Dans 180 Minutes Info, l’ancien député Alexis Izard est revenu sur les condamnations à la suite des débordements du 14-Juillet, indiquant que «les peines prononcées ne sont pas à la hauteur de ce qui était voulu par Gérald Darmanin».
00:00C'était une demande de Gérald Darmanin d'avoir des comparutions immédiates et des peines qui soient dissuasives.
00:05En réalité, on ne peut plus supporter qu'à chaque événement, que ce soit sportif ou festif,
00:10on se retrouve avec ces scènes dans la rue, des voitures brûlées, des poubelles brûlées.
00:14Et la volonté, c'était vraiment de montrer que les peines sont fortes et s'imposent.
00:20Les peines qu'on vient de voir, évidemment, elles ne sont pas à la hauteur de ce qui a été voulu par le ministre.
00:25Et moi, je connais, je sais le travail de Gérald Darmanin pour faire en sorte que les peines prohibe la volonté d'aller tout casser.
00:33Je le sais au travail pour faire en sorte qu'à l'avenir, tout ça fonctionne mieux.
00:37Il y a la construction des places de prison pour faire en sorte que le manque de place ne soit plus une raison pour ne plus mettre les gens en prison.
00:43Et il y a cette volonté aussi.
00:45Il faut savoir que lorsque les juges décident, on a vu des peines sur des jeunes,
00:48ils se demandent s'il y a un risque de décidive après ou non.
00:53En l'occurrence, peut-être qu'il n'y a pas de risque de décidive,
00:57mais il faut se demander si le pouvoir de dissuasion d'une peine forte n'est pas plus important pour dire que la fête est terminée.