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Les Vraies Voix avec Anne-Lorraine Rousseau, journaliste pour Valeurs Actuelles ; Thierry Blandinières, PDG de InVivo et président du CA de Brive ; Nicolas Corato, président fondateur du think tank Place de la République ; Philippe Ballard, député RN de l'Oise ; Thierry-Léandre Le Fur, expert en comportements numériques et addictifs.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-16##

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News
Transcription
00:00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Bélaire.
00:00:04Et bonjour à tous dans les vraies voix. On va tout de suite enchaîner avec les vraies voix.
00:00:08Mais d'abord, il y a eu un petit accident sur le Tour de France, on l'a entendu, voilà.
00:00:12Et puis, vous avez compris, c'est l'œil du Tour de France avec Vincent Bartho, c'est parti.
00:00:17Sud Radio fait son Tour de France en direct.
00:00:21Onzième étape du Tour de France, et effectivement, pardonnez-moi,
00:00:24mais il y a tellement de choses que des mots sortent.
00:00:26De 156,8 km autour de Toulouse et de cette terrible côte de pêche David,
00:00:32censé faire le ménage à 8 km de l'arrivée, c'est ce qu'il s'est passé.
00:00:36Vincent Bartho, il y a plein de choses à raconter.
00:00:39Premièrement, nous sommes dans le final avec deux échappés, Schmid et Abramsen.
00:00:43Ça va à la victoire ou pas pour vous ?
00:00:46Oui, oui, je pense que ça va aller à la victoire.
00:00:48Il y a Mathieu Van Der Poel qui est à quelques 10 secondes,
00:00:51mais on est encore tout simplement à 1,2 km de l'arrivée pour les deux hommes de tête.
00:00:55Et je pense que ça sera difficile pour Mathieu Van Der Poel d'opérer la jonction.
00:01:00Donc alors, on va rappeler qu'il y a eu un premier groupe de tête,
00:01:03Ballerini, Burgodo, Schmid, Abramsen, Wright.
00:01:06Deux de ces cinq hommes se sont extirpés, vous venez de nous en parler.
00:01:10Derrière, il y avait une contre-attaque.
00:01:12Van Aert, Van Der Poel, De Lys, Simons et le français Axel Laurence.
00:01:16Et Van Der Poel s'est extirpé.
00:01:18Donc on est à 2-1.
00:01:19Mais derrière, et c'est pour ça que j'ai fait quand même une boulette à l'antenne,
00:01:22vous m'avez entendu dire un gros mot, c'est que le champion du monde,
00:01:26deuxième du classement général, Tadej Pogacar est tombé.
00:01:29Que s'est-il passé, Vincent Barthaud ?
00:01:31Écoutez, on a vu très brièvement la chute de Pogacar.
00:01:34Il a dû vouloir se ravitailler un tout petit peu.
00:01:36Il s'est pris les mains dans le guidon.
00:01:38Il est tombé tout seul.
00:01:39Alors à 4 km de l'arrivée, il a eu du mal à remettre sa chaîne.
00:01:42Donc on pense qu'il peut le perdre un petit peu de temps.
00:01:45On va le savoir par la suite.
00:01:46Mais là, je vais vite revenir au direct,
00:01:48puisqu'on est pratiquement à 500 mètres de l'arrivée.
00:01:51Il y a les deux hommes.
00:01:52Johan Abrahamsen, le Norvégien Unoxmobili, 29 ans,
00:01:56qui est en train de lancer le sprint à ses côtés.
00:01:59Mauro Smith de la Yaouko Aloula, le Suisse,
00:02:02qui est en train de prendre le meilleur sur le courant norvégien.
00:02:07Alors qu'il y a un spectateur sur la route, c'est incroyable,
00:02:09qui a voulu faire tomber les coureurs.
00:02:10Les deux premiers, Van Der Poel finit 3e.
00:02:13Et on a la victoire.
00:02:14Alors je suis un petit peu confus avec le Jean,
00:02:16la personne, vous avez vu, je ne sais pas si vous avez vu,
00:02:18qui a voulu traverser la route.
00:02:20C'est incroyable.
00:02:22Mais je pense que c'est Mauro Schmidt qui succède
00:02:25à March Hirschi, le Suisse,
00:02:27qui avait gagné en 2020 à Saran.
00:02:30On va en savoir un petit peu plus.
00:02:31Je pense que c'est Jonas Abrahamsen qui est passé devant.
00:02:34Mais ça fait deux fois qu'on voit cette personne.
00:02:37C'est incroyable.
00:02:38On l'avait déjà vu avec son drapeau.
00:02:40Il y a une revendication.
00:02:42Et bon, a priori, il ne fait pas tomber les coureurs,
00:02:44mais il court à côté avec son drapeau.
00:02:45Oui, il a couru à côté des deux hommes de tête.
00:02:48Oui, c'est incroyable.
00:02:48Abrahamsen, on peut se signaler que c'est sa première victoire sur le Tour.
00:02:52Il avait fini 2e l'an dernier derrière le petit Vauclin.
00:02:56Donc c'est une belle chose pour lui.
00:02:58C'est un coureur qui avait gagné 2e à travers les Flandres.
00:03:03Et il y a une particularité aussi,
00:03:04c'est qu'il a eu une clavicule de cassé.
00:03:06Il y a deux semaines avant le Tour de France.
00:03:08Et voilà, ça lui a permis quand même de faire le Tour.
00:03:10Félicitations à lui.
00:03:11Bon, voilà.
00:03:12Donc, victoire de Mauro Schmid.
00:03:15Ah, alors Mauro Schmid, vous dites Abrahamsen.
00:03:17Non, non, non, pardon.
00:03:17C'est moi, je dis...
00:03:19Non, non.
00:03:19Victoire de Jonas.
00:03:20Oui, oui, c'est Jonas Abrahamsen.
00:03:22Devant Mauro Schmid.
00:03:243e place pour Mathieu Van Der Poel.
00:03:27Et puis, les contre-attaquants sont arrivés
00:03:29avec Arnaud Delis et Wout Van Aert.
00:03:32Alors, des nouvelles du maillot jaune, a priori.
00:03:35Vincent, est-ce que vous en avez ?
00:03:36Il est revenu dans le groupe avec Jonas Vingegaard
00:03:40et Remco Evenpool.
00:03:41C'est-à-dire que les trois gros leaders sont ensemble.
00:03:44On est d'accord ?
00:03:45Alors, normalement, je n'ai pas trop d'infos sur ça,
00:03:47mais je pense qu'il a dû réussir à rentrer dans les voitures.
00:03:50Effectivement, il faut savoir que le règlement,
00:03:52c'est que si vous chutez dans les 5 derniers kilomètres...
00:03:56Ah, moi, je pense que même dans les 5 derniers kilomètres,
00:03:58c'est dans le même temps du premier.
00:03:59Donc, il n'y a pas d'affolement du côté de Pogacar.
00:04:01Bon, alors, voilà, c'est fait.
00:04:03Et confirmation, Jonas Abramsen qui s'impose.
00:04:06Merci pour tout, Vincent Barthaud.
00:04:08On reviendra, bien sûr, Judith, tout à l'heure avec Pascal Chanteur.
00:04:10Quel suspense !
00:04:10Ah oui, c'était magnifique à Toulouse.
00:04:12Magnifique.
00:04:12Et sans gros mots.
00:04:14Merci beaucoup, Vincent Barthaud.
00:04:16Au revoir.
00:04:17Les Vraies Voix de Sud Radio, c'est parti.
00:04:19Les Vraies Voix de Sud Radio.
00:04:22Eh bien, bonjour et bienvenue.
00:04:23Heureuse de vous retrouver sur Sud Radio.
00:04:24Alors, comment on se porte aujourd'hui, chers co-animateurs ?
00:04:27Surtout quand on dit des bêtises en direct.
00:04:29Eh bien, chers co-animatrices, chers co-auditeurs,
00:04:32bonjour, c'est l'été, la France va bien, paraît-il,
00:04:34et nous allons passer un bon moment.
00:04:36Eh bien, voilà, c'est une bonne chose.
00:04:37Chaque jour de 17h à 19h, les Vraies Voix de l'été font vibrer.
00:04:40Sud Radio, deux heures de débat sans filtre,
00:04:42où politiques, experts et citoyens confrontent leurs idées sans détour,
00:04:45liberté de ton et opinion, cash, c'est la promesse du parlant vrai.
00:04:47Cette émission s'appuie sur deux rendez-vous iconiques.
00:04:50Judith vous en révèle les enjeux.
00:04:51Le grand débat à 17h30, alors que la croissance française reste poussive.
00:04:55Le gouvernement de François Bayrou dévoile un plan de redressement budgétaire
00:04:58aussi ambitieux que polémique.
00:05:00L'objectif, ramener le déficit public à 4,6% du PIB en 2026,
00:05:04contre 5,8% aujourd'hui, en réalisant 40 milliards d'euros d'économies.
00:05:08Pour y parvenir, l'exécutive mise sur un cocktail délicat,
00:05:11baisse des dépenses publiques, effort demandé au foyer,
00:05:13coup de pouce aux entreprises.
00:05:14Entre suppression de jours feriés, réforme des aides sociales,
00:05:16taxation des colis, réduction des effectifs dans la fonction publique,
00:05:20les mesures s'annoncent sensibles, le pari du Premier ministre
00:05:22allié rigueur budgétaire et relance économique.
00:05:25Mais l'équilibre est fragile et une question demeure.
00:05:27La croissance déjà sous tension tiendra-t-elle le choc ?
00:05:29Ça fait des années que les dirigeants alertent,
00:05:31les caisses de l'État se vident, nous devons faire un effort.
00:05:34Mais pourquoi au juste ?
00:05:35Pour des services publics plus performants, ça fait des années qu'ils se dégradent.
00:05:39Et si le problème venait de la manière dont les gouvernements gèrent ?
00:05:42D'où cette consultation qu'on vous propose sur le compte X de Sud Radio,
00:05:45économie budgétaire.
00:05:46Faut-il gérer l'État comme une entreprise ?
00:05:50Donnez-nous votre point de vue sur cette question de fond, finalement.
00:05:540-826-300-300, vous pouvez nous appeler aussi, évidemment.
00:05:57Et puis, notre coup de projecteur à 18h40.
00:05:59On continue sur cette proposition de budget 2026 d'un point de vue plus politique.
00:06:04Olivier Faure estime que la seule issue possible est la censure
00:06:06et critique une détérioration constante de la situation
00:06:09au cours des huit dernières années,
00:06:11qu'il attribue aux avantages fiscaux accordés sous Emmanuel Macron.
00:06:13Les revendications fermes de l'opposition,
00:06:15notamment du RN, de LFI et du PS,
00:06:18compliquent considérablement la tâche du Premier ministre.
00:06:20Le ministre de l'Économie, Éric Lombard,
00:06:22tempère toutefois en précisant que les lignes directrices
00:06:24présentées par François Bayrou restent flexibles
00:06:26et qu'ils subsistent des possibilités de dialogue
00:06:28pour modifier le budget.
00:06:29Il souligne également que la dette élevée de la France,
00:06:31conséquence de 50 années de déficit budgétaire,
00:06:33restreint les marges de manœuvre des politiques publiques.
00:06:36Ça promet une session d'automne musclée à la rentrée des parlementaires.
00:06:39L'Assemblée nationale votera-t-elle la censure du gouvernement ?
00:06:42Et vous, les auditeurs de Sud Radio, que feriez-vous à la place des députés ?
00:06:45Répondez à la question sur le compte X, comme le veulent les oppositions.
00:06:48Faut-il censurer François Bayrou ?
00:06:50Oui ou non ? A vous de jouer.
00:06:51Oui. Alors, évidemment, vous pouvez nous appeler au 0826 300 300.
00:06:56Oui, j'ai dit oui.
00:06:57C'est-à-dire que vous vouliez censurer ?
00:06:58Non, pas du tout.
00:06:59D'accord, oui, c'est bien ce que je dis.
00:07:01Par contre, vous, les auditeurs, vous avez le droit de voter, évidemment,
00:07:04puis de nous appeler au 0826 300 300 pour intervenir sur les sujets
00:07:08dont on vient de vous parler ou autre chose.
00:07:11D'ailleurs, Sud Radio, c'est votre radio.
00:07:12Elle est nos éditorialistes du jour.
00:07:16Nous sommes avec Anne-Lauren Rousseau, journaliste pour Valeurs Actuelles,
00:07:19l'une de nos valeurs sûres, devrez-vous, n'est-ce pas ?
00:07:22Bien joué le jeu de mots.
00:07:23C'est pas mal.
00:07:24Mais c'est vrai que finalement, vous étiez la petite dernière l'année dernière,
00:07:27mais là, ça y est, vous êtes installés.
00:07:29Alors, moi, j'ai un petit dernier, mais alors un petit dernier avec un petit package,
00:07:33quoi, on va dire.
00:07:34Un grand premier, même.
00:07:35Ah, bah oui, oui, oui.
00:07:36Il est PDG de InVivo et le président du CA Bébrive.
00:07:40Oui, ce club légendeur du rugby qui a déjà gagné la Coupe d'Europe, d'ailleurs.
00:07:43Attention, attention.
00:07:44Il s'appelle Thierry Blandinière, première.
00:07:47Bienvenue, Thierry.
00:07:48Merci de l'invitation.
00:07:49Avec plaisir.
00:07:50Merci.
00:07:51Eh bien, nous allons rejoindre le 0826 300 300
00:07:55et accueillir notre auditeur du jour, Laurent, qui nous appelle de Montpellier.
00:07:59Bonjour, Laurent.
00:08:00Bonjour, Judith.
00:08:01Et bonjour à tout le plateau.
00:08:04Ça fait plaisir.
00:08:04Alors, moi, je m'appelle tout le plateau, c'est ça.
00:08:06Voilà, c'est ça.
00:08:08Mais vous n'êtes pas blonde, Frédéric.
00:08:10Voilà.
00:08:12Salut, salut, Laurent.
00:08:14Alors, Laurent, vous, vous êtes...
00:08:15Alors déjà, vous allez rester avec nous, évidemment,
00:08:17tout le long de cette émission, comme tous nos auditeurs fil rouges
00:08:20qui peuvent nous appeler 0826 300 300.
00:08:23Vous, vous avez un petit coup de gueule à passer quand même.
00:08:24C'est la baisse du taux du livret A qui va passer à 1,7% au 1er août.
00:08:29Eh oui, parce que la baisse des taux des livrets A et même du LEP ou du livret de développement durable,
00:08:36bon, c'est vraiment anormal parce que ça s'adresse à qui, ces livrets A ?
00:08:40Eh bien, ça s'adresse aux gens modestes, comme moi, hein, ou petits épargnants.
00:08:44Donc, on s'en sert comme des comptes courants, mais des comptes courants qui rapportent.
00:08:47Alors, on met un coup 500 euros, on les retire un mois après, on met 500 euros, et ainsi de suite,
00:08:52quand il a des rentrées d'argent.
00:08:53Mais ces livrets, ce livret permet de ne pas laisser l'argent sur son compte courant
00:08:57et d'avoir un petit rapport, c'est rien du tout, 3% ou 2%.
00:09:02Donc là, le gouverneur de la Banque de France, ou l'INSEE, ou Eric Lombard, le ministère de l'économie,
00:09:09qui veut que nous n'en fassions pas, d'économie,
00:09:13eh bien, donc, nous assassine un peu, quoi.
00:09:16C'est vraiment mesquain, quoi, hein, c'est parce que le livret A s'adresse vraiment aux gens modestes.
00:09:23Bon, effectivement, c'est très, très important, Laurent, de souligner cette annonce de 2,4 à 1,7.
00:09:31Thierry Blandinière, le chef d'entreprise que vous êtes, en pensez quoi ?
00:09:35Bon, d'abord, je crois que c'est technique, hein, je pense que c'est, voilà, c'est un ajuste technique
00:09:39par rapport, effectivement, à la baisse d'inflation.
00:09:43Donc, je ne sais pas s'il y a un décalage possible.
00:09:45Toujours est-il que c'est un peu maladroit pour moi de le faire maintenant ?
00:09:48Je pense qu'il aurait fallu globaliser tout ça avec le budget pour en mettre en perspective.
00:09:52Donc, certes, il y aura des taux d'intérêt qui vont baisser,
00:09:55mais il faut les mettre en perspective avec les économies qu'on demande maintenant
00:09:58de réaliser à l'ensemble des Français.
00:10:00Faute de com', donc, déjà, un peu, quoi.
00:10:03Mais ce qu'on entend dans la bouche de Laurent, finalement, Alnoren,
00:10:05c'est quand même que c'est toujours les mêmes qui trinquent, quoi.
00:10:07C'est exactement le sujet de cette économie budgétaire prévue par notre Premier ministre.
00:10:13C'est toujours les mêmes qui trinquent.
00:10:14C'est toujours ceux qui essaient difficilement de mettre de côté,
00:10:18qui vont encore être pénalisés.
00:10:19Donc, la question, c'est ça.
00:10:21On parlait de choc sur la croissance.
00:10:23Typiquement, s'attaquer au Livret A, ça va aussi limiter l'épargne des plus moyens
00:10:28et donc, forcément, un peu limiter la croissance de fait.
00:10:31Donc, je pense que ça va être un peu le sujet tout autour de ça.
00:10:34Et la censure en fait partie.
00:10:35Ça va être, à mon avis, ça va être cette partie-là, la France,
00:10:38qui va, à mon avis, s'agacer un peu plus fort.
00:10:41Alors, merci pour ce sujet, Laurent.
00:10:43Vous restez avec nous.
00:10:44Oui, parce qu'en fait, le sujet de Laurent nous lance sur toutes les missions.
00:10:47Exactement.
00:10:47Quelle introduction.
00:10:48Allez, 0826-300-300, la charmante eau de vous attend au standard de Sud Radio.
00:10:53Et puis, dans un instant, c'est les trois mots de l'actu et plein d'autres choses qui se passent.
00:10:56Restez avec nous, à tout de suite.
00:10:58Et à 17h17, dans les vraies voix de l'été, ce sont les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:11:14Vos trois mots du jour, Félix, rigueur, frappe et industriel.
00:11:17Emmanuel Macron salue la vertu du courage, l'audace et la lucidité du plan budgétaire de François Bayrou.
00:11:23N'en jetez plus, la musique n'est pas tout à fait la même dans les oppositions.
00:11:26Israël frappe la Syrie et notamment le quartier général de l'armée à Damas riposte aux violences entre communautés,
00:11:32notamment contre les Druzes en Syrie.
00:11:34Et puis, la disparition d'un industriel.
00:11:36Il voulait qu'on le présente comme ça quand il venait ici même, dans les vraies voix sur Sud Radio.
00:11:40Loïc Lefloc, prigent, ancien grand patron de plusieurs fleurons tricolores, vient de s'éteindre à 81 ans.
00:11:47Les vraies voix Sud Radio.
00:11:49De la vertu, du courage, de l'audace, de la lucidité, selon le président Macron.
00:11:55Un plan de rigueur inacceptable pour les oppositions.
00:11:58Le spectre de la censure revient au lendemain des annonces budgétaires de François Bayrou.
00:12:03Menace brandie par exemple par Julien Audoul, porte-parole du RN et député de Lyon.
00:12:08François Bayrou s'est assis sur la catapulte et visiblement, il a envie de couper la corde.
00:12:13Je pense que M. Bayrou veut quitter son poste à Matignon.
00:12:17Il veut être censuré et tout ce qu'il a dit hier, toutes les provocations qu'il a pu annoncer,
00:12:25effectivement, si elles restaient en l'état, vont nous inciter à censurer parce qu'elles sont inacceptables.
00:12:31Julien Audoul, du RN avec Benjamin Glez dans le Grand Matin Sud Radio.
00:12:34Alors rien ne trouve grave grâce à ses yeux.
00:12:37Par exemple, la suppression de deux jours fériés, 8 mai et lundi de Pâques.
00:12:40Une atteinte à notre mémoire nationale.
00:12:43Ni le gel des dépenses sociales et cette fameuse année blanche.
00:12:47Totalement ahurissante.
00:12:49Pas plus que cette contribution solidaire réclamée au plus aisé.
00:12:52Un état obèse.
00:12:54Allez, un petit mot sur l'effort demandé aux malades pour économiser sur la sécurité sociale.
00:12:58Cette punition, cette spoliation, c'est insupportable.
00:13:02Voilà, voilà, avec tout ça, heureusement que François Bayrou a eu droit à son petit mot gentil du président de la République,
00:13:07donc ce matin au Conseil des ministres.
00:13:09Il s'est fait plaisir le matin, le Félix.
00:13:1117h30, 18h40, on va en reparler deux fois aujourd'hui, évidemment, de ce budget et de cette possible censure.
00:13:17Votre deuxième mot, Félix, frappe Israël à bombarder la Syrie.
00:13:21L'armée israélienne frappe l'entrée du quartier général de l'armée syrienne à Damas.
00:13:26Le ministre israélien de la Défense avertit que son pays va porter, je cite,
00:13:29des coups douloureux après les violences qui ont éclaté dans la région à majorité de russes de Swayda.
00:13:35Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, exhorte justement les druses israéliens à ne pas franchir la frontière avec la Syrie.
00:13:42Damas a envoyé en tout cas des forces gouvernementales dans le sud du pays pour mettre fin à ces affrontements.
00:13:48De son côté, la France appelle à l'arrêt immédiat des affrontements.
00:13:51Elle invite l'ensemble des acteurs, je cite, à tout mettre en œuvre pour garantir la sécurité des civils,
00:13:56rétablir le calme, promouvoir la paix entre l'ensemble des composantes de la société syrienne.
00:14:02Donc la paix notamment entre les druses et les autres communautés de la région,
00:14:06avec donc ces frappes, ces dernières heures, ces frappes israéliennes sur Damas et sur la Syrie.
00:14:11Troisième mot, industriel.
00:14:12Loïc, le floc, pris Jean Nouquit à l'âge de 81 ans.
00:14:15Ancien grand patron de GDF, de la SNCF ou encore DELF où il avait eu des ennuis judiciaires.
00:14:21Loïc, le floc, pris Jean, avait dirigé de grands fleurons, souvent publics.
00:14:25Alors ça peut dire que les dossiers industriels et leur connexion avec le monde politique n'avaient presque aucun secret pour lui.
00:14:32Industriel, c'est comme ça qu'il voulait qu'on le présente à l'antenne quand il venait ici, dans les vraies voix sur Sud Radio.
00:14:37Entre autres choses, il était incollable, par exemple, sur l'histoire de l'énergie nucléaire et de son développement en France.
00:14:43Nous avons commencé par prendre des centrales Westinghouse américaines et que nous avons francisées.
00:14:52Enfin, disons que l'idée d'utiliser la fission pour nucléaire qui conduisait aux bombes pour en faire un instrument civil est une idée qui n'est pas neuve.
00:15:03Disons que la physique nucléaire est par contre une grande spécificité française sur laquelle nous avons énormément eu de prix Nobel, dont l'écurie.
00:15:13Nous avons eu quand même trois prix Nobel bien connus de tous les Français, j'espère, et qui sont dans les livres d'histoire, j'espère, et qui ont fait la physique nucléaire.
00:15:21Loïc Lefloc, Prigent, il y a quelques mois, dans les vraies voix sur Sud Radio, avec Cécile de Ménibus et Philippe David.
00:15:27Loïc atteint d'un cancer qui vient de nous quitter, donc à l'âge de 81 ans, annonce son épouse.
00:15:32Jusqu'au bout, écrit-elle dans un communiqué à l'AFP, jusqu'au bout, le grand capitaine d'industrie qu'il était se sera battu,
00:15:39aussi bien pour ses entreprises que pour la défense, dit-elle, de l'industrie française.
00:15:43Thierry Blandinière, vous êtes un chef d'entreprise aussi, il incarnait quelque chose de fort, en tant que grand patron.
00:15:50Il incarnait une dimension internationale de la France.
00:15:53Et l'image de la France internationale, c'est essentiel aujourd'hui, surtout dans le monde dans lequel on est.
00:15:58Et donc, quelque part, c'est une grande figure de l'industrie française et internationale qui s'en va,
00:16:05et donc c'est une triste nouvelle que je viens d'apprendre.
00:16:07Anne-Lauren Rousseau, quelqu'un qui avait, notamment dans l'affaire Elle,
00:16:12fut affaire à des accusations, à des condamnations.
00:16:16Quelqu'un qui a accompagné notre actualité pendant des années.
00:16:20Oui, toujours ces mêmes accusations.
00:16:22Après, voilà, quel intérêt de revenir cracher sur sa tombe, j'ai envie de dire.
00:16:28Il s'avère qu'il a quand même permis à beaucoup de personnes de travailler.
00:16:33Il a quand même défendu l'industrie française.
00:16:36Voilà, moi je préfère plutôt retenir ce qu'il a fait de bien.
00:16:38C'est important parce que dans la presse, tous les titres...
00:16:41Moi, ça m'a choqué.
00:16:41Oui, c'est un petit peu partout, sur le site du Parisien.
00:16:46C'est titré Affaire Elf, la mort de Loïc Lefloc Prigent, et j'ai trouvé ça un peu grossier.
00:16:52D'ailleurs, on remarquera quel genre de médias ont titré de cette manière.
00:16:56Mais voilà, c'est certes une information importante,
00:16:59mais je trouve qu'il ne faut pas oublier quand même ce que cet homme a fait dans sa vie.
00:17:03Et il n'a pas fait que ça.
00:17:04Oui, ne pas réduire sa carrière à cette affaire.
00:17:06Alors, comme nous avons le président du SEAT Brive sur le plateau,
00:17:10il était logique de parler un peu de rugby, n'est-ce pas, Félix Mathieu ?
00:17:13Donc, un petit mot quand même sur Antoine Dupont.
00:17:15Allez, au passage, le demi-de-mêlée du 15 de France et du Stade Toulousain
00:17:18espère un retour à la compétition seulement vers la fin novembre,
00:17:22après sa rupture du ligament croisé aux genoux droits.
00:17:25C'était en mars dernier.
00:17:26Et il estime auprès du journal L'Équipe que ce ne serait pas plus raisonnable,
00:17:30que ce ne serait pas raisonnable de revenir plus tôt que ça.
00:17:33Novembre, il l'a dit, depuis le Japon.
00:17:34Thierry Blondinière, il faut attendre, il faut attendre.
00:17:37Il a déjà été raisonnable.
00:17:38Non, mais c'est un casse-tête pour les rugbymen,
00:17:41dont le calendrier est de plus en plus ample
00:17:44et de plus en plus de blessures aussi.
00:17:47En même temps, l'effectif est beaucoup plus grand dans les clubs.
00:17:50Donc, quelque part, il y a deux, trois équipes au Stade Toulousain.
00:17:52Ils ont été champions de France sans Antoine Dupont.
00:17:56Donc, quelque part, le budget contribue aussi
00:17:58à faire jouer plus souvent plus de joueurs,
00:18:00plus de jeunes joueurs,
00:18:01donner plus de chances aussi aux jeunes.
00:18:02Donc, je crois que le championnat top 14 est bien fait,
00:18:05Pro D2 aussi,
00:18:06pour justement valoriser le rugby français.
00:18:08Et Antoine Dupont est une des figures,
00:18:10est la figure aujourd'hui, il faut le dire, du rugby français.
00:18:12Mais pour autant, il y a aussi beaucoup de joueurs derrière.
00:18:15Et donc, il faut aussi leur donner la liberté
00:18:17de s'exprimer sur le terrain.
00:18:18Et c'est aussi l'occasion d'un nombre de matchs
00:18:21fait que finalement, on verra de plus en plus de très bons joueurs.
00:18:23Le CAB Brive, Judith, comme vous le savez,
00:18:25est en pro D2.
00:18:26Oui, tout à fait.
00:18:27Et la question à Thierry, c'est l'objectif,
00:18:29c'est la montée dans le top 14 l'année prochaine.
00:18:31C'est ça ?
00:18:32C'est obligatoire comme question.
00:18:33Alors, on a raté la marche cette année,
00:18:34et bravo à Montauban.
00:18:36Donc, je félicite Montauban.
00:18:38Voilà, on a raté la marche,
00:18:39donc on est un peu vexé,
00:18:40il faut quand même le dire, à Brive.
00:18:41Donc, on va vraiment tout mettre,
00:18:43tout mettre ce qu'on a dans les tribus et dans le cœur
00:18:45pour repartir avec une belle saison devant nous.
00:18:47Eh bien, on aime le rugby sur Sud Radio,
00:18:50et vous, Anne-Laurene Rousseau,
00:18:51est-ce que vous aimez le rugby ?
00:18:52Moi, j'ai la chance d'avoir beaucoup d'amis
00:18:53très fans de rugby.
00:18:55Peut-être malgré moi, j'ai suivi le rugby,
00:18:56et maintenant, je le suis,
00:18:57c'est quand même beaucoup plus marrant.
00:18:58Au début, c'est un peu lourd,
00:18:59et après, voilà.
00:19:00Le foot, je ne suis pas encore,
00:19:01mais le rugby, ça va.
00:19:02Je repose ma question,
00:19:02est-ce que vous comprenez les règles ?
00:19:04Ça va, j'y ai joué un peu aussi.
00:19:05J'ai fait deux ans de rugby.
00:19:07J'en étais pas à la mêlée,
00:19:09typiquement, je ne comprends pas encore
00:19:10pour tout ce qui s'y passe.
00:19:11Mais vous avez joué dans un club ?
00:19:12Non, j'ai joué avec mon université.
00:19:14C'était très limité.
00:19:16Mais oui, féminin, je souligne.
00:19:17Oui, féminin, qui se développe en université
00:19:19avec des grandes équipes aujourd'hui,
00:19:21une belle équipe de France.
00:19:22Donc, le rugby est aussi féminin,
00:19:24il faut le rappeler.
00:19:25J'en suis la preuve.
00:19:25L'antan était porté par Marie-Aliciaé,
00:19:28notamment, ancienne capitaine
00:19:29de l'équipe de France,
00:19:29qui aujourd'hui est consultante,
00:19:31avertie chez nos amis de Canal+.
00:19:33Tout à fait.
00:19:34Eh bien, c'était un échange bien intéressant.
00:19:36Merci, Félix Mathieu.
00:19:37Ce fut un plaisir.
00:19:38Et voilà.
00:19:39C'est toujours avec vous, toujours.
00:19:40Tous les jours.
00:19:41Allez, dans un instant,
00:19:42le grand débat du jour
00:19:43face à une croissance en berne.
00:19:45Le gouvernement Bayrou lance
00:19:46un plan de rigueur de 40 milliards d'euros
00:19:47pour amener le déficit public
00:19:49à 4,6% du PIB.
00:19:52En 2026, réduction de la fonction publique,
00:19:54suppression des jours fériés,
00:19:56réforme des aides,
00:19:57les mesures font grincer des dents.
00:19:59Entre austérité assumée
00:20:00et soutien aux entreprises,
00:20:01l'exécutif joue un équilibre risqué.
00:20:03À force d'accumuler les déficits,
00:20:05l'idée de changer de logiciel,
00:20:08de gestion se pose.
00:20:10Et si un État finalement fonctionnait
00:20:12comme une entreprise ?
00:20:14D'où notre question sur le compte X
00:20:15de Sud Radio Économie Budgétaire.
00:20:17Faut-il gérer l'État comme une entreprise ?
00:20:20Répondez tout de suite.
00:20:21On a besoin de votre sentiment dessus.
00:20:24Et comme il sait bien nous répondre,
00:20:25nous sommes aujourd'hui à nouveau
00:20:26avec Nicolas Corato.
00:20:28Bonsoir Nicolas.
00:20:30Bonsoir.
00:20:30Notre vraie voix visio du mois finalement.
00:20:34Alors Nicolas, le plan Bayrou,
00:20:35est-ce qu'il peut redresser l'économie
00:20:37sans casser la reprise ?
00:20:39C'est toute la question.
00:20:40Le plan Bayrou, on verra bien.
00:20:43La France n'est pas la Grèce,
00:20:45mais est-ce que la France soumise
00:20:46à une cure d'austérité
00:20:48pourrait virer comme la Grèce
00:20:50a évolué lorsque ses remèdes de cheval
00:20:53lui ont été imposés ?
00:20:54C'est une grande question.
00:20:55La question derrière,
00:20:56c'est quand même, vous l'avez dit,
00:20:57celle du logiciel.
00:20:58Ce qu'on a compris hier,
00:21:00c'est que François Bayrou
00:21:01reprenait à son compte
00:21:03le logiciel de M. Macron
00:21:04depuis 2017,
00:21:05qui est une politique de l'offre
00:21:07et que coûte que coûte
00:21:08et quoi qu'il en coûte peut-être,
00:21:10il maintiendra cette politique de l'offre.
00:21:12Je crois que c'est ça le vrai débat.
00:21:13Est-ce que la politique de l'offre
00:21:15a fait la preuve de son efficacité
00:21:18ou au contraire est-elle responsable
00:21:19de la situation
00:21:20par laquelle le pays,
00:21:22les comptes publics
00:21:22et l'économie de la France
00:21:23se trouvent aujourd'hui ?
00:21:25Merci Nicolas.
00:21:25Vous restez avec nous évidemment.
00:21:27Dans un instant,
00:21:27on va se retrouver
00:21:28pour le grand débat du jour.
00:21:30Sud Radio, c'est votre radio.
00:21:31Parlons vrai ensemble.
00:21:32A tout de suite.
00:21:33Sud Radio.
00:21:34Sud Radio.
00:21:35Parlons vrai.
00:21:36Parlons vrai.
00:21:36Sud Radio.
00:21:37Parlons vrai.
00:21:38Les vrais voix Sud Radio.
00:21:4017h20, Frédéric Brindel,
00:21:42Judith Bélair.
00:21:44Et pour cette émission
00:21:45qui sent bon le budget,
00:21:46nos deux vrais voix
00:21:48sont prêtes pour attaquer sec.
00:21:51Anne-Lauren Rousseau,
00:21:52journaliste pour Valeurs Actuelles,
00:21:54qui est devenue une incontournable
00:21:56des vrais voix de l'été.
00:21:58Et puis pour sa première,
00:21:59Thierry Blandinière,
00:22:00PDG de In Vivo
00:22:01et président du célèbre club de rugby
00:22:03du CA Bébrive,
00:22:05ne sera pas en reste qu'on se le dise.
00:22:07Voilà, c'est le grand débat du jour.
00:22:08Il est 17h31.
00:22:09Les vrais voix Sud Radio,
00:22:11le grand débat du jour.
00:22:13Alors que la croissance française peine à décoller,
00:22:15le gouvernement de François Bayrou présente un plan ambitieux
00:22:18et controversé pour redresser les finances publiques.
00:22:21Objectif affiché,
00:22:22ramener le déficit à 4,6% du PIB dès 2026
00:22:25contre 5,8% en 2024,
00:22:28en trouvant 40 milliards d'euros d'économie.
00:22:31Ce tour de vise budgétaire qui combine coupe dans les dépenses publiques
00:22:34et fort demandé aux ménages et soutien accru aux entreprises
00:22:36risquent de freiner une reprise encore fragile,
00:22:38suppression des jours fériés,
00:22:40réforme des aides sociales,
00:22:41taxation des colis,
00:22:42réduction de la fonction publique.
00:22:44La stratégie du Premier ministre bondit
00:22:45entre rigueur assumée et volonté de relance.
00:22:48Reste à savoir si cet équilibre précaire
00:22:51entre austérité et compétitivité
00:22:53peut tenir sans faire dérailler la dite croissance.
00:22:56Ça fait des années que les caisses de l'État se vident
00:22:59et nous avons toujours entendu qu'un effort des Français s'imposait
00:23:03pour des services publics plus performants par exemple.
00:23:06Au bout du compte, le déficit se creuse
00:23:08et les services publics se dégradent.
00:23:10Malgré des impôts toujours plus élevés,
00:23:11ça ne vous a pas échappé.
00:23:12D'où cette consultation pour vous les auditeurs de Sud Radio
00:23:15sur le compte X.
00:23:17Économie budgétaire, faut-il gérer l'État comme une entreprise ?
00:23:20Eh bien vous dites oui à 71%.
00:23:25Comme quoi ?
00:23:25C'est assez clair.
00:23:26Et puis vous pouvez nous appeler, vous le savez,
00:23:27au 0826 300 300
00:23:29si vous avez envie de réagir à ce qui se dit à notre antenne.
00:23:33Nous sommes toujours avec Nicolas Corato,
00:23:35mais tout de suite on écoute un petit son.
00:23:37Laurent Vioquillet.
00:23:38Est-ce que juste à un moment on ne peut pas dire
00:23:40qu'un État ruiné doit se recentrer sur la réalité de ses missions
00:23:43au lieu de se disperser et de faire semblant de pouvoir tout faire ?
00:23:45On ne redressera pas le pays uniquement avec des solutions de court terme.
00:23:48Il y a besoin de se projeter.
00:23:50Il faut que la ligne de vision politique se redresse un peu
00:23:53et reprenne un peu de hauteur.
00:23:54On ne redressera pas uniquement le budget
00:23:56avec des solutions de court terme,
00:23:58bricolées en urgence.
00:23:59On a besoin de réformes de bien plus grande ampleur
00:24:02pour restaurer ce qu'est un pays qui tienne à nouveau debout
00:24:04et qui corresponde à ce que sont les attentes de nos compatriotes
00:24:08sur la reconnaissance du travail,
00:24:10la préservation d'un pouvoir d'achat
00:24:11qui est construit par ceux qui se donnent du mal
00:24:13et le fait d'avoir un État qui est à nouveau efficace
00:24:15et pas dispersé.
00:24:16Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes
00:24:20ce matin qui a tenu à prendre la parole
00:24:22en réaction aux déclarations de François Bayrou.
00:24:26Thierry Blandinière, redresser, comme il le dit,
00:24:30c'est une solution à court terme
00:24:31ou c'est une solution à long terme ?
00:24:33Qu'est-ce qu'il faut faire en fait dans la situation où on est ?
00:24:36Est-ce qu'il faut tout geler ?
00:24:37Est-ce qu'il faut investir ?
00:24:38Vous qui êtes grand patron.
00:24:39En fait, il faut réfléchir à la situation,
00:24:41il faut partager le constat.
00:24:42Je crois que tout le monde partage le constat aujourd'hui.
00:24:44La question c'est quelles solutions on peut apporter à cette problématique
00:24:48en rigueur le côté économique, social, solidarité
00:24:51et c'est une équation qui n'est pas facile à trouver.
00:24:54Donc la proposition du budget me semble assez cohérente
00:24:57dans le moment politique que nous vivons aujourd'hui.
00:25:00Tout ça pour tenir et essayer d'aller jusqu'à l'élection présidentielle
00:25:03où là, il faudra trancher sur les vrais choix stratégiques,
00:25:06certainement baisser les charges
00:25:07et puis dynamiser la croissance
00:25:09pour justement dégager plus de ressources
00:25:11et financer notre modèle social.
00:25:13Donc on en est là aujourd'hui.
00:25:14Donc je crois que ce budget, c'est un budget de transition pour moi,
00:25:16même s'il paraît s'est contesté.
00:25:19En fait, il est plutôt bien équilibré.
00:25:21Tout le monde contribue à la volonté d'avoir un plan de relance
00:25:23pour augmenter le volume de production français.
00:25:25Produire plus, c'est essentiel pour dégager plus de recettes,
00:25:28plus de recettes pour financer plus de programmes sociétaux,
00:25:31environnementaux et plus de solidarité.
00:25:33Nicolas Corato,
00:25:35s'il n'y a pas de croissance,
00:25:36c'est la fin.
00:25:37Nicolas Corato, un point de vue différent,
00:25:40on imagine ?
00:25:41Non, pas nécessairement.
00:25:43Je partage l'analyse qui est qu'effectivement,
00:25:45nous sommes sur un budget qui est tout sauf politique
00:25:47au sens stratégique.
00:25:49C'est un budget d'attente.
00:25:50Parce qu'aujourd'hui, nous n'avons pas un problème nécessairement budgétaire, économique, social.
00:25:56Nous avons un problème de crise politique.
00:25:58Donc d'abord dans ce pays qui nous empêche de prendre des décisions
00:26:00qui engagent le pays à moyen et long terme.
00:26:03Donc, on peut reconnaître à M. Bayrou qu'avec l'équation qui est la sienne,
00:26:07finalement, il n'a pas tant de marge de manœuvre
00:26:08et que ce qu'il a livré hier correspond peut-être au maximum de ce qu'il peut livrer.
00:26:13Avec une limite et peut-être une nuance de ma part sur l'équilibre
00:26:17des mesures qu'il a annoncées, où on voit, et c'est ce que je disais en introduction,
00:26:20il y a quand même un interdit.
00:26:23Il y a une ligne rouge qui a été fixée plutôt par l'Elysée que par Matignon.
00:26:27C'est pas touche à la politique de l'offre.
00:26:29C'est-à-dire qu'on ne fera pas contribuer plus les entreprises
00:26:33qu'elles ne contribuent aujourd'hui.
00:26:35Je ne dis pas qu'il faut faire contribuer plus les entreprises.
00:26:37Je dis que je constate que dans les propositions du Premier ministre,
00:26:40il n'est pas question de faire contribuer les entreprises.
00:26:43Certains vous diront que c'est une bonne idée
00:26:45et que ça permettra de générer de l'emploi et de la croissance.
00:26:49D'autres vous diront que ça va alimenter la crise des recettes fiscales.
00:26:53Parce que vous dites, mon cher Frédéric, qu'on paye beaucoup d'impôts en France.
00:26:57Oui, vous avez raison.
00:26:57Mais la crise que nous avons devant nous aujourd'hui,
00:26:59elle est liée au fait qu'on a eu moins de recettes fiscales que prévues dans ce pays.
00:27:03Et que donc nous avons d'abord une crise des produits fiscaux,
00:27:06techniquement, qui est devant nous.
00:27:07Et effectivement, ne pas faire contribuer un peu plus les entreprises,
00:27:10ça n'amène pas le règlement de cette crise des recettes fiscales.
00:27:13Anne Leraine-Rousseau, je vais vous reposer la question.
00:27:17Parce que vous, vous n'étiez pas tellement d'accord avec cette idée de gérer l'État comme une entreprise.
00:27:21Mais ce qu'on entend dans la bouche de Nicolas Corato,
00:27:23c'est-à-dire augmenter encore leurs charges aux entreprises,
00:27:26qui sont déjà sous le coup d'énormes charges,
00:27:29on peut le dire, surtout pour les petites boîtes.
00:27:31Un salaire, ça compte le double, pratiquement.
00:27:33Bon, il y a peu d'issues là-dedans, a priori.
00:27:35C'est très, très, très, très compliqué.
00:27:38Il y a pas mal de solutions qui sont possibles.
00:27:40Il y a beaucoup de tabous, je pense, quand même, dans ces sujets-là.
00:27:43On a d'un côté la loi Duplon qui décharge les agriculteurs,
00:27:47et de l'autre côté, on veut aussi décharger les entreprises.
00:27:50Donc on sent bien l'idée qu'il y a derrière.
00:27:53Mais voilà, on en parlait tout à l'heure,
00:27:55c'est toujours le même contribuable moyen qui récolte le travail quand même.
00:28:00Il y a aussi cette question des jours fériés, on en a beaucoup parlé.
00:28:04Bon, c'est un sujet qui peut s'aborder de plein de manières,
00:28:08mais je pense que c'est aussi pour éviter de parler peut-être d'autres sujets,
00:28:11peut-être des 35 heures.
00:28:13Donc voilà, je pense qu'il y a des sujets de fond dont on a trop peur de parler.
00:28:17Et donc, on fait toujours un peu des pansements qui collent assez mal,
00:28:21et qui règlent pas forcément le problème à long terme.
00:28:24Bon, les auditeurs de Sud Radio sont plutôt d'accord avec l'idée de gérer finalement l'État
00:28:29comme on gère une entreprise.
00:28:30à 71%.
00:28:31Direction 0826 300 300.
00:28:34Samy est avec nous.
00:28:35Il nous appelle de Paris.
00:28:37Samy, bonsoir.
00:28:38Bonsoir, Samy.
00:28:40Alors, pour ou contre l'idée de gérer comme une entreprise,
00:28:43c'est-à-dire avec des objectifs finalement,
00:28:45c'est ça la spécialité de l'entreprise ?
00:28:47Alors, moi peut-être j'aurais un avis un peu différent,
00:28:50c'est que je dirais que l'État a déjà été géré comme une entreprise,
00:28:54mais mal géré.
00:28:55Et je résume ça rapidement en trois points,
00:28:56je sais pour laisser la parole aux autres.
00:28:57Une entreprise, c'est quoi ?
00:28:59C'est un chiffre d'affaires,
00:29:01c'est les ventes,
00:29:02les achats,
00:29:03un EBE,
00:29:05un fonds de roulement,
00:29:06faire attention,
00:29:07une bonne gestion,
00:29:08une certification des comptes,
00:29:09je laisse les mots parler d'eux-mêmes,
00:29:11et surtout les droits des salariés,
00:29:13qui dans ce cas sont les citoyens,
00:29:15avec leur productivité et leur effort.
00:29:16Or, on arrive à quoi ?
00:29:20On arrive à la capacité d'endettement.
00:29:22Donc ça veut dire,
00:29:23de tous ces éléments que j'ai donnés,
00:29:24ils en sont quoi ?
00:29:25Ils en sont en fait que les dirigeants,
00:29:27ils ont pensé surtout à leur revenu,
00:29:30à profiter de l'entreprise,
00:29:31mais ils ont négligé tous les points
00:29:33que j'ai définis.
00:29:35Et donc du coup,
00:29:36la seule solution aujourd'hui,
00:29:37c'est quoi ?
00:29:38C'est que la boîte est en redressement,
00:29:39parce que quand on en met un dirigeant
00:29:40comme ça,
00:29:40qui gère ça comme ça,
00:29:41il est déjà au tribunal de commerce
00:29:42en redressement,
00:29:43avec un administrateur.
00:29:44Or, comme ils sont sous perfusion,
00:29:46on ne réfléchit pas.
00:29:47Aujourd'hui, on demande à ces salariés
00:29:48tout simplement de diviser par deux
00:29:50le revenu pour pallier en fait
00:29:52à ces défaillances.
00:29:55Premier point.
00:29:55Deux autres points rapidement.
00:29:57Rapide, oui.
00:29:57Pour les politiques,
00:29:58il y a deux points en fait
00:29:59que personne n'évoque.
00:30:01Ils passent tous en fait,
00:30:02aujourd'hui ils sont tous au chevet du malade,
00:30:04à savoir ce pays, ce beau pays.
00:30:06Tout le monde se lamente,
00:30:07c'est l'indignation,
00:30:10c'est le sensationnel,
00:30:10c'est l'émotionnel.
00:30:12Mais à côté de ça,
00:30:12ils ont tous participé
00:30:13d'une manière ou d'une autre
00:30:14à débrancher ce malade,
00:30:16à lui enlever en fait sa,
00:30:17je ne sais pas,
00:30:18ses éléments en fait médicaux
00:30:19qui le maintiennent en vie.
00:30:20Et aujourd'hui,
00:30:21ils sont tous en train de se lamenter,
00:30:22mais personne ne parle de deux points
00:30:23aujourd'hui qui sont inévitables.
00:30:25C'est ou la censure,
00:30:26ou la dissolution.
00:30:27Or, personne ne veut censurer,
00:30:29et la dissolution peut-être
00:30:30elle arrivera.
00:30:30Oh, personne ne veut censurer,
00:30:32c'est pas sûr.
00:30:32On en parlera tout à l'heure
00:30:33à 18h40.
00:30:34C'est l'objet de notre
00:30:35deuxième débat tout à l'heure.
00:30:37Ils ont tellement eu d'occasion
00:30:38pour censurer,
00:30:39et finalement,
00:30:40chacun en fait trouve
00:30:40une entreloupe
00:30:41pour rester en place
00:30:42un coup de stress.
00:30:43Allez, dernier point Samy.
00:30:44Le troisième et dernier.
00:30:45Dernier point,
00:30:46et là ça m'indigne un petit peu
00:30:47parce que
00:30:48en tant qu'immigrés,
00:30:49ça me dérange,
00:30:50c'est que souvent,
00:30:51il y a un petit discours
00:30:52en fait parfois
00:30:52qui ramène au fait
00:30:54que tous ces mots
00:30:54qu'on vient d'évoquer,
00:30:55toutes ces situations
00:30:56de 50 ans,
00:30:57il y a un mot
00:30:57qui revient souvent,
00:30:58c'est l'immigration,
00:30:59il faut arrêter
00:31:00l'AME de 900 millions
00:31:01noyés dans 241 milliards
00:31:03de sécurité sociale,
00:31:04il faut arrêter
00:31:05les allocations,
00:31:06etc.
00:31:06Donc tout ça aujourd'hui,
00:31:07il est en train de revenir
00:31:08en fait en boomerang
00:31:09dans la face
00:31:11de tout le monde
00:31:11et c'est pour ça
00:31:12que c'est un moment
00:31:13de vérité finalement,
00:31:14pas que pour les français,
00:31:15pour tout le monde.
00:31:17Merci et bravo Samy,
00:31:19vous nous appelez de Paris
00:31:19au 0826 300 300.
00:31:21Merci pour votre intervention.
00:31:22Thierry Blandinière,
00:31:23deux points,
00:31:24déjà une réaction évidemment
00:31:25à ce qu'a dit Samy
00:31:25sur l'entreprise
00:31:26et puis quand même
00:31:27un petit focus
00:31:28sur la loi Duplon
00:31:29puisque ça vous concerne
00:31:30directement chez Ndivo.
00:31:32Oui, ce que dit Samy,
00:31:33il y a une partie
00:31:34qui est très juste,
00:31:35après il faut creuser
00:31:36un peu plus
00:31:36parce que
00:31:37tout ça c'est une question
00:31:38de gestion et de moyens.
00:31:40C'est-à-dire qu'il y a l'État,
00:31:42il y a les collectivités régionales,
00:31:43il y a les collectivités locales,
00:31:45ils sont tous endettés.
00:31:46Il n'y a pas que l'État français.
00:31:47Donc ça veut dire
00:31:48qu'il y a une contagion
00:31:49de l'endettement en France
00:31:50et il faut qu'on puisse en sortir.
00:31:52Et c'est plus global quelque part.
00:31:54Donc l'idée de l'entreprise
00:31:55c'est aussi ça,
00:31:56ce n'est pas simplement l'État,
00:31:57c'est de travailler
00:31:57avec les collectivités locales
00:31:59et aussi régionales.
00:32:01Ensuite,
00:32:01il y a énormément d'agences
00:32:02qui ont été développées
00:32:04de services complémentaires
00:32:05avec des technostructures aujourd'hui
00:32:07qui ne délivrent pas leurs objectifs
00:32:09et qui quelque part
00:32:10entretiennent
00:32:11une espèce de mécanisme
00:32:13pour existentiel.
00:32:15Et il faut avoir le courage
00:32:16d'arrêter ces agences aujourd'hui.
00:32:18C'est là où il y a
00:32:18des économies possibles.
00:32:20Et ensuite, effectivement...
00:32:20Plein d'agences pour l'environnement,
00:32:22le sport, etc.
00:32:23Voilà, tout ça.
00:32:24Alors après,
00:32:25il faut rationaliser,
00:32:26il faut recentrer les objectifs.
00:32:28Il faut dire effectivement
00:32:29est-ce qu'on ne met pas
00:32:30trop de moyens
00:32:31pour quelque part
00:32:31pas grand-chose comme résultat.
00:32:33C'est beaucoup d'argent
00:32:33qui est gaspillé.
00:32:35Beaucoup d'argent.
00:32:36Il y a beaucoup,
00:32:36beaucoup d'argent
00:32:37qui est gaspillé.
00:32:38Il faut avoir le courage
00:32:39de rationaliser
00:32:41ces organisations périphériques
00:32:43aujourd'hui
00:32:43qui ont été largement développées
00:32:44depuis 10 ans.
00:32:45Anne-Laurene Rousseau
00:32:45sur les agences.
00:32:46Ça a été peu évoqué finalement.
00:32:49Oui, oui, bien sûr.
00:32:50Mais je pensais
00:32:50par rapport aux collectivités territoriales,
00:32:52par rapport
00:32:53aux déplacements récents
00:32:54à Chartres
00:32:55de François Bayrou
00:32:57pour les préfets.
00:32:58Pour redonner
00:32:59de la puissance aux préfets
00:33:00et qu'on arrête
00:33:01d'avoir 70 décisionnaires
00:33:03pour prendre une seule décision
00:33:05de ramassage des déchets
00:33:06d'une petite ville.
00:33:07Il y a quand même
00:33:08certains moments
00:33:09où on se demande
00:33:10ce qui se passe.
00:33:11Donc oui,
00:33:11il y a tout cet effort-là
00:33:12à faire,
00:33:12tout ce millefeuille
00:33:14dont on parle souvent.
00:33:15Et je pense que déjà là,
00:33:16il y a beaucoup
00:33:17d'économies à faire.
00:33:19Nicolas Corato,
00:33:20là on parle d'économie,
00:33:21économie, économie en fait.
00:33:22C'est à peu près
00:33:23le seul mot qu'on entend
00:33:23depuis quelques jours.
00:33:24Et effectivement,
00:33:25c'est le mot phare
00:33:26on va dire
00:33:27de ce budget 2026.
00:33:28Oui,
00:33:30on parle beaucoup
00:33:31d'économie
00:33:32et il faut regarder
00:33:33ce qui se passe
00:33:34ailleurs dans le monde.
00:33:35Monsieur Trump
00:33:36qui succède à monsieur Biden
00:33:37est à la tête
00:33:38d'un pays
00:33:39qui ne cesse
00:33:40d'investir
00:33:41dans les économies
00:33:42et dans les technologies
00:33:43du futur
00:33:44malgré un taux d'endettement
00:33:45et un endettement
00:33:45beaucoup plus colossal
00:33:47que celui
00:33:47que n'est celui
00:33:48de la France.
00:33:49Et donc,
00:33:50il faut regarder
00:33:51que la sensibilité
00:33:52à la dette
00:33:52dans les pays occidentaux
00:33:54n'est pas la même.
00:33:55J'ajoute peut-être aussi
00:33:56un petit élément
00:33:58de comparaison
00:33:59puisque vous nous avez dit
00:34:00de comparer l'État
00:34:01à l'entreprise privée.
00:34:03La dette publique
00:34:03en France,
00:34:04c'est 117% du PIB.
00:34:06Vous savez combien
00:34:07est la dette privée ?
00:34:08C'est la dette
00:34:08des entreprises
00:34:09et des ménages ?
00:34:10Allez-y.
00:34:10C'est 150%.
00:34:12C'est 1000 milliards
00:34:14de plus
00:34:14que la dette publique.
00:34:15On n'en parle jamais
00:34:16de la dette privée.
00:34:17Est-ce que cette dette privée
00:34:18elle est bien gérée ?
00:34:19Est-ce qu'elle est solvable ?
00:34:21Est-ce que les entreprises
00:34:21et les ménages
00:34:22qui sont à l'origine
00:34:23de cette dette
00:34:23sont solvables ?
00:34:24Je prends un exemple.
00:34:25L'État vient de mettre
00:34:26un milliard et demi d'euros
00:34:28pour sauver un groupe privé
00:34:29qui s'appelle Orpea
00:34:30qui gère des maisons
00:34:31de retraite
00:34:32partout en France
00:34:33et en Europe
00:34:33et qui est un groupe coté.
00:34:35Ce que je veux dire
00:34:36c'est qu'on ne peut pas
00:34:37comparer l'État
00:34:38à l'entreprise
00:34:39en sous-entendant
00:34:40que l'entreprise
00:34:40serait nécessairement
00:34:42bien gérée
00:34:43et tout à fait
00:34:44normale et saine
00:34:45et puis l'État
00:34:46serait tout
00:34:47tout en dysfonctionnant.
00:34:48Je pense qu'il faut
00:34:49mettre un peu de nuance.
00:34:50Les Français
00:34:50ne sont ni des consommateurs
00:34:52ni des actionnaires
00:34:53ce sont avant tout
00:34:54des citoyens
00:34:55qui exercent
00:34:56leur souveraineté
00:34:57et qui veulent
00:34:57développer des politiques
00:34:59d'intérêt général
00:35:00qui expliquent par exemple
00:35:01que quand on va
00:35:03à l'hôpital
00:35:03on n'y va pas
00:35:04pour faire gagner
00:35:05de l'argent
00:35:05à l'hôpital public
00:35:06on y va pour être soigné
00:35:07ou être sauvé
00:35:09quel que soit
00:35:09le prix que ça coûte
00:35:10à la collectivité
00:35:11et quelles que soient
00:35:12vos ressources.
00:35:13Nous
00:35:13l'idée de dire
00:35:14qu'il faudrait gérer
00:35:15l'État comme une entreprise
00:35:16ça voudrait dire
00:35:17qu'on ne serait plus
00:35:17des citoyens
00:35:18mais uniquement
00:35:19des consommateurs
00:35:19ou des actionnaires
00:35:20c'est la désagrégation
00:35:22du lien social
00:35:23c'est la désagrégation
00:35:24tout simplement
00:35:24de la nation
00:35:25et donc je pense
00:35:26qu'il faut faire
00:35:26très attention
00:35:27quand on mêle
00:35:28les deux notions
00:35:28les choses ne sont pas
00:35:30comparables
00:35:30elles ne sont pas
00:35:31non plus opposables
00:35:32et on ne peut pas
00:35:33opposer l'entreprise
00:35:34à l'État.
00:35:35Alors dans ce débat
00:35:36on parle d'investissement
00:35:37là bien entendu
00:35:38d'économie
00:35:39mais il y a aussi
00:35:39la capacité de travail
00:35:42des Français
00:35:42écoutez
00:35:43ce que disait
00:35:44ce matin
00:35:44chez nos confrères
00:35:45de BFM
00:35:46le ministre
00:35:47Gérald Darmanin
00:35:48la réforme des jours fériés
00:35:50c'est la fin des 35 heures
00:35:51c'est ça que ça veut dire
00:35:52vous faites 14 heures
00:35:5315 heures
00:35:53de travail supplémentaire
00:35:54en tout cas
00:35:54ce que propose
00:35:55le Premier ministre
00:35:55c'est qu'il faut
00:35:55travailler davantage
00:35:56tous les gens censés
00:35:57savent que la France
00:35:58est le pays
00:35:59en moyenne
00:36:00où on part
00:36:00le plus tôt
00:36:01en retraite
00:36:02où on arrive
00:36:02le plus tard
00:36:03sur le marché du travail
00:36:04et où on travaille
00:36:04en moyenne
00:36:05moins que nos voisins
00:36:06voilà sous-entendu
00:36:07est-ce qu'il faut repasser
00:36:08des 35 aux 39 heures
00:36:09Judith ?
00:36:10Eh ben je vais vous poser
00:36:10la question
00:36:11vous Thierry Blandiniard
00:36:12est-ce que ça vous pose
00:36:13un problème
00:36:13chez In vivo
00:36:13et les 35 heures ?
00:36:15Si on regarde l'histoire
00:36:17quelque part
00:36:17il y a eu quand même
00:36:18des grandes décisions
00:36:19depuis Mitterrand
00:36:20qui ont quand même
00:36:21un peu dérouté
00:36:23et qui ont perturbé
00:36:24le modèle économique français
00:36:25la retraite à 60 ans
00:36:27en 1981
00:36:29aujourd'hui
00:36:30on paye cette décision là
00:36:31Martine Aubry
00:36:32avec les 35 heures
00:36:33aujourd'hui
00:36:34on paye cette décision là
00:36:35et donc on traîne ça
00:36:36comme un boulet
00:36:37parce que quelque part
00:36:38on a plombé
00:36:39le potentiel économique
00:36:41et le développement
00:36:42de production
00:36:42de la France
00:36:44donc à partir de là
00:36:45il faut peut-être réfléchir
00:36:46et se dire
00:36:47comment corriger le tir
00:36:48sur les prochaines années
00:36:49dans un contexte politique
00:36:51très difficile
00:36:52où il y a beaucoup
00:36:54de contestations
00:36:54donc la question
00:36:55est difficile
00:36:56mais si on raisonne
00:36:57d'une manière
00:36:57apolitique
00:36:58quelque part
00:36:59très pragmatique
00:37:00c'est le sujet
00:37:00ça veut dire
00:37:01qu'il faut augmenter
00:37:02le potentiel de production
00:37:03travailler plus
00:37:04gagner plus
00:37:05et ensuite
00:37:06redistribuer plus
00:37:07et être plus solidaires
00:37:090 826 300 300
00:37:11vous le savez
00:37:11vous pouvez nous appeler
00:37:12réagir à ce que vous
00:37:13entendez à notre antenne
00:37:13nous sommes toujours
00:37:14avec Laurent
00:37:14Laurent vous êtes avec nous
00:37:16oui toujours avec vous
00:37:17je dis
00:37:17alors Laurent
00:37:18est-ce qu'on doit gérer
00:37:19l'Etat comme une entreprise
00:37:20est-ce que vous avez envie
00:37:20de réagir à ce que disent
00:37:21nos vraies voix
00:37:22éventuellement les 35-39 heures
00:37:24n'hésitez pas
00:37:24oui oui
00:37:26l'Etat n'est pas une entreprise
00:37:28l'Etat c'est quelque chose
00:37:29d'immatériel
00:37:29qui a une durée de vie
00:37:30bien plus longue que la mienne
00:37:31et ainsi de suite
00:37:32donc c'est pas du tout
00:37:33une entreprise l'Etat
00:37:34ça n'a strictement rien à voir
00:37:35mais enfin moi je voulais
00:37:36rebondir sur Darmanin
00:37:38ce que dit Darmanin
00:37:39pour les jours fériés
00:37:40alors les jours fériés
00:37:42rapportent des taxes
00:37:43et de la TVA
00:37:43et tout ce qui s'ensuit
00:37:44parce que le tourisme
00:37:45qui est notre industrie phare
00:37:47le tourisme
00:37:48c'est notre industrie phare
00:37:49en France
00:37:49et bien les jours fériés
00:37:51permettent aux gens
00:37:52qui ne travaillent pas
00:37:53à ce moment là
00:37:53d'aller à droite à gauche
00:37:55de faire travailler
00:37:55les restaurants
00:37:56les hôtels
00:37:56les parcs d'attraction
00:37:57et ainsi de suite
00:37:58il y a vraiment de l'argent
00:38:00qui circule
00:38:01et qui tourne
00:38:02c'est bien vu
00:38:02et oui
00:38:03donc surtout ne pas
00:38:05supprimer les jours fériés
00:38:06après certains entrepreneurs
00:38:07disent oui
00:38:08on est obligé de travailler
00:38:08le samedi pour rattraper
00:38:09et bien
00:38:10les salariés seront contents
00:38:12de travailler et le samedi
00:38:13et d'avoir des jours de repos
00:38:14pour dépenser cet argent
00:38:15voilà
00:38:15bon je pense que
00:38:16Bérou et Darmanin
00:38:17se trompent complètement
00:38:18c'est à croire
00:38:19qu'ils sont du droit en vacances
00:38:20ces gens
00:38:20je ne suis pas sûre
00:38:23qu'ils apprécient
00:38:23ils travaillent beaucoup
00:38:25Anne-Lauren Rousseau
00:38:26je crois que justement
00:38:27cet été
00:38:28ils ne vont pas en avoir
00:38:28beaucoup de vacances
00:38:29avec ces annonces de budget
00:38:3035, 39, 37 heures
00:38:32combien ?
00:38:34je n'ai pas d'estimation
00:38:35particulière des heures
00:38:37mais effectivement
00:38:37ce débat des 35 heures
00:38:39c'est quand même
00:38:39un vrai débat à avoir
00:38:41et monsieur
00:38:42notre auditeur
00:38:43Laurent
00:38:44a tout à fait raison
00:38:45des vacances
00:38:47et des jours fériés
00:38:48ce n'est pas effectivement
00:38:49des jours
00:38:49qui ne produisent rien
00:38:50le tourisme
00:38:51est aussi
00:38:53une très grande valeur
00:38:54en France
00:38:54donc voilà
00:38:55je laisserai plutôt
00:38:56nos entrepreneurs
00:38:57répondre à cette question
00:38:59parce que
00:39:00ce n'est pas la même
00:39:01en fait
00:39:02pour moi
00:39:02pour le débat
00:39:03revenir sur le débat
00:39:04faut-il gérer l'État
00:39:05comme une entreprise
00:39:06pour moi
00:39:07c'est un peu
00:39:07presque philosophique
00:39:08comme question
00:39:09c'est-à-dire que
00:39:09en fait
00:39:10l'objectif premier
00:39:11la raison d'être
00:39:12d'un État
00:39:12c'est le bien-être
00:39:13de ses citoyens
00:39:14le bien-être
00:39:15d'un employé
00:39:16ce n'est pas forcément
00:39:17la même finalité
00:39:18que le bien-être
00:39:19d'un citoyen
00:39:19c'est le bien-être
00:39:20pour être productif
00:39:22imaginatif
00:39:23travailler avec
00:39:25enfin voilà
00:39:25se lever le matin
00:39:26avec un peu
00:39:27de baume au cœur
00:39:28pour aller travailler
00:39:28et donc
00:39:29avoir un retour
00:39:30sur investissement
00:39:31pour cette entreprise
00:39:32donc ce n'est pas du tout
00:39:32la même vision des choses
00:39:33et effectivement
00:39:34ce qu'on disait
00:39:35c'est qu'on ne peut pas
00:39:36opposer État et entreprise
00:39:37mais on ne peut pas non plus
00:39:38dire que c'est la même chose
00:39:39et on parlait
00:39:40d'endettement
00:39:40mais c'est aussi ça
00:39:41c'est qu'en fait
00:39:42en France
00:39:43quand quelqu'un
00:39:44nous coûte cher
00:39:44on ne peut pas
00:39:45faire comme s'il n'était pas là
00:39:46on ne peut pas
00:39:47éliminer
00:39:48vous me direz
00:39:49maintenant avec l'euthanasie
00:39:50c'est peut-être
00:39:50ce qu'on est en train de faire
00:39:51mais on ne peut pas
00:39:51éliminer nos retraités
00:39:52on ne peut pas éliminer
00:39:54nos handicapés
00:39:55on ne peut pas éliminer
00:39:56les étrangers
00:39:57qu'on doit accueillir
00:39:57et qui coûtent cher
00:39:58en fait
00:39:59toutes ces choses-là
00:39:59c'est des personnes
00:40:01en fait
00:40:01c'est des personnes
00:40:01qui coûtent cher
00:40:02alors qu'un employé
00:40:03qui coûte cher
00:40:03parce qu'il ne reporte rien
00:40:04et bien
00:40:05mais quelqu'un de très très très malade
00:40:07qui a envie d'en finir
00:40:07il doit avoir le droit
00:40:08de pouvoir le faire
00:40:09mais c'est un autre débat
00:40:10mais c'est un autre sujet
00:40:11effectivement
00:40:12en tout cas
00:40:12vous aurez le mot de la fin
00:40:13ma chère Anne-Marie Rousseau
00:40:14c'était philosophique
00:40:14voilà c'était philosophique
00:40:15merci Nicolas Corato
00:40:17on appelle que vous êtes
00:40:18président fondateur
00:40:18du Thinktown Place
00:40:19de la République
00:40:20et bien peut-être à demain
00:40:21Nicolas
00:40:21parce que vous n'êtes pas
00:40:22tous les jours
00:40:22l'année 203
00:40:24non mais parce que cet été
00:40:25on a deux vraies voix
00:40:26on a mis un nouveau système
00:40:28en place
00:40:28mais le troisième
00:40:30il est incontournable
00:40:31et vous êtes incontournable
00:40:32chaque été Nicolas
00:40:33ça va vous n'avez pas
00:40:33les chevilles qui enfle ?
00:40:34je vous remercie
00:40:35non mais c'est la chameur
00:40:37allez 0826 300 300
00:40:40si vous voulez jouer
00:40:41si vous voulez réagir
00:40:42à ce que vous entendez
00:40:42à l'antenne de Sud Radio
00:40:43vous savez vous pouvez
00:40:44nous appeler Sud Radio
00:40:45vous attend
00:40:45vous écoute
00:40:46et puis voilà
00:40:47et on est là
00:40:48et si vous voulez jouer
00:40:48avec nous
00:40:49restez là
00:40:49c'est dans un instant
00:40:50à tout de suite
00:40:51Sud Radio
00:40:52votre attention
00:40:53est notre plus belle récompense
00:40:55merci de nous écouter
00:40:56sur Sud Radio
00:40:57non c'est normal
00:40:58parce que vous êtes
00:40:59une radio sympa
00:41:00diversifiée
00:41:02et tout
00:41:02donc c'est très bien
00:41:03Sud Radio
00:41:04parlons vrai
00:41:05les vraies voix Sud Radio
00:41:0717h20
00:41:08Frédéric Brindel
00:41:09Judith Beller
00:41:10et à 17h52
00:41:12sur Sud Radio
00:41:13ça débat
00:41:14hors antenne
00:41:15sec
00:41:15ça ne parle pas
00:41:17attention
00:41:17des débats dans les débats
00:41:19des débats à côté
00:41:20au milieu
00:41:20un petit rappel
00:41:21de nos vraies voix Frédéric
00:41:22alors Anne-Laurene Rousseau
00:41:23est avec nous
00:41:23journaliste pour Valeurs Actuelles
00:41:25et puis Thierry Blandinière
00:41:26PDG de InVivo
00:41:27et président du CAB Brive
00:41:29le grand club de rugby
00:41:30voilà
00:41:31on va jouer
00:41:32on va faire joujou
00:41:33ça s'appelait à Frédéric Brindel
00:41:34les vraies voix Sud Radio
00:41:36le quiz de l'actu
00:41:38et le thème du quiz
00:41:39que je vous ai concocté
00:41:40aujourd'hui
00:41:41c'est vous
00:41:41disco rétro
00:41:43alors vite
00:41:44on appelle Laurent
00:41:44Laurent vous êtes là ?
00:41:46oui je suis là
00:41:47vous allez défier
00:41:49et Thierry
00:41:49et Anne-Laurene
00:41:50donc j'ai noté
00:41:52vos noms
00:41:53à tous les trois
00:41:53sur une feuille
00:41:54c'est le premier qui parle
00:41:54qui gagne
00:41:55le point
00:41:55voilà
00:41:56vous devez donner
00:41:57l'interprète
00:41:58groupe
00:41:58chanteur
00:41:59chanteuse
00:42:00vous avez neuf extraits
00:42:02à l'issue de ces neuf extraits
00:42:04celui qui aura marqué
00:42:05le plus de points
00:42:06en étant le plus rapide
00:42:06en répondant
00:42:07à l'interprète
00:42:08aura gagné
00:42:09allez c'est parti
00:42:10numéro 1
00:42:10vous avez tous dit
00:42:16en même temps
00:42:17alors est-ce que
00:42:18quelqu'un peut nous aider
00:42:19Marie par exemple
00:42:20Marie Faye
00:42:21notre réalisatrice
00:42:22vous diriez
00:42:23c'est Anne-Laurene
00:42:24Anne-Laurene
00:42:25un point
00:42:25Laurent n'était pas loin
00:42:27Laurent il a bien dégainé aussi
00:42:29Laurent il ne faut pas hésiter
00:42:30à crier dans le téléphone
00:42:31d'accord
00:42:32allez extrait numéro 2
00:42:34c'est plus mon domaine
00:42:38que les dernières
00:42:39pour vous remarquer
00:42:39c'est moi qui l'ai fait
00:42:41c'est normal
00:42:41merci
00:42:41donc ça fait 2-0-0
00:42:45attention
00:42:47soyez prêts
00:42:48vous êtes prêts
00:42:49sur le starting point
00:42:50numéro 3
00:42:51Thierry
00:42:55il faudrait aller vite
00:42:56Thierry
00:42:57vous l'aviez
00:42:58mais je suis formel
00:42:59Anne-Laurene
00:43:00est très
00:43:01mais qu'est-ce qui vous arrive
00:43:01Anne-Laurene
00:43:02vous ne l'avez jamais gagné
00:43:03je suis en train de griller
00:43:05ma playlist
00:43:05mais voilà ça c'est bon
00:43:06ah bah on a la même playlist
00:43:08alors
00:43:08alors numéro 4
00:43:10est-ce que
00:43:12Laurent ?
00:43:13oui c'est Thierry
00:43:14Laurent
00:43:14Laurent
00:43:15j'ai dit c'est Thierry
00:43:18il est plus excité
00:43:19que nous
00:43:19c'est Frédéric
00:43:21non non mais c'est bien
00:43:22parce que
00:43:22je confirme derrière
00:43:23parce que
00:43:24là j'ai des oreilles
00:43:26qui ressemblent
00:43:26à une photo finish
00:43:27donc le
00:43:28ok
00:43:28voilà le passionné de course
00:43:30que je suis
00:43:31allez number 5
00:43:33le point sur le score
00:43:42après 5 extraits
00:43:433 points pour Anne-Laurene
00:43:45Rousseau
00:43:451 point pour Thierry
00:43:461 point pour Laurent
00:43:47mathématiquement
00:43:48tout le monde peut encore gagner
00:43:50il y a encore moyen
00:43:51allez numéro 6
00:43:52qu'est-ce que vous dites Laurent ?
00:43:58Laurent j'ai pas entendu
00:44:02ça me
00:44:03ah je le vois très bien
00:44:05Rita Mistoko
00:44:06ah ouais Thierry
00:44:07trop fort
00:44:08oui vous l'aviez pas Laurent
00:44:09on est d'accord
00:44:09il a déjà un gros mot lui aussi
00:44:11comme vous
00:44:12d'accord
00:44:133
00:44:142
00:44:141
00:44:15tout est serré
00:44:16numéro 7
00:44:16madonna
00:44:193
00:44:212
00:44:222
00:44:22ce quiz
00:44:23il a grand succès
00:44:24ce quiz est le plus beau
00:44:26de l'histoire des quiz
00:44:27de l'été
00:44:27c'est pété
00:44:28allez numéro 8
00:44:30David Bowie
00:44:37ouais David Bowie
00:44:38Thierry
00:44:38Thierry qui égalise
00:44:39Laurent 3
00:44:40Thierry 3
00:44:41on peut l'entendre un petit peu
00:44:42let's dance là
00:44:43il y a moyen
00:44:43ah merci
00:44:44merci
00:44:45ça ça me fait trop plaisir
00:44:46et là je vous dois
00:44:47je vous dois
00:44:48une explication précise
00:44:50Judith
00:44:503 points pour Anne-Laurene
00:44:533 points pour Thierry
00:44:54et 2 pour Laurent
00:44:55il reste un extrait
00:44:56si Laurent trouve
00:44:57c'est une égalité parfaite à 3
00:44:59si l'un des deux autres réponses
00:45:01c'est la victoire
00:45:01c'est très budget
00:45:03budget de l'été
00:45:04exactement
00:45:05allez numéro 9
00:45:08c'est la morale
00:45:10la blague
00:45:11Niagara
00:45:11Niagara
00:45:12c'est Thierry
00:45:13qui s'impose
00:45:13c'est Thierry
00:45:15qui s'impose
00:45:16on va vous laisser un peu d'avance
00:45:18non non
00:45:19vous voyez
00:45:19quel match
00:45:214 points pour Thierry
00:45:23incroyable
00:45:23Blondinière
00:45:243 points pour Anne-Laurene Rousseau
00:45:26et 2 points pour Laurent
00:45:27qui était notre fil rouge
00:45:29Montpellierin
00:45:30vous avez été
00:45:30vous êtes un auditeur aussi
00:45:31pas qu'un fil rouge
00:45:32Laurent
00:45:32exceptionnel
00:45:33vous êtes exceptionnel
00:45:35sur cette émission Laurent
00:45:36voilà
00:45:37vous êtes tous exceptionnels
00:45:38merci beaucoup
00:45:39parce que du début à la fin
00:45:40dans le premier sujet
00:45:42le débat
00:45:42je ne me contredis pas
00:45:440 826 300 300
00:45:46si vous voulez faire comme Laurent
00:45:47et gagner peut-être éventuellement
00:45:48le quiz musical
00:45:49vous nous appelez
00:45:50vous le savez
00:45:51Sud Radio
00:45:52c'est votre radio
00:45:52merci beaucoup Laurent
00:45:53d'avoir participé
00:45:54on vous embrasse
00:45:56merci à vous
00:45:57merci merci
00:45:58bon bah vous le savez
00:45:59l'info elle est en continu
00:46:01sur Sud Radio
00:46:01donc restez avec nous
00:46:03parce que juste après la pause
00:46:04c'est les infos
00:46:05Sud Radio
00:46:06Sud Radio
00:46:07parlons vrai
00:46:07parlons vrai
00:46:08Sud Radio
00:46:09parlons vrai
00:46:10c'est un plaisir de vous retrouver
00:46:17les auditeurs de Sud Radio
00:46:19pendant cet été
00:46:20avec nos vrais voix
00:46:21le duo du soir
00:46:22Anne-Lauren Rousseau
00:46:23journaliste pour Valeurs Actuelles
00:46:24et Thierry Blandinière
00:46:26le PDG de InVivo
00:46:27mais oui
00:46:27vous savez aussi
00:46:28le président du CAB Brive
00:46:29les rugbymen sont représentés
00:46:32ça lui fait trop plaisir
00:46:33bah oui
00:46:33parce qu'en plus
00:46:34mais nous aussi
00:46:35ça nous fait tous plaisir
00:46:36allez Brive
00:46:37je veux dire
00:46:37à Sud Radio
00:46:38ça ne va pas
00:46:38allez 0 826
00:46:39on va suivre
00:46:430 826 300 300
00:46:44bah si vous voulez suivre
00:46:45si vous voulez
00:46:46faire un petit message
00:46:47laisser un commentaire
00:46:49ou nous parler
00:46:49tout simplement
00:46:50vous le pouvez
00:46:50et d'ailleurs
00:46:51on file au répondeur
00:46:52oui bonjour
00:46:53Daniel de Montpellier
00:46:54j'en ai un petit peu assez
00:46:55d'entendre
00:46:55d'entendre traiter
00:46:57les retraités de Nantes
00:46:58ils sont propriétaires
00:46:59oui
00:47:00ils ont fait des emprunts
00:47:01ils ont remboursé de l'argent
00:47:02et ils ne coûtent pas d'argent
00:47:03à l'état
00:47:04par le biais des allocations
00:47:05au logement
00:47:05il faudrait peut-être aussi
00:47:06en tenir compte
00:47:07merci
00:47:07les retraités
00:47:09première cible
00:47:10selon cette dame
00:47:11qui s'appelle Daniel
00:47:12qui nous appelle
00:47:12de Montpellier
00:47:13Thierry Blandinière
00:47:14qu'est-ce que vous en pensez
00:47:16je pense qu'il y a une question
00:47:17sur le revenu des retraités
00:47:19bien évidemment
00:47:19donc il faut
00:47:20il faut segmenter
00:47:20notre démarche
00:47:22c'est-à-dire qu'il y a
00:47:22des petites retraites
00:47:23qui doivent être protégées
00:47:24il faut protéger
00:47:25alors où on met le curseur
00:47:26c'est une question
00:47:26il faut mettre un curseur
00:47:28et puis il y a des retraités
00:47:29qui ont une bonne retraite
00:47:30qui sont partis très tôt
00:47:31dans les 58 ans
00:47:3260 ans
00:47:33qui doivent être solidaires
00:47:34de la nouvelle génération
00:47:35qui partira à la retraite
00:47:37à 64 ans
00:47:37donc qui doivent contribuer
00:47:39à la marge
00:47:40au redressement
00:47:40des politiques publiques
00:47:42Votre avis Anne Lorraine Rousseau ?
00:47:44Il faut savoir quand même
00:47:45que les retraités
00:47:47c'est quand même
00:47:47un quart des dépenses publiques
00:47:48et je pense que
00:47:49si on veut vraiment
00:47:50faire un effort
00:47:51sur les dépenses publiques
00:47:52on est obligé
00:47:52de passer par la case aux retraites
00:47:54et donc on est obligé
00:47:55d'ouvrir le gros dossier
00:47:57des retraites
00:47:58qui n'ont pas tellement bougé
00:47:59depuis plusieurs années
00:48:00et effectivement
00:48:01comme vous le disiez
00:48:02il faut regarder
00:48:03évidemment justement
00:48:04il faut regarder
00:48:05les petites retraites
00:48:06les grandes retraites
00:48:07et il y en a certains
00:48:07qui gagnent
00:48:09beaucoup plus
00:48:10qu'ils ne devraient
00:48:11et sachant que
00:48:12moi je suis assez jeune
00:48:13et je sais que
00:48:14je n'aurai pas grand chose
00:48:15Vous n'êtes pas obligé
00:48:15de nous le rappeler
00:48:16on le sait
00:48:16et donc je sais
00:48:18que je n'aurai pas grand chose
00:48:19donc c'est normal aussi
00:48:20que l'effort soit fait
00:48:21des deux côtés
00:48:22on cotise
00:48:23et on travaille aussi
00:48:26pour eux
00:48:26et c'est important aussi
00:48:27qu'ils nous laissent
00:48:28une part du gâteau
00:48:29Sauf que
00:48:29Judith j'ai l'impression
00:48:30que dans ce pays
00:48:32à chaque fois
00:48:33on parle globalement
00:48:34mais c'est vrai
00:48:34que si on segmente
00:48:35c'est autre chose
00:48:36C'est ça un terrible
00:48:36il faudrait faire du cas par cas
00:48:38en fait
00:48:38pour faire le lien
00:48:39avec l'entreprise
00:48:40c'est quand on a
00:48:41un problème
00:48:42une solution
00:48:42donc on segmente
00:48:43notre offre
00:48:44on trouve des solutions
00:48:44et on avance
00:48:45sur du concret
00:48:46donc segmenter
00:48:47les politiques publiques
00:48:48clarifier
00:48:49où va l'argent
00:48:50comment il est utilisé
00:48:51aujourd'hui
00:48:51quel est la compta analytique
00:48:53des politiques publiques
00:48:54personne ne sait
00:48:55comment utiliser
00:48:55correctement l'argent
00:48:56on parle de milliards partout
00:48:58mais il faudra
00:48:58commencer à regarder
00:48:59case par case
00:49:00comment ajuster
00:49:02la performance
00:49:02des investissements
00:49:03au service
00:49:04du bien public
00:49:05donc c'est assez facile
00:49:06mais personne n'a le courage
00:49:07de mettre tout sur la table
00:49:09on parle de milliards partout
00:49:10finalement c'est pas comme ça
00:49:11qu'il faut aborder le sujet
00:49:12ça reste assez fou
00:49:13il faut segmenter
00:49:14les petites retraites
00:49:15voilà
00:49:15ceux qui ont beaucoup plus d'argent
00:49:16voilà
00:49:17et puis quelque part
00:49:17on ajuste
00:49:18on ajuste
00:49:19et ça c'est assez facile à faire
00:49:20c'est une question de volonté
00:49:21c'est peut-être une question
00:49:22de formation
00:49:23d'éducation
00:49:24et l'entreprise peut apporter ça
00:49:26ce côté rationnel
00:49:27la rationalité en entreprise
00:49:29Anne-Laurene Rousseau
00:49:30oui
00:49:31c'est ce que je me dis aussi
00:49:33c'est que
00:49:34on veut taxer les riches
00:49:37c'est souvent ce qu'on entend
00:49:38mais quand il s'agit
00:49:39de parler de grosses retraites
00:49:40voilà
00:49:41bizarrement
00:49:42il n'y a plus de riches
00:49:42il n'y a plus de pauvres
00:49:43alors qu'on sait très bien
00:49:44que les retraités
00:49:44n'ont pas tous la même retraite
00:49:46ils ont travaillé évidemment
00:49:47pour percevoir cette retraite
00:49:49mais l'effort peut aussi être fait
00:49:51quand on sait en plus
00:49:52que l'âge
00:49:54l'espérance de vie augmente
00:49:57donc nécessairement
00:49:58j'ai commencé à travailler
00:50:00la retraite c'était 37 ans
00:50:0237 ans de travail
00:50:03donc j'aurais dû être à la retraite
00:50:04à 50 euros
00:50:05là je vais avoir 64 ans
00:50:07et je pourrais accéder à la retraite
00:50:09même si je veux continuer à travailler
00:50:10jusqu'à 70 ans et plus
00:50:10vous n'avez pas envie
00:50:11mais quelque part
00:50:13on voit bien qu'en l'espace de 30 ans
00:50:15on a décliné
00:50:16on a travaillé 7 ans de plus
00:50:17et puis c'est surtout Thierry
00:50:19qu'on dirait
00:50:20qui sont partis avec les 37 annuités
00:50:21et qui ont des gros salaires
00:50:23ils doivent contribuer
00:50:23c'est surtout Thierry
00:50:24on ne dirait jamais
00:50:25que vous avez 64 ans
00:50:26en plus
00:50:27sur ça je passe à la radio
00:50:28c'est un peu de fait
00:50:29bon bah voilà
00:50:32Sud Radio c'est votre parole
00:50:33qui fait la différence
00:50:34vous le savez
00:50:34vous faites entendre
00:50:35votre voix
00:50:360826 300 300
00:50:37dans un instant
00:50:38c'est l'info en plus
00:50:39de Félix Mathieu
00:50:40il est 18h11
00:50:41Sud Radio
00:50:43Parlons Vrai
00:50:43Parlons Vrai
00:50:44Sud Radio
00:50:44Parlons Vrai
00:50:45Sud Radio
00:50:45Parlons Vrai
00:50:46Les Vrais Voix Sud Radio
00:50:4817h20
00:50:49Frédéric Brindel
00:50:50Judith Beller
00:50:51et les 18h14
00:50:52sur Sud Radio
00:50:54c'est l'heure de l'info en plus
00:50:55de Félix Mathieu
00:50:56Les Vrais Voix Sud Radio
00:50:59Félix Mathieu
00:51:00la commission européenne
00:51:01ouvre la porte
00:51:02à une interdiction
00:51:02des réseaux sociaux
00:51:03pour les mineurs
00:51:04de moins de 15 ans
00:51:04Les ministres Elisabeth Borne
00:51:06à l'éducation
00:51:07ou Clara Chapaz
00:51:08au numérique
00:51:08crient victoire
00:51:09la France avait déjà adopté
00:51:10en 2023
00:51:11ce principe d'une majorité
00:51:13numérique à 15 ans
00:51:14objectif éviter
00:51:15que des enfants
00:51:15ne se retrouvent exposés
00:51:16bien trop jeunes
00:51:18sur les plateformes
00:51:19la première inscription
00:51:20à réseau social
00:51:20se ferait en moyenne
00:51:21tout de même
00:51:21à l'âge de 8 ans
00:51:238 ans et demi
00:51:238 ans et demi
00:51:248 ans en moyenne
00:51:25c'est les parents
00:51:26qui déconnent
00:51:27c'est une statistique
00:51:28de la CNIL
00:51:28la commission nationale
00:51:29informatique et liberté
00:51:308 ans et demi
00:51:31pour le tout premier
00:51:32réseau social
00:51:33alors sauf qu'au niveau
00:51:34européen
00:51:35cette mesure
00:51:36ça traînait un peu
00:51:37notamment faute
00:51:37d'harmonisation
00:51:38des techniques
00:51:39pour très concrètement
00:51:40mettre en place
00:51:41des vérifications
00:51:41de l'âge
00:51:42à l'inscription
00:51:43et bien hier
00:51:44la commission européenne
00:51:45a annoncé vouloir
00:51:46accélérer
00:51:47sur cette mise en place
00:51:48de vérifications
00:51:49pour en parler
00:51:50nous sommes avec
00:51:50un expert
00:51:51en comportement numérique
00:51:52et addictif
00:51:53bonsoir
00:51:54Thierry Léandre Le Fur
00:51:55oui bonsoir
00:51:56merci d'être avec nous
00:51:58dans les vraies voix
00:51:58sur Sud Radio
00:51:59un mot sur le constat
00:52:00d'abord
00:52:01les adolescents
00:52:01passent selon
00:52:02une autre statistique
00:52:03plusieurs heures par jour
00:52:05en moyenne
00:52:06sur les réseaux sociaux
00:52:06alors pour les ados
00:52:08on approche
00:52:09les 3 heures par jour
00:52:10et on a 2 repères
00:52:13à partir de 3 heures
00:52:14c'est problématique
00:52:15par exemple
00:52:15ça double les risques
00:52:16de dépression
00:52:16et à partir de 5 heures
00:52:18ça fait rentrer
00:52:19dans des risques addictifs
00:52:20donc vous imaginez
00:52:21qu'on a vraiment
00:52:22une problématique
00:52:22de ce côté là
00:52:23oui effectivement
00:52:24aux Etats-Unis
00:52:25ils en sont déjà
00:52:26à 4 heures
00:52:26non mais c'est catastrophique
00:52:284 heures par jour
00:52:30juste
00:52:31même pas sur les écrans
00:52:32juste sur les réseaux sociaux
00:52:33que sur les réseaux sociaux
00:52:35et sur les écrans
00:52:35ils dépassent les 5 heures
00:52:36voilà
00:52:37à la lumière
00:52:39de ce constat
00:52:39qui paraît
00:52:40assez sidérant
00:52:41est-ce que ça vous semble
00:52:42être une bonne idée
00:52:43du coup d'interdire
00:52:44les réseaux sociaux
00:52:45au moins de 15 ans
00:52:46alors il y a
00:52:48deux aspects
00:52:48c'est une bonne idée
00:52:49de faire accélérer
00:52:51les choses
00:52:51il faut l'aval
00:52:53de la commission européenne
00:52:54pour pouvoir reprendre
00:52:55la main
00:52:55d'une part
00:52:56et d'autre part
00:52:57ça permet de parler
00:52:57du sujet
00:52:58comme on est en train
00:52:58de le faire en ce moment
00:52:59alors qu'il était
00:53:00quand même un peu
00:53:01sous la table
00:53:01en revanche
00:53:02il va falloir doser
00:53:03des interdits
00:53:04parce que complètement
00:53:04par rapport aux jeunes
00:53:05qui sont isolés
00:53:06ceux qui ont des familles
00:53:08éparpillées
00:53:08etc
00:53:09leur priver du jour
00:53:11au lendemain
00:53:11pour certains même
00:53:12presque de leur drôle
00:53:13si j'ose dire
00:53:13ça va peut-être
00:53:15être un peu difficile
00:53:16Thierry Léand-le-Fur
00:53:17excusez-moi
00:53:17mais c'est quand même
00:53:18un problème de parents
00:53:19aussi
00:53:19je peux parler
00:53:20de mon cas personnel
00:53:20moi ma gamine
00:53:21elle a 11 ans
00:53:22elle n'aura pas
00:53:22de réseaux sociaux
00:53:23avant 15 ans
00:53:23et d'ailleurs
00:53:24je remercie l'état
00:53:25d'avoir fait passer
00:53:25cette loi
00:53:26parce que du coup
00:53:26je peux lui dire
00:53:27c'est le gouvernement
00:53:27qui l'a dit
00:53:28c'est à dire qu'à un moment
00:53:29donné c'est quand même
00:53:30la responsabilité des parents
00:53:31d'enlever les écrans
00:53:32des mains de leurs enfants
00:53:33ou de ne pas les mettre
00:53:33avec une loi d'ailleurs
00:53:35du coup pour les parents
00:53:37ils sont impliqués
00:53:37quelque part dans la loi
00:53:38donc c'est une très bonne chose
00:53:39et comme on le dit
00:53:40c'est beaucoup plus facile
00:53:41d'avoir ce type d'argument
00:53:43que d'être un peu désemparé
00:53:44par rapport à cette problématique-là
00:53:46c'est un argument plus
00:53:47Juste une chose
00:53:50parce qu'on a parlé hier
00:53:51notamment des accès
00:53:53au site porno
00:53:54etc.
00:53:55Est-ce qu'on a un moyen
00:53:56de vérifier
00:53:57que s'il y a une interdiction
00:53:59au moins de 15 ans
00:54:00il n'y ait pas de connexion
00:54:02possible au moins de 15 ans
00:54:03est-ce que ça déjà
00:54:04ça existe
00:54:05c'est possible
00:54:05à mettre en place ?
00:54:07Alors c'est possible
00:54:07mais il faut savoir
00:54:08que c'est un peu trop facilement
00:54:11les réseaux sociaux
00:54:13et puis
00:54:14les magasins d'applications
00:54:16d'une part
00:54:17et puis
00:54:18les applicatifs d'autre part
00:54:20alors si on parle
00:54:21en plus de l'international
00:54:22puisque les sites viennent d'ailleurs
00:54:24c'est pas très facile
00:54:25Bon il y a un truc
00:54:26qui s'appelle
00:54:26le contrôle parental quand même
00:54:27Oui oui tout à fait
00:54:29alors
00:54:29Oui tout à fait
00:54:31Donc c'est de nouveau
00:54:33on va envoyer la balle aux parents
00:54:34mais c'est
00:54:35Je suis désolée
00:54:36mais c'est un peu la base
00:54:37Non mais plus ils sont jeunes
00:54:39plus effectivement
00:54:39c'est aux parents
00:54:40de travailler
00:54:41Bah il faut commencer tôt
00:54:41Oui
00:54:42Thierry Blandinard
00:54:43vous avez commencé tôt
00:54:44avec vos enfants
00:54:45vos petits-enfants
00:54:46si vous en avez ?
00:54:47Non non
00:54:48Non alors pas vous
00:54:49c'était pas à vous
00:54:50que je posais la question
00:54:50Thierry
00:54:51On a deux chéris
00:54:52Mais restez bien là
00:54:56Thierry Blandinard
00:54:56Depuis un an
00:54:58donc jusqu'à présent
00:54:59le sujet
00:54:59j'espère se pose pas
00:55:00à l'âge de un an
00:55:01mais on sait jamais
00:55:02il faut regarder
00:55:02Ah on voit des enfants
00:55:03avec des écrans dans les poussettes
00:55:04On sait jamais
00:55:05Oui oui peut-être aussi
00:55:06Non mais je pense
00:55:07que c'est une question
00:55:08d'éducation en fait
00:55:09Moi j'ai trois enfants
00:55:10ils sont grands maintenant
00:55:11c'était une autre époque
00:55:12mais il y avait aussi
00:55:13beaucoup de dangers
00:55:14à l'époque aussi
00:55:14donc il faut alerter
00:55:16il faut former
00:55:16il faut éduquer
00:55:17il faut montrer l'exemple aussi
00:55:18il faut être exemplaire
00:55:19donc voilà c'est ça
00:55:21éduquer c'est être exemplaire
00:55:22et essayer d'embarquer
00:55:24un peu ses enfants
00:55:24dans un chemin de vie
00:55:25auquel on croit
00:55:26Anne-Lauren Rousseau
00:55:28vous avez vendu la mèche
00:55:28tout à l'heure
00:55:29vous nous avez dit
00:55:29que vous étiez jeune
00:55:30beaucoup de temps
00:55:31sur les réseaux sociaux
00:55:32vous ?
00:55:32Moi nécessairement
00:55:33en plus avec notre travail
00:55:34maintenant on passe des heures
00:55:36à éplucher ce qui se passe
00:55:37sur les réseaux sociaux
00:55:38mais les sources d'informations
00:55:39pour un journaliste
00:55:40c'est plus les sites d'informations
00:55:42que les réseaux sociaux
00:55:43quand même rassurez-moi
00:55:44mais t'as aussi Twitter
00:55:45mais à mine d'or
00:55:46je déteste ce réseau social
00:55:47personnellement
00:55:48mais oui
00:55:49X maintenant c'est vrai
00:55:50mais t'es bien obligé
00:55:51de passer par là
00:55:52pour voir ce qui s'y passe
00:55:53mais oui oui
00:55:54non mais moi je fais partie
00:55:55des victimes
00:55:55après
00:55:56non mais oui
00:55:57c'est sûr
00:55:58est-ce que vous arrivez
00:55:58à vous autoréguler ?
00:56:01vous arrivez à vous autoréguler
00:56:02ou pas ?
00:56:03oui oui oui
00:56:03un peu quand même
00:56:04je sais typiquement
00:56:05qu'en société
00:56:06dans un dîner
00:56:07et tout ça
00:56:08je touche pas à mon portable
00:56:09de toute façon
00:56:09je me fais en famille
00:56:10mais quand vous êtes toute seule
00:56:11vous y êtes tout le temps ?
00:56:13non tout le temps non plus
00:56:14mais oui
00:56:15je pense que
00:56:16en fait je pense que
00:56:17j'ai pas regardé
00:56:17pour faire le test
00:56:18mais j'ai pas envie d'aller voir
00:56:19sur le nombre d'heures
00:56:20mais oui je pense que
00:56:21je passe beaucoup de temps
00:56:22sur les écrans
00:56:23les réseaux sociaux ou pas
00:56:24mais en tout cas sur les écrans
00:56:25après je pense que
00:56:26effectivement l'objectif
00:56:27quand on a des enfants aussi
00:56:29c'est
00:56:29on parlait d'interdire
00:56:30effectivement les écrans aux enfants
00:56:32mais aussi je pense que
00:56:32c'est beaucoup de
00:56:33de comportements
00:56:35à adopter soi-même
00:56:36c'est-à-dire que
00:56:36si on est soi-même
00:56:37beaucoup sur les écrans
00:56:38quand bien même
00:56:38on cache l'écran à l'enfant
00:56:39etc
00:56:39je pense qu'on abîme
00:56:41énormément la relation
00:56:42avec l'enfant
00:56:42c'est comme pour la cigarette
00:56:43tiens c'est pareil
00:56:44je pense que c'est un truc
00:56:45sur lequel on n'en parle pas beaucoup
00:56:46mais il y a effectivement
00:56:47ce mimétisme qui peut être fait
00:56:48par la suite
00:56:49quand bien même
00:56:50l'enfant n'a pas été
00:56:50sur les écrans
00:56:51Thierry Léandre Le Fur
00:56:54est-ce qu'aujourd'hui
00:56:56il y a une prise de conscience
00:56:57et est-ce que cette prise de conscience
00:56:59ça passe par
00:57:00un travail
00:57:01de santé mentale
00:57:03les psychiatres
00:57:04les psychologues
00:57:05est-ce qu'il y a
00:57:05quelque chose
00:57:06qui peut montrer la voie
00:57:08pour sortir de ce piège ?
00:57:10Alors puisque c'est
00:57:11la ministre de l'éducation
00:57:12qui le fait
00:57:12je crois qu'il faudra vraiment
00:57:14pousser une éducation numérique
00:57:15une prévention globale
00:57:16là quand vous parlez
00:57:18des psychiatres
00:57:18c'est déjà un peu tard
00:57:19parce qu'ils sont
00:57:20ils reçoivent des patients
00:57:22parfois dans des contextes
00:57:24qui les étonnent
00:57:25puisqu'ils mettent en place
00:57:27le protocole
00:57:28avec les parents
00:57:28et c'est les parents
00:57:29qui ne respectent pas
00:57:30le protocole
00:57:31de par exemple
00:57:31pas d'écran pendant le repas
00:57:32donc vous avez mis le doigt dessus
00:57:34il faut vraiment
00:57:35une prévention globale
00:57:36qui s'accélère
00:57:38parce que l'année dernière
00:57:38il y a eu un rapport
00:57:39enfant-écran
00:57:40qui a fait beaucoup parler
00:57:40vous voyez
00:57:41c'est un peu comme cette loi
00:57:42qui fait parler
00:57:43qui fait prendre conscience
00:57:44et ouvrir les débats
00:57:45Merci beaucoup Thierry Léon de Le Fur
00:57:47je rappelle que vous êtes expert
00:57:48en comportement numérique
00:57:49et addictif
00:57:49merci pour votre témoignage
00:57:50aujourd'hui
00:57:50Oui parce qu'à chaque fois
00:57:51c'est super intéressant
00:57:52et on le rappellera
00:57:53parce qu'il y a plein de sujets
00:57:54ça en ce moment
00:57:55et puis merci Félix Mathieu
00:57:57pour cette info en plus
00:57:58Vous restez avec nous
00:58:02pour l'œil du Tour de France
00:58:04c'est tout de suite
00:58:05C'est tout de suite
00:58:06on a entendu la petite musique
00:58:07donc hop
00:58:08je prends le pas
00:58:08et la roue
00:58:09comme on dit en cyclisme
00:58:10et je vous amène
00:58:11sur la onzième étape
00:58:12du Tour de France
00:58:13156 km 800
00:58:15autour de Toulouse
00:58:16avec cette terrible côte
00:58:17de pêche David
00:58:18qui a vraiment fait des dégâts
00:58:20mais au-delà de ça
00:58:21puisqu'il y a eu
00:58:22des échappées aujourd'hui
00:58:23et à l'issue de cette échappée
00:58:24c'est un Norvégien
00:58:26qui s'est imposé
00:58:27Jonas Abraham Sen
00:58:28devant Mauro Schmitt
00:58:29avec nous Pascal Chanteur
00:58:30notre consultant
00:58:32qui lui-même
00:58:33fut un très grand coureur
00:58:34du Tour de France
00:58:35Pascal Chanteur
00:58:36c'est une étape
00:58:37comme on les a aimés
00:58:38aujourd'hui
00:58:38dans l'arrière-pays
00:58:39toulousain
00:58:40avec des échappées
00:58:42et tout
00:58:42quel spectacle
00:58:43Bonjour à toutes et tous
00:58:45oui Frédéric
00:58:46aujourd'hui
00:58:47les attaquants
00:58:49les baroudeurs
00:58:50comme on dit
00:58:50ont réussi
00:58:51à prendre
00:58:52la poudre d'escampette
00:58:54pour arriver à Toulouse
00:58:56légèrement détachée
00:58:57avec une échappée
00:58:58au long cours
00:58:59dès les premiers kilomètres
00:59:00une belle échappée
00:59:01où Jonas Abraham Sen
00:59:03a su gérer
00:59:04comme il fallait
00:59:05on connaissait
00:59:06toutes ses qualités
00:59:07et aujourd'hui
00:59:08il a pu tirer
00:59:09pleinement
00:59:10de toutes ses qualités
00:59:12pour pouvoir
00:59:12l'emporter à Toulouse
00:59:13on avait un français
00:59:14dans cette échappée
00:59:15Mathieu Burgodeau
00:59:16oui Mathieu Burgodeau
00:59:18qui a lâché prise
00:59:19dans le final
00:59:20à quelques
00:59:21une dizaine de kilomètres
00:59:22de l'arrivée
00:59:23très gros forcing
00:59:25encore une fois
00:59:26de Mathieu Van Der Poel
00:59:27qui vient finir
00:59:28sur les talons
00:59:29des deux coureurs échappés
00:59:30mais tout sinon
00:59:32statu quo
00:59:33pour le maillot jaune
00:59:34alors justement
00:59:35le fait marquant
00:59:37à l'arrivée
00:59:38les grands leaders
00:59:39se sont attaqués
00:59:40dans la dernière côte
00:59:41dont je parlais
00:59:42Vingegaard
00:59:44Evenpool
00:59:44et puis Pogacar
00:59:45tout le monde y était
00:59:46sauf que
00:59:46en redescendant
00:59:47en arrivant sur Toulouse
00:59:48chute de Pogacar
00:59:49ils l'ont attendu
00:59:50j'ai l'impression
00:59:51que personne n'a voulu
00:59:52attaquer le champion
00:59:53du mandataire
00:59:53exactement
00:59:55ils ont fait preuve
00:59:57d'une solidarité
00:59:59d'un fair play
01:00:00irréprochable
01:00:01je pense que ça
01:00:02n'aurait pas changé
01:00:03grand chose
01:00:04d'ailleurs
01:00:04mais le fait
01:00:06de cette
01:00:07relevé
01:00:09dans le final
01:00:10pour
01:00:10sans dire
01:00:13pour autant
01:00:14qu'ils se sont arrêtés
01:00:15mais de légèrement
01:00:16ralentir
01:00:16a permis
01:00:17à Pogacar
01:00:19de revenir
01:00:20dans ce groupe
01:00:21et de finir ensemble
01:00:22c'était la belle histoire
01:00:23de fair play
01:00:23merci Pascal
01:00:24merci Pascal Chanteur
01:00:26on vous retrouve demain
01:00:28votre voix
01:00:28elle compte sur Sud Radio
01:00:29vous le savez
01:00:30chers auditeurs
01:00:30restez avec nous
01:00:32surtout
01:00:33et puis parce qu'on va
01:00:33entendre la voix
01:00:34des vraies voix
01:00:35dans un instant
01:00:35à tout de suite
01:00:36Sud Radio
01:00:38parlons vrai
01:00:39parlons vrai
01:00:40Sud Radio
01:00:41parlons vrai
01:00:41les vraies voix
01:00:42Sud Radio
01:00:4317h20
01:00:44Frédéric Brindel
01:00:46Judith Beller
01:00:46les 18h27
01:00:48sur Sud Radio
01:00:49un petit rappel
01:00:50de nos vraies voix
01:00:50du jour
01:00:51nous sommes avec
01:00:52Anne Lorraine Rousseau
01:00:52qui est journaliste
01:00:53pour Valeurs Actuelles
01:00:54et toujours
01:00:55Thierry Blandinière
01:00:57PDG de InVivo
01:00:58et président du
01:00:59CAB de Brive
01:01:00allez tout de suite
01:01:02on rend un hommage
01:01:03un hommage
01:01:04à quelqu'un
01:01:05et bien qui était
01:01:06dans ce studio
01:01:07avec nous
01:01:08une des premières
01:01:09vraies voix
01:01:10pendant 6 ans
01:01:11il a été
01:01:11à nos côtés
01:01:12Loïc Lefloc Prigent
01:01:14l'ancien dirigeant
01:01:15de Elf
01:01:16s'est éteint
01:01:17ce mercredi
01:01:17à l'âge de 81 ans
01:01:19il a dirigé
01:01:20plusieurs grandes
01:01:21sociétés publiques françaises
01:01:23comme Ron Poulenc
01:01:24notamment
01:01:25écoutez cet extrait
01:01:26il était souvent
01:01:27aux côtés
01:01:28de Cécile
01:01:30de Minibus
01:01:31et puis
01:01:32de Philippe David
01:01:33dans les vraies voix
01:01:34tout au long de l'année
01:01:34Les vraies voix
01:01:36Sud Radio
01:01:3717h19h
01:01:38Loïc Lefloc Prigent
01:01:39est avec nous
01:01:39bonsoir Loïc
01:01:40merci d'être avec nous
01:01:42aujourd'hui
01:01:43moi je suis
01:01:44en désaccord profond
01:01:46avec
01:01:46la façon de faire
01:01:48aujourd'hui
01:01:49il est temps d'agir
01:01:50nous sommes
01:01:51dans une situation
01:01:52dramatique
01:01:52c'est pas la peine
01:01:53de dire
01:01:53nous sommes dans une situation
01:01:54dramatique
01:01:54on va attendre 4 mois
01:01:55on sait ce qu'il faut faire
01:01:57il faut arrêter
01:01:59de dire aux français
01:02:00on va réfléchir
01:02:01on va réfléchir
01:02:01j'ai l'impression
01:02:02que le président Trump
01:02:05est en train
01:02:05de somper d'époque
01:02:06c'est à dire que
01:02:07c'est plus compliqué
01:02:08que ça aujourd'hui
01:02:09et augmenter
01:02:10les droits de douane
01:02:10avoir de la réciprocité
01:02:12pour l'augmentation
01:02:12des droits de douane
01:02:13ça conduit à de l'inflation
01:02:15merci à vous
01:02:16Loïc Lefloc Prigent
01:02:17Loïc Lefloc Prigent
01:02:19nous a quitté
01:02:20donc on pense très fort
01:02:21à sa famille
01:02:22on n'oublie pas
01:02:23tous ces moments
01:02:23qu'on a vécu
01:02:24avec lui aussi
01:02:25sur ses vrais voix
01:02:28de l'été
01:02:28on avait le plaisir
01:02:28de le recevoir aussi
01:02:29tout à fait
01:02:30allez c'est l'heure
01:02:31du tour de table
01:02:32des vrais voix
01:02:32à 18h28
01:02:33oh dites
01:02:35je vais envoyer
01:02:35les actualités
01:02:36vous venez les voir
01:02:37dans la cabine
01:02:37je vais vous raconter
01:02:38une histoire pas banale
01:02:39mais vous
01:02:40vous me racontez
01:02:41pour votre petite journée
01:02:42on a assez perdu
01:02:43le temps comme ça
01:02:44le tour de table
01:02:45de l'actualité
01:02:46alors vous Anne Lorraine
01:02:47Rousseau
01:02:48il y a eu
01:02:48une petite phrase
01:02:50qui vous a un peu choqué
01:02:51a priori
01:02:52les propos chocs
01:02:54de Sandrine Rousseau
01:02:54sur les agriculteurs
01:02:55je pense que ça a marqué
01:02:56tout le monde
01:02:57alors donc
01:02:57vous n'aurez noté
01:02:58aucun lien
01:02:58entre Anne Lorraine Rousseau
01:03:00et Sandrine Rousseau
01:03:00forcément
01:03:01a priori non
01:03:02non justement
01:03:03c'était vendredi dernier
01:03:05dans une interview
01:03:06accordée aux médias
01:03:07c'est le nom du média
01:03:08que Sandrine Rousseau
01:03:09peut-être très à l'aise
01:03:10parce qu'interviewée
01:03:12par des journalistes
01:03:12acquis à sa cause
01:03:13a sorti ceci
01:03:14à propos des agriculteurs
01:03:16je n'en ai rien à péter
01:03:17de leur rentabilité
01:03:18alors pour elle
01:03:20les revenus
01:03:20de nos agriculteurs
01:03:21seraient même
01:03:22de l'argent sale
01:03:23alors j'aimerais adresser
01:03:24quelques mots
01:03:24à madame Rousseau
01:03:25qui porte le même nom
01:03:26que moi
01:03:27mais de loin
01:03:27la même vision
01:03:28des choses
01:03:29de quel droit
01:03:30se permet-elle
01:03:31d'attaquer
01:03:32ceux qui la nourrissent
01:03:33de quel droit
01:03:34prend-elle la défense
01:03:35des émeutiers
01:03:35en 2023
01:03:36en excusant
01:03:37leur pillage
01:03:38sous prétexte
01:03:38de pauvreté
01:03:39et s'en prend-elle
01:03:40aujourd'hui
01:03:41à ceux qui ne cassent pas
01:03:42ne volent pas
01:03:42mais sont 18%
01:03:45à vivre en dessous
01:03:46du seuil de pauvreté
01:03:47alors attention madame
01:03:49à ne pas avoir
01:03:49du sang sur les mains
01:03:50je rappelle qu'un agriculteur
01:03:51se suicide
01:03:52tous les deux jours
01:03:53ce serait dommage
01:03:54de participer au carnage
01:03:55parce que nos agriculteurs
01:03:57eux ne demandent pas
01:03:58la charité
01:03:59contrairement à certains
01:03:59de vos électeurs
01:04:00mais ils demandent
01:04:01à pouvoir vivre
01:04:03de leur travail
01:04:04travail qui je le rappelle
01:04:05vous permet de vivre
01:04:06vous-même
01:04:06madame Rousseau
01:04:07alors fichons
01:04:08ou je dirais plutôt
01:04:09fichez la paix
01:04:10à nos agriculteurs
01:04:11et ne tombez pas
01:04:12dans l'indécence
01:04:13de critiquer leur travail
01:04:14quand le vôtre
01:04:14est depuis toujours
01:04:15d'être abreuvé
01:04:16d'argent public
01:04:17alors merci pour ce sujet
01:04:19Lorraine Rousseau
01:04:19parce que je vous ai posé
01:04:20une question tout à l'heure
01:04:21Thierry Blandiniar
01:04:21à laquelle on n'a pas pu répondre
01:04:23c'est cette fameuse loi du plomb
01:04:24parce que je pense
01:04:24qu'elle réagit un petit peu
01:04:25là-dessus aussi
01:04:26Sandrine Rousseau
01:04:26je le rappelle
01:04:27c'est la réintroduction
01:04:28notamment dérogatoire
01:04:29de plusieurs insecticides
01:04:30qui sont interdits
01:04:31depuis plusieurs années
01:04:31en France
01:04:32non mais il faut se rappeler
01:04:34d'où on vient en fait
01:04:34quand on réfléchit
01:04:35la crise agricole
01:04:36on l'a peut-être déjà oublié
01:04:37il y a deux ans
01:04:38tous les agriculteurs
01:04:39étaient dans la rue
01:04:39pour des raisons
01:04:40tout à fait réelles
01:04:41c'est appelé
01:04:42les injonctions contradictoires
01:04:44c'est-à-dire qu'on mettait
01:04:45des contraintes
01:04:45de plus en plus
01:04:46sur nos demandes agricoles
01:04:47et on importait
01:04:48de plus en plus
01:04:48d'alimentations
01:04:50qui respectaient encore moins
01:04:51les règles environnementales
01:04:52et sociétales
01:04:53donc on marchait sur la tête
01:04:54donc il faut que les politiques
01:04:56comprennent bien
01:04:57la situation
01:04:58qu'ils ne soient pas
01:04:59dans les injonctions
01:04:59gratuites
01:05:01de Mme Rousseau
01:05:02et autres
01:05:02qui sont complètement irresponsables
01:05:04par rapport à la situation
01:05:05d'aujourd'hui
01:05:05on est dans un monde
01:05:07où la géopolitique
01:05:08est très dure
01:05:09on voit très bien
01:05:10la guerre qu'il y a
01:05:10par exemple
01:05:11sur les céréales
01:05:12avec Poutine
01:05:13qui se sert du blé
01:05:14comme une arme
01:05:14en Afrique
01:05:15contre nous
01:05:16qui fait que l'Algérie
01:05:18a complètement basculé
01:05:19maintenant avec les Russes
01:05:20alors qu'ils étaient avec nous
01:05:21donc 6 millions de tonnes
01:05:22de céréales françaises
01:05:23à vendre
01:05:23ailleurs dans le monde
01:05:24tout ça c'est une guerre
01:05:25aujourd'hui
01:05:26et j'ai l'impression
01:05:27que nous on est
01:05:27dans une petite cour
01:05:28de récréation
01:05:28avec nos sacs à sable
01:05:30quelque part
01:05:31et nos bacs à sable
01:05:31et nos loupelles
01:05:32et que quelque part
01:05:33on ne voit pas
01:05:34ce qui se passe
01:05:35la guerre aujourd'hui
01:05:36économique
01:05:37qui est en place
01:05:37quand on voit les tarifs
01:05:38de Trump
01:05:39voilà
01:05:39l'inflation aux Etats-Unis
01:05:41tout le monde s'en fout
01:05:41l'inflation aux Etats-Unis
01:05:42ils vont mettre des tarifs
01:05:43les électeurs soutiennent Trump
01:05:45nous on aura moins à exporter
01:05:47ça va être catastrophique
01:05:48sur la filière viticole
01:05:49notamment pour les Italiens
01:05:50aussi
01:05:50les Espagnols
01:05:51tout ça
01:05:52ça va revenir en France
01:05:53ou en Europe
01:05:53les prix vont chuter
01:05:54la grande distribution
01:05:55va en profiter
01:05:56et ça va paupériser
01:05:57complètement
01:05:57l'agriculture française
01:05:58et européenne
01:05:58ça c'est devant nous
01:06:00une fois qu'on a partagé
01:06:01ce constat
01:06:01il faut réfléchir aux solutions
01:06:02on est capable
01:06:04on a une agriculture
01:06:05très forte
01:06:05on l'a démontré
01:06:06pendant le Covid
01:06:07tout le monde était bien content
01:06:07de pouvoir manger
01:06:09dans de bonnes conditions
01:06:10alors qu'on n'était pas capable
01:06:11d'avoir eu de l'iprane
01:06:11donc ça veut dire
01:06:12qu'on a une agriculture
01:06:13forte, puissante
01:06:14et il faut sûrement
01:06:16capitaliser là-dessus
01:06:17pour continuer
01:06:17continuer à développer
01:06:19et pas la paupériser
01:06:20on a perdu notre industrie
01:06:21ne perdons pas
01:06:21notre agriculture
01:06:22et juste pour conceptualiser
01:06:24encore plus
01:06:25l'intervention
01:06:25de Sandrine Rousseau
01:06:28c'est que elle
01:06:28en tant qu'écologiste
01:06:29elle dit
01:06:30stop aux pesticides
01:06:31mais pourquoi cette loi du plomb
01:06:32précise que non
01:06:34tout simplement
01:06:34parce que nos agriculteurs
01:06:36ne sont plus à armes égales
01:06:38avec le reste de l'Union Européenne
01:06:39qui justement
01:06:40ne respecte pas cette loi
01:06:41voilà Judith
01:06:41Juste un point de vue rapide
01:06:43c'est ce qu'on appelle
01:06:43la surtransposition des normes
01:06:45qu'Emmanuel Macron a mis
01:06:47sur la table
01:06:47à un moment donné
01:06:48contre d'ailleurs
01:06:49sa politique au départ
01:06:51pour satisfaire Nicolas Hulot
01:06:52qui était une catastrophe
01:06:53sur la centrale nucléaire
01:06:54catastrophe aussi
01:06:55sur la compétitivité
01:06:56des filières industrielles
01:06:57et agricoles
01:06:58donc maintenant
01:06:58on a un reset
01:06:59on a une reprogrammation
01:07:00ça ne veut pas dire
01:07:01qu'on revient en arrière
01:07:02on revient en arrière
01:07:03pour mieux repartir
01:07:04sur une trajectoire
01:07:04de transition énergétique
01:07:06et environnementale
01:07:06je ne vais pas faire trop long
01:07:07mais ce reset est nécessaire
01:07:09pour réarmer notre agriculture
01:07:10lui donner des chances
01:07:12d'être compétitive
01:07:12pour réinvestir
01:07:13dans les grandes transitions
01:07:14et d'ailleurs
01:07:16on pourra dire à Mme Rousseau
01:07:17de choisir des mots
01:07:18plus appropriés
01:07:19la prochaine fois
01:07:19ça serait bien
01:07:20alors c'est bien Thierry Blandina
01:07:22parce que vous avez la parole
01:07:22vous la gardez
01:07:23vous vouliez nous parler
01:07:24de l'impact des tarifs de Trump
01:07:25et justement
01:07:26de la souveraineté
01:07:27de cette agriculture française
01:07:28et européenne
01:07:30oui mais ça fait le lien
01:07:30effectivement
01:07:31ça fait le lien complètement
01:07:32on est en plein dedans
01:07:33donc on est dans un monde
01:07:35où la guerre est là
01:07:36quelque part
01:07:37la guerre économique
01:07:38la guerre politique
01:07:38et puis la vraie guerre
01:07:40quelque part
01:07:40qui est à nos portes
01:07:41et donc il faut qu'on soit
01:07:42dans une capacité
01:07:42d'être souverain
01:07:43la souveraineté
01:07:44c'est déjà avoir un état
01:07:45qui n'est pas endetté
01:07:46donc il faut être désendetté
01:07:48et puis être maître
01:07:49de son budget
01:07:50donc c'est pour ça
01:07:51qu'il y a une réforme nécessaire
01:07:52de la souveraineté
01:07:52pour l'agriculture
01:07:53c'est de continuer à produire
01:07:54à augmenter le potentiel
01:07:56de production
01:07:56pour pouvoir nourrir
01:07:57sa population
01:07:57l'Europe
01:07:58et nos partenaires africains
01:07:59qui n'ont pas la chance
01:08:00d'avoir une puissance agricole
01:08:01donc il faut aussi voir
01:08:02globalement la souveraineté
01:08:03à l'échelle internationale
01:08:04du rayonnement de la France
01:08:05et donc
01:08:06les Etats-Unis
01:08:07l'ont bien compris
01:08:07donc est-ce que vous croyez
01:08:09qu'on est faible ?
01:08:09Pas du tout
01:08:10nous au niveau
01:08:10on est dans le monde entier
01:08:11on a 49 entre sociétés
01:08:14dans 49 états
01:08:15des salariés en Ukraine
01:08:17en Russie
01:08:17donc on voit très très bien
01:08:18ce qui se passe
01:08:19on est là de vrais capteurs
01:08:20sur le terrain
01:08:20donc on voit bien
01:08:21que nous la France
01:08:22on a une image formidable
01:08:24à l'international
01:08:24il faut en avoir conscience
01:08:26quand on va à l'international
01:08:27quand on rencontre
01:08:28différentes populations
01:08:29on est applaudi
01:08:30parce qu'on apporte
01:08:31toute une histoire
01:08:32sur la filière
01:08:33sur la gastronomie
01:08:34et qu'on est capable
01:08:35de valoriser
01:08:35notre savoir-faire français
01:08:37et ça on n'en parle pas assez
01:08:38dans les médias
01:08:39ici
01:08:39il faut arrêter
01:08:40la grille bashing
01:08:41et toujours
01:08:42s'auto-flageller
01:08:42il faut utiliser cette crise
01:08:44comme une opportunité
01:08:45pour faire rayonner la France
01:08:46c'est le projet
01:08:47d'invivoire internationale
01:08:48que nous menons
01:08:49depuis maintenant
01:08:49quelques années
01:08:50c'est comme ça
01:08:50qu'on rebondit
01:08:51et quelque part
01:08:53on apporte des solutions économiques
01:08:54et une grande fierté aussi
01:08:55pour les salariés
01:08:56qui nous accompagnent
01:08:57Merci
01:08:57Juste quand même
01:08:58quelques mots
01:08:59on peut laisser l'antenne
01:09:01mais je voulais juste dire
01:09:02que quand même
01:09:02Trump il veut faire
01:09:03une surtaxe
01:09:04de 30%
01:09:05sur l'ensemble
01:09:05des produits européens
01:09:06au 1er août
01:09:06ce qui va évidemment
01:09:08rebattre
01:09:09l'écart
01:09:10ce qui n'est pas acté
01:09:10complètement aujourd'hui
01:09:11une négociation
01:09:11sera en cours
01:09:12mais effectivement
01:09:13on est déjà à 10%
01:09:14je rappelle
01:09:14c'est énorme
01:09:16allez dans un instant
01:09:17votre coup de projecteur
01:09:18concernant le projet
01:09:19de budget Bayrou
01:09:20Olivier Faure
01:09:20considère que la censure
01:09:21est inévitable
01:09:22Olivier Faure du PS
01:09:24dénonçant une dégradation
01:09:25constante liée
01:09:26aux avantages fiscaux
01:09:27sous Emmanuel Macron
01:09:27le RN LFI
01:09:29et donc le PS
01:09:29impose des lignes rouges
01:09:30qui compliquent
01:09:31le travail du gouvernement
01:09:32quand notre ministre de l'économie
01:09:34rappelle que le budget
01:09:35en question reste ouvert
01:09:36à la négociation
01:09:37dont en soulignant
01:09:37la contrainte
01:09:38d'une dette élevée
01:09:40qui limite
01:09:40les marges de manœuvre
01:09:41vous l'avez compris
01:09:42ça va être tendu
01:09:43à l'Assemblée Nationale
01:09:44en octobre prochain
01:09:45François Bayrou
01:09:46survivra-t-il au débat
01:09:48sur son programme budgétaire
01:09:49vous les auditeurs
01:09:50de Sud Radio
01:09:51que feriez-vous
01:09:52à la place des députés
01:09:53répondez à la question
01:09:54sur le compte X
01:09:55comme le veulent
01:09:56les oppositions
01:09:56faut-il censurer
01:09:58François Bayrou
01:09:59faut-il censurer
01:10:00François Bayrou
01:10:01vous répondez
01:10:01je vous donne le résultat
01:10:03dans un instant
01:10:04a priori
01:10:04on le connait déjà
01:10:05n'est-ce pas
01:10:06bon cher Philippe Ballard
01:10:08on reçoit
01:10:08Philippe Ballard
01:10:09qui est député RN de l'Oise
01:10:10pour parler de cette question
01:10:11bonsoir
01:10:12bonsoir
01:10:13bonsoir
01:10:13alors Philippe
01:10:15la question
01:10:15elle va être simple et claire
01:10:16censure ou pas censure
01:10:18telle est la question
01:10:18en l'état actuel
01:10:21de ce que François Bayrou
01:10:23a annoncé hier
01:10:24Marine Le Pen
01:10:25et Jordan Bardella
01:10:26ont été assez clairs
01:10:27oui ça sent
01:10:28ça sent la censure
01:10:29voilà
01:10:30donc il reste
01:10:31que vous voterez
01:10:32un mois et demi
01:10:33deux mois
01:10:33pour que François Bayrou
01:10:35revoie entièrement
01:10:36sa copie
01:10:37on attend
01:10:37la pression est mise
01:10:38voilà
01:10:39la pression est mise
01:10:40et on attend effectivement
01:10:41et puis surtout
01:10:41restez avec nous
01:10:42Philippe Ballard
01:10:42vous les auditeurs
01:10:44vous savez que vous
01:10:44pouvez nous appeler
01:10:440826 300 300
01:10:46Aude vous attend
01:10:47la charmante Aude
01:10:47au standard
01:10:48et puis à tout de suite
01:10:49pour votre coup de projecteur
01:10:51Sud Radio
01:10:52votre attention est notre plus belle récompense
01:10:55vos émissions sont toujours très riches
01:10:56quand je ne peux pas écouter le direct
01:10:57je me fais le podcast le soir
01:10:59Sud Radio
01:11:00parlons vrai
01:11:01et Vraie Voix Sud Radio
01:11:0217h20
01:11:03Frédéric Brindel
01:11:05Judith Belair
01:11:06attention c'est un des temps forts
01:11:08des vraies voix
01:11:09chaque soir
01:11:10Anne-Laurene Rousseau
01:11:11journaliste pour Valeurs Actuelles
01:11:12est une des vraies voix
01:11:13face à Thierry Blandinière
01:11:15PDG d'Invivo
01:11:16et président du CAB Brive
01:11:17ils sont là tous les deux
01:11:18mais nous allons avoir
01:11:19en plus
01:11:20un invité
01:11:21pour ce grand débat
01:11:22le coup de projecteur
01:11:23les vraies voix Sud Radio
01:11:25le coup de projecteur
01:11:27des vraies voix
01:11:27abordons ce projet
01:11:29de budget 2026
01:11:30d'un point de vue politique
01:11:31Olivier Faure
01:11:32affirme que la seule perspective
01:11:33possible est la censure
01:11:34il dénonce une dégradation continue
01:11:36de la situation
01:11:36depuis 8 ans
01:11:37liée selon lui
01:11:38au cadeau fiscaux
01:11:39réalisé par Emmanuel Macron
01:11:41les lignes rouges
01:11:42tracées par l'opposition
01:11:43notamment le RN
01:11:44LFI et le PS
01:11:45rendent la tâche
01:11:45du premier ministre difficile
01:11:47le ministre de l'économie
01:11:49nuance quant à lui
01:11:50en déclarant que
01:11:50les orientations
01:11:51présentées par François Bayrou
01:11:52ne sont pas fixes
01:11:53et qu'il existe encore
01:11:54des marges de négociation
01:11:56pour ajuster
01:11:57le projet de budget
01:11:58Eric Lombard
01:11:59rappelle enfin
01:12:00que la France
01:12:00est surendettée
01:12:01après 50 ans
01:12:02de budget déséquilibré
01:12:03ce qui limite
01:12:04la capacité
01:12:05des politiques publiques
01:12:06ça va être tendu
01:12:08à l'Assemblée nationale
01:12:09en octobre prochain
01:12:10François Bayrou
01:12:11survivra-t-il
01:12:12au débat
01:12:12sur son programme budgétaire ?
01:12:14Vous les auditeurs
01:12:15de Sud Radio
01:12:15que feriez-vous
01:12:16à la place des députés ?
01:12:17Vous êtes très nombreux
01:12:18à répondre
01:12:19sur le compte X
01:12:20de Sud Radio
01:12:20à cette question
01:12:21comme le veulent
01:12:22les oppositions
01:12:23faut-il censurer
01:12:24François Bayrou ?
01:12:25C'est sans équivoque
01:12:26Judith
01:12:27vous le sentiez
01:12:27tout à l'heure
01:12:2896%
01:12:2996% disent oui
01:12:32il faut censurer
01:12:33bon ça va donner
01:12:34des idées
01:12:34à notre invité
01:12:35Philippe Ballard
01:12:36vous êtes député
01:12:37RN de l'Oise
01:12:38et vous aussi
01:12:38vous voulez censurer ?
01:12:41En l'état actuel
01:12:42des annonces
01:12:44de François Bayrou
01:12:45et de ses ministres
01:12:46d'ailleurs
01:12:46hier oui
01:12:47parce que
01:12:48ce sont des vieilles recettes
01:12:49vous rappeliez
01:12:50vous avez égrené
01:12:52le nombre d'années
01:12:53durant lesquelles
01:12:54notre pays
01:12:55n'a pas été géré
01:12:57ou très mal géré
01:12:5845 ans
01:12:59et François Bayrou
01:13:01hier
01:13:01a repris des vieilles
01:13:0250 ans de budget
01:13:02déséquilibré
01:13:03précisément
01:13:04c'est Raymond Bar
01:13:06qui avait présenté
01:13:07le dernier budget
01:13:07en l'équilibre
01:13:08et Valéry Gilles Cardestin
01:13:10était président
01:13:10de la République
01:13:11ce qui ne nous
01:13:12raisonnit pas
01:13:13c'était d'une paresse
01:13:15intellectuelle
01:13:16mais remarquable
01:13:17l'exercice
01:13:17du premier ministre
01:13:19hier
01:13:20on avait l'impression
01:13:21que c'était un petit peu
01:13:21comme une mouche
01:13:22qui est dans un bocal
01:13:23qui se comme au mur
01:13:25alors il parlait
01:13:26de gel
01:13:27il parlait d'impôt
01:13:29parce que c'est un impôt
01:13:30déguisé en fait
01:13:30ce qu'on nous propose
01:13:31quand on gèle
01:13:32les tranches
01:13:33de ce qu'on appelle
01:13:34l'IRPP
01:13:34de l'impôt sur le revenu
01:13:35vous travaillez bien
01:13:36votre patron
01:13:37vous augmente
01:13:38et bien soit vous rentrez
01:13:39alors que vous ne payez pas
01:13:41avant d'impôt sur le revenu
01:13:42vous rentrez
01:13:42dans cet impôt sur le revenu
01:13:44ou alors vous allez payer
01:13:45beaucoup plus
01:13:46puisqu'il y a un gel
01:13:47et je ne vous parle pas
01:13:48des retraités
01:13:48qui sont littéralement
01:13:49tondus
01:13:50non il n'y a aucun effort
01:13:51qui est fait
01:13:52c'était frappant hier
01:13:53aucun effort
01:13:54sur l'immigration
01:13:54deux heures
01:13:55cette conférence de presse
01:13:56a duré deux heures
01:13:57et à aucun moment
01:13:59François Bayrou
01:14:00n'a prononcé le mot
01:14:00immigration
01:14:01il y a un rapport
01:14:03qui a été rendu public
01:14:04il y a quelques semaines
01:14:05qui nous apprend
01:14:05que l'immigration en France
01:14:06ça coûte 3,4% du PIB
01:14:09un point de PIB
01:14:10c'est 30 milliards d'euros
01:14:10je vous laisse faire le calcul
01:14:12il y en a pour quasiment
01:14:13100 milliards d'euros
01:14:13là il y a des économies à faire
01:14:15et dans taux
01:14:16dans un tas d'autres
01:14:17on va présenter
01:14:18on va faire un contre-budget
01:14:19vous n'en faites pas
01:14:20qu'on présente à François Bayrou
01:14:22M. Lombard
01:14:22le ministre de l'économie
01:14:23et à Mme Borchalin aussi
01:14:24alors Philippe Ballard
01:14:26c'était important
01:14:27merci d'avoir répondu
01:14:29à notre invitation
01:14:29vous nous avez donné
01:14:30le point de vue
01:14:31de votre parti
01:14:32de rassemblement national
01:14:32maintenant
01:14:33entrons dans la partie
01:14:34on va dire
01:14:35première lecture
01:14:36de cette question
01:14:37faut-il censurer
01:14:38François Bayrou
01:14:39déjà vous
01:14:41Anne-Lauren Rousseau
01:14:42il faut bien rappeler
01:14:43le principe
01:14:43donc c'est-à-dire que
01:14:44ça peut se faire
01:14:45à la rentrée
01:14:46en octobre
01:14:47lorsque les députés
01:14:48auront la possibilité
01:14:49de voter
01:14:49il faut encore
01:14:50qu'il y ait une motion
01:14:51de censure
01:14:51mais si on repart
01:14:53pour une motion de censure
01:14:54on n'a plus de budget
01:14:55l'état s'effondre
01:14:57la France s'écroule
01:14:58on avait déjà
01:14:59le même scénario
01:15:00l'année dernière
01:15:00avec Michel Barnier
01:15:02donc non
01:15:02l'état ne s'effondre pas
01:15:03d'ailleurs ça fait bien longtemps
01:15:04qu'on dit
01:15:04qu'il va s'effondrer
01:15:06et il ne s'effondre pas
01:15:06mais ça reste
01:15:07que c'est anormal
01:15:09et qu'il faudrait éviter
01:15:10chaque année
01:15:11de bloquer
01:15:12au niveau du budget
01:15:13et de ne pas avancer
01:15:14après voilà
01:15:15moi la grande question
01:15:16faut-il censurer
01:15:17oui ou non
01:15:18François Bayrou
01:15:19moi la question
01:15:20que j'aimerais poser
01:15:20c'est pour qui d'autre
01:15:21quel gouvernement
01:15:23qui va prendre la place
01:15:24de François Bayrou
01:15:25c'est la question
01:15:25à mon avis
01:15:26sur laquelle
01:15:26il faut qu'on réfléchisse
01:15:28parce que le budget
01:15:29c'est une chose
01:15:30je pense que
01:15:30s'il veut sauver sa peau
01:15:31d'après ce que je comprends
01:15:33il faut qu'il choisisse
01:15:33soit d'être à droite
01:15:34soit d'être à gauche
01:15:35et ils ont toujours
01:15:35un peu de mal
01:15:36donc moi je pense
01:15:37qu'on va y passer
01:15:39par la censure
01:15:39mais pourquoi
01:15:40et pour qui ?
01:15:41Alors un petit point
01:15:41justement sur les chiffres
01:15:43si toutes les forces de gauche
01:15:44soutiennent la censure
01:15:45toutes seules seulement
01:15:46elles ne sont pas assez nombreuses
01:15:46pour renverser le gouvernement
01:15:47il faut donc
01:15:48les 123 voies du RN
01:15:50135 si on ajoute
01:15:51celles des allées Sottis
01:15:52donc 192 voies
01:15:53sur les 289 requises
01:15:55pour atteindre
01:15:56la majorité absolue
01:15:57et renverser le gouvernement
01:15:58qu'est-ce que vous en pensez
01:15:59Thierry Blandiner
01:15:59est-ce que ça serait
01:16:00catastrophique à ce point-là
01:16:02ou est-ce que finalement
01:16:02il faudrait peut-être
01:16:03avoir quelqu'un
01:16:04qui tient la barre
01:16:05et qui ne se fait pas
01:16:05censurer du tout quoi ?
01:16:08La difficulté
01:16:08c'est qu'on a deux ans
01:16:09à tenir
01:16:09que la France
01:16:11tienne debout
01:16:11avec des politiques
01:16:13complètement éclatées
01:16:14jusqu'aux présidentielles
01:16:15pour avoir une vraie majorité
01:16:16et avoir une politique claire
01:16:17donc à ce moment-là
01:16:19les Français
01:16:20auront une vraie décision
01:16:21à prendre
01:16:21faire un choix
01:16:22une politique de relance
01:16:23d'économie
01:16:24ou une politique
01:16:25d'assistanat
01:16:25des vrais choix
01:16:27je voudrais qu'il y ait
01:16:27des vrais choix
01:16:28aux présidentielles
01:16:29pas du en même temps
01:16:30Macron c'est derrière nous
01:16:32mais des vrais choix
01:16:32une politique libérale
01:16:34assumée
01:16:34ou une politique
01:16:36sociale-démocrate
01:16:37voilà
01:16:37qu'on recrée
01:16:38deux grands partis
01:16:39de droite
01:16:40et de gauche
01:16:42traditionnels
01:16:43ou conservateurs
01:16:44ou progressistes
01:16:45et qu'on ait
01:16:46le choix
01:16:47dans une grande démocratie
01:16:48il faut revenir
01:16:49à ces grands choix
01:16:50stratégiques
01:16:51et alternances politiques
01:16:52et donc
01:16:53en même temps
01:16:54de Macron
01:16:55qui était peut-être
01:16:55une bonne idée
01:16:56en 2017
01:16:57s'avère aujourd'hui
01:16:58un échec total
01:16:59parce qu'il a déstructuré
01:17:00la société
01:17:00la dissolution
01:17:01a déstructuré
01:17:02la société
01:17:02et aujourd'hui
01:17:03on ne sait pas
01:17:04à quoi décider
01:17:04et on pose des questions
01:17:06des sondages
01:17:06mais les Français
01:17:07ne savent pas répondre
01:17:08parce que la question
01:17:09est beaucoup plus complexe
01:17:10donc il faut analyser
01:17:11la situation
01:17:12et puis regarder
01:17:12comment on se projette
01:17:13alors
01:17:14est-ce qu'il faut dissoudre
01:17:16est-ce que le président
01:17:16va redissoudre aussi
01:17:17est-ce qu'il va démissionner
01:17:19il pourrait dire
01:17:21on recrée
01:17:21un nouvel engouement
01:17:23on se représente
01:17:24et on travaille
01:17:25avec une France
01:17:25et une majorité
01:17:26mais là
01:17:27quel que soit
01:17:27les premiers ministres
01:17:28qui vont se succéder
01:17:30le budget ne sera jamais
01:17:31voté pendant deux ans
01:17:32alors imaginons
01:17:33dans ce cas de figure
01:17:34et Philippe Ballard
01:17:35c'est bien pour ça
01:17:36qu'on vous a invité
01:17:36imaginons
01:17:38motion de censure
01:17:40quelle est la réaction
01:17:40à ce moment-là
01:17:41du président de la République
01:17:42on peut imaginer
01:17:44qu'il dissolve
01:17:45l'Assemblée Nationale
01:17:46une seconde fois
01:17:48ou une deuxième fois
01:17:48parce qu'il peut peut-être
01:17:49amener une troisième
01:17:50donc seconde
01:17:51c'est quand il n'y en a plus
01:17:52après
01:17:52Philippe Ballard
01:17:54qu'est-ce que vous faites
01:17:55vous le Rassemblement National
01:17:56dans ce cas-là
01:17:56vous êtes un peu piégé
01:17:58il y a l'inéligibilité
01:17:59l'inéligibilité
01:18:00de Marine Le Pen
01:18:01qu'est-ce qui se passe
01:18:03c'est pas une bonne affaire
01:18:04forcément pour vous
01:18:05non ?
01:18:06Alors Marine Le Pen
01:18:07nous le répète
01:18:09à chaque réunion de groupe
01:18:10le mardi matin
01:18:11et tout au long
01:18:12de la semaine
01:18:13son cas personnel
01:18:14importe peu
01:18:15nous ce qui nous guide
01:18:16dans nos votes
01:18:17c'est l'intérêt
01:18:18notre seul boussole
01:18:19c'est l'intérêt
01:18:20de la France
01:18:20et des Français
01:18:21mais la motion de censure
01:18:22vous avez raison
01:18:23c'est pas quelque chose
01:18:24qu'on prend comme ça
01:18:24à la légère
01:18:25nous avons censuré
01:18:26Michel Barnier
01:18:27l'an passé
01:18:28pourquoi ?
01:18:29parce qu'il y avait
01:18:30des lignes rouges
01:18:31nos lignes rouges
01:18:31qui étaient franchies
01:18:32concernant notamment
01:18:34les retraités
01:18:34alors
01:18:35M. Bayrou
01:18:35on remet une couche
01:18:36mais une couche supplémentaire
01:18:38qui va au-delà
01:18:39de ce que M. Barnier
01:18:39avait annoncé
01:18:40l'an passé
01:18:40les médicaments
01:18:41même chose
01:18:42des remboursements
01:18:43des médicaments
01:18:43et puis l'explosion
01:18:44de la facture
01:18:45d'électricité
01:18:46qu'on a pu éviter
01:18:47aux Français
01:18:48et aux entreprises
01:18:48d'ailleurs
01:18:49entre parenthèses
01:18:50grâce à cette censure
01:18:51mais oui
01:18:51la censure
01:18:52c'est quelque chose
01:18:52c'est un choix
01:18:53important
01:18:54mais c'est pas une bonne opération
01:18:55pour vous
01:18:56Philippe Ballard
01:18:57si parce que
01:18:58s'il y a
01:18:59motion de censure
01:19:00vous venez de le dire
01:19:01il pourrait y avoir
01:19:02une dissolution
01:19:03et ça permettrait
01:19:04enfin à la France
01:19:05puisque tous les sondages
01:19:07nous donnent largement en tête
01:19:08et l'histoire du front républicain
01:19:10je pense que là
01:19:11les Français
01:19:11ne se feront pas avoir
01:19:13deux fois
01:19:13Jean-Dame Bardella
01:19:14Premier ministre donc
01:19:15c'était ce qui était prévu
01:19:18il y a tout juste un an
01:19:19absolument
01:19:20Alors nous avons
01:19:22Marine Tondelier
01:19:23qui dit
01:19:24tiens Anne-Laurene Rousseau
01:19:257 ans de macronisme
01:19:26c'est plus 1000 milliards
01:19:27d'euros de dettes
01:19:28et puis la multiplication
01:19:29des cadeaux
01:19:30aux ultra riches
01:19:31et aujourd'hui
01:19:32qui doit trinquer
01:19:33les services publics
01:19:34la santé
01:19:34les retraites
01:19:34les travailleuses
01:19:35et travailleurs
01:19:36et l'écologie bien sûr
01:19:37on sait que vous n'êtes pas
01:19:38forcément du côté
01:19:38de Marine Tondelier
01:19:39mais est-ce que ça résonne
01:19:40chez vous ce qu'elle dit ?
01:19:42Dans tous les cas
01:19:42oui je ne peux que
01:19:43je ne peux qu'entendre
01:19:46ce qu'elle me dit
01:19:46et effectivement
01:19:47ce qu'elle nous dit
01:19:48elle a raison
01:19:49elle a raison
01:19:50sur ce budget
01:19:51mais c'est ce qu'on dit
01:19:52depuis tout à l'heure
01:19:53en fait
01:19:53à force de lignes rouges
01:19:55à droite
01:19:55de lignes rouges
01:19:56à gauche
01:19:57on a une fenêtre
01:19:58de tir minuscule
01:19:59et donc le ménage
01:20:00que n'importe quelle partie
01:20:02nous promet
01:20:03n'arrive pas
01:20:03et en fait
01:20:04à partir de là
01:20:05ça n'avance pas
01:20:05donc qui a intérêt
01:20:06à faire quoi ?
01:20:07On parlait
01:20:08de voir plus loin
01:20:10de l'intérêt de la France
01:20:11mais c'est quoi
01:20:12l'intérêt de la France
01:20:13en fait dans tout ça
01:20:14parce que
01:20:15est-ce qu'il faut laisser
01:20:17aux macronistes
01:20:18l'occasion
01:20:19de faire le ménage
01:20:20avant la présidentielle
01:20:212027
01:20:22pour éviter
01:20:22d'avoir à le faire
01:20:23soi-même
01:20:24c'est peut-être
01:20:24une solution
01:20:25est-ce qu'il faut
01:20:26censurer
01:20:27pour montrer
01:20:28que le chaos
01:20:28c'est pas nous
01:20:29c'est les autres
01:20:30enfin
01:20:30il y a beaucoup
01:20:31beaucoup de politiques
01:20:32politiciennes
01:20:33dans tout ça
01:20:33et au bout du compte
01:20:34Marine Tondelier
01:20:36le dit
01:20:36et j'avoue
01:20:37je le dis aujourd'hui
01:20:38je suis d'accord
01:20:39avec elle
01:20:40et voilà
01:20:41et c'est toujours
01:20:41les mêmes
01:20:41qui sont plus
01:20:42les mêmes
01:20:42chaque cohabitation
01:20:43historique
01:20:44a donné lieu
01:20:45à un échec
01:20:46pour le camp
01:20:47du premier ministre
01:20:48qui était
01:20:49avec l'autre président
01:20:50alors c'est les années
01:20:51Mitterrand-Chirac
01:20:52etc etc
01:20:53donc Thierry Blandinière
01:20:54là le constat
01:20:56est clair
01:20:57mais à l'époque
01:20:58dans les cohabitations
01:20:59le premier ministre
01:21:00avait une majorité
01:21:01à l'Assemblée
01:21:02même s'il y a eu
01:21:03après un échec
01:21:04à l'Esprit-Chirac
01:21:04mais là on est en
01:21:05une situation
01:21:05US
01:21:06il n'y a pas
01:21:07de majorité possible
01:21:08sinon on sera envoyé
01:21:09la balle pour celui
01:21:10sauf s'il y a de dissolution
01:21:12et c'est l'objectif
01:21:13sauf s'il y a de dissolution
01:21:13pour reconstitution
01:21:14à condition qu'il y ait
01:21:14une majorité
01:21:15parce qu'on a fait
01:21:15une dissolution
01:21:16il n'y a pas longtemps
01:21:16et du coup
01:21:17ça a émietté l'Assemblée
01:21:18donc ça nécessite
01:21:19quand même
01:21:19qu'il y ait des partis
01:21:20qui prennent des responsabilités
01:21:21voilà
01:21:22à droite ou à gauche
01:21:23pour créer
01:21:25un projet politique
01:21:26de long terme
01:21:28et faire adhérer
01:21:28les français
01:21:29à un projet positif
01:21:30et pas que gérer
01:21:31sur du négatif
01:21:32donc il nous faut
01:21:33des grandes voix
01:21:34politiques
01:21:35des gens qui sont capables
01:21:38de fédérer
01:21:38de faire bouger le monde
01:21:40et pas simplement
01:21:41une politique politicienne
01:21:42qui remerde tout le monde
01:21:43Philippe Ballard
01:21:46on a envie de savoir
01:21:47du coup
01:21:47justement si
01:21:48finalement le budget
01:21:51il va peut-être passer
01:21:51en 49-3
01:21:52tout simplement
01:21:53en fait
01:21:54cette histoire de budget
01:21:55c'est ça qui va se passer
01:21:56c'est un peu ce qu'a dit
01:21:58Éric Cochrane
01:21:59Madame Borde
01:22:01l'a utilisé
01:22:02sur d'autres textes
01:22:04d'abord
01:22:05écoutez
01:22:05nous prendrons
01:22:06nos responsabilités
01:22:07encore une fois
01:22:08si nous
01:22:09nous avons
01:22:09une seule boussole
01:22:10vous savez
01:22:10moi je me rappelle très bien
01:22:11de la première réunion de groupe
01:22:12qu'on a eue en juillet 2022
01:22:13avec Marine Le Pen
01:22:14elle nous a dit
01:22:15vous n'avez qu'une seule boussole
01:22:16c'est l'intérêt de la France
01:22:17et des Français
01:22:17voilà
01:22:18si un texte
01:22:18d'où qu'il vienne
01:22:19va dans l'intérêt de la France
01:22:21vous le votez
01:22:21nous nous votons parfois
01:22:22des textes
01:22:23qui viennent de la Macronie
01:22:24parfois c'est plus rare
01:22:26mais ça peut arriver
01:22:26qui viennent de la gauche
01:22:28seule boussole
01:22:28l'intérêt de la France
01:22:29et des Français
01:22:29si l'intérêt de la France
01:22:31sera
01:22:31de censurer
01:22:32ce gouvernement
01:22:33pour que
01:22:34ce budget
01:22:36n'efface tel qu'il a été présenté hier
01:22:38mais dans les grandes lignes
01:22:39il y a un mois et demi
01:22:40pour
01:22:40revoir cette copie
01:22:43oui ça sera
01:22:43la censure
01:22:44encore une fois
01:22:45c'est un acte
01:22:46grave
01:22:47on sous-pèse
01:22:48tout ce que cela peut impliquer
01:22:49mais si c'est dans l'intérêt
01:22:51de la France
01:22:52et des Français
01:22:52oui on votera
01:22:53la censure
01:22:54c'est quoi par rapport
01:22:55au plan
01:22:56Philippe Ballard
01:22:56juste une dernière question
01:22:57mais par rapport au plan
01:22:58proposé par François Bayrou
01:23:00il va y avoir des discussions
01:23:01il l'a appelé
01:23:02etc etc
01:23:03vous
01:23:03la figure imposée
01:23:05par laquelle
01:23:06vous dites
01:23:06sans ça
01:23:07il y aura
01:23:09censure
01:23:09c'est quoi ?
01:23:11c'est quasiment 90%
01:23:13de ce qu'il a dit hier
01:23:14c'est vrai
01:23:14donc
01:23:14il y a un petit peu
01:23:16de boulot
01:23:16par-ci par-là
01:23:17on peut trouver
01:23:18deux trois choses
01:23:19qui sont dans notre programme
01:23:20sans prendre
01:23:21la faute fiscale
01:23:22sociale
01:23:23c'est dans le programme
01:23:24de Marine Le Pen
01:23:24de 2022
01:23:25c'était dans le programme
01:23:26des législatives
01:23:27fermer ses agences
01:23:28ses opérateurs
01:23:29qui ne servent strictement
01:23:30à rien
01:23:31et qui coûtent
01:23:31comme dirait l'autre
01:23:32un pognon de dingue
01:23:33c'est très bien
01:23:34mais c'est tout
01:23:35c'est tout
01:23:36puis on n'a pas le détail
01:23:36entre parenthèses
01:23:37non ce qu'il faut
01:23:38ce sont des économies
01:23:39structurelles
01:23:40il faut réduire
01:23:41le train de vie
01:23:42de l'État
01:23:42c'est la seule façon
01:23:43de s'en sortir
01:23:44de ne pas être piégé
01:23:46par les marchés financiers
01:23:47qui demain
01:23:47quand on a une dette
01:23:48de 3300 milliards d'euros
01:23:50nous tiendront à la gorge
01:23:52j'aurais juste terminé
01:23:54par un chiffre
01:23:54pour que les Français
01:23:54comprennent bien
01:23:55c'est 100 milliards d'euros
01:23:58le remboursement
01:23:59des intérêts
01:23:59non pas du capital
01:24:01en 2027
01:24:02ça sera le premier poste budgétaire
01:24:03donc il faut réagir vite et bien
01:24:05Thierry Blandiner
01:24:06très rapidement
01:24:06on vous laisse le mot de la fin
01:24:07c'est gentil
01:24:08mais je reviens sur la dette
01:24:09je pense qu'il faut
01:24:10être endetté
01:24:11c'est pas un problème
01:24:12dès l'instant où c'est une dette
01:24:13qui finance des investissements
01:24:14qui crée de la valeur demain
01:24:15c'est pour ça que les Etats-Unis
01:24:16quand ils parlent de dette
01:24:17c'est sur l'investissement
01:24:18et du coup
01:24:19ils préparent l'avenir
01:24:20donc ils créent de la richesse
01:24:21potentiellement par l'endettement
01:24:22nous on a une dette
01:24:23qui sert à rembourser
01:24:24des charges improductives
01:24:26donc il faut changer
01:24:27complètement la nature
01:24:28donc réduire les charges
01:24:29réorienter la dette
01:24:30pour financer des grands travaux
01:24:32qui génèrent de la croissance demain
01:24:33même quoi le pays
01:24:34peut être dirigé
01:24:34comme une entreprise
01:24:35voilà
01:24:36merci Philippe Pallard
01:24:37c'est votre point de vue
01:24:38mais pas que
01:24:38c'était le mot de la fin
01:24:40vous êtes député Rennes de l'Oise
01:24:41merci d'avoir participé
01:24:42à cette émission
01:24:43merci à vous Thierry Blandinière
01:24:45vous êtes PDG de In vivo
01:24:46et président du CAB de Brive
01:24:47c'était un honneur
01:24:48de vous recevoir
01:24:49merci Anne-Laurene Rousseau
01:24:50merci beaucoup de votre venue
01:24:52vous êtes journaliste
01:24:53chez Valeurs Actuelles
01:24:55et puis il ne faut pas manquer
01:24:56les vraies voix qui respirent
01:24:57cher Frédéric Brindel
01:24:58vous avez des spécialistes
01:25:00du transport de demain
01:25:00qui vous livrent le verdict
01:25:02suite à la grande conférence
01:25:04orchestrée par l'association
01:25:05Mobile Impulse
01:25:07et c'est dans un instant
01:25:08ça va être passionnant
01:25:10tout de suite après
01:25:10les chroniques
01:25:11les incontournables
01:25:12de la crypto-monnaie
01:25:13avec Thomas Binet
01:25:15allez ciao bye bye

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