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  • 13/04/2025
Entrevue menée & organisée par Richard B o u t r y
France, Russie => Monde

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Révélation de Xavier Moreau
conflit actuel russo-ukrainien :
Morts ukrainiens : 1 250 000
Morts russes : 125 000

Rappel offert par delta de la Lyre
Nombre impressionnant de russes trucidés lors du deuxième conflit mondial : 26 à 27 000 000
c’est-à-dire 26 ou 27 millions de morts !

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● Ukraine ֎ 1
https://www.dailymotion.com/playlist/x7es9a

● Ukraine ֎ 2
https://www.dailymotion.com/playlist/x9k91q

● Russie ֎ 1
https://www.dailymotion.com/playlist/x7f5sv

● Russie ֎ 2
https://www.dailymotion.com/playlist/x9k926

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Voyages
Transcription
00:00:00Chers amis, bonsoir, merci infiniment de nous rejoindre sur cette antenne
00:00:09de l'amide de Ricardo pour une émission très attendue ce soir
00:00:12eu égard à l'actualité avec cet homme saint-syrien
00:00:16qui est directeur de Stratpol.
00:00:18Xavier, bonsoir, merci d'être avec nous encore ce soir.
00:00:21Bonsoir, Ricardo.
00:00:23C'est vrai que c'est génial de t'avoir tout simplement tous les samedis
00:00:27et je crois que le public s'en nourrit, s'en gave de tous les propos
00:00:32qui sont si alertes et qui permettent de voir les choses totalement autrement
00:00:39par rapport à ce qui nous est présenté réellement aujourd'hui
00:00:42dans cette fausse vie et fausses informations qui sont les nôtres aujourd'hui.
00:00:47Donc, on attend cette émission avec beaucoup d'impatience,
00:00:50d'autant qu'il y a beaucoup de choses à débunker notamment.
00:00:53Alors, ce que je vous propose, avant de commencer et d'entrer dans le vif du sujet,
00:00:58c'est de voir, comme tous les samedis et comme tous les jours en règle générale,
00:01:02la minute du jour qui pose un peu le décor de cette discussion
00:01:05que l'on va avoir avec notre invité.
00:01:09Dans une dernière minute, vous avez parlé de Zelensky,
00:01:12surnommé TITAC, TITAC, par les diplomates aujourd'hui à Bruxelles,
00:01:16ceux de l'Union européenne, mais aussi ceux de l'OTAN.
00:01:19Le dernier surnom de TITAC, c'est maintenant TITAC, TITAC, BOUM.
00:01:24Les heures de Zelensky sont comptées.
00:01:26On est proche de l'explosion finale pour Zelensky.
00:01:29Trump, lui, on le voit, accélère sur les accords de paix avec la Russie.
00:01:32On n'est pas loin du reste d'un accord.
00:01:34Et si Trump signe cet accord de paix, alors des élections seront organisées en Ukraine.
00:01:39Et Zelensky va perdre, puis devra régler des comptes.
00:01:43À l'OTAN, dans les couloirs, on le sait,
00:01:45tout désormais est écrit sur sa funeste fin.
00:01:49Tout se déroule actuellement.
00:01:50Du reste, à Istanbul, il faut le savoir,
00:01:52où une soirée hier soir a été fêtée par les partis à la vodka.
00:01:55Tout un symbole.
00:01:57Trump est obligé d'accélérer.
00:01:59Pourquoi le fait-il aujourd'hui ?
00:02:01Eh bien, pour obtenir la paix aux yeux du monde
00:02:03et une première grande victoire.
00:02:05Mais ce qui va être drôle,
00:02:08et car tellement mensonger derrière tout cela,
00:02:11c'est le narratif qui est en train d'être livré aux journalistes.
00:02:14Enfin, aux baveux, comme on les appelle dans les rédactions.
00:02:17Je vous donne en exclusivité les prochains titres des journaux.
00:02:20Grâce à de bonnes connexions que j'ai encore,
00:02:24eh bien, j'ai réussi à me les procurer.
00:02:26Défense héroïque des Ukrainiens qui ont obtenu la paix.
00:02:30L'Ukraine a tenu bon face à l'envahisseur.
00:02:34Les Russes en difficulté ont été obligés de céder et de signer.
00:02:37L'élan de Poutine brisé.
00:02:40Poutine finit par signer pour sortir du bourbier
00:02:43dans lequel il s'enlisait.
00:02:45Les Russes se sont arrêtés au Dniepre.
00:02:48Voilà ce que vous allez pouvoir lire dans vos journaux
00:02:50d'ici maintenant quelques semaines.
00:02:52Bref, ça va être dégueulasse à entendre,
00:02:54car c'est une nouvelle fois aux antipodes de la vérité.
00:02:58Aujourd'hui, il faut le savoir,
00:02:59les trois qui façalent le Nouveau Monde,
00:03:02c'est Trump, Poutine et le président chinois.
00:03:04Et qu'on le veuille ou non,
00:03:05ces trois-là se posent étonnamment, et oui, en pacifique.
00:03:08A leur manière, bien sûr, mais en pacifique.
00:03:11Trump n'a jamais déclenché de guerre militaire,
00:03:13dans aucun de ses mandats.
00:03:14Il veut la paix.
00:03:15Vrai ou faux ?
00:03:16Vrai.
00:03:17On a fait passer Poutine pour un salopard
00:03:19qui a envahi l'Ukraine,
00:03:20alors qu'il n'a fait que riposter
00:03:21face à des accords déjoués
00:03:23et l'installation d'un arsenal bactériologique à ses portes.
00:03:26Vrai ou faux ?
00:03:27Vrai.
00:03:27Quant au président chinois,
00:03:29il n'a jamais attaqué qui que ce soit.
00:03:30En tout cas, pour l'instant,
00:03:32vrai ou faux ?
00:03:33Vrai.
00:03:33Les trublions, les vatanguères en revanche,
00:03:36les belliqueux, les toxiques,
00:03:37ce sont Netanyahou,
00:03:39Zelensky et Macron
00:03:40qui regroupent derrière lui
00:03:41une partie des dirigeants européens.
00:03:43Trois sionistes dans l'âme du reste.
00:03:45Et tant que l'Europe continuera
00:03:47de mettre de l'huile sur le feu
00:03:48en soutenant financièrement,
00:03:50en alimentant,
00:03:51en armant l'Ukraine,
00:03:52de nombreux Ukrainiens
00:03:54continueront de mourir inutilement.
00:03:57Tant que Netanyahou sera au pouvoir,
00:03:59des tueries, des massacres abjectes
00:04:01d'enfants
00:04:02seront perpétrés dans les territoires.
00:04:05Eh bien, ces trois-là
00:04:06vont bientôt disparaître de la sphère.
00:04:08Ce n'est maintenant qu'une question de semaine.
00:04:11Tic-tac, tic-tac, tic-tac, boum !
00:04:14Merci de venir ce soir sur YouTube
00:04:15et écouter l'analyse de Xavier Mouraud,
00:04:18Saint-Syrien,
00:04:19l'un des meilleurs géopolitologues,
00:04:21qui a choisi,
00:04:22on est très honoré,
00:04:23la Minute de Ricardo
00:04:24tous les samedis soir
00:04:25à 21h pour s'exprimer.
00:04:27Merci beaucoup de partager.
00:04:28Au revoir.
00:04:30Voilà, il est avec nous,
00:04:32en chair et en os.
00:04:33En tout cas, presque.
00:04:34Bonsoir.
00:04:35Bonsoir.
00:04:36Et merci d'être là.
00:04:37Peut-être une réaction tout de suite à chaud
00:04:39par rapport à cette minute
00:04:40qui pose un peu de déconne.
00:04:41Intéressant les futurs titres des journaux.
00:04:45Ça, c'est intéressant.
00:04:46J'aurais rajouté aux trois grands,
00:04:50donc Trump, Poutine et Xi Jinping,
00:04:52j'aurais rajouté Modi.
00:04:54Je pense que l'Inde,
00:04:55d'ailleurs, c'est la grande économie
00:04:57en pleine croissance en ce moment.
00:04:59En plus, je pense que beaucoup de produits chinois
00:05:01qui aujourd'hui sont bloqués vers les États-Unis
00:05:04passeront par l'Inde.
00:05:06Et je pense qu'il y a une qualité
00:05:08dans les élites indiennes actuelles
00:05:10qui fait que je pense que ce sont ces quatre grands-là
00:05:13qui ont, on va dire, la taille critique
00:05:16économique, militaire
00:05:18et puis territoriale.
00:05:20Parce que ça aussi, ça compte.
00:05:22Surtout aujourd'hui.
00:05:24Mais sinon, j'ai trouvé ça très intéressant.
00:05:28C'est plutôt encourageant
00:05:29sur le fait que ça veut dire
00:05:32que les médias auraient déjà acté
00:05:33la défaite de l'Ukraine
00:05:34et qu'ils sont déjà en train de la vendre
00:05:37à la Russie.
00:05:39Et ce qui est intéressant,
00:05:40d'ailleurs, c'est qu'il y a trois ans,
00:05:43quand je disais déjà que la Russie
00:05:46allait gagner cette guerre,
00:05:47on me disait,
00:05:47mais comment est-ce que ça pourrait être accepté ?
00:05:49Et j'ai tout de suite dit,
00:05:50le narratif, ce sera
00:05:51les Russes voulaient s'emparer
00:05:53de la totalité de l'Ukraine,
00:05:54ce qui est une ânerie,
00:05:55on pourra développer si tu le souhaites.
00:05:57Et finalement, ils n'ont pris que...
00:05:59Alors à l'époque, c'était le Donbass
00:06:00et la Crimée,
00:06:02mais donc là, finalement,
00:06:04ils n'ont pris que le Donbass,
00:06:07la région de Kherson,
00:06:08la région de Zaporoje et la Crimée.
00:06:10Alors qu'ils voulaient tout,
00:06:11ce qui est totalement faux.
00:06:12Les Russes jamais ne voudront aller
00:06:14dans les Carpathes,
00:06:15s'emparer des territoires
00:06:16qui d'ailleurs sont hongrois,
00:06:20slovaques, roumains,
00:06:21ou ce que tu veux.
00:06:23Et de toute manière,
00:06:25et surtout pas autour de Lvov,
00:06:27de Divano-Francovsk,
00:06:28donc de ces territoires
00:06:29de l'ouest de l'Ukraine
00:06:31qui sont des territoires
00:06:32où est né le banderisme,
00:06:35mais qui n'est pas à cause de la Russie,
00:06:37ni même du Nord-Sovétique,
00:06:38à cause de la Pologne.
00:06:39Parce que la Pologne a maltraité
00:06:40les populations sur place
00:06:43pendant des siècles,
00:06:44puisque c'était une espèce de colonie.
00:06:48Donc voilà.
00:06:50Mais donc ce narratif était tout à fait prévisible.
00:06:52On va débunker un peu tout ça,
00:06:54parce que là c'était en fait qu'un teaser,
00:06:56mais j'ai d'autres titres de presse
00:06:57qui vont apparaître au grand jour
00:06:59d'ici quelques semaines.
00:06:59Donc ça va être intéressant pour toi
00:07:01au fur et à mesure de cette émission
00:07:02de nous dire par rapport
00:07:03à ces titres de presse
00:07:04d'ores et déjà
00:07:05ce que tu peux en penser.
00:07:07C'est génial.
00:07:07Parmi les autres pays,
00:07:09alors on parle très peu
00:07:10d'un pays qui aujourd'hui
00:07:12pourtant est émergent
00:07:13et ô combien,
00:07:14c'est le Pakistan.
00:07:15Le Pakistan pour toi,
00:07:16c'est un sous-Inde
00:07:17ou c'est l'équivalent de l'Inde
00:07:19aujourd'hui quasiment ?
00:07:20Non, c'est pas l'équivalent de l'Inde.
00:07:22La situation économique de l'Inde
00:07:23est bien meilleure.
00:07:24Le Pakistan a des gros problèmes,
00:07:27notamment intérieurs
00:07:28et en revanche,
00:07:31a de bons alliés,
00:07:34c'est-à-dire qu'il a l'Inde et la Russie.
00:07:37L'Inde évidemment,
00:07:38alors maintenant ça va être moins critique
00:07:39parce que petit à petit,
00:07:41l'Inde et la...
00:07:42Pardon, la Chine et la Russie.
00:07:44Avec la Chine,
00:07:45c'est moins important
00:07:46parce que finalement,
00:07:47l'Inde et la Chine
00:07:48sont en train de trouver des compromis.
00:07:49Il y a déjà des compromis frontaliers
00:07:51qui ont été trouvés.
00:07:53Mais cela dit,
00:07:54le Pakistan est sur les routes de la soif,
00:07:57les nouvelles routes de la soif.
00:07:58Donc, c'est plutôt une bien partie.
00:08:03Du côté des Russes aussi,
00:08:04l'Inde en fait
00:08:05est le troisième gros client
00:08:06du pétrole russe.
00:08:07La Russie a redirigé
00:08:10toutes ses exportations de pétrole
00:08:13vers la Chine,
00:08:14d'abord l'Inde,
00:08:15la Chine et le Pakistan.
00:08:17Donc, c'est un gros allié des Russes.
00:08:20Les Gazprom doivent construire
00:08:22un terminal gazier
00:08:23qui va permettre de livrer du gaz liquéfié
00:08:27et de l'exporter à l'intérieur du pays.
00:08:29Mais en revanche,
00:08:30c'est un pays qui est quand même
00:08:31encore assez instable.
00:08:32Il y a eu pas mal d'agitation
00:08:36et puis qui jouxte l'Afghanistan.
00:08:39Donc, quand vous êtes voisin de l'Afghanistan,
00:08:41vous risquez souvent de vous prendre
00:08:42des remous.
00:08:46Mais cela dit,
00:08:46le départ finalement
00:08:47de l'armée américaine
00:08:48a fait beaucoup de bien.
00:08:50Puisque désormais,
00:08:51la meilleure chose à faire
00:08:52avec les Afghans,
00:08:53c'est de ne pas y aller
00:08:54et les laisser se battre entre eux.
00:08:56Pardon pour ce cynisme.
00:08:58Parce qu'en fait,
00:08:59dès qu'il y a une invasion étrangère,
00:09:02que ce soit les Anglais,
00:09:03les Soviétiques
00:09:04ou les Américains,
00:09:05là,
00:09:06les Afghans font bloc
00:09:07et donc combattent
00:09:11et souvent combattent
00:09:12de manière très efficace
00:09:13comme on a pu l'observer.
00:09:15Et le Pakistan
00:09:16était la base arrière
00:09:17des États-Unis.
00:09:18Et aujourd'hui,
00:09:19il ne l'est plus.
00:09:20Donc,
00:09:20c'est plutôt une bonne chose
00:09:22de voir partir
00:09:22les troupes américaines
00:09:23sur son sol.
00:09:24Il y a beaucoup de pays européens
00:09:25qui devraient réfléchir.
00:09:27Donc, voilà,
00:09:28l'Afghanistan,
00:09:28j'irai à l'avenir devant soi.
00:09:29Mais la situation
00:09:30n'est pas non plus très simple.
00:09:32J'avais fait un programme
00:09:33là-dessus il y a un an.
00:09:34Les choses n'ont pas
00:09:35beaucoup changé
00:09:36sur RT en français,
00:09:38sur l'échec qui est mondial.
00:09:39Donc,
00:09:39pour ceux qui veulent
00:09:40creuser le sujet,
00:09:41il y a des éléments
00:09:42économiques,
00:09:44géostratégiques.
00:09:46Mais de toute manière,
00:09:47bon,
00:09:47c'est encore une fois,
00:09:48c'est l'Eurasie
00:09:49et le Pakistan
00:09:51est au bon endroit
00:09:51avec une grosse population.
00:09:53Après,
00:09:53il faut la former.
00:09:54Mais il y a quelque chose
00:09:55à faire incontestablement.
00:09:57Des cartes à jouer.
00:09:58Alors,
00:09:59pour revenir à la minute
00:10:00et à notre sujet du jour,
00:10:01on parle beaucoup
00:10:02d'Istanbul.
00:10:03On parle beaucoup
00:10:04parce que dans la presse
00:10:06mainstream,
00:10:07c'est vrai qu'il n'y a pas
00:10:08forcément grand-chose
00:10:09là-dessus,
00:10:09sur le compte-rendu
00:10:10de ce qui peut se passer
00:10:12en fait sur place.
00:10:13On nous dit,
00:10:14en tous les cas,
00:10:15selon nos informations,
00:10:16que les négociations
00:10:17avancent à grand pas.
00:10:19Elles seraient même
00:10:19quasi sur le point
00:10:20d'aboutir.
00:10:22Il pourrait y avoir
00:10:23un cessez-le-feu
00:10:24avec les heures,
00:10:25donc on aurait compris
00:10:26à travers
00:10:26tic-tac,
00:10:27tic-tac,
00:10:27boum,
00:10:28les heures de Zelensky
00:10:29comptées.
00:10:30Ce scénario,
00:10:31tu l'avais envisagé
00:10:33toi ou pas ?
00:10:35Déjà,
00:10:36c'est une bonne chose
00:10:37qu'on n'en entend pas
00:10:38parler,
00:10:39qu'on n'ait pas de choses
00:10:40qui filtrent dans les médias.
00:10:41Ça veut dire
00:10:41qu'on a enfin affaire
00:10:43à des diplomates
00:10:44professionnels
00:10:44et qu'il faut se contenter
00:10:47des déclarations,
00:10:48des porte-parole
00:10:49des ministères
00:10:49des affaires étrangères.
00:10:50Dès que c'est discret,
00:10:51moi, ça me plaît.
00:10:52Le problème,
00:10:53d'ailleurs,
00:10:53dans la relation
00:10:54au passage
00:10:55entre Trump
00:10:55et Xi Jinping,
00:10:58c'est que les Chinois
00:10:59étaient prêts
00:10:59à négocier,
00:11:00mais en revanche,
00:11:00se faire menacer
00:11:01publiquement
00:11:02dans la mentalité chinoise
00:11:03où la perte de face
00:11:04est quelque chose
00:11:05de très important,
00:11:05ça, ça bloque tout.
00:11:07Et donc,
00:11:07il faut revenir
00:11:08à une diplomatie professionnelle.
00:11:10Il ne faut pas faire
00:11:10ce qu'a fait Emmanuel Macron
00:11:11de publier
00:11:12un entretien secret
00:11:13entre lui
00:11:14et Vladimir Poutine.
00:11:15Il faut revenir,
00:11:16encore une fois,
00:11:17il faut arrêter
00:11:17de faire du marketing.
00:11:18Il faut faire la guerre.
00:11:19Il faut arrêter
00:11:19de faire du marketing.
00:11:20Il faut faire de la diplomatie.
00:11:21Ça, c'est sur la forme.
00:11:22Donc, c'est plutôt
00:11:23une bonne nouvelle
00:11:23qu'on entend de rien fuiter.
00:11:25Ça veut dire
00:11:25qu'il y a des pros
00:11:26qui bossent.
00:11:27Ensuite,
00:11:28j'ai émis
00:11:29trois scénarios
00:11:31avec l'arrivée de Trump.
00:11:33Le premier scénario,
00:11:35c'était que
00:11:36Donald Trump
00:11:38arrive à tordre
00:11:38le bras de Zelensky
00:11:39et applique
00:11:40les exigences russes.
00:11:42C'est-à-dire
00:11:42ces cinq fameux
00:11:43territoires
00:11:44dont j'ai parlé
00:11:44au début de l'entretien.
00:11:46Donc, l'armée ukrainienne
00:11:47se retire
00:11:48en gros
00:11:49des 30%
00:11:49de territoires
00:11:50qu'elle contrôle encore
00:11:51sur trois
00:11:52de ces territoires.
00:11:55Ensuite,
00:11:56la dénazification,
00:11:57c'est-à-dire
00:11:57la fin de toutes les lois,
00:11:59non seulement
00:11:59contre la langue russe,
00:12:00mais contre l'église
00:12:01orthodoxe russe.
00:12:03Donc, ça,
00:12:04c'est obligatoire.
00:12:06Ce qui permettra
00:12:08évidemment
00:12:09un retour
00:12:11naturel
00:12:11de l'influence russe
00:12:12puisque aujourd'hui,
00:12:14d'ailleurs,
00:12:14quand tu vas
00:12:15sur les médias
00:12:16banderistes
00:12:18ou pro-Kiev,
00:12:19ils se plaignent
00:12:20que malgré
00:12:20toutes les lois
00:12:21répressives,
00:12:22les gens
00:12:23à Odessa,
00:12:24dès qu'ils peuvent,
00:12:25ils se remettent
00:12:25à parler russe,
00:12:26que dans les familles,
00:12:26on parle russe
00:12:27parce que c'est des villes russes.
00:12:28Krivoyrog
00:12:29est une ville russe,
00:12:30Nipopetrovsk,
00:12:31c'est son vrai nom,
00:12:31c'est Yekharinoslav,
00:12:33c'est une ville russe,
00:12:34Krakow est une ville russe,
00:12:35toutes ces villes-là
00:12:36ont été fondées
00:12:36par des russes.
00:12:38Donc,
00:12:38en fait,
00:12:39ça veut dire
00:12:39que c'est la fin
00:12:40du projet Ukraine,
00:12:42c'est-à-dire
00:12:43ce projet qui a été,
00:12:45alors d'abord,
00:12:45c'est d'abord
00:12:45un projet bolchevique,
00:12:46d'ailleurs,
00:12:47on commémorait
00:12:48le 7 avril
00:12:49les premières lois
00:12:52de répression
00:12:53contre la langue russe
00:12:54et la culture russe
00:12:55qui ont été pris
00:12:56par Staline
00:12:56le 7 avril 1925.
00:12:59La première tentative
00:13:00de dérussifier
00:13:01l'Ukraine,
00:13:03c'était les bolcheviques.
00:13:05Et donc,
00:13:05aujourd'hui,
00:13:06en gros,
00:13:07l'Union européenne,
00:13:09les Occidentaux
00:13:10et le gouvernement
00:13:11de Zelensky
00:13:12soutenu par les banderistes
00:13:13ont adopté
00:13:14quasiment les mêmes lois.
00:13:15C'est les mêmes lois.
00:13:16On reprend la même chose.
00:13:18Tout à fait,
00:13:18c'est du néo-bolchevisme.
00:13:20Mais ce qui est intéressant
00:13:22quand on fait
00:13:23cette comparaison,
00:13:23c'est qu'au début
00:13:24des années 30,
00:13:24finalement,
00:13:25Staline s'est rendu
00:13:26compte qu'ils aient
00:13:26n'importe quoi,
00:13:27contrairement à l'Union européenne.
00:13:29Et donc,
00:13:30il a annulé ses lois.
00:13:32Et aussitôt,
00:13:33le russe est revenu
00:13:34naturellement.
00:13:35La culture russe
00:13:36est revenue.
00:13:38Et d'ailleurs,
00:13:38puisqu'on parle
00:13:39de dérussification,
00:13:40la première fois
00:13:42que la statue
00:13:42de la Grande Catherine
00:13:43et du Duc de Richelieu,
00:13:44d'ailleurs,
00:13:44qui ont construit
00:13:45Odessa,
00:13:47a été déboulonnée,
00:13:48c'était en 1924
00:13:49par les bolcheviques,
00:13:51parce que c'était
00:13:51l'héritage impérial.
00:13:53Et cette statue
00:13:56a été restaurée
00:13:58par les Odessites,
00:13:59les habitants d'Odessa,
00:14:01je crois que c'était
00:14:01en 2004,
00:14:022005.
00:14:03Donc,
00:14:03à la demande des habitants
00:14:04qui sont fiers
00:14:05d'être un des joyaux
00:14:06de ces villes
00:14:08qui ont été érigées
00:14:09par l'Empire russe.
00:14:11Sainte-Mer,
00:14:11sur les dix grandes villes
00:14:12ukrainiennes,
00:14:13les huit ont été fondées
00:14:15par l'Empire russe.
00:14:16Les autres,
00:14:16c'est Kiev
00:14:17et Lvov,
00:14:18on peut dire.
00:14:19Et ce sont de nouveau
00:14:21les banderistes
00:14:22fin 2022
00:14:23qui ont déboulonné
00:14:24la statue
00:14:25de la Grande Catherine
00:14:27et du Duc de Richelieu,
00:14:28comme les bolcheviques.
00:14:29Donc,
00:14:29en fait,
00:14:29on voit qu'on a affaire
00:14:30à des systèmes totalitaires
00:14:31qui sont frères.
00:14:33Donc,
00:14:33bolcheviques,
00:14:34bandéristes
00:14:35et eux,
00:14:36Union européenne.
00:14:37Alors,
00:14:37le bandérisme
00:14:38a la particularité
00:14:41d'être à la fois
00:14:42l'héritier
00:14:42du national-socialisme
00:14:44qui ne voulait pas d'eux
00:14:46et du bolchevisme.
00:14:47C'est la même vengeance.
00:14:49C'est ça.
00:14:50Et donc,
00:14:50pourquoi je disais ça ?
00:14:51Parce que ça veut dire
00:14:52que Poutine,
00:14:54en fait,
00:14:55là,
00:14:55il a mis ses objectifs
00:14:56mais dans ses objectifs,
00:14:57il y a la dénazification
00:14:59ou la débandérisation.
00:15:01C'est-à-dire
00:15:01qu'interdire la langue russe,
00:15:04déboulonner
00:15:04les statues de Pouchkine,
00:15:07de Tchaikovsky,
00:15:08tout ça ne sera plus possible.
00:15:11Et donc,
00:15:11naturellement,
00:15:12toute cette partie,
00:15:13je parle de l'Ukraine centrale
00:15:15et de l'Ukraine,
00:15:15surtout de l'Ukraine de l'Est,
00:15:17du Sud-Est,
00:15:18va revenir naturellement
00:15:19dans le giron russe
00:15:20et demandera sans doute
00:15:21à terme
00:15:21son rattachement
00:15:22à la Fédération.
00:15:24Et évidemment,
00:15:24cette partie à l'Ouest
00:15:25dont j'ai parlé,
00:15:26eh bien,
00:15:27je pense qu'il ne serait
00:15:28que justice
00:15:29de rendre les territoires
00:15:30qui ont été pris par Staline
00:15:31à la Hongrie,
00:15:33à la Hongrie,
00:15:34à la Slovaquie,
00:15:34à la Slovaquie,
00:15:35à la Roumanie,
00:15:36à la Roumanie.
00:15:37Et finalement,
00:15:38créer ce qui restera
00:15:39de l'Ukraine,
00:15:40c'est-à-dire
00:15:40la Galigny,
00:15:41la Volissie.
00:15:43Alors,
00:15:44évidemment,
00:15:44c'est des anciennes colonies polonaises,
00:15:46donc les Polonais rêvent
00:15:47de en mettre la main dessus,
00:15:48mais ils rêvent moyennement
00:15:49parce que
00:15:49ce dont rêvent les Polonais,
00:15:51c'est Odessa.
00:15:52D'ailleurs,
00:15:52il y a un ministre polonais
00:15:55qui a dit
00:15:55qu'il fallait que les Polonais
00:15:56achètent Odessa
00:15:57ou achètent le port d'Odessa
00:15:59parce que c'est leur déboucher
00:16:01vers la mer Noire,
00:16:01vers le sud.
00:16:02mais finalement,
00:16:03récupérer la Galicie
00:16:04et la Voligny
00:16:05où les gens les détestent
00:16:06parce que malheureusement,
00:16:08en Galicie et Voligny,
00:16:09les habitants détestent tout le monde
00:16:09pour des raisons historiques.
00:16:11On pourrait en revenir,
00:16:11c'est un sujet assez triste.
00:16:13J'en ai parlé dans mon bouquin
00:16:14Ukraine,
00:16:15pourquoi la Russie a gagné.
00:16:16Mais en fait,
00:16:18il n'y a rien d'intéressant
00:16:19en Galicie et Voligny.
00:16:20C'est la région la plus pauvre,
00:16:22la plus ensauvagée de l'Ukraine
00:16:24qui vivait au crochet
00:16:25du reste de l'Ukraine,
00:16:26notamment de la partie russe.
00:16:28Et c'est la seule
00:16:29où la population
00:16:30est réellement perméable
00:16:31aux idées occidentales,
00:16:33à l'OTAN,
00:16:33à l'Union européenne,
00:16:34si tant est qu'ils existent encore
00:16:36dans les années qui viennent.
00:16:37Donc,
00:16:38voilà un peu
00:16:39la remise en perspective
00:16:41de tout ça.
00:16:42Alors,
00:16:43parmi justement
00:16:44tous ces messages clés
00:16:46qui sont délivrés
00:16:47aujourd'hui à la presse,
00:16:48il y a l'idée
00:16:50de redéfinir
00:16:51donc effectivement
00:16:51toutes ces régions
00:16:53qui sont perdues
00:16:54par l'Ukraine aujourd'hui.
00:16:56Alors,
00:16:57ils mettent
00:16:58dans les messages
00:16:59à faire passer
00:17:00que ces territoires
00:17:00perdus par l'Ukraine
00:17:01n'étaient finalement
00:17:03qu'un fardeau,
00:17:04étaient des zones
00:17:05pro-russes
00:17:06totalement ingérables,
00:17:07c'était même
00:17:08des enclaves
00:17:09de terroristes,
00:17:11des enclaves
00:17:12de séparatistes,
00:17:14peut-on lire,
00:17:14qui n'ont jamais
00:17:15vraiment appartenu
00:17:16à l'Ukraine moderne.
00:17:18Et ça,
00:17:19est-ce que tu peux
00:17:19te manquer ça ?
00:17:20Je signe,
00:17:22je pense que
00:17:24le problème
00:17:24que ces zones
00:17:25qui n'ont jamais
00:17:26appartenu à l'Ukraine
00:17:27telle qu'elle a été créée
00:17:29pour la première fois
00:17:29en tant qu'entité indépendante
00:17:31en gros le 1er janvier 1992,
00:17:34évidemment que
00:17:35de Odessa jusqu'à Harkov
00:17:37on n'a jamais fait partie
00:17:38de l'Ukraine.
00:17:39C'était le monde russe.
00:17:40Il y a cette partie-là
00:17:41en disant
00:17:41bon,
00:17:42effectivement,
00:17:42ça n'a pas appartenu
00:17:43à l'Ukraine
00:17:43donc ils le reconnaissent
00:17:44quand même indirectement.
00:17:45Le problème,
00:17:46c'est que c'est
00:17:47les ports,
00:17:48c'est les ports.
00:17:50C'est des tels territoires
00:17:51complètement pourris
00:17:52qu'en fait,
00:17:52peuplés de vendus
00:17:54et de terroristes
00:17:55qu'en fait,
00:17:55ce n'est pas grave.
00:17:57Le problème,
00:17:57c'est que l'Ukraine russe,
00:18:00c'est les ports
00:18:00et l'industrie.
00:18:02Le reste,
00:18:03il y a encore un peu
00:18:04de Tchernosium
00:18:04qui traîne
00:18:05mais globalement,
00:18:06l'Ukraine russe,
00:18:07parce que toute cette partie-là
00:18:08qui part d'Odessa
00:18:09qui remonte jusqu'à Kharkov,
00:18:10le Donbass,
00:18:11en fait,
00:18:12ça n'a même jamais appartenu
00:18:14à la Rousse de Kiev.
00:18:16Ça appartenait
00:18:17au canade de Crimée
00:18:19qui était une subdivision
00:18:21très autonome
00:18:21au sein de l'Empire Ottoman.
00:18:23Et c'est la Grande Catherine
00:18:24au XVIIIe siècle
00:18:26qui s'en est emparée.
00:18:29Et il a fallu d'ailleurs,
00:18:31parce que ce canade de Crimée,
00:18:34son activité principale,
00:18:35c'était comme les Algériens
00:18:37au XVIIe siècle,
00:18:39c'était les raids
00:18:40pour s'emparer d'esclaves.
00:18:41Donc les Algériens faisaient des raids,
00:18:43enfin les Algérois, pardon,
00:18:44les Algériens n'existaient pas,
00:18:45les Algérois et les Tunisiens
00:18:46faisaient des raids
00:18:47sur les côtes de Provence française
00:18:50pour capturer des esclaves,
00:18:52Blantres,
00:18:53qui étaient très demandés.
00:18:54Et les Tatars faisaient la même chose,
00:18:56ils s'emparaient de Slaves
00:18:57donc dans les arrières terres
00:19:00de la profondeur territoriale
00:19:03de l'Ukraine,
00:19:04pardon,
00:19:05de la Russie.
00:19:07A l'époque, ça n'existait pas l'Ukraine.
00:19:09Et donc la Grande Catherine,
00:19:11pour mettre fin à ça
00:19:12et aussi pour avoir accès aux mers chaudes,
00:19:17a lancé toute une série de guerres
00:19:18qui ont été perdues par l'Empire ottoman,
00:19:20par le canade de Crimée.
00:19:21Et donc à la fin du XVIIIe siècle,
00:19:25au moment d'ailleurs de la Révolution française,
00:19:27c'est l'intégration progressive
00:19:29de tous ces territoires
00:19:30qui sont déserts.
00:19:32Parce que les Tatars de Crimée,
00:19:33les ont désertés
00:19:35puisqu'ils aient des raids
00:19:36pour s'emparer des paysans.
00:19:38Et donc il va falloir
00:19:39trouver des populations
00:19:41pour s'installer dans ces régions-là.
00:19:45Et donc la Grande Catherine
00:19:46va prendre une série de décrets
00:19:47pour attirer les minorités chrétiennes
00:19:50de l'Empire ottoman.
00:19:51Et c'est pour ça notamment
00:19:53qu'il y a beaucoup de Grecs,
00:19:55il y a beaucoup de Serbes
00:19:56et d'ailleurs la toponymie,
00:19:58par exemple le mot polis
00:20:00qui veut dire la ville en grec,
00:20:03on le retrouve à Mélitopole,
00:20:06Mariupol,
00:20:07on le retrouve dans plein de...
00:20:09Odessa, c'est l'Odyssée en fait,
00:20:12c'est la mer.
00:20:14Donc en fait,
00:20:14on retrouve des traces de Serbes,
00:20:16Islavians,
00:20:16c'est la ville des Serbes,
00:20:17etc.
00:20:18Et d'ailleurs on le voit même
00:20:19sur la...
00:20:20la...
00:20:21la morphologie raciale,
00:20:23c'est-à-dire que
00:20:23les habitants de ces régions-là
00:20:25sont beaucoup plus bruns
00:20:26que les Russes
00:20:28de Novosibirsk
00:20:31ou de Saint-Pétersbourg.
00:20:33On voit qu'il y a eu
00:20:34beaucoup de...
00:20:35de races
00:20:36qui me ressemblent à moi en fait,
00:20:37c'est-à-dire
00:20:38des bruns aux yeux marrons
00:20:40plutôt que des blonds aux yeux bleus
00:20:42Slaves
00:20:43voilà,
00:20:44comme certains de mes enfants.
00:20:46Donc en fait,
00:20:48il y a...
00:20:49et donc ça,
00:20:49c'est pour ça que c'est...
00:20:50notamment le Donbass,
00:20:52c'est quelque chose
00:20:52de très spécifique.
00:20:54C'est un mélange
00:20:55de peuples
00:20:56européens
00:20:58qui ont été souvent victimes
00:21:00d'ailleurs de l'Empire Ottoman,
00:21:02qui ont été appelés
00:21:03par la Grande Catherine
00:21:05pour peupler
00:21:06ces territoires déserts.
00:21:07Donc ça aussi,
00:21:08c'est important de le signaler.
00:21:10Et puis en plus,
00:21:10c'est des territoires
00:21:11où la première industrie
00:21:12russe va naître
00:21:14puisque comme dans le reste
00:21:15de l'Europe,
00:21:16là où il y a du charbon,
00:21:17il y a de l'industrie
00:21:18puisque l'énergie de l'époque,
00:21:19tout était énergie,
00:21:20il faut aller là.
00:21:21Et donc ça va créer
00:21:22une mentalité particulière
00:21:24de gens du ralatage,
00:21:25de mineurs,
00:21:26comme nous on avait
00:21:27en Lorraine.
00:21:28voilà une mentalité
00:21:30de gens qui n'ont pas peur
00:21:31du travail.
00:21:32Le Stakadov,
00:21:33le Stakanoviste,
00:21:35c'était un Don Chanin,
00:21:36c'était un habitant
00:21:37du Donbass,
00:21:37c'était un mineur
00:21:38qui a été érigé en héros
00:21:40parce qu'il avait
00:21:41une capacité de travail
00:21:42hors du commun.
00:21:43Donc toute cette mentalité,
00:21:44c'est ça.
00:21:44Mais pour revenir
00:21:45à ce que tu dis,
00:21:46il y a un point important,
00:21:47c'est que ce langage,
00:21:49ce narratif,
00:21:49c'est-à-dire que finalement,
00:21:50c'est pas grave,
00:21:52ces régions,
00:21:53il n'y a rien,
00:21:53c'est de la merde,
00:21:56on peut s'en aller.
00:21:57Ça, c'est apparu
00:21:58après la première
00:21:59révolution orange.
00:22:01Et ça,
00:22:01j'en parle également
00:22:02dans mon bouquin,
00:22:02c'est-à-dire en 2004,
00:22:04à partir de 2004,
00:22:05donc là,
00:22:05c'est l'arrivée vraiment
00:22:06du premier régime
00:22:07banderiste
00:22:08qui va tenir le pouvoir
00:22:10pendant cinq ans
00:22:11à peu près
00:22:11et donc qui va faire passer
00:22:13des lois,
00:22:14les premières lois
00:22:14anti-russes
00:22:15et petit à petit,
00:22:17les ONG,
00:22:18notamment celles financées
00:22:18par les occidentaux,
00:22:19vont sortir ce narratif
00:22:21pour explorer
00:22:23expliquer donc à l'Ukraine
00:22:25qui est Vienne,
00:22:25on va dire,
00:22:26et à l'ouest de l'Ukraine
00:22:27que les gens de l'Est
00:22:30qui pourtant nourrissaient,
00:22:32alimentent,
00:22:33alors nourrissaient,
00:22:34je dirais,
00:22:35du point de vue énergétique,
00:22:35l'Ukraine,
00:22:36alors que c'était un pays mal géré,
00:22:37bénéficiait d'une des énergies
00:22:38le moins chères,
00:22:39ce qui garantissait
00:22:40la compétitivité de son industrie
00:22:42parce qu'elle avait un charbon,
00:22:44l'entra-de-site,
00:22:44de très bonne qualité
00:22:45qui était produit massivement
00:22:46dans le Donbass.
00:22:48Et d'ailleurs,
00:22:49à partir de 2014
00:22:50et du mouvement
00:22:51irrédentiste
00:22:52d'un-chain-in vers la Russie,
00:22:54ils ont perdu cette ressource
00:22:56et donc tout d'un coup,
00:22:56ils se sont mis à porter du charbon
00:22:58de l'Afrique du Sud,
00:22:59ils se sont à porter du charbon
00:23:00des États-Unis,
00:23:02donc ils ont perdu
00:23:02cette compétitivité
00:23:03et c'est pour ça
00:23:04que l'Ukraine de 2022,
00:23:05au moment,
00:23:06était en crise économique grave
00:23:08et c'est pour ça
00:23:09qu'elle voulait lancer
00:23:09l'épuration ethnique
00:23:11du Donbass
00:23:11pour reprendre
00:23:12ces ressources naturelles
00:23:13et chasser
00:23:15les habitants.
00:23:17Et quand tu regardes
00:23:19aujourd'hui
00:23:20les richesses
00:23:20qui font rêver Washington,
00:23:21alors des terres rares,
00:23:22il n'y en a pas,
00:23:23c'est n'importe quoi.
00:23:24Le blé,
00:23:25c'est de l'autre côté ?
00:23:26Le blé,
00:23:28il y en a partout,
00:23:28y compris dans le Donbass,
00:23:29d'ailleurs,
00:23:30le drapeau
00:23:31de la réplique populaire
00:23:31de Donetsk,
00:23:32le noir,
00:23:32c'est à la fois le charbon
00:23:33et l'entra-de-site.
00:23:34Mais il y en a
00:23:35sur une bonne partie
00:23:38de l'Ukraine
00:23:38jusqu'au Carpath,
00:23:39quasiment,
00:23:40et les Russes
00:23:41se sont emparés
00:23:42quand même en 2022
00:23:43de 30 000 km²
00:23:44de terres fertiles
00:23:46d'entra-de-site.
00:23:47Donc,
00:23:47c'est pas non plus...
00:23:49Quand ils disent
00:23:50que oui,
00:23:50tout ça,
00:23:51ça vaut rien,
00:23:51ben non,
00:23:52c'est quand même
00:23:52parmi les plus riches
00:23:54terres d'Europe.
00:23:57Et surtout,
00:23:57la bonne nouvelle,
00:23:58c'est que les Russes,
00:23:59eux,
00:23:59vont appliquer les lois russes,
00:24:00c'est-à-dire que
00:24:00les OGM en Ukraine
00:24:01libérés par l'armée russe,
00:24:03c'est terminé.
00:24:04En Russie,
00:24:04c'est interdit les OGM.
00:24:06Alors qu'en Ukraine,
00:24:06tu peux faire n'importe quoi.
00:24:07Alors là,
00:24:08je peux dire
00:24:08que quand tu achètes
00:24:08un poulet ukrainien,
00:24:09il coûte 5 fois moins cher
00:24:11qu'un poulet français,
00:24:12mais au niveau hormones,
00:24:15au niveau antibiotiques,
00:24:16là,
00:24:16tu prends ta dose.
00:24:18C'est comme Pfizer.
00:24:20Tu te transformes
00:24:21en 3 poulet ukrainien
00:24:23et après,
00:24:24c'est bon.
00:24:24Et donc,
00:24:25en fait,
00:24:26tu as toute cette richesse
00:24:27et donc,
00:24:27toute l'industrie ukrainienne,
00:24:29dont l'Ukraine,
00:24:30l'État ukrainien
00:24:31qui vient à hériter
00:24:32en 1980,
00:24:33décembre 1991,
00:24:35en fait,
00:24:36elle est dans cette zone-là
00:24:37et elle produit
00:24:38le charbon à coque
00:24:40qui permet de faire fonctionner
00:24:41la métallurgie
00:24:41qui aujourd'hui est contrôlée
00:24:42par les Russes.
00:24:43C'est d'ailleurs,
00:24:44a priori,
00:24:45la mine est fermée
00:24:46depuis un mois,
00:24:47donc il n'y a plus
00:24:48de sédérurgie en Ukraine.
00:24:50Là,
00:24:51les Russes sont en train
00:24:51de prendre la mine
00:24:52de lithium
00:24:52que les Soviétiques
00:24:53avaient développée
00:24:54et ça coûte très longtemps
00:24:55à mettre en place
00:24:55l'exploitation
00:24:56de ces minerais rares,
00:24:58de ces terres rares,
00:25:00c'est l'équivalent
00:25:01de l'aménagement
00:25:02du territoire,
00:25:03c'est ce que les Chinois
00:25:03ont fait.
00:25:04Des terres rares,
00:25:04il y en a aux États-Unis,
00:25:05il y en a en Russie,
00:25:06mais le seul pays
00:25:07qui a vraiment investi
00:25:08parce qu'il a une vision
00:25:09à long terme,
00:25:09c'est la Chine
00:25:10parce que tu n'as pas
00:25:11de rentabilité
00:25:12avant 15 ans.
00:25:13Après,
00:25:17mais globalement,
00:25:18toute cette richesse,
00:25:20elle est dans l'Est.
00:25:22Dieu l'a voulu comme ça.
00:25:24Mais cela dit,
00:25:25c'est très intéressant
00:25:26ce que tu dis
00:25:26parce que ce narratif,
00:25:28il apparaît
00:25:29à partir de 2004
00:25:30et les élites ukrainiennes
00:25:34savent qu'il est faux.
00:25:35Je cite dans mon bouquin,
00:25:36en 2016,
00:25:37il y a l'interview
00:25:37d'une ministre adjoint
00:25:39de l'économie ukrainienne
00:25:42à l'agence Unian,
00:25:45qui est une agence
00:25:46de presse ukrainienne
00:25:47pro-Kiev
00:25:48et on dit,
00:25:49mais quand est-ce
00:25:50qu'on va revenir
00:25:51au niveau économique
00:25:52d'avant Maïdan ?
00:25:54Et elle répond,
00:25:55il faudrait qu'on récupère
00:25:56le Donbass d'abord.
00:25:56En gros,
00:25:57c'est ce qu'elle dit.
00:25:57Elle dit,
00:25:58en fait,
00:25:59la source est dans mon bouquin
00:26:01parce qu'en fait,
00:26:02on a besoin de nouveau
00:26:03cette énergie pas chère
00:26:05et sinon,
00:26:06on n'y arrivera pas.
00:26:07Donc,
00:26:07les élites savent
00:26:08que c'est un énorme mensonge.
00:26:09C'est un mensonge
00:26:10qui a été vendu aux Kieviens,
00:26:11c'est un mensonge
00:26:12qui a été vendu
00:26:12à l'ouest de l'Ukraine
00:26:13et en gros
00:26:14à l'Ukraine centrale.
00:26:15Mais les élites,
00:26:16surtout les élites oligarchiques
00:26:17qui contrôlaient
00:26:19ces actifs industriels,
00:26:21à la tête,
00:26:22en tête de ces élites,
00:26:24il y a Armitov,
00:26:25le plus puissant
00:26:26des oligarques ukrainiens,
00:26:28dont la richesse
00:26:29diminue d'année en année.
00:26:31Il a déjà perdu ses mines,
00:26:32dont je te parle,
00:26:32dans le Donbass
00:26:33en 2014.
00:26:35Il a perdu Mariupol,
00:26:36c'est lui qui contrôlait
00:26:36Mariupol,
00:26:37c'est lui qui a financé
00:26:38les bandes d'érises
00:26:39de Azov pour tenir la ville.
00:26:41Et donc,
00:26:42lui,
00:26:42il a perdu ça,
00:26:43il a perdu sa mine
00:26:45de charbon à coque
00:26:46pour la métallurgie
00:26:47qui se trouvait à Shevchenko,
00:26:48qui se trouvait à Udachne,
00:26:50là où l'armée russe
00:26:50se trouve aujourd'hui.
00:26:51Donc, lui,
00:26:52aujourd'hui,
00:26:53ses actifs industriels,
00:26:54il reste deux,
00:26:54trois trucs
00:26:54d'Akriboirog
00:26:55et ce n'est pas dit
00:26:57que les Russes
00:26:57n'y arrivent pas.
00:26:58Donc,
00:26:58tous ces gens-là,
00:26:59ils savent bien
00:27:00que c'est un mensonge.
00:27:01Évidemment,
00:27:02c'est eux
00:27:03qui ne veulent pas perdre.
00:27:05Kolomovski
00:27:05contrôlait la ville
00:27:07de Nippo-Petrovsk.
00:27:07Alors, après,
00:27:08il y a eu des combats internes
00:27:09et il en a perdu contrôle.
00:27:09Mais globalement,
00:27:10tous les actifs
00:27:11qui ont été volés
00:27:12dans les années 90
00:27:13par les oligarques ukrainiens,
00:27:15ils sont où ?
00:27:16Ils sont dans le sud-est
00:27:18de l'Ukraine.
00:27:19Et alors,
00:27:20ils vont sortir
00:27:20n'importe quel narratif.
00:27:22C'est ce que je t'ai dit.
00:27:23Il y en a d'autres.
00:27:25On va pouvoir en parler.
00:27:27Le problème,
00:27:28il y en a cinq.
00:27:32C'est que ça,
00:27:32sans être méprisant,
00:27:34c'est pour la plèbe.
00:27:35C'est pour les gens
00:27:36qui écoutent LCI.
00:27:37Mais le problème,
00:27:38c'est que ça,
00:27:39les élites ukrainiennes,
00:27:40la classe dirigeante ukrainienne,
00:27:42le terme est plus juste,
00:27:43ils savent que c'est faux.
00:27:44Ils savent que l'argent,
00:27:46ils savent que les ressources,
00:27:48ce qui rapportait de l'argent
00:27:50à l'Ukraine,
00:27:50c'est en train de passer
00:27:51morceau par morceau
00:27:53en Russie.
00:27:54Et dès 2014,
00:27:55le peu du Donbass
00:27:57qui avait réussi à se libérer,
00:27:58c'était un tiers
00:27:59de la totalité du Donbass,
00:28:01c'était déjà
00:28:01toutes les mines,
00:28:02quasiment toutes les mines
00:28:03qui permettaient encore une fois
00:28:05à l'Ukraine
00:28:05d'avoir une énergie bon marché.
00:28:07Donc,
00:28:07et la prise de Mariupol,
00:28:08Mariupol,
00:28:09c'était 20% du PIB ukrainien.
00:28:11C'est ça.
00:28:12Il faut bien qu'on se rende compte
00:28:13de…
00:28:13C'est pour ça que c'est très intéressant
00:28:16parce qu'en fait,
00:28:17ça montre un peu
00:28:18toute la perversité du système,
00:28:19ça montre effectivement
00:28:20que tout ce qu'on nous dit
00:28:21est complètement faux.
00:28:22Ces régions séparatistes
00:28:24enfin détachées,
00:28:26c'est ce qu'ils vont nous dire,
00:28:28enfin détachées,
00:28:29t'imagines,
00:28:30donc ils transforment en fait
00:28:31une forme de concession,
00:28:33de défaite,
00:28:34en stratégie de victoire brillante.
00:28:36En fait,
00:28:37ils ont laissé
00:28:38des régions russes
00:28:39qui étaient finalement
00:28:40un coup de maître
00:28:40pour préserver la paix,
00:28:42c'était une décision pragmatique
00:28:44pour éviter la guerre prolongée
00:28:45et donc,
00:28:46en gros,
00:28:47sauver des vies.
00:28:47on présente ça
00:28:49comme une victoire diplomatique,
00:28:52un sacrifice
00:28:53qui a été en quelque sorte calculé
00:28:55qui a fini par désarmer
00:28:58complètement l'adversaire.
00:29:00Ce qui est encore plus dingue,
00:29:04c'est que si jamais
00:29:05les accords de Minsk
00:29:06avaient été appliqués,
00:29:07le Donbass restaient dans l'Ukraine,
00:29:10c'était une fédéralisation de l'Ukraine,
00:29:12ce qui était la solution,
00:29:13c'est-à-dire que l'Ukraine
00:29:13aurait été une espèce de Suisse
00:29:15ou une espèce d'Allemagne,
00:29:16République fédérale,
00:29:17ou des États-Unis
00:29:18et comme ça,
00:29:20les Donchany
00:29:21avaient la garantie
00:29:22de la préservation
00:29:22de leur langue,
00:29:24de leur culture,
00:29:26de leur héros
00:29:27et ça aussi,
00:29:27c'est important
00:29:28et donc l'Ukraine
00:29:29aurait eu de nouveau
00:29:30accès à cette énergie pas chère.
00:29:33Si les accords de Minsk
00:29:34avaient été appliqués,
00:29:35ils auraient dû l'être
00:29:35avant le 1er janvier 2016,
00:29:38l'Ukraine récupérait ce trésor
00:29:40mais au lieu de ça,
00:29:41au lieu d'essayer
00:29:42de faire des efforts,
00:29:44les Occidentaux
00:29:45ont poussé
00:29:46les plus radicaux
00:29:47de ces Ukrainiens
00:29:48de l'Ouest
00:29:49qui sont complètement tarés.
00:29:51Moi, je n'aime pas
00:29:52le terme nazi
00:29:52parce que tout le monde
00:29:53se traite de nazi en France
00:29:54et ça ne veut plus rien dire.
00:29:55Moi, je les appelle
00:29:55les banderistes
00:29:56mais en fait,
00:29:56ce sont des nazis,
00:29:57des ucro-nazis.
00:29:59Donc, ils ont soutenu
00:30:00ces gens-là
00:30:00les plus radicaux,
00:30:01ils se sont appuyés
00:30:02sur les oligarques
00:30:03les plus corrompus
00:30:04d'Ukraine
00:30:04pour essayer
00:30:06de passer une solution
00:30:07de force
00:30:08et le problème,
00:30:08c'est que c'est un échec complet.
00:30:10La Russie s'est emparée
00:30:12de la mer d'Azov.
00:30:13Comment on peut dire
00:30:13que c'est une victoire ?
00:30:14L'Ukraine n'a plus d'accès
00:30:15à la mer d'Azov.
00:30:17Si jamais ils avaient accepté
00:30:18les conditions de 2022
00:30:19de Vladimir Poutine,
00:30:21ils auraient encore accès
00:30:21par le port de Berdiansk
00:30:23à la mer d'Azov.
00:30:23Ils auraient encore accès
00:30:24à ces richesses.
00:30:26Là, c'est terminé,
00:30:27fini
00:30:27et je pense que ça va être
00:30:30dur à vendre.
00:30:31Mais ce qui est intéressant,
00:30:32c'est que j'ai encore
00:30:32quelques contacts
00:30:33à Kharkov,
00:30:34à Odessa,
00:30:35à Kiev
00:30:36qui me disent
00:30:38en fait,
00:30:39comme on a mis ça
00:30:40dans le crâne
00:30:40des Ukrainiens
00:30:42que le Donbass
00:30:44c'était
00:30:44« region dotatsie »,
00:30:46une région de dotation,
00:30:47alors que c'est elle
00:30:48qui finançait l'Ukraine.
00:30:48L'Ukraine vivait du pillage
00:30:50des richesses du Donbass.
00:30:51Eh bien,
00:30:52les Kieviens aussi,
00:30:54notamment,
00:30:54ils sont prêts
00:30:55à dire
00:30:55qu'on donne aux Russes
00:30:57ce qu'on donne
00:30:57ce qu'ils veulent,
00:30:58ce n'est pas grave
00:30:59parce qu'eux,
00:30:59ils y croient encore
00:31:00à ce bobard.
00:31:01Mais encore une fois,
00:31:02le problème,
00:31:02c'est les élites
00:31:03et même les élites,
00:31:05la classe dirigeante
00:31:06de l'Union européenne,
00:31:08de France,
00:31:09ils savent que c'est des âneries.
00:31:10Ils savent
00:31:11et eux,
00:31:11ils voient que
00:31:12en fait,
00:31:13la Russie va récupérer
00:31:14un énorme morceau
00:31:15de gâteau
00:31:16riche en vitamines
00:31:20et qu'en fait,
00:31:22le reste,
00:31:22il va rester
00:31:22en gros
00:31:23un gros pays balte
00:31:24déserté
00:31:26parce que tout le monde
00:31:27sera parti
00:31:28parce que dès que
00:31:29l'autorisation
00:31:30de passer la frontière
00:31:32pour les Ukrainiens,
00:31:34les hommes ukrainiens
00:31:34aura été donnée,
00:31:36ils vont tous partir
00:31:37soit en Russie,
00:31:39soit en Europe,
00:31:40mais l'Ukraine
00:31:40va être liquidée.
00:31:41donc ce sera
00:31:43parce que l'idée
00:31:45que personne n'y croit,
00:31:47personne ne croira
00:31:50que la guerre
00:31:50est finie définitivement.
00:31:51Donc les Ukrainiens,
00:31:53dont beaucoup sont russes
00:31:54ou russophones,
00:31:55c'est quasiment la même chose
00:31:55d'ailleurs,
00:31:56vont partir
00:31:57pour aller s'installer,
00:31:58pourquoi pas en Russie,
00:31:59pourquoi pas,
00:32:00alors aujourd'hui,
00:32:01l'Europe est dans une crise
00:32:02économique grave,
00:32:03mais pourquoi pas aux Etats-Unis,
00:32:04au Canada,
00:32:05il y a une grosse diaspora
00:32:05du Crénin de l'Ouest,
00:32:07d'ailleurs notamment au Canada,
00:32:09c'est pour ça
00:32:09qu'il y a beaucoup
00:32:10d'anciens bandes d'iris
00:32:11qui ont trouvé refuge,
00:32:13et donc voilà,
00:32:16c'est ça.
00:32:18Alors parmi d'autres messages,
00:32:20on va encore plus loin,
00:32:21je veux dire,
00:32:22dans le délire,
00:32:23c'est qu'il va falloir
00:32:24célébrer les fameux
00:32:25héros ukrainiens.
00:32:27Donc l'idée,
00:32:27c'est de faire passer
00:32:28des images de foule en liesse,
00:32:30des drapeaux ukrainiens
00:32:31flottant fièrement
00:32:33comme on peut l'imaginer,
00:32:34et des soldats
00:32:36acclamés partout
00:32:37que l'on verrait,
00:32:38donc sur tous les écrans,
00:32:40avec toute voix,
00:32:41bien sûr,
00:32:42qui critique tout cela,
00:32:43qui serait éteinte,
00:32:45qualifiée de pro-russe,
00:32:46de conspirationniste,
00:32:48de complotiste,
00:32:49tout de suite,
00:32:50et puis les réseaux sociaux
00:32:51qui eux,
00:32:51matraqueraient
00:32:53de façon constante
00:32:57avec des hashtags,
00:32:58toi, correspondant,
00:33:00victoire ukrainienne,
00:33:02Poutine, échec,
00:33:04la Bérezina,
00:33:05et tous ces trucs-là,
00:33:06toi.
00:33:07Donc là,
00:33:07tout ça,
00:33:08c'est déjà en place,
00:33:09et puis il y aurait même,
00:33:11alors même dans le délire
00:33:12le plus total,
00:33:12j'ai entendu dire,
00:33:13c'est la personne
00:33:14que j'ai eu au téléphone
00:33:15qui m'a dit ça,
00:33:17qui aurait même
00:33:17paraît-il une vidéo virale
00:33:19qui montrerait
00:33:20un enfant ukrainien,
00:33:21donc ils sont en train
00:33:22de la faire en studio,
00:33:23tu imagines bien le truc,
00:33:24qui remercierait les soldats
00:33:25pour avoir sauvé la nation,
00:33:27tu vois,
00:33:27donc ils utiliseraient
00:33:28un jeune qui serait là,
00:33:30qui aurait tout le profil type,
00:33:32qui pourrait faire pleurer
00:33:33dans les chournières
00:33:33pour faire ça.
00:33:35Donc là,
00:33:35déjà,
00:33:36si Poutine signe demain
00:33:37avec Trump
00:33:38ses fameux accords,
00:33:40ce ne sera pas demain,
00:33:41comme tu l'as dit,
00:33:41de toute façon,
00:33:42ça sera,
00:33:42il y a trois étapes,
00:33:43d'ici là,
00:33:43tu vas rappeler
00:33:44dans différentes émissions passées,
00:33:46mais ce serait ça,
00:33:47en fait,
00:33:47déjà le narratif
00:33:48qui ferait passer en France
00:33:49pour faire passer
00:33:50un peu le schmilblick
00:33:51à la télévision
00:33:52et dans l'esprit des gens
00:33:53pour dire,
00:33:53en gros,
00:33:54vous n'avez pas tout perdu,
00:33:54vous avez investi beaucoup,
00:33:56vous avez donné
00:33:56beaucoup d'argent en Ukraine,
00:33:57on a milité pour,
00:33:58il y avait le drapeau ukrainien
00:33:59partout en France
00:34:00sur toutes les mairies
00:34:01et partout sur tous les...
00:34:02Mais ça valait quand même
00:34:04quelque chose
00:34:04parce qu'en gros,
00:34:06ils ont gagné.
00:34:07Toi, le truc,
00:34:08mais c'est...
00:34:08On est dans la propagande
00:34:11de guerre la plus grosseur.
00:34:12On est en pleine folie,
00:34:13c'est l'inversion,
00:34:14c'est l'accusation inversée.
00:34:17C'est un peu le discours
00:34:18sans faire de réduction
00:34:19à d'Hitlerum,
00:34:20c'est juste sur la technique
00:34:21de propagande
00:34:21qui est intéressante.
00:34:23Le discours de Goebbels
00:34:24au Sport Palaz
00:34:26en février à Berlin
00:34:27en février 1943,
00:34:30juste après la défaite
00:34:31de Stalingrad.
00:34:33Donc, il est là,
00:34:34il s'adresse
00:34:35comme un grand orateur
00:34:36et il dit
00:34:37« Volenzi,
00:34:38eine Total Krieg,
00:34:39est-ce que vous voulez
00:34:39une guerre totale ? »
00:34:41C'est comme si on n'était pas
00:34:42des gens en guerre totale
00:34:43pour l'Allemagne.
00:34:44Toutes les ressources
00:34:44y passaient.
00:34:45Et donc, la foule dit
00:34:46« Jawohl ! »
00:34:47Il répète ça plusieurs fois,
00:34:49plusieurs fois.
00:34:50C'est une manière de dire
00:34:51« Vous allez voir ce que vous allez voir »
00:34:53parce que là,
00:34:53pour l'instant,
00:34:54oui,
00:34:54Stalingrad,
00:34:54ce n'est pas grave,
00:34:55on va mettre le paquet.
00:34:56Et d'ailleurs,
00:34:57c'est ce que reprend
00:34:57Marcel Deha
00:34:58dans son journal,
00:34:59etc.
00:35:01Donc, en fait,
00:35:02on est…
00:35:03Effectivement,
00:35:03la propagande peut faire beaucoup.
00:35:05Mais là, quand même,
00:35:06encore une fois,
00:35:07la perte du Donbass,
00:35:09la perte de la mer d'Azov,
00:35:11et on ne parle là
00:35:12que des conditions territoriales,
00:35:13mais à côté de ça,
00:35:14il y a aussi la dénazification.
00:35:16C'est-à-dire que
00:35:16la Russie n'arrêtera pas
00:35:18de faire la guerre
00:35:19tant que les lois anti-russes
00:35:21contre la langue russe
00:35:22n'auront pas été retirées.
00:35:24Et ça, si c'est prêt,
00:35:25ça va être des orthodoxes.
00:35:27Contre l'Église,
00:35:28ça, ça fait partie
00:35:29des exigeants russes,
00:35:31de mettre fin
00:35:31aux persécutions religieuses.
00:35:34Le régime de Zelensky
00:35:35ressemble beaucoup
00:35:36à la terreur française,
00:35:38la terreur révolutionnaire.
00:35:39Le côté anti-chrétien,
00:35:41les persécutions,
00:35:43c'est vraiment quelque chose.
00:35:45les exécutions sans justification,
00:35:50les condamnations sans justification,
00:35:51c'est très proche.
00:35:54Et donc,
00:35:56encore une fois,
00:35:57ça va quand même être très...
00:35:58L'agence qui va être chargée
00:35:59de la propagande,
00:36:01je lui tire mon chapeau.
00:36:02J'espère qu'ils vont être bien payés
00:36:03parce que ça va être facile.
00:36:04C'est ma crise,
00:36:06on les connaît.
00:36:07Oui, ben voilà.
00:36:09Eux, de toute manière,
00:36:10même si ça ne marche pas,
00:36:11ils seront payés à l'affaire du mois.
00:36:13Mais non, non,
00:36:14ça va être une véritable catastrophe.
00:36:15Pour l'Ukraine,
00:36:16je pense que la survie de l'Ukraine
00:36:17est en danger.
00:36:19C'est contestablement.
00:36:20Alors, justement,
00:36:22sur cette partition
00:36:25qui peut exister après,
00:36:27comment toi,
00:36:28tu la vois ?
00:36:30Tu nous as dit effectivement
00:36:31un peu la rétrocession
00:36:33des territoires
00:36:33aux différents pays,
00:36:34que ce soit la Hongrie,
00:36:35la Pologne
00:36:35et le reste.
00:36:38Mais est-ce que tu penses
00:36:39que ça peut être,
00:36:40parce que certains en parlent
00:36:40aujourd'hui de plus en plus,
00:36:41une sorte de partition
00:36:42à la Berlin ?
00:36:44Alors ça, oui,
00:36:45ça c'est intéressant ce que tu dis.
00:36:47C'est un article
00:36:47qui est sorti
00:36:48dans la presse américaine.
00:36:49J'ai oublié le titre.
00:36:51En fait,
00:36:52ils ont prêté
00:36:52cette intention
00:36:53au général Kellogg
00:36:55qui est un des envoyés
00:36:57de Trump.
00:36:58A priori,
00:36:58Kellogg, lui,
00:36:59c'est pour l'Ukraine,
00:37:01tandis que Whitcoff,
00:37:02c'est pour la Russie.
00:37:04Whitcoff,
00:37:04il a rencontré,
00:37:05je crois,
00:37:05pour la première fois.
00:37:074h30 hier.
00:37:084h30 hier,
00:37:09il a parlé pendant 4h30
00:37:10avec Koutine.
00:37:10Aujourd'hui,
00:37:11il a Oman
00:37:12pour négocier avec l'Iran.
00:37:15C'est l'homme de Trump.
00:37:16C'est lui qui a tordu
00:37:17le bras à Netanyahou
00:37:17pour obtenir le cessez-le-feu
00:37:19il y a trois mois.
00:37:20C'est lui
00:37:20qui vient négocier
00:37:21avec Poutine,
00:37:22que Poutine apprécie,
00:37:23qui lui-même apprécie Poutine.
00:37:25Et là,
00:37:26Trump l'envoie
00:37:27pour régler l'affaire
00:37:28avec l'Iran.
00:37:30Donc,
00:37:30on est sur,
00:37:31je pense,
00:37:31un personnage clé
00:37:32de,
00:37:33comment on s'appelle,
00:37:35du trumpisme,
00:37:36en fait,
00:37:37du trumpisme politique.
00:37:38Ça,
00:37:39au passage.
00:37:39C'est la première fois,
00:37:40Xavier,
00:37:41juste un mot,
00:37:42c'est la première fois,
00:37:43je crois,
00:37:45mais là,
00:37:46tu as peut-être
00:37:46affirmé
00:37:47cette information,
00:37:48mais c'est la première fois
00:37:49depuis trois ans,
00:37:51trois ans,
00:37:52qu'un émissaire américain
00:37:53est reçu par Poutine.
00:37:57Oui,
00:37:57oui,
00:37:58oui.
00:37:58Alors,
00:37:58il a déjà reçu Poutine,
00:38:00il a déjà reçu le jour-là,
00:38:01ensuite,
00:38:02dans le passé avec Biden,
00:38:04il n'y a pas eu,
00:38:05ça,
00:38:05c'est sûr.
00:38:05oui,
00:38:06oui,
00:38:06oui,
00:38:06tout à fait.
00:38:07Non,
00:38:07mais de toute manière,
00:38:08quoi qu'il arrive,
00:38:08on assiste à un retour
00:38:09de relations diplomatiques normales.
00:38:11Il y a eu un échange d'ambassadeurs,
00:38:13au passage,
00:38:13il y a eu,
00:38:14la France l'a fait,
00:38:15c'est peut-être un signe,
00:38:16essayons de voir un signe positif,
00:38:18la France a envoyé un,
00:38:19donc,
00:38:19un nouvel ambassadeur,
00:38:21qui en plus est du haut de gamme.
00:38:24Ce n'est pas celui qu'on avait avant,
00:38:25dont le plus gros poste était la Pologne.
00:38:28Tu l'as vu,
00:38:30tu l'as rencontré ?
00:38:30Je l'ai croisé,
00:38:31je l'ai croisé,
00:38:32il y a un moment,
00:38:33jusqu'en la sanction 2014,
00:38:35j'étais un peu une star
00:38:36à l'ambassade de France,
00:38:37et je travaillais dans l'armement,
00:38:38donc j'avais la cote.
00:38:40Là,
00:38:41aujourd'hui,
00:38:41je ne peux pas en dire autant,
00:38:43et je n'en attendais rien,
00:38:46c'était le dernier des Français
00:38:47à se traballer avec un masque,
00:38:49quand il y avait des réunions
00:38:50entre Français,
00:38:51c'était un personnage assez grotesque,
00:38:55et là,
00:38:55je ne connais pas du tout
00:38:56celui qui vient d'arriver,
00:38:58mais je trouve que le fait
00:39:00que ce soit un poids lourd,
00:39:02puisqu'il vient de l'ONU,
00:39:03donc il était représentant
00:39:04de la France à l'ONU,
00:39:05donc ça,
00:39:06c'est comme Mme Berkman,
00:39:07qui était le prédécesseur
00:39:08de l'ambassadeur Lévy,
00:39:11je pense que c'est plutôt
00:39:12un bon signe,
00:39:13c'est-à-dire que
00:39:14on en voit,
00:39:15c'était toujours été
00:39:16la politique de la France
00:39:17en Russie,
00:39:18c'est-à-dire qu'on n'en voit
00:39:18pas forcément un spécialiste du pays,
00:39:20c'est d'ailleurs très rare,
00:39:21mais on en voit un poids lourd
00:39:23de la diplomatie française,
00:39:24donc quelqu'un qui est passé
00:39:25par Berlin,
00:39:26par Washington,
00:39:27par l'ONU,
00:39:28par Pékin,
00:39:30pour montrer que
00:39:31la relation est importante,
00:39:32et là,
00:39:34je vois le CV
00:39:34de ce nouvel ambassadeur,
00:39:36c'est plutôt pas mal,
00:39:37en tout cas,
00:39:37en attendant,
00:39:38les Russes
00:39:39et les Américains,
00:39:41eux,
00:39:42l'ont déjà fait depuis longtemps,
00:39:43enfin depuis longtemps,
00:39:43depuis quelques semaines,
00:39:45également en réouverture
00:39:46des consulats,
00:39:47parce que l'équipe Biden
00:39:48avait sans arrêt
00:39:49persécuté,
00:39:51on va dire,
00:39:51les représentations diplomatiques,
00:39:54et les Russes
00:39:54avaient répliqué
00:39:55de la même manière,
00:39:55et là déjà,
00:39:56on reconstruit petit à petit
00:39:57tout un système
00:39:58d'échanges,
00:40:00et Witkoff est la clé,
00:40:01j'aimerais vraiment,
00:40:02il faut s'intéresser à ce type,
00:40:04parce qu'il est la clé,
00:40:06donc,
00:40:06et Witkoff,
00:40:07en fait,
00:40:07il parle de,
00:40:08et Kellogg's,
00:40:09qui l'envoyait,
00:40:10à l'origine,
00:40:11il n'y avait que Kellogg's
00:40:12qui était prévu
00:40:12pour la Russie
00:40:13et l'Ukraine,
00:40:14mais Kellogg's,
00:40:15c'est un peu
00:40:15les républicains
00:40:16néo-cons,
00:40:18donc,
00:40:19lui,
00:40:20il est sur une position
00:40:21où il ne faut quand même
00:40:22pas complètement abandonner
00:40:23l'Ukraine,
00:40:24il faut forcer la Russie,
00:40:26voilà,
00:40:26alors que Witkoff,
00:40:27il est intelligent,
00:40:28il a fait le rapport de force,
00:40:30et d'après ce qui est sorti
00:40:32dans les médias,
00:40:32il aurait dit,
00:40:34bon,
00:40:34le seul moyen
00:40:35d'arrêter rapidement la guerre,
00:40:36c'est de donner aux Russes
00:40:37ce qu'ils demandent,
00:40:38notamment,
00:40:39ces territoires.
00:40:41On voit la photo,
00:40:42voilà,
00:40:43voilà,
00:40:44voilà,
00:40:48donc,
00:40:49donc,
00:40:50donc,
00:40:50donc,
00:40:50voilà,
00:40:53en revanche,
00:40:53mais donc,
00:40:54du côté de Kellogg's,
00:40:55alors lui,
00:40:55il a démenti l'information,
00:40:57il propose un partage de l'Ukraine
00:40:58comme un partage de l'Allemagne,
00:41:00en 1945,
00:41:02avec une zone française,
00:41:04une zone anglaise,
00:41:05une zone ukrainienne,
00:41:07une ligne de démarcation
00:41:09qui finalement est la ligne de front,
00:41:10ce que les Russes ont dit
00:41:11qu'ils n'accepteraient pas,
00:41:12donc,
00:41:13le,
00:41:14mais encore une fois,
00:41:15ça a été démenti par Kellogg's,
00:41:16moi,
00:41:17j'appelle vraiment les gens
00:41:18à être très prudents
00:41:20sur les déclarations.
00:41:25Ah,
00:41:25il n'y a plus de liaison,
00:41:30j'espère qu'on va retrouver
00:41:32notre ami Xavier
00:41:34dans un instant,
00:41:35parce qu'il y a une coupure,
00:41:37visiblement,
00:41:38Xavier,
00:41:40tu es là,
00:41:40tu es avec nous ?
00:41:41Je me revoilà.
00:41:42Ah,
00:41:43revoilà,
00:41:43ça y est,
00:41:44oui.
00:41:44Donc,
00:41:44tu t'appelais les gens
00:41:45à être extrêmement prudents,
00:41:46c'est ça ?
00:41:47Oui,
00:41:48j'appelais les gens
00:41:48à être extrêmement prudents
00:41:50avec le,
00:41:52comment dirais-je,
00:41:54les déclarations
00:41:55telles qu'elles sont retranscrites
00:41:57par la presse américaine.
00:41:58Et d'ailleurs,
00:41:59je voyais,
00:41:59parce que je suis un peu
00:42:00comme un cas clinique,
00:42:02la chaîne YouTube
00:42:03de BFM,
00:42:04de LCI,
00:42:06parce que ça me permet
00:42:06de voir un peu
00:42:07vers quoi ils s'orientent.
00:42:08Et en fait,
00:42:09eux,
00:42:09à la moindre déclaration
00:42:10dans le New York Times,
00:42:12le Washington Post,
00:42:12le Wall Street Journal,
00:42:13Bloomberg,
00:42:14etc.,
00:42:14ils font une émission
00:42:15et donc,
00:42:16en l'espace de deux jours,
00:42:18ils font des émissions
00:42:18qui disent quasiment l'inverse
00:42:19parce qu'en fait,
00:42:20les déclarations tombent,
00:42:22les déclarations contradictoires
00:42:23tombent,
00:42:24c'est démenti par les gens
00:42:25qui en fait disent
00:42:26je n'ai jamais dit ça,
00:42:27y compris Trump.
00:42:29Donc en fait,
00:42:29on n'en sait rien.
00:42:30La seule chose
00:42:31dont on est certain,
00:42:32finalement,
00:42:33ce sont des actes.
00:42:34Et les actes,
00:42:35c'est des échanges
00:42:36de diplomates,
00:42:37c'est,
00:42:37on a quelques petits problèmes
00:42:45de liaison là.
00:42:48De nouveau,
00:42:49on t'a perdu,
00:42:49Xavier,
00:42:50j'espère que tu vas revenir
00:42:51dans les secondes qui viennent.
00:42:55À tout revoilà,
00:42:55oui.
00:42:57On a été encore bleu,
00:42:57je suis désolé,
00:42:58je ne sais pas si ça vient de moi,
00:43:00mais,
00:43:03allô.
00:43:03Vas-y,
00:43:04tu peux y aller,
00:43:05oui.
00:43:05Donc tu disais,
00:43:06si,
00:43:06tout ça,
00:43:06il y avait effectivement,
00:43:07c'est très,
00:43:07très ératique,
00:43:08comme on m'a dit,
00:43:10il n'y a pas d'analyse de fond,
00:43:12c'est du coup par coup,
00:43:13c'est de l'instantané,
00:43:15il n'y a pas de discernement,
00:43:17il n'y a pas de recul sur l'événement,
00:43:19il n'y a rien,
00:43:20il n'y a pas de lecture,
00:43:20en fait,
00:43:21globale,
00:43:21il n'y a pas de vision,
00:43:22surtout,
00:43:22derrière tout cela.
00:43:23Et c'est ça qui manque,
00:43:24singulièrement,
00:43:25au journalisme d'aujourd'hui,
00:43:26en fait.
00:43:27Et c'est la raison pour laquelle,
00:43:28justement,
00:43:28toi,
00:43:28tu as un tel succès,
00:43:29c'est que tu mets ça en perspective,
00:43:31quoi.
00:43:31Il y a à la fois l'avant,
00:43:33la contextualisation de tous ces problèmes-là,
00:43:37et puis l'actualité,
00:43:38et puis l'avenir,
00:43:39surtout.
00:43:40C'est ça qui est très intéressant.
00:43:41Disons que,
00:43:43je pense qu'il faut rebondir sur ta minute,
00:43:47tu dis une chose,
00:43:48c'est que Trump ne fait pas la guerre.
00:43:50Donc,
00:43:50ce qu'on sait,
00:43:51c'est que,
00:43:51quelles que soient ses menaces,
00:43:52même s'il y a eu des bombardements sur les outils,
00:43:54il avait aussi bombardé la Syrie en avril 2018,
00:43:58si je me souviens bien,
00:44:00ça n'était pas allé plus loin,
00:44:01en fait,
00:44:01finalement,
00:44:02c'était juste,
00:44:03il faisait du Trump,
00:44:04il bombardait fort pour mieux pouvoir se retirer.
00:44:07Et Trump veut faire des économies.
00:44:09La guerre,
00:44:10c'est le pire endroit pour en faire.
00:44:14Donc,
00:44:14en fait,
00:44:14ce que l'on sait,
00:44:15c'est qu'il veut mettre fin à la guerre au Moyen-Orient,
00:44:17il veut mettre fin à la guerre en Ukraine,
00:44:19il veut mettre fin à la guerre partout,
00:44:20il veut fermer les bases américaines,
00:44:22c'est la fin de l'impérialisme américain,
00:44:24je ne sais plus qui disait ça il n'y a pas très longtemps,
00:44:25mais en fait,
00:44:26c'est la réalité.
00:44:28Il est à la tête d'un courant qui a été,
00:44:30dans l'espace temporel qui est court américain,
00:44:33dominant.
00:44:34Dominant,
00:44:35c'est l'isolationnisme.
00:44:36Et donc,
00:44:37c'est ce qu'il veut faire.
00:44:38Je pense qu'il peut liquider,
00:44:40l'affaire ukrainienne pour lui est finalement la plus simple à liquider.
00:44:44Parce que les Russes ne lui demandent pas de faire l'intermédiaire.
00:44:46Ce que les Russes demandent aux Américains,
00:44:48c'est retirez-vous,
00:44:49ne vous inquiétez pas,
00:44:50une fois que vous serez partis,
00:44:51ça ne va pas durer longtemps.
00:44:53Et il y a quelques signes qui montrent,
00:44:55comme par exemple,
00:44:56les soldats,
00:44:56l'état-major américain s'est retiré de la base polonaise
00:45:00qui s'est aidé à coordonner l'aide à l'Ukraine.
00:45:03Voilà,
00:45:03des quelques échos que je peux avoir,
00:45:05de gens que je connais encore dans l'OTAN,
00:45:08c'est qu'ils voient,
00:45:09ils observent quand même un retrait de l'Amérique et de l'Ukraine.
00:45:13Et pour les Russes,
00:45:13ça suffit.
00:45:15Ils vont régler le problème eux-mêmes.
00:45:17Évidemment,
00:45:17Trump voudrait,
00:45:19je pense aussi parce que c'est un type bien,
00:45:21il voudrait mettre fin à ces affrontements,
00:45:24parce qu'il y a des morts,
00:45:25parce que c'est un chrétien,
00:45:26et qu'on ne tue pas comme ça,
00:45:27c'est toujours triste.
00:45:28Il y a mille morts,
00:45:31c'est une statistique,
00:45:31un mort,
00:45:32c'est un drame.
00:45:33Donc voilà,
00:45:34il essaie de faire...
00:45:35Mais ce n'est pas forcé que ça va marcher,
00:45:37mais moi,
00:45:38le scénario que j'ai privilégié depuis le début,
00:45:40c'est que Trump finira par se retirer en disant
00:45:42qu'il n'y a rien à faire avec ces gens-là.
00:45:44Là,
00:45:44il y a une date,
00:45:44je te donne une date clé,
00:45:46on pourra en reparler samedi prochain.
00:45:48La trêve de 30 jours,
00:45:50des bombardements sur les infrastructures,
00:45:52critiques,
00:45:53énergétiques,
00:45:54elle a démarré le 18 mars.
00:45:56Elle n'a pas été respectée par l'Ukraine
00:45:59quasiment tous les jours.
00:46:01Tous les jours.
00:46:02Vendredi prochain,
00:46:03ça fera le 18 avril.
00:46:05Donc là,
00:46:05on va voir ce que ça va donner.
00:46:07On va voir si la Russie accepte de prolonger,
00:46:11c'est-à-dire,
00:46:11moi,
00:46:12tout va dépendre.
00:46:13Je pense que c'est des choses...
00:46:14Il va arriver devant Trump en disant,
00:46:16regarde ce qui s'est passé.
00:46:17Il va arriver en disant,
00:46:19on ne peut pas...
00:46:20Il va arriver,
00:46:21il va dire,
00:46:21Donald,
00:46:22tu demandais qu'on fasse une trêve
00:46:24plus importante,
00:46:25emmerdoir,
00:46:26etc.
00:46:27Ils ne sont même pas capables
00:46:28de se retenir,
00:46:29de bombarder nos infrastructures électriques
00:46:3030 jours.
00:46:31Et puis surtout,
00:46:32ce qu'on va voir,
00:46:33et ça sera peut-être arrivé
00:46:34dans la nuit de vendredi
00:46:35à samedi,
00:46:36puisqu'on verra samedi soir,
00:46:38c'est que là,
00:46:39les Russes vont préparer
00:46:40à faire payer chèrement
00:46:41à Kiev
00:46:42d'avoir bombardé
00:46:43systématiquement
00:46:44toutes ces infrastructures énergétiques,
00:46:45même si d'ailleurs,
00:46:46il y a eu très peu de résultats,
00:46:47mais en tout cas,
00:46:47les tentatives ont été faites.
00:46:49Et là,
00:46:49je pense que si les Russes
00:46:50ne prolonge pas
00:46:52cette trêve,
00:46:54tu as intérêt
00:46:55à t'acheter des batteries
00:46:56de rechange
00:46:57si tu habites en Ukraine,
00:46:59parce que là,
00:47:00il va leur tomber dessus,
00:47:01ça va faire très mal.
00:47:04Oui,
00:47:04c'est ça.
00:47:04Alors,
00:47:06il y a encore deux questions.
00:47:08Il nous reste une dizaine de minutes.
00:47:09Il y a quand même
00:47:09encore deux questions.
00:47:11Juste avant cela,
00:47:12puisque c'est le moment,
00:47:14on va faire une petite pause.
00:47:16Il y a certaines personnes
00:47:17qui veulent faire un petit pipi.
00:47:19Alors voilà,
00:47:20allez-y.
00:47:21Là,
00:47:21c'est le Géopolitique Profonde,
00:47:23donc effectivement,
00:47:24le très beau magazine
00:47:26de Frank Pengham
00:47:27qui vous incite à acheter
00:47:29ces magazines
00:47:30qui viennent de paraître
00:47:30là,
00:47:31ce mois d'avril.
00:47:33Il est tout chaud encore.
00:47:34avec un bon nombre
00:47:36d'articles dedans.
00:47:37Là,
00:47:37pour une fois,
00:47:38tu ne figures pas,
00:47:39Xavier.
00:47:40Non,
00:47:40non,
00:47:41mais j'ai deux commandes
00:47:43d'articles de Frank
00:47:44et je vais honorer
00:47:45cette commande,
00:47:46mais je suis un petit peu
00:47:47dans le lien.
00:47:48Surbooker,
00:47:49surbooker,
00:47:50alors,
00:47:50vous pouvez appuyer
00:47:51sur le lien ci-dessous
00:47:52et cliquer pour vous abonner.
00:47:55Il vous sera livré
00:47:55dans la boîte aux lettres
00:47:56d'ici deux à trois jours
00:47:59maximum.
00:48:01Voilà,
00:48:01et puis,
00:48:02autre sponsor du soir,
00:48:03c'est d'une autre nature,
00:48:06mais il a tenu
00:48:07à nous aider également
00:48:08sur nos émissions
00:48:08et on lui rend grâce.
00:48:10Regardez.
00:48:11Être malade,
00:48:12vous cherchez un remède
00:48:13pour votre pathologie ?
00:48:14Avec le laboratoire alternatif
00:48:16du Dr Trottat,
00:48:17vous trouverez une réponse
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00:48:20Un remède à tous vos maux,
00:48:21non pas avec des médicaments
00:48:23pharmaceutiques,
00:48:24mais avec des produits alternatifs
00:48:26qui vous remettront sur pied
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00:48:28Que ce soit pour les maladies chroniques
00:48:30ou la prévention bien-être,
00:48:32tous ces produits
00:48:33sont fabriqués en France
00:48:34pour prévenir
00:48:35et soigner les maladies
00:48:36sans effet secondaire.
00:48:38Vous êtes concerné
00:48:39par les allergies ?
00:48:40N'hésitez pas,
00:48:41allez sur
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00:48:47en écrivant
00:48:48santé docteur.
00:48:49Voilà,
00:48:53il doit y avoir
00:48:54des problèmes d'allergie
00:48:55aussi chez toi,
00:48:55non ?
00:48:56La grippe,
00:48:57on t'a été bêté,
00:48:58les allergies,
00:48:59tout ça.
00:48:59En fait,
00:49:00l'allergie a commencé
00:49:01à sortir il y a une semaine
00:49:03et là,
00:49:03on se tape un refroid,
00:49:04il neige,
00:49:05on a ressenti l'esquivre.
00:49:06Il neige ?
00:49:07Oui,
00:49:08il neige.
00:49:09Donc,
00:49:10ça va durer,
00:49:11il va faire froid
00:49:11jusqu'au 28 avril,
00:49:13mais bon.
00:49:14D'accord.
00:49:14Nous, les Russes,
00:49:15on a l'habitude.
00:49:16C'est les seins de glace
00:49:17en France,
00:49:17on appelle ça comme ça,
00:49:18autour du froid.
00:49:19après le début du printemps.
00:49:22Alors,
00:49:23il y a une autre question
00:49:24que je voudrais te poser,
00:49:25Xavier,
00:49:25parce qu'elle est récurrente
00:49:26en fait chez nos téléspectateurs.
00:49:28On a été assez troublés,
00:49:30moi le premier,
00:49:31parce que je l'ai reçu
00:49:32et l'interview
00:49:32était très intéressante
00:49:33parce que c'est un homme
00:49:34extrêmement brillant
00:49:35qui a une culture d'enfer
00:49:36et qu'on aime beaucoup
00:49:37sur cette chaîne.
00:49:38Il a une forte crédibilité
00:49:40et on en sait gré.
00:49:42Mais quand même,
00:49:43néanmoins,
00:49:43il a lancé ce livre
00:49:45sur les Loubavitch
00:49:46en nous disant
00:49:47dans le livre
00:49:47que j'ai là,
00:49:48il faudrait que je le retrouve
00:49:50parce que je l'ai apporté de main,
00:49:51mais bon,
00:49:51je ne sais pas.
00:49:53En gros,
00:49:54il disait
00:49:54qu'il y a ce lien terrible
00:49:56dit-il,
00:49:57alors pas avec ces mots-là
00:49:58mais avec les siens,
00:50:00de Pierre Hillard
00:50:01sur le lien entre Poutine
00:50:04d'un côté
00:50:05et puis effectivement
00:50:07Trump de l'autre
00:50:08qui serait,
00:50:09tous les deux,
00:50:10appartiendraient
00:50:11à ce courant Loubavitch.
00:50:12Est-ce que toi,
00:50:13tu peux nous en dire
00:50:13quelque chose là-dessus ?
00:50:15J'avais fait un débat
00:50:16avec Pierre Hillard
00:50:17sur Radio Courtoisie.
00:50:19C'était sur
00:50:19Géopolitique Profonde,
00:50:21je crois,
00:50:22d'ailleurs,
00:50:22l'émission
00:50:22en cléant.
00:50:24Et je,
00:50:25enfin,
00:50:26je ne veux pas dire
00:50:26qui a gagné le débat,
00:50:27mais je pense que c'était moi.
00:50:29Et il a été incapable
00:50:30de me dire
00:50:31quand
00:50:31Vladimir Poutine
00:50:32a pris une décision
00:50:33qui aurait servi
00:50:34l'ordre
00:50:36des Loubavitch.
00:50:37Cela dit,
00:50:38je sais
00:50:38d'où ça vient,
00:50:40ces théories,
00:50:41on trouve ça
00:50:44sur Internet,
00:50:46à partir de quelques photos,
00:50:47quelques idées.
00:50:48Pour moi,
00:50:49c'est
00:50:50complètement
00:50:51absurde.
00:50:53C'est absurde.
00:50:54C'est absurde.
00:50:55C'est absurde.
00:50:56Et d'ailleurs,
00:50:57le rabbin en question,
00:50:58qui est censé être proche de Poutine,
00:50:59il a critiqué
00:51:00l'opération militaire spéciale.
00:51:03Il était,
00:51:04voilà,
00:51:04c'était...
00:51:05Non,
00:51:06Vladimir Poutine,
00:51:08comme,
00:51:08d'ailleurs,
00:51:09le système russe,
00:51:10considère
00:51:11qu'il y a
00:51:12en Russie
00:51:13quatre religions traditionnelles,
00:51:15c'est-à-dire
00:51:16des religions
00:51:16qui sont là
00:51:16depuis des siècles.
00:51:17Donc,
00:51:18il y a en tête
00:51:19l'orthodoxie,
00:51:20qui est primus inter pares,
00:51:21l'islam,
00:51:22le judaïsme
00:51:23et l'hindouisme.
00:51:25Et donc,
00:51:26le but,
00:51:27la Russie ne se prétend pas
00:51:28comme un État laïque,
00:51:30avec un dieu laïque,
00:51:31comme en France,
00:51:32qui est un dieu vengeur
00:51:33et exclusif,
00:51:35mais comme un État
00:51:37multi-confessionnel.
00:51:39Et donc,
00:51:39le judaïsme,
00:51:40à sa place,
00:51:42le pouvoir politique,
00:51:44exécutif,
00:51:45écoute ce qu'on va dire
00:51:46à la religion,
00:51:46évidemment,
00:51:47avant tout,
00:51:48l'orthodoxie,
00:51:49puisque c'est la religion fondatrice,
00:51:51comme le catholicisme
00:51:52et la religion fondatrice
00:51:53de la France.
00:51:54Et donc,
00:51:56mais également,
00:51:57le judaïsme,
00:51:58les représentants du judaïsme
00:51:59sont là.
00:52:01Et au contraire,
00:52:03d'ailleurs,
00:52:04si je me souviens bien,
00:52:04le grand rabbin de Moscou,
00:52:06alors je ne suis pas
00:52:06si l'oubavitch,
00:52:07moi je ne suis pas spécialiste
00:52:07de ces questions-là,
00:52:08mais au moment de début
00:52:09de l'opération ministère spéciale,
00:52:11il a quitté la Russie,
00:52:13il a appelé tous les juifs
00:52:13à en faire autant,
00:52:15ce qui n'a pas du tout fonctionné.
00:52:16D'ailleurs,
00:52:18Vladimir Solovyov,
00:52:19que je connais pas mal,
00:52:20qui m'invite dans son talk show,
00:52:21qui est le journaliste russe
00:52:22le plus détesté
00:52:23de France,
00:52:26et juif,
00:52:27se revendique comme tel
00:52:28en disant
00:52:29je suis juif,
00:52:31patriote russe
00:52:32et pro-Poutine.
00:52:33Donc,
00:52:34c'est ça,
00:52:35je pense honnêtement
00:52:37que c'est du grand n'importe quoi.
00:52:39J'aime bien Pierre Hiddard,
00:52:40j'ai beaucoup de sympathie pour lui.
00:52:42Après notre débat,
00:52:43on est allé prendre un café,
00:52:44mais il est complètement aux fraises
00:52:46sur cette question.
00:52:47Et je pense
00:52:48qu'il devrait passer à autre chose,
00:52:50parce que ça n'explique rien.
00:52:52Ça n'explique rien.
00:52:53comment dirais-je ?
00:52:56Il jette le doute,
00:52:57si tu veux.
00:52:58Il met le verre dans le fond.
00:53:00Après,
00:53:00il jette le doute
00:53:01chez des gens
00:53:02qui disent Pierre Hiddard,
00:53:03c'est des gens
00:53:03qui sont quand même déjà convaincus
00:53:04sur ce genre de choses.
00:53:06Et surtout,
00:53:07quand on regarde
00:53:07la réaction du Kremlin
00:53:09sur ce qui s'est passé à Gaza,
00:53:13c'est quand même assez révélateur.
00:53:16C'est-à-dire que
00:53:17Vladimir Poutine
00:53:19a comparé
00:53:20les bombardements
00:53:22sur Gaza
00:53:22au siège
00:53:23de Saint-Pétersbourg
00:53:24pendant la Seconde Guerre mondiale,
00:53:26où il a perdu
00:53:27un frère
00:53:27et qui est considéré
00:53:29par les Russes
00:53:29comme un génocide.
00:53:31C'est-à-dire que
00:53:31les Russes considèrent
00:53:33que les Allemands
00:53:33délibérément,
00:53:34d'ailleurs c'est dans Mein Kampf,
00:53:36quand il parle
00:53:37de la conquête
00:53:38vers l'Est
00:53:38qui est nécessaire,
00:53:39ils voulaient délibérément
00:53:40éliminer
00:53:42un million
00:53:42de civils russes.
00:53:44C'est ce qui a coûté
00:53:45les 900 jours
00:53:45du siège
00:53:46de Saint-Pétersbourg.
00:53:48Donc,
00:53:49la position russe,
00:53:54notamment sur la crise
00:53:54de Gaza,
00:53:55sur la crise israélienne,
00:53:57elle est quand même
00:53:58très claire,
00:53:59elle n'est pas du tout
00:53:59en faveur de la vision
00:54:00Loubavitch,
00:54:01je ne sais pas
00:54:01de quelle subdivision
00:54:03du judaïsme,
00:54:04encore une fois,
00:54:04ce n'est pas un sujet
00:54:05qui m'intéresse.
00:54:06S'imaginer
00:54:09qu'il y ait
00:54:10un lobby juif
00:54:10en Russie
00:54:11qui puisse avoir
00:54:12une quelconque influence
00:54:13sur Vladimir Poutine,
00:54:16c'est idiot.
00:54:18Mais qu'il puisse
00:54:18y en avoir un
00:54:19aux Etats-Unis
00:54:20qui puisse avoir
00:54:20une quelconque influence
00:54:21sur Trump.
00:54:22Ils ont une organisation
00:54:23qui s'appelle
00:54:23Lightpack.
00:54:25C'est ça.
00:54:26Aux Etats-Unis,
00:54:27le nom est marqué dessus,
00:54:29donc c'est pas comme
00:54:30en Russie,
00:54:31en Russie,
00:54:31ça n'existe pas.
00:54:33Et c'est pareil,
00:54:34quand j'avais fait
00:54:34le débat,
00:54:35le débat
00:54:36contre Pierre Hillard,
00:54:38il avait dit
00:54:38oui,
00:54:38Vladimir Poutine
00:54:39a félicité
00:54:40pour la fête juive,
00:54:41je ne sais pas laquelle,
00:54:44c'est ce qu'il dit,
00:54:45c'est quasiment
00:54:45blasphématoire
00:54:47ou contraire
00:54:48à la doctrine catholique.
00:54:50En fait,
00:54:50j'ai retrouvé,
00:54:51c'est un message standard
00:54:52que le Kremlin
00:54:53envoie à chaque fête religieuse
00:54:55en disant
00:54:55le Kremlin fait...
00:54:56Cela dit,
00:54:57il l'a reconnu.
00:54:58On m'a dit
00:54:59qu'en fait,
00:54:59il avait dit
00:55:00oui,
00:55:00là-dessus,
00:55:00c'est vrai que Xavier Moreau
00:55:01a eu raison.
00:55:02Donc en fait,
00:55:03le judaïsme existe
00:55:04en Russie,
00:55:05c'est une religion,
00:55:06une des quatre religions
00:55:07traditionnelles
00:55:08qui est là
00:55:09depuis des siècles.
00:55:11C'est sans doute,
00:55:12je pense,
00:55:14au niveau de l'influence,
00:55:15elle est en troisième position
00:55:16derrière l'orthodoxie
00:55:17et l'islam,
00:55:18mais quand même
00:55:19devant le...
00:55:20Ça représente-t-elle
00:55:21le pourcentage
00:55:21de la population ?
00:55:22Devant le bouddhisme.
00:55:23Voilà,
00:55:23devant le bouddhisme.
00:55:24Mais ce n'est pas
00:55:25une religion.
00:55:27Après,
00:55:27il y a beaucoup
00:55:27effectivement
00:55:28de juifs
00:55:29dans la presse,
00:55:32à commencer par
00:55:32Vladimir Solovyov,
00:55:33mais eux,
00:55:35c'est plutôt du genre
00:55:36à dire
00:55:36qu'il faut qu'on en finisse
00:55:38avec les nations d'Ukraine.
00:55:39Donc ce n'est pas
00:55:40des opposants
00:55:41à la politique
00:55:43de Vladimir Poutine.
00:55:45Tout approche
00:55:46par le lobby juif
00:55:47de ce qui s'est passé.
00:55:48D'ailleurs,
00:55:49j'ai écrit dans mon bouquin,
00:55:50j'ai appelé ça
00:55:51l'Ukraine
00:55:55et la question juive.
00:55:57Et c'est ce que je dis.
00:55:58En fait,
00:55:58finalement,
00:55:59ce qu'on s'aperçoit
00:56:00en Ukraine,
00:56:01c'est que les juifs
00:56:02d'Ukraine,
00:56:03en tout cas les plus visibles,
00:56:05prennent fait des causes
00:56:06pour Kiev.
00:56:07Il y a quand même
00:56:08l'ambassadeur
00:56:09de Tel Aviv
00:56:11à Kiev
00:56:12qui avait sorti,
00:56:13c'est dans mon bouquin,
00:56:14qu'il comprenait,
00:56:15alors il ne pouvait pas
00:56:16approuver en tant que juif,
00:56:17mais qu'il comprenait
00:56:17que l'Ukraine,
00:56:18dans le cadre
00:56:18de la défense
00:56:19son identité,
00:56:20défendre Bandera,
00:56:21Shushkevitch
00:56:22et Melnik
00:56:23qui sont des grands exterminateurs
00:56:25de juifs,
00:56:25de polonais et de russes.
00:56:26Donc ça,
00:56:27évidemment,
00:56:27ça avait provoqué
00:56:28la colère
00:56:29de la diplomatie.
00:56:30Mais ce que je veux dire,
00:56:31c'est que finalement,
00:56:32moi,
00:56:32je vois surtout
00:56:32les juifs
00:56:34en Ukraine
00:56:35et en Russie
00:56:36qui finalement
00:56:38ont pris fait et cause
00:56:39pour l'État.
00:56:41À la différence
00:56:41en Ukraine,
00:56:43c'est-à-dire que
00:56:43le juif de base
00:56:44qu'on n'entend pas trop,
00:56:46lui,
00:56:46il a très peur.
00:56:47Il a très peur
00:56:48parce qu'il sait
00:56:49que la guerre,
00:56:49elle est perdue
00:56:49et il sait
00:56:51que quand la guerre
00:56:51sera perdue,
00:56:52les bandes d'iris
00:56:53ne feront plus semblant
00:56:54d'aimer les juifs.
00:56:56Et tout d'un coup,
00:56:56ils se s'appelleront,
00:56:57mais au fait,
00:56:57Zélensky est juif.
00:57:00Donc tout ça,
00:57:00c'est la faute des juifs.
00:57:02Tu regardes dans l'histoire
00:57:03de l'Empire russe,
00:57:03les pogroms,
00:57:04ils avaient lieu
00:57:04dans ces régions-là.
00:57:06C'est ça.
00:57:06ceux qui n'ont pas eu
00:57:08les moyens de partir
00:57:09déjà d'Odessa
00:57:11ou de Népopétrovsk,
00:57:12qui sont les deux
00:57:13grandes villes juives
00:57:14d'Ukraine,
00:57:16eux,
00:57:16ils ont très très peur.
00:57:17Je pense qu'ils ont raison
00:57:18d'avoir peur.
00:57:19Et donc,
00:57:19il ferait mieux,
00:57:21c'est plutôt ça
00:57:21qu'il faudrait étudier.
00:57:23Si j'étais d'ailleurs
00:57:23les gouvernements européens
00:57:24parce qu'ils ont une responsabilité
00:57:26directe là-dedans,
00:57:28c'est d'aller voir
00:57:31comment améliorer les choses
00:57:33pour éviter que ça tourne
00:57:35en massacre,
00:57:35ça tourne en pogrom.
00:57:37Il y a un risque de pogrom.
00:57:38Quand la victoire,
00:57:39la défaite,
00:57:40qui vient,
00:57:41sera actée,
00:57:42le risque de pogrom
00:57:43va largement augmenter.
00:57:45Je le dis dans cette émission,
00:57:46je l'ai déjà dit ailleurs,
00:57:47mais tu peux en prendre note.
00:57:50Mais encore une fois,
00:57:50pour finir là-dessus,
00:57:52le lobby juif,
00:57:53il n'y a pas de lobby juif
00:57:54en Russie.
00:57:55C'est une connerie.
00:57:57D'accord.
00:57:58Ni lobby pro-israélien,
00:57:59ni on peut appeler ça.
00:58:00Et encore une fois,
00:58:01je ne suis pas spécialiste
00:58:01de toutes les subdivisions
00:58:02des juifs.
00:58:03Mais on voit très bien
00:58:05que ce qui mène
00:58:06la politique de Poutine,
00:58:08c'est l'intérêt supérieur
00:58:08de la Russie.
00:58:10Alors,
00:58:12juste quelque chose,
00:58:17dernier point,
00:58:21très rapidement,
00:58:22peut-être,
00:58:22parce qu'on ne va pas
00:58:23abuser de ton temps,
00:58:24peut-être que tu as
00:58:24la gentillesse
00:58:24de nous accorder
00:58:25quand même
00:58:25quelques minutes supplémentaires.
00:58:27Juste un mot
00:58:28par rapport à ce que
00:58:29tu nous disais
00:58:29la semaine dernière,
00:58:30je pense qu'il est
00:58:30très important.
00:58:31Tu disais en gros,
00:58:32ça a été très difficile
00:58:33pour l'armée
00:58:34de passer
00:58:36toutes ces zones
00:58:38qui étaient extrêmement
00:58:38accidentées,
00:58:39c'est pour ça que ça a pris
00:58:40autant de temps
00:58:41et tout ça.
00:58:41Ensuite,
00:58:42ils sont descendus
00:58:43dans la plaine,
00:58:45ce n'est pas la toundra,
00:58:46la steppe,
00:58:47mais quelque chose
00:58:48comme ça.
00:58:48C'est la steppe,
00:58:49c'est la steppe.
00:58:50C'est la steppe,
00:58:50voilà.
00:58:50En gros,
00:58:53il y a les étendues
00:58:54qui se dessinaient
00:58:55vers l'horizon,
00:58:56c'était beaucoup plus facile
00:58:57pour les troupes russes
00:58:58d'avancer.
00:58:59Donc,
00:59:00pour qu'il y ait un suivi
00:59:00un peu de semaine en semaine
00:59:01pour que les gens
00:59:02puissent comprendre
00:59:02comme ils sont fidèles au poste,
00:59:04là,
00:59:04ça continue à avancer
00:59:05manifestement
00:59:06ou pas ?
00:59:08Oui,
00:59:08on peut dire
00:59:09que la dernière ligne
00:59:10de défense
00:59:11avant la région
00:59:13de Népopétrovsk,
00:59:15qui aujourd'hui
00:59:16est la nouvelle frontière
00:59:17entre la Russie
00:59:18et l'Ukraine
00:59:19pour la partie russe.
00:59:21Cette dernière ligne
00:59:21de défense,
00:59:22elle a été percée hier.
00:59:23Et donc,
00:59:24elle est percée
00:59:25par l'Est
00:59:28et par le Sud.
00:59:31Et également,
00:59:31les Russes
00:59:31ont maintenant
00:59:32lancé une offensive
00:59:32vers Zaporogé
00:59:34un peu plus à l'Ouest.
00:59:35Donc oui,
00:59:36la situation,
00:59:37elle est très très mauvaise
00:59:38pour les Ukrainiens
00:59:39qui en plus
00:59:39sont en train
00:59:40de se faire enfermer
00:59:40dans la zone
00:59:42qu'ils avaient reprise
00:59:42fin 2022
00:59:43dans la région de Kharkov.
00:59:45Donc,
00:59:45il n'y a pas
00:59:46un seul endroit du front
00:59:47où l'Ukraine
00:59:48tient.
00:59:49Ce n'est même pas
00:59:50qu'elle progresse.
00:59:51Il n'y a pas
00:59:51un seul endroit du front
00:59:52où l'Ukraine tient.
00:59:53Simplement,
00:59:54comme je l'ai dit,
00:59:54les Russes ne sont pas pressés.
00:59:56Mais ce qu'on peut observer,
00:59:57c'est une accélération
00:59:59dans le sens où
00:59:59ce sera beaucoup moins dur
01:00:01pour les Russes
01:00:01d'avancer
01:00:02que ça ne l'était
01:00:02jusqu'à présent.
01:00:04Et en plus,
01:00:05sur ces grands espaces
01:00:06où il y a encore
01:00:08des lignes de défense
01:00:08qui sont construites,
01:00:10ce n'est plus des villes.
01:00:12C'est très ouvert.
01:00:13Et là,
01:00:14sur ces lignes,
01:00:14vont s'abattre
01:00:15des bombes russes
01:00:17de 3 tonnes
01:00:17contre lesquelles
01:00:18de 500 kg
01:00:20d'une tonne
01:00:20de 1 500,
01:00:21qui ne coûtent rien
01:00:22aux Russes à envoyer
01:00:23et qui provoquent
01:00:24des dégâts monstrueux.
01:00:25Sans doute,
01:00:25les plus grosses pertes
01:00:26viennent de ces bombardements.
01:00:30Et à côté de ça,
01:00:31ce qu'on est en train
01:00:32de voir,
01:00:33c'est que non seulement
01:00:33les Russes ont quasiment
01:00:34fini la libération
01:00:35de la région de Kursk,
01:00:36mais aujourd'hui,
01:00:37ils avancent
01:00:37dans la région de Soumy.
01:00:39Ils se dirigent
01:00:40vers la capitale
01:00:40de la région Soumy.
01:00:42Et comme je l'ai dit,
01:00:44l'appétit vient en mangeant.
01:00:45Là,
01:00:45ce qu'on voit,
01:00:46c'est que la Russie
01:00:46pénètre à l'intérieur
01:00:48de cette région
01:00:49qui est historiquement
01:00:51liée à la Russie,
01:00:52de la même manière.
01:00:53Bien plus que l'Ukraine
01:00:55qui est devenue
01:00:55réellement indépendante
01:00:56qu'en décembre 1991.
01:01:00Là,
01:01:00ils vont rentrer
01:01:01dans la région
01:01:01de Népopetrovsk.
01:01:02S'ils avancent très vite
01:01:03jusqu'au Dniepr,
01:01:05qu'est-ce qu'ils ne vont pas
01:01:06demander à réclamer
01:01:07la région de Népopetrovsk ?
01:01:09Une fois qu'ils auront
01:01:09la capitale,
01:01:10ça sera assez facile
01:01:11la capitale.
01:01:12Ils pourront l'encercler.
01:01:13On voit aujourd'hui,
01:01:14d'ailleurs,
01:01:14ils encerclent les villes.
01:01:15En fait,
01:01:15ils ne veulent pas
01:01:15les prendre d'assaut.
01:01:16Donc,
01:01:18si j'étais encore une fois,
01:01:19si les Occidentaux
01:01:20étaient des acteurs rationnels,
01:01:21alors Trump l'est,
01:01:22lui,
01:01:22et c'est pour ça,
01:01:23et Wilcoff l'est.
01:01:25Et Wilcoff l'est.
01:01:26Il dit,
01:01:26acceptez maintenant
01:01:27ce que les Russes veulent.
01:01:29Si vous n'acceptez pas,
01:01:30dans deux mois,
01:01:30ils vont peut-être
01:01:31demander deux autres régions en plus.
01:01:33Il faut quand même bien
01:01:34se rendre compte de ça.
01:01:37Si les Russes arrivent
01:01:37jusqu'à Népopétrovsk,
01:01:39même sans traverser
01:01:40le Dnieper,
01:01:42ils s'emparent de la capitale.
01:01:43Ils font un référendum.
01:01:45Le référendum,
01:01:4680% dit,
01:01:48on veut rejoindre la Russie.
01:01:51Bon,
01:01:51ben voilà,
01:01:52c'est parti pour la région
01:01:53de Népopétrovsk.
01:01:54Et Kharkov aussi.
01:01:56Et donc,
01:01:57si j'étais,
01:01:59je pense que Trump
01:02:00et Wilcoff l'ont compris.
01:02:01Wilcoff l'ont compris.
01:02:02Mais si j'étais les Européens,
01:02:03même,
01:02:04je dirais,
01:02:05avant de perdre des ça,
01:02:07ok,
01:02:08Zelensky,
01:02:09tu signes là,
01:02:10on t'aura
01:02:11une place de choix
01:02:14quelque part en Floride,
01:02:16je ne sais pas où,
01:02:17ou en France.
01:02:18Et puis,
01:02:18on arrête les frais.
01:02:20Parce que sinon,
01:02:20c'est défendrement complet.
01:02:21Et là,
01:02:22pour le coup,
01:02:22ce sera une humiliation monstrueuse.
01:02:23Donc,
01:02:23ça explique peut-être que
01:02:24c'est ce qui a déjà été dessiné,
01:02:26mais ça,
01:02:27je ne peux pas le savoir.
01:02:28Mais en tout cas,
01:02:29les titres que tu as sortis
01:02:31au début de l'édition,
01:02:33laissent entendre
01:02:33que visiblement,
01:02:34il y a des bruits qui courent,
01:02:35pour le moins.
01:02:35Il y a des bruits qui courent.
01:02:37Et puis,
01:02:38il y a quelqu'un
01:02:38qui m'a fourni
01:02:40un peu toutes ces informations-là
01:02:43qui m'a dit
01:02:43mais ce Xavier,
01:02:45il est tellement brillant,
01:02:46il en sait tellement,
01:02:47il donne tellement de choses
01:02:48en prospective
01:02:49que ça pourrait même
01:02:51en être dangereux
01:02:52pour le gouvernement russe,
01:02:54pour les Russes même,
01:02:55pour Poutine lui-même.
01:02:56Parce que finalement,
01:02:58tu donnes trop de conseils
01:02:59à l'Occident.
01:02:59Écoute,
01:03:01alors là,
01:03:02je l'ai écrit
01:03:03dans mon bouquin,
01:03:04je suis désolé,
01:03:04je récite mon bouquin,
01:03:05je le montre,
01:03:06tiens,
01:03:06tant que j'y suis.
01:03:06Je m'en mets plus,
01:03:11toi,
01:03:11tu peux vendre ton bouquin aussi,
01:03:12c'est normal.
01:03:13Voilà,
01:03:14et puis le site internet
01:03:15stratpol.com,
01:03:16mais ce que je dis,
01:03:17c'est que les vrais agents
01:03:18du Kremlin,
01:03:20c'est l'IFRI,
01:03:21c'est Thomas Gomart,
01:03:23c'est la FNRS,
01:03:23c'est la FNRS,
01:03:24c'est la FNRS,
01:03:25c'est la FNRS,
01:03:26c'est le Colonel Goya,
01:03:28c'est le général Yakovlev,
01:03:31parce que c'est eux
01:03:31qui ont vendu
01:03:32une Russie faible
01:03:34économiquement et militairement.
01:03:36Si jamais
01:03:36le Quai d'Orsay,
01:03:39le ministère de la Défense français,
01:03:41au lieu d'écouter
01:03:42ce que disait l'IFRI,
01:03:43la FNRS,
01:03:43la FNRS,
01:03:43la Recherche Stratégique,
01:03:45Nicolas Tenzer,
01:03:46etc.,
01:03:47avait lu les rapports,
01:03:49et je ne suis pas le seul d'ailleurs,
01:03:50même de la Chambre de Commerce
01:03:51et d'Industrie franco-russe,
01:03:53mes analyses à moi économiques,
01:03:56déjà,
01:03:57ils n'auraient pas imaginé
01:03:58qu'il suffisait à l'Ukraine
01:03:59de tenir six mois
01:04:00pour que l'économie russe s'effondre,
01:04:01ce qui était la croyance initiale.
01:04:03Donc en fait,
01:04:03les véritables agents du Kremlin
01:04:05qui ont permis,
01:04:06selon la formule de Sun Tzu,
01:04:08que lorsqu'on est fort,
01:04:09il faut faire croire qu'on est faible,
01:04:09et lorsqu'on est faible,
01:04:10faire croire qu'on est fort,
01:04:11la Russie était très forte,
01:04:13elle n'essayait pas
01:04:14de faire croire qu'elle était faible,
01:04:15mais grâce à toutes ces agences
01:04:17payées par le gouvernement français,
01:04:18grâce à Bruno Tertré,
01:04:20Thomas Gomart,
01:04:23et Tenzer, etc.,
01:04:25Grand Continent,
01:04:26enfin tous ces médias
01:04:27néoconservateurs,
01:04:29Atlantis, etc.,
01:04:30l'Occident a perdu la guerre
01:04:32parce qu'ils ont sous-estimé
01:04:34l'armée russe,
01:04:35la puissance russe,
01:04:37la puissance de feu,
01:04:38la motivation de ses troupes,
01:04:39son économie,
01:04:40d'une telle manière
01:04:41qu'ils se sont jetés dans un piège.
01:04:43Et aujourd'hui,
01:04:44la Russie est en train de mettre
01:04:45une raclée à l'OTAN
01:04:46avec un budget de la défense
01:04:48de 6,5% du PIB.
01:04:52Quand on dit que la Russie
01:04:54est passée en économie de guerre,
01:04:55non,
01:04:55l'économie de guerre,
01:04:57il y a 80 ans,
01:04:58c'était 100%.
01:04:59Tout était orienté vers la guerre
01:05:01et les livraisons arrivaient
01:05:02des États-Unis et de l'Angleterre
01:05:04pour aider les Russes
01:05:05à faire l'effort de guerre.
01:05:07Là,
01:05:07la Russie
01:05:08utilise
01:05:096,5% de son PIB
01:05:11pour faire la guerre.
01:05:13Et un peu moins d'un tiers
01:05:14de son budget.
01:05:15Dans le Figaro,
01:05:16je l'ai lu il y a 15 jours,
01:05:17j'étais très étonné
01:05:18parce que tu nous avais déjà
01:05:19donné ce chiffre-là
01:05:20et il mettait 35%.
01:05:22Il y avait une interview
01:05:22dans le Figaro.
01:05:23Non,
01:05:23alors ça,
01:05:23ils confondent.
01:05:25Tu as dû le voir aussi.
01:05:27Oui,
01:05:27c'était également
01:05:29dans éco.be.
01:05:31Donc,
01:05:31le type confond,
01:05:33lui,
01:05:34il confondait
01:05:34le fonds du bien-être national
01:05:36qui est le fonds
01:05:37souverain russe
01:05:38avec les réserves de change.
01:05:41C'est deux choses différentes.
01:05:42Il disait,
01:05:42oui,
01:05:43les réserves de change
01:05:44ont diminué
01:05:45ou le fonds
01:05:47a diminué
01:05:47et passé
01:05:48de 600 milliards
01:05:49à 120 milliards.
01:05:52En fait,
01:05:52il parlait de deux choses
01:05:52complètement différentes
01:05:53parce qu'il ne fait pas
01:05:54la différence
01:05:55entre les réserves de change
01:05:56et le fonds souverain.
01:05:58Ça,
01:05:58c'est une première chose.
01:05:59Ensuite,
01:05:59ils ne font pas
01:05:59la différence
01:06:00entre la part
01:06:02dans le PIB,
01:06:04la part dans le budget
01:06:04de l'État
01:06:05et la part dans le commerce
01:06:06international,
01:06:08notamment des hydrocarbures.
01:06:10Par exemple,
01:06:11c'est ce que je répétais
01:06:13dans mon dernier bulletin,
01:06:14la part des hydrocarbures
01:06:16dans l'économie russe,
01:06:17c'est 15%.
01:06:18C'est tout à fait raisonnable.
01:06:19La part dans le budget,
01:06:20c'est 30%.
01:06:21La part dans les exportations,
01:06:25c'est 45%.
01:06:26C'est ça,
01:06:26la promotion.
01:06:27Et donc,
01:06:27la part de la guerre
01:06:29dans le budget,
01:06:30dans les PIB russes,
01:06:32c'est 6,5%.
01:06:33La part dans le budget
01:06:35de l'État russe,
01:06:36mais c'est normal
01:06:36puisque la Russie
01:06:38est quand même en guerre,
01:06:39il faut le dire,
01:06:40et c'est de toute manière
01:06:41la défense,
01:06:42c'est du régalien.
01:06:45Donc,
01:06:45c'est normal
01:06:45que dans les fonctions
01:06:47régaliennes de l'État,
01:06:48la part de la défense,
01:06:49de la justice,
01:06:50de la sécurité ailleurs,
01:06:52c'est soit prioritaire,
01:06:53c'est un peu moins d'un tiers.
01:06:55J'en parlerai
01:06:55dans mon prochain bulletin.
01:06:57Je donnerai...
01:06:58C'est intéressant
01:06:59d'avoir le détail
01:07:00du chiffre complet,
01:07:01mais effectivement...
01:07:02Le détail,
01:07:02c'est vrai que la défense
01:07:04est le premier budget,
01:07:05ensuite c'est le social,
01:07:06puis ensuite c'est le fonctionnement
01:07:07normal d'un État,
01:07:09mais en plus,
01:07:09ce n'est pas comme si
01:07:10l'État russe manquait d'argent.
01:07:11Et surtout,
01:07:12encore une fois,
01:07:13c'est ça,
01:07:13alors ça,
01:07:14essayez de le comprendre.
01:07:15Quand on parle du PIB,
01:07:17ils prennent le PIB nominal,
01:07:18c'est-à-dire réduit en dollars,
01:07:19ce qui ne veut rien dire,
01:07:20en disant que c'est le PIB
01:07:21de l'Espagne,
01:07:21du Portugal,
01:07:22du Luxembourg,
01:07:23voilà.
01:07:24Mais en revanche,
01:07:24quand il s'agit du budget
01:07:25de la défense,
01:07:26pour faire peur,
01:07:27là,
01:07:27ils prennent le PIB
01:07:28en parité de pouvoir d'achat.
01:07:30Et là,
01:07:30ils ont raison,
01:07:30c'est vrai que,
01:07:32par exemple,
01:07:33le budget de la défense russe,
01:07:35ça doit être quelque chose
01:07:36comme aujourd'hui,
01:07:38130 milliards de dollars.
01:07:40Je donnerai les chiffres exacts
01:07:42la semaine prochaine,
01:07:43mais 130 milliards de dollars,
01:07:44mais en parité de pouvoir d'achat,
01:07:47parce que la Russie produit
01:07:49tout ce dont elle a besoin,
01:07:49tout ce qu'elle utilise quasiment,
01:07:52eh bien,
01:07:52c'est,
01:07:52tu peux multiplier par trois.
01:07:53Donc,
01:07:54le budget de la défense,
01:07:55c'est vrai,
01:07:55russe,
01:07:56approche les 400 milliards de dollars
01:07:57en parité de pouvoir d'achat.
01:07:59Donc,
01:08:00il est bien supérieur
01:08:01à ce qui peut y aller.
01:08:02Mais en tout cas,
01:08:03la part dans le budget de l'État,
01:08:04donc ce que confondait
01:08:05le Figaro visiblement,
01:08:07il confondait
01:08:07la barre du jet de l'État,
01:08:09c'est un peu moins d'un tiers,
01:08:10et la part sur le PIB.
01:08:13Voilà,
01:08:13et c'est ça,
01:08:14mais c'est le problème,
01:08:14c'est que,
01:08:15je crois que si au moins...
01:08:15Ensuite,
01:08:15on a fait des chiffres,
01:08:16comme tu le dis,
01:08:17en fonction de faire peur ou pas.
01:08:19Ouais,
01:08:19ouais,
01:08:19mais après,
01:08:20ils mélangent tout.
01:08:20Mais la question,
01:08:21tu vois,
01:08:21que je me pose,
01:08:22que je t'ouvre,
01:08:23c'est toi le spécialiste,
01:08:24c'est est-ce qu'ils sont bêtes
01:08:25ou est-ce qu'ils mentent délibérément ?
01:08:27C'est là,
01:08:28je ne veux pas te dire.
01:08:29Ah ben,
01:08:29moi,
01:08:29je connais la réponse
01:08:30et le public qui est le nôtre
01:08:32connaît également la réponse.
01:08:35Et ils ne sont pas bêtes,
01:08:36ils ne sont pas bêtes.
01:08:37D'accord.
01:08:37Et pour moi,
01:08:38c'est pour moi,
01:08:38je m'étais posé la question
01:08:39pour Alain Bauer.
01:08:40Alain Bauer avait fait la même,
01:08:42je m'étais moqué de lui,
01:08:42d'ailleurs,
01:08:43dans un de mes bulletins
01:08:43il y a peut-être six mois,
01:08:45j'avais dit
01:08:46le Grand Orient désorienté
01:08:47et il affirmait,
01:08:49par exemple,
01:08:50le grand maître,
01:08:50lui,
01:08:50le grand maître.
01:08:51Voilà,
01:08:52et il affirmait
01:08:53qu'il n'y avait plus d'argent,
01:08:54il n'y avait plus de réserve de change,
01:08:55qu'il n'y avait plus de,
01:08:58que le Fonds de réserve national
01:09:00qui était épuisé.
01:09:01Et donc,
01:09:02moi,
01:09:02je suis allé voir,
01:09:02il disait,
01:09:03oui,
01:09:03tous les mois,
01:09:05je vais faire un tour
01:09:06sur le site de l'économie
01:09:08et des finances russes,
01:09:09sur le site du Trésor
01:09:10et voilà,
01:09:11voilà où on en est.
01:09:11Et le problème,
01:09:12c'est que moi,
01:09:13ça,
01:09:13je le fais pour de vrai.
01:09:15J'ai les liens,
01:09:16tu vois,
01:09:16qui me permettent
01:09:17de savoir
01:09:17où en sont les comptes russes
01:09:18parce que lui,
01:09:18il prétendait avoir
01:09:19des renseignements officiels,
01:09:22des sources officielles
01:09:23et en fait,
01:09:24il mentait.
01:09:25Alors,
01:09:25il mentait,
01:09:26j'avais dit,
01:09:26est-ce qu'il ment
01:09:27ou est-ce qu'il est stupide
01:09:28et qu'il est incapable
01:09:28de lire un tableau ?
01:09:30Lui,
01:09:30à mon avis,
01:09:33un peu des deux.
01:09:34Voilà,
01:09:34mais c'est la question
01:09:37qui se pose,
01:09:38c'est ce que vous avez dit.
01:09:39Ceux qui ont cru
01:09:40à la victoire de l'Ukraine.
01:09:43Voilà,
01:09:43après le mensonge,
01:09:45c'est un peu sa spécialité.
01:09:46mais encore une fois,
01:09:48ça peut être la phrase
01:09:49de conclusion,
01:09:50mais les experts
01:09:52qui ont prétendu
01:09:53que l'Ukraine
01:09:54pouvait gagner la guerre
01:09:55sont soit des salauds
01:09:57parce qu'ils savaient
01:09:57que ce n'était pas vrai
01:09:58mais ils voulaient utiliser
01:09:59l'Ukraine
01:09:59comme un bélier
01:09:59contre la Russie,
01:10:01soit des crétins.
01:10:03Voilà,
01:10:03c'est ça.
01:10:03Il n'y a pas de troisième position.
01:10:06Soit un peu des deux,
01:10:06effectivement.
01:10:06C'est ça.
01:10:08Écoute,
01:10:08en tout cas,
01:10:09merci infiniment
01:10:09d'être venu ce soir.
01:10:11Vraiment,
01:10:12quel éclairage,
01:10:12quelle chance de t'avoir.
01:10:14Vraiment,
01:10:14je pense,
01:10:14les gens,
01:10:15ils vont nous le dire,
01:10:16ils vont nous envoyer
01:10:16des cœurs comme d'habitude
01:10:17et puis ils vont surtout
01:10:19commenter cette actualité
01:10:20qui a été la tienne ce soir
01:10:22que t'as décliné
01:10:23avec un tel brio.
01:10:26Demain,
01:10:26nous aurons
01:10:27Philippe Poncardassac
01:10:29qui viendra.
01:10:31Là encore,
01:10:32une émission
01:10:32qui va être
01:10:33très relevée
01:10:35pour cet homme
01:10:37à la vision chirurgicale
01:10:38des choses,
01:10:39notamment concernant
01:10:40le judaïsme aujourd'hui.
01:10:41Merci infiniment,
01:10:44Xavier,
01:10:45et puis à samedi prochain,
01:10:46alors.
01:10:48À samedi prochain.
01:10:49La fin de la période
01:10:51des…
01:10:51La fin de la trêve énergétique.
01:10:53La trêve énergétique,
01:10:54voilà,
01:10:55on en reparlera.
01:10:56Merci à toi
01:10:56et très bonne semaine,
01:10:57Xavier,
01:10:58au revoir.
01:10:58Merci.
01:10:59Merci à vous,
01:10:59au revoir.
01:11:00Au revoir.
01:11:00Sous-titrage Société Radio-Canada

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