Et il a un milliardaire
00:39:29américain qui porte le même nom que lui.
00:39:31Buffet. Bonne réponse.
00:39:33Là, c'est Philippe Binichère qui était le plus ravi.
00:39:35François Noël.
00:39:37Il ne peut pas tricher.
00:39:39Ministre délégué auprès du
00:39:41ministre de l'Intérieur. Question qui-c'est-qui
00:39:43qui l'a dit sur la proportionnelle ?
00:39:45On ne résout pas une crise politique
00:39:47avec un mode
00:39:49de scrutin.
00:39:51Antoine.
00:39:53Bayrou ? Non. C'est à gauche.
00:39:55Et c'est faible.
00:39:57Fort.
00:39:59Bonne réponse.
00:40:01Je connais mes fans.
00:40:03Je me suis dit,
00:40:05elle est quand même dure avec un personnage politique.
00:40:07J'ai pas compris.
00:40:09Qui-c'est-qui ?
00:40:11Je ne donne jamais
00:40:13le jugement de la femme.
00:40:15Qui-c'est-qui qui l'a dit, Antoine ? Quand j'entends
00:40:17Bruno Retailleau sur bon nombre de sujets,
00:40:19j'ai du mal à faire la différence avec
00:40:21ce que dit l'ERN.
00:40:27L'angoucha ?
00:40:29Je ne sais pas.
00:40:31Bonne réponse de Miquel Salouane.
00:40:33Dominique de Villepin.
00:40:35Question qui-c'est-qui qui l'a
00:40:37dit, l'islamophobie est un concept
00:40:39utilisé de manière victimaire pour
00:40:41justifier certaines actions. Antoine.
00:40:43Retailleau ?
00:40:45Non. C'est une femme.
00:40:47Le Pen ? Non. Ministre.
00:40:49Ministre.
00:40:53Un peu celle qui parle pour les autres.
00:40:55Prima.
00:40:57Elle est étonnante, Prima.
00:40:59Pauvre parole du gouvernement.
00:41:01Qui-c'est-qui qui l'a dit, et celle-là je l'ai trouvée
00:41:03très drôle vu le personnage, sur le scandale
00:41:05des O'Nestlé. Quand on voit
00:41:07la situation aujourd'hui, il vaut mieux
00:41:09être clair et admettre une erreur
00:41:11d'appréciation.
00:41:13En termes d'euphémisme, dur de faire mieux. Antoine.
00:41:17Non, je ne vois pas.
00:41:19C'est un député qui était ministre de la santé.
00:41:21Véran ?
00:41:23Non.
00:41:25Comment il s'appelle ?
00:41:27C'est le copain de Sandrine.
00:41:29Rousseau.
00:41:31Le prénom ? Aurélien.
00:41:33Aurélien !
00:41:35Non, c'est moi qui ai Aurélien.
00:41:37C'est trop facile.
00:41:39L'important, c'est Rousseau.
00:41:43Tant que vous n'avez pas dit Jean-Jacques.
00:41:45Il était sur Jean-Jacques.
00:41:47Je vous mets 3 points à Bilger, on est généreux.
00:41:49Je mérite un point énormément.
00:41:51Je me fais plaisir.
00:41:55Attendez, il y a un nom et un prénom.
00:41:573 points chacun.
00:41:59Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:01L'un des premiers chantiers, c'est de redéfinir notre logiciel.
00:42:03Antoine.
00:42:07Rotaillot.
00:42:09Bonne réponse d'Antoine.
00:42:11Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:13On a besoin de Laurent Wauquiez.
00:42:15Et ce sera la dernière question.
00:42:17Rotaillot.
00:42:19Jeannevard.
00:42:21Présidente.
00:42:23D'origine presse.
00:42:25Bonne réponse de Mickaël Sadoun.
00:42:27Et la remontada de Mickaël Sadoun ?
00:42:29Je pense que Philippe Bilger
00:42:31va être furieux parce que j'ai mis 3 points à chacun.
00:42:33Parce que Mickaël Sadoun
00:42:35n'a fini plus qu'il y a 2-3 points.
00:42:37Antoine était à 6 points.
00:42:39Quant aux arguments de la Défense,
00:42:41on les attend.
00:42:43J'ai été pris de cours.
00:42:45J'ai été assez vite surbuffé.
00:42:47De qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:49Antoine.
00:42:51Il y a un être qu'on sacrifie.
00:42:53C'est parce qu'il est poli.
00:42:55Je suis sacrificiel.
00:42:57Il avait toutes les réponses.
00:42:59Parce que Philippe David lui donne.
00:43:01Les auditeurs apprécieront.
00:43:05Il était de bonne qualité.
00:43:07Antoine, en tout cas,
00:43:09vous étiez un très bon auditeur.
00:43:11On est ravis de vous avoir.
00:43:13Je vous écoute toujours avec joie.
00:43:15Ne changez rien.
00:43:17Vous êtes au top.
00:43:19Vous faites quoi dans la vie ?
00:43:21Je suis responsable commercial.
00:43:23C'est pour ça qu'il nous flatte.
00:43:25C'est un bon commercial.
00:43:27Il a une belle voix.
00:43:29Il a quelque chose à nous vendre.
00:43:31Il ne nous met même pas une remise.
00:43:33Il nous flatte comme ça.
00:43:35On vous embrasse Antoine.
00:43:37Merci d'avoir été avec nous.
00:43:39C'est Le Journal.
00:43:41La météo de Rémi André.
00:43:43Le coup de gueule de Philippe David.
00:43:47Retour en 1981.
00:43:49Je suis tombé de l'armoire en entendant ça.
00:43:51Je ne sais pas.
00:43:53Je n'étais pas née.
00:44:05On vous souhaite la bienvenue.
00:44:07On est très heureux d'être avec vous.
00:44:09Autour de cette table,
00:44:11Philippe Bilger, Michael Sadoun,
00:44:13Loïc Guérin et vous.
00:44:15Au 0826 300 300.
00:44:19On a décidé de vous offrir des cadeaux.
00:44:21On va vous en offrir encore.
00:44:23Grâce à notre partenaire Lexone.
00:44:27Vous allez pouvoir remporter
00:44:29de très jolis cadeaux.
00:44:31Dans un instant,
00:44:33vous pourrez être surpris.
00:44:35Vous allez pouvoir avoir
00:44:37des produits Lexone.
00:44:39Des chargeurs à induction.
00:44:41Des radios Taïko.
00:44:43Des anciens Bluetooth.
00:44:45Minoté, échange et rechargeable.
00:44:47Le Mac Bank.
00:44:49Une batterie sans fil externe.
00:44:51Magnétique.
00:44:53Pour remporter ce très joli cadeau.
00:44:55On ne sait pas encore ce qu'il y a dans le cadeau.
00:44:57Vous allez pouvoir nous appeler au 0826 300 300.
00:44:59Philippe, vous allez me donner un chiffre.
00:45:01On va donner le 10.
00:45:03J'aime beaucoup ce numéro au football.
00:45:05Le dixième appel au standard.
00:45:07On espère au 0826 300 300.
00:45:09Et on espère sincèrement que c'est vous.
00:45:11Dans un instant.
00:45:13Dans un instant aussi, le coup de gueule de Philippe David.
00:45:15On va râler tout de suite.
00:45:19Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:45:21au milieu du village.
00:45:23Un village qui s'appelle Nancy.
00:45:25Préfecture de la Meurthe-et-Boselle.
00:45:27Pourquoi Nancy ?
00:45:29Parce que c'est là que s'est tenu ce week-end
00:45:31le congrès des jeunes socialistes.
00:45:33Et on y a entendu des propos qui sont à mon avis
00:45:35ceux-ci.
00:45:37Nous sommes les défenseurs de l'émancipation de l'homme.
00:45:39A notre tour, nous reprendrons le flambeau
00:45:41de la lutte pour le temps retrouvé.
00:45:43Avec la semaine de 4 jours
00:45:45sans réduction de salaire,
00:45:47nous le reprendrons avec la retraite à 60 ans.
00:45:49Et nous y parviendrons mes camarades
00:45:51en recréant un ministère du temps libéré.
00:45:53Vous venez d'entendre Théophile Bernard,
00:45:55secrétaire national des jeunes socialistes
00:45:57à la tribune dimanche.
00:45:59Et je me demande comment on peut tenir
00:46:01de tels propos qui relèvent de l'ineptie économique
00:46:03la plus totale. Commençons
00:46:05par la semaine de 4 jours sans réduction de salaire.
00:46:07Si on fait le même nombre d'heures en 4 jours,
00:46:09pourquoi pas ? Mais n'oublions jamais
00:46:11que nous sommes dans une concurrence mondialisée
00:46:13et que si les boîtes françaises
00:46:15font le week-end de 3 jours chaque semaine,
00:46:17leurs concurrentes étrangères seront là
00:46:19pour répondre aux clients le vendredi ou le lundi.
00:46:21Tous les économistes disent qu'on travaille
00:46:23trop peu en France. Certains voudraient
00:46:25qu'on travaille encore moins. Pareil pour la retraite
00:46:27à 60 ans. Piège à Gogo
00:46:29qui était pourtant dans le programme du Nouveau Front Populaire
00:46:31lors des dernières législatives
00:46:33et qu'ils auraient été bien évidemment
00:46:35incapables de mettre en oeuvre s'ils avaient gagné.
00:46:37Comment parler de retraite à 60 ans
00:46:39alors qu'on n'a pas le premier euro
00:46:41pour la financer et que les gens
00:46:43vivant de plus en plus vieux, il va falloir
00:46:45qu'ils cotisent plus longtemps, sauf
00:46:47à vouloir les faire vivre avec des retraites au niveau du RSA.
00:46:49Enfin, pour le Ministère
00:46:51du Temps Libéré, ce n'est
00:46:53que le remake du Ministère du Temps Libre
00:46:55qui a existé sous la Vème République
00:46:57de 1981 à 1984
00:46:59et n'en déplaise
00:47:01à Théophile Bertrand, je n'attends rien
00:47:03de l'État pour gérer mon temps libre
00:47:05comme 99% des Français.
00:47:07On a déjà une fonction publique pléthorique
00:47:09et plus un euro pour la faire grossir.
00:47:11On ne va donc pas faire un nouveau ministère
00:47:13qui ne servira à rien. Bref,
00:47:15si le PS n'a que le programme de
00:47:171981 à proposer aux Français
00:47:19pour la prochaine présidentielle,
00:47:21il y a fort à parier qu'Anne Hidalgo
00:47:23avec ses 1,74%
00:47:25en 2022 aura fait un score
00:47:27brillant comparé à celui
00:47:29du ou de la future candidate du PS
00:47:31en 2027.
00:47:33– Si Théophile Bernard
00:47:35y porte un très beau prénom et sérieux,
00:47:37je crois qu'en effet, on irait
00:47:39vers la catastrophe. Mais je me
00:47:41demande si dans ce propos
00:47:43il n'y a pas un petit parfum
00:47:45utopique. Au fond, on a
00:47:47le droit, quand on est un jeune socialiste,
00:47:49de rêver, d'imaginer
00:47:51un temps libre, un temps libéré.
00:47:53Peut-être qu'il s'amuse, au fond.
00:47:55– Oui, enfin, je trouve
00:47:57que la modernité a quand même montré qu'on faisait
00:47:59pas toujours des choses extraordinaires de notre
00:48:01temps libre. Si on était dans les années
00:48:0320 ou 30, je plaiderais vraiment pour une
00:48:05réduction du temps de travail. Je pense que c'était une réelle
00:48:07émancipation. Mais comme
00:48:09disait un ancien président de la République
00:48:11qui est fortement apprécié
00:48:13par Philippe Gugger,
00:48:15un homme pour vivre
00:48:17a besoin de travailler et d'aimer. Donc,
00:48:19je crois qu'il faut un temps pour aimer et un temps pour travailler.
00:48:21– Il fallait être président
00:48:23pour dire ça.
00:48:25– Si tu y réfléchis bien, il y a une certaine profondeur.
00:48:27C'est toujours plus facile
00:48:29quand on est payé par les impôts du reste
00:48:31de parler de travail.
00:48:33Oui, il y a un peu d'utopie,
00:48:35sans doute. Il est très jeune. – Un peu, beaucoup.
00:48:37– Oui, bien sûr. Mais son profil
00:48:39semble amener plutôt à ce
00:48:41genre de propos. Maintenant, si on doit le prendre
00:48:43au pied de la lettre, effectivement, c'est terrifiant. Mais alors, ce qui m'amusait,
00:48:45c'est un peu piquant, c'est de se demander si le ministre en question
00:48:47serait rémunéré. – Ah ben, bien sûr.
00:48:49– Parce que je vois pas trop ce qu'il va faire.
00:48:51– Ah ben, c'est clair.
00:48:53Décider des congés de Loïc Guérin.
00:48:55– Voilà, c'est ça. – Ça, ça s'appelle autre chose.
00:48:57Ça n'est plus du socialisme. C'est basculer un petit peu plus loin, ça.
00:48:59– Il faudrait qu'il ait des congés, Loïc Guérin.
00:49:01Allez, vous restez avec nous. Merci beaucoup,
00:49:03Philippe David. Vous restez avec nous. On revient dans
00:49:05un instant avec
00:49:07Ludovic Ménard, directeur de la réaddiction
00:49:09en chef de l'écho du Berry.
00:49:11La France qui reste debout.
00:49:13Une opération en partenariat avec
00:49:15Sud Radio. À tout de suite.
00:49:17– Sud Radio. – Parlons vrai.
00:49:19– Parlons vrai.
00:49:21– Les vraies voix Sud Radio.
00:49:2317h-19h. Philippe David.
00:49:25Cécile de Ménibus.
00:49:27– Les vraies voix jusqu'à 19h avec autour de cette table
00:49:29Philippe David, bien entendu.
00:49:31Philippe Bilger.
00:49:33J'ai des mots qui ne correspondent pas du tout
00:49:35aux invités d'aujourd'hui. Avec Mickaël Essadoun et Loïc...
00:49:37– Vous avez encore oublié mon prénom et mon nom ?
00:49:39– Guérin, pas du tout, pas du tout.
00:49:41Je vois Françoise Devoit dans mon entourage.
00:49:43Je me dis, l'invité, là, je ne l'aurais pas vu.
00:49:45C'était étonnant.
00:49:47– Alors, confondre deux barbus avec Françoise Devoit...
00:49:49– Oui, oui.
00:49:51– Ce n'est pas gentil.
00:49:53– Voilà, tout va bien. Et on vous souhaite la bienvenue
00:49:55avec ce numéro de téléphone 0 826 300 300.
00:49:57Tout de suite, la France qui reste debout.
00:49:59– Les vraies voix Sud Radio.
00:50:03– Et on en revient maintenant à cette opération organisée
00:50:05toute la semaine avec Sud Radio
00:50:07et le syndicat de la presse hebdomadaire
00:50:09régionale. Aujourd'hui,
00:50:11on s'est penché sur les déserts médicaux. Félix Mathieu.
00:50:13– Des zones où l'on manque de généralistes
00:50:15et bien souvent encore plus de spécialistes.
00:50:17La France, oui, manque de médecins. Et la remise en cause
00:50:19du numerus clausus n'aura pas d'effet immédiat.
00:50:21Le temps d'en former forcément de nouveau.
00:50:23Face à ça, deux initiatives concurrentes
00:50:25se sont un peu chevauchées ces dernières semaines.
00:50:27On en parlait ici même. Les députés ont adopté
00:50:29contre l'avis du gouvernement une proposition
00:50:31de loi pour réguler les installations
00:50:33de médecins libéraux.
00:50:35C'est-à-dire que dans les zones déjà bien pourvues
00:50:37en médecins, il faudrait attendre qu'un autre
00:50:39s'en aille pour pouvoir s'établir.
00:50:41Proposition de loi adoptée par l'Assemblée,
00:50:43pas encore par le Sénat. Le Sénat qui en revanche
00:50:45a adopté le projet de François Bayrou.
00:50:47Avec ce principe, vous savez, d'inciter
00:50:49les médecins à se projeter deux jours
00:50:51par mois en dehors de leur cabinet pour se rendre
00:50:53dans un désert médical.
00:50:55Pour en parler, nous retrouvons le directeur
00:50:57et rédacteur en chef de l'Eco du Berry.
00:50:59Bonsoir Ludovic Ménard. – Bonjour Félix.
00:51:01– Merci d'être avec nous dans les vraies voix
00:51:03sur Sud Radio. Alors, réguler l'installation
00:51:05ou bien envoyer les médecins deux jours
00:51:07par mois dans une zone en souffrance,
00:51:09est-ce que vous pensez qu'une de ces deux mesures
00:51:11peut aider les habitants concernés par le problème
00:51:13sur votre zone de diffusion dans le Berry ?
00:51:15– À les faveurs, forcément Félix.
00:51:17Mais vous voyez que le corps médical
00:51:21n'est pas totalement d'accord avec ça.
00:51:23Je suis encore un peu sonné par le débat
00:51:25qu'on a eu dans la matinale de Patrick Roger
00:51:27ce matin, quand le docteur Kierzek a dit
00:51:29dans des aires médicales, il y a des aires.
00:51:31Dernière de dire si les médecins
00:51:33ne vont pas dans les zones sous-dotées,
00:51:35c'est parce qu'il n'y a rien.
00:51:37Et j'ai regretté un petit peu
00:51:39de ne pas l'avoir invité
00:51:41à venir un peu dans nos territoires
00:51:43voir qu'il y a des gens qui vivent
00:51:45où il y a une qualité de vie plutôt pas mal
00:51:47et ils ont certains confrères
00:51:49qui apprécient de pratiquer
00:51:51dans ces territoires-là.
00:51:53– Oui, alors,
00:51:55sans dénigrer les territoires,
00:51:57ça peut être parce que la personne
00:51:59veut être près de sa famille, par exemple,
00:52:01tout simplement.
00:52:03– Alors, on sait qu'il y a des statistiques
00:52:05qui ont démontré qu'effectivement,
00:52:07c'est 50% des étudiants de médecine
00:52:09qui finissaient par exercer
00:52:11ou dans leur environnement familial
00:52:15ou autour de leur lieu de formation.
00:52:17C'est aussi pour ça que,
00:52:19dans le plan Bayron,
00:52:21il y a aussi l'idée
00:52:23de créer dans chaque département
00:52:25une première année de médecine
00:52:27pour créer, enfin, en gros,
00:52:29susciter des vocations
00:52:31en disant peut-être que ces étudiants-là,
00:52:33en débutant leur cursus
00:52:35dans leur territoire,
00:52:37seront peut-être plus enclins
00:52:39à y revenir.
00:52:41– On a constaté que, évidemment,
00:52:43les déserts médicaux sont une plaie
00:52:45pour tous ceux qui les subissent,
00:52:47mais j'ai remarqué
00:52:49que dans certains territoires
00:52:51ou en province,
00:52:53ça avait créé des pratiques
00:52:55inventives de la part
00:52:57des citoyens.
00:52:59Est-ce que vous avez connu ça
00:53:01dans votre région, monsieur ?
00:53:03– Oui, tout à fait, tout à fait.
00:53:05D'ailleurs, dans le prochain numéro
00:53:07de l'écho du Berry,
00:53:09on va rapporter un cabinet médical
00:53:11à Neufys-en-Cépules,
00:53:13qui marche d'ailleurs du tonnerre de Dieu,
00:53:15mais c'est aussi parce qu'on a
00:53:17des professionnels de santé
00:53:19qui sont très actifs,
00:53:21qui notamment sont maîtres de stage
00:53:23ou interviennent dans des universités
00:53:25et quelque part ça crée des ponts
00:53:27avec les territoires.
00:53:29On a aussi une initiative
00:53:31qui est dans la Cromes
00:53:33et qui est maintenant
00:53:35à deux centres de santé
00:53:37dans l'Indre et dans le Cher,
00:53:39où là les médecins
00:53:41s'engagent à venir une semaine
00:53:43par an pour
00:53:45exercer dans des territoires
00:53:47sous-dodés, donc effectivement
00:53:49ça incite tout le monde
00:53:51à multiplier les initiatives,
00:53:53mais parallèlement
00:53:55on voit qu'il y a des territoires
00:53:57qui soi-disant seraient plus attractifs
00:53:59que le nôtre, que le Béry,
00:54:01par exemple la Vendée,
00:54:03rencontrent aussi des problèmes
00:54:05de densité médicale,
00:54:07notamment dans le bocage,
00:54:09donc on voit qu'il y a aussi
00:54:11quelques soucis, parfois on nous dit
00:54:13que c'est parce que l'outil
00:54:15n'est pas suffisamment moderne,
00:54:17donc il y a des collectivités
00:54:19qui créent des maisons de santé
00:54:21et il y en a certaines qui sont pleines
00:54:23mais il y en a d'autres aussi
00:54:25qui sont décolonifides,
00:54:27donc le système ne permet plus
00:54:29notamment d'irriguer des médecins
00:54:31un petit peu partout.
00:54:33Et c'est vrai, boucher les trous
00:54:35avec des opérations qui fonctionnent
00:54:37et qui sont plutôt très intéressantes,
00:54:39mais c'est un vrai problème aussi pour les patients
00:54:41sur le suivi médical par exemple.
00:54:43Le suivi et la prévention,
00:54:45Cécile y ment plus.
00:54:47Je me disais ce matin, un pédiatre,
00:54:49il doit y en avoir deux ou trois
00:54:51dans le département, donc autant vous dire
00:54:53qu'il y a beaucoup de parents qui n'y pensent pas.
00:54:55On fait un dossier cette semaine
00:54:57sur les allergies, les pollens,
00:54:59et la conclusion du dossier
00:55:01c'est de dire qu'il faut
00:55:03essayer de les prendre en compte
00:55:05le plus tôt possible quand vous avez des allergies.
00:55:07Et nous on a deux allergologues,
00:55:09donc c'est ce qui pousse
00:55:11beaucoup des habitants de nos territoires
00:55:13sous-dotés à aller dans des plus grandes villes
00:55:15pour avoir des rendez-vous plus rapidement,
00:55:17mais souvent on doit faire 200 kilomètres
00:55:19voire même venir à Paris
00:55:21pour trouver des spécialistes.
00:55:23Et ce matin,
00:55:25il y avait Xavier Roy qui est un médecin scientifique
00:55:27qui disait qu'effectivement
00:55:29cette semaine solidaire, si elle pouvait
00:55:31finalement imposer
00:55:33à tout le monde,
00:55:35aux généralistes et aux spécialistes
00:55:37qu'une semaine par an
00:55:39ils aillent un petit peu exercer
00:55:41dans des territoires sous-dotés, ça pourrait déjà
00:55:43être très bien. Et ça serait
00:55:45dans l'esprit aussi d'une serment d'hypocrate
00:55:47de ne laisser
00:55:49personne sur le bord de la route.
00:55:51En tout cas, merci beaucoup d'avoir accepté
00:55:53notre invitation, Ludovic Ménard,
00:55:55directeur et rédacteur
00:55:57en chef de l'Eco,
00:55:59du Béry qu'on vous incite à lire
00:56:01bien entendu dans le cadre de cette opération
00:56:03La France qui reste debout, un partenariat
00:56:05avec Sud Radio et le syndicat de la presse hebdomadaire
00:56:07régionale, ce qui nous permet
00:56:09de traiter des sujets importants
00:56:11des territoires. Allez-vous rester avec nous,
00:56:13on fait un petit tour de table de l'actu dans un instant
00:56:15avec le...
00:56:17Mathieu Kassovitz
00:56:19Mathieu Kassovitz, avec vous Michael Sadoun
00:56:21On va parler de la commission scandaleuse
00:56:23visant Pierre-Edouard Steyr
00:56:25Ah dis donc, vous partez...
00:56:27Ah ouais, je suis un digne très énervé
00:56:29Tout aussi scandaleuse, c'est la nouvelle loi
00:56:31pénale sur les mineurs. On en parle dans un instant
00:56:33soyez les bienvenus, et on est ensemble
00:56:35jusqu'à 19h.
00:56:37Sud Radio, parlons vrai
00:56:39Sud Radio, parlons vrai
00:56:41Sud Radio, 17h19h
00:56:43Philippe David, Cécile de Ménibus
00:56:45Et 17h19h
00:56:4717h19h, vous avez entendu le jingle
00:56:49la bonne nouvelle c'est qu'il nous reste une petite demi-heure
00:56:51ça c'est sympathique, avec autour de cette table
00:56:53Loïc Guérin, Michael Sadoun
00:56:55Philippe Bilger, et vous au 0826
00:56:57300 300, mais en attendant
00:56:59Philippe David
00:57:01C'est le tour de table de l'actualité
00:57:03de nos vrais voix
00:57:05Buenas tardes amigos
00:57:07Bonjour, une petite blagounette, tiens qu'on m'a raconté ce week-end
00:57:09Qu'est-ce que c'est qu'une douche sans eau ?
00:57:11Euh, je sais même plus
00:57:13Bah une douche
00:57:15Le tour de table de l'actualité
00:57:17Plus ça va, plus je me dis
00:57:19qu'elle est spirituelle, celle-là
00:57:21Vous aviez eu un fou, vous l'avez entendu
00:57:23Je continue, vous savez, on ne change pas une équipe qui gagne
00:57:25Philippe Bilger
00:57:27Elle est très bonne parce que je l'ai compris
00:57:29Voilà, c'est ça, exactement
00:57:31Moi aussi c'est pareil
00:57:33Mathieu Katsovitz, au sujet du racisme
00:57:35et des Français qui dit de souche
00:57:37Mathieu Katsovitz a dit en substance
00:57:39il n'y a plus de Français
00:57:41de souche
00:57:43la France est raciste
00:57:45et il a ajouté
00:57:47j'aime qu'on se mélange
00:57:49il faut être mélangé
00:57:51ce qui me frappe c'est que
00:57:53le fond n'est pas supportable
00:57:55je trouve qu'il a tort
00:57:57en ce qui me concerne
00:57:59je ne raffole pas forcément
00:58:01des mélanges dont il éprouve
00:58:03la dilection
00:58:05parce que ça dépend de qui
00:58:07on met dans le mélange
00:58:09mais ce qui m'intéresse
00:58:11c'est que ce propos est tout de même
00:58:13acceptable parce que la forme
00:58:15est correcte
00:58:17il n'insulte pas
00:58:19je sais mon cher Michael
00:58:21je suis excessivement sensible à la forme
00:58:23on peut
00:58:25discuter du propos
00:58:27voilà ce que je veux dire
00:58:29parce qu'il est exprimé correctement
00:58:31c'est déjà
00:58:33quelque chose de police
00:58:35se réjouir de la disparition
00:58:37des Français de souche
00:58:39lui-même, c'est ni plus ni moins
00:58:41qu'une manifestation pour moi du racisme
00:58:43il faut vraiment détester
00:58:45le blanc et le français
00:58:47dit de souche
00:58:49pour en parler comme ça
00:58:51qui peut souhaiter la disparition
00:58:53de n'importe quel groupe
00:58:55culturel ou ethnique
00:58:57je trouve que c'est absurde
00:58:59mais simplement je veux dire
00:59:01qu'il n'existe plus et on pourrait en discuter
00:59:03écoutez
00:59:05ça n'est pas des éructations
00:59:07ça n'est pas
00:59:09des gens je pense
00:59:11des députés LFI
00:59:13c'est un propos vide
00:59:15d'artiste pas très intelligent
00:59:17je pense qu'il mesure même pas la portée
00:59:19de ce qu'il dit, il a certainement un peu
00:59:21de talent mais pas beaucoup d'intelligence
00:59:23vous faites deux costumes gratos
00:59:25j'ai lu la déclaration
00:59:27en revanche je suis défaillant sur le contexte
00:59:29dans lequel ça s'inscrit
00:59:31il a été interviewé sur un autre sujet
00:59:33je n'en sais pas plus
00:59:35il a dit le problème dans ce pays
00:59:37c'est que nous avons le même problème
00:59:39depuis 20 ou 30 ans ou je ne sais plus
00:59:41combien d'années il dit
00:59:43il y a un racisme latent dans ce pays, désolé de vous dire
00:59:45que c'est la même chose, je ne considère pas
00:59:47que le racisme soit un problème
00:59:49central de la France aujourd'hui
00:59:51je suis désolé de vous dire qu'on vit dans un des pays
00:59:53les moins racistes du monde entier
00:59:55vous voyagez partout, même en Occident
00:59:57on vit dans le pays
00:59:59le moins raciste du monde
01:00:01ça part en plus d'une révolte que je trouve
01:00:03totalement débile
01:00:05ça ressemble à du buzz, si je dois répondre
01:00:07c'est de la facilité intellectuelle
01:00:09donc vous êtes hostile à Mathieu
01:00:11ça s'est vu
01:00:13Mickaël Sadoun
01:00:15je voulais parler
01:00:17de la commission d'enquête
01:00:19à l'Assemblée Nationale
01:00:21qui vise Pierre-Edouard Steyrin
01:00:23qui se tient sur l'organisation des élections
01:00:25supposément, mais qui a donc
01:00:27invité Pierre-Edouard Steyrin
01:00:29et qui l'a incité à venir en physique à l'Assemblée Nationale
01:00:31et c'est un détail qui a son importance
01:00:33Pierre-Edouard Steyrin a refusé pour des raisons d'organisation
01:00:35et de sécurité
01:00:37il faut rappeler le contexte, dans le cas de Pericles
01:00:39dans le cas de Pericles, évidemment
01:00:41je rappelle qui est Pierre-Edouard Steyrin rapidement, c'est un milliardaire
01:00:43qui a fait fortune avec Smartbox et qui aujourd'hui
01:00:45finance tout un tas d'initiatives
01:00:47de nature politique, métapolitique
01:00:49associative, à droite
01:00:51et il assume ce positionnement à droite, donc on peut le dire
01:00:53il a refusé
01:00:55de se rendre physiquement à l'Assemblée Nationale
01:00:57et ça a provoqué la colère de Thomas Cazeneuve
01:00:59qui a considéré que c'était inacceptable
01:01:01parce qu'il habite en Belgique
01:01:03c'était compliqué pour lui de venir
01:01:05pour des raisons d'organisation et de sécurité
01:01:07alors, l'insistance de Thomas Cazeneuve
01:01:09pour que Pierre-Edouard Steyrin
01:01:11vienne physiquement à l'Assemblée Nationale
01:01:13me semble parfaitement politicienne et elle révèle à mon avis
01:01:15la mascarade que constitue cette audition
01:01:17parce qu'il y a plusieurs exemples
01:01:19quand même, qui sont des précédents
01:01:21et qui montrent cela. La première chose
01:01:23c'est évidemment les deux boycottes d'Alexis Kohler
01:01:25pour venir devant l'Assemblée Nationale
01:01:27et il n'a même pas proposé une visioconférence
01:01:29l'une c'était, je l'ai dit tout à l'heure
01:01:31sur le dérapage budgétaire de l'Etat
01:01:33et l'autre c'était sur le dossier
01:01:35des eaux minérales Nestlé
01:01:37la deuxième chose, c'est que
01:01:39Carole Delga a été auditionnée
01:01:41fin avril en visioconférence
01:01:43par l'Assemblée Nationale
01:01:45donc visiblement c'est une modalité qui convient
01:01:47parfaitement quand c'est Carole Delga et plus du tout
01:01:49quand c'est Pierre-Edouard Steyrin. Ça pose quand même
01:01:51quelques questions. La dernière chose, enfin
01:01:53sur les questions
01:01:55qui ont été posées à Pericles et qui pourraient être
01:01:57posées à Pierre-Edouard Steyrin, c'est que
01:01:59je prends l'exemple d'un autre milliardaire qui est engagé
01:02:01politiquement et qui le dit texto
01:02:03qui est Mathieu Pigasse, qui s'est engagé
01:02:05pour le Nouveau Front Populaire
01:02:07et qui a même dit qu'il mettrait ses médias
01:02:09je rappelle c'est Le Monde, Les Inrocks, etc
01:02:11au service de sa lutte
01:02:13contre l'extrême droite, entre guillemets
01:02:15lui n'a pas été auditionné par cette commission
01:02:17d'enquête. Et il n'a d'ailleurs pas été auditionné
01:02:19depuis 2022, année dans laquelle
01:02:21il y a eu une commission d'enquête sur
01:02:23le contrôle des concentrations
01:02:25dans les médias. Donc,
01:02:27tous ces exemples me font penser
01:02:29qu'il y a évidemment un acharnement politique
01:02:31contre Edouard Steyrin, que cette audition
01:02:33est une mascarade qui ressemble beaucoup
01:02:35à celle qu'ont subi Vincent Bolloré
01:02:37et Maxime Saada au moment de la commission
01:02:39d'enquête sur le contrôle des concentrations dans les médias
01:02:41et donc je pense que Pierre-Edouard Steyrin
01:02:43a raison de ne pas se pointer à l'Assemblée nationale.
01:02:45Philippe Billiger, rapidement.
01:02:47Mickaël a été très
01:02:49très convaincant et le paradoxe
01:02:51c'est qu'on en a parlé avant d'avoir
01:02:53le bonheur d'être sur ce plateau
01:02:55et bien vous m'avez convaincu.
01:02:57Ça fait plaisir. En tout cas
01:02:59je suis convaincu qu'il y a un aspect politique et puis le député
01:03:01en question que je connais un petit peu
01:03:03n'est pas là complètement par hasard
01:03:05non plus, il me semble qu'il est issu d'une
01:03:07fratrie et d'une lignée
01:03:09qui est
01:03:11très, disons,
01:03:13favorisé sur le plan de la représentation nationale
01:03:15donc c'est toujours un petit peu piquant de voir les gens
01:03:17s'offusquer de principes fondamentaux
01:03:19Je ne dis pas qu'il ne les respecte pas
01:03:21mais disons qu'il est plutôt bien né.
01:03:23Je me contenterai de dire ça.
01:03:25La nouvelle loi sur la justice pénale
01:03:27des mineurs inquiète
01:03:29visiblement.
01:03:31Oui elle inquiète, elle désespère un peu.
01:03:33Je profite de mon
01:03:35temps d'antenne régulier dont je vous remercie ici
01:03:37pour souvent répéter
01:03:39à l'envie
01:03:41et aux besoins
01:03:43cette catastrophe nationale
01:03:45qui est cette légifération
01:03:47permanente
01:03:49cette
01:03:51grenouille législative que l'on a en France
01:03:53où on veut systématiquement ajouter du texte au texte
01:03:55et réformer le texte qu'on a réformé la veille.
01:03:57On en est exactement là et c'est M. Attal
01:03:59qui porte en plus cette proposition de loi
01:04:01parce qu'elle vient directement du Parlement
01:04:03donc c'est assez original de ce point de vue là
01:04:05et qui aboutit aujourd'hui à modifier à nouveau
01:04:07les textes sur les mineurs. Textes qui, je le rappelle
01:04:09ont été entièrement refondés
01:04:11dans un code spécifique
01:04:13depuis quelques années seulement
01:04:15en 2021 exactement
01:04:17qui date un peu d'avant mais qui a mis du temps à se mettre en place
01:04:19et qui avait été censuré partiellement par le conseil constitutionnel.
01:04:21Textes qui au demeurant
01:04:23appellent un certain nombre de réserves
01:04:25j'ai pas le temps ici d'expliciter, c'est un peu technique
01:04:27mais avec une césure qui ne fonctionne pas pour l'avoir pratiqué
01:04:29ça ne marche pas
01:04:31c'est une usine à gaz et là encore
01:04:33je vous fais grâce des technicités
01:04:35procédurales mais pour lesquelles
01:04:37les cours d'appel ça rache les cheveux parce qu'ils ne savent même pas
01:04:39traiter le texte. J'ai des loupés
01:04:41dans lesquels j'ai pu représenter des personnes
01:04:43que ce soit auteurs ou victimes d'ailleurs
01:04:45en l'occurrence c'était victime de viol
01:04:47qui n'ont même pas été convoquées par la cour d'appel
01:04:49parce qu'on considérait que l'appel ayant été interjeté
01:04:51par le condamné
01:04:53ou en première instance
01:04:55je n'avais pas vocation à être présent parce que je n'étais pas parti
01:04:57à la procédure. On en est réduit
01:04:59à des absurdités totales
01:05:01où finalement les principes fondamentaux sont non respectés
01:05:03parce que le texte est mal rédigé
01:05:05mal conçu, mal pensé, ce que vous voulez.
01:05:07Là on réforme ce texte là qui est déjà pas terrible
01:05:09et on aggrave encore un peu plus
01:05:11les sanctions parce qu'on est dans
01:05:13la course à l'échalote
01:05:15populiste, parce qu'évidemment le grand public
01:05:17va dire c'est chouette, on sanctionne plus les délinquants mineurs
01:05:19c'est très bien, c'est très bien. Sauf que les délinquants mineurs
01:05:21ça peut être aussi son fils, ça peut être sa fille
01:05:23ça peut être son voisin, ça peut être son neveu
01:05:25c'est tout le monde.
01:05:27Et prévoir par exemple de la détention provisoire
01:05:29possible pour des moins de 16 ans
01:05:31ou accentuer
01:05:33encore un peu les rétentions, donc des formes de garde à vue
01:05:35dirigées par le parquet
01:05:37sans contre-pouvoir sur des enfants de 13 ans
01:05:39ça aboutit à certaines catastrophes
01:05:41on est déjà dans le concret
01:05:43témoin de choses assez scandaleuses
01:05:45sur lesquelles je ne m'étendrai pas aujourd'hui, mais un dossier actif
01:05:47pour des mineurs de 13 ans à peine
01:05:49où on colle de la garde à vue du côté du parquet
01:05:51sans trop y réfléchir, histoire de secouer le cocotier
01:05:53un peu, parce que ça remplit les cases
01:05:55et puis qu'on ne s'abaisse pas à descendre en garde à vue
01:05:57pour voir les gens à quoi ils ressemblent.
01:05:59Donc ce texte là s'inscrit dans cette mouvance
01:06:01de sanctions toujours plus lourdes
01:06:03et qui ne résolvent aucun problème.
01:06:05Aucun problème.
01:06:07Alors là je ne suis pas d'accord
01:06:09avec l'avocat brillant que vous êtes
01:06:11aujourd'hui
01:06:13sur les deux plateaux de la balance
01:06:15il y a une précaucité
01:06:17absolue des mineurs
01:06:19dans les transgressions les plus graves
01:06:21et de l'autre côté
01:06:23il y a votre philosophie que je respecte
01:06:25mais on doit choisir
01:06:27je suis plutôt du côté
01:06:29de ce que vous dénoncez.
01:06:31Très rapidement, parce que déjà on a rajouté
01:06:33deux minutes.
01:06:35Il y a une absence de répression
01:06:37de la part de la justice, il y a 100% de réponses pour les mineurs
01:06:39aujourd'hui à peu près
01:06:41et les sanctions sont à la hauteur
01:06:43en général plutôt des exactions
01:06:45c'est une idée pas nécessairement vraie que de s'imaginer que les mineurs
01:06:47échappent aux sanctions. Il y a des sanctions
01:06:49elles sont adaptées aux mineurs. Il y a des engagements constitutionnels
01:06:51de la France aussi.
01:06:53Merci beaucoup Loïc Guérin
01:06:55merci beaucoup en tout cas à vous
01:06:57et vous restez avec nous dans un instant, le coup de projecteur
01:06:59des vrais voix reviendra sur cette erreur de 6 milliards
01:07:01un peu plus de 6 milliards et demi
01:07:03d'euros détectés par
01:07:05la cour des comptes pour les comptes de la CAF
01:07:07Alors parlons vrai, est-ce que cette somme qui représente
01:07:098% des prestations vous semble surréaliste ?
01:07:11Et à la question
01:07:136,3 milliards d'erreurs à la CAF
01:07:15l'Etat doit-il nous rembourser de ces erreurs de gestion ?
01:07:17Vous dites vous que 94%
01:07:19voulaient réagir le 0826-300-300
01:07:21Et Benoît Perrin sera avec nous dans quelques
01:07:23instants, directeur de Contribuables Associés
01:07:25A tout de suite
01:07:27Sud Radio, votre attention
01:07:29est notre plus belle récompense
01:07:31parce que votre émission est toujours très intéressante
01:07:33et vos invités que je ne connaissais pas aussi
01:07:35paraissent très intéressants
01:07:37Oui mais vous êtes bien tombé parce que c'est assez rare
01:07:39Sud Radio, parlons vrai
01:07:41Les vraies voix Sud Radio
01:07:4317h-19h
01:07:45Philippe David, Cécile de Ménibus
01:07:47Dernière ligne droite
01:07:49des vraies voix ce soir avec autour de cette table
01:07:51Philippe et Bilger, Loïc Guérin
01:07:53et Mickaël Sadoun et vous le savez
01:07:55Sud Radio généreuse
01:07:57généreuse en info, en convivialité
01:07:59en drôleries
01:08:01et surtout en cadeaux
01:08:03puisque nous avons au téléphone Alain
01:08:05qui est avec nous. Bonsoir Alain
01:08:07Bonsoir Philippe et Cécile
01:08:09Ah bon ?
01:08:11J'étais à deux doigts
01:08:13de l'accrocher
01:08:17Il m'a vengé parce que vous m'avez appelé Sadoun
01:08:21C'est quelqu'un de votre famille Alain
01:08:23C'est ça
01:08:25qui nous appelle de Nonnis
01:08:27Alain est très très heureux en tout cas
01:08:29de vous avoir appelé puisque vous avez remporté
01:08:31un pack Lexone
01:08:33avec une radio Taïko
01:08:35et une enceinte Tamo
01:08:37et vous allez bien sûr presque
01:08:39vous baigner avec parce que vous savez que
01:08:41Lexone c'est quand même très pratique
01:08:43quand on prend son bain sous l'eau
01:08:45c'est assez canon et on est ravi de vous offrir ça
01:08:47mon cher Alain
01:08:49Je suis ravi également, je remercie beaucoup
01:08:51Sud Radio et Lexone
01:08:53Et vous faites quoi dans la vie Alain ?
01:08:55Je suis dans la restauration, je suis cuisinier
01:08:57Ah magnifique, bravo
01:08:59Et pourquoi vous venez pas chez moi ce soir ?
01:09:01Préparer le dîner ?
01:09:03Il suffit de m'inviter
01:09:05Pour moi ce sera pisse à la bière et farcie
01:09:07Non mais c'est aussi chez moi qu'il y a des choses
01:09:09Il s'invite lui
01:09:11Il s'invite, c'est fort
01:09:13Alain merci d'avoir joué avec nous, en tout cas on est ravi de vous avoir eu
01:09:15et puis on en profite pour féliciter
01:09:17Bernadette de Bayonne
01:09:19qui a gagné ce très joli bracelet
01:09:21pour la fête des mères
01:09:23et il y aura encore des cadeaux
01:09:25demain, Alain vous restez avec nous
01:09:27on revient dans un instant
01:09:29avec le coup de projecteur
01:09:31des bravois puisque la Cour des Comptes
01:09:33refuse de certifier les comptes
01:09:35de la CAF pour la troisième année consécutive
01:09:37la raison paraît invraisemblable
01:09:39une erreur de 6 milliards de 300 millions
01:09:41dans les comptes de caisses d'allocations familiales
01:09:43Alors parlons vrai, 3 ans de refus
01:09:45de la Cour des Comptes de valider les comptes de la CAF
01:09:47Est-ce que l'Etat n'est pas
01:09:49complice de ces fraudes ou au moins incompétent ?
01:09:51Et à cette question
01:09:536,3 milliards d'erreurs à la CAF, l'Etat doit-il
01:09:55nous rembourser ces erreurs de gestion ?
01:09:57Vous dites que 94%
01:09:59voulaient réagir, le 0,826, 300, 300
01:10:01Et pour en parler, Benoît Perrin est avec nous
01:10:03directeur de contribuables associé
01:10:05Philippe Bilger sur ces questions
01:10:07de la CAF
01:10:09Alors la CAF, j'ai pas envie de cafter
01:10:11mais ceci étant dit
01:10:13je comprends
01:10:15à partir du moment où
01:10:17la Cour des Comptes refuse de certifier
01:10:19les comptes, elle le fait
01:10:21pour la troisième fois
01:10:23évidemment, on ne nous remboursera pas
01:10:25c'est une évidence
01:10:27mais je suis curieux de savoir
01:10:29comment on peut mettre en cause
01:10:31une telle incurie
01:10:33qui est durable
01:10:35qu'est-ce qu'on peut faire pour mettre l'Etat
01:10:37face à ses responsabilités
01:10:39et vous avez deviné
01:10:41que je transmets le bébé financier
01:10:43tout à l'heure à Benoît Perrin
01:10:45Michel Sadoud
01:10:47Alors oui, en effet
01:10:49pour un peu contextualiser le truc
01:10:51la CAF, c'est la branche
01:10:53famille de la sécurité sociale
01:10:55ça représente à peu près 100 milliards d'euros
01:10:57de dépenses de l'Etat sur les 720
01:10:59milliards d'euros de dépenses de l'Etat
01:11:01de sécurité sociale
01:11:03sur ces 100 milliards de dépenses
01:11:05de la branche famille, on a donc
01:11:076,3 milliards de versements indus
01:11:09ce qui a été pointé par la Cour des Comptes
01:11:11auxquels il faut ajouter une fraude
01:11:13qui est estimée à peu près à 4 milliards
01:11:15donc 1 euro sur 10 dépensé
01:11:17par la branche famille de la sécurité sociale
01:11:19en fait
01:11:21et du gaspillage d'argent public
01:11:23et c'est pas mieux pour les autres branches
01:11:25de la sécurité sociale, je suis allé voir
01:11:27des petites infos tout à l'heure
01:11:29ce que ça me fait penser c'est
01:11:31j'ai pas envie de commencer à pointer du doigt
01:11:33les fonctionnaires qui feraient mal leur travail
01:11:35ou évidemment les citoyens
01:11:37qui parfois sont responsables de fraude
01:11:39puisque c'est eux qui remplissent mal les documents
01:11:41de manière involontaire mais souvent volontaire
01:11:43pour toucher plus d'aides que prévu
01:11:45ce qu'il faudrait simplement
01:11:47c'est une meilleure organisation de l'état quand même
01:11:49avec une utilisation du numérique
01:11:51des technologies etc, pourquoi pas de l'IA
01:11:53dans l'avenir pour mieux gérer ça
01:11:55et la deuxième chose que ça me fait penser
01:11:57c'est que quand on parle de l'économie
01:11:59sur la dépense publique
01:12:01on entend souvent, ah mais notre argent
01:12:03il va financer les dîners de Macron
01:12:05ou il va financer l'Assemblée Nationale
01:12:07il faut que les gens qui nous écoutent sachent que ces dépenses là
01:12:09c'est un pois chiche dans le couscous
01:12:11le gros de la dépense publique
01:12:13c'est la sécurité sociale
01:12:15et ce dossier le montre bien
01:12:17et j'espère qu'on va s'y attaquer parce que les 10 milliards
01:12:19que j'ai pointé tout à l'heure c'est un quart des économies
01:12:21qu'on doit faire l'année prochaine
01:12:23c'est même un grain de semoule dans le couscous
01:12:25une petite chose là aussi
01:12:27pour contextualiser les articles
01:12:29qui font référence à l'erreur, effectivement 6,5 milliards
01:12:31qui est assez incroyable
01:12:33on a l'air quand même de sous-entendre que
01:12:35ce cumul de montants, ce qui le
01:12:37contextualisera peut-être si j'ai bien compris
01:12:39c'est pas seulement de l'argent qui est dépensé à tort
01:12:41c'est aussi de l'argent qui n'a pas été versé
01:12:43et qui aurait dû être versé, c'est-à-dire qu'il y a un peu tout
01:12:45ça veut dire que c'est pas 6,5 milliards
01:12:47de dépensés mal
01:12:49c'est 6,5 milliards qui n'ont pas toujours été dépensés correctement
01:12:51ça veut dire que certaines sommes ont été attribuées
01:12:53à certains qui n'ont pas dû
01:12:55et à l'inverse n'ont pas été versées
01:12:57je ne sais pas exactement si ce chiffre est de l'argent
01:12:59effectivement dépensé ou l'erreur cumulée
01:13:01tout va nous être dit par Benoît Perrin
01:13:03alors Benoît Perrin
01:13:05bonjour à tous, bonjour Cécile
01:13:07Bonjour
01:13:09alors c'est vrai que ça a été très bien dit par
01:13:11Mickaël, il faut comprendre la cartographie de la dépense
01:13:13publique pour comprendre justement
01:13:15l'importance de la dépense sociale
01:13:17la dépense publique c'est 50% des dépenses
01:13:19de protection sociale
01:13:2120% dépensées par les collectivités
01:13:23locales et 30% dépensées par l'Etat
01:13:25donc autrement dit
01:13:27si vous voulez faire des économies en France
01:13:29il est évident qu'il faut vraiment agir sur la sphère
01:13:31sociale puisque encore une fois c'est 50%
01:13:33des dépenses
01:13:35la cour des comptes comme chaque année
01:13:37a sorti un rapport qui certifie
01:13:39ce qu'on appelle la fiabilité des comptes
01:13:41sur toutes les branches de la sécurité sociale
01:13:43et celle qui est mise en avant
01:13:45pour être en quelque sorte une mauvaise élève
01:13:47c'est effectivement la branche famille
01:13:49puisqu'on l'a dit tout à l'heure vous avez à peu près
01:13:51un peu plus de 6 milliards d'erreurs
01:13:536 milliards d'erreurs c'est absolument colossal
01:13:55puisqu'on l'a dit c'est à peu près 8% des sommes
01:13:57qui sont versées tous les ans par
01:13:59la branche famille et la branche famille c'est quoi ?
01:14:01c'est d'abord des aides au logement
01:14:03les allocations familiales, le RSA
01:14:05la prime d'activité, l'allocation adulte handicapé
01:14:07bref c'est vraiment un volet
01:14:09qui est extrêmement important
01:14:11il gère beaucoup d'argent et dans énormément de domaines
01:14:13alors là ce que dit la cour des comptes
01:14:15c'est qu'en gros vous avez 3 prestations
01:14:17pour lesquelles il y a beaucoup d'erreurs
01:14:191 le RSA, 2 la prime d'activité
01:14:21la prime d'activité c'est une prime
01:14:23qui est versée à des salariés qui reprennent
01:14:25une activité sous condition de ressources
01:14:27et là la cour des comptes nous dit qu'il y a
01:14:29une prime d'activité sur 4
01:14:31qui comporte une erreur, c'est absolument colossal
01:14:33et puis évidemment les aides au logement
01:14:35pour lesquelles il y a aussi énormément
01:14:37d'erreurs et ça a été signé
01:14:39ce sont des erreurs à la fois des allocataires
01:14:41et en même temps de l'administration
01:14:43donc ce n'est pas que des fraudes
01:14:45ça englobe les fraudes
01:14:47qui est un sujet effectivement majeur
01:14:49on parle de grosse masse, la protection sociale
01:14:51c'est à peu près 800 milliards
01:14:53si vous simplement détectez 3%
01:14:55de fraude, vous collectez
01:14:57du jour au lendemain 24 milliards
01:14:59je rappelle que le gouvernement est à la recherche
01:15:01de 40 milliards
01:15:03mais est-ce que la situation
01:15:05on leur enverra l'émission
01:15:07comment expliquer que la cour des comptes
01:15:09ne valide pas les comptes 3 années de suite
01:15:11parce qu'une fois on essaye
01:15:13de corriger, deux fois
01:15:15on essaye encore plus, comment a-t-on pu
01:15:17en arriver là ?
01:15:19ce que la cour des comptes reproche à la branche
01:15:21famille c'est effectivement
01:15:23des promesses de plan d'action
01:15:25que la branche famille s'était
01:15:27engagée à faire
01:15:29et des plans d'action qu'elle n'a pas mis en place
01:15:31ou alors des contrôles qu'elle n'a pas assez
01:15:33fait de manière précise
01:15:35le sujet est tabou, c'est quoi le problème ?
01:15:37le sujet c'est effectivement
01:15:39la fraude sociale et la fraude sociale
01:15:41c'est un tabou parmi les tabous en France
01:15:43parce que c'est en fait
01:15:45pour beaucoup s'attaquer aux pauvres
01:15:47puisque je rappelle que sur toutes les aides
01:15:49qui sont gérées par la branche famille
01:15:51il y en a énormément qui sont consacrées
01:15:53qui sont sous condition de ressources
01:15:55qui dit sous condition de ressources
01:15:57dit donc qu'elles sont attribuées à des personnes
01:15:59qui sont pour une grande partie d'entre elles naturellement
01:16:01en situation de précarité
01:16:03et donc les gouvernements successifs
01:16:05ont du mal à s'attaquer franchement à cette fraude
01:16:07alors qu'en fait on sait que c'est
01:16:09un volet
01:16:11qui est effectivement assez prometteur
01:16:13je vous prends juste un chiffre, dans le dernier rapport
01:16:15du ministère de l'économie
01:16:17qui a fait un rapport sur la fraude sociale
01:16:19il indique, tenez vous bien, que seulement
01:16:215% des fraudes sociales
01:16:23ont été recouvrées
01:16:25c'est à dire qu'il y avait à peu près 3 milliards de fraudes sociales
01:16:27qui avaient été détectées
01:16:29et l'état n'a été capable que d'en
01:16:31collecter, d'en récolter au final seulement 5%
01:16:33en revanche quand vous regardez la fraude
01:16:35fiscale, et bien le taux de recouvrement
01:16:37il est de 88%
01:16:39donc autrement dit il y a des grosses marges de manoeuvre
01:16:41du côté de la fraude sociale, notamment
01:16:43et ça a été dit aussi parce que l'état est mal équipé
01:16:45en termes de système d'information
01:16:47parce que l'état ne croise pas assez ses fichiers
01:16:49entre les fichiers de banque, les fichiers fiscaux
01:16:51les fichiers sociaux
01:16:53parce qu'il faut aussi plus de contrôleurs
01:16:55vous avez seulement 750 contrôleurs
01:16:57à la caisse d'allocations familiales
01:16:59compte tenu des montants il est évident que ce n'est pas assez
01:17:01et puis évidemment il faut sévèrement
01:17:03sanctionner les fraudeurs pour pas qu'ils recommencent
01:17:05et bien merci beaucoup Benoît Perrin
01:17:07directeur de Contribuables Associés
01:17:09et vous revenez quand vous voulez
01:17:11avec joie
01:17:13et bien nous aussi avec joie
01:17:15et avec joie d'avoir accueilli ce soir Loïc Guérin
01:17:17avocat pénaliste, merci beaucoup
01:17:19merci Michael Sadoun
01:17:21merci Philippe Bilger
01:17:23merci Philippe David
01:17:25on vous retrouve à partir de 20h
01:17:27pour les vraies voies du foot et vous on vous retrouve tout de suite
01:17:29pour les vraies voies de l'emploi
01:17:31et on va vous expliquer comment répondre au chômage
01:17:33avec Instagram et Facebook
01:17:35on en parle dans un instant jusqu'à 20h
01:17:37allez à tout de suite