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  • il y a 3 jours
Titre intégral
Nombre désormais connu, 200 000 fran.ç.ais génocidés par la ré-publi/que en Vendée. Effroyables techniques. Reynald Secher Docteur es Lettres. 1 siècle + tard Lénine sera invité en Vendée afin de s’en inspirer

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Descriptif complémentaire
https://odysee.com/@DeltaDeLaLyre:e/Reynald-Secher.--Docteur-es-lettres.-16-mars-2-025:8

Catégorie

🏖
Voyages
Transcription
00:00:00madame mademoiselle messieurs bonsoir très heureux de vous retrouver pour cette émission exceptionnelle
00:00:09ce soir avec cet invité de marque une fois de plus sur la minute de ricardo nous avons vraiment
00:00:15une très très belle personnalité un homme extrêmement brillant intéressant un historien
00:00:20de renom un écrivain patenté et il va se livrer pendant près d'une heure quinze donc à toutes nos
00:00:28questions à vos questions également puisque cette émission se veut bien sûr que vous savez
00:00:31interactive on vous remercie en tout cas d'être si présents si nombreux chaque soir vous êtes à
00:00:36peu près une quinze mille à venir voir cette émission quasi en direct puisque vous savez qu'elle bifurque
00:00:41ensuite sur contre révolution point fr contre révolution qui ne dénotera pas avec la thématique
00:00:49du jour voilà donc nous allons commencer toutes ces émissions de carême que vous le vouliez ou
00:00:55ou pas c'est un fait c'est un nu voilà par un paternoster d'un homme que j'ai beaucoup aimé moi
00:01:04personnellement qui a joué un grand rôle dans ma carrière et dans ma vie d'homme ma vie de foi c'est
00:01:11Jean-Paul II paternoster de Jean-Paul II pour commencer cette émission et donner la tonalité un peu à tout ce qui
00:01:17va suivre par ailleurs
00:01:20Sous-titrage MFP.
00:01:50...
00:02:20Voilà, Reynald, bonsoir, merci infiniment de nous rejoindre.
00:02:24Je le disais en introduction de cette émission, un honneur de t'avoir.
00:02:28Tu es vraiment une très, très grande figure de la résistance,
00:02:32à la fois en Vendée, mais également chez les Chouans, on le sait.
00:02:37On s'était rencontrés à plusieurs reprises et notamment à Chiré,
00:02:45où tu vas régulièrement, je sais, quasiment tous les ans,
00:02:49pour cette très belle manifestation qui a lieu le dernier week-end du mois d'août.
00:02:53Merci d'être avec nous.
00:02:56Merci à toi, Ricardo, de m'avoir invité ce soir.
00:03:01Et ça me donne l'occasion de te redire à la fois l'admiration et l'amitié que je te porte
00:03:08pour ce courage incroyable que tu as.
00:03:12Et non seulement tu as un courage pour toi, mais tu nous donnes du courage.
00:03:17Et ça, c'est important de le souligner parce que c'est rare, les gens qui prennent soin à l'eau de toi.
00:03:22On est dans le thomisme qui dit qu'il faut d'abord prendre soin de soi,
00:03:27puis prendre soin de sa famille.
00:03:29Et je fais partie de ta famille.
00:03:32Écoute, ça me touche beaucoup, pratiquement aux larmes.
00:03:35Heureusement qu'il y a la caméra pour que le public ne perçoive pas toutes mes émotions
00:03:40au moment où tu dis ça, parce que venant de toi, c'est vraiment un compliment énorme.
00:03:44On va voir la minute du jour qui va poser un peu le décor de cette émission
00:03:47et puis on se retrouve juste après.
00:03:48Elle dure un peu plus d'une minute.
00:03:50La République dont on nous vante tant les mérites aujourd'hui,
00:03:55il faut savoir ce que c'était cette République.
00:03:57Entre 1793 et 1796, sachez que 200 000 poids de vin bretons du pays nantais
00:04:03ou encore angevin ont été massacrés par les troupes républicaines
00:04:07au cours d'une guerre civile qui s'est étendue partout en France.
00:04:11Le terme de guerre de Vendée du reste inventé par la Convention
00:04:14induit les Français aujourd'hui en erreur, car les zones de l'insurrection
00:04:18où la Vendée militaire est bien plus large que cela.
00:04:22Elle dépasse les limites du département de la Vendée.
00:04:25L'idée en 1793, c'était de détruire cette race rebelle, comme il le disait.
00:04:30Les Républicains n'avaient pas de limite dans l'horreur.
00:04:33Nous en tuerons près de 2 000 par jour des hommes et des femmes.
00:04:36J'ai fait tuer ce matin 53 femmes, autant d'enfants.
00:04:39J'ai brûlé toutes les maisons, égorgé tous les habitants que j'ai trouvés.
00:04:43C'est ce que disait un général.
00:04:46Eh bien, ces crimes ont été redécouverts en 1985 par un jeune universitaire.
00:04:51Il sera notre invité ce soir, Rénald Secher, qui a soutenu une thèse d'État à Paris 4 Sorbonne
00:04:58sous le titre « Contribution à l'étude du génocide franco-français ».
00:05:03Rénald Secher sera donc notre invité à 21h sur la Minute de Ricardo, sur YouTube et X,
00:05:08une rencontre événement avec cet homme, auteur, on le sait, de très nombreux livres à succès,
00:05:14historien hors pair et qui se bat pour la résistance, contre les différentes formes de génocide
00:05:20ou encore contre le totalitarisme qui trouve chez nous en France, bien des résonances, aujourd'hui notamment.
00:05:26Voilà, Rénald.
00:05:29Ben la production.
00:05:30Pardon ?
00:05:31Ben la production.
00:05:34Voilà, alors je sais que c'est très limitatif.
00:05:38Alors tu vas nous dire ce qui t'a poussé d'abord, Rénald, à t'investir de la sorte dans ce domaine-là,
00:05:43qui est le tien aujourd'hui.
00:05:44Alors, il y a deux choses qui m'ont attiré comme un aimant sur cette histoire.
00:05:54C'est d'abord ma famille au sens large du terme, qui a toujours été une famille de résistants,
00:06:01c'est-à-dire très tôt, c'est-à-dire dès la Révolution française,
00:06:05ils ont dénoncé le totalitarisme et au-delà de la dénonciation,
00:06:10ils ont pris les armes pour herte.
00:06:13Et puis la deuxième circonstance, c'est l'influence qu'a eue de ma grand-mère,
00:06:20qui, durant la Seconde Guerre mondiale, a ouvertement, froidement,
00:06:27en regardant droit dans les yeux des Allemands qui occupaient la propriété familiale,
00:06:33dit non, non à l'occupation, non à l'extermination des Juifs,
00:06:38non au massacre des chrétiens parce qu'ils étaient chrétiens, etc.
00:06:42Et ma grand-mère a été une très grande militante, j'ai raconté son histoire à travers un livre,
00:06:48et en fait, comme c'est elle qui m'a élevé, j'étais très sensible à cette notion du nom,
00:06:56qui est une sorte de fiat, puisque tu parlais tout de suite de Jean-Paul II,
00:07:00et en même temps, au-delà du nom, d'argumenter.
00:07:03Et en fait, tout mon travail est un travail d'argumentation scientifique, puisque je suis universitaire.
00:07:12Alors, comment j'ai été amené à travailler sur les guerres de Vendée ?
00:07:16Tout à fait par hasard.
00:07:17C'est-à-dire que je travaillais dans un hôtel juif orthodoxe à Flechman, dans le New Jersey,
00:07:23et un jour, auprès de la piscine, j'ai entendu un hurlement,
00:07:30et je me suis précipité, et c'est un Juif qui pleurait,
00:07:34parce que son fils, son petit-fils, s'était moqué de l'immatriculation qu'il avait sur l'avant-bras gauche.
00:07:41Je l'ai pris dans mes bras, et j'ai échangé avec lui.
00:07:47Et en échangeant avec lui, je me suis dit, c'est étrange,
00:07:51parce que cet homme d'un certain âge parle comme ma grand-mère,
00:07:56qui elle aussi avait un certain âge, mais qui n'avait pas du tout eu la même histoire familiale.
00:08:01Lui, il avait été emmené dans des camps de concentration et d'extermination nationaux-socialistes,
00:08:08il avait survécu, et ma grand-mère, elle avait une histoire à raconter,
00:08:12c'était celle de la Vendée sous la terreur.
00:08:17Et en fait, les mots, les concepts utilisés, l'émotion, direct et indirect, pour ma grand-mère,
00:08:26étaient exactement les mêmes.
00:08:28Et c'est pour ça que je me suis arrêté,
00:08:30et j'ai commencé à regarder de manière différente ma grand-mère,
00:08:35et je me suis questionné.
00:08:36Et grâce à ce juif avec lequel je suis resté ami,
00:08:41j'ai pu faire en fait un échange qui m'a amené à réfléchir sur la nature profonde de la Révolution française.
00:08:50Et c'est là, à travers cette étude, que je me suis rendu compte que la Révolution française,
00:08:55et notamment la terreur, était la matrice de tous les totalitarismes du XXe siècle.
00:09:00Alors, tu as souffert quand même, parce que tu es également devenu progressivement la cible,
00:09:06on le sait, d'une mise à mort, mise à mort sociale,
00:09:09qui s'est accompagnée de menaces de mort que tu as reçues,
00:09:13de vols de manuscrits, de tentatives de corruption,
00:09:16des actes de violence, en fait, qui t'ont conduit,
00:09:19non seulement à t'interroger, bien sûr, sur la réelle portée du combat qui est le tien aujourd'hui,
00:09:26mais aussi qui t'a poussé à aller encore plus loin, je pense, dans tes investigations.
00:09:31C'est bien cela ?
00:09:32Alors, lorsque j'ai trouvé, j'ai été sélectionné par mon professeur de thèse, Jean Meyer,
00:09:39un malgré nous important de le dire, c'est-à-dire un homme de souffrance absolue
00:09:45qui avait connu le national-socialisme parce qu'il avait été recruté dans le cadre des armées allemandes,
00:09:51il s'est échappé sur le front de l'Est, il avait rencontré un autre système mortifère,
00:09:58il avait réussi à s'enfuir du côté des Américains,
00:10:01puis après il a eu une vie militaire stupéfiante et passionnante.
00:10:05Il avait été nommé comme professeur à Nantes,
00:10:09et là, il est à la limite de la Vendée militaire,
00:10:12et il va s'interroger sur une espèce de no man's land historique,
00:10:17c'est-à-dire qu'il y avait une région, la Vendée militaire,
00:10:2110 000 kilomètres carrés, 770 communes, 850 000 habitants,
00:10:28qui étaient passés à la trappe de l'histoire.
00:10:30Et en fait, lorsqu'il a commencé à s'interroger sur cette histoire,
00:10:35il s'est rendu compte qu'on avait réduit cette histoire à une simple guerre civile franco-française,
00:10:41avec d'un côté les Bleus républicains et de l'autre les royalistes.
00:10:46Et en fouillant un peu plus, il s'est dit,
00:10:49mais il y a peut-être autre chose à l'intérieur de cette histoire.
00:10:52Et il m'a demandé de vérifier deux choses.
00:10:56Un, est-ce que le discours de l'université française,
00:11:01majoritairement dirigé par la gauche et notamment les robespéristes,
00:11:07était vrai ?
00:11:08C'est-à-dire que la guerre de Vendée était une simple guerre civile.
00:11:12Et deuxièmement, on justifiait le silence de l'université
00:11:16par le fait qu'il n'y avait pas ce qu'on appelle la matière première.
00:11:20C'est-à-dire qu'il n'y avait ni témoignages, ni documentation écrite.
00:11:25Et mon premier travail a été justement de vérifier cela.
00:11:31Jean Meillard est un homme extrêmement pratique.
00:11:35Comme il sait que je n'ai ni la méthode,
00:11:39parce qu'à chaque sujet il y a une méthode,
00:11:42ni les moyens de travailler sur la Vendée militaire,
00:11:46il va me faire faire un carottage sur un village donné,
00:11:50le village de ma naissance, la Chapelle-Vasse-Mer.
00:11:53Et là, je vais découvrir deux choses.
00:11:55Nous sommes en 1980.
00:11:58La première chose, c'est qu'il y a pléthore de documents.
00:12:02Documents issus de l'État, donc des bourreaux,
00:12:08et documents issus des victimes, c'est-à-dire du peuple.
00:12:14Deuxième chose, je vais découvrir une mémoire populaire intacte.
00:12:20Et c'est pour ça que je précise bien la date.
00:12:221980, il n'y a pas encore le chauffage central partout.
00:12:29Il n'y a pas l'écran, c'est-à-dire la télévision, l'ordinateur, le téléphone portable, etc.
00:12:35Et les familles se retrouvent toujours autour de la gazinière, pas la cheminée, la gazinière,
00:12:42parce qu'elle, elle chauffe.
00:12:44Et en fait, comme on n'a pas envoyé les anciens à l'EHPAD,
00:12:49et que les anciens vivent avec les parents et les petits-enfants,
00:12:52voire les arrière-petits-enfants, comme ça a été mon cas,
00:12:55moi j'ai été élevé par ma grand-mère, mes arrière-grands-parents,
00:12:58arrière-grands-pères et arrière-grands-mères,
00:12:59eh bien, on véhicule l'histoire.
00:13:02Mais quand on a des grands-parents en 80 qui ont 80 ans,
00:13:10ça veut dire qu'ils remontent à 1900,
00:13:14et qu'eux-mêmes ont été élevés par des grands-parents.
00:13:17Donc on se retrouve à trois générations de la Révolution française.
00:13:21Et donc il y a un contact direct avec la Révolution.
00:13:24Alors qu'est-ce qu'elle nous dit cette mémoire ?
00:13:25Elle nous dit une chose extrêmement précise.
00:13:30On s'est soulevés pour la liberté, notamment de conscience,
00:13:34et on a été exterminés, de préférence les femmes et les enfants et les vieillards,
00:13:40par l'armée française et notre environnement a été détruit.
00:13:45L'environnement c'est l'habitat, l'entreprise, le commerce, les outils.
00:13:51Et donc tout a été passé au fil de l'épée et au lance-lames.
00:13:58Conséquence, eh bien, on a crevé de faim et on a été décimés.
00:14:04Voilà, c'est ça la tradition populaire.
00:14:06Et moi je vais trouver les documents, et notamment localement,
00:14:10un document incroyable,
00:14:13le livre de bord du prêtre réfractaire qui a écrit sur son registre paroissial
00:14:21en fait tout ce qui s'est passé sur le village.
00:14:24Et notamment il a listé les victimes,
00:14:26c'est-à-dire les hommes, les femmes, les jeunes, les anciens,
00:14:30et les circonstances des massacres.
00:14:33Et le deuxième document que je vais trouver,
00:14:35c'est la liste de l'habitat détruit.
00:14:37Une liste rédigée par l'État, par l'intermédiaire d'un architecte,
00:14:43authentifiée par le maire,
00:14:45qui est extrêmement précis,
00:14:48c'est-à-dire précis au niveau du nombre d'habitats,
00:14:52précis au niveau de la valorisation.
00:14:55La chance que j'ai,
00:14:56c'est que je suis le descendant du notaire local,
00:14:59c'est-à-dire que dans les greniers de la famille,
00:15:02j'ai la valorisation de l'habitat.
00:15:04Donc on va avoir deux chiffres.
00:15:06Premièrement, le chiffre de l'habitat détruit,
00:15:09360 sur 900,
00:15:11mais aussi la valorisation de cet habitat.
00:15:14Et en fait, l'idée de la Convention était
00:15:16de rayer de la carte la Vendée militaire,
00:15:19de détruire son capital,
00:15:22et en fait, localement,
00:15:23ces 363 maisons qui représentent le tiers de l'habitat
00:15:27correspondent à 51% de la valeur immobilière.
00:15:32Alors, Rénald, on peut se poser effectivement,
00:15:35en écoutant déjà cette question,
00:15:36mais comment un peuple souverain
00:15:38qui a fait la révolution au nom des droits de l'homme,
00:15:40du citoyen,
00:15:42a pu concevoir quand même,
00:15:43de mettre en application
00:15:44cette forme d'anéantissement total,
00:15:47cette extermination,
00:15:48car c'est vraiment le mot,
00:15:50d'une partie de lui-même,
00:15:51finalement, au nom de ces mêmes droits.
00:15:54Ah, c'est ça, le stupéfiant.
00:15:57Alors, la Vendée,
00:15:58la Vendée,
00:16:00et j'ai découvert ça,
00:16:01c'est un phénomène incroyable,
00:16:04c'est une extermination légale.
00:16:07C'est sans doute la seule
00:16:08dans l'histoire de l'humanité.
00:16:10C'est-à-dire que c'est le peuple souverain
00:16:12qui, au nom des droits de l'homme,
00:16:16en conscience partagée,
00:16:18va concevoir des lois
00:16:22pour exterminer une partie de lui-même,
00:16:26non pas pour ce qu'il a fait,
00:16:27mais pour ce qu'il est.
00:16:28Et au-delà de la conception des lois,
00:16:31il va mettre en œuvre un système d'extermination.
00:16:35Et ce système,
00:16:36il est basé sur l'armée,
00:16:38l'armée populaire.
00:16:40C'est incroyable.
00:16:41Je dis bien,
00:16:42c'est la seule fois
00:16:43dans l'histoire de l'humanité
00:16:45que le peuple souverain
00:16:47décide, en conscience partagée,
00:16:51d'exterminer une partie de lui-même,
00:16:54non pas pour ce qu'il a fait,
00:16:56mais pour ce qu'il est.
00:16:58Ni les Russes,
00:16:59ni les Soviétiques,
00:17:00ni les Allemands,
00:17:01ni les Chinois, etc.,
00:17:03qui ont commis un certain nombre de génocides,
00:17:07n'ont utilisé cette méthode légale.
00:17:11Et puis, Rénald,
00:17:13ce qu'on peut rajouter également,
00:17:15c'est que ce génocide
00:17:16dont tu parles des Vendéens,
00:17:17c'est le seul,
00:17:19peut-être,
00:17:20et unique,
00:17:20là aussi,
00:17:22dont les victimes
00:17:23sont désignées
00:17:24comme étant,
00:17:25en fait,
00:17:25des coupables.
00:17:26C'est ça qui est dingue.
00:17:28Sont désignées,
00:17:29je n'ai pas entendu la phrase.
00:17:31Dont les victimes,
00:17:32les victimes de ce génocide
00:17:33sont désignées,
00:17:35en fait,
00:17:35comme étant les coupables.
00:17:36Ah, c'est ça qui est incroyable.
00:17:38C'est-à-dire qu'au-delà du crime commis,
00:17:44dans l'acte du crime commis,
00:17:48on va mettre en place un deuxième système,
00:17:53que j'appelle un système d'inversion,
00:17:55ce que j'appelle le mémoricide.
00:17:58C'est-à-dire qu'on va faire des bourreaux,
00:18:02des victimes,
00:18:03et des victimes,
00:18:04les bourreaux.
00:18:05Et tout ça,
00:18:06j'ai reconstitué
00:18:07cette incroyable inversion.
00:18:12Je l'ai datée,
00:18:14je décris les circonstances,
00:18:17c'est extrêmement précis,
00:18:18c'est ce que je raconte dans un livre,
00:18:20Vendée du génocide au mémoricide
00:18:21paru au Cerf.
00:18:23C'est absolument incroyable.
00:18:24Ce n'est pas unique.
00:18:25On retrouve ça chez les Turcs,
00:18:30avec l'Arménie.
00:18:31On retrouve ça chez les Soviétiques,
00:18:33avec l'extermination des opposants,
00:18:36chez les nationaux socialistes, etc.
00:18:39C'est toujours le même phénomène
00:18:42et la même mécanique.
00:18:44Il est très difficile,
00:18:46j'imagine,
00:18:47pour les descendants aujourd'hui,
00:18:49Reynald,
00:18:50non seulement de faire le deuil
00:18:51de cette période-là,
00:18:53les descendants qui vivent
00:18:55dans une forme d'exil intérieur,
00:18:56en fait.
00:18:58Un intérieur de frontières invisibles.
00:19:00C'est bien ça.
00:19:01Alors, c'est vrai.
00:19:03Quand j'ai commencé mon travail,
00:19:07notamment de collectage
00:19:09de la mémoire populaire,
00:19:11je suis allé,
00:19:12ici et là,
00:19:14collecter les données
00:19:15au sein des familles.
00:19:18Ce qui était stupéfiant,
00:19:20c'est la douleur
00:19:23de ses héritiers.
00:19:26Double douleur,
00:19:27douleur liée au massacre.
00:19:29Souvent,
00:19:30on me racontait précisément
00:19:31la manière dont les ancêtres
00:19:33ont été massacrés
00:19:34et la douleur
00:19:36de la maltraitance.
00:19:39J'ai une scène précise
00:19:40qui me revient à l'esprit.
00:19:41C'est celle que j'ai connue
00:19:46à Mollivrier
00:19:47lors de ma première conférence
00:19:50à la suite
00:19:50de la soutenance
00:19:51de ma thèse
00:19:51de présentation
00:19:54au public vendéen.
00:19:57J'ai vu se lever
00:19:59de l'Assemblée
00:20:01trois personnes âgées.
00:20:05À la fin de la conférence,
00:20:06je suis allé les voir
00:20:07en disant
00:20:07« Pourquoi est-ce que
00:20:09vous avez quitté la salle ? »
00:20:11Vous savez,
00:20:13pour nous,
00:20:14c'était à la fois
00:20:15une souffrance
00:20:16mais aussi
00:20:17un soulagement.
00:20:19Souffrance
00:20:19parce que
00:20:20on découvrait
00:20:22la réalité
00:20:23de ce que nos ancêtres
00:20:25avaient soumis
00:20:26et en même temps
00:20:27un soulagement
00:20:28parce qu'on comprenait
00:20:30enfin pourquoi.
00:20:32Et enfin,
00:20:32on comprenait
00:20:33qu'on était victime
00:20:35d'un système
00:20:37totalitaire.
00:20:38Et en fait,
00:20:40eh bien,
00:20:41maintenant,
00:20:43on est fier
00:20:44d'être vendéen.
00:20:46Un homme,
00:20:47le répète sans cesse,
00:20:48c'est Philippe de Villiers.
00:20:50C'est-à-dire que
00:20:51grâce à mon travail,
00:20:53grâce à ce qu'il a fait,
00:20:55les vendéens
00:20:55ont retrouvé
00:20:57leur fierté.
00:20:59Alors,
00:20:59les vendéens,
00:21:00bien entendu,
00:21:01ont été exclus
00:21:01de la nation,
00:21:03notamment
00:21:04de la République.
00:21:06Et les vendéens
00:21:07n'ont pas eu
00:21:08d'autre solution
00:21:09pour survivre
00:21:11de se battre
00:21:13et de combattre.
00:21:15C'est une conséquence
00:21:16à l'heure actuelle
00:21:17stupéfiante.
00:21:19La Vendée militaire
00:21:20est un pays
00:21:21incroyablement moderne.
00:21:23C'est la plus forte
00:21:24concentration
00:21:25de PME
00:21:26et de PMI.
00:21:28Et je rappelle toujours,
00:21:30comme c'est un peuple
00:21:30qui a dû se débrouiller
00:21:32lui-même,
00:21:33il a dû se débrouiller
00:21:34dans toutes les dimensions
00:21:36et notamment
00:21:37dans la dimension
00:21:38de l'enseignement.
00:21:40Et c'est pour ça
00:21:41qu'en Vendée militaire,
00:21:43l'enseignement
00:21:43privé
00:21:46est numériquement
00:21:47supérieur
00:21:48à l'enseignement
00:21:49public.
00:21:50Alors,
00:21:51on peut parler,
00:21:52bien sûr,
00:21:52et tu en parles
00:21:53et ô combien
00:21:54dans les livres.
00:21:55On va du reste
00:21:56peut-être le montrer
00:21:57le dernier en date
00:21:58si techniquement
00:22:00j'y arrive
00:22:00parce que je ne suis pas
00:22:02très fort en la matière,
00:22:03mais je crois
00:22:03que c'est bien ça,
00:22:05l'un des livres
00:22:07que tu,
00:22:08voilà,
00:22:09c'est le dernier celui-là,
00:22:11c'est bien ça ?
00:22:11C'est l'avant-dernier,
00:22:12c'est La vie
00:22:13de Saint Thomas d'Aquin.
00:22:16Ah, d'accord.
00:22:17Oui.
00:22:18Mais bon,
00:22:19c'est des livres
00:22:20sur la Vendée,
00:22:22tu parles effectivement
00:22:23des colonnes infernales
00:22:26qui,
00:22:27elles,
00:22:27vont se débrouiller.
00:22:28Alors,
00:22:28c'est ce que je vais découvrir,
00:22:29c'est que jusqu'à
00:22:31une période récente,
00:22:32jusqu'en 2011,
00:22:33précisément,
00:22:34on a cru
00:22:35que la Vendée
00:22:37avait été exterminée
00:22:39par le biais
00:22:40d'un seul plan,
00:22:42le plan dit de Thuraud.
00:22:44En fait,
00:22:44pas du tout,
00:22:45je vais reconstituer
00:22:47la planification
00:22:48de l'extermination
00:22:49de la Vendée
00:22:50qui va se faire
00:22:51à travers quatre plans
00:22:52et chronologiquement
00:22:54qui commence
00:22:56le 26 juillet
00:22:571793
00:23:01et qui va s'achever
00:23:02le 2 décembre
00:23:041794.
00:23:05En fait,
00:23:06l'extermination
00:23:07de la Vendée
00:23:08et l'anéantissement
00:23:08va durer 18 mois.
00:23:11C'est énorme.
00:23:13Et en fait,
00:23:13ces quatre plans
00:23:14ont tous
00:23:15le même objet,
00:23:17l'éradication
00:23:18de la race,
00:23:20comme ils disent,
00:23:21des Vendéens
00:23:22et au-delà
00:23:23du remplacement
00:23:25de la population
00:23:26vendéenne
00:23:26par une nouvelle
00:23:27population
00:23:29dite républicaine.
00:23:31Et symboliquement,
00:23:32on va débaptiser
00:23:33la Vendée
00:23:34pour l'appeler
00:23:34département vengé.
00:23:36C'est-à-dire,
00:23:36vengé veut dire deux choses.
00:23:38Un,
00:23:38la République se venge
00:23:39et la République
00:23:40va reconstruire
00:23:42une nouvelle France
00:23:43en Vendée
00:23:44mais une nouvelle France
00:23:45républicaine.
00:23:47Alors,
00:23:48effectivement,
00:23:48on peut lire
00:23:50dans tes livres
00:23:51ces phrases
00:23:52énormes,
00:23:53en tout cas
00:23:54d'une violence rare.
00:23:55Je vous donne l'ordre
00:23:56de livrer aux flammes
00:23:58tout ce qui est susceptible
00:23:59d'être brûlé
00:24:00et de passer
00:24:02au fil de l'épée
00:24:03tout ce que vous rencontrerez
00:24:05comme habitant.
00:24:06Il n'y a plus
00:24:07de Vendée,
00:24:08disait-il à l'époque.
00:24:09Elle est morte
00:24:10sous notre sabre libre
00:24:12avec notamment
00:24:13ces femmes
00:24:14et les enfants.
00:24:15L'idée,
00:24:16c'était vraiment
00:24:17de supprimer
00:24:18les femmes
00:24:18sillon de reproduction.
00:24:21c'est ce que tu mets
00:24:22et j'en rigole
00:24:24mais bien sûr
00:24:24c'est nerveux
00:24:25et les enfants
00:24:26qui sont considérés
00:24:28comme étant
00:24:28des futurs brigands.
00:24:30Là aussi,
00:24:30on voit que c'est
00:24:31l'accusation inversée.
00:24:33Alors,
00:24:33Ricardo,
00:24:34ce document que tu cites
00:24:35est un document officiel
00:24:36c'est-à-dire
00:24:37ce n'est pas un document
00:24:38dont l'origine
00:24:40seraient les victimes.
00:24:42C'est Robespierre.
00:24:43C'est le général Westerman
00:24:47en l'occurrence
00:24:48mais c'est comme
00:24:49si c'était Robespierre.
00:24:51En fait,
00:24:52ce qui est très intéressant
00:24:53lorsqu'on analyse
00:24:55la méthodologie
00:24:57pour mettre en œuvre
00:24:58l'extermination,
00:25:00il faut distinguer
00:25:01deux grandes phases.
00:25:03La première phase,
00:25:04c'est la période
00:25:05que j'appelle
00:25:06scientiste,
00:25:07c'est-à-dire
00:25:07qu'on va mettre
00:25:08la science
00:25:09au service
00:25:10de l'extermination
00:25:11et on va utiliser
00:25:13trois grands moyens.
00:25:15Ça va choquer
00:25:16nos téléspectateurs.
00:25:18Le premier moyen,
00:25:20c'est le minage
00:25:21des sols,
00:25:23la mine antipersonnelle.
00:25:26Deuxièmement,
00:25:28le gazage.
00:25:29On décide de gazer
00:25:30la population
00:25:31et pour ce faire,
00:25:32on va recourir
00:25:34au service
00:25:34d'un chimiste député
00:25:37parisien
00:25:37qui s'appelle
00:25:39Fourcroix.
00:25:40Et le troisième moyen,
00:25:42c'est l'empoisonnement
00:25:42à grande échelle
00:25:43du pain,
00:25:45de l'eau,
00:25:45de l'alcool.
00:25:47C'est parce que
00:25:47ces moyens vont échouer
00:25:49qu'on va mettre en œuvre
00:25:50un système
00:25:51que j'appelle
00:25:52proto-industriel.
00:25:54C'est-à-dire
00:25:55qu'on va utiliser
00:25:56des moyens artisanaux
00:25:58à grande échelle
00:26:00et je vais en retenir
00:26:01six principalement.
00:26:04Le premier moyen,
00:26:05c'est le feu,
00:26:06c'est-à-dire
00:26:06qu'on concentre
00:26:07les gens
00:26:08dans des lieux
00:26:09fermés
00:26:09et on les brûle
00:26:11vifs.
00:26:11C'est le cas,
00:26:12par exemple,
00:26:13à la chapelle
00:26:13Bassemer
00:26:14où on a enfermé
00:26:1574 habitants
00:26:17dans une chapelle,
00:26:18la chapelle
00:26:19Saint-Pierre-Estien
00:26:19que j'ai restaurée
00:26:20et dont j'ai fait
00:26:21un mémorial
00:26:22ou au Luc-sur-Boulogne
00:26:24avec la chapelle
00:26:26du Petit Luc
00:26:27et on a comme ça
00:26:29une quantité
00:26:30de lieux
00:26:30où on a brûlé
00:26:31vif
00:26:32les gens.
00:26:33Deuxième moyen,
00:26:34c'est ce que j'appelle
00:26:36les noyades.
00:26:41Alors,
00:26:41quand on parle
00:26:42des noyades…
00:26:42Les fameux noyés,
00:26:44les mariés noyés.
00:26:46Absolument.
00:26:47Alors,
00:26:47quand on parle
00:26:47de noyades,
00:26:48on pense immédiatement
00:26:49à Carrier,
00:26:49à Franck Castel,
00:26:50député,
00:26:51qui noie massivement
00:26:53à Angers
00:26:55et à Nantes.
00:26:57En fait,
00:26:57on noie partout.
00:26:59Dès qu'il y a de l'eau,
00:27:00on noie.
00:27:00Troisième moyen,
00:27:01c'est la décollation.
00:27:02Pourquoi j'utilise
00:27:04ce mot générique ?
00:27:05Parce qu'évidemment,
00:27:06quand on parle de décollation,
00:27:07on pense à la guillotine.
00:27:09Mais la guillotine
00:27:10est un des moyens,
00:27:12c'est-à-dire qu'on utilise
00:27:13le couteau,
00:27:15le sabre,
00:27:16la serpe,
00:27:17en fait,
00:27:17tout ce qui est coupant
00:27:18pour couper les têtes.
00:27:22Et d'ailleurs,
00:27:22dans le mémorial
00:27:23de la chapelle Basse-Mère,
00:27:24vous avez un tableau
00:27:25qui raconte
00:27:26ces scènes effroyables.
00:27:28effroyables.
00:27:29Et donc,
00:27:30on coupe les têtes
00:27:32par centaines.
00:27:35Ensuite,
00:27:36le sabrage.
00:27:37Alors,
00:27:37le sabrage,
00:27:38c'est une expression
00:27:39inventée par les républicains,
00:27:42c'est-à-dire qu'on met
00:27:42les gens en file indienne
00:27:43et à coups de sabre,
00:27:45de pique,
00:27:46etc.,
00:27:47on les tue.
00:27:48Et autrement,
00:27:49l'éclatement des crânes
00:27:50à coups de crosse
00:27:51ou de bâtons,
00:27:55etc.,
00:27:55c'est vraiment
00:27:57des boucheries
00:27:58qu'on n'imagine pas.
00:28:00Et la dernière chose,
00:28:02évidemment,
00:28:03les fusillades.
00:28:04Mais on trouve
00:28:05plein de choses.
00:28:06J'ai le cas,
00:28:07par exemple,
00:28:07à la chapelle Basse-Mère,
00:28:08on va inaugurer
00:28:09le lieu
00:28:09le 17 mai prochain.
00:28:14S'il y a des gens
00:28:14qui sont intéressés,
00:28:15il faut aller sur le site
00:28:16Mémoire du futur.
00:28:18on va inaugurer
00:28:19un lieu
00:28:20où on a concentré
00:28:22les habitants
00:28:23du village
00:28:23de la chapelle Basse-Mère
00:28:24pour les tuer
00:28:25en les pressant
00:28:26dans des pressoirs à vin.
00:28:30C'est des scènes
00:28:31absolument incroyables.
00:28:32On a créé,
00:28:33par exemple,
00:28:33la notion
00:28:33de four crématoire
00:28:34qui était en fait
00:28:37les fours à pain
00:28:38et on jetait dedans
00:28:40les femmes
00:28:41et les enfants.
00:28:42On a des rapports officiels.
00:28:43Ce que j'allais dire,
00:28:45c'est en fait
00:28:45les nazis
00:28:46n'ont rien inventé.
00:28:47Ils ont puisé
00:28:48leurs idées.
00:28:49On oublie toujours
00:28:50lorsqu'on parle
00:28:50des nazis,
00:28:52évidemment,
00:28:53la révolution française
00:28:53qui est la matrice,
00:28:54mais on oublie toujours
00:28:55ce qu'ont commis
00:28:57les communistes
00:28:58en Russie
00:28:59en Union soviétique.
00:29:00Et en fait,
00:29:02ce que les Russes
00:29:03ont commis
00:29:03en Russie
00:29:04en Union soviétique,
00:29:06ils l'ont appris
00:29:07en Vendée.
00:29:08Et c'est pour ça
00:29:09d'ailleurs
00:29:09que c'est intéressant
00:29:11de lire
00:29:11les mémoires
00:29:12de Lénine
00:29:14qui raconte
00:29:14qu'il est venu
00:29:15en Vendée
00:29:15et qu'il a découvert
00:29:17justement
00:29:18cette Vendée
00:29:19et les méthodes
00:29:20d'extermination,
00:29:21ces méthodes
00:29:21qu'il va utiliser
00:29:22pour massacrer
00:29:24tous ses opposants.
00:29:25Et d'ailleurs,
00:29:26il ne se trompe pas
00:29:27en appelant ça
00:29:28Vendée.
00:29:29Des provinces
00:29:31comme Tamboeuf
00:29:32sont appelées
00:29:33des Vendées
00:29:34russes.
00:29:34Alors,
00:29:37il y avait également
00:29:37quelque chose
00:29:38d'abject,
00:29:40on va aller
00:29:40de plus en plus
00:29:41dans l'horreur
00:29:42décidément ce soir,
00:29:43mais avec
00:29:44ces tanneries
00:29:45également,
00:29:46on découpait
00:29:47les peaux
00:29:48des jeunes filles
00:29:49les plus jolies
00:29:50justement
00:29:51pour leur arracher
00:29:52la peau
00:29:52et...
00:29:53Je répète,
00:29:55la Vendée
00:29:55c'est une matrice.
00:29:57C'est-à-dire
00:29:58qu'en Vendée
00:29:59on a tout fait
00:30:00en fait.
00:30:00c'est la première fois
00:30:02qu'on massacre
00:30:03un peuple
00:30:03pour ce qu'il est
00:30:04et on va
00:30:05animaliser ce peuple
00:30:07et on va le traiter
00:30:09comme des animaux.
00:30:10C'est-à-dire
00:30:11qu'on va tanner
00:30:12la peau
00:30:12des Vendéens
00:30:14pour en faire
00:30:14des uniformes
00:30:17militaires,
00:30:18on va leur arracher
00:30:19les dents
00:30:19pour en faire
00:30:20des dentiers,
00:30:21on va leur couper
00:30:22les cheveux
00:30:22pour faire des perruques,
00:30:24on va tanner
00:30:25les peaux
00:30:26comme je l'ai dit
00:30:27tout à l'heure
00:30:28pour faire
00:30:30non seulement
00:30:32des uniformes
00:30:33mais pour faire aussi
00:30:34pour les livres
00:30:37des parements,
00:30:38on a fait fondre
00:30:40les corps
00:30:40pour récupérer
00:30:41la graisse,
00:30:42etc.
00:30:43C'est-à-dire
00:30:44que la Vendée
00:30:45je le répète
00:30:46c'est le laboratoire
00:30:48des atrocités
00:30:50commises
00:30:51au XXe siècle.
00:30:52Alors je suis désolé
00:30:53Rénal,
00:30:54cette question
00:30:54va sûrement
00:30:55offusquer
00:30:55certains de nos
00:30:57téléspectateurs
00:30:57mais le massacre
00:30:59des juifs
00:31:00on en parle
00:31:01encore et encore
00:31:02malheureusement
00:31:04celui des Vendéens
00:31:05si tu n'étais pas là
00:31:06on n'en parlerait
00:31:07pas beaucoup
00:31:08au niveau national
00:31:09j'entends bien
00:31:10parce que c'est sûr
00:31:10qu'au niveau régional
00:31:12il y a encore
00:31:14toute cette mémoire
00:31:17collective
00:31:18grâce à ça
00:31:19au mémoricide
00:31:19dont tu parlais tout à l'heure
00:31:21bien présent
00:31:21mais c'est vrai
00:31:23que les juifs
00:31:24eux ont fait perdurer
00:31:25un peu
00:31:26tout ce qu'ils ont pu
00:31:27vivre comme atrocité
00:31:29jusqu'à présent
00:31:30encore aujourd'hui
00:31:31ils sont constitués
00:31:32on le voit
00:31:33une force coercitive
00:31:35d'importance
00:31:36alors que les Vendéens
00:31:37eux
00:31:38ils font leur travail
00:31:39au niveau local
00:31:40effectivement
00:31:41ils font perdurer
00:31:43cette mémoire là
00:31:43mais on a l'impression
00:31:44que là
00:31:45en gros derrière tout ça
00:31:46ma vraie question
00:31:46j'y viens
00:31:47c'est que cette société
00:31:48vendéenne
00:31:48qui a été endeuillée
00:31:50on a l'impression
00:31:51qu'elle n'ose pas
00:31:52dire
00:31:53et déclamer
00:31:54sa douleur
00:31:55parce que l'origine
00:31:56du fait de la république
00:31:58reconnue en tant que telle
00:32:00et dont on gomme
00:32:01toutes ces atrocités là
00:32:03est presque devenue
00:32:04inavouable
00:32:05est-ce que ce sentiment là
00:32:06tu le partages ou pas ?
00:32:08Alors
00:32:08je comprends
00:32:10ce que tu dis
00:32:11mais je peux l'expliquer
00:32:12c'est-à-dire
00:32:14qu'il y a un mythe
00:32:16autour de la révolution française
00:32:17et la révolution française
00:32:19a gagné
00:32:20malheur au vaincu
00:32:22et en fait
00:32:24pour les Vendéens
00:32:26ça a été
00:32:26un double malheur
00:32:28un malheur
00:32:29lié aux circonstances
00:32:30j'ai expliqué
00:32:30tout à l'heure
00:32:31et puis sur le long terme
00:32:33c'est la république
00:32:34qui a gagné
00:32:35et la république
00:32:36a créé
00:32:37un mythe
00:32:38d'une république
00:32:40propre
00:32:41et en fait
00:32:42tout ce qui l'a dérangé
00:32:43elle l'a gommé
00:32:45occulté
00:32:46manipulé
00:32:48mémoricidé
00:32:50je crée le verbe
00:32:53pour expliciter
00:32:54l'exemple des Arméniens
00:32:58est très intéressant
00:32:59parce que les Arméniens
00:33:02vont se heurter
00:33:03au même problème
00:33:06que les Vendéens
00:33:07sauf que les Arméniens
00:33:10vont quitter le territoire
00:33:12de l'Arménie
00:33:12ils vont aller ailleurs
00:33:13et les Arméniens
00:33:16ont essayé d'hurler
00:33:17leur douleur
00:33:19à l'époque d'ailleurs
00:33:21il y a un consul
00:33:23américain
00:33:24qui s'appelle Davis
00:33:25qui a essayé
00:33:27d'attirer l'attention
00:33:28des Américains
00:33:30et du monde
00:33:31des horreurs commises
00:33:34en Arménie
00:33:36il n'avait pas le mot
00:33:37il n'avait pas le mot génocide
00:33:39il n'avait pas retenu
00:33:40le mot de baboeuf
00:33:41de populicide
00:33:42et en fait
00:33:43il ne va pas réussir
00:33:44faute de mot
00:33:45et les Arméniens
00:33:47pour se souvenir
00:33:49ont fait un collectage
00:33:51incroyable
00:33:52de souvenirs
00:33:54justement
00:33:54qu'ils ont publié
00:33:56d'abord pour eux
00:33:58pour se souvenir
00:34:00et ensuite
00:34:01ils ont commencé
00:34:02à communiquer
00:34:03à partir
00:34:04des années
00:34:051980
00:34:07les crimes commis
00:34:11par les communistes
00:34:13sont passés
00:34:14totalement
00:34:15à la trappe
00:34:15de l'histoire
00:34:16pour deux raisons
00:34:17la première
00:34:19parce que le système
00:34:21a été vainqueur
00:34:21et deuxièmement
00:34:24les victimes
00:34:25n'ont pas pu
00:34:26témoigner
00:34:27et collecter
00:34:28une de ces grandes victimes
00:34:30qui a pu témoigner
00:34:31c'est
00:34:32le grand
00:34:32Solzhenitsyn
00:34:33mais là
00:34:35lorsqu'il a commencé
00:34:36à hurler
00:34:37à partir des années
00:34:381953
00:34:381900
00:34:39personne ne l'a cru
00:34:41parce qu'en fait
00:34:42le monde
00:34:43contemporain
00:34:45était pro-soviétique
00:34:47et Solzhenitsyn
00:34:49a hurlé
00:34:50dans le vide
00:34:51et il explique ça
00:34:52lorsqu'il vient en Vendée
00:34:53en 1993
00:34:55il dit
00:34:56je viens
00:34:57en fait
00:34:57dans une histoire
00:34:59qui est la mienne
00:35:00quant aux juifs
00:35:01on a réduit
00:35:05les génocides
00:35:06commis par les
00:35:06nationaux socialistes
00:35:08à un seul génocide
00:35:10le génocide
00:35:11des juifs
00:35:11alors que les
00:35:12nationaux socialistes
00:35:14ont commis
00:35:14beaucoup d'autres
00:35:15génocides
00:35:16génocides
00:35:17des homosexuels
00:35:19les résistants
00:35:20les chrétiens
00:35:21les catholiques
00:35:23les populations civiles
00:35:24les populations civiles
00:35:25je rappelle toujours
00:35:26que le premier camp
00:35:27de concentrat
00:35:27le premier camp
00:35:29de concentration
00:35:30qui est d'achaut
00:35:31était un camp
00:35:32qui avait été
00:35:32monté
00:35:33pour lutter
00:35:35contre le clergé
00:35:36allemand
00:35:37les juifs
00:35:39eux
00:35:40ont eu
00:35:41c'est pas les bons mots
00:35:43mais j'en ai pas
00:35:44une double chance
00:35:45pour leur mémoire
00:35:46la première
00:35:48c'est que
00:35:49un certain nombre
00:35:50d'entre eux
00:35:51ont survécu
00:35:52malgré tout
00:35:54et ils ont pu témoigner
00:35:56et deuxièmement
00:35:57il y avait
00:35:59la télévision
00:35:59et lorsque
00:36:01on a découvert
00:36:02les camps
00:36:03que ce soit
00:36:04les soviétiques
00:36:05ou les américains
00:36:06ils ont filmé
00:36:08l'horreur
00:36:09absolue
00:36:10et c'est grâce
00:36:12à cela
00:36:13c'est à dire
00:36:14au film
00:36:15et au témoignage
00:36:18qu'ils ont pu
00:36:19enfin
00:36:20mettre
00:36:21sur la table
00:36:22de l'histoire
00:36:23ce crime
00:36:24et c'est pas le premier crime
00:36:26c'est pas le dernier
00:36:27d'ailleurs
00:36:27mais c'est un crime
00:36:29qui est
00:36:30pour la première fois
00:36:31devenu
00:36:32visible
00:36:33et lisible
00:36:34et ça
00:36:36c'est absolument
00:36:37fabuleux
00:36:38Rénaud
00:36:38qui a eu ce film
00:36:39qui a tellement
00:36:40marqué les esprits
00:36:41avec un budget
00:36:42complètement ridicule
00:36:43vaincre ou mourir
00:36:45qui bien sûr
00:36:47relate
00:36:48toute cette
00:36:49période là
00:36:50et qui met en exergue
00:36:52la foi
00:36:53notamment
00:36:54toute l'expression
00:36:56si vive
00:36:57de cette jeunesse
00:36:59qui s'est battue
00:37:00aux côtés de ces hommes
00:37:01d'honneur
00:37:02des hommes d'action
00:37:02des hommes
00:37:03qui ont
00:37:04contré l'ennemi
00:37:06et qui étaient prêts
00:37:07à se sacrifier
00:37:08pour ça
00:37:08mais quel film
00:37:09c'était
00:37:10merveilleux
00:37:11quoi
00:37:11avec le recul
00:37:14de l'histoire
00:37:15parce que ça fait
00:37:15un an et demi
00:37:16maintenant
00:37:17qu'il a été
00:37:18diffusé
00:37:19ce film
00:37:22est le premier
00:37:24film
00:37:24grand public
00:37:26qui raconte
00:37:28cette histoire
00:37:29ce film
00:37:30a été
00:37:32créé
00:37:33de toutes pièces
00:37:34par Nicolas
00:37:35de Villiers
00:37:36et le Puy du Fou
00:37:37je répète
00:37:38c'est la première fois
00:37:39au niveau
00:37:41du grand public
00:37:42que ce grand public
00:37:43pouvait accéder
00:37:45à une vérité
00:37:47historique
00:37:48liée à la Vendée
00:37:49la deuxième chose
00:37:51à noter
00:37:52c'est que
00:37:54les médias
00:37:56mainstream
00:37:56unanimement
00:37:59ont dénoncé
00:38:01ce film
00:38:01pour deux raisons
00:38:03la première
00:38:04on n'avait pas
00:38:06le droit
00:38:06de parler
00:38:07de la Vendée
00:38:07ça a été
00:38:09mais vraiment
00:38:10absolument
00:38:10incroyable
00:38:11et en plus
00:38:14au-delà
00:38:15de ça
00:38:15on a dit n'importe quoi
00:38:17sur ce combat
00:38:18des Vendéens
00:38:19en oubliant
00:38:20l'essentiel
00:38:21c'est que
00:38:22les Vendéens
00:38:23s'étaient soulevés
00:38:24pour la liberté
00:38:26face à un système
00:38:28totalitaire
00:38:29plutôt que de condamner
00:38:30le système
00:38:31totalitaire
00:38:32qui a
00:38:33généré
00:38:35Talat Pacha
00:38:37Lénine
00:38:38Staline
00:38:39Adolf Hitler
00:38:39etc
00:38:40ils ont soutenu
00:38:42la République
00:38:43sans se rendre compte
00:38:45en fait
00:38:46du double crime
00:38:48qu'ils commettaient
00:38:49c'est-à-dire
00:38:49de ne pas dénoncer
00:38:51la réalité
00:38:52des événements
00:38:53et de ne pas dénoncer
00:38:54les méthodes
00:38:55utilisées
00:38:56l'idéologie
00:38:57alors ce qui
00:38:59à mon avis
00:39:00est très important
00:39:01Rénald
00:39:02dans ton combat
00:39:03que tu mènes aujourd'hui
00:39:04c'est ce combat
00:39:05pour le
00:39:06mémoricide
00:39:07qui en fait
00:39:08quand on regarde bien
00:39:10et de très près
00:39:11n'a aucune dimension
00:39:12de temporalité
00:39:13ou même
00:39:14d'un
00:39:15prescrit
00:39:16ibilité
00:39:17je crois que c'est
00:39:18le mot
00:39:19qui convient
00:39:20donc sur ces deux notions-là
00:39:22en fait
00:39:22on se rend compte
00:39:23que mémoricide
00:39:24en fait
00:39:24toi tu es un devoir
00:39:26il y a eu un devoir
00:39:27de mémoire
00:39:27de ta part
00:39:28et ça
00:39:29ça a été
00:39:29validé
00:39:30ça a été
00:39:31authentifié
00:39:32ça a été certifié
00:39:33là aujourd'hui
00:39:33on a reconnu
00:39:34ces crimes-là
00:39:35alors ce qui est
00:39:36très intéressant
00:39:37dans cette histoire
00:39:39je répète
00:39:39c'est une découverte
00:39:41tardive
00:39:421985
00:39:44au niveau
00:39:45de l'université
00:39:462011
00:39:47pour cerner
00:39:49la globalité
00:39:50du plan
00:39:51d'extermination
00:39:52et d'anantissement
00:39:53au-delà
00:39:55de cette découverte
00:39:56j'ai démontré
00:39:59scientifiquement
00:40:00et c'est
00:40:01irréfutable
00:40:01que contrairement
00:40:03à ce que disaient
00:40:04les robespierristes
00:40:05et les défenseurs
00:40:06de la révolution française
00:40:08que ce système
00:40:10totalitaire
00:40:11avait été conçu
00:40:12de toute pièce
00:40:13par les députés
00:40:15eux-mêmes
00:40:15qui représentaient
00:40:16la France
00:40:17et notamment
00:40:18par le comité
00:40:19de salut public
00:40:20il y a
00:40:23trois notions
00:40:26que j'ai définies
00:40:29en 1985
00:40:31et 2011
00:40:32premièrement
00:40:34la conception
00:40:35deuxièmement
00:40:37la mise en œuvre
00:40:39troisièmement
00:40:40la complicité
00:40:41tant dans la conception
00:40:42que la mise en œuvre
00:40:44mais
00:40:45et je reprends
00:40:48ce que tu as dit
00:40:49tout à l'heure
00:40:49ce qui était incroyable
00:40:51c'est que l'histoire
00:40:53officielle
00:40:54avait fait des victimes
00:40:55des bourreaux
00:40:56et des bourreaux
00:40:56des victimes
00:40:57personne
00:40:58ne s'était penché
00:41:01sur
00:41:02ce fait
00:41:04incroyable
00:41:05de l'inversion
00:41:06et personne
00:41:07ne s'était penché
00:41:09sur la notion
00:41:09de mémoire
00:41:10ce qui est vrai
00:41:12d'ailleurs
00:41:12pour la Vendée
00:41:13est aussi vrai
00:41:15pour les Arméniens
00:41:16est aussi vrai
00:41:17pour tous les gens
00:41:18qui ont été exterminés
00:41:19par les systèmes
00:41:20soviétiques
00:41:21nazis
00:41:22etc
00:41:22personne n'avait
00:41:24travaillé la mémoire
00:41:25et la question
00:41:26que je me suis posée
00:41:27qui est toute simple
00:41:28est-ce que l'évolution
00:41:29de la mémoire
00:41:30qui génère
00:41:32l'inversion
00:41:32est une évolution
00:41:34naturelle
00:41:35ou elle est fabriquée
00:41:38par le bourreau
00:41:39et j'ai démontré
00:41:40que c'est le bourreau
00:41:42qui l'a fabriqué
00:41:43en commettant
00:41:45le crime
00:41:46d'extermination
00:41:47et d'anantissement
00:41:47c'est-à-dire
00:41:48qu'ils font
00:41:50deux crimes
00:41:50en même temps
00:41:52ce qui est stupéfiant
00:41:53c'est que
00:41:55comme personne
00:41:56ne s'était penché
00:41:57sur cette problématique
00:41:58personne n'avait
00:42:00créé
00:42:01de concepts
00:42:02et notamment
00:42:03de mots
00:42:03et donc
00:42:05c'est pour ça
00:42:05que j'ai inventé
00:42:06le mot
00:42:06mémoricide
00:42:07et que j'ai défini
00:42:09dans mon livre
00:42:10Vendée du génocide
00:42:11au mémoricide
00:42:12parce que c'est
00:42:14ça qui est essentiel
00:42:15et lorsque
00:42:16on voit
00:42:17les universitaires
00:42:18français
00:42:18ou les politiques
00:42:20qui nient
00:42:22la réalité
00:42:23du génocide
00:42:24des Vendéens
00:42:24en fait
00:42:26ils se font
00:42:27complices
00:42:28des génocidaires
00:42:30et eux-mêmes
00:42:31ils deviennent
00:42:32génocidaires
00:42:33par extrapolation
00:42:34et en fait
00:42:36le droit international
00:42:37demain
00:42:39va avoir
00:42:40enfin
00:42:41le mot
00:42:42pour juger
00:42:43ces criminels
00:42:44contre l'humanité
00:42:45parce que
00:42:45au-delà du crime
00:42:46premier
00:42:47il y a le crime
00:42:48second
00:42:49qui est la négation
00:42:50et l'inversion
00:42:51alors
00:42:53tu as
00:42:54également
00:42:54dans tes oeuvres
00:42:55au-delà
00:42:56de tous les écrits
00:42:57au-delà
00:42:58de tout ce travail
00:42:59de mémoire
00:43:00au-delà
00:43:00de tout ce que
00:43:01tu as pu faire
00:43:02au niveau universitaire
00:43:03et par ailleurs
00:43:03dans les conférences
00:43:05et autres
00:43:05tu as créé
00:43:06en fait
00:43:07tu as été créé
00:43:08ce musée
00:43:09je ne sais pas
00:43:09si c'est toi
00:43:10qui l'as créé
00:43:10ou pas
00:43:10mais en tout cas
00:43:11il y a ce musée
00:43:13qui existe depuis
00:43:14maintenant
00:43:14alors ça fait partie
00:43:15de l'acte de mémoricide
00:43:17voilà
00:43:17il y a 30 ans
00:43:19absolument
00:43:21en fait
00:43:22ce qui est incroyable
00:43:23c'est que
00:43:26il n'existait pas
00:43:27de musée
00:43:30ni de la choinerie
00:43:31ni de la Vendée
00:43:33au niveau fondamental
00:43:35il y a bien
00:43:36ici et là
00:43:37quelques musées
00:43:39je pense à Cholet
00:43:40je pense au Luxe-Boulogne
00:43:43qui racontent
00:43:44les histoires locales
00:43:47mais aucun musée
00:43:48ne soulève
00:43:49la question
00:43:50de fond
00:43:51de l'acte
00:43:52génocidaire
00:43:53et en fait
00:43:54pour moi
00:43:56c'est quelque chose
00:43:58d'incroyable
00:43:59de découvrir cela
00:44:00et c'est pour ça
00:44:01que j'ai repris
00:44:01un musée
00:44:02sur la Vendée
00:44:04et la Chouanerie
00:44:04et je lui ai donné
00:44:05la dimension
00:44:06justement
00:44:08de l'histoire scientifique
00:44:09ce musée
00:44:10se retrouve
00:44:10à l'heure actuelle
00:44:12à Plournel
00:44:13à côté de Quibon
00:44:14en fait
00:44:15et on peut voir ça
00:44:17sur internet
00:44:19musée des guerres
00:44:20de l'Ouest
00:44:20Vendée
00:44:21et Chouanerie
00:44:22c'est le seul musée
00:44:23au monde
00:44:24qui existe
00:44:25sur la Chouanerie
00:44:26c'est le seul musée
00:44:27au monde
00:44:28qui explicite
00:44:30justement
00:44:31tout le processus
00:44:32génocidaire
00:44:34de la Vendée
00:44:35et à l'intérieur
00:44:36on a un certain
00:44:37nombre de documents
00:44:38absolument incroyables
00:44:40comme par exemple
00:44:41les registres clandestins
00:44:43des prêtres réfractaires
00:44:45on a ça
00:44:46pour deux communes
00:44:48la Boissière
00:44:48et la Romaudière
00:44:50on a
00:44:51les armes
00:44:52de Cattelino
00:44:53on a
00:44:54un des derniers chapelets
00:44:55de la reine
00:44:56Marie-Antoinette
00:44:58on a le seul portrait
00:44:59fait de son vivant
00:45:01de Cadoudal
00:45:02c'est d'ailleurs
00:45:02le seul portrait
00:45:03fait d'un chef
00:45:04vendéen
00:45:06et Chouan
00:45:07de son vivant
00:45:08bon etc
00:45:09etc
00:45:09c'est un musée
00:45:10extraordinaire
00:45:12or ce musée
00:45:12il a trois fonctions
00:45:14premières
00:45:15un
00:45:16bien entendu
00:45:17présenter
00:45:19l'histoire
00:45:20deuxièmement
00:45:22collecter
00:45:23et en fait
00:45:24j'ai
00:45:25depuis 30
00:45:2635 ans
00:45:27maintenant
00:45:27j'ai collecté
00:45:28à travers le monde
00:45:29tout ce que
00:45:31j'ai pu collecter
00:45:32on m'a donné
00:45:33beaucoup de choses
00:45:34j'ai acheté
00:45:34beaucoup de choses
00:45:35et à l'heure actuelle
00:45:36ce musée
00:45:37a au moins
00:45:395000 pièces
00:45:40et demain
00:45:43j'espère
00:45:43trouver un lieu
00:45:44pour trouver
00:45:46un endroit
00:45:48pour présenter
00:45:50tout cela
00:45:51soit un endroit
00:45:52que je vais créer
00:45:53de toute pièce
00:45:54c'est-à-dire
00:45:54construire
00:45:55un musée
00:45:56soit
00:45:57trouver
00:45:58un lieu
00:45:59symbolique
00:46:00historique
00:46:02et si nos
00:46:04spectateurs
00:46:05ont des idées
00:46:07je suis vraiment
00:46:08preneur
00:46:09et d'ailleurs
00:46:09s'ils peuvent
00:46:10nous aider financièrement
00:46:12là aussi
00:46:12je suis preneur
00:46:14et puis la troisième chose
00:46:15ce musée
00:46:16est chargé
00:46:17de l'entretien
00:46:18de la mémoire
00:46:20alors l'entretien
00:46:21de la mémoire
00:46:22c'est un programme
00:46:23vaste
00:46:23c'est-à-dire
00:46:24qu'il finance
00:46:25des bourses
00:46:26pour les étudiants
00:46:28il a une bibliothèque
00:46:31il a un centre
00:46:32de documentation
00:46:34comment dire
00:46:36de parchemin
00:46:38etc.
00:46:39et puis bien entendu
00:46:40il fait de la communication
00:46:42et je voyage
00:46:45à travers la France
00:46:47et l'Europe
00:46:47pour justement
00:46:49expliquer
00:46:50ce qu'est
00:46:51le totalitarisme
00:46:52révolutionnaire
00:46:53et notamment
00:46:54les conséquences
00:46:55que ça a eues
00:46:56en Vendée
00:46:56ce musée
00:46:57est unique
00:46:58en son genre
00:46:59c'est un musée
00:47:00entièrement privé
00:47:01qui ne bénéficie
00:47:02d'aucune subvention
00:47:04on s'en doute
00:47:05on s'en doute
00:47:07en tout cas
00:47:07des pièces rares
00:47:08comme tu dis
00:47:09des cartes
00:47:10des gravures
00:47:11des armes
00:47:11des documents
00:47:12et puis
00:47:13et puis effectivement
00:47:14c'est ce portrait
00:47:15de cet homme
00:47:16à qui on pourrait
00:47:17parce que moi
00:47:18je suis intéressé
00:47:18vraiment de près
00:47:19maintenant depuis
00:47:19pas mal de temps
00:47:20c'est ce fameux
00:47:21Georges Cadoudal
00:47:23dont tu parlais
00:47:24tout à l'heure
00:47:24et qui lui
00:47:25s'est lancé
00:47:27dans une guerre
00:47:29mais incroyable
00:47:30contre Napoléon
00:47:31et on pourrait
00:47:33y consercer
00:47:33votre émission
00:47:34on peut-être
00:47:35revenir dessus
00:47:36mais c'est quand même
00:47:37une des très grandes figures
00:47:38lui aussi
00:47:39de cette lutte
00:47:40locale
00:47:41alors
00:47:42c'est vraiment
00:47:44un homme
00:47:45d'exception
00:47:46parce qu'il a
00:47:48compris très tôt
00:47:49comme bon nombre
00:47:51de chefs
00:47:51vendéens
00:47:52on pourrait parler
00:47:52de Catalinaud
00:47:53de la Roja-Clin
00:47:54de la Rouerie
00:47:56la nature profonde
00:47:59de la révolution française
00:48:00et la mise en oeuvre
00:48:01du système totalitaire
00:48:03qui a été créé
00:48:05par le comité
00:48:06de salut public
00:48:07ce qui est extraordinaire
00:48:09c'est ces gens
00:48:10on a un député
00:48:11d'ailleurs anglais
00:48:12qui s'appelle Burke
00:48:13qui lui aussi
00:48:14avait compris ça
00:48:15l'a conceptualisé
00:48:16à publier un livre
00:48:17justement
00:48:18dans ce sens
00:48:19ce qui est extraordinaire
00:48:20c'est ces gens
00:48:21c'est qu'au-delà du constat
00:48:23ils ont décidé
00:48:25de prendre les armes
00:48:27pour la liberté
00:48:29ça c'est vraiment incroyable
00:48:31et on va les combattre
00:48:35justement pour les empêcher
00:48:37d'être libres
00:48:38c'est extraordinaire
00:48:39ce combat
00:48:40mais vous savez
00:48:41c'est un combat très actuel
00:48:44et tu en fais partie
00:48:47toi
00:48:47c'est-à-dire
00:48:48tu prends les armes modernes
00:48:50qui sont les armes
00:48:51de la communication
00:48:52pour combattre
00:48:53un système
00:48:54qui est un système
00:48:56totalitaire de nature
00:48:57tu vois
00:48:57et ça c'est extraordinaire
00:49:00c'est pour ça
00:49:00que ça me permet
00:49:02de te salver
00:49:03mais en tous les cas
00:49:05pour en revenir
00:49:05à Cadoudal
00:49:06c'est vrai que
00:49:07bon déjà
00:49:08il a fini
00:49:09décapité
00:49:10je crois
00:49:10c'est ça
00:49:11et puis
00:49:13la seconde chose
00:49:15c'est qu'on lui a demandé
00:49:16moi ça avait
00:49:17vachement marqué
00:49:18ça
00:49:18on lui avait demandé
00:49:19au moment
00:49:20de sa condamnation
00:49:21s'il voulait
00:49:23finalement
00:49:23une certaine forme
00:49:26de
00:49:26s'il pouvait être blanchi
00:49:28au dernier moment
00:49:28et il disait
00:49:29si je le suis
00:49:30il faudrait
00:49:31que mes soldats le soient
00:49:32et s'ils ne le sont pas
00:49:34à ce moment là
00:49:34j'y vais à la mort
00:49:35parce que je n'aurais pas
00:49:36de sens
00:49:37à vivre
00:49:38si les soldats
00:49:39autour de moi
00:49:40eux-mêmes mouraient
00:49:41et que moi
00:49:42j'étais
00:49:42exempté
00:49:44de
00:49:45de
00:49:45de cette tragédie
00:49:46c'est
00:49:47vraiment
00:49:48je trouve
00:49:49qu'il y avait
00:49:49un code
00:49:50d'honneur
00:49:51il y avait un sens
00:49:52de l'honneur
00:49:53qu'on a tellement
00:49:54perdu aujourd'hui
00:49:55qui n'existe plus
00:49:56en fait
00:49:56aujourd'hui
00:49:56Rénal
00:49:57alors
00:49:58c'est curieux
00:50:00que tu me parles
00:50:01de cela
00:50:02parce qu'on retrouve
00:50:03ça en permanence
00:50:04en Vendée
00:50:05c'est à dire
00:50:06que
00:50:06les gens
00:50:08qui se soulèvent
00:50:09pour la liberté
00:50:10et se font
00:50:12un devoir
00:50:12de le faire
00:50:13pour l'honneur
00:50:14je prends
00:50:16un exemple
00:50:16précis
00:50:17parce qu'en face
00:50:20on est dans
00:50:21la guerre révolutionnaire
00:50:23il n'y a pas
00:50:23d'honneur
00:50:24c'est l'affaire
00:50:26qui se passe
00:50:28le 17
00:50:2918
00:50:3019 octobre
00:50:311780
00:50:321913
00:50:33à Saint-Florent
00:50:34le Vieil
00:50:35les Vendéens
00:50:36vont traverser
00:50:37la Loire
00:50:38pour échapper
00:50:39à la boucherie
00:50:41ils ont
00:50:42fait
00:50:435000 bleus
00:50:45prisonniers
00:50:46conformément
00:50:48au droit
00:50:48de la guerre
00:50:49ces bleus
00:50:51doivent être
00:50:52exécutés
00:50:53sans jugement
00:50:54ce sont
00:50:54des bourreaux
00:50:55des salopards
00:50:56et le généralissime
00:50:59bonchamp
00:51:00dit
00:51:00je suis
00:51:02catholique
00:51:03nous n'avons
00:51:05pas le droit
00:51:06d'exterminer
00:51:08les gens
00:51:09comme cela
00:51:10je vous demande
00:51:12deux choses
00:51:13un
00:51:13on les gracie
00:51:14et on les libère
00:51:16et c'est ce qu'ils vont faire
00:51:17les soldats
00:51:17tant et si bien
00:51:19que lorsque
00:51:20les Vendéens
00:51:22traversent la Loire
00:51:22ils vont laisser
00:51:24sur la rive
00:51:24de la Loire
00:51:25les 5000 bleus
00:51:27prisonniers
00:51:27lorsque le général républicain
00:51:30Westerman arrive
00:51:31découvre
00:51:32ces 5000 bleus
00:51:33il est stupéfait
00:51:35d'autant plus
00:51:36que les 5000 bleus
00:51:37républicains
00:51:38leur disent
00:51:39vous savez
00:51:40les Vendéens
00:51:41sont des gens
00:51:41vraiment bien
00:51:42un
00:51:44ils nous ont bien traités
00:51:45deux
00:51:46ils nous ont
00:51:47grâssé libéré
00:51:48Westerman
00:51:50lui
00:51:50il a l'ordre
00:51:52de les exterminer
00:51:54donc il va demander
00:51:56par rapport à cela
00:51:58au comité
00:51:59de salut public
00:52:00ce qu'il doit faire
00:52:02et le comité
00:52:04de salut public
00:52:04va lui dire
00:52:05un
00:52:06cette vérité
00:52:07ne doit pas être connue
00:52:08deux
00:52:09on va dire
00:52:10que les Vendéens
00:52:10ont maltraité
00:52:12les bleus
00:52:13qu'ils se sont
00:52:14eux-mêmes
00:52:15libérés
00:52:16en se soulevant
00:52:17et on va demander
00:52:19aux bleus libérés
00:52:20de réparer
00:52:22le crime
00:52:22qu'ils ont commis
00:52:23d'avoir accepté
00:52:24la liberté
00:52:25de brigand
00:52:27en exterminant
00:52:29non seulement
00:52:30les témoins oculaires
00:52:31mais leurs libérateurs
00:52:34ils vont créer
00:52:35pour ce faire
00:52:36un camp de concentration
00:52:37où ils vont exterminer
00:52:402000 Vendéens
00:52:41locaux
00:52:42qui étaient à la fois
00:52:43soit des observateurs
00:52:45soit des libérateurs
00:52:47alors face à
00:52:52Réna
00:52:52face à ce risque
00:52:54aujourd'hui
00:52:54totalitaire
00:52:55puisque toi
00:52:56c'est ton combat
00:52:57on l'aura bien compris
00:52:58à travers cette émission
00:52:59la société civile
00:53:00aujourd'hui
00:53:01c'est elle
00:53:02d'après toi
00:53:03pour reprendre
00:53:04cette analogie
00:53:05cette image là
00:53:06historique
00:53:07qui doit repenser
00:53:09qui doit se repenser
00:53:11en quelque sorte
00:53:11comme corps politique
00:53:12fondement en fait
00:53:14de ce fameux
00:53:15contrat social
00:53:15et s'engager
00:53:16dans ces organisations
00:53:18dans les corps
00:53:20intermédiaires
00:53:20qui doit se reformer
00:53:22en quelque sorte
00:53:22aujourd'hui le conseil
00:53:24que tu pourrais donner
00:53:25justement par rapport
00:53:26à tout ce que tu sais
00:53:28tout ce que tu as vécu
00:53:29tout ce que tu nous redonnes
00:53:31aujourd'hui
00:53:31avec la foi
00:53:33qui est la tienne
00:53:34qu'est-ce que tu conseilles
00:53:35à tous ces gens
00:53:36aujourd'hui
00:53:36qui sont dans ce forme
00:53:38dans cette forme
00:53:38de totalitarisme ambiant
00:53:40dans laquelle nous vivons
00:53:41se sentent perdus
00:53:42qu'est-ce que tu peux
00:53:43leur conseiller
00:53:43pour commencer
00:53:45je comprends
00:53:46qu'ils se sentent perdus
00:53:48mais en même temps
00:53:51il y a des amis
00:53:52qui ont fait un travail
00:53:54sur cette question
00:53:56il faut savoir
00:53:58que la majorité
00:53:59des députés
00:54:01et des sénateurs
00:54:04sont issus
00:54:05de l'administration
00:54:06c'est important
00:54:08de le souligner
00:54:08c'est-à-dire que
00:54:11en fait
00:54:12ils gèrent
00:54:14la France
00:54:15comme on gère
00:54:16une administration
00:54:17et
00:54:20je comprends
00:54:21que le peuple français
00:54:22soit perdu
00:54:24là-dedans
00:54:25et la seule solution
00:54:27c'est qu'ils reprennent
00:54:29le pouvoir
00:54:30c'est que le peuple profond
00:54:32reprenne le pouvoir
00:54:33et
00:54:34pour ce faire
00:54:36il faut s'arrêter
00:54:37il faut
00:54:39prendre conscience
00:54:41créer des hommes
00:54:42créer des partis politiques
00:54:45et voter pour eux
00:54:46et
00:54:48l'expérience américaine
00:54:49est stupéfiante
00:54:51en la matière
00:54:51et on retrouve ça
00:54:52un peu partout
00:54:53à travers
00:54:54le monde
00:54:55les peuples
00:54:57qui disent
00:54:57non
00:54:58non
00:54:59c'est pas possible
00:54:59on peut pas
00:55:00accepter
00:55:02cette dérive
00:55:03totalitaire
00:55:04en l'occurrence
00:55:05administrative
00:55:06et bien
00:55:07ou de la pensée
00:55:09c'est pas possible
00:55:10que les journaux
00:55:12mainstream
00:55:13diffusent
00:55:14une pensée
00:55:16monolithique
00:55:17et
00:55:18s'il n'y avait pas
00:55:19des réseaux
00:55:20parallèles
00:55:21en fait
00:55:22on serait dans
00:55:23un système
00:55:24en termes de médias
00:55:25totalement totalitaire
00:55:26parce qu'il n'y a
00:55:27aucune différence
00:55:28dans la communication
00:55:29entre les journaux
00:55:31de l'extrême gauche
00:55:32de la gauche
00:55:33du centre
00:55:33de la droite
00:55:34ou de l'extrême droite
00:55:35c'est monolithique
00:55:37et heureusement
00:55:38qu'il y a des réseaux
00:55:40comme le tien
00:55:41qui permet
00:55:43à des gens
00:55:45de s'exprimer
00:55:46je prends
00:55:47un homme comme moi
00:55:48c'est stupéfiant
00:55:51avec le succès
00:55:54qui est le mien
00:55:55le succès populaire
00:55:56que je ne puisse pas
00:55:57accéder
00:55:58aux médias
00:55:59mainstream
00:55:59c'est stupéfiant
00:56:00que mes livres
00:56:01ne se retrouvent pas
00:56:02dans les CDI
00:56:03c'est stupéfiant
00:56:05que mes livres
00:56:05ne se retrouvent pas
00:56:06dans les grandes librairies
00:56:08ou dans la grande distribution
00:56:10c'est une anomalie
00:56:12parce que
00:56:14je fais de l'histoire
00:56:15dite classique
00:56:16qui déplaît
00:56:18au système
00:56:19entre autres
00:56:20vauquiste
00:56:20c'est un drame
00:56:23tu auras ce succès
00:56:25tu auras ce succès
00:56:26à titre posthume
00:56:27je sais que tu ne souhaites pas
00:56:28mais tu sais
00:56:29comme tous les grands écrivains
00:56:30c'est toujours
00:56:31des années après
00:56:33en fait
00:56:33qu'on reconnaît
00:56:35leur talent
00:56:36qui aura été
00:56:37l'heure de leur vivant
00:56:38alors ce qui est très intéressant
00:56:40dans cela
00:56:42c'est que
00:56:43avec la modernité
00:56:45qui est la nôtre
00:56:45on a
00:56:47des systèmes
00:56:49pour lutter
00:56:50contre le système totalitaire
00:56:52tu as
00:56:53toi
00:56:54tes moyens
00:56:56que tu as mis
00:56:56en oeuvre
00:56:57je peux citer
00:57:00des chefs d'entreprise
00:57:02comme Bolloré
00:57:02qui ont monté
00:57:04un certain nombre
00:57:06de moyens
00:57:07de communication
00:57:08et puis surtout
00:57:11et moi
00:57:12j'en bénéficie
00:57:13c'est internet
00:57:14qui nous permet
00:57:16l'achat direct
00:57:17aux maisons
00:57:18d'édition
00:57:19et pour nous
00:57:20c'est le premier marché
00:57:22c'est-à-dire que
00:57:23c'est grâce
00:57:24à internet
00:57:25si je peux
00:57:27à la fois
00:57:28me faire connaître
00:57:29et aussi
00:57:30me vendre
00:57:31RENAL
00:57:32ses chères éditions
00:57:33c'est grâce à ça
00:57:35que je peux
00:57:36vendre
00:57:37au grand public
00:57:38c'est un problème
00:57:40démocratique
00:57:41majeur
00:57:43l'histoire
00:57:44du Covid
00:57:44comment dire
00:57:47il y a deux ou trois ans
00:57:48est passionnante
00:57:49à étudier
00:57:50et d'ailleurs
00:57:51il y a un certain nombre
00:57:52d'écrivains
00:57:54étrangers
00:57:54notamment
00:57:55américains
00:57:56qui ont fait paraître
00:57:58des études
00:57:58là-dessus
00:57:59je conseille
00:58:00à nos spectateurs
00:58:02d'aller lire
00:58:03ces livres
00:58:04qui sont en anglais
00:58:05je reconnais
00:58:07que c'est difficile
00:58:08d'approche
00:58:09mais en même temps
00:58:10ils ont décortiqué
00:58:12en profondeur
00:58:14le système
00:58:15totalitaire
00:58:16qui conduisait
00:58:18les gens
00:58:18à se faire
00:58:19vacciner
00:58:20malgré tout
00:58:22et malheur
00:58:24à celui
00:58:25qui refusait
00:58:26la vaccination
00:58:28et malheur
00:58:30à celui
00:58:31qui refusait
00:58:32de se faire vacciner
00:58:34et d'ailleurs
00:58:34c'était tellement
00:58:36totalitaire
00:58:37que le discours
00:58:38utilisé
00:58:40par les politiques
00:58:41et les administratifs
00:58:43était de même nature
00:58:45que les discours
00:58:46utilisés
00:58:47par les politiques
00:58:48sous la terreur
00:58:49c'est-à-dire
00:58:50que
00:58:51c'est énorme
00:58:52on a voulu
00:58:54tuer
00:58:55ces gens-là
00:58:56au moins
00:58:57socialement
00:58:58et financièrement
00:59:00c'est-à-dire
00:59:01qu'on les dénonçait
00:59:02comme criminels
00:59:04potentiels
00:59:04parce qu'ils refusaient
00:59:06de se faire vacciner
00:59:07et ceux
00:59:09du corps
00:59:10notamment médical
00:59:11ou le militaire
00:59:13administratif
00:59:14qui refusaient
00:59:15de se faire vacciner
00:59:16on les a mis
00:59:18au banc
00:59:19de la société
00:59:20sans
00:59:22indemnité
00:59:23de chômage
00:59:24combien d'amis
00:59:27médecins
00:59:28se sont retrouvés
00:59:32dans le caniveau
00:59:33sans un centime
00:59:35parce qu'ils refusaient
00:59:36de vacciner
00:59:37et de se faire vacciner
00:59:39c'est la méthode
00:59:41révolutionnaire
00:59:42et on a été même plus loin
00:59:43des députés
00:59:44et d'ailleurs
00:59:46le président
00:59:48de la république
00:59:48ont considéré
00:59:50ces gens
00:59:51comme des non-citoyens
00:59:52et des députés
00:59:54ont même
00:59:54pensé
00:59:56leur confisquer
00:59:57leurs biens
00:59:58comme on a fait
01:00:00à la révolution française
01:00:01comme on a fait
01:00:02sous le communisme
01:00:03comme on a fait
01:00:04sous le nazisme
01:00:04alors est-ce que tu penses
01:00:07très concrètement
01:00:08qu'il existe
01:00:08aujourd'hui
01:00:09deux patries
01:00:10celles
01:00:11je dirais
01:00:12des pères
01:00:13le pays de la naissance
01:00:14de l'éducation
01:00:15celle qui a toujours existé
01:00:16et puis l'autre
01:00:17récente
01:00:18celle des lumières
01:00:19celle de la révolution
01:00:21est-ce que tu fais
01:00:22vraiment ce distinguo
01:00:23entre les
01:00:24les deux patries
01:00:25les deux frances
01:00:26je la fais
01:00:29parce que
01:00:30effectivement
01:00:30mais c'est comme
01:00:34aux Etats-Unis
01:00:35comme dans un certain
01:00:36nombre de pays
01:00:37moi je vais beaucoup
01:00:38dans les pays
01:00:39de l'Est
01:00:40c'est très intéressant
01:00:43j'ai été invité
01:00:45dans le monde entier
01:00:46pour faire des colloques
01:00:47sur la révolution française
01:00:48sauf en France
01:00:49la France
01:00:52qui n'est pas la France
01:00:52d'après toi
01:00:53aujourd'hui
01:00:53la France
01:00:54qui n'est pas la France
01:00:55Rénal
01:00:55c'est en fait
01:00:57un pays confisqué
01:00:58et effectivement
01:01:00en France
01:01:01il y a
01:01:02deux Frances
01:01:03c'est-à-dire
01:01:04la France
01:01:05mondiale
01:01:06c'est celle
01:01:08du président
01:01:08de la république
01:01:09puis la France
01:01:11de la patrie incarnée
01:01:12c'est-à-dire
01:01:14du français
01:01:15de base
01:01:16qui
01:01:18est
01:01:19bouleversé
01:01:22qui ne comprend pas
01:01:24ce qui lui arrive
01:01:25et qui ne sait pas
01:01:27quel est son avenir
01:01:28qui a perdu
01:01:29son identité
01:01:30c'est-à-dire
01:01:31il ne sait plus
01:01:31d'où il vient
01:01:32il ne sait plus
01:01:33qui il est
01:01:33à l'instant T
01:01:34et il ne sait pas
01:01:36où il va aller
01:01:36et en fait
01:01:38c'est un drame
01:01:39incroyable
01:01:40qui est un drame
01:01:41à la fois
01:01:42personnel
01:01:44familial
01:01:46mais aussi
01:01:48national
01:01:49et la France
01:01:51est un pays
01:01:52qui est un pays
01:01:53malade
01:01:53malade
01:01:54parce qu'elle ne sait plus
01:01:56ce qu'elle est
01:01:57avec toute cette
01:02:00part révolutionnaire
01:02:03qui a pris
01:02:05l'ascendant
01:02:06en fait
01:02:06sur cette
01:02:07patrie traditionnelle
01:02:09en quelque sorte
01:02:09c'est ça
01:02:10qui est détestable
01:02:11aujourd'hui
01:02:12idéologiquement marquée
01:02:15qui impose
01:02:17la ligne
01:02:18de conduite
01:02:19à la majorité
01:02:19c'est pas un phénomène
01:02:22nouveau
01:02:22c'est un phénomène
01:02:23qu'on retrouve
01:02:24à travers
01:02:25l'histoire
01:02:26contemporaine
01:02:27c'est toujours
01:02:29des extrêmes
01:02:30petites minorités
01:02:32qui imposent
01:02:34leur logique
01:02:36à la majorité
01:02:37c'est un phénomène
01:02:38qui a été
01:02:40étudié
01:02:41et
01:02:42je pense que
01:02:44les grands responsables
01:02:46justement
01:02:46c'est la majorité
01:02:47qui en fait
01:02:49se laisse faire
01:02:50à se laisse faire
01:02:51et
01:02:52ce qui s'est passé
01:02:54aux Etats-Unis
01:02:54deuxième fois
01:02:55que je cite
01:02:56les Etats-Unis
01:02:57est passionnant
01:02:58c'est à dire que
01:03:00c'est le peuple
01:03:01de base
01:03:01qui dit non
01:03:03et ce non
01:03:04est incarné
01:03:06dans
01:03:07je ne dis pas
01:03:09qu'il est bien ou mal
01:03:09c'est pas mon problème
01:03:11mais en tout cas
01:03:12ils refusent
01:03:13le système
01:03:14totalitaire
01:03:15qui les conduit
01:03:16à la mort
01:03:17ils veulent vivre
01:03:18et ils incarnent
01:03:19ce désir
01:03:20dans
01:03:21Trump
01:03:22ben oui
01:03:24alors c'est sûr
01:03:25que tu disais tout à l'heure
01:03:26il faut un autre esprit
01:03:28qui puisse régner en France
01:03:30mais cet esprit
01:03:31il doit être
01:03:33quelque part
01:03:35un peu
01:03:36démultiplié
01:03:38et il doit être
01:03:40verbalisé
01:03:41par quelqu'un
01:03:42qui doit
01:03:42entre guillemets
01:03:44pouvoir porter
01:03:45cet esprit là
01:03:45on le voyait à l'époque
01:03:46avec le général
01:03:47Charette
01:03:48dans ce fameux film
01:03:50dont on parlait tout à l'heure
01:03:51« Va-t-on mourir »
01:03:52est-ce que tu penses
01:03:53qu'aujourd'hui
01:03:54l'homme providentiel
01:03:55doit être
01:03:56sorti d'un casting
01:03:58ou va-t-il se dessiner
01:04:00lui-même ?
01:04:01alors il y a deux problèmes
01:04:04à distinguer
01:04:06bien sûr
01:04:09l'homme providentiel
01:04:10on a déjà eu
01:04:12je pense
01:04:13à
01:04:15Capet
01:04:18je pense
01:04:20à Louis XIII
01:04:21je pense
01:04:22à Jeanne d'Arc
01:04:22je pense
01:04:23à Charles de Gaulle
01:04:24on a eu
01:04:26déjà
01:04:27mais il y a un deuxième
01:04:28problème
01:04:28qui est un problème
01:04:30qui est lié
01:04:32au système
01:04:33de reproduction
01:04:34de notre
01:04:37système
01:04:38administratif
01:04:39et politique
01:04:40c'est-à-dire que
01:04:42les communistes
01:04:44ont mis en place
01:04:46un système
01:04:47pyramidal
01:04:48qui se reproduit
01:04:51par rapport
01:04:53à la cooptation
01:04:54les résultats
01:04:57sont les suivants
01:04:58et qui sont
01:05:01autant d'anomalies
01:05:02comment peut-on
01:05:04expliquer
01:05:05que 98%
01:05:06du corps
01:05:07enseignant
01:05:07soit à gauche
01:05:09c'est pas moi
01:05:09qui le dis
01:05:09c'est le monde
01:05:10comment peut-on
01:05:12expliquer
01:05:13que la majorité
01:05:15des juges
01:05:16soit à gauche
01:05:17c'est pas moi
01:05:18qui le dis
01:05:18c'est le monde
01:05:19comment peut-on
01:05:21expliquer
01:05:22que l'ENA
01:05:23soit si à gauche
01:05:24c'est pas moi
01:05:25qui le dis
01:05:26c'est le monde
01:05:27comment peut-on
01:05:28expliquer
01:05:29que Sciences Po
01:05:30soit à l'extrême
01:05:31gauche
01:05:31c'est pas moi
01:05:32qui le dis
01:05:32c'est le monde
01:05:33c'est la référence
01:05:34ce sont autant
01:05:36d'anomalies
01:05:37comment est-ce qu'on
01:05:40peut expliquer
01:05:41que 98%
01:05:42des journalistes
01:05:43sont à gauche
01:05:43pour le coup
01:05:45c'est quoi qu'ils disent
01:05:47c'est pas
01:05:47c'est un système
01:05:48de cooptation
01:05:49c'est-à-dire
01:05:51qu'on nomme pas
01:05:52les gens
01:05:52par rapport
01:05:53à leurs compétences
01:05:55mais par rapport
01:05:56à leur idéologie
01:05:57à leurs cartes
01:05:59politiques
01:06:00leurs cartes
01:06:00syndicales
01:06:01etc
01:06:01c'est un drame
01:06:04majeur
01:06:05d'autant plus
01:06:06que
01:06:06ce sont les fonctionnaires
01:06:08qui ont pris
01:06:09le pouvoir
01:06:10en France
01:06:10c'est-à-dire que
01:06:12ce sont les énarques
01:06:13qui président
01:06:15aux destinées françaises
01:06:17et
01:06:17on peut citer
01:06:19quelques-uns
01:06:20on peut commencer
01:06:21par Giscard d'Estaing
01:06:23on peut continuer
01:06:25par Chirac
01:06:27Hollande
01:06:28et puis bien entendu
01:06:30Macron
01:06:31et toute la haute
01:06:32fonction publique
01:06:33est entre les mains
01:06:35des énarques
01:06:35c'est-à-dire que
01:06:37c'est un système
01:06:39réellement
01:06:40totalitaire
01:06:41puisque en fait
01:06:42c'est l'administration
01:06:43en France
01:06:44qui a pris
01:06:45le pouvoir
01:06:46et son problème
01:06:48à l'administration
01:06:49c'est de faire fonctionner
01:06:51la société
01:06:52par rapport
01:06:54aux intérêts
01:06:55premiers de l'État
01:06:56c'est-à-dire
01:06:57financiers
01:06:58et non pas stimuler
01:07:00la création
01:07:01l'intelligence
01:07:02etc.
01:07:02Pire
01:07:03on sanctionne
01:07:06cette création
01:07:07d'ailleurs
01:07:08c'est ce que
01:07:09a fait
01:07:09dans la dénonciation
01:07:11un homme
01:07:12comme Arnaud
01:07:13récemment
01:07:14en disant
01:07:14mais c'est incroyable
01:07:16qu'on va sanctionner
01:07:17fiscalement
01:07:18les créateurs
01:07:19qui veulent rester en France
01:07:21comment peut-on
01:07:22fiscaliser autant
01:07:24l'entrepreneur
01:07:26qui produit
01:07:27de la richesse
01:07:28et qui distribue
01:07:31en fait
01:07:31cette richesse
01:07:32et d'ailleurs
01:07:33les conséquences
01:07:34sont là
01:07:35c'est-à-dire que
01:07:36la France
01:07:37s'effondre
01:07:38intellectuellement
01:07:38la France
01:07:39s'effondre
01:07:40au niveau
01:07:40de la richesse
01:07:41la France
01:07:42s'effondre
01:07:42au niveau
01:07:43de la création
01:07:44de société
01:07:44la France
01:07:45s'effondre
01:07:46au niveau
01:07:47de la production
01:07:48de richesse
01:07:48etc
01:07:49et on arrive
01:07:50à ces aberrations
01:07:51absolument incroyables
01:07:52c'est que
01:07:53l'État
01:07:54confisse
01:07:5558 à 60%
01:07:58du PIB
01:07:59mais c'est colossal
01:08:01mais on est très étonné
01:08:04qu'un homme
01:08:04comme toi
01:08:05avec le brio
01:08:06qu'elle tient
01:08:07et puis
01:08:07ses études
01:08:08à rallonge
01:08:09donc comme le bras
01:08:10que t'as pu faire
01:08:11n'ait pas eu
01:08:13un poste
01:08:14de préfet
01:08:15ou
01:08:15voilà
01:08:16est-ce que
01:08:17toi
01:08:17tu t'aspirais
01:08:18à ce genre
01:08:19de fonction
01:08:20ou pas ?
01:08:21Non
01:08:21du tout
01:08:22moi je suis
01:08:23à la fois
01:08:24un créatif
01:08:24et un créateur
01:08:25bon
01:08:25je suis
01:08:28à ma place
01:08:30là où
01:08:30je suis
01:08:31et en fait
01:08:32je me rappellerai
01:08:34toujours
01:08:35lorsque
01:08:36mon
01:08:37directeur
01:08:38d'école
01:08:39m'a demandé
01:08:40sous la pression
01:08:41syndicale
01:08:42ma démission
01:08:43de l'enseignement
01:08:44quand je lui ai donné
01:08:46ma lettre
01:08:46de démission
01:08:47je l'ai fait
01:08:48avec le sourire
01:08:50et en lui disant
01:08:50merci
01:08:51alors il n'a pas compris
01:08:52je lui ai expliqué
01:08:54je lui ai dit
01:08:55je vous remercie
01:08:57de m'obliger
01:08:58à quitter
01:08:59l'enseignement
01:09:00parce que vous me donnez
01:09:01ma liberté
01:09:02et comme
01:09:03j'étais
01:09:04mais vraiment
01:09:05exclu
01:09:06de la société
01:09:07je vais écrire
01:09:08un livre
01:09:08là-dessus
01:09:09j'ai déjà écrit
01:09:10un livre
01:09:10mais qui est épuisé
01:09:12j'étais exclu
01:09:13de la société
01:09:14avec des menaces
01:09:15absolument incroyables
01:09:16il y a quelques jours
01:09:18je faisais une conférence
01:09:19à Ars
01:09:21et je racontais
01:09:22qu'il y a un an seulement
01:09:23j'étais menacé
01:09:26de meurt
01:09:26par des grands placards
01:09:28affichés
01:09:29sur la voie publique
01:09:31à la suite
01:09:32d'une conférence
01:09:33que je devais faire
01:09:34dans un petit village
01:09:35mayennais
01:09:36et cette campagne
01:09:40d'affichage
01:09:40demandait
01:09:41qu'on me tue
01:09:42par décapitation
01:09:44ou 5 balles
01:09:45quand j'ai fait
01:09:46une conférence
01:09:46il y a 2 ans
01:09:47à Orléans
01:09:48je fais de l'histoire
01:09:49moi
01:09:50il a fallu
01:09:50me faire protéger
01:09:51par 70 gendarmes
01:09:53bon
01:09:54c'est complètement fou
01:09:55bon
01:09:56on en est là
01:09:57dans la pensée
01:09:57totalitaire
01:09:58moi je ne peux pas
01:09:59accéder
01:10:00pour faire des conférences
01:10:02à l'université
01:10:03ou dans le segment
01:10:04secondaire
01:10:04la dernière fois
01:10:06où je suis allé
01:10:07faire une conférence
01:10:08c'était à l'Immaculée
01:10:09de Pau
01:10:11le directeur
01:10:12s'est fait virer
01:10:13par le
01:10:14comment dire
01:10:18le rectorat
01:10:19bon
01:10:19le recteur
01:10:20bon
01:10:20c'est incroyable
01:10:21parce que
01:10:23on considère
01:10:25qu'un homme comme moi
01:10:26n'a pas le droit
01:10:27à la parole
01:10:28et je n'ai pas
01:10:28la distribution
01:10:29de mes livres
01:10:31je répète
01:10:32pour pouvoir
01:10:33accéder
01:10:34à mes livres
01:10:34il faut aller
01:10:35sur mes sites
01:10:36entremont
01:10:37et bien
01:10:37c'est quasiment impossible
01:10:39oui
01:10:40alors c'est sûr
01:10:42qu'on essaye
01:10:42de te gommer
01:10:44du paysage
01:10:44à la fois médiatique
01:10:45et politique
01:10:46français
01:10:47heureusement
01:10:47tu as de très bons relais
01:10:49et puis tu as une population
01:10:50qui te soutient
01:10:52qui t'aime bien
01:10:52le musée
01:10:54on peut y aller
01:10:55quand
01:10:55il est ouvert
01:10:56en permanence
01:10:58à l'heure actuelle
01:10:59il faut faire
01:11:00les guerres de l'ouest
01:11:01et de la choinerie
01:11:03et je rappelle
01:11:04qu'à la chapelle
01:11:05Vassemer
01:11:06le 17 mai
01:11:07d'ailleurs
01:11:07je t'invite volontiers
01:11:09on fait
01:11:09une manifestation
01:11:11pour inaugurer
01:11:12la dimerie
01:11:13du village
01:11:13qui a servi
01:11:15de camp
01:11:15de concentration
01:11:17de la population
01:11:18où on a
01:11:19massacré
01:11:20plusieurs centaines
01:11:22de personnes
01:11:23d'accord
01:11:25ben écoute
01:11:26en tout cas
01:11:27c'était une grande joie
01:11:28de t'avoir
01:11:29je voudrais saluer
01:11:30notre sponsor
01:11:30on a la chance
01:11:31d'avoir un sponsor
01:11:32on va le citer
01:11:34c'est la lettre
01:11:35politique
01:11:36géopolitique
01:11:37de la lettre confidentielle
01:11:39de géopolitique profonde
01:11:41qui retrace
01:11:44à travers
01:11:44ce très très beau
01:11:46magazine
01:11:47je dirais
01:11:47à travers 80 pages
01:11:50donc un certain nombre
01:11:51de dossiers
01:11:52c'est celui de ce mois-ci
01:11:53que vous voyez là
01:11:54le prochain
01:11:54ne va pas tarder
01:11:56à être produit
01:11:57et être distribué
01:11:59et être envoyé
01:12:02donc dans vos boîtes aux lettres
01:12:03si tant est
01:12:03que vous soyez
01:12:05abonné
01:12:05à cette lettre confidentielle
01:12:07de géopolitique profonde
01:12:08donc qui nous aide
01:12:10au quotidien
01:12:11dans ce travail
01:12:12de réinformation
01:12:14et vous pourrez trouver
01:12:15le lien
01:12:16qui sera épinglé
01:12:18après cette
01:12:20très belle émission
01:12:21avec
01:12:22Reynald
01:12:22en tous les cas
01:12:24Reynald
01:12:24c'était une grande joie
01:12:25de t'avoir
01:12:25les gens peuvent trouver
01:12:26ton livre
01:12:27en ce qui te concerne
01:12:28donc effectivement
01:12:29dans ta maison d'édition
01:12:30ils peuvent aller
01:12:31à ton musée
01:12:32et puis ils peuvent
01:12:33assister également
01:12:34à tes conférences
01:12:35c'est vrai que
01:12:36c'est absolument fabuleux
01:12:38et passionnant
01:12:39de t'écouter
01:12:39on pourrait t'exister
01:12:40si je peux me permettre
01:12:41Ricardo
01:12:42j'ai créé
01:12:45une maison d'édition
01:12:47pour la vulgarisation
01:12:49de l'histoire
01:12:50à travers
01:12:51la bande dessinée
01:12:52et pour ce faire
01:12:54tu as présenté
01:12:54une bande dessinée
01:12:55sur Saint Thomas
01:12:56mais j'ai fait
01:12:57toute l'histoire
01:12:57de France
01:12:58l'histoire de la Bretagne
01:12:59la Vendée
01:13:00la chouinerie
01:13:00des monographies
01:13:01des biographies
01:13:03par exemple
01:13:04sur François 1er
01:13:05sur Charlemagne
01:13:07etc.
01:13:08et pourquoi est-ce
01:13:09que j'ai fait ça ?
01:13:10parce que
01:13:11je suis un éternel optimiste
01:13:13et je me dis toujours
01:13:15qu'il faut donner
01:13:17les bons outils
01:13:18pour s'informer
01:13:21c'est dur
01:13:22à l'heure actuelle
01:13:23de lire un livre
01:13:24par contre
01:13:25la bande dessinée
01:13:26c'est facile d'accès
01:13:28et je conseille toujours
01:13:29aux grands-parents
01:13:31et aux parents
01:13:32d'offrir
01:13:33des bandes dessinées
01:13:34historiques
01:13:34vous avez
01:13:35dans la maison d'édition
01:13:36Renat Secher Editions
01:13:37un panel
01:13:39de BD historiques
01:13:40et il faut
01:13:42les distribuer
01:13:43il faut en acheter
01:13:44pour donner
01:13:44dans les écoles
01:13:45etc.
01:13:46il ne faut pas hésiter
01:13:47la BD historique
01:13:48est un moyen
01:13:50de transmission
01:13:51de l'histoire
01:13:52extraordinaire
01:13:53en sachant
01:13:54qu'une BD
01:13:55est lue
01:13:56en moyenne
01:13:57par 11 personnes
01:13:58ah ouais
01:14:00c'est un bon chiffre
01:14:01à retenir
01:14:02en tout cas
01:14:03merci infiniment
01:14:03Renat d'être venu
01:14:04tu es
01:14:05chez nous
01:14:06le bienvenu
01:14:08tout le temps
01:14:08chez nous
01:14:09chez toi
01:14:10c'était vraiment
01:14:10un homme
01:14:12qu'on aime beaucoup
01:14:13sur cette chaîne
01:14:14en tout cas
01:14:15moi j'apprécie beaucoup
01:14:16à titre personnel
01:14:16merci à vous tous
01:14:18d'être venu participer
01:14:19à cette émission
01:14:19ce soir
01:14:20toute la semaine
01:14:21vous aurez donc
01:14:22à 21h
01:14:23une belle émission
01:14:24à 19h également
01:14:25une interview
01:14:26assez courte
01:14:27qui fait 20 minutes
01:14:28et puis la minute
01:14:29de Ricardo
01:14:29voilà les 3 versants
01:14:31déclinables
01:14:327 jours sur 7
01:14:33quasiment un travail
01:14:3520h sur 24
01:14:37en ce qui me concerne
01:14:38mais j'espère que
01:14:39c'est un travail
01:14:40de salubrité publique
01:14:42qui portera ses fruits
01:14:43et qui permettra
01:14:44d'éveiller
01:14:45au mieux
01:14:46des consciences
01:14:47merci Rénal
01:14:48dans tous les cas
01:14:48à très bientôt
01:14:49merci
01:14:51au revoir
01:14:51au revoir
01:14:53merci Réal
01:14:55merci Réal

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