« Mon médecin c’est la piste » avec Abdelkader Benguella - Vidéo Dailymotion

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« Mon médecin c’est la piste » 🏃‍♂ Lui c’est Abdelkader Benguella, il a 92 ans, il est Algérien et ça fait maintenant 80 ans.. qu’il court ! 🏟 Pour Liik, il revient sur ses débuts, lui qui n’est pas allé à l’école parce qu’il voulait rester pieds nus. 🥇Il nous a également présenté son petit fils, Mehdi Abdelghani Brahmi, qui vient de finir champion d’Algérie dans plusieurs disciplines.

Transcript

00:00Mon médecin c'est ça, c'est la piste.

00:12Abdel Qadir Bangullah, 92 ans, coiffeur et athlète.

00:17Vous venez ici à peu près combien de fois par semaine ?

00:20Oh, presque deux ou trois fois.

00:30Mon commencement a commencé avec l'organisation de l'OS.

00:38J'avais 12 ans.

00:40Il fallait descendre des documents,

00:43n'importe quoi, des armes dans un confin.

00:47Je les portais de Kuba jusqu'au ruisseau.

00:50Je descendais en courant.

00:52Le patron qui était avec eux dans l'organisation

00:56C'est comme ça que j'ai commencé le sport.

01:10Vous êtes arrivé aussi de courir pieds nus ?

01:12Toujours, toujours pieds nus.

01:14La première fois où je suis allé à l'école,

01:16la maîtresse m'a dit « dehors, dehors, on n'est pas dans la mosquée ».

01:20Vous savez pourquoi ? Parce que j'étais pieds nus.

01:22Alors je n'ai pas été à l'école, je suis un autodidacte.

01:25Et puis là, j'ai continué, j'ai continué, même à courir à pieds nus.

01:30Parce que l'aralbi avait une bande lestée à mal.

01:35On ne pouvait pas lutter avec eux.

01:37On n'avait rien.

01:39On n'avait même pas le droit de rentrer dans des stades ou des salles de sport.

01:47C'était interdit pour les Arabes.

01:49On n'avait pas de lutter.

01:50Je n'avais pas le droit d'éteindre-vous.

01:52Je ne sais pas si je peux.

01:54Je n'ai pas de lutter pour les mains.

01:55C'est ne pas à rien.

01:56Je ne vais rien s'occuper voir.

01:57C'est un fils de ma fille.

01:58C'est un fils de ma mère.

01:59C'est un fils de ma mère.

02:04et bien ce jeune homme là que j'aime beaucoup c'est le fils à ma fille je suis son grand-père

02:14quand il a commencé à courir il était comme ça il m'a embêté sur les stades et le voilà qui

02:21devient champion d'algérie deux médailles à bédjaya j'étais avec lui sans longueur

02:27je pense est ce qu'il a bien lui c'est qu'il me rappelle un peu ma jeunesse quand je quelqu'un

02:38me dépasser j'étais toujours j'avais avec la règle de gagner la rage c'est ce qu'il a

02:43allez mon fils merci

« Mon médecin c’est la piste » avec Abdelkader Benguella

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