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  • il y a 4 jours
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Luc Gras, politologue ; Michaël Sadoun, chroniqueur politique et consultant ; Pascal Boniface, fondateur et directeur de l’Iris (l’Institut de relations internationales et stratégiques) et auteur de "Permis de tuer" publié chez Max Milo ; Pierre Chasseray, délégué général chez 40 millions d'automobilistes.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-06-17##

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News
Transcription
00:00:00Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bonjour, bienvenue, on espère que tout va bien, on est ravis de vous retrouver encore aujourd'hui avec Philippe David.
00:00:11Bonsoir Philippe David.
00:00:12Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:00:13Vous avez mis du bleu, ça tombe bien.
00:00:15Oui, mais vous avez mis du blanc, ça vous va très bien.
00:00:17Et on a des micros rouges, on est très français aujourd'hui.
00:00:20Je ne sais pas ce qui nous arrive.
00:00:21Et même Philippe, il a mis la cravate rouge avec la chemise blanche,
00:00:24et il a laissé la veste bleue parce qu'il fait chaud dans la rédaction.
00:00:28Là c'est parfait, vous êtes bien, tout va bien, on peut démarrer cette émission avec ce numéro de téléphone, le 0826 300 300.
00:00:38C'est un plaisir, Aude vous attend bien entendu au standard, au sommaire de cette émission.
00:00:43Et dès 17h30, le grand débat du jour, Emmanuel Macron ne comprend jamais rien, c'est ce qu'a dit Donald Trump.
00:00:49Le président des Etats-Unis conteste avoir quitté le G7 au Canada pour travailler avec un cessez-le-feu,
00:00:55en tout cas sur le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran.
00:00:57Il reproche aux Français de l'avoir affirmé pour se faire de la publicité.
00:01:02Alors parlons vrai, est-ce que, contrairement à ce que certains affirment,
00:01:05l'international n'est pas une faiblesse dans le bilan d'Emmanuel Macron ?
00:01:09Et à cette question, comme dit Trump, Emmanuel Macron se trompe-t-il toujours en politique étrangère ?
00:01:14Vous dites oui à 97%, vous voulez réagir ?
00:01:18Aude, qui ne se trompe pratiquement jamais, pour ne pas dire jamais,
00:01:21attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:24Notre invité Pascal Boniface Ravetnou, fondateur et directeur de l'IRIS,
00:01:28l'Institut de relations internationales et stratégiques, et auteur de « Permis de tuer » chez Max Milot.
00:01:33Et puis le coup de projecteur des vrais voix à 18h30, le conclave sur les retraites s'achève aujourd'hui.
00:01:37Fin du sursis pour le gouvernement Bayrou sur ce dossier.
00:01:40Des responsables du bloc central poussent pour instaurer une part de capitalisation,
00:01:45notamment Gérald Darbenin.
00:01:46Alors parlons vrai, est-ce que cela aurait dû être fait depuis longtemps pour les salariés du privé ?
00:01:51Les fonctionnaires ayant eu depuis des années l'après-fonds et le crèfle.
00:01:55Et à cette question, faut-il mettre en place la retraite par capitalisation en plus de la retraite par répartition ?
00:02:00Vous dites oui à 67%, vous voulez réagir ?
00:02:04Le 0826 300 300.
00:02:06Les vrais voix, comme tous les jours, c'est jusqu'à 19h.
00:02:09Les vrais voix Sud Radio.
00:02:11Et comme tous les jours, Philippe Bilger est avec nous,
00:02:12président de l'Institut de la parole et auteur de « Me Too Much » aux éditions Heliopold.
00:02:16Bonsoir mon cher Philippe.
00:02:17Bonsoir mes amis.
00:02:18En face de vous, cher Philippe, Michael Sadoun, chroniqueur et consultant.
00:02:21Bonsoir.
00:02:22Bonsoir.
00:02:22Je ne sais pas si vous avez remarqué, j'ai mis une veste.
00:02:24C'est vrai, parce que la dernière fois que je suis venu,
00:02:26Cécile m'a dit qu'au début, je mettais des vestes,
00:02:31mais que tel le mari qui, au bout d'un certain nombre d'années avec sa femme,
00:02:34l'a négligé un peu, je me laissais aller un petit peu.
00:02:38C'est une demande en mariage ?
00:02:39Ou alors je ne comprends pas, peut-être.
00:02:42Il ne m'a retourné jamais.
00:02:44Non, il a du mal.
00:02:45Il a du mal.
00:02:46Du même côté.
00:02:46Il n'aura eu du mal.
00:02:47Luc Gras est avec nous, politologue et auteur de ce livre « La démocratie en péril ».
00:02:52Bonsoir Luc.
00:02:52Bonsoir Luc.
00:02:53Bonsoir Cécile.
00:02:54Bonsoir Philippe.
00:02:54Je suis venu sans cravate et sans veste pour ne pas prendre de veste.
00:02:58Voilà.
00:02:59Dis-nous.
00:03:00En tout cas, à votre taille.
00:03:03Non, non, je trouve que c'est très bon.
00:03:04Non, non, c'est bien, c'est bien.
00:03:06C'est ça le problème.
00:03:06Et ce numéro de téléphone que vous utilisez pour laisser des messages au lieu 0826 300 300.
00:03:12On est avec Stéphane de Bordeaux.
00:03:14Bonsoir Stéphane.
00:03:15Allo, bonsoir Stéphane.
00:03:16Oui, bonjour.
00:03:17Bonsoir à tous.
00:03:18Coup de gueule mon cher Stéphane contre les croisières en voilier en Méditerranée.
00:03:23Oui, alors gros coup de gueule, très gros coup de gueule parce que j'ai, comment dire,
00:03:27j'ai vu comme tout le monde cette petite croisière en direction de Gaza en fait.
00:03:34Et alors le coup de gueule initial, c'était sur la possibilité d'utiliser d'autres moyens de transport
00:03:40puisque tout le monde s'est un peu gaussé de cette initiative que j'ai trouvée d'un courage absolument exceptionnel.
00:03:47Vous parlez de Rimasan, c'est ça ?
00:03:48Absolument.
00:03:49Et je trouve qu'il y a d'autres moyens de transport, c'est-à-dire qu'on aurait tout à fait pu prendre
00:03:53pour une vraie croisière très très sympathique, plus agréable, plus confortable,
00:03:58un yacht par exemple ou un bateau à moteur.
00:04:00Et alors mon vrai coup de gueule, qu'est-ce que c'est ?
00:04:02C'est devant l'unanimité médiatique, la façon dont a été traité ce sujet, y compris sur votre chaîne,
00:04:10j'ai entendu des horreurs.
00:04:11J'ai entendu par exemple Madame L'Esper s'exprimer au sujet disant
00:04:15« Oui mais vous vous rendez compte, elle a fait tomber un téléphone portable dans la Méditerranée,
00:04:20ça pollue, si on se prétend écologique, c'est pas possible. »
00:04:24On parle de personnes qui font une démarche que je trouve assez courageuse.
00:04:28Et on a en face une unanimité, alors qu'on puisse critiquer cette initiative, pourquoi pas.
00:04:34Mais quand on entend l'unanimité, les langages qui sont partagés mais à la virgule près par tout le monde,
00:04:40on se dit qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans notre beau pays.
00:04:42Alors j'adore Israël pour y être allé plusieurs fois, j'adore ce pays, j'adore aussi la France,
00:04:47mais je crois qu'il y a maintenant un vrai problème médiatique,
00:04:49c'est-à-dire qu'il y a beaucoup de sujets qui sont traités sans aucune équivoque et sans aucune honte.
00:04:54Et donc je passe régulièrement sur cette chaîne, sur votre radio, et je ne participerai plus.
00:04:59J'ai entendu Madame Gandois, j'ai entendu, alors je ne sais pas, c'est un coup de gueule un peu à la David quoi,
00:05:04mais on n'en peut plus.
00:05:05Ils font rappeler les droits d'auteur.
00:05:07Si vous entendiez la différence qu'il y a sur ce traitement entre ce qu'on entend dans les médias
00:05:13et la réalité de la réflexion de la population, on se dit qu'il y a deux pays en France, c'est pas possible.
00:05:18L'avantage, l'avantage Stéphane.
00:05:19Je crois qu'il faut arrêter parce que c'est très dangereux pour tout le monde,
00:05:22y compris pour les différentes communautés partie-prenantes.
00:05:24Alors moi, je vous dis, l'avantage c'est qu'on vous laisse la parole, et ça c'est intéressant.
00:05:28Donc voilà.
00:05:29Oui, oui, oui, il y a toujours une possibilité éventuellement de s'exprimer,
00:05:33mais c'est le brouhaha, je veux dire, c'est-à-dire que les petites voix qui s'expriment sont vite prises à partie,
00:05:38et c'est indécent, je veux dire, on attend des sommets d'indécence.
00:05:41C'est pas possible quoi.
00:05:42On peut avoir une idée, on peut partager, mais quand vous...
00:05:44Je dis, le danger démocratique, c'est quand on a une unanimité sur les sujets.
00:05:49C'est pas possible.
00:05:50Alors, ce qui n'est pas notre cas ici, puisque nous avons des avis qui divergent.
00:05:54La preuve, on vous laisse...
00:05:56Non, mais non, en tout cas pas dans les vraies voix.
00:05:59Non, non, c'est partout, c'est un coup de gueule.
00:06:01Mais écoutez, oui, vous avez des coups de gueule sur dix personnes qui disent la même chose.
00:06:04Je veux dire, vous entendez Mme Gondois qui promène toujours la gauche en bandoulière,
00:06:08avec la rose en bandoulière qui va défendre les...
00:06:10Non, non, c'est pas Mme Gondois, c'est Mme Degoy.
00:06:13Mme Degoy.
00:06:13Mme Degoy.
00:06:14Mme Degoy, on ne l'entend pas mis à part...
00:06:18Oui, vous connaissez, comment dire, pas ma répulsion, mais mon anonymosité vis-à-vis de l'actuel Premier ministre,
00:06:26mais elle ne dit rien du tout.
00:06:27Je veux dire, on ne l'entend pas, c'est pas possible.
00:06:29C'est pas possible.
00:06:30Attendez, attendez, attendez, Stéphane, attendez, Philippe, pour vous dire, Françoise Degoy n'est ici pas tout à fait d'accord avec les autres personnes autour de la table.
00:06:43Donc nous, on a des avis qui divergent vraiment, même autour de cette table ce soir, vous verrez que tout le monde n'est pas forcément d'accord.
00:06:49Et c'est intéressant d'avoir votre point de vue.
00:06:51On va, si vous permettez, commenter avec nos vrais voix du jour.
00:06:55Philippe Bilger ?
00:06:56Je dois avoir le cerveau lent, comme d'habitude, parce que j'ai mis du temps à comprendre ce que voulait dire Stéphane.
00:07:03Au début, je croyais qu'il critiquait l'équipé touristique de Rima Hassan.
00:07:09Ensuite, j'ai compris qu'il l'approuvait.
00:07:11Et donc, lui-même est une contradiction à lui seul.
00:07:15C'est fabuleux.
00:07:16Il n'a même pas besoin de fuit de radio.
00:07:18Alors, moi, étant du peuple, j'avais tout de suite compris ce que disait la personne.
00:07:23Mais par contre, je trouve plutôt courageux de prendre une position contraire à, effectivement, la majorité.
00:07:30Donc ça, ça me l'a rendu plutôt séduisant.
00:07:32Par contre, je ne comprends pas le combat, en l'occurrence, sauf à être un militant politique d'un certain parti.
00:07:37Ce que je ne comprends pas, c'est de défendre cette croisière-là, très, très, finalement, sophistiquée et très bobo.
00:07:47Alors que la vraie gauche, elle ne se pose pas des questions sur des choses comme ça.
00:07:52Elle se pose des questions sur le pouvoir d'achat.
00:07:54Elle parle du Soudan.
00:07:55Elle parle de la Somalie.
00:07:56Elle parle des Ouïghours.
00:07:58Et elle arrête de s'en canailler sur les questions de déplacement de France aux États-Unis avec Mme Eutronberg et Mme Rahman.
00:08:08C'est ça qui me gêne là-dedans.
00:08:09C'est que c'est bien de se mettre en opposition contre tous.
00:08:12Bravo à ça.
00:08:13Mais servez la bonne cause.
00:08:15Oui, moi, j'aimerais quand même ajouter, vous parlez d'un divorce entre l'expression des opinions qui, selon vous, sont majoritaires sur ce plateau.
00:08:24Ça reste à prouver, puisque vous n'arrivez pas nécessairement à citer le nom des gens qui s'y trouvent souvent.
00:08:30Vous parlez d'un divorce entre cette opinion-là et l'opinion publique.
00:08:34Je vous donne le change, puisque depuis un an et demi ou deux ans, la France insoumise est probablement le parti le plus détesté de France et le plus impopulaire de France.
00:08:42Donc j'ai l'impression, au contraire, qu'il y a une convergence entre les gens qui critiquent Rima Hassan sur les plateaux et l'opinion majoritaire dans ce pays.
00:08:49Après, libre à vous de la défendre si vous voulez.
00:08:51On peut parler du fond.
00:08:52Vous parlez d'une unanimité.
00:08:55Si vous avez des arguments pour défendre ce qu'elle a fait, n'hésitez pas à les donner.
00:08:59Mais très franchement, tout le monde a vu les images.
00:09:02Et c'est très difficile de défendre une femme qui prétend faire une croisière humanitaire et qui, finalement, sait qu'elle va se faire arrêter pour simplement faire son coup de com',
00:09:09arrive en Israël prétend faire une grève de la faim qui dure 12 heures.
00:09:13Alors, je suis désolé de vous dire, je n'aime pas l'unanimisme, mais quand tout le monde trouve que quelque chose est ridicule,
00:09:18c'est peut-être que ce quelque chose est ridicule.
00:09:20Si vous avez des arguments pour la défendre, je les écoute.
00:09:23– Alors, Stéphane, vous êtes avec nous ?
00:09:25– Mais très court.
00:09:25– Très court, Stéphane.
00:09:26– Oui, c'est très court.
00:09:27– Donc on m'écoute, mais de façon très courte.
00:09:29– Non, non, mais Stéphane, attendez, attendez, Stéphane.
00:09:33– Stéphane, s'il vous plaît.
00:09:34– Non, mais ce que je veux dire, c'est que c'est bien ce que je peux parler.
00:09:38– Oui, bien sûr, bien sûr, bien sûr.
00:09:40– Normalement, l'auditeur, c'est le timing, c'est 3 minutes.
00:09:44Là, on en est à 5 déjà.
00:09:46Je vous ai laissé parler sans vous interrompre.
00:09:49En revanche, ce que je vous propose, c'est que vous êtes notre vraie voix du jour.
00:09:52Vous continuez avec nous jusqu'à 18h.
00:09:54– Oui, d'accord.
00:09:55Mais est-ce que j'ai le droit, parce qu'on m'a posé des questions, je peux répondre ?
00:09:57Ou c'était vraiment à sens unique ?
00:09:59– Allez-y, faites court, je m'en soutenis, parce que là, il y a la pub qui attend.
00:10:03– Pour ce qui est de la diversité des opinions sur votre plateau,
00:10:06il suffit d'écouter ce qui s'est passé il y a 30 secondes, il n'y a pas de diversité.
00:10:11Il y a éventuellement des petites paroles à la marge, mais très faibles, en fait.
00:10:15Il n'y a pas de divergence, on ne peut pas passer un papier de cigarette entre les divergences.
00:10:20Et quand on a écouté, les 5 personnes pensent exactement la même chose.
00:10:24– Non, vous pensez pour moi, Stéphane, ce n'est pas vrai.
00:10:26– Éventuellement pas pour vous, parce que vous exprimez pas pour vous.
00:10:29– Ensuite, sur l'opinion majoritaire, effectivement, dans les médias,
00:10:36il y a une opinion extrêmement majoritaire, c'est ce que je critique.
00:10:39Vous ne me parlez pas de l'opinion dans la population également.
00:10:43– Sauf à me dire que LFI, parti auquel je ne suis pas adhérent
00:10:48et pour lequel je n'ai absolument aucune sympathie…
00:10:51– C'est le parti le plus détesté.
00:10:52– Mais c'est faux, c'est détesté dans les médias, mais il faut…
00:10:55– Oui, c'est la raison.
00:10:58– Troisième chose, qu'est-ce qu'a fait Rima Hayad pour la défendre ?
00:11:03– Comment vous dites ? Assad, c'est ça ?
00:11:05– Assad, Assad, Assad.
00:11:07– Eh bien, qu'est-ce qu'elle a fait ?
00:11:08C'est un coup de com' et c'est un coup de com' magnifique, effectivement.
00:11:11C'est un coup de com' magnifique parce que ça vous a ridiculisé.
00:11:13Quand vous regardez le traitement à mots, vous savez, les phrases sont les mêmes.
00:11:17– C'est qui vous ?
00:11:18– Mais je ne sais pas, vous vous écoutez.
00:11:20– Non, mais ça vous a ridiculisé, c'est qui ?
00:11:23– Non, non, non, c'est qui vous ?
00:11:29– Eh bien, ce sont les personnes qui ne sont pas capables d'avoir leur propre opinion
00:11:32mais qui récitent à l'envie un discours qui est prévu…
00:11:35– Je ne sais pas s'il est préparé, mais c'est le même.
00:11:37– Vous écoutez les phrases, ce sont exactement les mêmes.
00:11:38– Stéphane, pardon, attendez, on va arrêter.
00:11:44Stéphane, c'est compliqué parce qu'en fait, vous parlez de Rime Hassan,
00:11:48vous ne connaissez même pas son nom
00:11:50je ne comprends pas en fait
00:11:52le principe, on vous laisse la parole ici
00:11:54il y a plein de gens qui pensent différemment
00:11:56autour de ce plateau, sinon ça ne s'appellerait pas
00:11:58débat, sinon ça s'appellerait une tribune
00:12:00ce qui n'est pas le cas, nous on veut toujours des oppositions
00:12:02et quand on a des gens qui sont trop
00:12:04ensemble et trop dans la même ligne
00:12:06on demande à des auditeurs, comme vous, d'être
00:12:08différenciants, justement pour apporter
00:12:10une parole différente et avoir
00:12:12un avis et permettre en tout cas
00:12:14pour les auditeurs de se faire une opinion
00:12:16un peu plus large, mais nous on n'est pas
00:12:18c'est pas la Russie chez nous
00:12:20c'est plutôt très cool et très ouvert
00:12:22donc moi je serais très heureuse que vous restiez
00:12:24avec nous jusqu'à 18h, que vous puissiez
00:12:26commenter les débats avec nous, donner votre
00:12:28opinion, si vous le permettez
00:12:30je vous invite à rester avec nous
00:12:31ok, restez avec nous Stéphane
00:12:34on revient dans un instant, en attendant le réquisitoire
00:12:36du procureur, on va parler
00:12:38des organismes HLM
00:12:39allez on en parle dans un instant, à tout de suite
00:12:41Sud Radio, parlons vrai
00:12:44les vrais voix Sud Radio
00:12:4717h19, Philippe David
00:12:49Cécile de Minibus
00:12:51on vous souhaite la bienvenue
00:12:53les vrais voix jusqu'à 19h
00:12:54avec autour de cette table, bien sûr
00:12:55Philippe David, Philippe Bilger qui est avec nous
00:12:57Mickaël Sadoun, chroniqueur et consultant
00:12:59et Luc Gras, politologue et auteur de ce livre
00:13:02formidable, la démocratie en péril
00:13:04dans un instant, les trois mots dans l'actu
00:13:06bonsoir Félix
00:13:07bonsoir Félix
00:13:08et de quoi parle-t-on ?
00:13:09du sursis pour François Fillon
00:13:11plus de sursis pour François Bayrou
00:13:13sur les retraites
00:13:13et puis pas de sursis entre Israël et l'Iran
00:13:15trois mots, conclave, sursis et escalade
00:13:17allez tout de suite le réquisitoire
00:13:18les vrais voix Sud Radio
00:13:21le réquisitoire du procureur
00:13:23Philippe Bilger
00:13:24et c'est sur les HLM que vous voulez requérir
00:13:26monsieur le procureur
00:13:27oui, les organismes HLM à Paris
00:13:29prennent à bras le corps
00:13:30les problèmes de sécurité
00:13:32il y a 200 membres
00:13:34d'un groupement parisien
00:13:36interbailleurs de surveillance
00:13:38qui travaillent 7 jours sur 7
00:13:40de 17h à 5h du matin
00:13:43qui vont assurer la tranquille
00:13:45qui vont tenter de l'assurer
00:13:47dans les HLM
00:13:49et les témoignages montrent
00:13:51que cette action est perçue
00:13:53très favorablement
00:13:54une tranquillité, un ordre
00:13:57se retrouve
00:13:58très belle initiative
00:13:59c'est bien
00:14:00c'est bien
00:14:01un mot
00:14:01c'est bon
00:14:02d'un point de vue jacobin
00:14:03c'est quand même curieux
00:14:04que ce soit pas l'autorité publique
00:14:07qui assure la sécurité
00:14:09et la tranquillité
00:14:10ça fait partie des notions juridiques
00:14:12bien connues par le procureur
00:14:14la tranquillité devrait être assurée
00:14:16d'un autre côté
00:14:16s'il n'y a pas d'autres solutions
00:14:18pour assurer la tranquillité publique
00:14:20pourquoi pas ?
00:14:20on n'a pas le choix
00:14:21oui, d'un côté
00:14:22l'explosion du marché
00:14:23de la sécurité privée
00:14:24montre quand même
00:14:25une tendance inquiétante
00:14:26de l'évolution de la violence
00:14:27est-ce que c'est pas moins frontal
00:14:30justement
00:14:30quand c'est plutôt
00:14:31les HLN qui s'en occupent
00:14:32plutôt que
00:14:32la police approche
00:14:33tout à fait intéressante
00:14:34de dire qu'effectivement
00:14:35les gens qui vivent sur place
00:14:37sont plus à même
00:14:38de comprendre les enjeux
00:14:39les difficultés
00:14:40pour les résoudre
00:14:40c'est vrai
00:14:41mais après il y a une question de droit
00:14:42s'il y a une violence
00:14:42trop importante en face
00:14:43est-ce que la sécurité privée
00:14:45peut avoir les moyens
00:14:46de lutter contre ça
00:14:46sans les prérogatives de l'Etat
00:14:48j'en sais rien
00:14:48là à ce moment-là
00:14:49on appelle la force publique
00:14:50on appelle la patrouille
00:14:51voilà
00:14:51merci beaucoup
00:14:53Philippe David
00:14:54Philippe Bilger
00:14:55pardon
00:14:55je vais m'en sortir tout de suite
00:14:57vous m'honorez
00:14:58je veux oui
00:14:59bonsoir Félix
00:15:03bonsoir
00:15:03trois mots dans l'actu
00:15:04qui sont
00:15:04conclave, sursis et escalade
00:15:06dernier jour de conclave
00:15:07retraite et déblocage persiste
00:15:09la CFDT brandissait le spectre
00:15:10d'un échec des négociations
00:15:12en milieu de journée
00:15:13conclave qui aura au moins
00:15:14permis à François Bayrou
00:15:15de temporiser
00:15:16six mois à Matignon
00:15:17François Fillon s'en sort
00:15:18avec du sursis
00:15:19peine réduite
00:15:19en appel dans l'affaire
00:15:20des emplois fictifs
00:15:21de son épouse
00:15:22quatre ans de prison
00:15:23avec sursis
00:15:24donc 375 000
00:15:25euros d'amende
00:15:26et 5 ans d'inéligibilité
00:15:28et puis cinquième jour
00:15:29d'escalade entre Israël
00:15:31et l'Iran
00:15:31Donald Trump
00:15:32dit vouloir une fin réelle
00:15:34du conflit
00:15:34et non pas seulement
00:15:35cesser le feu
00:15:36Israël de son côté
00:15:37affirme avoir tué
00:15:38un nouveau haut gradé
00:15:39iranien aujourd'hui
00:15:40est-ce de la fumée rouge
00:15:45qui va sortir du conclave
00:15:46retraite
00:15:47en tout cas
00:15:48le syndicat orange
00:15:49la CFDT
00:15:50était bien peu encourageant
00:15:51lors de la pause
00:15:52à la mi-journée
00:15:52la négociation
00:15:53n'a pas avancé
00:15:54déplore son représentant
00:15:56avant de préciser
00:15:57ça n'aura servi à rien
00:15:58si le patronat
00:15:59ne bouge pas
00:16:00sur la pénibilité
00:16:01ou sur l'âge de départ
00:16:02à la retraite
00:16:03la prime
00:16:03sortie du chapeau
00:16:04par François Bayrou
00:16:05hier au Bourget
00:16:06n'y aura donc rien changé
00:16:07prime pour maintenir
00:16:08les seniors dans l'emploi
00:16:09l'idée qu'un salarié
00:16:12qui aurait atteint
00:16:13ses droits
00:16:13à la retraite
00:16:14s'il décide
00:16:16de rester
00:16:17au travail
00:16:18on peut lui verser
00:16:19une partie
00:16:20de sa retraite
00:16:20en plus de son salaire
00:16:21je suis persuadé
00:16:22que tout le monde
00:16:23a à y gagner
00:16:24en tout cas
00:16:25quel qu'en soit l'issue
00:16:26ce conclave
00:16:27aura au moins eu
00:16:27l'avantage
00:16:28pour François Bayrou
00:16:29de temporiser
00:16:29sur les retraites
00:16:30et de fêter
00:16:31donc ces six mois
00:16:31matignon
00:16:32anniversaire morose
00:16:33décrypte tout de même
00:16:34le directeur général
00:16:35de l'IFOP
00:16:35Frédéric Dhabi
00:16:36il a plus duré
00:16:37qu'en duré
00:16:38c'est un des reproches
00:16:39des français
00:16:39mais en tout cas
00:16:40peu avaient peut-être
00:16:41imaginé qu'il resta
00:16:42au moins six mois
00:16:43c'est un premier ministre
00:16:44très impopulaire
00:16:45et la profondeur historique
00:16:46du baromètre
00:16:47IFOP JDD
00:16:48montre qu'il y a seulement
00:16:50Edith Cresson
00:16:51et Alain Juppé
00:16:52qui ont eu
00:16:52une code de satisfaction
00:16:53inférieure
00:16:54mais ce qui est très intéressant
00:16:55et ce qui est très problématique
00:16:56c'est que les raisons
00:16:57du mécontentement
00:16:58à son égard
00:16:58bon il y a bien sûr
00:16:59l'affaire Bétaram
00:17:00il y a aussi sa personnalité
00:17:02il y a surtout l'inaction
00:17:03le fait que les français
00:17:04ont le sentiment
00:17:05que j'en avais parlé
00:17:06depuis longtemps
00:17:07cet éclipse
00:17:07du politique au national
00:17:09c'est plus là
00:17:10que ça se passe
00:17:11Frédéric Dhabi
00:17:12de l'IFOP ce matin
00:17:13chez Valérie Expert
00:17:14sur Sud Radio
00:17:14le deuxième mot
00:17:16sursis
00:17:17François Fillon
00:17:17échappe au bracelet électronique
00:17:19la cour d'appel de Paris
00:17:20réduit sa peine
00:17:20à 4 ans de prison
00:17:21avec sursis
00:17:22donc dans l'affaire
00:17:23des emplois fictifs
00:17:23de son épouse
00:17:24Pénélope
00:17:258 ans après
00:17:26l'éclatement de l'affaire
00:17:27en pleine élection présidentielle
00:17:28l'ancien premier ministre
00:17:29écope aussi
00:17:30de 375 000 euros d'amende
00:17:31et de 5 ans
00:17:32d'inéligibilité
00:17:33peine réduite
00:17:33par rapport à la peine
00:17:35de première instance
00:17:36qui prévoyait un enferme
00:17:37initialement
00:17:38l'avocat de François Fillon
00:17:39veut donc voir un peu
00:17:40le verre à moitié plein
00:17:41dans cette décision d'appel
00:17:42qu'il estime balancée
00:17:44Maître Antonin Lévy
00:17:45réaffirme aussi
00:17:46la bonne foi
00:17:46du couple Fillon
00:17:47sur le fond
00:17:48sur cette question
00:17:49des emplois fictifs
00:17:49Un des éléments importants
00:17:51c'est l'absence
00:17:51de lien de subordination
00:17:53donc en effet
00:17:53ce n'est pas un travail salarié
00:17:55au sens d'un contrat de travail
00:17:57comme le droit l'entend
00:17:58mais ça ne veut pas dire
00:17:59car c'était ça
00:17:59qui était soutenu
00:18:00que Madame Fillon
00:18:01était oisive
00:18:02s'occupait de ses roses
00:18:03comme on l'a présenté
00:18:04de manière caricaturale
00:18:05elle a collaboré
00:18:06avec son époux
00:18:06alors peut-être pas
00:18:07dans la forme
00:18:07d'un contrat de travail
00:18:08peut-être pas
00:18:09sous la forme
00:18:10d'un contrat salarié
00:18:10mais le fait
00:18:11qu'il n'existe pas
00:18:12de lien de subordination
00:18:13ne veut pas dire
00:18:14qu'elle n'a rien fait
00:18:15et c'est bien pour ça
00:18:16qu'il n'y a pas
00:18:16d'un emploi fictif
00:18:17L'avocat de François Fillon
00:18:19mettre en tout nain
00:18:20les vies au micro
00:18:20de l'AFP
00:18:21à la sortie de la cour
00:18:21d'appel de Paris
00:18:22Il y a des affaires
00:18:23je me demande
00:18:24si c'est la justice
00:18:25qui les termine
00:18:27ou s'il est humain
00:18:28de les assurer
00:18:29ça me fait penser
00:18:30à un tableau médiocre
00:18:31devant lequel
00:18:32Radiguet disait
00:18:33il n'est pas terminé
00:18:35il serait humain
00:18:36de l'assurer
00:18:36l'affaire Fillon
00:18:37c'est pareil
00:18:38en quelque sorte
00:18:39il fallait terminer
00:18:41Mickaël Saloun
00:18:43Écoutez moi
00:18:44j'ai une opinion
00:18:44plutôt iconoclasse
00:18:45sur le sujet
00:18:46parce que je vais vous dire
00:18:47je me fous royalement
00:18:49en fait
00:18:49qu'un parlementaire
00:18:50qui à l'époque
00:18:51ne faisait pas exception
00:18:53puisque c'était quand même
00:18:54pratique courante
00:18:54utilise ses deniers parlementaires
00:18:57pour faire faire
00:18:58quelques tâches à sa femme
00:18:59je me fiche royalement de ça
00:19:01j'ai conscience
00:19:02que ça peut choquer
00:19:03dans la population
00:19:03que les français disent
00:19:04que les hommes politiques
00:19:05ne sont pas exemplaires
00:19:06rassurez-vous
00:19:07François Fillon
00:19:08qui n'est plus homme politique
00:19:09aujourd'hui
00:19:09gagne beaucoup
00:19:10beaucoup
00:19:11beaucoup
00:19:11beaucoup plus d'argent
00:19:12qu'à l'époque
00:19:13où il était parlementaire
00:19:14et il employait sa femme
00:19:15donc moi
00:19:15je veux avant tout
00:19:16des hommes politiques
00:19:16qui aient de la compétence
00:19:17et du charisme
00:19:18qui aient de l'exemplarité morale
00:19:20ou qu'après
00:19:21ils n'emploient pas
00:19:22telle ou telle personne
00:19:22mais je m'en fous
00:19:23ça me passe par-dessus la jambe
00:19:24Lugra ?
00:19:25j'aimais bien
00:19:26mais pas la fin
00:19:26pour avoir été dans le milieu politique
00:19:30à l'époque des faits
00:19:32François Fillon
00:19:32a fait quelque chose
00:19:33finalement de très véniel
00:19:35en réalité
00:19:36par rapport à beaucoup
00:19:37d'autres hommes politiques
00:19:38c'est-à-dire faire un contrat
00:19:39à l'Assemblée Nationale
00:19:40à sa femme
00:19:41pour qu'elle-même
00:19:41ne mette pas
00:19:42je peux le témoigner quasiment
00:19:43les pieds
00:19:44à l'Assemblée Nationale
00:19:45c'est quelque chose
00:19:46c'est vraiment un péché véniel
00:19:47je trouve que la condamnation
00:19:49à 4 ans
00:19:49avec sursis
00:19:50il avait eu ferme
00:19:51en première instance
00:19:52et qu'il avait eu en ferme
00:19:53il avait 2 ans ferme
00:19:542 ans ferme en première instance
00:19:55c'est quand même très lourd
00:19:56très achevé
00:19:58et puis vous savez
00:19:58on dit toujours en politique
00:20:00à qui profite le crime
00:20:01je vous rappelle
00:20:01que les faits remontent
00:20:02à 2017
00:20:03en bref
00:20:05le ministre des Transports
00:20:06demande l'immobilisation
00:20:07de toutes les Citroën C3
00:20:09et DS3
00:20:10faisant l'objet d'un rappel
00:20:11les Citroën C3
00:20:12et DS3
00:20:12nécessitant un changement
00:20:14d'airbag
00:20:14un modèle défaillant
00:20:15a fait une deuxième victime
00:20:16il y a quelques jours
00:20:17une femme a succombé
00:20:17à ses blessures
00:20:18au visage à Rennes
00:20:19Philippe Tabarro
00:20:20indique à l'AFP
00:20:21avoir convoqué
00:20:22les dirigeants de Citroën
00:20:23ils demandent une mesure
00:20:24de stop drive
00:20:25pour l'ensemble de ces modèles
00:20:26c'est-à-dire que jusqu'ici
00:20:27certains conducteurs
00:20:28avaient été invités
00:20:29à changer leur airbag
00:20:30mais pas à ne plus utiliser
00:20:31leur véhicule
00:20:32ce qui est désormais le cas
00:20:33et le troisième mot
00:20:35qui va nous amener
00:20:35jusqu'au grand débat du jour
00:20:37c'est escalade
00:20:38cinquième jour d'hostilité
00:20:39entre l'Israël et l'Iran
00:20:40Israël qui affirme
00:20:41avoir tué un nouveau
00:20:42haut gradé iranien
00:20:43quant à Donald Trump
00:20:44après avoir écrit
00:20:45qu'Emmanuel Macron
00:20:46ne comprenait souvent rien
00:20:47contestant avoir quitté
00:20:49nada pour y négocier
00:20:50un cessez-le-feu
00:20:51démentons donc
00:20:52le président français
00:20:53et bien Donald Trump
00:20:54vient de préciser
00:20:55ce qu'il voulait dire
00:20:56nous ne cherchons
00:21:01nous cherchons mieux
00:21:02qu'un cessez-le-feu
00:21:03nous ne cherchons pas
00:21:03seulement un cessez-le-feu
00:21:04c'était Emmanuel
00:21:06un chic type
00:21:06mais il n'a pas souvent raison
00:21:08nous cherchons mieux que ça
00:21:09alors le journaliste
00:21:10lui demande
00:21:10qu'est-ce qui serait mieux
00:21:12qu'un cessez-le-feu
00:21:12et Donald Trump
00:21:13de répondre
00:21:14une fin
00:21:15une fin réelle
00:21:16pas un cessez-le-feu
00:21:17une fin
00:21:18martèle Donald Trump
00:21:19merci beaucoup
00:21:20Félix Mathieu
00:21:21allez vous rester avec nous
00:21:22on revient dans un instant
00:21:23avec Donald Trump
00:21:24qui a tapé
00:21:25donc vous l'avez entendu
00:21:25Emmanuel Macron
00:21:26il dément avoir quitté
00:21:27le G7
00:21:27pour un cessez-le-feu
00:21:29au Moyen-Orient
00:21:29et l'accuse de mentir
00:21:30pour se valoriser
00:21:31alors parlons vrai
00:21:32est-ce que
00:21:32contrairement à ce que
00:21:33certains affirment
00:21:34l'international n'est pas
00:21:35une faiblesse
00:21:36dans le bilan
00:21:37d'Emmanuel Macron
00:21:37il y a cette question
00:21:38comme dit Trump
00:21:39Emmanuel Macron
00:21:40se trompe-t-il toujours
00:21:41en politique étrangère
00:21:42vous dites oui
00:21:43à 96%
00:21:44voulait réagir
00:21:45le 0826 300 300
00:21:47et notre invité
00:21:47pour en parler
00:21:48Pascal de Boniface
00:21:49est avec nous
00:21:49fondateur et directeur
00:21:51de l'IRIS
00:21:51l'institut de relations
00:21:52internationales et stratégiques
00:21:53et auteur de ce livre
00:21:54permis de tuer
00:21:55chez Max Milot
00:21:56bonsoir
00:21:57merci d'avoir accepté
00:21:58notre invitation
00:21:59est-ce que la France
00:22:00pèse dans les relations
00:22:01internationales
00:22:02aujourd'hui ?
00:22:05mais moins qu'avant
00:22:06on en parle dans un instant
00:22:070826 300 300
00:22:09on est ravis de vous accueillir
00:22:10avec Aude
00:22:10jusqu'à 19h
00:22:12Sud Radio
00:22:13Parlons Vrai
00:22:14Parlons Vrai
00:22:15Sud Radio
00:22:16Parlons Vrai
00:22:16Les Vraies Voix Sud Radio
00:22:1817h 19h
00:22:20Philippe David
00:22:21Cécile de Ménibus
00:22:22Les Vraies Voix
00:22:23jusqu'à 19h
00:22:24avec Philippe David
00:22:25et c'est l'occasion
00:22:26de vous rappeler
00:22:28avec Philippe
00:22:29que nous ouvrons
00:22:30notre micro
00:22:31à qui le veut
00:22:31bien entendu
00:22:32que l'échange
00:22:34le débat
00:22:34est ouvert
00:22:35en tout cas
00:22:36dans les Vraies Voix
00:22:38et tout au long
00:22:38de la journée
00:22:39en tout cas
00:22:40sur cette radio
00:22:41on vous invite
00:22:43en tout cas
00:22:43à donner votre avis
00:22:44à commenter
00:22:45et à débattre aussi
00:22:46parce que c'est le principe
00:22:48aussi de cette émission
00:22:50et autour de cette table
00:22:51Philippe Bilger
00:22:52est avec nous
00:22:52président de l'Institut de la Parole
00:22:54et auteur de Me Too Much
00:22:55aux éditions Heliopold
00:22:56Michael Sadoun
00:22:57chroniqueur et consultant
00:22:58et Luc Gras
00:22:59auteur de La démocratie
00:23:00en péril
00:23:01tout de suite
00:23:02c'est le grand débat du jour
00:23:03Les Vraies Voix Sud Radio
00:23:05le grand débat du jour
00:23:07c'est une signature
00:23:08inespérée
00:23:09obtenue
00:23:10in extremis
00:23:11malgré un départ précipité
00:23:14du G7
00:23:14lundi soir
00:23:15Donald Trump
00:23:16a créé la surprise
00:23:17en signant
00:23:18un communiqué commun
00:23:19nous demandons
00:23:20instamment
00:23:20que la résolution
00:23:21de la crise en Iran
00:23:22aboutisse
00:23:23à une désescalade
00:23:24plus vaste
00:23:25des hostilités
00:23:25au Moyen-Orient
00:23:26y compris
00:23:27à un cessez-le-feu
00:23:28à Gaza
00:23:28depuis son avion présidentiel
00:23:30Donald Trump
00:23:31n'a d'ailleurs pas hésité
00:23:32à critiquer
00:23:33ouvertement
00:23:34son homologue français
00:23:35quant aux causes
00:23:36de son départ
00:23:36le président français
00:23:38Emmanuel Macron
00:23:39en quête de publicité
00:23:40a déclaré à tort
00:23:41que j'avais quitté
00:23:42le sommet du G7
00:23:43au Canada
00:23:43pour retourner
00:23:44à Washington
00:23:45afin de travailler
00:23:46à un cessez-le-feu
00:23:47entre Israël
00:23:47et l'Iran
00:23:48faux
00:23:49que ce soit volontaire
00:23:50ou non
00:23:50Emmanuel se trompe toujours
00:23:52à suivre
00:23:53Emmanuel Macron
00:23:55ne comprend jamais rien
00:23:56à affirmer Donald Trump
00:23:57pour se faire de la publicité
00:23:58il a dit par erreur
00:23:59que j'avais quitté
00:24:00le sommet du G7
00:24:01au Canada
00:24:01pour travailler
00:24:02à un cessez-le-feu
00:24:03entre Israël
00:24:04et l'Iran
00:24:04c'est faux
00:24:05tapis
00:24:05le président des Etats-Unis
00:24:07alors parlons vrai
00:24:08est-ce que les mots
00:24:09de Donald Trump
00:24:09sont du mépris
00:24:10pour Emmanuel Macron
00:24:11et à cette question
00:24:12comme dit Trump
00:24:13Emmanuel Macron
00:24:14se trompe-t-il toujours
00:24:15en politique étrangère
00:24:16vous dites oui
00:24:17à 96%
00:24:18vous voulez réagir
00:24:19Aude et les vrais voix
00:24:21attendent vos appels
00:24:21au 0 826 300 300
00:24:23et Pascal Boniface
00:24:24est avec nous
00:24:25fondateur
00:24:25et directeur de l'IRIS
00:24:27l'Institut des Relations
00:24:27Internationales et Stratégiques
00:24:29auteur de
00:24:29Permis de Tuer
00:24:30chez Max Milot
00:24:31merci d'avoir accepté
00:24:32notre invitation
00:24:33Pascal Boniface
00:24:34Philippe Bilger
00:24:35Baudelaire disait
00:24:36qu'il était piquant
00:24:37d'être traité d'idiot
00:24:39par un imbécile
00:24:40et bien
00:24:41il me semble
00:24:42que
00:24:42Donald Trump
00:24:44lorsqu'il affirme
00:24:45que le président Macron
00:24:46se trompe toujours
00:24:47est tout de même
00:24:49très injuste
00:24:50et lorsque
00:24:51Sud Radio
00:24:52pose cette question
00:24:53pertinente
00:24:54qui consiste
00:24:55à nous demander
00:24:55si la part internationale
00:24:58d'Emmanuel Macron
00:24:59n'est pas la plus faible
00:25:01on est obligé
00:25:02de se demander
00:25:02alors qu'est-ce
00:25:03qu'il reste à côté
00:25:04fondamentalement
00:25:06je pense que
00:25:07sur le plan international
00:25:08on peut avoir
00:25:10des divergences
00:25:11avec Emmanuel Macron
00:25:12mais il tient
00:25:13largement le choc
00:25:15par rapport au début
00:25:16du nouveau mandat
00:25:17de Donald Trump
00:25:18et je dirais même
00:25:20que sur le plan
00:25:21de la géopolitique
00:25:23il me semble
00:25:24qu'Emmanuel Macron
00:25:25n'est pas médiocre
00:25:26et que je dirais même
00:25:28que parfois
00:25:28il relève
00:25:30le niveau européen
00:25:31et a des positions
00:25:32très justes
00:25:33sur les deux conflits
00:25:35fondamentaux
00:25:36aujourd'hui
00:25:36c'est assez ambivalent
00:25:38pour moi
00:25:39parce que
00:25:39quand on parle
00:25:40de position de principe
00:25:41je suis en général
00:25:42assez d'accord
00:25:42avec Emmanuel Macron
00:25:43c'est-à-dire que je trouve
00:25:44qu'il tient bien
00:25:45l'équilibre
00:25:46dans certains conflits
00:25:47sa position récente
00:25:48sur l'Iran
00:25:49en disant
00:25:49nous défendrons Israël
00:25:50mais nous ne l'aiderons pas
00:25:51à attaquer
00:25:52parce que nous pensons
00:25:53que sur le dossier du nucléaire
00:25:54il faut passer par une voie diplomatique
00:25:56plutôt que par la guerre
00:25:57je trouve que c'est une position
00:25:58d'équilibre pour la France
00:25:59je ne dis pas que c'est
00:25:59mon opinion personnelle
00:26:00mais en tout cas
00:26:00pour la France
00:26:01et pour ce qu'il représente
00:26:02je trouve que c'est une bonne opinion
00:26:03sur le conflit russo-ukrainien
00:26:05il n'a jamais totalement
00:26:06fermé le dialogue
00:26:07à Vladimir Poutine
00:26:08tout en accordant
00:26:09un soutien assez inconditionnel
00:26:10à Zelensky
00:26:10je trouve en général
00:26:12ses positions de principe
00:26:13assez bonnes
00:26:13mais dans les résultats
00:26:15Emmanuel Macron
00:26:16est mauvais
00:26:17désolé de le dire
00:26:17en matière diplomatique
00:26:18il n'a que des mauvais résultats
00:26:20sur le plan européen
00:26:22il a peiné
00:26:23à faire avancer une Europe
00:26:24qui de toute façon
00:26:24ne veut pas avancer avec lui
00:26:25parce qu'il est décrédibilisé
00:26:26à l'intérieur
00:26:27et qu'en plus
00:26:28l'Europe est de plus en plus
00:26:29populiste
00:26:29et à droite
00:26:30et à mon avis
00:26:31est plus souverainiste
00:26:32et à mon avis
00:26:33c'est une bonne nouvelle
00:26:33sur le plan
00:26:35avec les pays arabes
00:26:37il a réussi à se brouiller
00:26:38en même temps
00:26:38avec l'Algérie et le Maroc
00:26:39ce qui est un exploit
00:26:40et on l'a déjà dit
00:26:41en Afrique
00:26:43la France a déserté
00:26:44au profit
00:26:44de la Russie
00:26:45et de la Chine
00:26:46qui ont une influence
00:26:48exclusive
00:26:49et de la Turquie
00:26:50qui ont une influence
00:26:51presque exclusive là-bas
00:26:52donc pour moi
00:26:53Emmanuel Macron
00:26:54a tout raté
00:26:54sur le plan diplomatique
00:26:55donc il ne passe pas
00:26:56en classe supérieure
00:26:56je trouve Mickaël
00:26:59un peu dur
00:27:00alors sur le fond
00:27:01je me demande
00:27:01s'il n'y a pas
00:27:01une explication psychologique
00:27:03parce que Trump revient
00:27:04à Washington
00:27:05et en réalité
00:27:06il veut faire croire
00:27:07que c'est peut-être
00:27:08pour négocier
00:27:08or il semblerait
00:27:09qu'il y ait quand même
00:27:10une décision forte
00:27:11de frapper
00:27:12très durement
00:27:13dans 48 heures
00:27:15l'Iran
00:27:16et donc évidemment
00:27:17dans cette perspective-là
00:27:18la sortie d'Emmanuel Macron
00:27:19elle n'est pas tout à fait
00:27:21la bienvenue
00:27:23pour Donald Trump
00:27:24ça c'est l'explication
00:27:25psychologique
00:27:26pour le reste
00:27:27il se trouve que
00:27:27sur l'international
00:27:29il est quand même
00:27:30avec un bilan
00:27:32plus favorable
00:27:32que sur la politique intérieure
00:27:34politique intérieure
00:27:35c'est clair
00:27:35qu'il y a des choses
00:27:36très très graves
00:27:37à reconnaître
00:27:38mais il n'en demeure pas moins
00:27:40et pour ne pas être
00:27:41tous d'accord
00:27:41sur ce plateau
00:27:42c'est pareil
00:27:43c'est la même chose
00:27:44Emmanuel Macron
00:27:45quand est-ce que vous l'avez
00:27:46entendu parler
00:27:47des minorités
00:27:48qui sont persécutées
00:27:50dans les pays du monde
00:27:50quand est-ce que vous l'avez
00:27:51entendu parler
00:27:52des Ouïghours
00:27:53de la Somalie
00:27:54du Soudan
00:27:55je reprends toujours
00:27:56ces exemples
00:27:56des millions de morts
00:27:57des millions de morts
00:27:58des centaines de milliers
00:28:00de gens dans les prisons
00:28:00mais bien sûr
00:28:02et on n'entend pas
00:28:03le président Macron
00:28:04donc ma critique
00:28:05de la gauche
00:28:05sur ce sujet-là
00:28:06c'est la même
00:28:07pour Macron
00:28:08ce sont des gens
00:28:08qui sont à l'intérieur
00:28:09de l'hexagone
00:28:10et qui n'en sortent pas
00:28:11sauf pour
00:28:12parfois parader
00:28:13et enfin dernier point
00:28:14c'est vrai qu'en termes
00:28:15de politique internationale
00:28:16on attendait
00:28:17dans cette période-là
00:28:18qu'Emmanuel Macron
00:28:19le héros
00:28:21de l'Europe
00:28:22fasse avancer les choses
00:28:24dans un point de vue
00:28:25alors pour le coup
00:28:25pas souverainiste
00:28:26dans un point de vue
00:28:26européiste
00:28:27de faire avancer les choses
00:28:28qu'on vende plus de rafales
00:28:29qu'on construise l'Europe
00:28:30de la défense etc
00:28:32or encore plus tard
00:28:34qu'hier
00:28:34M. Trappier
00:28:35le patron de Dassault
00:28:36n'explique qu'il n'y a
00:28:37aucune commande cette année
00:28:38alors quand est-ce
00:28:40qu'on pourra commander
00:28:41en Europe des rafales
00:28:42si on ne le fait pas maintenant
00:28:43allez Stéphane
00:28:44qui nous appelle de Bordeaux
00:28:45réaction
00:28:46réaction
00:28:48et bien sur
00:28:49sur ce que disait
00:28:50c'est Mickaël
00:28:50c'est où
00:28:51effectivement
00:28:51je partage un peu
00:28:52c'est Mickaël
00:28:53c'est ça
00:28:53j'ai des difficultés
00:28:55contrairement à ce qu'il disait
00:28:58sur les principes
00:29:02je ne suis pas tout à fait
00:29:03d'accord avec lui
00:29:03je trouve qu'au contraire
00:29:04il est très hypocrite
00:29:06et quand on voit sa position
00:29:07sur l'Iran
00:29:08dire
00:29:08écoutez
00:29:09vous tapez sur qui vous voulez
00:29:11on ne vous suit pas
00:29:12mais par contre
00:29:13on vous défend
00:29:13je trouve que c'est
00:29:14d'une hypocrisie monstrueuse
00:29:15et c'est
00:29:16comment dire
00:29:17ça encourage finalement
00:29:18les assos
00:29:18sur tous les voisins
00:29:20sur
00:29:21la scène internationale
00:29:25je crois que ça a été
00:29:26une catastrophe
00:29:27à peu près partout
00:29:27ses positions
00:29:28on a perdu
00:29:29beaucoup d'influence
00:29:30en Afrique
00:29:33on est un peu ridiculisé
00:29:34sur tous les théâtres
00:29:35on n'est pas pris au sérieux
00:29:36en Asie
00:29:36enfin on n'est pas pris au sérieux
00:29:37un peu partout
00:29:38par contre
00:29:39il faut lui faire griève
00:29:40quand même
00:29:40d'une petite réussite
00:29:41depuis
00:29:42depuis quelques
00:29:43depuis 10 ans
00:29:44depuis 2 ans
00:29:4410 ans
00:29:45c'est qu'il a réussi
00:29:46à imposer
00:29:47la voix de la France
00:29:48alors malheureusement
00:29:49pas de la bonne façon
00:29:50c'est-à-dire qu'on est loin
00:29:51des discours de Villepin
00:29:53des positions de Chirac
00:29:54ou de Gaule
00:29:55voilà
00:29:55mais il faut lui faire griève
00:29:57d'avoir réussi
00:29:58à faire de la France
00:29:59une voix qui est
00:30:00qu'on continue
00:30:00enfin qu'on continue
00:30:01pas qu'on continue d'écouter
00:30:02mais au moins
00:30:03qu'on continue d'entendre
00:30:04voilà
00:30:04allez
00:30:05merci Stéphane
00:30:06Pascal Boniface
00:30:07il y a différents points de vue
00:30:11alors le vrai test
00:30:12en fait
00:30:13c'est
00:30:13est-ce qu'il va parvenir
00:30:14à aller vers l'autonomie
00:30:16stratégique européenne
00:30:17maintenant
00:30:17qui a un lâchage américain
00:30:18il le plaidait auparavant
00:30:20bien sûr
00:30:21la guerre en Ukraine
00:30:22est venue tout arrêter
00:30:23dans la mesure
00:30:23où tous nos partenaires européens
00:30:25pensaient que seuls
00:30:26les États-Unis nous protégeaient
00:30:27mais maintenant
00:30:27que les États-Unis
00:30:28nous mettent à la porte
00:30:29divorcent avec nous
00:30:30on n'a pas d'autre choix
00:30:32que d'aller vers l'autonomie
00:30:33et donc le vrai bilan
00:30:34sera de savoir
00:30:34s'il y parvient ou pas
00:30:36sur le Proche-Orient
00:30:37il le met en même temps
00:30:39à ses limites
00:30:39parce que finalement
00:30:40il s'est mis en même temps
00:30:41tout le monde à dos
00:30:42il n'est pas aimé
00:30:43par l'Israélien
00:30:44il n'est pas aimé
00:30:44par les défenseurs
00:30:46des Palestiniens
00:30:47que Trump l'insulte
00:30:49comme c'est fait là
00:30:50c'est plutôt à son avantage
00:30:51parce que Trump
00:30:52est tellement impopulaire
00:30:53que quelqu'un
00:30:53qui est attaqué par Trump
00:30:54retrouve une sorte
00:30:55de popularité
00:30:56y compris en France
00:30:57où on l'a trouvé
00:30:59un petit peu ambigu
00:31:00par rapport
00:31:00à ce qui s'est passé
00:31:01sur l'Iran
00:31:02et où il avait privilégié
00:31:04disons l'alliance
00:31:05avec les États-Unis
00:31:06plutôt que d'avoir
00:31:07une politique française
00:31:09un peu autonome
00:31:09habituelle
00:31:10et donc
00:31:11s'il y a une difficulté
00:31:13avec Trump
00:31:13ça peut jouer
00:31:14à son avantage
00:31:15Trump étant tellement
00:31:16impopulaire
00:31:17dans le monde
00:31:17et en France
00:31:18que ceux qui s'opposent
00:31:19à Trump
00:31:19recouvrent une popularité
00:31:21mais le vrai bilan
00:31:22de Macron
00:31:23on le verra
00:31:23au niveau
00:31:24de l'autonomie stratégique
00:31:25européenne
00:31:25par contre
00:31:26c'est vrai
00:31:26qu'en Afrique
00:31:27ça s'est très mal passé
00:31:28et au Proche-Orient
00:31:30on ne pèse plus
00:31:31comme on pesait
00:31:31auparavant
00:31:32est-ce qu'il n'est pas
00:31:36un peu dans la provocation
00:31:37Emmanuel Macron
00:31:38justement
00:31:38pour essayer
00:31:38de se faire entendre
00:31:41non
00:31:42il faut quand même
00:31:43dire aussi
00:31:44les choses à Trump
00:31:44excusez-moi
00:31:45quand il dit
00:31:47au président du Burkina
00:31:48qu'il faut réparer
00:31:48la clim
00:31:49c'est quand même
00:31:49pas la meilleure méthode
00:31:51pour parler à un homologue
00:31:52ça date
00:31:53non mais excusez-moi
00:31:55je parlais de
00:31:56non mais
00:31:59calmez-vous
00:31:59allez-y
00:32:02parce qu'il y a
00:32:02le bord
00:32:02boniface
00:32:03là je parlais
00:32:03je parlais de Trump
00:32:04donc effectivement
00:32:05c'est vrai que
00:32:06les saillis
00:32:07qu'il peut avoir
00:32:07aussi bien sur le plan national
00:32:08que sur le plan international
00:32:10peuvent vexer les gens
00:32:11et ne pas être positifs
00:32:12mais par rapport à Trump
00:32:13il faut quand même
00:32:14tenir tête
00:32:15on ne peut pas accepter
00:32:16les multiples déclarations
00:32:17et l'objectif réel
00:32:19c'est de faire
00:32:20un consensus européen
00:32:21en profitant
00:32:22que le chancelier allemand
00:32:23lui-même a déclaré
00:32:24il y a peu
00:32:25qu'il fallait que l'Allemagne
00:32:26devienne indépendante
00:32:27des Etats-Unis
00:32:27c'est quand même
00:32:28une révolution copernicienne
00:32:29pour les Allemands
00:32:30alors après effectivement
00:32:31la phrase pour le président
00:32:33Burkinabé
00:32:34était pour le moins maladroite
00:32:35et on a loupé
00:32:36des occasions
00:32:37en Afrique de l'Ouest
00:32:38c'est clair et net
00:32:39mais une fois encore
00:32:41il est normal
00:32:42de ne pas accepter
00:32:43de se laisser
00:32:44et Trump
00:32:45s'essuyer les pieds
00:32:46sur l'Europe
00:32:46et c'est là
00:32:47qu'il faut
00:32:47avoir aussi le courage
00:32:49de s'opposer à lui
00:32:50moi je trouve que parfois même
00:32:51il ne s'oppose pas suffisamment
00:32:52et peut-être
00:32:53si j'avais un reproche à faire
00:32:54c'est que
00:32:55sa recherche de cohésion occidentale
00:32:57donc y compris
00:32:57avec les Etats-Unis
00:32:58l'empêche parfois
00:32:59d'être le pont
00:33:01que la France
00:33:02pourrait être
00:33:02par rapport au pays
00:33:03du sud global
00:33:04alors qu'il y a une attente
00:33:05traditionnelle de ses lieux
00:33:06envers la France
00:33:07et maintenant
00:33:07ils estiment
00:33:08que c'est plutôt l'Espagne
00:33:09qui joue ce rôle-là
00:33:09sauf que l'Espagne
00:33:10n'a pas le poids diplomatique
00:33:12de la France
00:33:12mais on est un peu plus absent
00:33:14Macron martèle sans cesse
00:33:15qu'il ne faut pas couper
00:33:16les ponts
00:33:17avec les pays du sud global
00:33:18mais qu'il veut à tout prix
00:33:19leur faire adopter
00:33:20la même attitude que nous
00:33:21sur la guerre Russie-Ukraine
00:33:22et qu'ils ne veulent pas
00:33:23ça crée un certain froid
00:33:25Pascal
00:33:25est-ce que
00:33:27paradoxalement
00:33:29alors qu'on attendait
00:33:30enfin pour ceux
00:33:31qui se félicitaient
00:33:32de la réélection
00:33:33de Donald Trump
00:33:34un Trump
00:33:35finalement
00:33:36cohérent et matamor
00:33:38capable de trancher
00:33:40est-ce que le fait
00:33:41qu'il se révèle
00:33:42paradoxalement
00:33:43plutôt un monstre
00:33:45d'ambiguïté
00:33:46ou d'indécision
00:33:47ça ne devrait pas
00:33:48ouvrir une voie royale
00:33:50à Emmanuel Macron ?
00:33:52Oui en fait
00:33:53il n'est pas ambigu
00:33:54il dit que l'Union Européenne
00:33:55est un ennemi
00:33:55qu'elle a été créée
00:33:56pour entuber les Etats-Unis
00:33:57et qu'il ne faut pas
00:33:58compter sur eux
00:33:59si on avait des problèmes
00:34:00donc en fait
00:34:00il faut tenir compte
00:34:02du fait qu'on a été répudié
00:34:03par les Etats-Unis
00:34:04et donc effectivement
00:34:05Philippe
00:34:05tu as raison
00:34:06ça ouvre des espaces
00:34:07puisque le projet
00:34:09d'autonomie stratégique
00:34:10européenne
00:34:11était inaudible
00:34:12avant le 20 janvier 2025
00:34:14il est de nouveau audible
00:34:15et pour beaucoup d'Européens
00:34:17notamment dans les opinions publiques
00:34:18ce n'est plus une option
00:34:19irréaliste
00:34:20et illusoire
00:34:21c'est plutôt une nécessité
00:34:23Luc Gras
00:34:25Non je voulais simplement dire
00:34:26que chez Emmanuel Macron
00:34:27les qualités
00:34:28qu'il a
00:34:29de charmeur
00:34:30égocentré
00:34:31peuvent être
00:34:32valables
00:34:33en politique internationale
00:34:34pour séduire
00:34:35et d'ailleurs
00:34:36c'est souvent ce qui se passe
00:34:37avec Emmanuel Macron
00:34:38il séduit son interlocuteur
00:34:39mais ça ne s'inscrit pas
00:34:41dans la durée
00:34:41c'est une sorte de lévrier
00:34:43c'est pas un coureur de fond
00:34:44donc en politique internationale
00:34:45il obtient
00:34:46à chaque fois
00:34:47très bons contacts
00:34:48initiaux
00:34:48mais comme dans la durée
00:34:50il est fluctuant
00:34:50avec son nini
00:34:51etc
00:34:51ça met en difficulté
00:34:53c'est dommage
00:34:53parce que ses qualités
00:34:54qu'il avait de séducteur
00:34:55auraient pu en faire
00:34:56un excellent médiateur
00:34:57notamment dans le conflit
00:35:00au Moyen-Orient
00:35:00ou en Ukraine
00:35:01etc
00:35:01mais il rate le coche
00:35:03parce qu'il délivre
00:35:04tout de suite ses cartes
00:35:05et il ne peut pas s'empêcher
00:35:06de prendre des postures
00:35:07et en médiation
00:35:08les postures
00:35:09ne sont pas possibles
00:35:10Pascal Boniface
00:35:11vous qui avez écrit
00:35:12pour vous faire réagir
00:35:12beaucoup de livres
00:35:13sur le football
00:35:14Emmanuel Macron
00:35:15ça tient une mi-temps
00:35:16mais la deuxième
00:35:16c'est plus compliqué
00:35:17en relation internationale
00:35:18en fait ça dépend
00:35:21des aussi une fois encore
00:35:23il y a plutôt des victoires
00:35:24et des défaites
00:35:24il y a un peu
00:35:25le tableau est mitigé
00:35:27il était très bien parti
00:35:28il a suscité beaucoup d'espoir
00:35:29lorsque son arrivée au pouvoir
00:35:31ensuite ça a été
00:35:33très nettement ralenti
00:35:34donc là il y a vraiment
00:35:35il y a un défi Trump
00:35:36il y a aussi un défi Poutine
00:35:38mais il a
00:35:39disons qu'il s'était réclamé
00:35:40du golo-mitterrandisme
00:35:41lorsqu'il arrivait
00:35:42et ce golo-mitterrandisme
00:35:44s'est essoufflé
00:35:45au fur et à mesure
00:35:46pour être un occidentalisme
00:35:48plus traditionnel
00:35:48moi je crois au contraire
00:35:50de Luc Gras
00:35:50que cette attitude
00:35:52de séduction
00:35:52d'Emmanuel Macron
00:35:53n'est pas efficace
00:35:54diplomatiquement
00:35:55d'autant plus
00:35:55dans une époque
00:35:57où les hommes forts
00:35:57c'est ce qu'il dit
00:35:58il dit que c'est pas efficace
00:35:59sur le long terme
00:35:59oui mais
00:36:00non il dit que ça aurait pu
00:36:02en faire un interlocuteur
00:36:03de choix
00:36:03pour résoudre certains problèmes
00:36:04je crois qu'on n'est plus
00:36:06dans cette époque-là
00:36:07on est dans une époque
00:36:08d'hommes forts
00:36:09qui ne se laissent absolument
00:36:10pas embrouillés
00:36:10par ses positions de principe
00:36:11et j'ai parlé tout à l'heure
00:36:13des positions d'équilibre
00:36:14d'Emmanuel Macron
00:36:14que j'aime bien sur le principe
00:36:15mais qui n'ont aucune efficacité
00:36:17dans la pratique
00:36:17et je dirais exactement
00:36:19l'inverse de Trump
00:36:19c'est-à-dire que
00:36:20c'est un homme brutal
00:36:21qui dit tout et n'importe quoi
00:36:22qui souffle chaud et le froid
00:36:24mais en tout cas
00:36:25dans son premier mandat
00:36:26sur le plan international
00:36:27il y a eu
00:36:28une certaine efficacité
00:36:29une certaine docilité
00:36:30de l'Iran
00:36:31un calme
00:36:32je dirais relatif
00:36:33au Moyen-Orient
00:36:35un retrait
00:36:36des troupes d'Afghanistan
00:36:37ce qui était une bonne chose
00:36:38à faire finalement
00:36:38le fameux des yellow
00:36:40le dégelment avec Cuba
00:36:42la poignée de main
00:36:43avec la Corée du Nord
00:36:44donc Trump
00:36:45c'est exactement l'inverse
00:36:46c'est-à-dire
00:36:47c'est des mauvaises positions
00:36:48de principe
00:36:48mais qui ont des bons résultats
00:36:50parler de position de principe
00:36:51chez Emmanuel Macron
00:36:52je trouve qu'il est assez courageux
00:36:53alors il n'a rien obtenu
00:36:55Pascal Boniface
00:36:56sur la Corée du Nord
00:36:57il n'a rien obtenu
00:36:58non il n'a rien obtenu
00:36:59il ne pouvait rien obtenir
00:37:02c'est juste le spectacle
00:37:03parce qu'en fait
00:37:04Trump est encore plus
00:37:05dans le spectacle
00:37:06que Emmanuel Macron
00:37:07il est encore plus
00:37:08dans la séduction répulsion
00:37:09et en fait
00:37:10il a fait de nombreux actes
00:37:11de politique étrangère
00:37:12pour avoir des photos
00:37:13pour avoir des images
00:37:14et pas de résultats
00:37:15la Corée du Nord
00:37:16en est vraiment
00:37:17un exemple illustratif
00:37:19et il avait dit
00:37:20qu'il a signé un accord
00:37:20magnifique
00:37:21pour amener la paix
00:37:22avec les accords d'Abraham
00:37:24on a vu
00:37:25ce qui est arrivé
00:37:26par la suite
00:37:27donc non
00:37:28le bilan n'est pas aussi
00:37:29bon que ça
00:37:30et par rapport à la Chine
00:37:31les Etats-Unis
00:37:32ont continué
00:37:33à perdre du terrain
00:37:34par rapport à la Chine
00:37:34parce qu'il n'a pas su
00:37:35de créer des alliances
00:37:36autour de la Chine
00:37:37contrairement à Biden
00:37:39Sleepy Joe
00:37:40a fait beaucoup plus
00:37:40pour contenir la Chine
00:37:42que Donald Trump
00:37:43je trouve que les accords d'Abraham
00:37:44ont quand même eu
00:37:45une efficacité pérenne
00:37:47même pendant le conflit
00:37:49entre Israël et Gaza
00:37:50il y a certains pays arabes
00:37:53qui ont continué
00:37:53d'affirmer un soutien
00:37:54à Israël
00:37:55et je trouve que
00:37:55c'était bienvenu
00:37:56à ce moment-là
00:37:57mais est-ce qu'au fond
00:37:58ils n'ont pas changé
00:38:00la situation
00:38:01la guerre a repris
00:38:03alors que les accords
00:38:04d'Abraham
00:38:04étaient censés
00:38:05apporter la paix
00:38:05donc ils n'ont pas
00:38:06apporté la paix
00:38:07les pays du globe
00:38:08ne veulent pas faire
00:38:09guerre à Israël
00:38:10et c'est quand même
00:38:11le problème
00:38:12c'est bien le problème
00:38:13est-ce qu'au fond
00:38:13Pascal
00:38:14il n'y a pas un critère
00:38:15qui est très intéressant
00:38:16sur le plan
00:38:17des antagonismes diplomatiques
00:38:20c'est de voir
00:38:21la confrontation
00:38:22des vocabulaires
00:38:23quand on entend
00:38:24Donald Trump
00:38:25parler des problèmes
00:38:26internationaux
00:38:27il a un vocabulaire
00:38:29purement psychologique
00:38:31qui oscille entre
00:38:32l'hiverbole
00:38:33ou la descente
00:38:34en flamme
00:38:35est-ce qu'il n'y a
00:38:36pas là
00:38:36même un problème
00:38:38j'allais dire
00:38:38presque
00:38:39de rationalité
00:38:41internationale
00:38:42en fait
00:38:44il fait de la mise en scène
00:38:46très en permanence
00:38:47et il ne parle pas
00:38:47aux autres dirigeants
00:38:48il parle à ses électeurs
00:38:49donc c'est ça
00:38:50quand Trump
00:38:51fait de la politique étrangère
00:38:52il parle toujours
00:38:53à ses électeurs
00:38:54il ne parle pas
00:38:55aux autres dirigeants
00:38:55donc il se fout
00:38:56complètement
00:38:57il a prouvé d'ailleurs
00:38:58en quittant le G7
00:38:59avant la fin
00:39:00ce qui n'est pas
00:39:01une marque de correction
00:39:02et de respect
00:39:03pour ses autres
00:39:04très fortes
00:39:05mais Pascal Boniface
00:39:06vous l'avez rappelé
00:39:07je l'avais rappelé
00:39:08d'ailleurs
00:39:08en Afrique
00:39:09d'ailleurs c'est vous
00:39:10qui aviez commencé
00:39:11en Afrique francophone
00:39:12qui était le précaré français
00:39:14depuis plus d'un siècle
00:39:15on s'est fait virer
00:39:17du Mali
00:39:18du Burkina Faso
00:39:18du Tchad
00:39:19etc
00:39:19quelle est aujourd'hui
00:39:20la principale zone
00:39:22d'influence française
00:39:23en l'an de grâce
00:39:242025
00:39:25s'il en reste une
00:39:26l'Elysée
00:39:27le mi-tième arrondissement
00:39:29il n'y a plus cela
00:39:33on est mieux perçu
00:39:34dans l'Afrique
00:39:35lusophone et anglophone
00:39:36mais effectivement
00:39:37il y a un échec grave
00:39:38parce qu'on n'a pas
00:39:39su comprendre
00:39:40les évolutions
00:39:40de ces pays africains
00:39:41et on a tout visé
00:39:43sur les ingérences russes
00:39:44alors qu'il y avait
00:39:45d'autres choses
00:39:45à prendre en compte
00:39:46donc effectivement
00:39:47là-dessus
00:39:47c'est un échec
00:39:48ça c'est clair
00:39:48une question
00:39:50Pascal Boniface
00:39:51est-ce que vous ne croyez pas
00:39:52que la montée
00:39:53en puissance
00:39:54d'hommes
00:39:55soi-disant fort
00:39:56comme l'a dit tout à l'heure
00:39:56Mickaël
00:39:57est-ce que c'est pas ça
00:39:58la problématique
00:39:59du monde aujourd'hui
00:40:00là où on devrait avoir
00:40:01des hommes
00:40:02de dialogue
00:40:03et des médiateurs
00:40:04on a des hommes
00:40:05qui n'ont finalement
00:40:06pas de principe
00:40:07si ce n'est parfois
00:40:09l'argent
00:40:09et qui
00:40:10cherchent à s'imposer
00:40:11par la force
00:40:12on le voit avec
00:40:13Erdogan en Turquie
00:40:14Trump aux Etats-Unis
00:40:16Poutine en Russie
00:40:17etc
00:40:18et finalement
00:40:19est-ce que
00:40:20le monde n'est pas
00:40:21en train de souffrir
00:40:22et d'aller vers
00:40:23des choses plus graves
00:40:24parce qu'on a des hommes
00:40:24soi-disant forts
00:40:25qui n'ont rien compris
00:40:27à la politique internationale
00:40:28qui est d'abord celle
00:40:29du dialogue
00:40:30et des médiations
00:40:31vous avez parfaitement raison
00:40:34c'est le retour de la force
00:40:35c'est le recul du droit
00:40:36et de plus en plus
00:40:37il y a des mâles alpha
00:40:38qui pensent que
00:40:39ils doivent tout
00:40:40résoudre par la force
00:40:41alors que généralement
00:40:42l'usage de la force
00:40:43depuis le début de ce siècle
00:40:45n'a conduit qu'à des échecs
00:40:46Irak, Afghanistan
00:40:47Libye etc
00:40:48donc la liste est longue
00:40:50des échecs militaires
00:40:51mais il y a des gens
00:40:52qui pensent en fait
00:40:53qu'ils doivent s'imposer
00:40:54par la force
00:40:54et que comme les autres le font
00:40:56pourquoi se priveraient-ils
00:40:57de le faire
00:40:57donc il y a une sorte
00:40:59de prolifération
00:41:00de dirigeants
00:41:01qui estiment
00:41:02que le multilatéralisme
00:41:03est une concession inutile
00:41:05et qu'elle affaiblit
00:41:06et qu'ils doivent exprimer
00:41:07haut et fort
00:41:08leur position
00:41:09sans tenir compte des autres
00:41:10ce qui est bien sûr
00:41:11contraint
00:41:11avec l'essence
00:41:12d'un monde globalisé
00:41:13Juste une dernière chose
00:41:15Pascal Boniface
00:41:16en même temps
00:41:16quand vous regardez
00:41:17finalement
00:41:18la période
00:41:20Emmanuel Macron
00:41:22on ne peut pas dire
00:41:22qu'il n'a pas eu
00:41:23des crises
00:41:24et des événements
00:41:25majeurs
00:41:26qui se sont percutés
00:41:27on a l'impression
00:41:27que ça vient tous les 15 jours
00:41:28donc c'est compliqué
00:41:29aussi pour lui
00:41:30Oui effectivement
00:41:32et puis bon
00:41:32il est aussi assaiblit
00:41:33sur le plan intérieur
00:41:34donc c'est plus difficile
00:41:35de se déployer
00:41:36sur le plan international
00:41:37quand on est assaiblit
00:41:38sur le plan intérieur
00:41:38même si on a l'impression
00:41:39que du coup
00:41:40il s'occupe moins
00:41:41de politique intérieure
00:41:41et qu'il a plus de temps
00:41:43à consacrer
00:41:43aux dossiers internationaux
00:41:45mais c'est vrai
00:41:46qu'entre la guerre en Ukraine
00:41:47le Covid
00:41:47maintenant le Proche-Orient
00:41:49les conflits en Afrique
00:41:51le moins qu'on puisse dire
00:41:51c'est que le monde
00:41:52est très troublé
00:41:53et qu'on n'est pas
00:41:54dans un monde pacifique
00:41:55où la diplomatie l'emporte
00:41:56la diplomatie est remise en cause
00:41:58par les majorités
00:42:00des acteurs internationaux
00:42:01absolument
00:42:01je ne sais pas si vous voulez
00:42:03j'avais envie de dire
00:42:04Emmanuel Macron
00:42:05a en effet connu des crises
00:42:06il n'en a pas connu
00:42:07à mon avis
00:42:08plus que d'autres présidents
00:42:09et puis il a une manière
00:42:12de les gérer
00:42:13qui est mauvaise
00:42:14si on prend l'exemple du Covid
00:42:15mais si on prend l'exemple
00:42:16par exemple du Covid
00:42:17le gouvernement
00:42:18n'arrête pas de nous dire
00:42:19on a une super mauvaise gestion budgétaire
00:42:21mais ce n'est pas de notre faute
00:42:22il y a eu le Covid
00:42:22quand vous regardez
00:42:23l'Allemagne
00:42:24ou l'Italie
00:42:25qui ont connu exactement
00:42:26en fait la même pandémie
00:42:27que nous
00:42:27ils n'ont pas eu la même gestion
00:42:28de ce phénomène là
00:42:29donc leur budget est meilleur
00:42:31donc je trouve
00:42:32que c'est une excuse
00:42:33trop facile
00:42:34pour Emmanuel Macron
00:42:35voilà
00:42:35merci beaucoup
00:42:36Pascal Boniface
00:42:37en tout cas
00:42:38d'avoir accepté
00:42:38notre invitation
00:42:40vous revenez
00:42:40quand vous voulez
00:42:41dans un instant
00:42:42quand il a parlé
00:42:43de mal alpha
00:42:43moi j'ai tout de suite
00:42:44pensé à Philippe Bilger
00:42:45pas pourquoi
00:42:46mais surtout
00:42:47lorsqu'il y a des animateurs
00:42:49s'existe
00:42:50sur un problème capital
00:42:52les mal alpha
00:42:53sont le mal du monde
00:42:55mais non
00:42:55il faut des mal alpha
00:42:56c'est très bien
00:42:57il y a aussi des mal alpha
00:42:59vous en êtes un
00:43:00excusez-moi
00:43:01vous savez ce qu'on va faire
00:43:03on va prendre
00:43:04une petite camomille
00:43:04on revient dans un instant
00:43:05merci beaucoup
00:43:06Pascal Boniface
00:43:07à tout de suite
00:43:07Sud Radio
00:43:08votre avis fait la différence
00:43:10oui bonjour
00:43:11Sud Radio
00:43:12merci de votre émission
00:43:13de donner la parole
00:43:14au territoire
00:43:15sur les campagnes
00:43:16Sud Radio
00:43:17parlons vrai
00:43:18les vrais voix
00:43:20Sud Radio
00:43:2017h19h
00:43:22Philippe David
00:43:23Cécile de Ménibus
00:43:24et il y a de la générosité
00:43:27autour de cette table
00:43:27avec Philippe Bilger
00:43:28Mickaël Sadoun
00:43:29et Luc Gras
00:43:30et avec Philippe David
00:43:32qui distribue des tacles
00:43:33à tout le monde aujourd'hui
00:43:34je sais pas ce qu'il a
00:43:35c'est la préparation
00:43:36des vraies voix du foot
00:43:37ah oui c'est ça
00:43:37et on aura invité
00:43:38un invité exceptionnel
00:43:39ce soir d'ailleurs
00:43:40qui ?
00:43:41Pierre Ferracci
00:43:41le président du Paris Football Club
00:43:43qui monte en Ligue 1
00:43:44et qui va nous parler
00:43:45du projet parisien notamment
00:43:47c'est bien
00:43:47on parle de Bilger
00:43:49attaquant
00:43:50et ça
00:43:50je demande à voir
00:43:51et il faut vous calmer
00:43:53en attendant
00:43:55Stéphane de Bordeaux
00:43:56est avec nous
00:43:56Stéphane vous connaissez
00:43:57le principe
00:43:58c'est à vous
00:43:58de lancer le jingle
00:43:59de qui c'est qui
00:44:00qu'il a dit
00:44:00et bien
00:44:02qui c'est qui
00:44:03qu'il a dit
00:44:03c'est parti les amis
00:44:05les vraies voix Sud Radio
00:44:06le quiz de l'actu
00:44:08et ça rime
00:44:09c'est bien
00:44:09écoutez bien Stéphane
00:44:10question
00:44:11qui c'est qui
00:44:11qu'il a dit
00:44:12Bruno Retailleau
00:44:13parle comme un homme
00:44:14de droite
00:44:14mais agit
00:44:15comme un homme du centre
00:44:16euh
00:44:18Bardella
00:44:20non
00:44:20ah pas mal
00:44:21non
00:44:21c'est le même parti
00:44:22mais c'est pas lui
00:44:23Chenu
00:44:23non
00:44:24Tanguy
00:44:25Jacob Eli
00:44:26non
00:44:26Odoul
00:44:27non
00:44:27il n'est pas député
00:44:28il est maire
00:44:30il est maire
00:44:30bon pas
00:44:31non
00:44:32mais non
00:44:32mais non
00:44:32Luc Dras était le premier
00:44:37ah oui tu l'avais
00:44:37mais c'est moi qui l'ai dit
00:44:38c'est souvent comme ça
00:44:40avec Michael
00:44:41Louis Alliot
00:44:42maire Éven de Perpignan
00:44:44et c'était ce matin
00:44:44sur Sud Radio
00:44:45qui c'est qui
00:44:46qu'il a dit
00:44:47Stéphane
00:44:47LFI
00:44:49est tous au fin barrage
00:44:50contre l'antisémitisme
00:44:51ah
00:44:53c'est
00:44:54notre ami
00:44:56comment s'appelle-t-il
00:44:58Gage
00:44:58non
00:44:59pas du tout
00:44:59non non
00:45:00quelqu'un qui a eu
00:45:01de très très hautes fonctions
00:45:02qui aime les scooters
00:45:06Hollande
00:45:06Hollande
00:45:07évidemment
00:45:08je sais pas si ça répond
00:45:10au quart de tour
00:45:11sur le scooter
00:45:12ah ouais
00:45:12ah c'est ça
00:45:13quand je pense qu'il l'a vendu
00:45:15son scooter
00:45:15cher
00:45:16cher en plus
00:45:1710 000 balles
00:45:19non ?
00:45:19oui
00:45:19en scooter c'est pas mal
00:45:20c'est fou c'est bien
00:45:21qui c'est qui
00:45:22qui l'a dit
00:45:23écoutez bien Stéphane
00:45:24depuis 2017
00:45:25la délinquance des mineurs
00:45:26a fortement baissé
00:45:27en France
00:45:28Marine Le Pen
00:45:30non
00:45:30ah non pas du tout
00:45:31c'est une ministre
00:45:32non mais je sais
00:45:33je sais pas non plus
00:45:36comment ?
00:45:37non
00:45:38non
00:45:38très médiatique
00:45:40oui
00:45:40bonne réponse
00:45:42il l'a dit en premier
00:45:43Luc
00:45:43il l'a dit
00:45:45je l'ai dit avant
00:45:46qui c'est qui
00:45:49qui l'a dit
00:45:50Stéphane
00:45:51Donald Trump
00:45:53Donald Trump n'a pas tort
00:45:54quand il dit
00:45:54qu'Emmanuel Macron
00:45:55se trompe toujours
00:45:56Stéphane
00:45:58qui peut dire ça
00:45:59je sais pas
00:45:59il est chauve
00:46:00il est chauve
00:46:02David
00:46:03Philippe David
00:46:04non c'est pas moi
00:46:05non
00:46:05beaucoup plus connu
00:46:07chiotis
00:46:08bonne réponse
00:46:09mais vous êtes
00:46:09contrôle anti-dopage
00:46:10depuis qu'il est
00:46:13séducteur
00:46:13à Mars
00:46:15Philippe David
00:46:15n'est pas chauve
00:46:16il est rasé de près
00:46:17non il les met
00:46:20à l'intérieur
00:46:21c'est pour pas
00:46:23laisser lire
00:46:23question
00:46:24qui c'est qui
00:46:25qu'il a dit
00:46:25de l'argent
00:46:26il y en a
00:46:27le problème
00:46:28c'est qu'il ne part
00:46:28pas dans les bonnes poches
00:46:29Stéphane
00:46:30ce n'est pas une femme politique
00:46:31pourquoi vous dites
00:46:33que c'est une femme ?
00:46:34ah bah oui
00:46:34j'ai fait une gaffe
00:46:35si ça me dit
00:46:38quelque chose
00:46:39c'est Binet
00:46:42non
00:46:42qu'est-ce qu'il a dit
00:46:44je voulais le dire
00:46:45il n'a pas répondu
00:46:46Philippe
00:46:46vous ne vouliez dire pas
00:46:47c'est pas
00:46:47je ne savais pas
00:46:48je me serais trompé
00:46:49je voulais le dire
00:46:50c'est Sophie Binet
00:46:51Sophie Binet
00:46:52c'était sûr
00:46:54et la dernière question
00:46:56qui c'est qui
00:46:57qui l'a dit
00:46:57notre état dépense
00:46:59trop d'argent
00:46:59qu'on n'a pas
00:47:00il y a des économies
00:47:01à faire sur la réduction
00:47:02des services administratifs
00:47:04Pion
00:47:06non
00:47:06c'est l'amitié de Sud Radio
00:47:08demain matin
00:47:09il l'avait dit
00:47:10il l'avait dit
00:47:10oh oui il l'avait dit
00:47:11il l'avait dit
00:47:12ah non non
00:47:13si vous commencez à imiter
00:47:15Philippe Bigère
00:47:16sur la mauvaise foi
00:47:16Stéphane
00:47:17il l'avait dit
00:47:18c'est quelqu'un
00:47:19qui a eu de hautes fonctions
00:47:20pas aussi hautes que
00:47:21François Hollande
00:47:21mais c'est déjà pas mal
00:47:22ah bon ?
00:47:23Raphane
00:47:23il sera demain
00:47:25chez Jean-Jacques Bourdin
00:47:26mais alors là
00:47:27d'accord
00:47:28et c'est un ancien
00:47:29ancien pré-ministre
00:47:31Raphane
00:47:31non
00:47:31ancien pré-ministre oui
00:47:33Bonne réponse de Mickaël
00:47:37c'est l'ouïe
00:47:38ah voilà
00:47:38j'ai sauvé l'honneur
00:47:40Michel Barnier
00:47:40Michel Barnier
00:47:42demain matin
00:47:42c'est
00:47:43à 8h30
00:47:45vous m'entendrez bien entendu
00:47:46sur Sud Radio
00:47:47alors on en est où ?
00:47:49et bien écoutez
00:47:49Luc Gras
00:47:50alors là 12 points
00:47:51dans une forme olympique
00:47:52alors
00:47:53Mickaël, Philippe
00:47:543 points
00:47:55bon Stéphane
00:47:56c'était un bon début
00:47:56mais il y avait comme du lourd en face
00:47:58non mais là
00:47:59en face il y avait du très lourd
00:48:01mais Stéphane n'a pas de points ?
00:48:02non il n'a pas de points
00:48:03je suis gouré de colonne
00:48:04je partage avec Stéphane
00:48:06vous avez un point et demi
00:48:08Stéphane ce sera la prochaine fois
00:48:11il faut toujours commencer par quelque chose
00:48:12merci en tout cas d'avoir été avec nous
00:48:14merci à vous
00:48:14à très bientôt Stéphane
00:48:16et vous restez avec nous
00:48:19dans un instant
00:48:20le journal
00:48:21et puis
00:48:22la météo de Rémi André
00:48:23je crois qu'elle est très très chaude
00:48:25la météo
00:48:25et ça va monter monter
00:48:27Philippe David c'est chaud aussi ?
00:48:29oh oui
00:48:29heureusement que le ridicule ne tue pas pour certains
00:48:32oui
00:48:32Sud Radio
00:48:35Sud Radio
00:48:36Parlons Vrai
00:48:36Parlons Vrai
00:48:37Sud Radio
00:48:38Parlons Vrai
00:48:38Les Vraies Voix Sud Radio
00:48:4017h19h
00:48:41Philippe David
00:48:42Cécile de Ménibus
00:48:43ils ne sont toujours pas en maillot de bain
00:48:46mais ça ne saurait tarder
00:48:47il vous reste une petite heure
00:48:49messieurs
00:48:50en tout cas
00:48:50Philippe Bilger autour de cette table
00:48:51Michael Sadoun
00:48:52et Luc Grappolitologue
00:48:54et auteur de ce livre
00:48:55La démocratie en péril
00:48:57en attendant vous laissez des messages
00:48:58sur notre répondeur
00:49:00et on les écoute
00:49:00Bonjour je suis Denis
00:49:02de Dordogne
00:49:03je voulais réagir un peu
00:49:05par rapport aux propos
00:49:06de François Zdegoy
00:49:07sur François Zollande
00:49:08qui nous dit que ça a été
00:49:09un monsieur fantastique
00:49:10comme président
00:49:11qu'il a fait consensus
00:49:13sur les socialistes
00:49:14n'oublions jamais
00:49:15qu'il s'est présenté
00:49:16pourquoi ?
00:49:17parce que Strauss-Kahn
00:49:18s'est disqualifié
00:49:20en faisant l'imbécile
00:49:20c'est tout
00:49:21ou alors est-ce que c'est un complot
00:49:23est-ce que si
00:49:23est-ce que ça
00:49:24bref
00:49:24il a bénéficié
00:49:26du retrait
00:49:28de Strauss-Kahn
00:49:29point à la ligne
00:49:30mais certainement pas
00:49:31parce qu'il a été bon
00:49:32la preuve en oeuvre
00:49:33c'est qu'il était tellement nul
00:49:34qu'il n'a même pas pu se représenter
00:49:35et puis quand on voit
00:49:37les propos
00:49:37qui tient encore hier
00:49:39par rapport à l'Iran
00:49:40par rapport à tout ça
00:49:41je crois qu'il ferait mieux
00:49:42de fermer sa grande gueule
00:49:44puis point à la ligne
00:49:45allez bonne journée
00:49:46et raviés pour l'hiver
00:49:49voilà
00:49:49je ne suis pas exégète
00:49:51de la pensée
00:49:52de François Zdegoy
00:49:53mais elle ne paraît pas
00:49:54une inconditionnelle
00:49:56de François Hollande
00:49:57même si elle l'aime bien
00:49:58moi je trouve
00:49:59François Hollande
00:50:00très sympathique
00:50:01en dehors
00:50:02de ses insuccès politiques
00:50:04oui
00:50:05ça s'appelle
00:50:06ça s'appelle
00:50:07un enterrement
00:50:08de première classe
00:50:08et c'est beaucoup
00:50:10c'est très classe
00:50:11François Hollande
00:50:13on peut s'interroger
00:50:14sur
00:50:14est-ce qu'il était
00:50:15formaté
00:50:16pour être président de la République
00:50:17contrairement à ce qu'il croit
00:50:18un président de la République
00:50:19sous la 5ème République
00:50:20n'est pas un homme normal
00:50:21et donc le fait
00:50:22qu'il soit lui-même
00:50:23et qu'il le revendique normal
00:50:24était un petit peu la limite
00:50:25c'est quelqu'un
00:50:26plutôt sympathique
00:50:27plutôt qu'un peu
00:50:28ancien président
00:50:29c'est plutôt quelqu'un
00:50:30qui a à peu près
00:50:32quand même
00:50:32une vision claire
00:50:34des choses
00:50:34mais il manquait
00:50:36un peu de densité
00:50:37et c'est probablement
00:50:38ce que
00:50:38dans ces périodes
00:50:39de crise
00:50:40que nous traversons
00:50:41manque à la France
00:50:42moi au-delà de la personnalité
00:50:44de François Hollande
00:50:45normal
00:50:45pas normal
00:50:46etc
00:50:46vraiment sur le fond
00:50:47son quinquennat
00:50:49pour moi
00:50:50est le mandat
00:50:50le plus catastrophique
00:50:51de la 5ème République
00:50:52de loin
00:50:53le quinquennat de François Hollande
00:50:55c'était Christiane Taubira
00:50:56à la justice
00:50:57une catastrophe
00:50:58Najat Vallaud-Belkacem
00:50:59à l'éducation
00:51:01une catastrophe
00:51:03mais des résultats
00:51:05mais
00:51:05vraiment
00:51:07je n'ai pas de mots
00:51:08vraiment
00:51:08des résultats misérables
00:51:09donc aujourd'hui
00:51:10quand j'entends
00:51:11une certaine gauche dire
00:51:12oh là là
00:51:13la gauche du PS
00:51:14c'est perdu
00:51:15dans l'alliance
00:51:16avec Mélenchon
00:51:16pas du tout
00:51:17le PS est un parti
00:51:18perdu et mauvais
00:51:20depuis au moins
00:51:21François Mitterrand
00:51:22pour moi
00:51:22qui a eu des résultats
00:51:24catastrophiques
00:51:24pour la France
00:51:25donc voilà
00:51:25Gueux t'a dit
00:51:26la nuance
00:51:27est d'essence divine
00:51:28et je reconnais bien ça
00:51:29je revendique
00:51:32une certaine radicalité
00:51:33sur François Hollande
00:51:33vous savez ce qu'on dit
00:51:34après
00:51:34ce que vous venez de dire
00:51:36on dit
00:51:37bisous François
00:51:38je ne sais pas ce qu'on peut
00:51:40lui dire d'autre
00:51:40il a plus de scooters
00:51:43je l'ai déjà croisé en vrai
00:51:44il est hilarant
00:51:44il est très sympathique
00:51:45je parle du pilon politique
00:51:46il est catastrophique
00:51:48d'accord
00:51:48Philippe Bilger
00:51:49vous êtes catastrophé
00:51:51oh non moi je ne suis pas
00:51:52catastrophé
00:51:53enfin si quand même
00:51:53oui
00:51:53non mais là c'est plus
00:51:55que catastrophé
00:51:56c'est outré
00:51:57d'accord
00:51:57outré
00:51:58vous avez dit
00:51:59Philippe Bilger
00:52:00oui
00:52:00vous n'avez pas à savoir
00:52:02je ne pense qu'à vous
00:52:04si vous m'assimilez
00:52:05à Philippe David
00:52:06en permanence
00:52:07c'est plus qu'un honneur
00:52:09il a montré une maîtrise
00:52:10de lui-même exceptionnelle
00:52:12Philippe Bilger
00:52:13il n'y a qu'un Philippe pour moi
00:52:14c'est le Philippe Bilger
00:52:15donc je l'efface
00:52:16si ça pouvait
00:52:17allez à tout de suite
00:52:19Sud Radio
00:52:20Sud Radio
00:52:21Parlons Vrai
00:52:21Parlons Vrai
00:52:22Sud Radio
00:52:23Les Vraies Voix Sud Radio
00:52:2517h 19h
00:52:26Philippe David
00:52:27Cécile de Minibus
00:52:28Philippe Bilger
00:52:30autour de cette table
00:52:31Mickaël Sadoun
00:52:33Luc Gras
00:52:34et vous
00:52:34au 0826 300 300
00:52:36c'est toujours un plaisir
00:52:37de vous accueillir
00:52:38avec Philippe David
00:52:39bien entendu
00:52:40quand il est de bonne humeur
00:52:42parce que là
00:52:42c'est marrant
00:52:43tous les jours
00:52:44à 18h15
00:52:45il est de mauvaise humeur
00:52:46Les Vraies Voix Sud Radio
00:52:49Comme d'habitude
00:52:50je vais remettre le clocher
00:52:51au milieu du village
00:52:51un village qui s'appelle
00:52:53Le Bourget
00:52:53en Seine-Saint-Denis
00:52:54pourquoi Le Bourget ?
00:52:56parce que c'est là
00:52:56que se déroule
00:52:57le salon de l'air
00:52:57et de l'espace
00:52:58qui a commencé hier
00:52:59et que ce qui s'y est passé
00:53:01m'a laissé franchement pantois
00:53:03en effet
00:53:03dans le hall 3
00:53:04du parc des expositions
00:53:05les stands des exposants israéliens
00:53:07ont été masqués
00:53:08de contreplaqués
00:53:09de tissus noirs
00:53:10pour en interdire l'accès
00:53:11et masquer leur production
00:53:12une décision prise
00:53:14parce que
00:53:14selon François Bayrou
00:53:16la situation à Gaza
00:53:17est moralement
00:53:18et inacceptable
00:53:19je cite
00:53:20et je cite encore
00:53:21impose de marquer
00:53:23une réprobation
00:53:23et une distance
00:53:24des propos
00:53:25auxquels ont été ajoutées
00:53:26une demande surréaliste
00:53:27disant que
00:53:29si les 5 entreprises
00:53:30renonçaient à présenter
00:53:31des armes offensives
00:53:32elles pourront
00:53:33continuer à exposer
00:53:34des mesures et demandes
00:53:35qui ont créé
00:53:36à juste titre
00:53:36des réactions courroussées
00:53:38au plus haut niveau
00:53:38de l'état hébreu
00:53:39et je dois dire
00:53:40que ce nouveau roulement
00:53:41mécanique face à Israël
00:53:43m'énerve plus que jamais
00:53:44commençons par
00:53:45le deux poids deux mesures
00:53:46a-t-on fermé de force
00:53:48les stands américains
00:53:49lors des salons
00:53:49de 2003 ou 2005
00:53:50alors que les USA
00:53:52s'étaient lancés
00:53:52dans une guerre en Irak
00:53:53menées sur le mensonge
00:53:55totale
00:53:55des fameuses armes
00:53:56de destruction massive
00:53:57a-t-on demandé
00:53:59à Boeing
00:53:59Raytheon
00:54:00ou Northrop Grumman
00:54:01de n'exposer
00:54:02que des armes défensives
00:54:03jamais de l'avis
00:54:04car on n'aurait jamais
00:54:05osé demander
00:54:06aux Etats-Unis
00:54:071%
00:54:08de ce qu'on demande
00:54:09à Israël
00:54:10ensuite
00:54:11qu'est-ce qu'une arme
00:54:12défensive
00:54:13à part le gire
00:54:14les pare-balles
00:54:14et le missile
00:54:15anti-missile
00:54:15j'en vois pas beaucoup
00:54:16un rafale
00:54:17c'est une arme
00:54:18offensive ou défensive
00:54:19si ça abat un avion
00:54:20qui vient vous attaquer
00:54:21c'est défensif
00:54:22mais s'il largue une bombe
00:54:23c'est offensif
00:54:25en revanche
00:54:26s'il largue une bombe
00:54:27contre une base
00:54:27d'un pays
00:54:28qui vous attaque
00:54:28c'est offensif
00:54:29ou défensif
00:54:30bon sujet de philosophie
00:54:32c'est d'actualité
00:54:33vous avez 4 heures
00:54:33d'ailleurs
00:54:34pour faire preuve d'empathie
00:54:36en me mettant au niveau
00:54:36des autorités françaises
00:54:38une main est à la fois
00:54:39une marme défensive
00:54:40si elle part un coup
00:54:42mais aussi offensive
00:54:43si elle en donne un
00:54:43on aimerait donc
00:54:44que nos dirigeants
00:54:45réfléchissent avec leur tête
00:54:46avant de prendre des oucas
00:54:48contre un pays démocratique
00:54:49et amis
00:54:49mais peut-être que réfléchir
00:54:51est trop demandé
00:54:52et que nos dirigeants
00:54:52renonçaient à utiliser leur tête
00:54:54puisqu'une tête
00:54:54peut devenir une arme offensive
00:54:56la preuve par le coup de boule
00:54:58de Zinedine Zidane
00:54:59à Marco Materazzi
00:55:00je trouve que
00:55:03votre point de vue
00:55:04est très intéressant
00:55:05parce qu'en réalité
00:55:06il montre
00:55:07que contrairement
00:55:09à ce qu'on peut croire
00:55:10en géopolitique
00:55:12et dans ses problèmes
00:55:13internationaux
00:55:14l'attitude
00:55:16la plus cohérente
00:55:17la plus simple
00:55:18c'est peut-être
00:55:19rectiligne
00:55:20c'est-à-dire
00:55:21qu'à force
00:55:22de vouloir
00:55:23s'adapter
00:55:24à la complexité
00:55:26du monde
00:55:26des pays
00:55:27et des régimes
00:55:28on aboutit
00:55:29à des aberrations
00:55:30j'ai trouvé la chronique
00:55:33vraiment brillante
00:55:34et puis
00:55:34je rajouterai une chose
00:55:36à ça
00:55:36c'est qu'on parlait
00:55:37d'armes défensives
00:55:38et d'armes offensives
00:55:39il se trouve que
00:55:40le domaine dans lequel
00:55:41Israël brille dans l'armement
00:55:42c'est les systèmes
00:55:43antibalistiques
00:55:44précisément
00:55:44parce qu'ils sont défensifs
00:55:45et qui permettent
00:55:46de protéger leurs citoyens
00:55:47plutôt que d'attaquer
00:55:48ceux des autres pays
00:55:49donc c'est tout ce que
00:55:49je voulais dire
00:55:50une seule phrase
00:55:51couvrez ce sein
00:55:53que je ne saurais voir
00:55:54Molière
00:55:55le Tartuffe
00:55:57c'est bien dit
00:55:58c'est très joli
00:55:59merci beaucoup
00:56:00Philippe David
00:56:01allez tout de suite
00:56:01l'info en plus
00:56:02et c'est Félix Mathieu
00:56:03Les vrais voix
00:56:04Sud Radio
00:56:05et ça vient de tomber
00:56:07après le Sénat
00:56:08l'Assemblée Nationale
00:56:09vient de valider
00:56:10la suppression des zones
00:56:11à faible émission
00:56:12que vous connaissez
00:56:13sous l'acronyme
00:56:15ZFE
00:56:15il y avait du suspense
00:56:16puisque finalement
00:56:17le groupe macroniste
00:56:18avait prévu de voter
00:56:19contre ce projet
00:56:20de loi simplification
00:56:21un texte pourtant
00:56:22issu à l'origine
00:56:22du passage de leur chef
00:56:24Gabriel Attal à Matignon
00:56:25sauf qu'entre temps
00:56:26il avait été enrichi
00:56:28ce texte au parlement
00:56:29et dans un sens
00:56:29qui a laissé à certains
00:56:30en macronie
00:56:30un arrière-goût
00:56:31de détricotage
00:56:32de leur bilan écologique
00:56:33après la fin du zéro
00:56:34artificialisation
00:56:35c'est donc la fin
00:56:36de ces ZFE
00:56:37qui excluaient
00:56:38les véhicules
00:56:39les plus polluants
00:56:39des grandes agglomérations
00:56:41pourtant malgré
00:56:42cette consigne
00:56:43du groupe renaissance
00:56:43de voter contre
00:56:44pour 275
00:56:46contre 252
00:56:47l'Assemblée Nationale
00:56:49a adopté
00:56:50et bien certains
00:56:52députés macronistes
00:56:52n'ont visiblement
00:56:53pas suivi la consigne
00:56:54de leur groupe
00:56:54suppression des ZFE
00:56:56adoptée
00:56:56une mesure réclamée
00:56:57de longue date
00:56:58par 40 millions
00:56:59d'automobilistes
00:56:59nous sommes avec
00:57:00le délégué général
00:57:01de l'association
00:57:02bonsoir Pierre Chasseret
00:57:03bonsoir à tous
00:57:04merci d'être avec nous
00:57:05dans les vrais voix
00:57:05sur Sud Radio
00:57:06c'était l'un de vos
00:57:07combats emblématiques
00:57:08ces zones à faible émission
00:57:09c'était plus qu'un combat
00:57:11c'était depuis maintenant
00:57:122015
00:57:13sur les antennes
00:57:14de Sud Radio
00:57:15dans l'émission
00:57:15ça roule
00:57:16qu'on se battait
00:57:16contre ce projet
00:57:18qui était anti-automobiliste
00:57:20anti-social
00:57:21alors je ne vais pas vous cacher
00:57:22qu'on a eu un petit peu
00:57:23chaud au miche
00:57:24comme on pourrait dire
00:57:25il a fallu prendre
00:57:27son téléphone
00:57:28et puis appeler
00:57:30les parlementaires
00:57:31y compris macronistes
00:57:32pour leur expliquer
00:57:33qu'on ne pouvait pas
00:57:34on ne pouvait pas
00:57:34écouter le Président
00:57:35de la République
00:57:36sur ce coup là
00:57:36alors je vais faire
00:57:38un petit mot un peu ironique
00:57:39je veux dire que
00:57:39cette fois-ci
00:57:40les ZFE sont bel et bien
00:57:41des zones finies
00:57:42et enterrées
00:57:43ZFE ça sera le nouvel acronyme
00:57:45et puis Emmanuel Macron
00:57:47lui a tenté de les déterrer
00:57:48bon bah si même
00:57:49le Président de la République
00:57:50n'arrive pas
00:57:51cette fois-ci
00:57:52c'est fichu pour les ZFE
00:57:53tant mieux
00:57:53c'est un ouf de soulagement
00:57:55pour beaucoup
00:57:56allez je rectifie
00:57:56un petit point
00:57:57de votre chronique
00:57:58juste un point
00:57:59ce n'était pas
00:58:00l'interdiction
00:58:01de circuler
00:58:02des véhicules
00:58:03les plus polluants
00:58:04c'était l'interdiction
00:58:05de circuler
00:58:05des véhicules
00:58:06les plus anciens
00:58:07car contrairement
00:58:08à ce que
00:58:09les politiques
00:58:11et notamment
00:58:11le gouvernement macroniste
00:58:12avait tenté
00:58:13de nous faire avaler
00:58:13et gober
00:58:14non
00:58:14c'était pas un critère
00:58:16de pollution
00:58:17qui était mis en avant
00:58:18mais bel et bien
00:58:18de l'ancienneté
00:58:19c'était pas juste
00:58:20c'était juste horrible
00:58:21pour des familles
00:58:22qui se retrouvaient
00:58:22complètement piégées
00:58:23dans l'incapacité
00:58:24d'aller bosser
00:58:25d'aller passer du bon temps
00:58:27en famille
00:58:27de se promener
00:58:28bref
00:58:29dont certains ont fait
00:58:30l'effort de changer
00:58:31en plus
00:58:31et oui c'est ça
00:58:33parce que ça fait quelques années
00:58:34ils n'ont peut-être pas gardé
00:58:34leur vieille voiture
00:58:35qu'est-ce que vous voulez
00:58:37que je vous dise
00:58:38moi depuis le début
00:58:38je disais
00:58:39faites confiance à l'association
00:58:4040 millions d'automobilistes
00:58:41on va gagner
00:58:42alors je vais pas vous rentrer
00:58:43dans le secret des dieux
00:58:44mais vraiment
00:58:45j'ai pris mon téléphone
00:58:46et pour les députés
00:58:48qui ont
00:58:48macronistes
00:58:49qui ont changé leur vote
00:58:50je sais que l'association
00:58:5240 millions d'automobilistes
00:58:53y est pour beaucoup
00:58:54merci à eux
00:58:55merci du courage
00:58:55qu'ils ont eu
00:58:56parce que c'est pas facile
00:58:57de voter contre son propre parti
00:58:58mais quelquefois
00:59:00on nous fait le coup
00:59:01du sens de l'histoire
00:59:02où il faudrait plus de voitures
00:59:03plus rien
00:59:04moi je vois bien
00:59:05mais si demain
00:59:05il n'y a plus de voitures
00:59:06il n'y a plus d'économies
00:59:06donc heureusement
00:59:07qu'on a réussi à l'emporter
00:59:08en tout cas
00:59:09merci beaucoup
00:59:09Pierre Chasserey
00:59:10délégué général
00:59:11de 40 millions d'automobiles
00:59:13on vous retrouve
00:59:13tous les matins
00:59:14dans sa roule
00:59:15à 6h15
00:59:16et merci
00:59:17d'avoir
00:59:18en tout cas
00:59:18lutté
00:59:19contre
00:59:20ces aides et feux
00:59:21ça y est
00:59:22c'est fini
00:59:23qui c'est qui
00:59:24qui l'a dit
00:59:25c'est Pierre Chasserey
00:59:27allez merci beaucoup
00:59:28Félix Mathieu
00:59:29vous restez avec nous
00:59:29on revient
00:59:30dans un instant
00:59:31avec le tour de table
00:59:32de l'actu des vrais voix
00:59:32Philippe Bilger
00:59:33j'ai parlé de l'éloquence
00:59:35pour les handicapés
00:59:36avec vous
00:59:38Michael Sadoun
00:59:39je vais parler
00:59:39de la taxe Zuckman
00:59:40et Luc Gras
00:59:41moi je vais parler
00:59:42qu'il y a le feu dans le monde
00:59:44et qu'il faut revenir
00:59:45à la citoyenneté
00:59:46allez on en parle
00:59:47dans un instant
00:59:470826 300 300
00:59:49vous pouvez tout commenter
00:59:50chez nous
00:59:50vous êtes les bienvenus
00:59:52Sud Radio
00:59:52Parlons Vrai
00:59:54Parlons Vrai
00:59:54Sud Radio
00:59:55Parlons Vrai
00:59:56Les vrais voix Sud Radio
00:59:5717h-19h
00:59:59Philippe David
01:00:00Cécile de Ménibus
01:00:01Retour des vrais voix
01:00:04qui sont dans une forme olympique
01:00:05Philippe Bilger
01:00:06Luc Gras
01:00:07philosophe
01:00:08qui cite Molière
01:00:09ça fait du bien
01:00:10Michael Sadoun
01:00:11le seul qui a mis une veste
01:00:12et qui tient donc la chaleur
01:00:13et évidemment
01:00:14l'incontournable
01:00:15Cécile de Ménibus
01:00:16et savez-vous Cécile
01:00:18ce que nous devons faire
01:00:19à cette heure-là ?
01:00:21Écoutez
01:00:21un jingle
01:00:22soigneusement concocté
01:00:24par notre ami
01:00:24Maxime
01:00:25pour le tour de table
01:00:27de l'actualité
01:00:27Vous connaissez l'histoire
01:00:29de la femme qui va acheter
01:00:29un meuble chez Ikea ?
01:00:30Non moi je crois qu'il faut
01:00:31que vous arrêtiez
01:00:31d'essayer de dire des trucs
01:00:32Ah bon ?
01:00:33C'est aux fatigues déjà
01:00:33et pour les autres
01:00:34vous vous rendez pas compte
01:00:34de ce que c'est
01:00:35C'est tout à fait prêt
01:00:36Je vous jure c'est pas bien
01:00:37il faut plus que vous parliez
01:00:38avec des gens
01:00:39Le tour de table
01:00:40de l'actualité
01:00:41et pourtant il va bien falloir
01:00:42qu'on parle avec des gens
01:00:43Philippe Bilger
01:00:45Bravo pour la référence
01:00:46à Kaamelott
01:00:46J'adore ma passion
01:00:48J'adore
01:00:48Vous voulez revenir
01:00:52sur ce concours d'éloquence
01:00:54pour handicapés ?
01:00:55J'ai lu ça ce matin
01:00:56ce soir
01:00:57il y a un concours d'éloquence
01:00:59qui va décerner ces prix
01:01:01et qui a été organisé
01:01:03pour des personnes handicapées
01:01:05de toute nature
01:01:07et j'ai été très touché
01:01:09par le fait que
01:01:10l'expression publique
01:01:12évidemment n'est pas dévolue
01:01:15seulement aux gens
01:01:17qui ont la chance
01:01:18de ne pas avoir
01:01:19le moindre handicap
01:01:20mais peut aider
01:01:22ces personnes handicapées
01:01:24à sortir d'une forme
01:01:26de détresse
01:01:27et peut-être
01:01:28de mal vivre
01:01:30et il y a une très bonne formule
01:01:33qui a été utilisée
01:01:35pour vanter ce concours
01:01:36c'est de dire
01:01:38j'ai transformé mes peurs
01:01:40en mots
01:01:40je trouve ça très beau
01:01:42et très juste
01:01:43et on pourrait d'ailleurs
01:01:45en général
01:01:46trouver que c'est une devise
01:01:50qu'on devrait généraliser
01:01:51toutes les peurs du monde
01:01:53si elles pouvaient
01:01:54se transformer en mots
01:01:55là je sais que je suis
01:01:57dans la veine humaniste
01:01:58de lutte
01:01:59donc je sais que j'ai raison
01:02:00et bien précisément
01:02:02je le trouvais
01:02:03tout à fait admirable
01:02:04et intéressant
01:02:05ce que vient de dire Philippe
01:02:06parce que
01:02:07c'est une vision positive
01:02:08des choses
01:02:09c'est à dire que
01:02:10on est dans une société
01:02:11tous les jours
01:02:12on nous rabâche
01:02:12que ça va pas
01:02:13qu'il faut gonfler les muscles
01:02:15et vas-y Trump
01:02:15etc etc
01:02:16or c'est pas le chemin
01:02:18le chemin
01:02:19c'est d'être apaisé
01:02:20et c'est de construire
01:02:21pas à pas
01:02:22sans jamais renoncer
01:02:24à avoir un regard positif
01:02:25comme vient de le faire
01:02:26Philippe Bilger
01:02:27Michael ?
01:02:29moi j'adore
01:02:30ce que j'entends là
01:02:31moi
01:02:31comment vous dire
01:02:33j'ai fait en fait
01:02:36pendant mes études
01:02:37un petit peu
01:02:38ces histoires
01:02:38de concours d'éloquence
01:02:39etc
01:02:39qui m'ont emmené plus tard
01:02:40vers même des exercices
01:02:41de médiatraining
01:02:42et d'ailleurs
01:02:42on en parle souvent
01:02:43avec Philippe Bilger
01:02:44en dehors de ce plateau même
01:02:46je trouve que c'est un exercice
01:02:47extraordinaire
01:02:48évidemment pour les personnes
01:02:50handicapées
01:02:51pour les autres aussi
01:02:52qui peuvent aussi
01:02:53être timides
01:02:54et comprendre
01:02:54qu'ils peuvent sortir
01:02:56d'eux-mêmes
01:02:56quelque chose de positif
01:02:58un message à transmettre
01:02:59qu'ils peuvent trouver
01:03:00des oreilles attentives
01:03:02à leur message
01:03:02et qui leur donne
01:03:04une importance
01:03:05voilà
01:03:05et je pense que ça s'applique
01:03:06à tout le monde
01:03:07y compris évidemment
01:03:07à ces personnes handicapées
01:03:08je rappelle que
01:03:09tout type de handicap
01:03:11surdité
01:03:11trisomie 21
01:03:12trouble du spectre
01:03:13de l'autisme
01:03:14et ils ont travaillé
01:03:16l'expressivité
01:03:17le regard
01:03:17et la posture
01:03:18c'est vrai que c'est assez formidable
01:03:19en tout cas
01:03:20c'est bien de l'avoir
01:03:21porté
01:03:23mon cher Philippe
01:03:23Michael Sadoun
01:03:24la taxe Zuckman
01:03:26oui
01:03:27je voulais revenir
01:03:28sur cette taxe Zuckman
01:03:29le principe
01:03:31c'est que
01:03:32elle s'appliquera
01:03:33au patrimoine
01:03:34donc
01:03:35immobilier
01:03:36plus financier
01:03:37plus valeurs
01:03:38comme dollars
01:03:39etc
01:03:39de plus de 100 millions
01:03:40d'euros
01:03:41à hauteur
01:03:43de 2%
01:03:44de cette masse
01:03:44patrimoniale
01:03:45par an
01:03:46je trouve
01:03:47que cette taxe
01:03:48est une absurdité
01:03:49économique
01:03:49totale
01:03:50un premier argument
01:03:52serait de dire
01:03:53que pour la payer
01:03:54certains chefs
01:03:55d'entreprise
01:03:56qui n'ont de patrimoine
01:03:57que leur entreprise
01:03:57seraient obligés
01:03:58de vendre
01:03:59les petits bouts
01:03:59de leur entreprise
01:04:00pour pouvoir la payer
01:04:01chaque année
01:04:01parce que 2%
01:04:02de son patrimoine
01:04:02c'est quand même pas rien
01:04:03c'est à dire
01:04:04vous avez 50 euros
01:04:05tous les ans
01:04:06vous payez 1 euro
01:04:07sur les 50 euros
01:04:08il vous en reste moins
01:04:08bon même si vous pouvez
01:04:09évidemment gagner dans l'année
01:04:10ça les obligerait
01:04:11à vendre des parts
01:04:12de leur entreprise
01:04:12à l'étranger
01:04:13et la France
01:04:14s'appauvrirait encore
01:04:15un peu plus
01:04:15ça c'est sans parler
01:04:16évidemment
01:04:16des valeurs immobilières
01:04:18type
01:04:19hôtel particulier
01:04:20pourquoi pas
01:04:21des propriétés immobilières
01:04:23à Paris
01:04:23etc
01:04:24et on céderait
01:04:25encore un peu plus
01:04:25de parts de la France
01:04:27au Qatar
01:04:27à la Russie
01:04:28et à qui sèche d'autre
01:04:30encore
01:04:30la deuxième chose
01:04:32c'est évidemment
01:04:32que ça décourage
01:04:33l'initiative individuelle
01:04:35qui parfois
01:04:37peut être démesurée
01:04:39et tant mieux
01:04:40que certaines personnes
01:04:40veuillent devenir milliardaires
01:04:42je ne parle pas
01:04:43comme Emmanuel Macron
01:04:44en disant que tout le monde
01:04:45devrait vouloir devenir milliardaire
01:04:46je trouve ça très bien
01:04:47qu'il y ait des gens
01:04:47qui se contentent
01:04:48de simplicité
01:04:49et de moins
01:04:50mais il se trouve
01:04:51que certaines personnes
01:04:52veulent devenir milliardaires
01:04:53et en route
01:04:54créer des empires
01:04:56des emplois
01:04:57qui créent certainement
01:04:58du bonheur
01:04:59de la stabilité
01:05:00pour des milliers
01:05:00et des milliers de personnes
01:05:01donc ça découragerait
01:05:02évidemment
01:05:02l'initiative individuelle
01:05:04ça pénaliserait la croissance
01:05:05et je rappelle
01:05:06qu'on en a quand même besoin
01:05:07dans une logique
01:05:08de finance publique
01:05:09et d'économie à trouver
01:05:10parce que je vous rappelle
01:05:11que plus on fait de croissance
01:05:12et moins on a besoin
01:05:13de trouver d'économie
01:05:14parce que ça veut dire
01:05:15qu'on crée de la richesse
01:05:15donc je trouve
01:05:16qu'à tout point de vue
01:05:17cette mesure
01:05:18n'est rien d'autre
01:05:19que le fait
01:05:19de vendre en fait
01:05:21les derniers bijoux
01:05:21de famille de la France
01:05:22pour en faire
01:05:23un pays pauvre
01:05:24définitivement
01:05:25Michael
01:05:26là je m'incrimine
01:05:28moi
01:05:28il y a des idées
01:05:31qui paraissent
01:05:32immédiatement juste
01:05:33comme celle-là
01:05:34équitable
01:05:35et qui pourtant
01:05:36à vous entendre
01:05:37serait une catastrophe
01:05:39c'est fréquent ça
01:05:40à votre avis
01:05:41en économie ?
01:05:42Oui
01:05:42je pense que c'est
01:05:43très fréquent en économie
01:05:45et que souvent
01:05:46en économie
01:05:47l'enfer est pavé
01:05:48de bonnes intentions
01:05:48c'est pour ça que
01:05:49l'éducation à l'économie
01:05:51est importante
01:05:52et on sait que la France
01:05:53en l'occurrence
01:05:54est très pénalisée
01:05:55par rapport à ses voisins
01:05:55en termes d'éducation économique
01:05:56c'est peut-être aussi
01:05:57une question culturelle
01:05:58parce que dans les pays
01:05:59protestants par exemple
01:06:00la culture de discours
01:06:03économique et financier
01:06:04je dirais
01:06:05fait partie
01:06:06de l'histoire
01:06:07presque même
01:06:08des pays
01:06:08aux Etats-Unis
01:06:09les pères fondateurs
01:06:10avaient des discours
01:06:11très précis
01:06:12sur la manière
01:06:12dont il fallait gagner
01:06:13son argent
01:06:13dont il fallait l'investir
01:06:14etc
01:06:15en France
01:06:16on a un petit peu
01:06:16moins ça
01:06:17au nom d'une culture
01:06:18sociale et républicaine
01:06:19que j'apprécie beaucoup
01:06:20mais qui parfois
01:06:21peut avoir des conséquences
01:06:22économiques
01:06:23moins favorables
01:06:24Je vais faire une illustration
01:06:26qu'au vrai voie
01:06:27on peut ne pas être d'accord
01:06:28Évidemment
01:06:30moi je trouve
01:06:31que c'est plutôt
01:06:32intéressant
01:06:32philosophiquement
01:06:33et restez
01:06:35dans votre naturel
01:06:36Philippe Bilger
01:06:37d'intuitivement
01:06:38comprendre
01:06:39qu'évidemment
01:06:39qu'il faut que
01:06:40dans un pays
01:06:41dont les ressources
01:06:42sont aujourd'hui comptées
01:06:43il faut que chacun
01:06:44mette sa contribution
01:06:46en proportion
01:06:47de ses moyens
01:06:48et donc
01:06:49la taxe Zuckman
01:06:49a le mérite
01:06:50philosophiquement
01:06:51de mettre sur la table
01:06:52la question
01:06:53de la participation
01:06:54des plus fortunés
01:06:54il ne s'agit évidemment
01:06:56pas de partir
01:06:56dans un discours
01:06:57moralisateur
01:06:59ni dans un discours
01:07:00ultra-libéral
01:07:01qui consisterait à dire
01:07:02on va prendre
01:07:02les bijoux de famille
01:07:03pour couler la France
01:07:06l'économie
01:07:06etc.
01:07:06Il ne s'agit pas de ça
01:07:07on n'est pas à hauteur
01:07:08de cela
01:07:08le sujet aujourd'hui
01:07:10c'est qu'il faut
01:07:11que chacun participe
01:07:14or le discours
01:07:15qui consiste à dire
01:07:15les créateurs
01:07:17d'entreprises
01:07:18créent de la richesse
01:07:18foutez leur la paix
01:07:19et qu'il n'est pas
01:07:21non plus
01:07:22besoin de répondre
01:07:23à l'idée de solidarité nationale
01:07:25à l'idée de fraternité
01:07:26celui-ci n'est pas recevable
01:07:28ce que je trouve surréaliste
01:07:29excusez-moi
01:07:30ce que je trouve surréaliste
01:07:31c'est qu'on est le pays
01:07:32le plus taxé du monde
01:07:33et que plutôt que réfléchir
01:07:35à baisser les dépenses
01:07:36avec des comités théodules
01:07:37qui coûtent 80 milliards
01:07:39comme les agences d'Etat
01:07:40on ne pourrait pas plutôt
01:07:41que créer une nouvelle taxe
01:07:43la taxe Zuckman
01:07:44la taxe de Ménibus
01:07:45la taxe Bilger
01:07:46maintenant chacun
01:07:47va faire sa taxe
01:07:48c'est quoi ce bim ?
01:07:49Non mais Philippe
01:07:50il ne s'agit pas
01:07:51c'est pas l'un ou l'autre
01:07:52c'est l'un et l'autre
01:07:53c'est-à-dire qu'il faut
01:07:54d'un côté
01:07:54il faut d'un côté
01:07:56faire des économies
01:07:58dans le fonctionnement
01:07:58de l'Etat
01:07:59vous avez parfaitement raison
01:08:00mais ce n'est pas choquant
01:08:01de poser la question
01:08:02des ultra-riches
01:08:04qui se sont enrichis
01:08:05beaucoup plus
01:08:05que la moyenne des Français
01:08:07depuis quelques années
01:08:07mais ils s'enrichissent
01:08:08par la nature
01:08:09du système économique
01:08:10oui
01:08:10c'est déréglé
01:08:11parce qu'on a tout mis
01:08:12sur la finance
01:08:13et les petits propriétaires
01:08:15immobiliers
01:08:15sont trop taxés
01:08:17donc la taxe Zuckman
01:08:19a le mérite
01:08:20de rééquilibrer
01:08:21au moins
01:08:21la taxation
01:08:22entre ceux
01:08:23qui ont de l'immobilier
01:08:24et ceux
01:08:24qui ont de la finance
01:08:25il se trouve d'abord
01:08:26que la population
01:08:27ce sont ceux-là
01:08:28qui se sont enrichis
01:08:29je vais répondre
01:08:29parce qu'il se trouve
01:08:31quand même
01:08:31que la population
01:08:32bénéficie aussi
01:08:33de ce système financiarisé
01:08:35notamment par des systèmes
01:08:36de capitalisation
01:08:37ça fera une bonne transition
01:08:38avec le sujet d'après
01:08:39puisqu'on va parler
01:08:40des retraites
01:08:40mais pas tous les Français
01:08:42la taxe Zuckman
01:08:43part du constat
01:08:44que les milliardaires
01:08:46payent 0,3%
01:08:47de leur patrimoine
01:08:48en impôts
01:08:50chaque année
01:08:50ce que Gabriel Zuckman
01:08:51estime comme trop peu
01:08:52je suis désolé de vous dire
01:08:54qu'on ne pourra pas monter
01:08:56jusqu'à 20%
01:08:57avec ces personnes-là
01:08:57pour la bonne raison
01:08:58qu'ils ont une fortune colossale
01:09:00bien sûr
01:09:00mais il s'agit d'augmenter un peu
01:09:02il ne s'agit pas
01:09:02de monter à 20%
01:09:03mais moi je n'ai pas de problème
01:09:03à s'ils contribuent
01:09:04à une certaine hauteur
01:09:05les très très riches
01:09:05et quelques dizaines
01:09:06de milliers français
01:09:07j'ai envie de vous dire
01:09:08qu'on n'est pas dans un contexte
01:09:09où les riches
01:09:10ne payent pas d'impôts
01:09:11dans ce pays
01:09:11notamment via leur entreprise
01:09:13qui constitue
01:09:14la majorité
01:09:15de leur patrimoine aussi
01:09:16c'est-à-dire que LVMH
01:09:17par exemple pour Bernard Arnault
01:09:18c'est l'entreprise française
01:09:19qui paye de loin
01:09:21le plus d'impôts en France
01:09:22à hauteur de plusieurs milliards d'euros
01:09:24donc Bernard Arnault
01:09:25d'une certaine manière
01:09:26et par son action quotidienne
01:09:27contribue à enrichir
01:09:28les caisses de l'Etat
01:09:29par cette action économique
01:09:30et c'est bien
01:09:31il ne s'agit pas
01:09:33de surtaxer
01:09:34Philippe
01:09:35il ne s'agit pas de surtaxer
01:09:36il s'agit de justice sociale
01:09:39mais la justice sociale
01:09:41elle passe aussi
01:09:42par la participation
01:09:43par l'intelligence
01:09:43par les performances
01:09:44d'une entreprise
01:09:45et c'est là
01:09:46que on va se rejoindre
01:09:47en tant que gaulliste
01:09:48donc performance économique
01:09:51et redistribution sociale
01:09:52ne sont pas
01:09:53mais l'exemplarité
01:09:55passe aussi
01:09:56par un effort
01:09:56et en 58
01:09:58le général de Gaulle
01:09:59puisque vous citez
01:09:59le général de Gaulle
01:10:00avait bien compris
01:10:01et a mis
01:10:02les plus gros
01:10:02possédants
01:10:04on va dire
01:10:05comme on disait à l'époque
01:10:06mais on n'était pas
01:10:07aussi taxé qu'aujourd'hui
01:10:08les impôts états
01:10:10c'était 25% du PIB
01:10:11mais bon
01:10:11vous voyez qu'il y a des débats
01:10:12sur Sud Radio
01:10:13Mickaël Sadoun
01:10:14Luc Gras
01:10:15le monde est à feu et à sang
01:10:16vous dites la responsabilité
01:10:17des citoyens
01:10:18dans le choix
01:10:18de leurs élus
01:10:20sans transition
01:10:20chère Cécile
01:10:21donc effectivement
01:10:23on constate tous
01:10:24aujourd'hui
01:10:24que le monde
01:10:25est à feu et à sang
01:10:26Gaza
01:10:27aujourd'hui
01:10:29Iran
01:10:30et Israël
01:10:31Poutine
01:10:33l'Ukraine
01:10:34etc
01:10:34etc
01:10:35et évidemment
01:10:36chacun est invité
01:10:37à se poser la question
01:10:37comment peut-on en sortir
01:10:39et la question
01:10:40est la suivante
01:10:41et je crois qu'on ne peut pas
01:10:42en sortir par
01:10:43les grands dirigeants
01:10:45parce qu'aujourd'hui
01:10:46ils sont grosso modo
01:10:47un peu tous
01:10:48frappadingues
01:10:49c'est-à-dire que
01:10:50Poutine
01:10:51Trump
01:10:52Erdogan
01:10:53ne sont pas particulièrement
01:10:54des gens
01:10:56qui vont nous amener
01:10:56la paix
01:10:57et l'apaisement
01:10:58dans le monde
01:10:58donc ça passe par la citoyenneté
01:11:00c'est l'objet de mon ouvrage
01:11:01la citoyenneté
01:11:02une citoyenneté
01:11:04responsable
01:11:05c'est-à-dire que
01:11:06le bulletin de vote
01:11:07il y a en face
01:11:08de ce droit
01:11:09qu'est le bulletin de vote
01:11:10un devoir de discernement
01:11:12et pour cela
01:11:13il faut que les électeurs
01:11:14apprennent à se former
01:11:16à ne pas voter
01:11:17dans des votes de colère
01:11:18dans des votes de rejet
01:11:19mais dans des votes
01:11:20qui permettent d'élire
01:11:21il est quand même frappant
01:11:22qu'en France
01:11:23une personnalité
01:11:24sans parti politique
01:11:25qui se présente
01:11:26à une élection
01:11:26a aucune chance
01:11:27d'être élue
01:11:27si elle n'a pas
01:11:28tout le parti derrière
01:11:29pour la soutenir
01:11:30voyez donc
01:11:31et pourtant
01:11:32puisque Michael
01:11:34en parlait tout à l'heure
01:11:34le général de Gaulle
01:11:35quand il est revenu aux affaires
01:11:37n'était pas particulièrement
01:11:38soutenu par la classe politique
01:11:39c'est le moins qu'on puisse dire
01:11:40mais il est revenu par les élections
01:11:41faut-il le rappeler
01:11:42du 13 mai 58
01:11:43mais moi je ne parle pas de ça
01:11:44je parle après
01:11:44et concrètement
01:11:45on a besoin de citoyens
01:11:48qui soient dans un véritable discernement
01:11:51quand ils votent
01:11:51donc pour les prochaines élections
01:11:53les citoyens sont appelés
01:11:54non pas à voter pour des affiches
01:11:55non pas à voter pour des partis
01:11:57mais pour des personnes humaines
01:11:59qu'ils sentent aptes
01:12:00à servir le bien commun
01:12:01qui sentent en capacité
01:12:03difficile dans ce brouhaha
01:12:04je dis difficile dans ce brouhaha
01:12:06mais oui
01:12:07mais il faut quand même faire ce travail
01:12:08la démocratie
01:12:09c'est d'abord une citoyenneté
01:12:12exigeante
01:12:12qui permet de voter
01:12:14pour des responsables
01:12:16qui sont en capacité
01:12:18de gouverner
01:12:18c'est-à-dire
01:12:19le service du bien commun
01:12:20les connaissances
01:12:21et les aptitudes
01:12:22pour servir
01:12:23le pays
01:12:24qui est ce beau pays
01:12:25de la France
01:12:26moi je dis
01:12:26Luc Grapp
01:12:27président
01:12:27voilà ce que je dis
01:12:28vous nous offrez
01:12:30quel poste de ministre
01:12:31avec Cécile
01:12:31tout de suite
01:12:32il veut se placer
01:12:33mais c'est pas possible
01:12:33c'est moi
01:12:34quand on a chance de connaître
01:12:36le président
01:12:37c'est dingue
01:12:39mais quel poste pour vous
01:12:40je ne sais pas
01:12:41Philippe je le mets au sport
01:12:42et Cécile je la garde
01:12:44comme conseillère particulière
01:12:45voilà
01:12:45et bien il a du go
01:12:46très bien
01:12:47non mais vous le mettez au sport
01:12:53pour son régime
01:12:54pas pour travailler
01:12:55évidemment
01:12:55c'est dans ce sens là
01:12:57je me disais aussi
01:12:58on s'est pété
01:12:58c'est là-bas
01:13:00mais j'en ai
01:13:01ils sont bien cachés
01:13:02je les vois très bien
01:13:03vous voulez tous les montres ?
01:13:05non non
01:13:06vous allez
01:13:06ça va être terrible
01:13:08on va être traumatisés
01:13:09tout le monde va sortir
01:13:10allez les amis
01:13:11on reste avec vous
01:13:12jusqu'à 19h
01:13:13dans un instant
01:13:14la fin du conclave
01:13:15sur les retraites
01:13:16le gouvernement Bayrou
01:13:17donc arrive au pied du mur
01:13:18et c'est un certain
01:13:19en tout cas
01:13:20et certains comme Gérald Darmanin
01:13:22plaident pour une part
01:13:23de capitalisation
01:13:24alors parlons vrai
01:13:25est-ce que cela aurait dû être fait
01:13:26depuis longtemps
01:13:27pour les salariés du privé
01:13:28les fonctionnaires
01:13:29ayant eu depuis des années
01:13:30accès à la préfond
01:13:31et au crèfle
01:13:32et à la question
01:13:33faut-il mettre en place
01:13:34la retraite par capitalisation
01:13:35en plus de la retraite
01:13:36par répartition
01:13:37vous dites où
01:13:38à 66%
01:13:39vous voulez réagir
01:13:40le 0826 300 300
01:13:42et donc on vous attend
01:13:43on sera là dans un instant
01:13:44à tout de suite
01:13:44Sud Radio
01:13:46votre attention
01:13:47est notre plus belle récompense
01:13:48merci de nous écouter
01:13:49sur Sud Radio
01:13:50non c'est normal
01:13:51parce que vous êtes
01:13:52une radio sympa
01:13:54diversifiée
01:13:55et tout
01:13:55donc c'est très bien
01:13:56Sud Radio
01:13:57parlons vrai
01:13:58les vrais voix Sud Radio
01:14:0017h19h
01:14:01Philippe David
01:14:02Cécile de Minibus
01:14:03ils sont cultivés
01:14:06ils sont instruits
01:14:07ils sont de mauvaise foi
01:14:09souvent
01:14:10vous avez vu
01:14:11j'ai dit les trucs sympas
01:14:12au début
01:14:12il y en a un
01:14:13qui est de mauvaise foi
01:14:14surtout
01:14:14c'est vous
01:14:15c'est le problème de foi
01:14:16c'est vous
01:14:17qui s'est exagéré
01:14:18Michael
01:14:18dans le qui c'est qui
01:14:20qui l'a dit
01:14:21il est d'une honnêteté
01:14:22d'une probité remarquable
01:14:23toujours
01:14:23et c'est dommage Philippe
01:14:24parce que j'allais dire
01:14:25celui qui a le plus de mauvaise foi
01:14:26c'est aussi celui
01:14:27qui est le plus cultivé
01:14:27du plateau je pense
01:14:28il est de mauvaise foi
01:14:30il n'y a pas un mot plus fort
01:14:34que mauvaise foi
01:14:35non il n'y a pas
01:14:35en tout cas
01:14:37une crapule
01:14:39j'adore ce mot
01:14:40une crapule
01:14:41je trouve ça trop mignon
01:14:41Philippe Bilger
01:14:43la crapule
01:14:43est avec nous
01:14:44Michael Sadou
01:14:45qui en est une petite aussi
01:14:47quand même
01:14:47et Luc Grabe
01:14:48bien attendu
01:14:49autour de cette table
01:14:51c'est un sage
01:14:53Luc Grabe
01:14:54c'est un sage
01:14:55oui c'est un sage
01:14:55c'est vrai qu'en fait
01:14:57c'est Philippe David
01:14:58qui devrait porter
01:14:59votre nom de famille
01:15:00ça c'est d'une délicatesse
01:15:04et avec un nom composé
01:15:06Philippe Gracule Buteau
01:15:07c'est une balle perdue
01:15:10c'est ce qu'on appelle
01:15:10une balle perdue
01:15:11oui mais c'est pas du long
01:15:12j'écoute Luc
01:15:14j'ai l'impression
01:15:14qu'il va prendre les ordres
01:15:16c'est ça
01:15:17allez les amis
01:15:19tout de suite
01:15:19le coup de projecteur
01:15:21des vraies voix
01:15:22les vraies voix Sud Radio
01:15:24le coup de projecteur
01:15:25des vraies voix
01:15:26je choisis donc
01:15:28de remettre
01:15:29ce sujet en chantier
01:15:30avec les partenaires sociaux
01:15:32pour un temps bref
01:15:34et dans des conditions
01:15:35transparentes
01:15:35selon une méthode inédite
01:15:38et quelque peu radicale
01:15:39ils écoutent
01:15:40ce que les parlementaires
01:15:41les syndicats
01:15:42les françaises
01:15:43et les français
01:15:43disent depuis deux ans
01:15:44il faut abroger
01:15:46cette réforme
01:15:46si jamais les partenaires sociaux
01:15:48arrivent à notre version
01:15:50alors ça remplacera la réforme
01:15:51nous pouvons
01:15:52j'en ai la conviction
01:15:53rechercher une voie de réforme nouvelle
01:15:55sans aucun totem
01:15:57mais sans aucun tabou
01:15:58le problème c'est qu'il dit
01:15:59que s'il n'y a pas d'accord
01:16:00avec le patronat
01:16:01c'est la réforme actuelle
01:16:02qui s'applique
01:16:03parce qu'il y a un déficit
01:16:04démocratique sur cette réforme
01:16:05et après quatre mois d'échange
01:16:08le conclave sur la retraite
01:16:09touche à sa fin
01:16:10les partenaires sociaux
01:16:11n'avaient plus que sept journées
01:16:12pour se mettre d'accord
01:16:13sur des aménagements
01:16:14de la réforme
01:16:15des retraites de 2023
01:16:16tous espèrent pourtant
01:16:18aboutir à une proposition commune
01:16:20faite de compromis
01:16:20alors parlons vrai
01:16:22est-ce que ce n'est pas déjà
01:16:23trop tard pour les quinquagénaires
01:16:24et les sexagénaires
01:16:25et à la question
01:16:26faut-il mettre en place
01:16:27la retraite par capitalisation
01:16:29en plus de la retraite
01:16:30par répartition
01:16:31vous dites oui
01:16:32à 66%
01:16:33vous voulez réagir
01:16:34le 0826 300 300
01:16:36Philippe Bilger
01:16:37il va bien falloir pourtant
01:16:38trouver des solutions
01:16:39alors pour que justement
01:16:41vous ma chère Cécile
01:16:42vous ne soyez pas inquiète
01:16:44devant mes ignorances
01:16:45sociales et économiques
01:16:47je me suis un peu renseigné
01:16:50tout de même
01:16:50comme on parle de répartition
01:16:52et de capitalisation
01:16:53et je pardon si c'est sommaire
01:16:57mais je crois que
01:16:59comme beaucoup de gens
01:17:00je pense qu'il serait souhaitable
01:17:03d'ajouter au système
01:17:04par répartition
01:17:06un zèche de capitalisation
01:17:09même si
01:17:11je le comprenais
01:17:12même avant
01:17:13d'avoir étudié le problème
01:17:14il y a des risques
01:17:16dans le système
01:17:17de capitalisation
01:17:19qui n'existent pas
01:17:20dans la répartition
01:17:21le fait qu'évidemment
01:17:23ça peut créer une inégalité
01:17:25pour capitaliser
01:17:27il faut avoir quelque chose
01:17:29à capitaliser
01:17:30premier point
01:17:31et deuxième élément
01:17:32il me semble que la capitalisation
01:17:36est trop dépendante
01:17:37des fluctuations
01:17:38économiques et financières
01:17:40et que ça peut créer
01:17:42une incertitude grave
01:17:43Luc Graf
01:17:44François Béroux
01:17:45c'est l'incarnation
01:17:47de l'immobilisme
01:17:48matiné
01:17:48d'un côté mattois
01:17:50qui fait que finalement
01:17:51les choses avancent
01:17:52c'est à dire que
01:17:53on est en réalité
01:17:54déjà
01:17:55dans une période
01:17:56où la capitalisation existe
01:17:58que ce soit d'ailleurs
01:17:58c'est assez amusant
01:18:00les fonctionnaires
01:18:01et puis il y a aussi
01:18:03les pertes
01:18:04il y a tous les moyens
01:18:05de capitalisation
01:18:07ça existe déjà
01:18:08en 2050
01:18:08il n'y aura même plus de questions
01:18:10il y aura beaucoup de personnes
01:18:11qui seront
01:18:12donc là
01:18:14pour assurer
01:18:14les retraites des personnes
01:18:17par des moyens de capitalisation
01:18:18donc la question n'est pas
01:18:19est-ce qu'il faut aller
01:18:20ça existe déjà
01:18:21est-ce qu'il faut amplifier
01:18:22c'est une évidence
01:18:23qu'on ira vers cela
01:18:24est-ce que c'est mauvais
01:18:25pour le pays
01:18:26il reposait depuis 45
01:18:28sur le principe de solidarité
01:18:29du général de Gaulle
01:18:31aujourd'hui
01:18:32il n'y a plus qu'un français
01:18:33virgule 7
01:18:34excusez-moi
01:18:35qui cotise
01:18:36pour les retraites
01:18:37de nos anciens
01:18:38c'est insuffisant
01:18:39donc de toute manière
01:18:40il n'y aura pas le choix
01:18:41on va vers la capitalisation
01:18:42Michael Sadoun
01:18:43la première chose
01:18:45c'est qu'il n'y a pas
01:18:47de système pur
01:18:48c'est-à-dire que
01:18:49pratiquement tous les pays d'Europe
01:18:50pratiquent des systèmes mixtes
01:18:51dans lesquels
01:18:52il y a des mélanges
01:18:53de répartition
01:18:54et de capitalisation
01:18:55donc il y a une partie du salaire
01:18:56qui va payer les retraites
01:18:58des plus anciens
01:18:59dans un système
01:19:00qui a ses effets positifs
01:19:01de solidarité intergénérationnelle
01:19:02et de mutualisation du risque
01:19:04parce que tout le monde
01:19:05n'a pas le même parcours professionnel
01:19:06qu'il y a des accidents de la vie
01:19:07que les gens
01:19:08n'ont pas le même salaire
01:19:09et que c'est bien
01:19:09qu'il y ait une solidarité nationale
01:19:10mais de l'autre côté
01:19:11une partie du salaire
01:19:12qui va vers un système
01:19:13de capitalisation
01:19:14qui sera bénéfique
01:19:15non seulement pour ceux
01:19:16qui cotisent
01:19:17parce que
01:19:17ces moyens-là
01:19:18seront investis
01:19:19dans des entreprises
01:19:20qui feront croître
01:19:21leur capital
01:19:21et qui leur permettront
01:19:22de vivre
01:19:22une retraite bien plus aisée
01:19:24mais qui sera aussi bénéfique
01:19:25pour les entreprises
01:19:26qui manquent de financement
01:19:27en France
01:19:28et de moyens de financement
01:19:29qui ont besoin souvent
01:19:30de faire appel
01:19:31à des fonds étrangers
01:19:32pour croître
01:19:33alors que ce serait
01:19:34les français en l'occurrence
01:19:35qui pourraient financer
01:19:36la croissance de ces entreprises
01:19:37donc moi je serais
01:19:38très favorable
01:19:39à un système
01:19:40partiellement par capitalisation
01:19:41je pense que ce serait
01:19:42vraiment bénéfique
01:19:43pour tout le monde
01:19:44avec un risque
01:19:44avec un risque bien sûr
01:19:46mais quand vous voyez
01:19:47par exemple la courbe
01:19:48des marchés financiers
01:19:49aux Etats-Unis
01:19:49et par exemple du S&P 500
01:19:51vous avez évidemment
01:19:52des années dans lesquelles
01:19:53le S&P 500
01:19:54est dans le rouge
01:19:55mais quand vous regardez
01:19:56la courbe sur 20 ans
01:19:56elle est très croissante
01:19:58sur les deux dernières années
01:19:59le S&P 500
01:20:00a pris 25%
01:20:00et 26%
01:20:01donc j'aimerais bien
01:20:03que les sous des français
01:20:04soient parfois
01:20:05sur les marchés financiers
01:20:06quand ils sont
01:20:07en période
01:20:08de vache grasse
01:20:10mais pour qui
01:20:11n'arrive pas
01:20:11ou alors j'ai une vision
01:20:13trop sommaire
01:20:13de la chose
01:20:14qui pour le citoyen
01:20:16qui ne peut pas
01:20:17capitaliser
01:20:18il y a des aides
01:20:19qui aient des citoyens
01:20:20qui ne le pourront jamais
01:20:21il y aura toujours
01:20:22une part de répartition
01:20:24et puis j'ai envie de dire
01:20:25il pourrait toujours
01:20:26y avoir une petite partie
01:20:27du salaire
01:20:27qui sera ponctionnée
01:20:28pour être placée
01:20:29de toute façon
01:20:30je vais te dire
01:20:30les conseillers financiers
01:20:33te disent souvent
01:20:33que ce qui est le plus important
01:20:34dans l'investissement
01:20:35c'est pas tellement
01:20:36la masse d'argent
01:20:36que tu vas mettre
01:20:37c'est la longévité
01:20:38sur laquelle tu le fais
01:20:39donc 10 euros
01:20:41pris 40 ans avant
01:20:43peuvent avoir
01:20:44de gros impacts
01:20:4540 ans après
01:20:45tu vois ce que je veux dire
01:20:47parce que c'est à dire
01:20:48on prendrait
01:20:50c'est l'état
01:20:50qui prendrait
01:20:51une pension du salaire
01:20:53c'est pas le citoyen
01:20:55qui déciderait
01:20:56ce serait autoritaire
01:20:58en fait
01:21:00au lieu qu'une part
01:21:01du salaire
01:21:02soit prise
01:21:02dans le système
01:21:03de répartition
01:21:05il serait pris
01:21:05mais dans un
01:21:06dans un contrat individuel
01:21:07c'est ça l'idée
01:21:08mais c'est aussi pour cela
01:21:09qu'il ne faut pas
01:21:10parce qu'il y a un risque
01:21:10renoncer complètement
01:21:12au système de répartition
01:21:14moi je vais même plus loin
01:21:15c'est aussi pour ça
01:21:15je sais qu'on n'est pas d'accord
01:21:16sur ce point
01:21:17qu'on peut se permettre
01:21:19d'adapter
01:21:22d'améliorer
01:21:22le système
01:21:23de retraite actuel
01:21:24de répartition
01:21:25certainement pas
01:21:26en touchant à l'âge
01:21:27de la retraite
01:21:27mais en travaillant
01:21:29justement sur les niches
01:21:30etc.
01:21:30il faut donc avancer
01:21:31en gardant une forme
01:21:33de solidarité
01:21:33avec la répartition
01:21:34et le système
01:21:35de capitalisation
01:21:36serait automatique
01:21:38dans ce cas là
01:21:39serait automatique
01:21:39ce ne serait pas
01:21:40un système
01:21:41que pour les plus riches
01:21:42ce serait un système
01:21:42qui toucherait
01:21:43toute la population
01:21:43sauf qu'au lieu
01:21:44que ce soit ciblé
01:21:46sur des systèmes
01:21:47de solidarité
01:21:48tels qu'ils existent
01:21:49actuellement
01:21:50on serait ciblé
01:21:50sur des comptes personnels
01:21:51mais est-ce qu'il n'y a pas
01:21:52des pudeurs de gazelles
01:21:53et des postures politiques
01:21:54parce que je l'ai dit
01:21:55dans mon parlons vrai
01:21:56à l'époque
01:21:58il y avait eu la loi Thomas
01:21:58qui avait été votée
01:21:59avant la dissolution
01:22:00de Chirac en 97
01:22:01pour permettre
01:22:02aux salariés du privé
01:22:03d'avoir une partie
01:22:04de retraite
01:22:05par capitalisation
01:22:05qui a été supprimée
01:22:07par la gauche
01:22:07une gauche qui n'a jamais
01:22:08trouvé scandaleux
01:22:09que les fonctionnaires
01:22:10ont droit à la préfond
01:22:11la prévoyance des fonctionnaires
01:22:13et le crèfle
01:22:13le complément de retraite
01:22:15des fonctionnaires
01:22:15est-ce qu'il n'y a pas
01:22:16vraiment des postures idéologiques
01:22:17les fonctionnaires
01:22:18ont droit à une retraite
01:22:19par capitalisation
01:22:20mais pas les gens du privé ?
01:22:22je vous ai dit tout à l'heure
01:22:23que toutes ces histoires
01:22:24de questions de principes
01:22:25de soi-disant valeur morale
01:22:26n'avaient pas tellement
01:22:28n'avaient pas toujours
01:22:29leur place en économie
01:22:30ça a sa place
01:22:31je suis d'accord
01:22:31il y a de la morale
01:22:32dans l'économie aussi
01:22:32mais en l'occurrence
01:22:34on ne voit pas pourquoi
01:22:35la capitalisation
01:22:35serait diabolisée
01:22:36au nom du fait
01:22:37que c'est un système
01:22:38qui privilégie l'individu
01:22:39sur le collectif
01:22:40c'est bien aussi
01:22:41que les gens s'occupent
01:22:41de leurs intérêts
01:22:42dans une certaine mesure
01:22:43vous avez parfaitement raison
01:22:44Philippe
01:22:45monsieur Thomas
01:22:46député républicain
01:22:48républicain indépendant
01:22:49je crois à l'époque
01:22:50assez proche de l'EOTA
01:22:51a eu tort
01:22:52d'avoir raison
01:22:52d'avoir raison trop tôt
01:22:55si on prend la proposition
01:22:57de Gérald Darmanin
01:22:58qui dit
01:22:58faisons vivre
01:22:59la capitalisation populaire
01:23:00via un fonds géré
01:23:01par les partenaires sociaux
01:23:02il est parfaitement
01:23:04dans le sens de l'histoire
01:23:05j'aimerais que le placement
01:23:09soit quand même plus libre
01:23:10et que l'argent ponctionné
01:23:12sur le salaire des français
01:23:13puisse aller
01:23:14dans des placements plus libres
01:23:16parce que
01:23:16si vous les forcez
01:23:17à placer
01:23:18sur un produit financier
01:23:19ou dans un fonds particulier
01:23:20d'abord il faut qu'il ait
01:23:21une très bonne performance financière
01:23:23et meilleur que les autres
01:23:24ce qui n'est pas toujours le cas
01:23:25ce qui n'est pas toujours le cas
01:23:26et notamment quand c'est géré
01:23:27par l'Etat
01:23:27permettez-moi de le dire
01:23:28et en plus
01:23:30bon ça c'est une question subsidiaire
01:23:32mais je ne vois pas du tout
01:23:32pourquoi Gérald Darmanin
01:23:33se positionne sur ce sujet
01:23:35alors qu'il a déjà
01:23:35beaucoup à faire à la justice
01:23:36mais c'est pour 2027
01:23:39mais oui
01:23:39il y a quelque chose
01:23:42d'agaçant là-dedans
01:23:42il capitalise sur 2027
01:23:43il y a quelque chose
01:23:45il y a quelque chose
01:23:47d'agaçant
01:23:47c'est que ça va encore
01:23:48évidemment dans le sens
01:23:49de la financiarisation
01:23:50et qu'il y a un moment
01:23:51on va beaucoup vers
01:23:52la financiarisation
01:23:54et peu vers la solidarité
01:23:55mais Philippe Bilger a dit
01:23:57c'est plus risqué
01:23:57la capitalisation
01:23:58mais je ne suis pas
01:23:59tout à fait d'accord
01:24:00parce qu'un système
01:24:01de retraite
01:24:01public
01:24:02peut faire faillite
01:24:03oui
01:24:04les risques sont différents
01:24:07mais les risques
01:24:07sont moins immédiats
01:24:08c'est vrai que dans un système
01:24:09par capitalisation
01:24:10parce que le seul risque
01:24:11avec un système
01:24:11par répartition
01:24:12c'est le déséquilibre démographique
01:24:13oui
01:24:14c'est le déséquilibre
01:24:14ce qu'on vit aujourd'hui
01:24:16ce qu'on vit aujourd'hui
01:24:16mais ça se fait sur le long terme
01:24:18et il y a répartition
01:24:19et répartition
01:24:19parce que vous avez
01:24:20la répartition en bourse
01:24:21et vous avez notamment
01:24:22alors c'est pour ça
01:24:23que c'est l'exemple
01:24:24qu'utilisent systématiquement
01:24:25les anti-retraites
01:24:26par capitalisation
01:24:27rappelez-vous
01:24:28quand Enron avait faillite
01:24:29où les salariés
01:24:30avaient le fonds de pension
01:24:32uniquement Enron
01:24:33et là
01:24:33ils se sont retrouvés
01:24:34avec rien
01:24:35à 80 ou 85
01:24:36ou 90 ans
01:24:37il y a 50 nuances
01:24:39de capitalisation
01:24:40c'est tout à fait vrai
01:24:41ah oui
01:24:41il n'y a aucun placement
01:24:42sans risque
01:24:43et puis la répartition aussi
01:24:44elle est menacée
01:24:45par le seul fait
01:24:46qu'à partir du moment
01:24:47où vous avez très peu
01:24:48de cotisants
01:24:49vous ne répartissez plus rien
01:24:50du tout
01:24:50puisqu'il n'y a plus d'argent
01:24:51donc dans les deux cas
01:24:53il y a des risques
01:24:53bien sûr
01:24:53dans un contexte en plus
01:24:55ça nous demanderait
01:24:56d'aller plus loin économiquement
01:24:57mais de stagnation
01:24:58de la productivité
01:24:59c'est-à-dire que
01:25:00si la productivité
01:25:01s'améliorait
01:25:01en même temps
01:25:02que le nombre de cotisants
01:25:03par rapport au nombre
01:25:04de retraités baissé
01:25:05ça pourrait équilibrer
01:25:06relativement les comptes
01:25:07mais il y a plusieurs explications
01:25:09mais en tout cas
01:25:10on observe qu'en Europe
01:25:11actuellement
01:25:11il y a une stagnation
01:25:12de la productivité
01:25:13merci beaucoup les amis
01:25:15merci Philippe Bilger
01:25:16merci à Mickaël Sadoun
01:25:17merci Luc Gras
01:25:19à 20h
01:25:20Philippe David
01:25:21on va parler football
01:25:22on va parler
01:25:23dans les vraies voies du foot
01:25:24on va parler
01:25:25on aura un invité exceptionnel
01:25:26Pierre Ferracci
01:25:27le président du Paris Football Club
01:25:29qui vient de monter en Ligue 1
01:25:31qui sera d'ailleurs
01:25:32le derby le plus proche du monde
01:25:34parce que
01:25:35Paris Saint-Germain
01:25:36Paris Football Club
01:25:36il suffira de traverser la rue
01:25:38on en parlera bien entendu
01:25:40à 20h avec Philippe David
01:25:41dans un instant
01:25:41on parle emploi
01:25:43à l'heure du bourgeois
01:25:45du bourget pardon
01:25:47l'aéronautique
01:25:48ne va pas très bien
01:25:49en matière d'emploi
01:25:5025 000 emplois
01:25:52cherchent preneurs
01:25:54on en parle dans un instant
01:25:55avec nos invités
01:25:55à tout de suite
01:25:56à tout de suite
01:25:57à tout de suite
01:25:58à tout de suite

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