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  • 24/06/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Bérengère Dubus, cheffe d’entreprise et dirigeante de I’UIC ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID ; Emile Leclerc, directeur d’études chez Odoxa ; Bruno Cautrès, politologue et chercheur au CNRS et au Cevipof ; Marc Julien, président d’Agences Réunies.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-06-24##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Minibus.
00:00:07Alors, on nous coupe le micro, dis-donc !
00:00:10C'est de la censure.
00:00:10Dis-donc ! On ne veut pas que nous parlions ?
00:00:13C'est voyons rouge, ça marche, voyons jaune, ça ne marche pas.
00:00:15Mais dites quelque chose, Philippe David, bonjour !
00:00:17Bonjour, Cécile de Minibus, oh ben non, Maxime nous fait de si bons jingles qu'on ne peut pas l'incriminer de quoi que ce soit.
00:00:23Et notamment quand Philippe Bilger parle anglais, ça me rappelle une de mes profs d'anglais, qui parlait un peu comme lui.
00:00:28Il vous fait peur, Maxime ?
00:00:30Oui, oui, il est terrifié par Maxime.
00:00:32Vous pouvez faire des jeans toniques aussi ?
00:00:33Des quoi, des ?
00:00:34Les jingles, jean toniques, ça...
00:00:35C'est sympa.
00:00:37Je vois que les gens...
00:00:38Et pas là, on est au cœur immédiatement.
00:00:41Ben, remarquez, elle me fait rire.
00:00:44A l'intérieur, mais elle me fait rire.
00:00:45A l'intérieur, c'est très beau, ça veut tout dire.
00:00:48Non, mais il y a un moment donné, ça va sortir.
00:00:49C'est pas vrai, je vois le sourire de ça.
00:00:51Non, bien sûr, non, mais elle me fait rire.
00:00:53Je se... voilà, et ben cool.
00:00:54J'adore les blagues carambards, je vous le dis.
00:00:56On vous souhaite en tout cas la bienvenue 0826 300 300.
00:01:01Et c'est Zach qui est avec nous aujourd'hui.
00:01:03Le sort-maire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:0791% de Français pensent que l'insécurité a augmenté ces dernières années.
00:01:11Selon un sondage au DOXA, 62% disent se sentir régulièrement en insécurité.
00:01:17Et c'est 5 plus de plus qu'il y a un an.
00:01:19Alors parlons vrai, faites-vous partie de ces 62% de Français qui se sentent régulièrement en insécurité.
00:01:27Et à la question forte hausse du sentiment d'insécurité,
00:01:29Conseil constitutionnel, CEDA, Justine, sont-ils des freins à la lutte contre l'insécurité ?
00:01:35Vous dites oui pour le moment à 97%.
00:01:38Vous voulez réagir ?
00:01:39Zach attend vos appels en toute sécurité.
00:01:42Au 0826 300 300.
00:01:44Notre invité pour en parler, Émile Leclerc, directeur d'études chez ODOXA.
00:01:48Et puis le coup de projecteur des vrais voix à 18h30.
00:01:50Le maire LR de Cannes, David Lissnard, est formel.
00:01:54Emmanuel Macron doit prendre acte de son échec et démissionner.
00:01:58Dans Ouest France, le président de l'Association des maires de France réclame aussi une primaire de la droite et du centre.
00:02:03Alors parlons vrai, est-ce qu'une démission d'Emmanuel Macron suivie de législative
00:02:07serait la seule solution pour sortir le pays du blocage ?
00:02:10Et à la demande, demande de démission de Macron par David Lissnard,
00:02:14Macron a-t-il perdu toute crédibilité ?
00:02:16Eh bien, même score, vous dites oui à 97%.
00:02:19Vous voulez réagir ?
00:02:21Le 0826 300 300.
00:02:23Et c'est Bruno Cotteres qui sera notre invité,
00:02:25politologue, chercheur au CNRS et au CEVIPOF,
00:02:28le centre de recherche politique de Sciences Po.
00:02:30On vous souhaite la bienvenue.
00:02:32On est ensemble et avec joie et bonne humeur.
00:02:34Jusqu'à 19h.
00:02:37Entouré de Philippe Bilger aujourd'hui.
00:02:38Bonsoir mon cher Philippe.
00:02:39Bonsoir.
00:02:40Bienvenue.
00:02:40Ma chère Cécile, mon cher Philippe, avec joie et bonne humeur.
00:02:44Exactement.
00:02:45Ou bonne humeur ou joie.
00:02:46L'inverse est aussi possible.
00:02:47Jean-Michel Fauvergue est avec nous, ancien député et ancien patron du RED.
00:02:50Bonsoir Jean-Michel.
00:02:51Bonsoir.
00:02:51Salut à vous, salut aux auditeurs, salut à tout le monde.
00:02:53Et on est ravis de retrouver Bérangère Dubu,
00:02:56chef d'entreprise et dirigeante du syndicat des courtiers en crédit, l'UIC.
00:03:02Bonsoir.
00:03:02Bonsoir à tous.
00:03:03Elle est toute bronzée.
00:03:04Ah oui.
00:03:04Elle est bronzée.
00:03:05Ça c'est parce que je fais mon jardin.
00:03:06En fait, vous travaillez à l'extérieur en fait.
00:03:09C'est ça.
00:03:10Vous avez un bronzage de sport d'hiver en fait.
00:03:12Parce que comme je suis écolo et que je suis contre la clim,
00:03:14moi je fais mes dossiers dans le jardin.
00:03:17D'accord.
00:03:17C'est pour ça.
00:03:17Ça s'appelle du télétravail de jardin.
00:03:20Je crois qu'elle se moque un peu de nous.
00:03:23Allez, le 0826 300 300, c'est Frédéric qui nous appelle de Blagnac.
00:03:27Bonsoir Frédéric.
00:03:28Bonsoir Frédéric.
00:03:28Oui, bonsoir.
00:03:29Bonsoir à tous.
00:03:30Bonsoir.
00:03:30Comment ça va Frédéric ?
00:03:32Écoutez, ça va très bien.
00:03:33Du soleil dans la région toulousaine, du ciel bleu, donc tout va très bien.
00:03:36Même si on a la clim et qu'on n'est pas spécialement écolo, on est bien au frais quand même.
00:03:40Allez, bing, ça commence.
00:03:41Il distribue les claques, Frédéric.
00:03:44Et en parlant de claques, vous êtes un peu agacé par le temps perdu par ce conclave des retraites.
00:03:51Ah ben oui, comme disait Coluche dans le ministère du temps perdu qui ne sert à rien.
00:03:54Là, on a eu une belle démonstration et surtout une démonstration de comment repousser son préavis de départ de 4 mois.
00:04:01Donc effectivement, un conclave qui ne sert à rien puisqu'on savait que dès le départ, de toute façon, on n'est pas arrivé à des propositions qui avaient satisfait tout le monde, notamment sur la pénibilité.
00:04:10Donc pourquoi attendre 4 mois ? Pourquoi ne pas jouer carte sur table depuis le départ et du temps perdu avec, encore une fois, nos impôts, nos économies ?
00:04:18Et tout ça, c'est une grande plaisanterie, ça ne sert à rien.
00:04:22Philippe Bilger.
00:04:23Je vais finir par être fatigué, mais non pas par notre auditeur, qui est très pertinent et qui répète des choses que beaucoup pensent,
00:04:34mais par une défense de François Bayrou qui est implicitement attaqué et par le conclave.
00:04:40Ça n'était pas une mauvaise idée, mais apparemment, il tourne au fiasco.
00:04:45Et le sort politique de François Bayrou comme chef de gouvernement est limité maintenant.
00:04:51Jean-Michel Fauvergue.
00:04:52Oui, on ne peut pas reprocher l'échec de ce conclave à Bayrou.
00:04:57On peut le reprocher à ceux qui étaient en conclave et qui essaient de discuter et qui ne se sont pas mis d'accord.
00:05:02Ce qui prouve que sur l'âge des retraites, on n'y arrivera pas.
00:05:05Donc à un certain moment, il va falloir faire autre chose.
00:05:07Mais ça met Bayrou dans une position d'éjection politique qui sera plus facile que l'éjection du Rafale où il était.
00:05:17J'étais aujourd'hui à la journée de la CPME, la Confédération des Petites et Moines d'Entreprise,
00:05:29qui était très intéressante, où on parlait de ça.
00:05:31Moi, je dirige un syndicat professionnel, je dirige le syndicat des coursiers en crédit.
00:05:35Et justement, notre syndicat à nous n'est pas dans une opposition salarié-patronat,
00:05:40puisque nos salariés et nous-mêmes avons les mêmes besoins.
00:05:44Et c'était très intéressant de voir qu'aujourd'hui en France, les syndicats étaient tout le temps d'opposition frontale.
00:05:50Et on racontait une anecdote qui était que le patron de Michelin avait été accueilli en France par Martinez,
00:05:54qui lui avait dit « je ne vous aiderai pas ».
00:05:56Et que quand il arrivait en Allemagne dans son usine, on lui a dit « comment vous aider ? ».
00:05:59Et donc je pense que l'échec, pour le coup, n'est pas l'échec de la méthode,
00:06:02c'est l'échec syndical en France, parce qu'on n'a pas de syndicat de branche,
00:06:07de syndicat collectif, de projet commun et qu'on reste dans le politique.
00:06:10C'est un échec politique, mais comme on le voit sur tous les sujets en fait.
00:06:14Merci beaucoup Frédéric, vous restez avec nous, vous êtes notre vraie voix du jour.
00:06:18Dans un instant, le réquisitoire du procureur ?
00:06:22Alors sur un magistrat qui s'est abandonné au pire.
00:06:28On va en parler dans quelques instants et Félix Mathieu sera avec nous dans un instant, à tout de suite.
00:06:32Sud Radio, parlons vrai, parlons vrai, sud radio, parlons vrai, sud radio, parlons vrai.
00:06:37Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06:43Très grande conférence, ici, débat sur le Cap d'Agues.
00:06:46Voilà, voilà.
00:06:48Je suis parfaitement objectif, puisque je ne dis pas.
00:06:51Moi, j'ai des marques de bronzage, vous avez remarqué ?
00:06:54Mais les marques de bronzage ne sont pas sur le corps, elles sont sur la tête.
00:06:58C'est ça qui nous fait peur.
00:07:00J'aimerais bien, tiens, 0826 300 300, si l'un de vous veut nous expliquer, le naturisme.
00:07:07Voilà, moi ça me...
00:07:07Ah, ça pourrait faire un sujet ?
00:07:08Le nudisme, le naturisme, le...
00:07:11Voilà.
00:07:11Parce qu'il y a une différence, d'ailleurs.
00:07:12Il faudrait...
00:07:13Ah ben, oui.
00:07:15Il faudrait venir dans le plus simple appareil pour montrer ce que ça donne.
00:07:21Après Me Too Much, les fantasmes de Philippe Béliger, publiés aux éditions...
00:07:25Non, mais vous imaginez cette émission de radio en façon naturiste ou nudiste ?
00:07:30Moi, je ne m'y verrai pas, mais j'accepterai que vous soyez...
00:07:34C'est étonnant, sur ces sujets-là, il me renvoie toujours la balle.
00:07:40Oui, par rapport à ce que vient de vous dire Philippe Béliger, je me sens discriminé.
00:07:43Oui, oui.
00:07:46C'est vrai que...
00:07:47Moi, ce serait bizarre à côté de vous.
00:07:50Félix Mathieu, qui ne veut pas faire de naturisme tout de suite.
00:07:54Je crois que je suis habillé.
00:07:55On peut le dire.
00:07:57A posteriori, oui.
00:07:59Vous avez un t-shirt couleur peau, donc c'est pour ça qu'on ne voit pas bien.
00:08:01Les trois mots dans l'actu sérieusement dans un instant, Félix.
00:08:05Et les trois mots, c'est motion, violation et réquisition.
00:08:08On va parler du PS qui dépose une motion de censure contre François Bayrou.
00:08:12François Bayrou qui lui s'accroche malgré l'échec de son conclave retraite d'Israël et de l'Iran
00:08:16qui s'accusent mutuellement de violation du cessez-le-feu.
00:08:19Donald Trump s'agace contre les deux.
00:08:21Il dit même des gros mots, tiens, pour l'occasion.
00:08:23Et puis, du parquet de la cour d'appel d'Alger qui réclame dix ans de prison contre Boalem Sansal.
00:08:28Et c'est encore plus qu'en première instance.
00:08:30Mais on en parle dans quelques instants.
00:08:32Tout de suite, le réquisitoire.
00:08:33Les vraies voix sud radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:38Et votre réquisitoire concerne un de vos anciens collègues
00:08:42qui a fait quand même quelque chose de franchement pas bien avec une sextape.
00:08:45Il le conteste, bien sûr.
00:08:48Et je n'ai rien qui me permette de connaître l'identité de ce magistrat.
00:08:53L'article a été relativement discret.
00:08:56Mais à la limite que pour se venger d'une séparation,
00:08:59un homme décide de diffuser les ébats intimes qu'il a eus avec cette femme.
00:09:06Eh bien, ça n'est pas beau.
00:09:08C'est même franchement transgressif.
00:09:10Mais de la part du commun des citoyens,
00:09:13je comprendrais que les élans du cœur ou les perversions du cœur
00:09:18dominent parfois les bienfaits de la morale.
00:09:22Mais ce qui m'intéresse là, dans le cas de ce magistrat,
00:09:26c'est de savoir si vous considérez
00:09:29qu'une telle transgression de la part d'un magistrat
00:09:33dans sa vie personnelle est plus grave que celle de n'importe quel citoyen
00:09:38et si on n'a pas le droit, en tant que magistrat,
00:09:44d'avoir un comportement de cette nature.
00:09:47Jean-Michel Fauvergue.
00:09:48Au départ, quand on parlait de ça, on en a parlé tout à l'heure,
00:09:51je croyais qu'il parlait de débats intimes.
00:09:53En fait, j'ai mis du temps en compte.
00:09:55Vous vous prenez sérieux ?
00:09:56Débats intimes.
00:09:58Bon, la première info, c'est que les magistrats ont des ébats intimes.
00:10:01Ça, c'est déjà une bonne info, parce que ça permet de tout relativiser.
00:10:06Ensuite, je suis assez d'accord.
00:10:07Quand on a une certaine fonction, trêve de plaisanterie,
00:10:10quand on a une certaine fonction, je pense qu'il y a des choses
00:10:15qui ne se font encore moins que les autres.
00:10:17Et peut-être qu'il y a des circonstances aggravantes, non ?
00:10:19Le revenge porn, c'est franchement scandaleux.
00:10:23Moi, je pense que déjà, il faut toujours rappeler
00:10:25que la personne qui n'a pas voix ronde, que la personne est victime,
00:10:28on sait les dégâts que ça fait sur nos adolescents.
00:10:30Chaque année, sa leçon se suicide, donc c'est très grave.
00:10:33Je pense à Benjamin Griveaux, qui pour moi n'aurait jamais dû se retirer
00:10:36à l'époque de la mairie de Paris, parce qu'il a vraiment été victime
00:10:39et qu'on l'a maltraitée.
00:10:40Et vu que quand on insulte un magistrat, c'est plus grave
00:10:43que quand on insulte un courtier ou une boulangère,
00:10:45puisqu'insulter un magistrat, ce n'est pas la même chose.
00:10:48Je considère que la contrepartie, c'est que quand on fait une infraction,
00:10:52effectivement, c'est beaucoup plus grave aussi.
00:10:54Sa fonction fait qu'il doit être sanctionné,
00:10:56puisque s'il lui-même était victime, on aurait été plus sanctionné.
00:10:59Il sera d'ailleurs intéressant de voir ce que fait la sanction administrative
00:11:05du Conseil supérieur, parce que des sanctions, il n'y en a pas beaucoup
00:11:08dans ce domaine-là.
00:11:09Merci beaucoup, Philippe Bilger, pour ce sujet.
00:11:13Et tout de suite, Félix Mathieu.
00:11:14Les vrais voix sud radio.
00:11:17Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont motion, violation et réquisition.
00:11:21François Bayrou s'accroche après l'échec de son conclave retraite.
00:11:23Il reçoit syndicats et patronats un par un pour tenter encore d'arracher un compromis.
00:11:27Le PS annonce une motion de censure contre lui.
00:11:30Deux pays qui ne savent plus ce qu'ils foutent.
00:11:33Donald Trump accuse Israël et l'Iran d'avoir tous deux violé le fragile cessez-le-feu.
00:11:37Israël qui dit s'être retenu de frapper plus fort suite à un coup de fil Netanyahou
00:11:41Trump.
00:11:42Et puis le parti réclame dix ans de prison contre Boilem sans salle devant la cour d'appel
00:11:46d'Alger.
00:11:47C'est deux fois plus que la peine prononcée par le tribunal de première instance.
00:11:51Les vrais voix sud radio.
00:11:54Il a convoqué la presse à l'aube, puis les syndicats et le patronat tout au long
00:11:57de la journée.
00:11:58François Bayrou ne s'avoue pas vaincu, malgré son conclave qui n'a pas pu déboucher
00:12:01sur un accord entre partenaires sociaux.
00:12:03Je ne peux pas accepter sans réagir qu'on se satisfasse d'échouer si près du but.
00:12:11J'ai décidé d'inviter les organisations qui ont travaillé ensemble durant ces quatre
00:12:15mois à me rencontrer pour rechercher une voie de passage dans l'intérêt de notre
00:12:20pays.
00:12:21En arrivant à Matignon, Marie-Lise Léon de la CFDT a résumé les points d'achoppement
00:12:25avec le MEDEF.
00:12:26Un accord est possible avec les éléments qu'on a pointés.
00:12:29S'il n'y a pas de réparation de la pénibilité, s'il n'y a pas de financement équilibré
00:12:34en termes d'efforts, ça sera sans la CFDT.
00:12:37Pendant ce temps, depuis la Norvège, Emmanuel Macron en appelle lui à la responsabilité
00:12:40de chacun.
00:12:41On invoque quand même la gravité du moment sur le plan international.
00:12:45La négociation qui est en cours, je crois, est celle de femmes et d'hommes responsables,
00:12:50conscients du monde, de l'état du monde et de la nécessité pour notre pays d'aller
00:12:54de l'avant.
00:12:54Donc je les encourage ardemment à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent
00:12:59et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays.
00:13:02Et je leur suis très reconnaissant d'avoir en tout cas mené ces discussions avec beaucoup
00:13:07de courage et d'intégrité depuis le début.
00:13:09Un conclave retraite qui avait pour but de faire gagner du temps à François Bayrou en
00:13:13lui évitant une motion de censure votée par les socialistes.
00:13:16Un objectif, ne pas être renversé et si possible même ne pas être sauvé uniquement
00:13:21par le RN, si les socialistes s'étaient abstenus de voter une motion de censure,
00:13:25eh bien c'est loupé.
00:13:26Le président du groupe PS, Boris Vallaud, annonce même aujourd'hui, cet après-midi,
00:13:29à l'Assemblée, présenter une motion de censure contre le gouvernement Bayrou.
00:13:33Monsieur le Premier ministre, ma question était simple.
00:13:35Le Parlement aura-t-il le dernier mot, y compris sur la mesure d'âge et sur l'équilibre
00:13:40de notre système des retraites ?
00:13:41Vous ne m'avez pas répondu cette semaine comme vous y avez déjà dit non la semaine
00:13:45dernière.
00:13:45Monsieur le Premier ministre, le respect de la parole donnée est à la base même de notre
00:13:50régime démocratique.
00:13:51Vous avez pris des engagements, pas tenus sur ce sujet comme sur bien d'autres.
00:13:55Cela nous contraint, Monsieur le Premier ministre, à déposer une motion de censure
00:13:58contre votre gouvernement.
00:13:59Le refus de rediscuter des 64 ans, c'était le point d'achoppement du conclave entre
00:14:03le MEDEF et les syndicats de salariés.
00:14:06C'est donc aussi le motif de la motion de censure des socialistes.
00:14:10Censure ou pas censure, Philippe Bilger, rapidement ?
00:14:12Je commence à sentir le roussi parlementaire, tout de même pour François Bayrou.
00:14:20L'ancien parlementaire Jean-Michel Fauver, il en pense quoi ?
00:14:23Rapide, les amis.
00:14:24Très rapide.
00:14:24Oui, oui, j'ai le même avis que Philippe.
00:14:27Après, il faut savoir comment le RN va voter ça.
00:14:30C'est toute la question.
00:14:31Sachant que Marine Le Pen n'est pas rédigible.
00:14:34Oui, c'est en cas de dissolution.
00:14:36Oui.
00:14:37Je pense que tout le monde sait qu'il faut reculer l'âge de la retraite.
00:14:39De toute façon, ça ne tient pas.
00:14:40Moi, je suis génération Nicolas qui paye.
00:14:41On ne peut pas sacrifier nos enfants pour payer pour un moment donné les retraites comme ça.
00:14:45Donc, il va falloir y aller.
00:14:46C'est vraiment des postures qui sont indignes.
00:14:48Et pour le coup, je pense qu'on a besoin de stabilité en ce moment.
00:14:50Je ne suis pas pour une dissolution.
00:14:53Le deuxième mot, violation avec ce fragile cessez-le-feu entre Israël et l'Iran.
00:14:58Israël dit s'être retenu de frapper davantage l'Iran aujourd'hui
00:15:01suite à un coup de fil entre Benjamin Netanyahou et Donald Trump.
00:15:04Les deux pays, l'Iran et Israël, s'accusent d'ores et déjà
00:15:08d'avoir chacun violé le cessez-le-feu.
00:15:10Et au pied de son avion, le président des Etats-Unis s'est effectivement montré
00:15:13très agacé par les deux protagonistes et y compris par son allié israélien.
00:15:18Les Iraniens ont violé ce cessez-le-feu.
00:15:20Mais Israël l'a violé aussi.
00:15:22Dès que nous avons conclu l'accord,
00:15:24Israël a réagi en larguant une quantité de bombes que je n'avais jamais vue auparavant.
00:15:28La plus grande quantité que nous n'ayons jamais vue.
00:15:31Je ne suis pas satisfait d'Israël.
00:15:32Vous savez, quand je dis d'accord, vous avez douze heures,
00:15:36vous ne pouvez pas sortir dès la première heure
00:15:37et larguer tout ce que vous avez sur eux.
00:15:40Mais je suis vraiment mécontent.
00:15:41Si Israël sort ce matin à cause d'une roquette qui n'a pas atterri,
00:15:44qui a été tirée, peut-être par erreur, qui n'a pas atterri.
00:15:47Nous avons essentiellement deux pays qui se battent depuis si longtemps
00:15:50et si durement qu'ils ne savent plus ce qu'ils foutent.
00:15:53Vous comprenez ça ?
00:15:55Le président Trump est son fucking langage fleurien
00:15:58avec la traduction de Matteo Lambelot pour Sud Radio.
00:16:00Et troisième mot, réquisition en Algérie.
00:16:02Le parquet réclame dix ans de prison contre Boilem Sansal.
00:16:06Dix ans de prison requis contre l'écrivain franco-algérien.
00:16:09C'est deux fois plus que la peine prononcée en première instance.
00:16:12Boilem Sansal avait été condamné à cinq ans
00:16:14pour atteinte à l'intégrité territoriale de l'Algérie.
00:16:16Condamnation suite à sa prise de position en faveur de la souveraineté marocaine
00:16:20sur le Sahara occidental, territoire disputé entre les deux pays.
00:16:23Boilem Sansal était rejugé sans avocat en appel.
00:16:26Le parquet réclame donc deux fois plus.
00:16:29Verdict attendu dans une semaine.
00:16:30On reparlera de ses réquisitions,
00:16:32notamment dans un peu plus d'une heure sur Sud Radio.
00:16:34Dans les vraies voix, ce sera le tour de table de notre ami Philippe Bilger.
00:16:37Merci beaucoup, Félix.
00:16:39Pardon, Cécile, la mémoire de Sud Radio, mon Philippe,
00:16:43le tribunal n'avait pas requis dix ans ?
00:16:48Il avait pris cinq ans.
00:16:49Il avait pris cinq ans, mais il avait été requis dix ans, oui.
00:16:52C'est ça.
00:16:53Allez, vous restez avec nous dans quelques instants.
00:16:56On va revenir sur ce sondage Odoxa.
00:16:5891% des Français estiment que l'insécurité a augmenté.
00:17:0262% se disent, en tout cas, se sentir régulièrement en danger selon ce même sondage.
00:17:08Alors faites-vous partie, vous, parlons vrai,
00:17:10c'est 62% de Français qui se sentent régulièrement en insécurité
00:17:14selon ce sondage Odoxa pour Figaro et Groupe Goron.
00:17:17Et à cette question,
00:17:18Fortos du sentiment d'insécurité,
00:17:20Conseil constitutionnel, CEDH, Justice,
00:17:22sont-ils des freins à la lutte contre l'insécurité ?
00:17:25Vous dites, ouais, 96%, vous voulez réagir.
00:17:27Le 0826 300 300.
00:17:29Et Emile Leclerc était avec nous,
00:17:31un directeur d'études chez Odoxa.
00:17:33Petite question courte,
00:17:34est-ce que vous êtes surpris par les sondages ?
00:17:38Oui, bonjour.
00:17:39C'est moi que vous m'interrogez.
00:17:41Oui, oui, absolument.
00:17:42Est-ce que je suis surpris par ce sondage ?
00:17:45Non, bien sûr que non,
00:17:47puisque ce n'est pas la première fois,
00:17:48on mesure depuis un certain nombre d'années aujourd'hui,
00:17:51ce sentiment d'insécurité qui est assez puissant.
00:17:55Et effectivement, le sentiment que l'insécurité en France
00:17:58progresse selon les Français.
00:18:02Et ça concerne à la fois l'ensemble des Français
00:18:04et puis on a fait un focus particulier
00:18:05sur les plus jeunes.
00:18:08mais effectivement, c'est assez massive.
00:18:10Donc, pas forcément une surprise,
00:18:12je dirais plutôt une déception.
00:18:13Allez, on va en parler dans quelques instants.
00:18:15Soyez les bienvenus.
00:18:150826 300 300.
00:18:17On vous attend au standard.
00:18:18Sud Radio.
00:18:19Sud Radio.
00:18:20Parlons vrai.
00:18:20Parlons vrai.
00:18:21Sud Radio.
00:18:22Les Vraies Voix Sud Radio.
00:18:2417h19h.
00:18:25Philippe David.
00:18:26Cécile de Ménibus.
00:18:29Retour des Vraies Voix avec Philippe Billiger,
00:18:31Jean-Michel Fauver,
00:18:32Bérangère Dubus.
00:18:33Bien évidemment, Cécile de Ménibus.
00:18:35C'est l'heure du Grand Débat du jour.
00:18:38Les Vraies Voix Sud Radio.
00:18:40Le Grand Débat du jour.
00:18:41On est quand même dans un pays
00:18:43où on peut mourir parce qu'on est policier,
00:18:46parce qu'on est professeur,
00:18:47parce qu'on prend un verre sur une terrasse.
00:18:49Moi, j'ai l'impression que ça a toujours été comme ça.
00:18:50Pour une femme qui prend le métro tous les jours,
00:18:53je suis assez souvent confrontée à ce genre de choses.
00:18:55Ce qui m'inquiète, c'est pas cette insécurité,
00:18:57c'est l'inquiétude qu'elle génère.
00:18:59Et c'est plus ce sentiment d'insécurité
00:19:00qui m'inquiète qu'un véritable danger
00:19:02qu'on courrait à se promener aujourd'hui en France.
00:19:04L'insécurité, ce n'est pas un ressenti.
00:19:07C'est une réalité vécue.
00:19:08C'est ça complètement hallucinant
00:19:10qu'on utilise encore ce terme de sentiment d'insécurité.
00:19:13Dans ce cas-là, pourquoi on manque de place de prison ?
00:19:17Vous êtes donc 91% à penser
00:19:19que l'insécurité a augmenté ces dernières années
00:19:21selon ce sondage Odoxa.
00:19:2262% d'entre vous se disent régulièrement en insécurité.
00:19:27Et c'est 5 points de plus qu'il y a un an.
00:19:29Alors parlons vrai.
00:19:30Est-ce que ce sondage Odoxa pour Figaro et Groupe Goron
00:19:33permet de sortir du déni de certains sur l'insécurité ?
00:19:37A cette question,
00:19:38forte hausse du sentiment d'insécurité.
00:19:40Conseil constitutionnel,
00:19:42CEDA, Justice sont-ils des freins
00:19:43à la lutte contre l'insécurité ?
00:19:45Vous dites oui à 96%.
00:19:47Vous voulez réagir ?
00:19:49Zach et les vrais voix attendent vos appels au 0826 300 300.
00:19:53Bonjour Emile Leclerc,
00:19:54vous êtes directeur d'études chez Odoxa.
00:19:56Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:19:58Philippe Bilger.
00:19:59Bonjour.
00:19:59On peut dire évidemment qu'il y a au sens banal
00:20:02un sentiment d'insécurité,
00:20:04mais qui repose sur une réalité traumatisante au quotidien
00:20:11d'une augmentation des délits et des crimes.
00:20:14L'insécurité augmente.
00:20:17Alors, est-ce qu'on peut dire que les instances
00:20:20que vous avez citées dans votre question
00:20:22sont des freins à la lutte contre l'insécurité ?
00:20:26Je ne le dirais pas comme ça.
00:20:28Mais ce que je constate tout de même,
00:20:31c'est qu'il y a une sorte de parallélisme absurde
00:20:34entre les structures juridictionnelles,
00:20:37quelles qu'elles soient,
00:20:39qui sont appuyées sur un état de droit totalement abstrait
00:20:44et déconnectés d'une réalité nationale,
00:20:47et évidemment l'augmentation de l'insécurité des délits et crimes
00:20:53qui préoccupent la population
00:20:56et dont ces instances ne semblent pas se préoccuper.
00:21:00Beilleur exemple, la récente décision du Conseil constitutionnel
00:21:05pour les mineurs délinquants.
00:21:08– Jean-Michel Fauvert, qui en connaît un rayon en termes d'insécurité,
00:21:11comme ancien patron du RAID.
00:21:12– Oui, alors, sur le sentiment d'insécurité d'abord,
00:21:15il y a deux assertions à ce mot-là.
00:21:17Le sentiment d'insécurité, ça peut passer comme
00:21:19« ouais, vous croyez être en insécurité en fait, vous exagérez, etc. »
00:21:23Ça, c'est la mauvaise interprétation
00:21:25et celle qui est rejetée par un certain nombre de politiques
00:21:30qui se défendent de ça.
00:21:31La deuxième chose, c'est que l'insécurité réelle
00:21:34produit un sentiment d'insécurité, le sentiment de la peur.
00:21:38Et c'est de ça qu'on parle.
00:21:40Et aujourd'hui, effectivement, je pense qu'il y a un certain nombre
00:21:44de magistrats, en particulier le Conseil constitutionnel
00:21:47en sabrant totalement la dernière loi Attal
00:21:52sur l'insécurité des jeunes
00:21:56et sur les quelques réponses qu'il y avait à cette insécurité-là.
00:22:00Il prouve qu'il est complètement hors-sol,
00:22:02qu'il n'écoute pas les Français,
00:22:03que les juges peuvent se permettre, à un certain moment,
00:22:07de détricoter le travail des parlementaires
00:22:10qui, eux, ont été élus par la population
00:22:12et qui sont les représentants de la population.
00:22:15– Mérangère Dubé.
00:22:16– Il n'y a rien à ajouter sur ce qui a été dit.
00:22:18Moi, j'ai un ami très proche qui est policier.
00:22:20Il me raconte que leur travail,
00:22:21ils ont l'impression que ça ne s'arrête jamais
00:22:23puisqu'ils attrapent quelqu'un qui les relâchait le lendemain, etc.
00:22:25Moi, je parlerais juste de ce qui me concerne.
00:22:27C'est le logement, l'immobilier, c'est mon métier.
00:22:29Et en fait, on sait aussi que la métropolisation,
00:22:31c'est-à-dire concentrer les gens,
00:22:33ça crée de l'insécurité.
00:22:34C'est prouvé.
00:22:35Donc aujourd'hui, ces villes, Paris, Lyon,
00:22:37Marseille, Grenoble,
00:22:38où on ne veut plus une maison individuelle,
00:22:39où on ne veut plus étendre la ville,
00:22:41ça crée de l'insécurité.
00:22:42Je rajouterais, vous savez, que la ZFE,
00:22:44j'ai vraiment combattu les ZFE,
00:22:45parce que les transports en commun,
00:22:47pardon, zone à faible émission,
00:22:49qui interdisaient les voitures dans les centres-villes,
00:22:51parce que les transports en commun
00:22:52sont des lieux d'agression pour les femmes.
00:22:53Ma fille de 16 ans,
00:22:54je ne veux pas qu'elle rentre en transport commun
00:22:56quand il fait nuit.
00:22:57Et moi-même, à 4h du matin,
00:22:58je veux rentrer en voiture.
00:22:59Donc on peut aussi aller plus loin
00:23:01que la cour de justice, etc.
00:23:03Mais est-ce que les politiques qu'on a
00:23:04sur la circulation,
00:23:05éteindre l'éclairage public la nuit
00:23:07pour des économies d'énergie,
00:23:09c'est dangereux pour les femmes.
00:23:10Donc toutes les politiques,
00:23:11moi je le vois à Montpellier...
00:23:12C'est même dangereux à tous les niveaux,
00:23:13parce que moi j'avais les stats
00:23:14quand je travaillais en l'éclairage public,
00:23:16si on éteint,
00:23:17il y a plus de cambriolages, d'agressions
00:23:18et pas seulement de sable.
00:23:19Moi je le vois à Montpellier...
00:23:20C'est ça, aussi.
00:23:22Je le vois à Montpellier
00:23:22où l'insécurité explose
00:23:23avec notre maire actuelle.
00:23:24On a le même problème à Montpellier
00:23:25comme dans toutes les villes tenues par la gauche.
00:23:27Là c'est de la fosse à Montpellier,
00:23:28mais c'est Lyon, c'est Grenoble, c'est pareil.
00:23:29Où les décisions en matière d'urbanisme
00:23:31aggravent encore l'insécurité.
00:23:33Donc le problème est vraiment idéologique et politique.
00:23:35Pour moi, il a tous les niveaux.
00:23:38Nous sommes en compagnie d'Émile Leclerc,
00:23:40directeur d'études chez Odoxa.
00:23:42Les chiffres sont quand même durs.
00:23:4491% des Français pensent
00:23:46que l'insécurité a augmenté ces dernières années.
00:23:4862% pensent que leur sécurité est mal assurée.
00:23:52On a l'impression qu'on est face à un mur
00:23:54face auquel on ne sait pas quoi faire.
00:23:57Oui, effectivement.
00:23:58Je rebondirai rapidement sur ce qui vient d'être dit.
00:24:01Effectivement, il y a deux choses.
00:24:02On parle souvent du sentiment d'insécurité
00:24:04qui correspond peu ou prou à la question
00:24:06qu'on pose dans notre enquête.
00:24:08Vous arrive-t-il de vous sentir en insécurité ?
00:24:10Effectivement, on a 62% des Français
00:24:12qui nous disent ressentir ce sentiment,
00:24:15que ce soit souvent ou de temps en temps.
00:24:17Mais on a aussi posé la question sur du concret.
00:24:20Est-ce que sur le territoire français,
00:24:21on a déjà été victime de harcèlement,
00:24:24de cambriolage, d'agression physique, etc.
00:24:26Et là, il y a un certain parallélisme
00:24:28puisque 61% des Français nous disent
00:24:31en avoir été victime.
00:24:32Première chose.
00:24:33Et deuxième chose sur laquelle je voulais réagir,
00:24:37effectivement, quand vous parlez de métropolisation,
00:24:41quand on interroge les Français sur les endroits
00:24:44dans lesquels ils se sentent le plus en insécurité,
00:24:48ce qui arrive en tête, c'est les quartiers sensibles,
00:24:50les transports publics arrivent en deuxième position
00:24:52et les grandes villes, de manière générale,
00:24:54arrivent en troisième position.
00:24:55Donc effectivement, il y a ce sentiment général
00:24:57qui correspond au-delà du sentiment,
00:24:59puisque ça peut être à la fois du sentiment
00:25:01et puis de l'insécurité concrète
00:25:03quand on a été victime d'un acte,
00:25:07que ce soit d'un cambriolage, d'une agression
00:25:09ou parfois même d'un certain harcèlement dans la rue.
00:25:13Allez, on passe au 0826 300 300.
00:25:15Un petit mot avec Frédéric qui nous appelle de Blagnac.
00:25:17Frédéric, votre avis sur ce sujet ?
00:25:20Mon avis est assez partagé.
00:25:22C'est-à-dire que moi, je n'avais pas le sentiment d'insécurité
00:25:24que je me déplaçais en voiture
00:25:26et que j'allais de mon domicile à mon travail
00:25:28et qu'en fin de compte, je ne fréquentais pas
00:25:30ce que je pourrais qualifier de la vraie vie.
00:25:32Et depuis quelque temps, j'ai repris un peu les transports en commun,
00:25:36que ce soit en région parisienne ou en région toulousaine.
00:25:39Et là, on s'aperçoit qu'il y a quand même deux poids, deux mesures.
00:25:42On rentre dans la vraie vie.
00:25:44Et je pense que nos hommes politiques sont un peu décalés de tout cela.
00:25:47C'est-à-dire qu'ils ne ressentent pas véritablement
00:25:49ce qui se passe sur le terrain.
00:25:51Faites un petit tour, ne serait-ce qu'aux urgences un soir
00:25:53et vous allez voir aussi le sentiment d'insécurité
00:25:56qu'ont nos infirmières, qui sont obligées même de se protéger maintenant
00:25:59derrière des barrières quand ils reçoivent les gens.
00:26:01Donc il y a un réel, réel, réel sentiment.
00:26:04Et je pense que ça passe également...
00:26:06Nous avons sacrifié deux ou trois générations
00:26:08parce qu'on a supprimé l'éducation civique.
00:26:11On va peut-être aussi reparler du service militaire
00:26:14qui a apporté aussi son petit flot de respect de la République.
00:26:18Plein de petits sentiments.
00:26:19Une démobilisation des parents également.
00:26:21Et moi qui ai 64 ans, c'est peut-être nous
00:26:23qui avons sacrifié deux ou trois générations
00:26:26parce que le wokisme, etc.
00:26:28nous disait, mais non, il faut faire autrement.
00:26:29Et en fin de compte, on s'aperçoit,
00:26:30il n'y a plus de racines, il n'y a plus de fondements.
00:26:33Et en fin de compte, on s'aperçoit que même
00:26:35quand on fait une fête de la musique,
00:26:37ça part en incivilité.
00:26:39Ne serait-ce que dans les déchets
00:26:41que les gens laissent dans les rues
00:26:42alors qu'ils pourraient très bien les ramasser.
00:26:44Allez, restez avec nous Frédéric.
00:26:45On prend Samy dans deux secondes.
00:26:47Jean-Michel Fauver.
00:26:48Oui, je suis globalement d'accord avec ce qu'a dit Frédéric.
00:26:50Mais je ne peux pas m'empêcher de le reprendre,
00:26:53excusez-moi Frédéric, sur une petite chose.
00:26:55Vous dites les hommes politiques là.
00:26:56En l'occurrence, ça ne sont pas les hommes politiques.
00:26:59Ce qui a été détruit par le Conseil constitutionnel,
00:27:01ça a été voté par les hommes politiques
00:27:03pour aller vers plus de sécurité.
00:27:04Donc à un certain moment,
00:27:05il faut véritablement se rendre compte
00:27:07qu'il y a tout un système de contre-pouvoir
00:27:09qui empêche l'homme politique
00:27:10d'aller vers là où il veut aller.
00:27:12Et ça, c'est important à savoir.
00:27:13Je voulais demander à notre invité...
00:27:18Émile Leclerc.
00:27:20Émile Leclerc.
00:27:23Est-ce que dans les évaluations,
00:27:25les enquêtes que vous faites,
00:27:27est-ce que vous sentez que les Français
00:27:30seraient favorables à une modification
00:27:33de l'état de droit ?
00:27:35Vous voyez, j'ai l'impression
00:27:37qu'ils déplorent l'insécurité,
00:27:39mais que jamais ils ne s'interrogent
00:27:42sur les armes dont l'État dispose.
00:27:45Est-ce que c'est une question qu'ils se posent ?
00:27:48Alors, pas tant sur l'état de droit,
00:27:50parce que dans une enquête
00:27:51spécifiquement pour le CNB,
00:27:55le Conseil national du Barou,
00:27:56on avait justement questionné les Français
00:27:58sur leur connaissance de l'état de droit
00:28:00et on se rendait compte
00:28:00qu'ils le connaissaient assez mal.
00:28:02En revanche, régulièrement dans les enquêtes,
00:28:04on propose des mesures
00:28:06qui sont plus sécuritaires,
00:28:08plus dures, plus fermes.
00:28:09Et c'est vrai que systématiquement,
00:28:11vous avez à minima les deux tiers des Français
00:28:13et parfois beaucoup plus
00:28:14qui soutiennent des réformes
00:28:16beaucoup plus sécuritaires.
00:28:17Donc, pour vous répondre,
00:28:19si la question, c'est de savoir
00:28:21si les Français veulent davantage
00:28:23de fermeté dans les mesures
00:28:25qui sont mises en place et dans la loi,
00:28:27la réponse est oui.
00:28:29Allez, Samy, Oserius 126-300-300
00:28:31qui est avec nous.
00:28:32Bonsoir, Samy.
00:28:32Bonsoir, Samy.
00:28:34Bonsoir, merci.
00:28:35Bonsoir à tous.
00:28:36Je rejoins ce que disait Frédéric
00:28:38Frédéric et ce qui s'est dit actuellement
00:28:40dans les infos un peu partout.
00:28:44On voit sur le terrain,
00:28:46il n'y a plus de discipline,
00:28:48il n'y a plus de civisme,
00:28:49il n'y a plus de sympathie,
00:28:51il n'y a plus de courtoisie.
00:28:52Ça ne va pas du tout.
00:28:54Je ne sais pas.
00:28:54Bon, je ne vais pas non plus exagérer.
00:28:56Je n'ai pas envie de faire peur
00:28:58de tout le monde,
00:28:58mais c'est ce qu'on voit,
00:28:59c'est ce qu'on constate.
00:29:00Il n'y a plus de civisme,
00:29:01même entre conducteurs sur la route,
00:29:04que ce soit dans les transports
00:29:05en commun,
00:29:06ça ne va pas du tout.
00:29:07Je ne sais pas ce qui se passe.
00:29:09Je ne sais pas.
00:29:10Samy, on peut vous poser une question.
00:29:11Vous avez quel âge ?
00:29:13Alors moi, j'ai 42 ans.
00:29:15Est-ce que vous avez vu
00:29:16sur les 20-25 dernières années
00:29:17la situation empirer dans ce domaine
00:29:19ou dans différents domaines ?
00:29:21Mais complètement.
00:29:22C'était complètement dégradé.
00:29:23Je le dis tout le temps.
00:29:24À chaque fois qu'on discute
00:29:25avec des voisins,
00:29:27pas loin d'hier,
00:29:28je disais,
00:29:28tiens, tu te souviens,
00:29:29avant, il y avait,
00:29:30moi, dans ma petite ville,
00:29:31il y avait la fête,
00:29:33il y avait la kermesse,
00:29:34pardon,
00:29:34c'était une petite fête
00:29:36pour un petit peu,
00:29:38ramasser un petit peu d'argent
00:29:39pour refaire les travaux
00:29:41dans l'église, etc.
00:29:42Et puis,
00:29:44donc, il y avait
00:29:44tous les villages
00:29:46qui étaient là,
00:29:47peu importe leurs origines,
00:29:48il y avait du snivis,
00:29:49il y avait une bonne ambiance.
00:29:52Eh bien,
00:29:52ça s'est perdu.
00:29:53Beaucoup de gens,
00:29:54alors moi, je ne veux pas...
00:29:55Oui, l'atmosphère était plus légère,
00:29:56c'est ce que vous voulez dire.
00:29:57Voilà, voilà.
00:29:58Donc, ça s'est dégradé.
00:29:59Il y a beaucoup de...
00:30:00Alors, excusez-moi,
00:30:01je vais peut-être être
00:30:02un petit peu méchant,
00:30:03mais il y a beaucoup
00:30:03de nouveaux arrivants,
00:30:04de nouveaux migrants
00:30:05qui ne se sont pas intégrés,
00:30:07malheureusement,
00:30:08et qui,
00:30:08ils imposent leur façon de vivre,
00:30:10leur culture à eux.
00:30:12Ils ne veulent pas respecter la France,
00:30:13mais malheureusement,
00:30:14voilà ce qui se passe en France maintenant.
00:30:16Alors, il y a un truc
00:30:16qui est intéressant,
00:30:17ce que disait tout à l'heure
00:30:18Bérangère Dubu sur les femmes.
00:30:20Est-ce que vous avez ce sentiment,
00:30:21Philippe Bilger,
00:30:22d'être en insécurité,
00:30:23vous,
00:30:24ou Philippe David,
00:30:26ou Jean-Michel Fauvert,
00:30:27Jean-Michel,
00:30:28vous êtes policier,
00:30:29mais...
00:30:29Non, mais...
00:30:30Non, mais je comprends.
00:30:30C'est pas parce que vous êtes policier
00:30:31que vous n'avez pas ce sentiment
00:30:32un peu compliqué.
00:30:33Mais vous avez raison, Cécile,
00:30:35parce qu'on peut admettre
00:30:37la montée de l'insécurité,
00:30:39elle est claire.
00:30:39Il n'y a que les malades
00:30:41qui la contestent.
00:30:43Mais on peut personnellement
00:30:45ne pas avoir peur.
00:30:47Le sentiment d'insécurité...
00:30:48Moi, j'ai été agressé
00:30:50il y a des années
00:30:51lors d'une fête de la musique.
00:30:53J'ai mal vécu le moment
00:30:55où j'avais un couteau
00:30:56sur la gorge.
00:30:57Mais ça ne m'a pas créé
00:30:59un sentiment d'insécurité
00:31:00par la suite.
00:31:01Mais est-ce que vous sentez
00:31:02quand même que le pays
00:31:03est en tension ?
00:31:04Est-ce que les gens sont en tension ?
00:31:05Il y a beaucoup de gens
00:31:05qui pensent qu'à ça.
00:31:06Oui, Philippe ou Jean-Michel Fauvert,
00:31:08la question serait
00:31:09est-ce que vous avez peur
00:31:10à titre personnel ?
00:31:11Moi, je pense qu'à mon âge,
00:31:12par exemple,
00:31:12je risque beaucoup moins
00:31:13que des gamines de 16 et 18 ans.
00:31:14Donc aujourd'hui,
00:31:15quand je prends le tram,
00:31:16je n'ai pas peur.
00:31:17Est-ce que j'ai peur ?
00:31:18Et on a peur pour nos enfants
00:31:19différemment.
00:31:19Mais vous êtes beaucoup
00:31:20plus vigilante qu'avant.
00:31:21Ah mais moi,
00:31:22je suis très vigilante.
00:31:24Et dans tous les cas,
00:31:24on est toujours aujourd'hui
00:31:25en état d'alerte
00:31:26et on le voit.
00:31:27Je m'en rends compte
00:31:27quand je vais dans des villages
00:31:28en vacances,
00:31:29à la campagne,
00:31:30où d'un coup,
00:31:31j'ai mon niveau de vigilance
00:31:32qui relâche complètement.
00:31:34La métropolisation,
00:31:35malgré tout,
00:31:35c'est vrai,
00:31:36les grosses villes
00:31:36restent un lieu d'hypervigilance.
00:31:38Jean-Michel Fauvert ?
00:31:39Moi, je n'ai pas de problème
00:31:40particulier de ce point de vue-là.
00:31:42Mais pas parce que
00:31:43je n'ai pas peur,
00:31:44en fait.
00:31:45Je suis comme tout le monde.
00:31:46Mais surtout,
00:31:47parce que depuis très longtemps,
00:31:49et en tant que policier,
00:31:50et depuis très très longtemps,
00:31:51j'ai des réflexes
00:31:53de vigilance.
00:31:54J'essaie de voir
00:31:55ce qui se passe autour de moi.
00:31:57Je ne suis pas tout le temps
00:31:58les yeux collés
00:31:59à mon téléphone.
00:32:00Aujourd'hui,
00:32:02on a un phénomène entonnoir.
00:32:04On ne voit pas arriver les choses.
00:32:05Les phénomènes de vigilance,
00:32:06ça me permet d'anticiper,
00:32:08de changer de trottoir.
00:32:09Et ça, c'est important.
00:32:12Et là, Jean-Michel,
00:32:12tu as fait raison.
00:32:13Moi, j'ai fait du Krav Maga
00:32:14à l'époque.
00:32:14Tous mes enfants
00:32:15ont fait des sports de combat petit.
00:32:16J'ai toujours les deux mains libres
00:32:17dans les transports en commun
00:32:18et qu'à sac en bondoulière
00:32:19si je me fais agresser.
00:32:20Je ne tiens jamais mon téléphone
00:32:21quand je suis près de la porte.
00:32:23Je me mets le dos au mur.
00:32:24C'est vrai que quand il y a un souci,
00:32:26je me mets les deux jambes écartées
00:32:27pour être en posture.
00:32:27Je suis toujours face à la sortie.
00:32:29C'est ce que m'a appris
00:32:29le Krav Maga et la boxe.
00:32:32C'est vrai que dans la posture,
00:32:33je suis d'accord,
00:32:34il y a des attitudes aujourd'hui
00:32:35qui font que peut-être
00:32:36on est moins une cible aussi.
00:32:37Emile Leclerc,
00:32:38directeur d'études chez Odoxa.
00:32:41Oui, je voulais réagir
00:32:42à deux éléments
00:32:42dont vous avez parlé.
00:32:44Dans cette enquête spécifiquement,
00:32:45on a interrogé,
00:32:46au-delà des Français
00:32:47pris dans leur ensemble,
00:32:48des jeunes,
00:32:49en particulier des jeunes.
00:32:50Quand j'entends jeunes,
00:32:51c'est de 12 à 24 ans.
00:32:52Et quand je vous disais tout à l'heure
00:32:53que vous aviez 61% des Français
00:32:55qui avaient été victimes
00:32:56d'au moins un fait,
00:32:57que ce soit du harcèlement,
00:32:58d'un cambriolage,
00:32:59d'une agression physique,
00:33:00etc.,
00:33:00on est quasiment au même niveau
00:33:03chez les jeunes
00:33:04de 12 à 24 ans,
00:33:05alors même qu'ils ont
00:33:06une expérience de la vie
00:33:07qui est beaucoup plus courte.
00:33:09On a 57% d'entre eux
00:33:10qui ont été victimes de ça.
00:33:13Et deuxième élément
00:33:15sur lequel je voulais réagir,
00:33:16vous parliez de Krav Maga,
00:33:19on a interrogé les Français
00:33:20aussi sur leur défense.
00:33:21Alors il y a les défenses
00:33:21du domicile,
00:33:22les digicodes, etc.
00:33:23Tout ça, on voit que
00:33:24c'est en augmentation.
00:33:26Et puis on voit aussi
00:33:26que les Français s'arment
00:33:28entre guillemets
00:33:28de plus en plus,
00:33:29que ce soit d'une bombe lacrymogène,
00:33:31vous avez 16% des Français
00:33:32qui nous disent
00:33:33avoir une bombe lacrymogène,
00:33:3713% qui ont suivi
00:33:39des cours d'autodéfense
00:33:40et 12% qui nous disent
00:33:41avoir une arme de défense.
00:33:43Donc ça, ça représente
00:33:43beaucoup de monde au total.
00:33:45Au total, ça fait 27%
00:33:47des Français
00:33:47qui nous disent
00:33:48avoir une forme
00:33:50de protection personnelle
00:33:51avec eux.
00:33:52Frédéric est avec nous
00:33:53de Blagnac.
00:33:54Frédéric, vous avez donné
00:33:55votre avis il y a quelques instants,
00:33:56mais est-ce que vous avez eu,
00:33:57vous, vous avez été
00:33:58face à un événement
00:34:00ou vous avez subi
00:34:01quelque chose aussi ?
00:34:03Oui, bien sûr, bien sûr.
00:34:03Lorsque j'habitais notamment
00:34:05dans le sud-est à Marseille,
00:34:07bien sûr,
00:34:08que ce soit
00:34:08vol à la portière
00:34:10ou agression physique,
00:34:11mais ça s'est vraiment dégradé.
00:34:14Notre ami Philippe,
00:34:16la vie,
00:34:16on est à peu près
00:34:17des mêmes générations.
00:34:18Lorsqu'on était gamin,
00:34:18on faisait des bêtises,
00:34:20même en cyclomoteur,
00:34:21mais un agent de police
00:34:22nous arrêtait,
00:34:23on s'arrêtait,
00:34:24on s'excusait.
00:34:25Et maintenant,
00:34:26c'est plus possible.
00:34:27Je veux dire que,
00:34:28voilà.
00:34:28Maintenant,
00:34:29on fonce sur le policier
00:34:30et c'est 100 euros
00:34:31ou 150 euros d'amende
00:34:32si vous le renversez,
00:34:33comme à Strasbourg.
00:34:33Voilà,
00:34:34on faisait des bêtises
00:34:35dans un bus ou autre,
00:34:35le chauffeur nous discutait,
00:34:37bon,
00:34:37on se remettait l'équerre.
00:34:39Et aujourd'hui,
00:34:40au contraire,
00:34:40on l'agresse.
00:34:41Donc il y a vraiment,
00:34:41vraiment,
00:34:42depuis quelques années,
00:34:43une augmentation
00:34:48limite.
00:34:48Est-ce que ce sont
00:34:49les réseaux sociaux ou autres ?
00:34:50Mais il n'y a plus de limite.
00:34:51Jean-Michel Fauverg,
00:34:52il y a aussi une recrudescence
00:34:53du nombre d'abonnements
00:34:55à des stands de tir.
00:34:57On sent que
00:34:57ça s'accélère aussi, ça.
00:35:00Oui,
00:35:00cette pseudo-psychose
00:35:02qui n'en est pas une,
00:35:03qui est un vrai sentiment
00:35:04de,
00:35:04alors non pas d'insécurité,
00:35:05moi je dirais
00:35:06un sentiment de peur.
00:35:07Ce sentiment de peur,
00:35:08effectivement.
00:35:09Les home-jacking,
00:35:10enfin,
00:35:11tout ça.
00:35:11Ça pousse un certain nombre
00:35:12de personnes
00:35:13à faire un certain nombre
00:35:14de choses,
00:35:15à être prêts,
00:35:15à être aware,
00:35:16comme disait
00:35:17Jean-Claude Van Damme,
00:35:19si jamais il arrive
00:35:20quelque chose.
00:35:21Alors effectivement,
00:35:21les clubs de tir,
00:35:22les clubs de salle défense,
00:35:24le Krav Maga,
00:35:25d'autres sports de combat
00:35:26ou autre chose.
00:35:27Tout simplement,
00:35:29essayer d'être éveillé,
00:35:33de voir ce qui se passe autour,
00:35:34de ne pas être concentré
00:35:37uniquement sur son portable.
00:35:39Je dis ça
00:35:39parce qu'il y a
00:35:40beaucoup,
00:35:41beaucoup,
00:35:41beaucoup d'agressions
00:35:43soit pour voler
00:35:44les portables,
00:35:45soit parce qu'on est
00:35:45concentré sur le portable
00:35:46et qu'on ne voit pas
00:35:47ce qui se passe autour.
00:35:48Emile Leclerc,
00:35:49dernière petite question,
00:35:50vous qui êtes directeur
00:35:51de cette étude
00:35:51chez Odoxa,
00:35:52est-ce que c'est la même chose
00:35:53chez les femmes
00:35:53que chez les hommes,
00:35:55en fait ?
00:35:55Est-ce qu'on est plutôt
00:35:56sur la même tendance ?
00:35:58Sur le sentiment d'insécurité,
00:36:00il est un peu plus élevé,
00:36:01effectivement,
00:36:01chez les femmes.
00:36:02On a 67% des femmes
00:36:03qui nous disent
00:36:04sentir souvent
00:36:05ou de temps en temps
00:36:06en insécurité.
00:36:07Pour 55% des hommes,
00:36:09il y a un écart,
00:36:10mais ça veut dire quand même
00:36:10que ça concerne
00:36:11une grande partie
00:36:12de la population
00:36:13et ça concerne,
00:36:14contrairement à ce
00:36:15qu'on pourrait penser aussi,
00:36:16petite surprise
00:36:17dans ces enquêtes
00:36:18qu'on voit au fil du temps,
00:36:20c'est que ça concerne
00:36:21souvent plus les jeunes
00:36:22que les plus âgés.
00:36:24On entend souvent
00:36:24que ce sont les retraités
00:36:25qui ont peur de tout,
00:36:26etc.
00:36:27Eh bien non,
00:36:28ce n'est pas vrai,
00:36:28ce n'est pas ce qu'on constate
00:36:29dans les sondages.
00:36:30Aussi,
00:36:31ça s'explique,
00:36:31parce que les jeunes
00:36:32sont dans leur quotidien
00:36:33davantage confrontés
00:36:34à des situations risquées.
00:36:36Merci en tout cas Émile Leclerc
00:36:38de savoir expliquer
00:36:39ce sondage
00:36:40sur le sentiment
00:36:43d'insécurité en France,
00:36:44directeur d'études
00:36:45chez Odoxa.
00:36:46Vous revenez quand vous voulez.
00:36:47Merci beaucoup.
00:36:48Merci à vous.
00:36:48Frédéric,
00:36:48on vous gagne.
00:36:49On vous gagne.
00:36:50Non.
00:36:51Ah,
00:36:51il y a peut-être un lapsus là-dedans.
00:36:52On vous gagne,
00:36:53je ne sais pas.
00:36:54C'est étonnant,
00:36:55Bilger,
00:36:55il s'est déjà appelé
00:36:56à la fricherie.
00:36:56Le père, le père.
00:36:58Est-ce que ça veut dire
00:36:59qu'on connaît déjà le résultat ?
00:37:00Non.
00:37:01C'est juste un lapsus.
00:37:02On connaît peut-être le résultat.
00:37:03peut-être.
00:37:05On ne sait pas.
00:37:05Frédéric,
00:37:06en attendant,
00:37:06vous restez avec nous.
00:37:08Dans un instant,
00:37:08le qui sait qui qu'il a dit.
00:37:09Merci votre fidélité
00:37:11au Vraie Voix.
00:37:11On revient dans un instant.
00:37:13Sud Radio,
00:37:14votre attention
00:37:15est notre plus belle récompense.
00:37:17Merci de nous écouter
00:37:18sur Sud Radio.
00:37:18Non, c'est normal
00:37:19parce que vous êtes
00:37:21une radio sympa,
00:37:22diversifiée et tout.
00:37:23Donc, c'est très bien.
00:37:24Sud Radio,
00:37:26parlons vrai.
00:37:27Les Vraies Voix Sud Radio,
00:37:2917h-19h,
00:37:30Philippe David,
00:37:31Cécile de Ménibus.
00:37:33Les Vraies Voix jusqu'à 19h
00:37:35autour de cette table
00:37:35Bérangère Dubu
00:37:37qui est avec nous
00:37:37et qu'on est ravis
00:37:38de retrouver
00:37:38chef d'entreprise
00:37:39et dirigeante de l'UIC,
00:37:41le syndicat des courtiers
00:37:42en crédit,
00:37:43Jean-Michel Fauver,
00:37:44ancien député
00:37:44et ancien patron du RAID
00:37:45et Philippe Bilger,
00:37:46président de l'Institut de la Parole
00:37:48et auteur de Me Too Much
00:37:49aux élections Éliopole.
00:37:50Et puis Frédéric
00:37:51qui est avec nous
00:37:52de Blagnac.
00:37:52Mon cher Frédéric,
00:37:53l'un de vos rôles
00:37:56serait d'une part de gagner
00:37:57et le premier en tout cas
00:37:59c'est de lancer le jingle.
00:38:01Alors lancer le jingle
00:38:02et en plus je vous vois
00:38:03sur le web Sud Radio
00:38:04donc c'est magnifique
00:38:05un peu de pub pour Sud Radio.
00:38:09Alors on va lancer le jingle
00:38:10mais c'est qui qui l'a dit ?
00:38:12Les Vraies Voix Sud Radio
00:38:13le quiz de l'actu.
00:38:15Et le qui c'est qui
00:38:16qui l'a dit
00:38:17de notre nouveau meilleur ami Frédéric
00:38:19écoutez bien.
00:38:20Merci.
00:38:21François Bayrou
00:38:21a vicié le conclave.
00:38:25François Bayrou
00:38:26a vicié le conclave.
00:38:29Vous recevrez
00:38:29d'être un homme politique
00:38:30Mélenchon
00:38:32peut-être ?
00:38:33Non.
00:38:34Ça vient de gauche.
00:38:36Ça vient de gauche ?
00:38:37Panneau ?
00:38:37Non.
00:38:38Il n'est pas faible.
00:38:39Il est fort.
00:38:41Philippe Bilger
00:38:42a été le plus rapide.
00:38:43Non, non, non.
00:38:44C'est Jean-Michel Faudraire.
00:38:44Vous l'avez dit ?
00:38:45Ça suffit.
00:38:47Cécile.
00:38:48Cécile l'a dit.
00:38:49Moi aussi.
00:38:50Je sais.
00:38:51Tout coquait
00:38:51Philippe.
00:38:52Tout coquait
00:38:53s'il y a.
00:38:53La petite petite cise.
00:38:54Cécile vous donne tous les pas.
00:38:55Elle me le donne à moi
00:38:55aujourd'hui.
00:38:56C'est que ça doit être bon.
00:38:56C'est Jean-Michel
00:38:57qui a été le plus rapide.
00:38:58je suis comme Jean-Michel, je suis assermenté
00:39:00j'ai entendu les données, il l'écrivait
00:39:02F.O.R.T
00:39:03question
00:39:06qui c'est qui qu'il a dit mon cher Philippe
00:39:08qui c'est qui qu'il a dit sur Gaza
00:39:10nous avons l'obligation de traiter
00:39:12les injustices et le malheur du monde
00:39:14Frédéric
00:39:15c'est un homme politique
00:39:19très connu
00:39:19qui a même eu de très hautes fonctions
00:39:22un homme politique très connu
00:39:24qui a eu de très hautes fonctions
00:39:25il n'a pas répondu Frédéric, dites quelque chose
00:39:27Frédéric, je vais vous aider
00:39:29un grand discours
00:39:31ah bah le vilpin
00:39:33mais c'était pas un discours
00:39:36il a triché, on savait
00:39:37on ne peut pas
00:39:39j'en ai tellement dans la tête
00:39:42que je dis tout de suite
00:39:43j'ai eu peur
00:39:44vous aviez la réponse ou pas ?
00:39:47il y avait un discours
00:39:49Philippe a répondu avant qu'on ait le droit
00:39:52exactement
00:39:53il ne triche jamais, arrêtez
00:39:56parlez-vous à la troisième personne
00:39:58c'est bien
00:39:59il ne triche jamais le mardi
00:40:01je connaissais
00:40:02il ne colle jamais
00:40:03c'est à vous Cécile
00:40:04maintenant je le dis
00:40:05ah d'accord
00:40:05qui c'est qui
00:40:06qui l'a dit sur Trump
00:40:07je lui dis merci
00:40:09il y a trois jours
00:40:10aujourd'hui je lui dis
00:40:11de quoi je me mêle
00:40:12Frédéric
00:40:13c'est pas un homme politique
00:40:15non
00:40:15non
00:40:16BHS
00:40:17bonne réponse de Philippe Bilger
00:40:19ah mais il n'est pas bon
00:40:20BHS
00:40:20et là on ne me dit pas
00:40:21il a triché là
00:40:22non
00:40:23non parce qu'on lui reconnait le point
00:40:24qui c'est qui
00:40:27qui l'a dit
00:40:28et là j'ai appris un mot
00:40:29en le disant
00:40:29le conclave est évidemment un échec
00:40:32mais il a fait l'objet d'un bouger
00:40:33avec des avancées
00:40:35l'idée est de regarder
00:40:36comment nous pouvons transformer
00:40:37ces bougers
00:40:38je connaissais les bougers
00:40:39mais pas les bougers
00:40:40bouger
00:40:40bouger
00:40:41Frédéric
00:40:42alors c'est un danseur
00:40:44forcément
00:40:45c'est une femme
00:40:46on ne sait pas
00:40:46c'est une femme
00:40:47peut-être dans sa vie privée
00:40:48mais on ne sait pas
00:40:49peut-être
00:40:50non la présidente de la CFDT
00:40:52non
00:40:52c'est une femme politique
00:40:54non pas du tout
00:40:55panier renaché
00:40:56non où vont les choses
00:40:57où vont les choses
00:40:59elle est ministre
00:41:01et a déjà été ministre
00:41:02sur un autre
00:41:02et elle est même déjà venue
00:41:04dans les vraies voies
00:41:04oui absolument
00:41:05lors du salon
00:41:06oui bah oui
00:41:07Vautrin où vont les choses
00:41:08c'est pour ça
00:41:08Catherine Vautrin
00:41:10ministre du travail
00:41:11de la santé
00:41:11de la solidarité
00:41:13et des familles
00:41:14c'est à vous Cécile
00:41:15qui c'est qui
00:41:16qui l'a dit
00:41:16sur le conclave
00:41:16sur les retraites
00:41:17toujours
00:41:18on se serait
00:41:18beaucoup mieux
00:41:19débrouillés
00:41:20à l'écart du politique
00:41:21et du médiatique
00:41:21Frédéric
00:41:22c'est un égaliste
00:41:23c'est pas un politique
00:41:26c'est un syndicaliste
00:41:28un syndicaliste
00:41:29Frédéric
00:41:30j'ai pas des mots
00:41:32de syndicaliste
00:41:33ça pourrait être
00:41:34le Medef
00:41:35exactement
00:41:36Patrick Martin
00:41:39pour qui alors
00:41:40c'est pour moi
00:41:41il a dit
00:41:42le Medef
00:41:42bah il fallait
00:41:43oh mais quelle mauvaise voix
00:41:44il dit le Medef
00:41:46c'est qu'un dos
00:41:47mais vous savez pas
00:41:48Martin
00:41:48je n'ai pas dit Martin
00:41:50non plus
00:41:51je n'ai dit Martin
00:41:52qui ne connait pas
00:41:52Martin en France
00:41:53qui ne connait pas
00:41:54Martin en France
00:41:54c'est ça
00:41:55mais double
00:41:56on y va
00:41:58on y va
00:41:59on y va
00:41:59qui c'est qu'il a dit
00:42:01Frédéric
00:42:01sur l'échec du conclave
00:42:02dans la dernière ligne droite
00:42:04on est arrivé très près
00:42:06d'un accord historique
00:42:07ce n'est pas Jean-Claude Duss
00:42:09allez-y François Bayrou
00:42:11bonne réponse
00:42:12Frédéric
00:42:12allez le dernier
00:42:15qui c'est qui
00:42:15qui l'a dit
00:42:16le conflit
00:42:17sur le conflit
00:42:17Israël-Iran
00:42:18la situation reste
00:42:19volatile et instable
00:42:21Frédéric
00:42:21la situation reste
00:42:23volatile et instable
00:42:24notre président
00:42:25Emmanuel Macron
00:42:26bonne réponse
00:42:27de Frédéric
00:42:28dis donc il a gagné
00:42:29non c'est Philippe Bilger
00:42:30si on enlève les 3
00:42:32qui a volé
00:42:33non il n'a pas volé les 3
00:42:34il a brisé 6 points
00:42:36il a une très très belle
00:42:38chemise bleue
00:42:39notre amitié du Bilger
00:42:40très très belle chemise bleue
00:42:41vous voyez un flûte
00:42:42c'est marrant
00:42:46la police et la justice
00:42:47n'arrivent jamais
00:42:47à s'entendre
00:42:48Philippe Bilger
00:42:499 points
00:42:49Jean-Michel Fauver
00:42:51et Frédéric 6 points
00:42:52Bérangère Dubu
00:42:53a fait du social
00:42:54voilà c'est ça
00:42:55moi les retraites
00:42:55d'habitude c'est moi
00:42:56d'habitude c'est vous
00:42:57en tout cas
00:42:58vous n'avez pas totalement
00:42:59perdu Frédéric
00:43:00puisque vous êtes sur le podium
00:43:01de fin
00:43:02c'est bien
00:43:03il a été très bon Frédéric
00:43:05vous étiez très bon
00:43:06et charmant
00:43:07merci Frédéric
00:43:08il est loyale en plus
00:43:09absolument
00:43:09il nous est loyale
00:43:10on vous embrasse
00:43:12et puis il y a la finale
00:43:14de rugby
00:43:15il est de Toulouse
00:43:15Frédéric
00:43:16oui Blagnac
00:43:17Toulouse UBB
00:43:17et ce sera sur Sud Radio
00:43:19samedi soir
00:43:19allez les meilleurs
00:43:21allez Blagnac
00:43:22allez Blagnac
00:43:23c'est ça oui
00:43:24allez on vous embrasse
00:43:25Frédéric
00:43:25merci d'avoir participé
00:43:26à cette émission
00:43:280826 300 300
00:43:29comme Frédéric
00:43:30c'est pareil
00:43:31dans un instant
00:43:32les infos
00:43:33et puis la météo
00:43:34de Rémi André
00:43:34attention il va faire
00:43:35très très chaud
00:43:36et le coup de gueule
00:43:36de Philippe David
00:43:37que je pourrais résumer
00:43:38en un proverbe africain
00:43:40quand on veut
00:43:40grimper au cocotier
00:43:42il faut avoir
00:43:42son slip propre
00:43:43Sud Radio
00:43:46parlons vrai
00:43:47parlons vrai
00:43:48les vrais voix
00:43:51Sud Radio
00:43:5117h19
00:43:52Philippe David
00:43:54Cécile de Ménibus
00:43:55et autour de cette belle table
00:43:58Philippe Bilger
00:43:58qui est avec nous
00:43:59Jean-Michel Fauverg
00:44:00ancien député
00:44:00et ancien patron
00:44:01du RAID
00:44:02et Bérangère Dubu
00:44:04qui est avec nous
00:44:04chef d'entreprise
00:44:05et dirigeante
00:44:06de l'UIC
00:44:07syndicat des courtiers
00:44:08en crédit
00:44:10et ce numéro de téléphone
00:44:11que vous utilisez
00:44:12on vous en remercie
00:44:130826 300 300
00:44:14vous laissez énormément
00:44:15de messages
00:44:16et on les choisit
00:44:17surtout qu'on les écoute
00:44:18Bonjour
00:44:19Eric de Moselle
00:44:20puis après le député
00:44:21qui retrouve sa place
00:44:22à l'Assemblée
00:44:23après avoir acheté
00:44:25de la drogue
00:44:25Marlène Champion
00:44:26qui est décorée
00:44:28de la légion d'honneur
00:44:28c'est incroyable
00:44:29il me semblait pour quand
00:44:30qu'elle était soupçonnée
00:44:31de détournement de fonds
00:44:32avec le fonds marial
00:44:33justement
00:44:33il manque quand même
00:44:34à peu près
00:44:352,5 voire
00:44:373 millions d'euros
00:44:38où sont-ils passés ?
00:44:40et bien pourtant
00:44:41on la décore
00:44:41c'est quand même incroyable
00:44:42le monde à l'envers
00:44:44de la macronique
00:44:44merci
00:44:45Philippe Bilger
00:44:47c'est vrai
00:44:49mais moi j'ai mes têtes
00:44:50finalement
00:44:51et je sens
00:44:52que je
00:44:53que je reproche
00:44:55aux autres
00:44:56le deux poids
00:44:56de mesure
00:44:57mais je crains
00:44:58de l'avoir moi-même
00:44:59j'ai un fait
00:45:00pour Marlène Schiappa
00:45:01certes
00:45:02elle a fait l'objet
00:45:03d'une enquête
00:45:04mais je me demande
00:45:05si ça n'a pas été classé
00:45:07et même si ça ne l'est pas
00:45:08si on est tellement exigeant
00:45:11sur les politiques
00:45:12au point de vue de la morale
00:45:13je crains qu'il n'y en ait plus
00:45:14un seul
00:45:15qui est la Légion d'honneur
00:45:16Jean-Michel Fauvergues
00:45:18oui mais on vient
00:45:19l'enlever
00:45:19à l'ancien président
00:45:20de la République
00:45:21Nicolas Sarkozy
00:45:22donc peut-être
00:45:24prendre des précautions
00:45:25de ne pas décorer
00:45:25les gens
00:45:26ou en examen
00:45:28effectivement il faut voir
00:45:29si c'est classé ou non
00:45:30mais il n'a pas tort
00:45:32notre auditeur
00:45:33il y a un espèce
00:45:34de ras-le-bol
00:45:35de tout ça
00:45:35il a tort
00:45:36quand il dit
00:45:36la Macronie
00:45:38parce qu'elle est fille
00:45:38c'est pas du tout
00:45:39de la Macronie
00:45:40donc le vendeur de stup
00:45:41il n'a pas tort
00:45:44mais c'est quelque chose
00:45:44consommateur de stup
00:45:45pas vendeur
00:45:46consommateur de stup
00:45:48qui en a acheté
00:45:49un mineur
00:45:49qui a acheté
00:45:50un mineur
00:45:51ça c'est important
00:45:51et effectivement
00:45:53il y a une problématique
00:45:54une problématique générale
00:45:56et la plupart
00:45:57des gens honnêtes
00:45:58ne comprennent pas ça
00:45:59pour l'instant
00:46:00il y a une enquête
00:46:00elle n'a pas été déclarée
00:46:01j'en parlerai tout à l'heure
00:46:02mais effectivement
00:46:03il y a un côté fin de règne
00:46:04ils savent que c'est terminé
00:46:05donc on décore les copains
00:46:06on fait
00:46:07il y a quelque chose
00:46:08qui ne va pas
00:46:09pour le coup
00:46:09je trouve qu'il n'y a pas
00:46:10de décence là-dedans
00:46:11Marlène Schiappa
00:46:12n'a pas à avoir
00:46:12la Légion d'honneur
00:46:13ça n'a aucun sens
00:46:14mais je vais dire un mot
00:46:15pour rebondir
00:46:15ce qu'a dit Jean-Michel Fauver
00:46:16on a retiré
00:46:17sa Légion d'honneur
00:46:17à Sarkozy
00:46:18je me rappelle
00:46:19que Jacques Chirac
00:46:19a été condamné
00:46:20et lui on ne lui a pas retiré
00:46:21alors je me pose la question
00:46:22pourquoi
00:46:22Alain Juppé a été condamné
00:46:24je crois qu'il doit avoir
00:46:25la Légion d'honneur
00:46:25comme ancien Premier ministre
00:46:26et membre du conseil constitutionnel
00:46:28on ne lui a pas retiré non plus
00:46:29donc je me pose des questions
00:46:30sur le deux poids deux mesures
00:46:31c'est ce qu'on appelle
00:46:31de la géométrie variable
00:46:32et Jacques Chirac
00:46:34il a en plus
00:46:35une multitude
00:46:36de plafes et d'oulevards
00:46:37à son nom
00:46:38très bien
00:46:40et un qui pourrait avoir
00:46:41une rue à son nom
00:46:42c'est Philippe David
00:46:42je ne comprends même pas
00:46:43je ne comprends même pas
00:46:46de son vivant
00:46:47non pas une rue
00:46:47une impasse
00:46:48moi je la proposerai
00:46:50merci
00:46:51et bien écoutez oui
00:46:53je vais râler
00:46:53parce que les donneurs de leçons
00:46:55commencent vraiment
00:46:56à me fatiguer
00:46:58à me les briser
00:46:59à me les briser
00:47:00menu
00:47:00comme disait un de mes profs de maths
00:47:02à me courir sur le haricot
00:47:03voilà
00:47:04tout de suite
00:47:05Sud Radio
00:47:06Sud Radio
00:47:07Parlons vrai
00:47:07Parlons vrai
00:47:08Sud Radio
00:47:09Les Vraies Voix Sud Radio
00:47:1217h-19h
00:47:13Philippe David
00:47:14Cécile de Ménibus
00:47:15et soyez les bienvenus
00:47:17quel bonheur
00:47:18de vous accueillir
00:47:19tous les jours
00:47:19dans cette belle maison
00:47:21il y a de la place
00:47:22autour de la table
00:47:23vous pouvez venir
00:47:23quand vous voulez
00:47:24d'ailleurs si vous voulez venir
00:47:25nous faire des petits coucous
00:47:27vous pouvez
00:47:28avec grand plaisir
00:47:29vous êtes les bienvenus
00:47:30je prendrai des photos
00:47:30de Philippe David
00:47:31et de Philippe Bilger
00:47:32qui vous montrera ses muscles
00:47:34l'invasion des vrais voix
00:47:35par les auditeurs
00:47:36moi c'est bien
00:47:37si vous voulez approcher
00:47:38Philippe David
00:47:39c'est facile
00:47:40vous venez avec un saucisson
00:47:41mais même deux
00:47:43deux saucissons
00:47:45parce que un c'est pour moi
00:47:46minimum
00:47:46le saucisson de droite
00:47:48Jean-Michel Fauver
00:47:49qui est avec nous
00:47:50ancien député
00:47:51et ancien patron du RAID
00:47:52à gauche
00:47:53c'est Philippe Bilger
00:47:54président de l'Institut de la Parole
00:47:55et auteur de Me Too Much
00:47:55aux éditions Eliopold
00:47:57et la fleur de cette émission
00:47:59merci
00:48:00Bérangère
00:48:01j'allais dire Cécile de Ménibus
00:48:02ça va
00:48:03je m'autoproclame
00:48:04vous aussi Cécile
00:48:06vous êtes une fleur
00:48:07non il y a une fraîche
00:48:07et une fanée
00:48:08vous êtes une fleur aussi
00:48:09les mecs c'est des lardons
00:48:10et les autres c'est des fleurs
00:48:11c'est ça
00:48:12non mais moi j'adore le saucisson
00:48:13les filles les plus belles
00:48:14les garçons à la poubelle
00:48:15moi aussi j'aime
00:48:15et au centre il y a du lard
00:48:17c'est génial
00:48:18moi j'adore le lard
00:48:19il adore le lard
00:48:20voilà
00:48:20j'adore cette phrase
00:48:22moi j'adore le lard
00:48:23voilà
00:48:23le lard
00:48:26vous adorez lard et le lard
00:48:29les deux
00:48:30les deux messieurs
00:48:31les lard et le cojon
00:48:32voilà c'est ça
00:48:33on va y aller quand vous voulez
00:48:34tout de suite
00:48:35parce qu'il y a un monsieur
00:48:36qui veut râler à la porte
00:48:37et il ne peut pas
00:48:38il s'appelle Philippe David
00:48:38les vrais voix sud radio
00:48:40comme d'habitude
00:48:41je vais remettre le clocher
00:48:42au milieu du village
00:48:43un village qui s'appelle
00:48:43Biarritz, magnifique station balnéaire
00:48:46de la côte basque
00:48:46pourquoi Biarritz ?
00:48:47parce que le voyage
00:48:48qui a effectué le premier ministre
00:48:49François Bayrou
00:48:50me semble
00:48:51vu la situation actuelle
00:48:52de la France
00:48:53et les leçons de morale écologique
00:48:54de son camp politique
00:48:56surréaliste
00:48:57en effet
00:48:57jeudi dernier
00:48:58le premier ministre
00:48:59a fait un aller-retour
00:49:00en jet privé
00:49:01Falcon 900
00:49:01entre Villa Coublet
00:49:03en banlieue parisienne
00:49:04et Biarritz
00:49:04deux heures de vol
00:49:05pour y faire un discours
00:49:06de 27 minutes TTC
00:49:08sur les énergies renouvelables
00:49:10en général
00:49:11et la géothermie en particulier
00:49:12commençons tout d'abord
00:49:14par le coût
00:49:15alors qu'on parle
00:49:15de plus en plus
00:49:16d'un risque de mise
00:49:17sous tutelle
00:49:18de la France
00:49:19par le FMI
00:49:19une heure de Falcon 900
00:49:21de l'ETEC
00:49:22était chiffrée par l'État
00:49:23à 3 998 euros
00:49:25en 2015
00:49:26un chiffre qui n'a pas baissé
00:49:28depuis
00:49:28on peut donc miser
00:49:29sur une facture
00:49:30de minimum 10 000 euros
00:49:31ce qui fait très cher
00:49:32la minute de discours
00:49:33un discours
00:49:34sur les énergies renouvelables
00:49:36alors que le vol
00:49:37a été effectué
00:49:38avec un avion
00:49:38qui
00:49:39d'après le site
00:49:40Compare Private Planes
00:49:41représente 355 000 nautiques
00:49:43pour 2,15 tonnes de CO2
00:49:45produit rien que pour l'allée
00:49:47heureusement qu'hier
00:49:49Gabriel Attal
00:49:50vilipendait sur son compte X
00:49:51l'axe anti-écologie
00:49:53composé du RN et de LR
00:49:55qui se serait formé
00:49:56à l'Assemblée Nationale
00:49:57avant d'écrire
00:49:57mon groupe parlementaire
00:49:59ensemble pour la République
00:50:00et celui de l'écologie
00:50:02et il le restera
00:50:03ce serait bien
00:50:04qu'il en glisse deux mots
00:50:04au groupe Modem
00:50:05on pense également
00:50:06à Agnès Pannier-Runacher
00:50:08qui n'avait pas de mots
00:50:09assez durs
00:50:09contre les députés
00:50:10d'y en voter
00:50:11la fin des ZFE
00:50:12on pourrait lui proposer
00:50:14un problème de physique
00:50:15d'actualité
00:50:15en cette période
00:50:16de baccalauréat
00:50:17sachant qu'un Falcon 900
00:50:18génère 4,3 tonnes de CO2
00:50:20pour un aller-retour
00:50:21Paris-Biarritz
00:50:22combien d'années
00:50:23faut-il à Marcel Duponce
00:50:24Micard de Montauban
00:50:25qui travaille à Toulouse
00:50:26où il n'a pas les moyens
00:50:28de se loger
00:50:28pour produire
00:50:30la même quantité de CO2
00:50:31avec sa 206 diesel
00:50:33qui n'a pas les moyens
00:50:33de changer
00:50:34vous avez deux heures
00:50:35on comprend mieux
00:50:36la colère des gueux
00:50:37pour citer le titre
00:50:38du dernier livre
00:50:39d'Alexandre Jardin
00:50:40une colère sourde
00:50:41mais de plus en plus forte
00:50:42et on convient justifié
00:50:43par les comportements
00:50:45des donneurs de leçons
00:50:46sur François Bayrou
00:50:50vous avez totalement raison
00:50:51j'accepte de mettre
00:50:53une petite pierre
00:50:54dans son jardin
00:50:57mais pour le reste
00:50:58quel talent vous avez
00:50:59vous auriez été
00:51:00un très grand polémiste
00:51:01vous pouvez me calculer
00:51:03le taux de CO2
00:51:04je suis tombée amoureuse
00:51:06de ce coup de gueule
00:51:07je vous découvre
00:51:09différemment aujourd'hui
00:51:10tout est juste
00:51:11mais vous savez
00:51:11il y a une règle
00:51:13on va dire que
00:51:14l'empreinte carbone
00:51:15des hommes politiques
00:51:16en général
00:51:16est inversement
00:51:17proportionnelle
00:51:18à leur espèce
00:51:19de morale affichée
00:51:20mais c'est pareil
00:51:21en local
00:51:22on a un maire
00:51:23à Montpellier
00:51:23Michael Delafosse
00:51:24qui est contre la ZFE
00:51:25et qui part en Chine
00:51:26on a Julie Frèche
00:51:27qui veut interdire
00:51:28les voitures
00:51:29mais qui a un SUV
00:51:29Astrid
00:51:31Agnès
00:51:32dont la seule chose
00:51:34qu'elle a dit juste
00:51:35dernièrement
00:51:36c'est de dire
00:51:36qu'un enfant
00:51:37qui naît en 2025
00:51:38aura 75 ans
00:51:39en 2100
00:51:40et j'ai été émue
00:51:40de te dire
00:51:41pour une fois
00:51:41elle ne disait pas une bêtise
00:51:42mais elle n'habite pas
00:51:43elle dans du collectif
00:51:44comme elle veut
00:51:45qu'on habite tout
00:51:45mais elle est en maison individuelle
00:51:47il y a une espèce
00:51:48d'hypocrisie
00:51:49qui est insupportable
00:51:50et le pire
00:51:51ils font ça
00:51:51avec notre argent
00:51:53donc forcément
00:51:54la colère
00:51:55qu'il y a actuellement
00:51:55elle n'est pas possible
00:51:56merci de l'avoir rappelé
00:51:57Bérangère est née fâchée
00:51:59sur certains trucs
00:52:00on ne peut pas interdire
00:52:02aux femmes politiques
00:52:04de bouger
00:52:05un bouger
00:52:07un bouger
00:52:07comme on dit
00:52:08un bouger
00:52:08comme dirait Catherine
00:52:09Nouveau-Train
00:52:10je pense que l'intérêt
00:52:11c'est de bien
00:52:12de bien choisir
00:52:13son avion d'assaut
00:52:14très très belle boîte
00:52:15avion d'assaut
00:52:16oui
00:52:16le Falcon
00:52:18on s'en extrait
00:52:19plus rapidement
00:52:19que du Rafale
00:52:20ça c'est pas joli
00:52:22pas de grossophobie
00:52:23ça c'est pas beau
00:52:24mais là
00:52:25ce serait un miracle
00:52:25voilà
00:52:26allez les amis
00:52:27merci beaucoup
00:52:28Philippe David
00:52:29tout de suite
00:52:29la fin en plus
00:52:30avec Félix Mathieu
00:52:31les vrais voix
00:52:32Sud Radio
00:52:33et un sujet
00:52:35qui devrait vous intéresser
00:52:36ma prime
00:52:36Rénov'
00:52:37est suspendue
00:52:38depuis hier soir
00:52:39et ça inquiète
00:52:39les professionnels
00:52:40de l'immobilier
00:52:41et on comprend
00:52:41depuis 5 ans maintenant
00:52:43ma prime Rénov'
00:52:43c'est la machine
00:52:44à rénover
00:52:44des logements
00:52:45une aide financière
00:52:46pour faire isoler
00:52:46sa maison
00:52:47dire adieu
00:52:47aux passoires thermiques
00:52:48dans lesquelles
00:52:49il fait très froid
00:52:50très humide l'hiver
00:52:50puis très chaud
00:52:51des clétés
00:52:52arrivent
00:52:52sauf que
00:52:53le dispositif serait
00:52:54victime de fraude
00:52:55ou de tentative
00:52:56de fraude
00:52:57il était aussi victime
00:52:57tout simplement
00:52:58de son succès
00:52:59pour une enveloppe
00:52:59budgétaire
00:53:00qui elle n'est pas
00:53:01extensible à merci
00:53:02l'état donc dit
00:53:02pause
00:53:03jusqu'à mi-septembre
00:53:04le temps de tout
00:53:05remettre à plat
00:53:05de peaufiner
00:53:06les dispositifs
00:53:07anti-fraude
00:53:08pas de nouveaux dossiers
00:53:09en principe
00:53:10depuis hier soir
00:53:11même s'il y aurait
00:53:12moyen de faire passer
00:53:13quelques dossiers
00:53:13jusqu'à fin juin
00:53:15va nous dire
00:53:16notre invité
00:53:16dans un instant
00:53:17en tout cas
00:53:17cette pause
00:53:18s'inquiète
00:53:19non seulement
00:53:20les entreprises
00:53:20de la rénovation
00:53:21on en a beaucoup parlé
00:53:22mais les professionnels
00:53:23de l'immobilier
00:53:24qui redoutent
00:53:25de voir
00:53:25des rénovations
00:53:26de passoires thermiques
00:53:26repoussées
00:53:27à la Saint-Glinglin
00:53:28pour en parler
00:53:29nous sommes avec
00:53:29le président
00:53:30d'agence réunie
00:53:31un réseau immobilier
00:53:32bonsoir
00:53:33Marc-Julien
00:53:34oui bonsoir
00:53:36vous allez bien
00:53:36merci d'être avec nous
00:53:38très bien
00:53:38très bien
00:53:38bon vous
00:53:39ça vous inquiète
00:53:40un peu
00:53:40donc si j'ai bien compris
00:53:41cette pause
00:53:43sur ma prime rénov
00:53:44pourtant vous nous dites
00:53:45que les conditions
00:53:47pour bénéficier
00:53:48de ma prime rénov
00:53:48avaient déjà été durcies
00:53:50depuis le 1er janvier
00:53:51pour éviter
00:53:51a priori les fraudes
00:53:52oui tout à fait
00:53:55puisqu'il y avait
00:53:56un accompagnement
00:53:59qui devait être fait
00:53:59par les entreprises
00:54:00qui devait être
00:54:01labellisé RGE
00:54:03qui permettait
00:54:06déjà à l'État
00:54:07d'avoir un contrôle
00:54:08beaucoup plus fort
00:54:09sur
00:54:10donc le
00:54:13le déploiement
00:54:14de ma prime rénov
00:54:16oui
00:54:16voilà exactement
00:54:17avec
00:54:18un label
00:54:20qui était très difficile
00:54:20à obtenir
00:54:21pour les entreprises
00:54:21et qui devait avoir
00:54:22un historique
00:54:23avec l'ANA
00:54:24axé complet
00:54:26qui fait qu'il y a
00:54:27quand même moins de chance
00:54:27que l'entreprise
00:54:28qui se crée
00:54:29et qui fait faillite
00:54:30un an après
00:54:31puisse avoir ce label
00:54:33donc ça limite
00:54:34quand même fortement
00:54:35donc ça veut dire
00:54:36que quelque part
00:54:37il y a d'autres raisons
00:54:38que cette raison de fraude
00:54:39oui c'est-à-dire
00:54:40limiter le nombre de dossiers
00:54:41faire des économies
00:54:42au-delà de la question
00:54:42des fraudes quoi
00:54:43on ne pouvait pas
00:54:44aider tout le monde
00:54:45si vous voulez
00:54:48il est un peu logique
00:54:49politiquement
00:54:50que quand vous prenez
00:54:51des mesures aussi radicales
00:54:52d'une interdiction
00:54:53de location
00:54:54pour des logements
00:54:56classés
00:54:56donc G
00:54:58et bientôt
00:54:59donc
00:55:00d'ici quelques années
00:55:01classés F
00:55:02donc
00:55:03forcément
00:55:04vous devez donner
00:55:05une compensation
00:55:05de permettre
00:55:06de faire des travaux
00:55:07pour les rendre conformes
00:55:09donc c'était
00:55:09la raison
00:55:11de cette prime rénov
00:55:12bon
00:55:13l'État doit faire
00:55:15beaucoup d'économies
00:55:16ils se sont rendus compte
00:55:17que déjà
00:55:18avec la nouvelle version
00:55:19c'est plus difficile
00:55:20puisque
00:55:20en dehors du problème
00:55:22de
00:55:23de se dire
00:55:25est-ce qu'elle est suspendue
00:55:25on a
00:55:26un paiement
00:55:27qui est de plus en plus tardif
00:55:29pour les entreprises
00:55:29puisqu'on remarque
00:55:31des retards
00:55:31jusqu'à 6 mois
00:55:32de paiement
00:55:32de la part de l'État
00:55:33ce qui
00:55:34n'est pas sans rappeler
00:55:35le losing social
00:55:36pour l'automobile
00:55:37où on avait un peu
00:55:38les mêmes problèmes
00:55:39pour les concessionnaires
00:55:39d'automobiles
00:55:40ok
00:55:41donc vous craignez
00:55:44que ça raréfie
00:55:44le logement
00:55:45sur le parc immobilier
00:55:46merci en tout cas
00:55:48Marc Julien
00:55:48président d'agence
00:55:49réunie
00:55:50vous restez avec nous
00:55:51on revient dans un instant
00:55:52on fait une petite pause
00:55:53à tout de suite
00:55:53Sud Radio
00:55:55Sud Radio
00:55:56Parlons Vrai
00:55:56Parlons Vrai
00:55:57Sud Radio
00:55:58Parlons Vrai
00:55:58Les Vraies Voix Sud Radio
00:56:0017h19h
00:56:01Philippe David
00:56:02Cécile de Ménibus
00:56:04Les Vraies Voix
00:56:05avec Philippe David
00:56:06en première
00:56:09je vais dire
00:56:10en premier rôle
00:56:10Oh non non non
00:56:11je suis en train de calculer
00:56:12mon taux de CO2
00:56:13quand je respire
00:56:15par rapport
00:56:15au voyage en jet privé
00:56:17vous voyez ce que je veux dire
00:56:17là c'est multiplié
00:56:18par l'âge du capitaine
00:56:19c'est hyper complexe
00:56:20il faut un esprit
00:56:21aussi mateux
00:56:22Philippe Bilger
00:56:23pour comprendre
00:56:23mais si
00:56:24vous en rendez pas compte
00:56:25c'est tout
00:56:25ça serait intéressant
00:56:26le CO2 par personne
00:56:27en fonction de la vie
00:56:29en fonction de la vie
00:56:29en fonction du CO2
00:56:29chaque fois qu'on respire
00:56:30bah oui
00:56:30c'est pour ça que je vais me taire
00:56:31Philippe Bilger
00:56:34est avec nous
00:56:35Jean-Michel Fauvert
00:56:36il y a Bérengère
00:56:37du but tout de suite
00:56:37le tour de table
00:56:38de l'actu
00:56:39avec un jiggle
00:56:40j'espère
00:56:40de folie
00:56:41oh dites
00:56:42je vais envoyer
00:56:43des actualités
00:56:44vous venez les voir
00:56:44dans la cabine
00:56:45tenez cette table là
00:56:46et bien tout le monde
00:56:47l'appelle la table des chevaliers
00:56:48ah bon
00:56:48une fois il y a un type
00:56:49qui l'a appelé
00:56:49la table des deux connards
00:56:50je sais pas s'il nous avait reconnus
00:56:51le tour de table
00:56:52de l'actualité
00:56:53ça tombe bien
00:56:55on est cinq
00:56:55ils nous ont bien reconnus
00:56:56c'est ça
00:56:57c'est la table ronde quand même
00:56:58oui c'est ça
00:56:58Philippe Bilger
00:57:00sur cette décision
00:57:01en appel de Boilem sans salle
00:57:02aujourd'hui
00:57:03je
00:57:03vraiment j'ai peur
00:57:05comme tendo
00:57:06pour Boilem sans salle
00:57:07je
00:57:08comme je ne présume
00:57:11pas le pire
00:57:12je suis prêt à croire
00:57:13qu'il y a des négociations
00:57:15en coulisses
00:57:16avec l'état algérien
00:57:17je l'espère en tout cas
00:57:19voilà Boilem sans salle
00:57:21qui a été condamné
00:57:22en première instance
00:57:23à cinq ans
00:57:24alors qu'il avait été requis
00:57:25dix ans
00:57:26en appel
00:57:27il est requis dix ans
00:57:29peut-être
00:57:30y aura-t-il
00:57:31la même sanction
00:57:31qu'en première instance
00:57:33mais ce qui me donnait
00:57:34de l'espoir
00:57:35et je crains peut-être
00:57:37d'être déçu
00:57:37c'est que dimanche
00:57:39j'avais lu dans le JDD
00:57:40qu'on envisageait
00:57:43peut-être
00:57:44une bienveillance
00:57:45de l'état algérien
00:57:46qui évidemment
00:57:48ferait condamner
00:57:49Boilem
00:57:50en appel
00:57:51mais
00:57:51permettrait
00:57:53d'octroyer
00:57:54une grâce
00:57:55et de le faire
00:57:56sortir
00:57:57de cet emprisonnement
00:57:59mais
00:58:00je veux rester prudent
00:58:03et je n'ose croire
00:58:04avec une naïveté
00:58:06absolue
00:58:06que j'ai trop
00:58:07dans d'autres domaines
00:58:09à cette bonne nouvelle
00:58:10on verra bien
00:58:11Jean-Michel Fauverg
00:58:12la riposte de graduée
00:58:14de Jean-Noël Barraud
00:58:15les résultats
00:58:16ne sont pas probants
00:58:16non
00:58:17certes pas
00:58:19mais
00:58:19c'est difficile
00:58:20face à un état
00:58:21qui ne respecte pas
00:58:22les traités internationaux
00:58:23et qui ne respecte rien
00:58:24en plus
00:58:26Boilem Sinsal
00:58:28est rentré
00:58:29en Algérie
00:58:30de lui-même
00:58:32parce qu'il a
00:58:33la double nationalité
00:58:34il s'est fait arrêter
00:58:35immédiatement
00:58:36alors moi aussi
00:58:37je suis très craintif
00:58:38concernant ça
00:58:39et j'ai aucun espoir
00:58:39en fait en réalité
00:58:40moi le gouvernement
00:58:41algérien
00:58:42a prouvé
00:58:44qu'il est versatile
00:58:45comme c'est pas possible
00:58:46je suis juste
00:58:48attirée de voir
00:58:48que LFI
00:58:49a hurlé
00:58:50pour que Rima Hassan
00:58:51qui a passé 24 heures
00:58:52volontairement
00:58:53en prison israélienne
00:58:54exige sa libération
00:58:56et que
00:58:57il est quand même
00:58:57cette auteure
00:58:58est franco
00:58:59algérien
00:58:59il est français
00:59:00et qu'il a eu un vote
00:59:01à l'Assemblée nationale
00:59:02qui a disqualifié
00:59:03certains
00:59:04et que LFI n'appelle pas
00:59:05à son retour
00:59:06et qu'on fait des psychodrames
00:59:07avec Rima Hassan
00:59:08et sa flottille de l'amour
00:59:09à son petit bateau
00:59:10et que derrière
00:59:11ils font rien
00:59:11je trouve que c'est une honte
00:59:12pour tout le monde
00:59:12j'ai peu d'espoir
00:59:13et je trouve que c'est une honte
00:59:14pour les élus français
00:59:15qui ont voté
00:59:16contre l'Assemblée nationale
00:59:17la décision
00:59:18Jean-Michel Fauver
00:59:20l'inexorable essor
00:59:21des polices municipales
00:59:23oui ça fait suite
00:59:24à un article
00:59:25du Figaro
00:59:26très récent
00:59:27qui concède
00:59:28que les dépenses
00:59:29des communes
00:59:30pour faire face
00:59:31à l'insécurité
00:59:32augmentent
00:59:32sur les grosses communes
00:59:33et la première dépense
00:59:35là-dedans
00:59:36c'est effectivement
00:59:36de recruter
00:59:37des policiers municipaux
00:59:38une police de
00:59:39c'est le Figaro
00:59:40qui le dit
00:59:40une police de 100
00:59:41à peu près 100 fonctionnaires
00:59:43de policiers municipaux
00:59:44coûte aux environs
00:59:45entre 6 et 8 millions
00:59:46par an
00:59:47aux municipalités
00:59:48mais elles le font
00:59:49quand même
00:59:50parce que
00:59:51pour la raison simple
00:59:53c'est que
00:59:54la population
00:59:55veut voir
00:59:57du policier
00:59:58sur la voie publique
00:59:59et peu lui importe
01:00:00de savoir
01:00:00qui est derrière l'uniforme
01:00:02et policiers municipaux
01:00:03c'est important
01:00:04de les avoir
01:00:05à proximité
01:00:06cette notion
01:00:07de proximité
01:00:08de voisinage
01:00:09dans les polices municipales
01:00:11elle existe
01:00:11et elle existe
01:00:12il faut bien le reconnaître
01:00:13bien mieux
01:00:13que pour la police nationale
01:00:15et quelquefois
01:00:16pour la gendarmerie nationale
01:00:17donc ça
01:00:17c'est quelque chose
01:00:19d'important
01:00:19et d'intéressant
01:00:20et les maires s'y mettent
01:00:21ça ne les empêche pas
01:00:22de dire
01:00:23tout ce qu'ils font
01:00:25le travail de l'Etat
01:00:26ce qui n'est pas forcément
01:00:27tout à fait vrai
01:00:27mais ils s'y mettent aussi
01:00:29et ils recrutent
01:00:30maintenant c'est bien
01:00:32d'avoir une police municipale
01:00:33mais il faut lui donner
01:00:33des pouvoirs
01:00:34des pouvoirs nouveaux
01:00:35et il va y avoir
01:00:37sans doute une loi
01:00:38à la rentrée
01:00:38si tout se passe bien
01:00:40avec le gouvernement
01:00:40portée par François-Noël Buffet
01:00:43c'est une loi
01:00:44suite au beau veau
01:00:45de la police municipale
01:00:46pour leur donner
01:00:47des nouveaux pouvoirs
01:00:48mais en fait
01:00:48en réalité
01:00:49c'est les pouvoirs
01:00:49que nous nous avions proposés
01:00:51sur la loi sécurité globale
01:00:53qui avait été votée
01:00:54à la fois par
01:00:54l'Assemblée nationale
01:00:56et le Sénat
01:00:57et bien évidemment
01:00:58qui avait été enlevé
01:01:01par le Conseil constitutionnel
01:01:02nous revoilà
01:01:03donc la boucle est bouclée
01:01:04et j'espère que cette loi-là
01:01:06va porter quand même
01:01:07Philippe Bilger
01:01:07je suis absolument
01:01:09d'accord
01:01:10avec Jean-Michel
01:01:11les polices municipales
01:01:14complètent
01:01:14la police nationale
01:01:16elles sont essentielles
01:01:18elles pacifient
01:01:20encore davantage
01:01:21les cités
01:01:22qu'on a besoin
01:01:23c'est évident
01:01:24moi je donnerais
01:01:25ma vision du métier
01:01:26parce que je finance
01:01:27des policiers municipaux
01:01:28nationaux
01:01:29et aujourd'hui
01:01:29les policiers municipaux
01:01:30sont mieux payés
01:01:33alors à grade
01:01:33mieux payés
01:01:34quand ils rentrent
01:01:35souvent
01:01:35de conditions
01:01:36beaucoup plus confortables
01:01:37de travail
01:01:37et qu'il y a vraiment
01:01:39je trouve une dichotomie
01:01:40entre les conditions
01:01:41des policiers
01:01:41en police nationale
01:01:42et des policiers
01:01:43municipaux
01:01:43j'étais très surprise
01:01:44qui ont des meilleures
01:01:45conditions de travail
01:01:46avec des meilleurs salaires
01:01:46dans les villes balnéaires
01:01:47nous à Montpellier
01:01:48la grande mode
01:01:49etc
01:01:49les policiers sont essentiels
01:01:51les municipaux
01:01:52ils ont des conditions
01:01:52très agréables
01:01:53je ne sais pas ce que vous en pensez
01:01:54si si c'est exact
01:01:55vous avez tout à fait raison
01:01:56quand j'ai été député
01:01:58on a fait une enquête
01:01:59là-dessus
01:01:59avec Alice Toureau
01:02:00qui était députée
01:02:01de la Drôme
01:02:01effectivement
01:02:02c'était déjà
01:02:03à l'époque comme ça
01:02:04et c'est important
01:02:05il faut savoir
01:02:05que les policiers municipaux
01:02:06de manière générale
01:02:07tirent beaucoup plus
01:02:08que les policiers nationaux
01:02:08je parle des policiers
01:02:09évidemment
01:02:10de la sécurité publique
01:02:11s'entraînent
01:02:12par contre
01:02:12pour le coup
01:02:13leur salaire
01:02:17en fait
01:02:18est fait aussi de primes
01:02:19et il faudrait
01:02:19une revalorisation
01:02:21totale
01:02:22de leur grille indiciaire
01:02:23parce que pour le coup
01:02:24à la retraite
01:02:24ils ne touchent pas grand chose
01:02:25donc ça aussi
01:02:26c'est en discussion
01:02:27dans le Beauvau
01:02:27des polices municipales
01:02:28allez Bérangère Dubu
01:02:30le retour triomphant
01:02:31d'Andy Kerbrat
01:02:33c'est ça
01:02:34donc vous savez
01:02:34que Andy Kerbrat
01:02:35qui est député à la FI
01:02:37a été condamné
01:02:38pour avoir acheté
01:02:39de la drogue
01:02:40à un mineur
01:02:41avec ses frais parlementaires
01:02:43voilà
01:02:43cette simple phrase
01:02:44il est donc retourné
01:02:45à l'Assemblée nationale
01:02:46cette semaine
01:02:47sous les vivas
01:02:48les applaudissements
01:02:49et les encouragements
01:02:50de son groupe
01:02:50qui le félicite
01:02:52pour son courage
01:02:52de revenir
01:02:53et lui-même explique
01:02:55que le vrai problème
01:02:56c'est que la drogue
01:02:57est un tabou
01:02:58alors j'ai envie de lui dire
01:02:59non Andy
01:03:00ce qui est un tabou
01:03:01c'est les fuites urinaires
01:03:02c'est dire qu'on est échangé
01:03:03c'est peut-être même
01:03:04les hémorroïdes
01:03:04ça c'est tabou
01:03:05on n'ose pas le dire aux gens
01:03:06la drogue c'est pas tabou
01:03:07la drogue c'est illégal
01:03:09donc on ne le dit pas
01:03:11parce qu'on sait que
01:03:11si on le dit
01:03:12on va en prison
01:03:12aujourd'hui
01:03:13j'ai un vrai problème quand même
01:03:15parce qu'un tabou
01:03:16c'est un interdit moral
01:03:17qui est intériorisé
01:03:18la drogue
01:03:19c'est quelque chose
01:03:19qui était illégal
01:03:20et son problème
01:03:21il est multiforme
01:03:22ça me pose beaucoup de problèmes
01:03:23j'ai un problème
01:03:24en droit du travail
01:03:25parce que moi
01:03:27un salarié
01:03:27qui prend de la drogue
01:03:28sur son lieu de travail
01:03:29avec de l'argent
01:03:30de l'entreprise
01:03:31il est licencié
01:03:32pour faute grave
01:03:33voire pour faute lourde
01:03:34or l'élu
01:03:35revient
01:03:36tranquillement
01:03:37à l'Assemblée
01:03:38derrière
01:03:39j'ai un problème toujours
01:03:40de droit du travail
01:03:40il faudrait que la sécurité sociale
01:03:42s'en occupe
01:03:43parce qu'il a été payé
01:03:44à 100%
01:03:45pendant son arrêt maladie
01:03:46là où un salarié
01:03:47ne l'est pas payé
01:03:48mais qu'il a pu voter
01:03:49par procuration
01:03:50donc quand on est en arrêt de travail
01:03:52on n'a pas le droit de travailler
01:03:53donc il était en arrêt
01:03:54il était chez lui
01:03:55mais il était payé
01:03:56il y a plein de choses
01:03:56qui ne vont pas
01:03:57derrière
01:03:58on peut se poser la question
01:03:59des votes
01:04:00qu'il a fait sous influence
01:04:01quelle est ta liberté de voter
01:04:03quand tu es sous l'emprise
01:04:04de drogue
01:04:05que soit de l'alcool
01:04:05comme on parle des petits qui boivent
01:04:06ou de ça
01:04:07pendant qu'il était en arrêt
01:04:09il a voté contre des amendements
01:04:11sur la loi
01:04:11pour lutter contre les narcotrafiquants
01:04:13c'est quand même osé
01:04:14quand on sait
01:04:15ce qu'il a fait
01:04:16et pourquoi
01:04:17il y a la question
01:04:18des frais de mandat
01:04:19où il dit qu'il a remboursé
01:04:20toute la drogue qu'il a acheté
01:04:21mais sauf que
01:04:226 mois derrière
01:04:23j'achète de la drogue
01:04:24avec l'argent de ma boîte
01:04:25je peux vous dire
01:04:26que les impôts
01:04:27les services publics
01:04:28l'URSSAF
01:04:28et tout le monde
01:04:29ne me dira pas
01:04:30madame Dubu
01:04:30vous avez remboursé
01:04:31c'est pas très grave
01:04:32je pense que je perdrai
01:04:33mon droit d'exercer
01:04:34et puis derrière
01:04:35il y a la question du mineur
01:04:37et il a acheté de la drogue
01:04:38à ce mineur
01:04:38tout le monde dit
01:04:39un mineur
01:04:40c'est qui ce mineur
01:04:41il fait quoi
01:04:41il est où
01:04:42est-ce que lui
01:04:43est victime d'un trafic
01:04:48contribuable
01:04:48on revient à Nicolas
01:04:49qui paye
01:04:49mais c'est moi
01:04:50Bérangère qui paye
01:04:51c'est Cécile
01:04:51c'est Philippe
01:04:52il a donné à des trafiquants
01:04:53qui avec font quoi
01:04:54ces trafiquants
01:04:55mais en fait
01:04:55ces trafiquants
01:04:56ils achètent des armes
01:04:57c'est eux qui poignardent
01:04:58nos gamins
01:04:59etc
01:04:59je conclurai
01:05:00vous parlez de la police
01:05:01un ami à moi
01:05:02Clément
01:05:02qui est policier
01:05:03et qui cette année
01:05:04en début d'année
01:05:04est allé constater
01:05:05le décès d'un gamin
01:05:06de 2005
01:05:07qui a l'âge de nos enfants
01:05:09d'une overdose de kétamine
01:05:10c'est notamment
01:05:11une épiqueur à la kétamine
01:05:13le week-end dernier
01:05:13qu'il a pris en 10 carbas
01:05:14il y a un petit 2005
01:05:15il n'avait pas 20 ans
01:05:16le gamin
01:05:17et mon ami Clément
01:05:18est allé constater son décès
01:05:19la drogue ça tue
01:05:20nos enfants
01:05:20ça tue des gens
01:05:21ça brise des familles
01:05:22c'est Pierre Palmade
01:05:23donc en fait
01:05:23c'est pas un tabou
01:05:25c'est très grave
01:05:25se soigner c'est bien
01:05:27stigmatiser non
01:05:27mais il y a toutes ces questions
01:05:28au suspens
01:05:29vous avez totalement raison
01:05:32Bérangère
01:05:33il y a une inégalité
01:05:36totalement choquante
01:05:38entre le sort
01:05:39qui est réservé
01:05:39à ce député
01:05:40et la drogue au quotidien
01:05:42et les conséquences
01:05:44qu'elle appelle
01:05:44très rapidement
01:05:47il y a quelques temps
01:05:48de ça
01:05:48le directeur général
01:05:49de la police nationale
01:05:50a écrit une circulaire
01:05:53en cas de condamnation grave
01:05:54pour un certain nombre de choses
01:05:55y compris pour le trafic de stupes
01:05:57pour prendre des stupes
01:05:58c'est dehors
01:05:59le conseil d'état
01:06:01lui a donné raison récemment
01:06:02c'est dehors
01:06:03si c'est dehors
01:06:04pour les flics
01:06:05si c'est dehors
01:06:05pour les gendarmes
01:06:07ça doit être dehors
01:06:08pour les députés
01:06:09que ce soit de la drogue
01:06:11que ce soit qu'on commette
01:06:12une baffe à sa femme
01:06:13que ce soit un sénateur
01:06:15qui attire sa collègue
01:06:16dans un guet-apens
01:06:18et qui se drogue
01:06:20etc
01:06:20c'est dehors
01:06:22et ça
01:06:23il faudra y arriver
01:06:23à ça
01:06:24parce que sinon
01:06:25on ne comprend plus
01:06:26ces choses là
01:06:27tout à fait
01:06:27merci beaucoup
01:06:28vous restez avec nous
01:06:29dans un instant
01:06:30on va revenir
01:06:31sur cette information
01:06:32sur David Dysnard
01:06:33qui appelle Emmanuel Macron
01:06:34à démissionner
01:06:35et réclame une primaire à droite
01:06:36alors parlons vrai
01:06:37est-ce qu'une démission
01:06:38de Macron
01:06:39suivie de législative
01:06:40est la seule solution
01:06:42pour sortir le pays
01:06:43du blocage
01:06:44et à cette question
01:06:45demande d'émission
01:06:46de Macron
01:06:47par David Dysnard
01:06:48Macron a-t-il perdu
01:06:48toute crédibilité ?
01:06:50vous dites oui
01:06:50à 97%
01:06:51vous voulez réagir
01:06:52le 0826 300 300
01:06:54et on retrouve
01:06:54dans un instant
01:06:55Bruno Cotteres
01:06:56politologue
01:06:56chercheur au CRNRS
01:06:58et au Cévipof
01:06:59le centre de recherche
01:07:00politique de Sciences Po
01:07:01revient tout de suite
01:07:02on fait une pause
01:07:02Sud Radio
01:07:03c'est vous
01:07:04qui donnez le temps
01:07:05merci pour vos émissions
01:07:06et continuez comme ça
01:07:08parce que vous êtes formidables
01:07:09tous
01:07:09Sud Radio
01:07:11parlons vrai
01:07:12donc
01:07:13les vrais voix Sud Radio
01:07:1417h19h
01:07:16Philippe David
01:07:17Cécile de Ménibus
01:07:18et puisqu'ils ont été gentils
01:07:20nous avons décidé
01:07:21de garder officiellement
01:07:22Bérangère Dubu
01:07:23chef d'entreprise
01:07:25et dirigeante de
01:07:26lui
01:07:26c'est le syndicat
01:07:27des courtiers
01:07:28en crédit
01:07:29et Jean-Michel Fauver
01:07:30ancien député
01:07:30ancien patron du Rennes
01:07:31et Philippe Bigère
01:07:32après on va vous garder à vue
01:07:34parce que je vous garde à vue
01:07:35là justement
01:07:36président de l'Institut de la Parole
01:07:38et auteur de Me Too Much
01:07:39aux éditions
01:07:40Eliopold
01:07:40tout de suite
01:07:41le coup de projecteur
01:07:42des vraies voix
01:07:43Pour sortir de l'impasse
01:07:49dans lequel a placé
01:07:50le pays
01:07:51le président de la République
01:07:52et bien il ne reste
01:07:53qu'une solution
01:07:54nous demandons maintenant
01:07:55à Emmanuel Macron
01:07:56de s'en aller
01:07:57Je ne demande pas
01:07:58la démission
01:07:59d'Emmanuel Macron
01:08:00Si le président de la République
01:08:01accepte de comprendre
01:08:03que tout est bloqué
01:08:04et que le but dans la vie
01:08:05ce n'est pas de se maintenir
01:08:06au pouvoir
01:08:06au détriment
01:08:07de l'intérêt du pays
01:08:08il démissionne
01:08:10La démission du président
01:08:11de la République
01:08:11c'est un peu
01:08:12la solution de facilité
01:08:13on se dit
01:08:13on change la personne
01:08:14qui a la tête
01:08:15et tout ira mieux
01:08:16je pense que c'est absolument faux
01:08:18Et enfin
01:08:18le mandat que vous m'avez
01:08:20démocratiquement confié
01:08:21est un mandat de 5 ans
01:08:23et je l'exercerai
01:08:25pleinement
01:08:25jusqu'à son terme
01:08:26Et le maire de Cannes
01:08:29est l'air
01:08:30David Lysnard
01:08:31et donc formel
01:08:32Emmanuel Macron
01:08:32doit prendre acte
01:08:33de son échec
01:08:34et démissionner
01:08:34Dans Ouest France
01:08:35le président de l'association
01:08:36des maires de France
01:08:37réclame aussi
01:08:37une primaire
01:08:38de la droite
01:08:39et du centre
01:08:39Alors parlons vrai
01:08:40Est-ce qu'Emmanuel Macron
01:08:42peut tenir encore 22 mois
01:08:43si la situation politique
01:08:45restait la même
01:08:46voire si elle empirait
01:08:47Et à la question
01:08:48Demande de démission
01:08:49de Macron
01:08:50par David Lysnard
01:08:50Macron a-t-il perdu
01:08:51toute crédibilité ?
01:08:53Vous dites tout
01:08:53à 97%
01:08:54Vous voulez réagir
01:08:55le 0826 300 300
01:08:57Et Bruno Cotteres
01:08:58est avec nous
01:08:58politologues et chercheurs
01:08:59au CNRS
01:09:00et au Cevipov
01:09:01qui est le centre
01:09:02de recherche politique
01:09:03de Sciences Po
01:09:03Bonsoir Bruno Cotteres
01:09:05Merci d'avoir accepté
01:09:06cette invitation
01:09:07Philippe Bilger
01:09:07J'ai le droit
01:09:08de faire un pari
01:09:09pas plus stupide
01:09:10qu'un autre
01:09:11Emmanuel Macron
01:09:12restera jusqu'en 2027
01:09:14Deuxième élément
01:09:16c'est étonnant
01:09:18de la part de David Lysnard
01:09:20même évidemment
01:09:21si je ne surestime pas
01:09:25son envie
01:09:26de voir Emmanuel Macron
01:09:28jusqu'au bout
01:09:29si celui-ci
01:09:30était obligé
01:09:31de partir
01:09:32Mais ce qui me paraît
01:09:33important
01:09:34dans la déclaration
01:09:35de David Lysnard
01:09:36d'ailleurs vous l'avez dit
01:09:37c'est le fait
01:09:39que ce qui concerne
01:09:41les républicains
01:09:42et le rappel
01:09:43qu'il tient absolument
01:09:44à une primaire
01:09:45de la droite
01:09:47et du centre
01:09:48en 2027
01:09:50c'est une pierre
01:09:51jetée dans le jardin
01:09:53de Laurent Wauquiez
01:09:54et qui peut faire plaisir
01:09:56naturellement
01:09:57à son allié
01:09:58d'aujourd'hui
01:09:59Bruno Retailleau
01:10:00Jean-Michel Fauvergue
01:10:02Oui
01:10:03ce qu'a dit
01:10:04Philippe
01:10:05est tout à fait exact
01:10:06moi je suis surpris
01:10:08par ce que dit
01:10:09David Lysnard
01:10:10parce que
01:10:11qui est président
01:10:12de l'AMF
01:10:12il faut le rappeler
01:10:13et qui
01:10:14qui a de belles propositions
01:10:17et moi j'aime bien
01:10:18ce qu'il dit
01:10:18mais là je suis assez surpris
01:10:20parce qu'il veut
01:10:21que le président
01:10:22se retire
01:10:22pour pouvoir faire
01:10:23des élections
01:10:24il veut pas
01:10:25que le président
01:10:25se retire
01:10:26parce qu'il a échoué
01:10:28etc
01:10:28et dans l'échec
01:10:31qu'il vise
01:10:31en fait
01:10:31en réalité
01:10:32il liste
01:10:33tout un tas de choses
01:10:34qui se passent
01:10:35depuis des décennies
01:10:35donc
01:10:36on peut pas
01:10:37toute la faute
01:10:38ne revient pas
01:10:39à Emmanuel Macron
01:10:40mais Lysnard
01:10:41veut qu'il se retire
01:10:42pour pouvoir
01:10:42faire des élections
01:10:44présidentielles
01:10:44plusieurs choses
01:10:45d'abord
01:10:46la droite
01:10:46elle est pas prête
01:10:47pour ça
01:10:47il demande
01:10:49des primaires
01:10:50mais bon
01:10:50personne n'est prêt
01:10:51pour ça
01:10:51la deuxième chose
01:10:52c'est que
01:10:53ça veut pas dire
01:10:53parce qu'on aura
01:10:54un nouveau président
01:10:56qu'il aura une majorité
01:10:59il faut faire attention
01:10:59à ça
01:11:00je suis pas persuadé
01:11:01qu'on reviendra
01:11:02au système d'avant
01:11:03où un président élu
01:11:04aspirera une majorité
01:11:06maintenant
01:11:06qu'on a tâté
01:11:08de cette espèce
01:11:09de majorité relative
01:11:10proportionnelle
01:11:11donc
01:11:12ça c'est extrêmement
01:11:14dangereux
01:11:15et puis
01:11:15et puis surtout
01:11:16s'il se retirait
01:11:18Macron
01:11:19s'il démissionnait
01:11:19demain
01:11:20le nouveau président
01:11:21au bout de
01:11:22je sais pas moi
01:11:23de deux ans
01:11:24alors que les choses
01:11:25n'iraient pas
01:11:26on lui demanderait
01:11:27il y aurait un précédent
01:11:27on lui demanderait
01:11:28de démissionner aussi
01:11:29et ça en serait fini
01:11:30dans la 5ème république
01:11:31je pense que
01:11:32la force des institutions
01:11:34mérite que
01:11:34le président actuel
01:11:36demeure
01:11:38et qu'on trouve
01:11:38d'autres solutions
01:11:39Bérangère Dubu
01:11:40moi je suis optimiste
01:11:40je suis toujours optimiste
01:11:41je suis en colère
01:11:42comme dit Cécile
01:11:43et optimiste
01:11:43je suis en colère
01:11:44ou je sais pas dans quel sens
01:11:45en même temps
01:11:46il y a des municipales
01:11:47qui arrivent
01:11:47moi j'ai toujours dit
01:11:48que c'est par la base
01:11:50c'est par nos maires
01:11:50c'est par nos élus de terrain
01:11:51que ça allait remonter
01:11:52qu'on allait bien repartir
01:11:53on va faire nos municipales
01:11:55sauf qu'il y en a 2500
01:11:57qui ont jeté l'éponge
01:11:59mais oui
01:11:59mais il va falloir
01:12:00réserver
01:12:00c'est pas grave
01:12:01sur 36 000
01:12:02c'est pas grave
01:12:03sur 36 000
01:12:03je me dis
01:12:04on va repartir
01:12:05après
01:12:05après il y aura
01:12:07possiblement
01:12:08des législatives
01:12:09à nouveau
01:12:09cette fois-ci
01:12:10avec peut-être
01:12:10une nouvelle énergie
01:12:11due aux municipales
01:12:13il faudra après
01:12:14les municipales
01:12:15et on va peut-être repartir
01:12:16moi la dernière dissolution
01:12:17surprise d'Emmanuel Macron
01:12:19j'étais heureuse
01:12:19pensant que ça irait mieux
01:12:20on se retrouve
01:12:21avec des gens
01:12:21comme Délogu
01:12:22et tous les analphabètes
01:12:23de la France insoumise
01:12:24je suis désespérée
01:12:26c'est mon point de vue personnel
01:12:27ça n'engage que moi
01:12:28mais je suis désespérée
01:12:29donc je pense
01:12:29faisons attention
01:12:30on sait ce qu'on a
01:12:31faisons attention
01:12:33à ce qu'on pourrait avoir
01:12:33en nous précipitant
01:12:35Bruno Cotteres
01:12:36qui est avec nous
01:12:36politologue
01:12:37chercheur au CNRS
01:12:38et au Cevipof
01:12:39le centre de recherche politique
01:12:40de Sciences Po
01:12:41de toute façon
01:12:41en matière de démission
01:12:42Bruno Cotteres
01:12:44on sait que c'est plié
01:12:46puisque Emmanuel Macron
01:12:47l'a dit
01:12:47à de nombreuses reprises
01:12:49en revanche
01:12:51sur lui
01:12:53aujourd'hui
01:12:54sur la classe politique
01:12:55sur Emmanuel Macron
01:12:56donc on tape dessus
01:12:57ce qui est normal
01:12:58puisque c'est l'opposition
01:13:00mais comment
01:13:01est-ce que le macronisme
01:13:03aujourd'hui
01:13:03peut encore survivre à ça
01:13:05oui c'est compliqué
01:13:07de survivre au macronisme
01:13:08parce que le macronisme
01:13:09ça aurait été
01:13:10très très très fortement
01:13:11corrélé
01:13:12totalement identifié
01:13:13à Emmanuel Macron
01:13:14lui-même
01:13:14et d'ailleurs on voit
01:13:15qu'il n'y a pas beaucoup
01:13:16dans son propre camp
01:13:18qui se revendiquent
01:13:19au fond
01:13:19comme les héritiers
01:13:21du macronisme
01:13:22et que justement
01:13:23certains disent
01:13:24on pourra retenir
01:13:26un certain nombre
01:13:27de bonnes idées
01:13:27qu'avait chez Emmanuel Macron
01:13:28mais aucun aujourd'hui
01:13:30ne se présente clairement
01:13:31comme l'héritier
01:13:32d'Emmanuel Macron
01:13:33donc survivre au macronisme
01:13:35ça sera sans doute compliqué
01:13:36par contre je rejoins
01:13:37ce qui a été dit juste avant
01:13:38ça ne veut pas dire
01:13:39que 2027
01:13:40ça revient à une vie politique
01:13:42comme avant
01:13:43d'abord pour une raison forte
01:13:44la tripartition
01:13:47ou les trois pôles
01:13:48de la vie politique
01:13:49qui sont durablement ancrés
01:13:51si on a une élection présidentielle
01:13:53dans quatre mois
01:13:53comme le souhaite David Wisnard
01:13:55les rapports de force électorale
01:13:57sont à peu près
01:13:57les mêmes qu'au vendu
01:13:58on retrouvera
01:13:59un rassemblement national
01:14:00sans doute
01:14:00à un niveau élevé
01:14:01une gauche
01:14:03à la fois divisée
01:14:05mais qui a un réflexe
01:14:05limité
01:14:06et puis un centre
01:14:07centre droit
01:14:08et c'est d'ailleurs
01:14:09une des grandes difficultés
01:14:10de la proposition
01:14:10de David Wisnard
01:14:11qui est le nombre
01:14:13de candidats très importants
01:14:14et qui ne sont pas d'ailleurs
01:14:15forcément d'accord
01:14:16entre eux
01:14:17pour participer à une primaire
01:14:18je rappelle qu'Edouard Philippe
01:14:19a très explicitement dit
01:14:20que ça se ferait sans lui
01:14:22Philippe Bilge
01:14:23Bruno
01:14:25comment voyez-vous
01:14:27je dirais
01:14:29le futur
01:14:30de ce qui aujourd'hui
01:14:33est encore un petit peu
01:14:34le macronisme
01:14:35est-ce que vous considérez
01:14:37que le dépassement
01:14:39qui a échoué
01:14:40de la gauche
01:14:41et de la droite
01:14:41peut tout de même
01:14:43représenter
01:14:44de la part
01:14:45d'un nouveau président
01:14:47une tentation
01:14:48où vous voyez
01:14:50revenir
01:14:50à grandes enjambées
01:14:52la politique classique
01:14:53difficile de répondre
01:14:56à cette belle
01:14:57et intéressante question
01:14:58difficile
01:14:59parce qu'à la fois
01:15:00la vieille politique
01:15:01n'a jamais totalement
01:15:02vu sur le macronisme
01:15:04on se rappelle
01:15:05des succès
01:15:05du parti socialiste
01:15:06des républicains
01:15:07par exemple
01:15:08dans les élections locales
01:15:09élections locales
01:15:10où ni les insoumis
01:15:11ni les macronistes
01:15:12se sont arrivés
01:15:12à durablement
01:15:13s'implanter
01:15:14donc il y avait toujours
01:15:15du gauche-droite
01:15:15pendant le macronisme
01:15:17et il y aura sans doute
01:15:18après la sortie
01:15:20du tableau politique
01:15:21d'Emmanuel Macron
01:15:22il y aura sans doute
01:15:22toujours
01:15:23des éléments
01:15:24du macronisme
01:15:24le premier
01:15:25je pense que
01:15:25premier point
01:15:27il n'y aura pas
01:15:28un coup d'ardoise magique
01:15:29et qui éliminera
01:15:30comme si rien ne s'était passé
01:15:31beaucoup seront quand même
01:15:33durablement marqués
01:15:34qu'on ait élu en 2017
01:15:35un président de 39 ans
01:15:37qui n'avait pas de mandat avant
01:15:38et qui a essayé
01:15:39un dépassement
01:15:40effectivement
01:15:40avec toutes les limites
01:15:41du sujet
01:15:42certains voudront
01:15:43sans doute
01:15:43inscrire un peu
01:15:45et on aura peut-être
01:15:46le même sujet
01:15:46qu'après le giscardisme
01:15:48vous voyez
01:15:48à la fois
01:15:49le giscardisme
01:15:50parait du tableau en 1981
01:15:52mais le rêve giscardien
01:15:54de deux français sur trois
01:15:55dont le voie aujourd'hui
01:15:58tentait de revivre
01:15:59après François Bayrou
01:16:00par exemple
01:16:01qui rêve au fond
01:16:02de réunir
01:16:03les idées du centre-gauche
01:16:04et du centre-droite
01:16:05dans son gouvernement
01:16:06en cas de
01:16:08en cas de
01:16:08motion de censure
01:16:10réussie
01:16:11contre François Bayrou
01:16:13qu'est-ce que ça peut générer
01:16:14derrière ?
01:16:15il reprend son droit
01:16:15de dissolution
01:16:16dans 14 jours
01:16:17ce serait
01:16:18envisageable ou pas ?
01:16:20et bien à nouveau
01:16:21une situation
01:16:21de grande confusion
01:16:23vous savez
01:16:23s'il y avait
01:16:24de nouvelles élections
01:16:25législatives
01:16:25d'abord l'ensemble
01:16:26des électeurs
01:16:27comment on va trouver
01:16:28que la situation
01:16:28est de plus en plus confuse
01:16:30imaginons qu'Emmanuel Macron
01:16:31perde à nouveau
01:16:32ses élections législatives
01:16:33alors là
01:16:34la question de David Issa
01:16:35sans doute
01:16:36serait reprise
01:16:37dans le pays
01:16:37on verrait à nouveau
01:16:38beaucoup de débats
01:16:39sur est-ce que Macron
01:16:40doit démissionner
01:16:41comme on l'a eu
01:16:42après les législatives
01:16:43de 2024
01:16:44mais globalement
01:16:45on retrouverait à peu près
01:16:46les mêmes rapports
01:16:47de force aujourd'hui
01:16:47y compris
01:16:48s'il y avait
01:16:49une dose proportionnelle
01:16:50qui soit incredite
01:16:51on prend la direction
01:16:53de Hausser
01:16:54bonsoir Gérald
01:16:55qui nous appelle
01:16:55au 0826 300 300
01:16:57bonsoir Gérald
01:16:59bonsoir mes chers amis
01:17:00comment allez-vous ?
01:17:01très bien
01:17:01bienvenue chez nous
01:17:03bienvenue chez nous
01:17:04qu'est-ce que vous en pensez ?
01:17:06moi ce que j'en pense
01:17:07c'est que ça fait très longtemps
01:17:08qu'il est plus crédible
01:17:09très honnêtement
01:17:11moi je l'appelle Pinocchio
01:17:13c'est clair
01:17:14c'est quelqu'un pour moi
01:17:15qui ne tient pas du tout
01:17:16la route au niveau
01:17:17déjà ses prestations
01:17:19ses interventions
01:17:19il y a de moins en moins
01:17:20de personnes qui écoutent
01:17:21il faut être clair
01:17:22il dépense de l'argent
01:17:24à tort et à travers
01:17:25je fais très vite
01:17:26c'est très court
01:17:27on est endetté
01:17:30jusqu'au coup
01:17:30grâce à ce monsieur
01:17:31on n'est plus du tout
01:17:34en sécurité
01:17:34il n'y a plus
01:17:35il n'y a plus grand chose
01:17:36qui tient la route
01:17:37en français
01:17:38grâce à lui
01:17:38je dirais entre guillemets
01:17:40faire ce qu'il a fait
01:17:41depuis 6 ans
01:17:42un peu plus de 7 ans maintenant
01:17:44il va continuer encore
01:17:46pendant 2 ans comme ça
01:17:47très honnêtement
01:17:47un peu plus de 8 ans
01:17:48parce qu'il est arrivé
01:17:49au pouvoir
01:17:50en mai 2017
01:17:51on est à 8 ans
01:17:52et un mois
01:17:52et 2 jours
01:17:55et 12 heures
01:17:56et 22 minutes
01:17:56vous voyez Gérald
01:17:59ça passe vite finalement
01:18:00encore 30 secondes
01:18:02tiens
01:18:03ben voilà
01:18:04donc bon
01:18:04moi je ne suis pas du tout
01:18:06franchement
01:18:08j'en peux plus
01:18:09et je crois que je ne suis pas le seul
01:18:10restez avec nous Gérald
01:18:12Jean-Michel Fauverg
01:18:13j'entends ce qui est dit
01:18:15mettre la responsabilité
01:18:18sur les hommes et les femmes politiques
01:18:20et sur Macron en particulier
01:18:21pourquoi pas
01:18:22mais c'est rapidement
01:18:24rejeter aussi
01:18:25notre propre responsabilité
01:18:26parce que c'est nous
01:18:27qui avons voté aussi
01:18:27et je signale
01:18:29qu'Emmanuel Macron
01:18:30a été élu 2 fois
01:18:31et pour 5 ans
01:18:33et les gens savaient
01:18:34dès le départ
01:18:35en votant
01:18:35est-ce qu'il a été élu ?
01:18:37est-ce qu'on n'a pas voté
01:18:37contre Sat Challenger ?
01:18:38non mais ça c'est toujours
01:18:39ce qu'on dit
01:18:40mais le résultat n'est pas
01:18:41même si on a élu
01:18:42quelqu'un 2 fois
01:18:43on peut aussi dire
01:18:45qu'on est déçu
01:18:45du résultat
01:18:46bien évidemment
01:18:48même si on ne remet pas
01:18:49en cause
01:18:49cette légitimité
01:18:50je ne mis pas ce droit-là
01:18:51mais je veux dire
01:18:52qu'on a tous
01:18:52des responsabilités
01:18:53dans ce domaine-là
01:18:54et il ne faut pas
01:18:54qu'on rejette
01:18:55totalement et tout le temps
01:18:56les responsabilités
01:18:58sur les hommes
01:18:59et sur les femmes politiques
01:18:59quels qu'ils soient
01:19:00la population française
01:19:02doit aussi prendre
01:19:04sa part de responsabilité
01:19:05dans ce domaine-là
01:19:05mais moi je voudrais
01:19:06poser une question
01:19:07à Bruno
01:19:08s'il était possible
01:19:09je voudrais savoir
01:19:10s'il n'estime pas
01:19:12que c'est Emmanuel Macron
01:19:14lui-même qui a cassé l'outil
01:19:16en ne préparant pas l'avenir
01:19:17et en particulier
01:19:18il y avait quelqu'un
01:19:19qui se faufilait
01:19:20qui s'appelle Gabriel Attal
01:19:21est-ce que le macronisme
01:19:23et le centrisme
01:19:24n'a pas été cassé
01:19:25à ce moment-là ?
01:19:27Oui sans doute
01:19:28que c'est l'une
01:19:29des grandes difficultés
01:19:30au fond de la mire
01:19:31du macronisme
01:19:32Emmanuel Macron
01:19:33n'a jamais donné
01:19:34de signe clair
01:19:35qu'il voulait lui-même
01:19:36avoir ce qu'on appelle
01:19:37un héritier
01:19:39mais au-delà de ça
01:19:40effectivement
01:19:40et même de la
01:19:41la mésentente
01:19:42en fin de mandat
01:19:44de Gabriel Attal
01:19:45à Matignon
01:19:46et surtout autour
01:19:47de la dissolution
01:19:48dont Emmanuel Macron
01:19:49n'avait pas tenu au courant
01:19:50Gabriel Attal
01:19:51je pense qu'il y a un problème
01:19:52de fond plus important
01:19:53sur l'avenir du macronisme
01:19:55et la difficulté
01:19:56que se perpétue
01:19:57le projet du macronisme
01:19:58il n'y a jamais eu
01:19:58de corpus idéologique
01:19:59on n'a pas un texte
01:20:01de référence
01:20:02ou un ensemble
01:20:02de textes de référence
01:20:03malgré la richesse
01:20:04souvent des discours
01:20:05d'Emmanuel Macron
01:20:06il en a beaucoup
01:20:07beaucoup beaucoup prononcé
01:20:08ce sont souvent
01:20:09des discours très riches
01:20:10en contenu
01:20:11alors par contre
01:20:12ça ne constitue pas
01:20:13un corps de doctrine
01:20:14et donc forcément
01:20:15un mouvement politique
01:20:16qui n'a pas de corps
01:20:17plus idéologique
01:20:18c'est beaucoup plus difficile
01:20:19d'avoir des gens
01:20:20qui veulent perpétuer
01:20:21ce corps de doctrine
01:20:23qui n'élucte pas vraiment
01:20:24merci beaucoup en tout cas
01:20:26d'avoir accepté notre invitation
01:20:27Bruno Cotres
01:20:28politologue
01:20:29chercheur au CNRS
01:20:30et au Cévi-Pof
01:20:30le centre de recherche politique
01:20:32et de Sciences Po
01:20:32merci Philippe Bilger
01:20:33merci Bérangère
01:20:35merci beaucoup
01:20:37votre taxi vous attend
01:20:39et merci beaucoup
01:20:39Jean-Michel Fauver
01:20:40on s'est régalé
01:20:41voilà vous restez avec nous
01:20:42dans un instant
01:20:43on va vous parler
01:20:44de filières d'excellence
01:20:45les compagnons du devoir
01:20:46les luthiers
01:20:46les archetiers
01:20:47très joli métier
01:20:49on en parle dans un instant
01:20:50on s'est régalé
01:20:51on s'est régalé

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