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14 juillet 2 025
Entrevue animée par Olivier Pichon
France => Humanité

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Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.

La commande du livre 2008 est réalisable ici
https://www.jovanovic.com/crise2008.htm

Titre originel de la vidéo réalisée par TV Libertés
" 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise - Politique & Eco avec Pierre Jovanovic"

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Transcription
00:00Parce que nous dérangeons.
00:04Une nouvelle attaque politique est survenue,
00:06plus sournoise, plus insidieuse,
00:08mais aussi plus meurtrière,
00:10la censure bancaire.
00:11Vous l'avez bien compris,
00:13TV Liberté est plus qu'une chaîne,
00:15c'est un combat.
00:16Un combat pour la liberté de penser,
00:17de parler, d'informer,
00:19dans un monde obscurci par une démocratie confisquée
00:22et une forme de totalitarisme larvé.
00:25C'est donc un appel à l'aide que nous vous lançons.
00:28Ce combat auquel nous sommes confrontés,
00:31nous ne pouvons pas le perdre.
00:58Bonjour à tous,
01:04bienvenue sur le plateau de Politique et Économie.
01:07Aujourd'hui, je reçois Pierre Jovanovic.
01:10Mais mon cher Pierre,
01:12cette fois-ci, ça ne sera pas la revue de presse.
01:15Nous allons parler de votre formidable bouquin,
01:192008.
01:20Vous êtes gentil.
01:20Oui, je suis gentil,
01:21mais je peux être méchant si vous voulez.
01:23Oui, mais ça serait drôle aussi.
01:25D'accord.
01:26Ce bouquin,
01:28Pierre Jovanovic,
01:292008,
01:30l'année où chaque jour,
01:31les médias et les politiques ont menti aux citoyens
01:33pour leur cacher
01:34le plus grand hold-up de l'histoire
01:37mené à l'échelle planétaire
01:38par des banquiers américains,
01:39devenus fous.
01:41Car,
01:42lorsque tout a commencé en 2008...
01:45Enfin, on pense que tout a commencé en 2008.
01:47Mais rien n'est fini.
01:48N'est-ce pas ?
01:49Ça continue aujourd'hui.
01:51Alors, l'économie est toujours sous l'emprise
01:52des effets pervers
01:53de cette funeste année
01:55et surtout des pratiques du système
01:58qui y ont conduit.
02:00Je me permettrais de citer Warren Buffett
02:04que vous citez dans votre livre.
02:07Septembre 2008 a été un peu à l'abord financier.
02:11La crise de 1929 n'était rien à côté.
02:14Et cela dit,
02:16je veux dire parce que les services américains
02:18étaient parfaitement informés
02:20des plans d'attaque des Japonais
02:21mais ils ne l'ont pas empêché
02:23volontairement
02:24parce que ça permettait
02:26donc à l'opinion publique
02:27effectivement d'appuyer
02:28la guerre contre le Japon,
02:30enfin bon, voilà,
02:31d'entrer en guerre des États-Unis.
02:34Et paradoxalement,
02:35Warren Buffett,
02:36vous faites bien de le souligner
02:37parce que vous voyez,
02:37je n'ai même pas pensé.
02:39Donc c'est là où on voit votre génie.
02:41Non, non, non, mais sérieux.
02:42Non, non, mais je suis très sérieux.
02:44Parce qu'en fait,
02:45ce qu'il a dit,
02:46finalement,
02:47je l'ai montré dans le livre
02:48mais je n'ai pas fait le rapprochement
02:50dans le sens où cette crise de 2008
02:53qu'on attribue souvent,
02:55la plupart des gens,
02:55on leur parle de 2008,
02:56c'est une crise bancaire,
02:57c'est Kerviel,
02:58tout est sur le dos de Kerviel.
03:01En fait, non,
03:01cette crise,
03:02elle a été voulue.
03:04Elle a été organisée,
03:05elle a été déclenchée
03:07et elle a été menée
03:09jusqu'à son terme
03:11par M. Ben Bernanke.
03:14Ben Bernanke.
03:15Exactement, M. Ben Bernanke.
03:16Vous savez, le patron...
03:19Ce qui vous ressemble, d'ailleurs.
03:23En effet, mes étudiants
03:24m'appelaient Ben Bernanke.
03:26Ben oui.
03:26Alors, on se ressemble,
03:27mais on n'a pas...
03:29Non, mais j'ai lu les mémoires.
03:30J'ai lu ces mémoires
03:31qu'il a publiées récemment
03:33dans lesquelles il reconnaissait,
03:36il reconnaît clairement
03:37qu'il avait été...
03:39Enfin, je veux dire
03:40que tout ça a été organisé.
03:42Parce que, voilà,
03:43il faut repartir du départ.
03:45La crise des fameuses subprimes,
03:47c'est-à-dire des prêts
03:48à des ménages peu fortunés,
03:51généralement sans apport,
03:53bon, on a mis tout ça
03:54sur le dos...
03:56Des pauvres.
03:57Des pauvres, exactement.
03:58En disant...
03:59C'est la faute des gueux.
04:00C'est la faute des pauvres
04:01qui sont mauvais.
04:03On fait du social.
04:04Voilà, on fait du social.
04:05On leur permet
04:06d'acheter une maison.
04:07Bon, mais on faisait
04:08des petits paquets de tout ça,
04:10on titrisait,
04:11et on faisait circuler
04:12dans le circuit bancaire
04:13pour s'enrichir, bien sûr.
04:15Alors, regardez.
04:15Vous décrivez, alors.
04:16Je dois dire que le bouquin,
04:18c'est une épopée.
04:20Mais une épopée tragique.
04:21– 500 000 morts.
04:23– 500 000 morts.
04:23– Et on voit, alors, les acteurs,
04:26les opérations, c'est très bien détaillé
04:29dans le bouquin, une grande densité.
04:32Il y a aussi énormément de sources.
04:35– Ah bah, tout est sourcé.
04:36– On peut vous faire tous les reproches
04:38qu'on veut, mais vous avez vos sources.
04:40Et vous les citez.
04:41Vous avez même des contacts
04:42avec des journalistes américains,
04:43avec un certain nombre de personnes.
04:44– De journalistes anglais.
04:46– Journalistes anglais.
04:46– Je salue Ambrose Evans-Pritcher
04:48du Télégraphe de Londres.
04:49– Que vous citez souvent
04:50dans votre livre de presse.
04:52C'est conduit comme une épopée,
04:53une épopée tragique.
04:55Je crois vraiment que nos téléspectateurs
04:57ne vont pas s'ennuyer à lire votre bouquin
04:59parce qu'on est tenus en haleine.
05:03Parce que les responsables,
05:04on les voit qu'à la fin seulement.
05:05Vous en faites la liste.
05:08On se demande,
05:08il n'y en a pas un seul en prison ?
05:10– Ah non, non, attendez.
05:11Vous plaisantez ou quoi ?
05:13Vous plaisantez.
05:15– Non, je veux dire,
05:17c'est le plus grand hold-up de l'humanité
05:21organisé pour enrichir juste quelques-uns
05:24ou peut-être un pays en particulier.
05:28Mais pendant ce temps-là,
05:31même aujourd'hui,
05:32vous avez des villes entières
05:34de tant de quets de choix,
05:36que ce soit Los Angeles.
05:39Je veux dire,
05:40les personnes qui vont par exemple à New York,
05:42mais surtout à Los Angeles,
05:43parce que Los Angeles,
05:44c'est une ville qui s'étale,
05:46qui est organisée autour de l'automobile.
05:48Mais les gens tombent des nus.
05:50Ceux qui connaissaient Los Angeles d'il y a 15 ans,
05:53il y a 15-20 ans,
05:54enfin avant 2008,
05:56aujourd'hui, vous avez tous les gens
05:59qui ont perdu leur maison.
06:00Il y a quand même 12 millions de personnes
06:01qui ont été jetées dans la rue en 2008.
06:04Et la plupart de ces gens,
06:06pour tenir la douleur, etc.,
06:08se sont mis à se droguer,
06:09au fentanyl, etc.
06:09Donc c'était une accumulation.
06:13Et aujourd'hui,
06:15vous savez, en écrivant,
06:17je me suis mis en colère tout seul.
06:20Je crois que ça se voit,
06:21ça se voit.
06:24Parce que c'est pire que ce que j'avais moi-même.
06:26Imaginé.
06:28Puisque je l'ai traité depuis 2008.
06:29Absolument.
06:30Et les seins de colère qui vous prennent
06:32dans l'émission que nous faisons ensemble,
06:35sur la revue de presse,
06:37avec la revue de presse,
06:38les seins de colère se retrouvent dans le livre.
06:41Parce qu'il y a quand même des gens qui,
06:45comme vous l'avez dit,
06:47ont assisté à cette décomposition bancaire
06:51en se disant, on va encaisser.
06:54Vous citez un exemple absolument hallucinant.
06:58Comment les agences de notation,
07:00Moody's par exemple,
07:02se sont enrichies d'une façon considérable.
07:05C'est obscène.
07:06Obscène.
07:06Obscène.
07:07Obscène.
07:07Absolument obscène.
07:08Bon.
07:09Mais tout est obscène dans ce livre.
07:11Enfin, je veux dire,
07:12du côté de tous les gens qui se sont enrichis,
07:14qui ont volé les pauvres et les gueux.
07:16Voilà.
07:17Alors, il y a un exemple que vous citez.
07:22C'est Goldman Sachs.
07:24Ça, c'est extraordinaire.
07:26Goldman Sachs.
07:28Qu'on salue.
07:29Qu'on salue Goldman Sachs, bien sûr.
07:31On continue de vendre,
07:32alors que le marché s'est déjà dégradé considérablement.
07:36Quoi que Wall Street ne bouge pas.
07:37Tout va très bien.
07:39Goldman Sachs continue de vendre ses subprimes,
07:42qu'il déguise en produits sains,
07:45mais il achète par précaution,
07:48chez l'assureur AIG,
07:50des contrats…
07:52De protection.
07:52Qui parie sur le fait qu'il y aura des fausses de paiement des pauvres.
07:58Oui, en fait, il y a même deux choses.
08:00En plus, vous le dites, c'est hallucinant.
08:03La banque comprend aussi que son assureur AIG est en train de battre de l'aile.
08:07Exactement.
08:07Et donc, il achète pour 180 millions de dollars,
08:10elle achète une assurance contre les impayés de AIG.
08:14Ça, c'est incroyable.
08:15Non, mais c'est l'obscénité du capitalisme moderne,
08:18du capitalisme américain.
08:20Là, je crois que c'est…
08:22Quand j'ai écrit ce passage, j'étais moi-même…
08:27Et encore, je pense à ce trader de Goldman Sachs
08:31qui dit…
08:33Je l'appelle Goldmanstein.
08:34Vous l'avez vu.
08:36Qui reconnaît avoir été en Belgique, donc en Europe,
08:40et qu'il avait vendu tous ses produits de bip
08:43à des veuves et à des orphelins.
08:47C'est-à-dire que ce sont des malfaiteurs.
08:51Les gens de Goldman sont des…
08:53Enfin, à l'époque, c'était vraiment des malfaiteurs.
08:56Oui, absolument.
08:57Le monde est inversé.
08:58C'est le mot.
08:59Souvenez-vous, le premier Roosevelt, président Roosevelt,
09:03Théodore Roosevelt, en 1900…
09:05Que vous avez bien connu.
09:06Non.
09:07Non, je suis connu tout d'abord.
09:10Théodore Roosevelt, président des États-Unis en 1901,
09:13après l'assassinat de McKinley,
09:15déclare, à propos déjà des banquiers,
09:20les malfaiteurs de grandes fortunes.
09:23Il les appelle déjà les malfaiteurs de grandes fortunes.
09:25Et vous avez eu le mot malfaiteurs, mais vous voyez,
09:27parce que c'est congénital.
09:29Les barons voleurs de mémoire aussi.
09:31– Les Robert Barons.
09:31– Les Robert Barons, oui.
09:34– Les barons Pia.
09:35– Exactement.
09:36– Mais qu'il…
09:37– Il avait pris d'ailleurs le père Kennedy
09:39pour redresser, justement, l'industrie bancaire.
09:42– Oui.
09:43– C'est-à-dire que…
09:44– Et le père Kennedy, oui, mais après, il s'est pris au jeu.
09:47– Ah oui.
09:48– Il les a massacrés.
09:49– Bon.
09:49– Voilà.
09:51Ce qui a donné, entre autres, la loi Stigel Act.
09:53– Oui, le loi Stigel Act.
09:55– Mais qui a été aboli par Clinton, à l'époque de Clinton.
10:00– En fait, Clinton, il se refoutait complètement.
10:03Lui, il courait après les secrétaires dans ses bureaux.
10:05C'est un homme, l'homme clé de cette…
10:10Comment dire ?
10:11De ces milliards que nos téléspectateurs en Europe,
10:15partout, France, Italie, Angleterre, partout,
10:18nous avons été ruinés, volés, spoliés par un seul homme.
10:22Parce que c'est lui le chef d'orchestre.
10:23– C'est un complice de Jeffrey Epstein.
10:26Et il s'appelle Larry Summers.
10:29– Voilà.
10:30Et à l'heure où nous enregistrons,
10:32l'affaire Epstein est à nouveau sur le tapis.
10:36Vous avez vu, du jour au lendemain,
10:38la ministre de la Justice américaine avait annoncé
10:41qu'elle allait… que tout était sur son bureau,
10:43que des milliers et des milliers de vidéos,
10:45de documents sont rendus publics.
10:48Et trois mois après, finalement,
10:51Donald Trump a décidé d'enterrer le dossier.
10:53Il n'y a plus d'affaires Epstein.
10:54Il n'y a plus de liste de clients.
10:57Et il s'est vraiment suicidé de deux balles dans la tête.
11:00Voilà.
11:02Donc vous voyez que tout ça…
11:03– Epstein, non, il s'est pendu autant que M. Lennon.
11:07– Oui, il s'est pendu à 50 centimètres du sol.
11:10– Il s'est perturbé, oui.
11:10– À 50 centimètres du sol.
11:12C'est l'idée.
11:13C'est pour ça que je dis de deux balles dans la tête.
11:15– Oui, c'est comme Stavisky.
11:17– Oui, mais vous remarquerez que…
11:19Je fais juste une parenthèse là-dessus.
11:20C'est-à-dire que le meurtre du banquier David Rossi
11:24qui a fait l'objet de mon reportage à Sienne
11:26a été maquillé en suicide, bien entendu.
11:31Et exactement comme dans l'affaire Epstein dans la prison,
11:35au sein même de la banque de la Montepasqui,
11:39les caméras les plus importantes au sein de la banque
11:43étaient en panne ce jour-là.
11:44exactement comme à l'étage où se trouvait Epstein.
11:49Voilà.
11:50Ils ont juste oublié d'éteindre une caméra
11:53qui était à l'extérieur.
11:55– Oui, en effet.
11:56– Qui était à l'extérieur.
11:57Et on a vu, effectivement, que j'avais récupéré à Sienne
12:00et que j'ai mis en ligne dans mon reportage.
12:02– Oui, au revoir, oui.
12:03– Et donc, il y a neuf ans de ça.
12:05Et justement, quelques heures avant que le RAID,
12:10avant qu'il vienne enfoncer ma porte
12:11et celle de la maison d'édition,
12:13figurez-vous que YouTube m'a envoyé un message
12:15en disant que je n'avais pas le droit de mettre
12:16une vidéo de suicide, d'automutilation.
12:20– D'automutilation.
12:21– YouTube France.
12:22– Exactement.
12:23– Et je reçois ce mail à une heure du matin.
12:25– Oui.
12:26– Automutilation.
12:28– De YouTube France.
12:30YouTube France m'envoie une vidéo à une heure du matin.
12:33Pour que je ne la voie pas, bien entendu.
12:35Et quelques heures après, ils arrivent.
12:38Donc, comme quoi, j'étais vraiment prêt à me suicider.
12:40Vous voyez, c'était vraiment tout été…
12:42C'est sous-entendu que j'ai regardé ce qu'a fait David Rossi,
12:46que moi aussi, voilà.
12:48Non, mais c'est abusé, quoi.
12:49– Et l'épidémie continue, monsieur.
12:52– L'épidémie continue.
12:53On salue d'ailleurs la mémoire d'Éric Dénécé,
12:55qui occupait cette place.
12:58– C'est ma place.
13:00– Et Olivier Marlex, que j'ai reçu aussi.
13:02– Et Didier Marlex, évidemment, qui lui…
13:05Son affaire ressemble, étrangement, à celle de David Rossi.
13:10– Ah, parce qu'il avait entendu sur, évidemment, l'affaire Alstom.
13:14– Évidemment.
13:14– Lorsqu'un certain futur président de la République
13:20était ministre des Finances.
13:21– Exactement.
13:23Donc, il gênait, on va dire, c'est comme ça.
13:25Et je précise, si vous voulez, que moi, le décès du député de M. Marlex
13:35me rappelle étrangement un haut cadre.
13:39Alors, des moments, c'est de Deutsche Bank ou de Goldman, d'ailleurs.
13:41Je crois que c'est Deutsche Bank, en poste à Londres, à la City,
13:45qui a été retrouvé, qui s'est pendu lui aussi,
13:49mais il s'est pendu avec la laisse de son chien,
13:51qui était un caniche, je précise.
13:52Donc, je pense que quelqu'un qui veut se suicider,
13:55bon, il ne va peut-être pas forcément utiliser la laisse de son chien,
13:58en général.
14:00Voilà.
14:01Et celle de M. Dénécé me rappelle la disparition similaire
14:06d'un banquier de la Banque du Saint-Esprit au Portugal,
14:10qui était embarguée dans des vols de plusieurs milliards d'euros.
14:14Donc, en fait, c'est un peu les mêmes équipes qui travaillent.
14:18Il y a une sorte de signature, on va dire ça comme ça.
14:20– Voilà.
14:20– Alors, je l'ai dit tout à l'heure,
14:23mais la liste des responsables est établie de façon très claire.
14:28Vous avez cité Larry Summers.
14:30– Larry Summers, pour moi, c'est vraiment ce type.
14:34Je veux dire, il faudrait ressortir…
14:36– Il était l'acteur principal…
14:37– Les guillotines, place de la Concorde.
14:39Ce type a des millions…
14:42C'est un génocide économique.
14:48Cet homme a déclenché le génocide économique de toute la planète.
14:52– Alors, il faut venir quand même expliquer à notre spectateur
14:55qu'il a poussé le président Clinton à modifier et à signer la suppression
14:59de la loi qui interdisait aux banques, justement,
15:01d'utiliser les dépôts…
15:03– De vos dépôts, voilà.
15:05C'est-à-dire, il prenait votre argent pour le jouer au casino.
15:09– Mais il a été suivi…
15:11– Il a été suivi, vous le dites très nettement, page 267,
15:14par Alan Greenspan.
15:15– Oui.
15:16– Qui était un peu âgé…
15:18– Oui, il était un peu…
15:20– Alan Greenspan était président de la Fed, la Banque fédérale américaine.
15:27– Il y en a un autre aussi que vous mettez en cause, c'est Hank Bolson.
15:32– Alors…
15:33– Hank Bolson, ancien président de Goldman Sachs, bien entendu,
15:37et surtout ministre des Finances américain.
15:42– Oui.
15:43– Donc, en fait, ils couchent tous dans le même lit.
15:46C'est ça qui était absolument épouvantable.
15:48Et on voit, si vous voulez, la mentalité à nouveau de Goldman Sachs,
15:52qui a agi de concert.
15:55Donc, Larry Summers plus Goldman Sachs,
15:57je peux vous dire que là, c'était pour dépouiller la planète entière.
16:02Ils ne se sont pas contentés des États-Unis ou de l'Europe.
16:05Ils ont volé…
16:06– Oui, vous donnez un chapitre en Europe,
16:10toutes les banques européennes qui ont été dépouillées,
16:13et le reste du monde.
16:15– Tout ce qui s'est passé dans le reste du monde.
16:17– Sauf Israël, vous avez marqué.
16:18– Oui, en effet.
16:21Le reste du monde, 7 milliards de victimes, dites-vous.
16:24C'est le chapitre 13.
16:25– 30 trilliards, ils ont vendu, ils ont volé.
16:27– 30 trilliards, ça c'est au bas mot,
16:31et à mon sens, ça serait même plutôt 60 trilliards.
16:35Et si aujourd'hui, votre salaire n'a pas suivi l'inflation depuis 2008,
16:40remerciez les États-Unis,
16:42remerciez la politique de la Fed et de M. Paulson.
16:46– Et Bolson ?
16:48– Ces gens sont des criminels.
16:49– En tant que Goldman Sachs, ils ont eu la peau de Lehman Brothers.
16:52– Oui, c'était un des vieux règlements de comptes.
16:56– Banque de banque.
16:56– Voilà.
16:57Et surtout, ça leur a permis, effectivement,
17:00de récupérer une bonne partie des affaires de Lehman Brothers.
17:03– Voilà, voilà.
17:03– Alors, vous mettez en cause aussi Barack Obama, qui…
17:09– Barack Obama, absolument, lui aussi, la place de grève.
17:14– Oui.
17:14– Parce qu'en fait, il était le président à ce moment-là,
17:18il aurait pu mettre le haut-là.
17:20– Mais il a préféré suivre Goldman Sachs et M. Larry Summers.
17:26Enfin, c'est le club Epstein, quoi.
17:28– Voilà.
17:28– C'est un club de sport, très privé.
17:31– Raymond, oui.
17:33– Oui, c'est ça.
17:34– Raymond McDaniel, c'était…
17:36On a parlé de l'agence Moody's.
17:37– Oui.
17:38– C'était le patron de Moody's.
17:39Moody's qui n'a rien vu venir.
17:42– Ils auraient pu arrêter.
17:42– Qui a continué de…
17:43– Ils auraient pu lancer l'alerte à plusieurs reprises.
17:46Mais vous savez, regardez, le patron…
17:48Il y avait une entreprise qui s'appelait,
17:50qui s'appelle toujours d'ailleurs, AIG.
17:52Alors, Jean, on ne connaît pas trop AIG.
17:53– Oui, elle a été chauvée par l'état général.
17:55– Oui, mais attendez.
17:57C'est-à-dire que AIG, c'est eux qui accordaient les assurances
18:00contre les impayés.
18:02– Oui.
18:02– Alors, AIG, c'est très gros.
18:04C'est eux qui assurent les décollages d'avions.
18:06– Les décollages d'avions.
18:07– Les décollages d'avions.
18:07– Les atterrissages.
18:08– Enfin, je veux dire, les flottes,
18:10c'est quelque chose d'hyperspécialisé.
18:12– Oui.
18:13– Personne n'a jamais…
18:14ce n'est pas alliant, ce n'est pas quelque chose
18:18qui assure la clientèle privée.
18:20Et le PDG d'AIG, je crois que je le montre,
18:24c'est en l'année 2006.
18:26– Oui, oui, vous le dites.
18:27– De mémoire.
18:28En fait, il a sifflé la fin de la récré.
18:32– Oui.
18:32– Voilà, je le montre, je ne sais pas si on peut faire…
18:34– Oui, bien sûr, on va le voir.
18:36– Là, c'est page 37.
18:38Voilà, 30 décembre 2006, Joe Cassano,
18:41président de l'assureur AIG Financial Products,
18:45a décidé de ne plus accepter aucun contrat d'assurance
18:49sur les subprimes.
18:51C'est-à-dire que le 30 décembre 2006,
18:55donc là, on est deux ans avant…
18:55– Deux ans avant la crise.
18:56– On est deux ans avant l'explosion de Wall Street
18:58qui va ruiner les Français,
19:00qui va ruiner les Italiens, même les Américains,
19:02enfin, qui va ruiner le monde.
19:05Lui, il siffle la fin de la récré.
19:07– Oui, oui, c'est…
19:08– Je veux dire, là, il était temps d'arrêter.
19:12– Oui, non, mais…
19:13– Et en fait, non, ce sont les banques américaines
19:15qui sont trop contentes du fait que AIG se soit mis sur le côté,
19:19qui ont décidé de continuer pour mieux voler,
19:24pour mieux voler, parce que n'oubliez pas,
19:27la clé de tout ça, ce qui s'est passé entre 2006, 2007, 2008,
19:33ils ont volé tous les fonds des caisses de retraite.
19:36– Voilà. – Première chose.
19:38Et c'est… Deuxième chose, c'est la raison pour laquelle,
19:41aujourd'hui même, il est question de repousser l'âge de la retraite.
19:45Et au moment où on se parle, nous,
19:48et j'invite nos spectateurs à regarder,
19:51en Grèce, à Athènes, il y a un débat au Parlement
19:53où il est question de repousser, effectivement,
19:56quasi immédiatement, la retraite à 70 ans.
20:02Donc, le Danemark l'a accepté, au moment de la sortie du livre.
20:06– Oui, oui.
20:07– Au moment, le jour de la sortie du livre, c'est quasiment.
20:11Et alors, moi, j'en parlais depuis…
20:13J'en ai parlé en octobre 2008.
20:16– Vous avez été Cassandre, et…
20:19Mais tous les jours…
20:21– Je vous salue, Cassandre.
20:22– Pauvre Cassandre.
20:23– Enfin, bon, en même temps,
20:25vous savez, quand on fricote avec Apollon, c'est…
20:28– Alors, tous les autres, tous les observateurs,
20:35dont le premier d'entre eux que vous stigmez,
20:37c'est M. Minc.
20:39– Ah, Alain Minc.
20:39– Qui a fait des professions foireuses…
20:41– Alain Minc.
20:42– Sur la crise de ce parlementaire.
20:43– On salue Alain Minc.
20:44Bénédiction sur Alain Minc.
20:46Lui, M. Minc, qui veut supprimer 4 jours de fête catholique
20:50afin qu'on rembourse notre dette,
20:52que lui-même…
20:54Alain Minc est responsable.
20:55Il est responsable de ça.
20:57Parce qu'en 2008, il a dit
20:58« Ceci, ça ne concerne pas la France,
21:02ça concerne juste 300 000 personnes.
21:04Ne vous inquiétez pas, tout va bien. »
21:06Et ce crétin a expliqué ça
21:08à tous les chefs d'entreprise en France
21:10qui lui ont fait confiance
21:11et qui ont, du coup,
21:13ont décidé de continuer leurs investissements
21:15et du coup, ça les a mis dedans
21:17l'année d'après.
21:19Alain Minc, voilà.
21:21Le conseiller, le visiteur du soir
21:23et celui qui a fabriqué Emmanuel Macron.
21:26Je rappelle.
21:26Alors, il y en a…
21:28Pardon, je me souviens.
21:29Non, mais il fallait souligner que tous les…
21:33La fripouille économique.
21:35Tous les économistes se sont trompés sur cette crise.
21:39Félicitons tout à l'heure, tout à l'heure.
21:42Tout à l'heure.
21:43Non, il y en a un qui.
21:44Alors, par contre, c'est Nouriel Roubini.
21:46Un Turc, oui.
21:48Il l'a vu.
21:48Il l'a vu.
21:49Il l'a vu, absolument.
21:49Et puis il y a un Cielente.
21:51Enfin, je pense que…
21:52Gérald, absolument, Gérald Cielente,
21:53avec lequel j'avais interviewé, d'ailleurs.
21:55– Voilà, vous l'avez interviewé.
21:56– Exactement, qu'il a vu et qu'il a annoncé sur Fox News.
22:00On pourra peut-être voir un…
22:01– Un extrait de Fox News.
22:02– Exactement, où il disait qu'en fait,
22:04les classes moyennes allaient être détruites
22:05parce qu'ils n'ont pas d'autre choix
22:07que de faire tourner la planche à billets.
22:09– Voilà.
22:09– Voilà.
22:09– Et ça va lancer l'inflation.
22:12– Très bien.
22:12Voilà, justement.
22:13C'est que le remède à tout cela, ça a été la planche à billets.
22:17Tout d'un coup, on a vu arriver…
22:18– Et ça n'a guéri rien du tout ?
22:19– Bien sûr que non.
22:20C'est un faux remède.
22:22Et nous en souffrons encore aujourd'hui.
22:23Avec, comme vous l'avez dit, l'inflation.
22:25– Entre autres.
22:26– Oui, mais l'argent a coulé à flot,
22:30mais à partir des banques centrales.
22:32Alors que je…
22:33– Même Christine Lagarde était en panique.
22:35Donc là, on le voit dans le livre.
22:38Attends, à la Banque centrale européenne, en 2007,
22:41en l'été 2007, ils étaient en panique totale.
22:44Déjà en 2007.
22:45– Oui, oui.
22:45– Déjà en 2007.
22:47Donc, ils ont commencé à imprimer.
22:49Et la BNP, elle ne savait même pas si elle est au World.
22:51La Société Générale, pareil.
22:52Crédit Agricole, qui s'est voté.
22:56Ils se sont voté.
22:57Ils ont acheté des subprimes à ne plus savoir quoi en faire.
23:01Vous savez, ça me fait penser à ce dessin du capitaliste libéral.
23:05Vous savez, qui est absolument énorme, un peu comme Gérard Larcher.
23:08Et qui s'engouffre de la bouffe, comme ça, dans la bouche.
23:12Et il y a des gens très maigres qui ont faim autour de lui.
23:15Et ils continuent à manger.
23:17C'est ça.
23:18C'est exactement ce qu'ils ont fait.
23:21Vous savez, cette année, c'est important de comprendre ça,
23:24qu'on n'oublie pas ce qui s'est passé.
23:25Parce que toute la politique actuelle que vous voyez à l'Assemblée nationale,
23:29elle part de là.
23:30Elle part de là.
23:31Tous les maires, tous les chefs d'entreprise,
23:34je veux dire, tout le monde devrait lire ce livre.
23:36C'est vital.
23:37D'ailleurs, je remercie tous ceux qui l'ont...
23:40On est à la quatrième réimplant.
23:41Réimpression, c'est bien.
23:42Alors, on a oublié de dire l'éditeur, bien sûr, c'est le jardin des livres.
23:45Le jardin des livres.
23:46Le jardin des livres.
23:46Qui a reçu une visite.
23:48Oui, des services.
23:49La porte a été cassée.
23:52Voilà, ils sont même descendus dans les caves.
23:55Non, mais c'est incroyable.
23:56Et puis, il y a des gens qui ne le croient pas.
23:57C'est ça qui est tout à fait extraordinaire.
23:59Ils sont incendus dans les caves, mais ils n'y sont pas restés.
24:01Parce qu'il n'y avait pas de bonne bouteille.
24:02Oui, voilà.
24:05Mais le cave se revife.
24:06Tiens, le cave se revife.
24:08Excellent, excellent.
24:09Pardon.
24:10Je n'ai pas pu m'en empêcher.
24:11Oui, c'est pas moi.
24:12Je ne me suis pas concerné.
24:14Alors, continuons quand même sur cette crise qui continue, d'ailleurs.
24:18Dont les effets continuent.
24:19Nous avons rendu hommage à Tchelente et à Roubini, qui nous ont...
24:25Mais il y a Ambrose Evans Pritchard dans le Télégraphe de Londres.
24:28Déjà, fin 2006, il avait émis une alerte.
24:33Il y a le Washington Post.
24:34Il y a un journaliste du Washington Post.
24:36Oui.
24:37En janvier 2007.
24:39Et vous savez, tout part de la ville des anges.
24:42Et tout vole dans les airs.
24:44Le jour de la fête des anges.
24:46Tout commence dans la ville des anges.
24:48Attends, on a une chance sur 365 quand même, déjà.
24:51Mais, alors, Tim Gatner, qui est le président de la Banque Fédérale...
24:55De la fête de New York.
24:56De New York.
24:57Voilà.
24:57Il y a 12 banques.
24:58C'est ça.
24:59Il dit ceci...
25:00Comme 12 apôtres.
25:01Tiens, oui.
25:04Dont un traître.
25:05Oui.
25:06C'est les 12...
25:08Nous étions très proches du moment où on allait arrêter tous les distributeurs.
25:12Ah oui, absolument.
25:13Là, à New York, il était prêt à appuyer sur le bouton, effectivement.
25:16Comme en Angleterre.
25:17C'est ce qu'avait déclaré le gouverneur.
25:19Ils étaient prêts à appuyer sur le bouton.
25:20De stopper la totalité des distributeurs automatiques.
25:23Et attends, on n'est pas exempt de ça.
25:25Non, non.
25:26Parce que tout ce qui s'est passé en 2008, ils n'ont réussi à récupérer que très peu.
25:33Mais vu tout ce qu'ils ont imprimé, je veux dire, ça a déclenché.
25:37Vous savez, c'est un peu comme le Titanic.
25:40C'est-à-dire au moment où ils ont heurté l'iceberg.
25:43Comme le dit si bien Jamie Dimon, le PDG.
25:46Il le dit, on a heurté l'iceberg.
25:48Mais entre le moment où ils arrivent à stopper le Titanic.
25:52L'inertie.
25:53L'inertie.
25:55Le poids de l'économie mondiale est absolument colossal.
25:58Et on est toujours dans ce moment-là.
26:03Alors, il y a d'autres entreprises.
26:05Il n'y a pas que Goldman Sachs que vous mettez en cause.
26:08Il y a Laman Brasov qui est morte.
26:10Il y a Merrill Lynch.
26:11Les Manns, ils ont abusé.
26:13Les Manns, franchement, ils ont abusé.
26:15Merrill Lynch.
26:15Oui, absolument.
26:16Burstians.
26:17Burstians.
26:18Puis tous les hedge funds.
26:19Toutes les grandes banques américaines.
26:21Vous parliez des Anglais.
26:22Parce que les grandes banques…
26:23Pardonnez-moi, mais juste pour que ça soit clair.
26:26La raison pour laquelle les grandes banques ont fait du subprime,
26:29elles ont racheté des subprimes,
26:30c'est uniquement pour en faire un joli paquet cadeau
26:32et le revendre à votre fonds de pension.
26:36Oui, voilà.
26:37C'est ça.
26:37Parce que…
26:38À tous les fonds de pension du monde entier.
26:41Ce qui…
26:41On le voit ça même en Australie.
26:43Oui.
26:43Ils ont réussi à ruiner au fin…
26:46Je veux dire, mais dans…
26:47Avec les kangourous et les serpents à sonnettes.
26:51Ce qu'il faut dire à notre spectateur, c'est que les banques ont intérêt
26:54à avoir des actifs fustiles pourris pour justement créer leur activité.
26:59C'est pour ça qu'ils achètent n'importe quoi.
27:01Ils achetaient ces subprimes en question qui étaient destinés à l'origine aux ménages pauvres.
27:09La BNP, le Crédit Agricole, l'UBS, l'Union des banques suisses,
27:12le Crédit Suisse, des fins, ont acheté ces produits, encouragés par Moody's.
27:19Oui.
27:20Non, attendez.
27:21Ce n'est pas encouragé par Moody's.
27:22Enfin, prenez…
27:23Moody's, on va dire, ils mettaient la note AAA.
27:26Voilà, en disant que c'était une super voiture.
27:29C'est comme si vous alliez chez un concessionnaire Renault Peugeot
27:32et le type vous dit, la voiture, elle est neuve, elle sort de l'usine.
27:36En fait, elle a déjà 100 000 kilomètres, elle a déjà 6 ans.
27:40Oui.
27:40C'est exactement ce qu'ils ont fait.
27:42Oui, oui, c'est ça.
27:42C'est de l'escoquerie en bande organisée à un niveau mondial.
27:48Oui, oui.
27:49Le plus effrayant dans tout ça, c'est la crétinerie des banquiers français.
27:53Parce qu'ils ne savaient même pas ce qu'ils achetaient.
27:56Crédit Agricole, ils sont vraiment au-dessus.
28:01Crédit Agricole, ils sont au-dessus.
28:03Mais alors, la Société Générale…
28:04Ah bah, pareil.
28:05Et alors ?
28:06Alors, la Société Générale, ils ont tout mis sur le dos de Carvier.
28:08Oui, alors ça, c'est extraordinaire.
28:10À l'époque.
28:11On va voir l'extrait.
28:13On va voir l'extrait.
28:14Là, parce que c'était public, c'est du PDG.
28:18Bouton.
28:19Bouton, monsieur Bouton.
28:21Qui est là, en fait, on a perdu 5 milliards, mais on ne sait pas de…
28:28On est très embêté.
28:31Et c'est de la faute de Carviel.
28:33Voilà.
28:33Puis, dans la journée de samedi, nous avons découvert l'existence d'une position dissimulée,
28:39complètement cachée, extérieure à nos livres, à nous, mais logée dans notre champ d'activité de marché.
28:49Il a découvert 5 milliards de pertes de Société Générale, affirmant que c'était une position dissimulée.
28:57Alors qu'elle n'était pas du tout dissimulée.
28:59Parce qu'il y avait déjà eu une information selon laquelle il y avait un risque de ce côté-là.
29:05Et on a mis tout sur le dos de Carviel.
29:07Ben, il est allé en prison à la place des dirigeants, quoi.
29:10C'est ça.
29:10Mais la caisse d'épargne, on l'a vu, il y a un trader.
29:15Ah, mais on a perdu 600 millions.
29:18600 millions de l'argent des clients.
29:20C'est extraordinaire.
29:21Non, mais ces banquiers sont devenus fous.
29:23Ils nous ont pris en otage.
29:25Je veux dire, le monde est inversé.
29:26C'est vraiment, maintenant, c'est les banquiers qui attaquent les gens.
29:29Alors justement, c'est ça, il faut qu'on…
29:30Nous, on le voit dans notre revue de presse.
29:32Je veux dire, les gens vont à la banque postale, ils ne peuvent même pas retirer leur argent.
29:37Il y a un monsieur, j'ai vu sur… je crois que c'est sur Facebook.
29:41Il y a un monsieur qui va à la banque postale, ou je ne sais plus quelle banque,
29:45mais je crois que c'est la postale.
29:46Il veut déposer 100 ou 200 euros sur le compte de sa gamine.
29:50Oui.
29:51Ah non, monsieur, vous ne pouvez pas.
29:54Vous avez procuration sur le compte, etc.
29:56Non, la gamine, elle n'est pas majeure.
29:58Et même, aujourd'hui, même les gens qui veulent déposer de l'argent en liquide,
30:03vous devez justifier la provenance des fonds.
30:06Mais c'est des malades.
30:07Oui, oui.
30:07Non, mais c'est…
30:08Alors, le…
30:10Et tout part de là.
30:10Tout part de…
30:12J'y jure.
30:12De 2002, 2003, tout part de là.
30:14Alors, les Anglais, me semblent…
30:15Par exemple, la presse anglaise, le sonne,
30:18se montre alors d'une virulence contre les banquiers,
30:20qu'on n'a pas vu en France.
30:22À un moment…
30:22Non, la presse française, à côté de la presse anglaise, il n'y a pas photo.
30:26Il est traite de cochon.
30:27Il est traite de porc.
30:27De porc, et comme la banque centrale anglaise baisse les taux d'intérêt pour les banquiers,
30:33mais ne les baisse pas pour les personnes.
30:35Pour les gens, oui, bien sûr.
30:36Il est traite de ash-holes.
30:38De ash-holes, exactement.
30:39Ash-holes, ash-holes.
30:41On ne va pas traduire.
30:42Voilà.
30:43Parce qu'on est poli, mais enfin, quand même, allez, disons-le.
30:48Mais il y a l'anecdote où Gerald Celente envoie son magazine à un journaliste,
30:53alors je ne sais plus si du Wall Street Journal ou du New York Times ou du New York Herald,
30:58et le journaliste…
31:00Parce que Celente, en 2008, explique que tout ça, ça va voler dans les airs.
31:05Oui, oui.
31:05Que ça va être absolument effroyable.
31:07Et que la population, c'est la population qui va payer un prix absolument terrifiant.
31:12Et le journaliste, du haut de son mépris, exactement comme dans le film Big Short, d'ailleurs,
31:16il l'envoie…
31:18On ne va pas traduire non plus, mais il l'envoie se promener violemment en le disant
31:23que ce n'est même pas Cassandre, quoi.
31:25C'est tout à fait incroyable.
31:27Cassandre ?
31:27Non, non, non.
31:27Non, mais je veux dire, là, c'est la vue d'en haut, c'est la vue du 14 juillet,
31:33et surtout, parce qu'aucun journaliste américain n'a fait le travail,
31:36c'est-à-dire de revenir en arrière au point de départ.
31:41Oui, 2007, oui, c'est ça.
31:42Non, 2003, la campagne de Bush, la campagne électorale.
31:48Parce que tout ça, c'est une histoire de racisme à la base.
31:50Oui.
31:51Bon, mais il faut le rappeler.
31:52Oui.
31:52C'est pour obtenir la voix des Blacks et des Latinos, absolument.
31:57qui n'avaient pas du tout envie de voter pour M. George Bush,
32:01même s'il était devenu très, comment on appelle ça déjà,
32:06les Christian Reborn.
32:08Je ne sais pas si on a quelque chose en français là-dessus.
32:11Oui, oui, je vois.
32:11C'est un nom très évangélique.
32:14L'esprit, oui.
32:15Et bien qu'évangélique, George Bush fils ne passait pas.
32:19Non, non, non.
32:20Absolument, ça a d'ailleurs été très juste avec des problèmes de vote, de comptage.
32:24Bon, le vote électronique…
32:24Sans son frère au Texas qui avait bidonné les votes électroniques, c'est…
32:30C'est très inquiétant d'ailleurs, le vote électronique est…
32:33Ça devrait être formellement interdit, mais bon, passons.
32:36Alors, je reviens à Nouriel Roubini.
32:39Il a eu cette phrase.
32:41Nous sommes menacés par la socialisation des pertes.
32:45Or, c'est la grande leçon que l'on peut tirer de votre livre, c'est que…
32:50Oui ?
32:51Privatisation des profits, socialisation des pertes.
32:58Exactement.
32:59Les profits…
33:00Pile, je gagne, face, tu perds.
33:03Tu perds, voilà.
33:04Et donc, socialisation des pertes, eh bien, on en vit encore les effets, baisse des revenus.
33:10Oui, voilà, tiens, j'ai la phrase, ce que Washington vient de faire est totalement incroyable.
33:15Ils ont nationalisé les pertes des banques, mais ils ont privatisé leurs bénéfices.
33:20Voilà.
33:20Il y a un sérieux problème de morale, ici.
33:24Voilà, voilà.
33:26C'est quand même absolument incroyable.
33:29Et tiens, je vous donne un exemple typique, regardez bien.
33:33C'est-à-dire qu'en fait, ce vol colossal qui a entraîné d'abord les États-Unis,
33:42et ensuite, enfin, quasi instantanément le reste du monde, avec la fibre critique, effectivement.
33:46C'est-à-dire qu'en fait, les entreprises ne pouvaient plus payer les salaires,
33:51parce que quand vous avez des entreprises qui sont payées à trois mois ou à six mois,
33:57en général, c'est la banque qui fait la soudure, comme on dit.
34:00Voilà.
34:01Et là, à partir de 2000… fin septembre 2008, effectivement, et tout octobre,
34:07eh bien, les banques ont stoppé de faire la soudure, de faire des crédits aux entreprises.
34:11Oui.
34:11Et on a vu, par exemple, Hewlett-Packard, c'est l'exemple Hewlett-Packard,
34:15obligé d'appuyer sur le bouton et de licencier 20 000 personnes du jour au lendemain.
34:21Et ensuite, ce licenciement de Hewlett-Packard, en fait,
34:24a lancé des milliers, des millions de licenciements dans le monde entier.
34:28Et ça continue jusqu'à aujourd'hui.
34:30Il ne faut pas se leurrer.
34:32Oui, vous publiez la liste des licenciements, d'ailleurs, dans votre revue de presse.
34:35Il y a un effet traîné de poudre, évidemment.
34:41Alors, socialisation des pertes, c'est aussi les États qui viennent au secours d'un certain nombre d'entreprises,
34:49notamment AIG a été secouru par l'État fédéral.
34:52AIG, j'ai les déclarations de Hank Paulson.
34:57Hank Paulson a dit, si on laisse AIG voler dans les airs, comme il dit,
35:02c'est-à-dire faire faillite, eh bien, il n'y a plus aucun avion qui décolle.
35:08Il n'y a plus aucun avion qui décolle.
35:10C'est aussi simple que ça.
35:11Voilà.
35:12Le monde entier s'arrête.
35:14Donc, ils ont effectivement sauvé AIG.
35:17Alors qu'ils auraient très bien…
35:18Vous savez, ils auraient très bien pu sauver…
35:21Ils auraient pu très bien dire aux gens, bon, vous avez un prêt sur…
35:27On va dire que vous devez rembourser, je ne sais pas moi,
35:291 000 euros et que 1 000 dollars et que ça vous étrangle.
35:32Eh bien, on va étaler ça et vous n'allez rembourser que 500.
35:36Voilà.
35:36Et en fait, ils savaient la situation.
35:38Mais pas du tout.
35:39Non.
35:39Pas du tout.
35:40Ils ont préféré mettre le revolver de la justice sur les tentes des pauvres
35:46dont ils se sont servis, je ne le rappellerai jamais assez,
35:49ils se sont servis des pauvres pour voler vos fonds de retraite.
35:55Oui, pas seulement les pauvres.
35:56C'est ça le truc.
35:57La classe moyenne aussi, du coup.
35:58Mais la classe moyenne, mais toutes les classes.
35:59Bien sûr.
35:59Sauf les ultra-riches, évidemment, qui ont bénéficié de ce qu'on appelle
36:03les planches à billets.
36:05Et puis là-dessus arrive, cerise sur le gâteau, l'affaire Madoff.
36:10Ah oui, ça c'est vraiment la cerise, c'est clair.
36:13Oui, mais alors vous évoquez le fait qu'un certain nombre de responsables
36:18n'ont pas été mis en cause, ne sont pas en prison, ne sont pas jugés.
36:22Mais lui, il a pris 150 ans quand même.
36:24Oui, mais il ne les a pas pris tout de suite.
36:26Et ce qui est extraordinaire, si vous voulez, c'est que l'affaire Madoff,
36:30en fait, c'était une histoire de blanchiment, je le rappelle.
36:34C'est quand même une histoire de blanchiment qui permettait à, comment dire,
36:38un certain nombre d'associations israélites, en France notamment.
36:44Je rappelle que ça a commencé par la France, parce que la dame a écrit ses mémoires.
36:50Elle était devenue la maîtresse de Madoff.
36:53Et donc, en fait, elle amenait des… c'est du blanchiment d'impôts, de taxes,
36:57au détriment du fisc français de Bercy, voilà, et qui remontait via des circuits
37:04utilisés par Madoff, et que Madoff, effectivement, lui, il mettait ça dans sa poche, quoi.
37:12Il a même volé de salle, il faut le faire.
37:15Ah bon ?
37:16Tout à fait, c'est quand même incroyable.
37:18Mais bon, c'est la vieille pyramide de Ponzi, on paye les intérêts…
37:23Mais tout s'est écrouillé en mettant…
37:24Des entrées, avec ceux qui entrent.
37:26C'est ça, mais c'est ce que font les banques.
37:28Je rappelle que c'est ce que font les banques aujourd'hui.
37:30Oui, mais ce que vous signalez aussi, c'est que pendant que Madoff fait ses opérations,
37:35les banques prennent leurs commissions.
37:37Évidemment.
37:38Et ça enrichit ceci.
37:39La JP Morgan savait depuis très longtemps que les opérations de Madoff,
37:42elles n'étaient pas claires.
37:42Mais comme elles gagnaient des millions de commissions, bon, ils ont continué à le soutenir jusqu'au lendemain.
37:48Moi, je rappelle que Lehman Brothers aurait dû faire faillite peut-être deux ans avant, c'est-à-dire en 2006.
37:56Mais à nouveau, c'est JP Morgan qui a continué à les maintenir, qui faisait la soudure, justement, pour Lehman Brothers.
38:05Je vous explique exactement ce que faisait Lehman Brothers.
38:09Elle devait faire son bilan comptable de l'année.
38:13Donc, en fait, elle prenait des, je ne sais pas, je dis n'importe quoi, 100 milliards à la JP Morgan.
38:19Les 100 milliards se trouvaient dans le compte, dans les comptes, au 30 décembre.
38:23Au 2 janvier, la Lehman revirait l'argent à la JP Morgan.
38:29Et le cirque recommençait à nouveau après.
38:31Et les commissaires aux comptes, évidemment, on n'y voyait que du feu.
38:34Les agents de notation, on n'y voyait que du feu.
38:36L'État fédéral couvrait.
38:39Les banquiers de la Fed trouvaient que c'était une très bonne chose.
38:44Je me permets de rappeler quand même à nos téléspectateurs que sous nos monarques, sous nos rois,
38:50les financiers qui s'aventuraient un peu trop dans la fraude, ils étaient pendus, emprisonnés.
38:56Voulez-vous que j'en cite quelques-uns ?
38:57– Oui.
38:58– S'enblancés, souffrant sur le premier. Pendus, à 77 encore.
39:01Chaque cœur. Fouquet.
39:06– Fouquet, oui. Absolument.
39:09– Bon. Et pourtant, c'était beaucoup moins pécamineux que ce que font les banquiers aujourd'hui.
39:17Donc, le pouvoir royal…
39:20– Non, mais là, on est passé à un niveau absolument incroyable.
39:22C'est un niveau international, grâce aux fibres optiques.
39:26C'est tout à fait exceptionnel.
39:28– C'est ça. – Parce qu'il y a la mondialisation, et donc une crise bancaire aux États-Unis.
39:33C'est pour ça qu'on dit « too big to fail », « trop grande pour tomber ».
39:37Parce que sinon, ça entraîne l'arrêt du pays en entier. Et c'est ce qu'ils ont voulu. Moi, j'ai lu les mémoires de Ben Bernanke.
39:44– Oui. – Il se justifiait en disant, enfin, on le voit dans le livre, « je devais… »
39:51Il fallait que tout s'arrête pour qu'on puisse réparer. C'est fin, quand même.
39:57– Oui. – Donc, il a laissé le système s'arrêter. C'était volontaire.
40:02Tout était organisé. Mais pendant ce temps-là, pendant six ans, ils ont volé les fonds de retraite.
40:09Et à nouveau, je le dis aux nouvelles générations, ça se trouve, vous allez être obligés de travailler jusqu'à l'âge de 70 ans
40:15uniquement à cause du vol de ce qui s'est passé à cause des banques américaines en 2003, 2004, 2005, 2006, 2007.
40:24– Et en France, un certain candidat à la présidence de la République nous a déclaré « mon ennemi, c'est la finance ».
40:31– François Hollande.
40:31– Or, il nous a trompés.
40:35– Il nous a trahis, surtout.
40:36– Vous savez pourquoi ?
40:37– Allez-y.
40:37– Parce qu'il a dit, nous allons revenir sur la disposition Glastigal.
40:42– Oui, oui, absolument. On va faire la séparation des banques de dépôt.
40:46Mais il n'a rien fait du tout, bien entendu. C'est des promesses. Mais Sarkozy a fait la même promesse.
40:50– Absolument.
40:50– Ces gens sont très forts en promesses. Dès qu'il s'agit des banques, mais après, il ne se passe rien.
40:57– Et donc, sa grande déclaration de mon ennemi, c'est la finance.
41:00C'était de pure hypocrisie, pure stratégie.
41:03– Non, mais c'est même pire que ça. C'est-à-dire qu'une semaine avant, je le rappelle, il a envoyé l'un de ses collaborateurs,
41:09je crois qu'on en a parlé la dernière fois, il a envoyé une semaine avant de faire sa déclaration au Bourget.
41:16– Oui, c'était au Bourget.
41:17– C'est au Bourget, c'est ça. À la City de Londres, parce que la City de Londres, elle achète la dette française, je rappelle.
41:24– Oui, bien sûr.
41:25– Voilà. Et donc, ce collaborateur a prévenu tous les acheteurs de la dette française en disant,
41:31M. Hollande va dire ceci, mais ne vous inquiétez pas, ne le prenez pas personnellement.
41:36– Non, vous n'êtes pas concerné, c'est juste pour qu'il gagne. Et ce collaborateur, c'était Emmanuel Macron.
41:43– Oui, pour ça.
41:44– Donc, François Hollande, de toute façon, on est trahi, je veux dire, entre Sarkozy,
41:50François Hollande et Emmanuel Macron, je vais dire depuis la disparition de Chirac, ce ne sont que des trahisons.
41:57Et ils sont en train d'endetter le pays pour mieux le découper ensuite. Je crois que nos spectateurs ne veulent…
42:06Parce que c'est tellement énorme qu'on refuse de le voir, vous voyez. C'est une catastrophe énorme en ce qui concerne la France.
42:14La France pourrait disparaître, en fait, à cause de ces histoires de dettes. Je rappelle qu'on a plus de 3 trilliards de dettes.
42:19Et qu'on continue. Macron continue.
42:21– Oui. Alors, une partie de la dette est détenue par la Banque Centrale Européenne.
42:27– Je ne dis rien. Je dis ça, mais je ne dis rien.
42:34– Écoutez, dans la revue de presse aujourd'hui, justement, je cite les travaux de Jean-Pierre Chevalier,
42:40qu'on connaissait bien.
42:41– Alors, voilà, qui est le… que j'ai reçu à ce…
42:43– Exactement. Voilà.
42:45– Et qui fait la postface de votre bouquin.
42:47– Exactement. Et Jean-Pierre Chevalier dit que la Banque Centrale Européenne a perdu, de nouveau, 8 milliards.
42:56– Oui. – C'est-à-dire que c'est une Banque Centrale Européenne qui perd de l'argent en permanence.
43:00Et qu'en fait, aujourd'hui, la Banque Centrale Européenne, techniquement, est en faillite.
43:03– Oui. – Bon. Elle ne pourrait pas être en faillite parce qu'elle a la planche à billets, justement.
43:07Mais ceci va entraîner à nouveau l'inflation et ainsi de suite.
43:10On est très, très mal marrés, là.
43:12– Oui. Et vous avez vu le taux de croissance de l'économie française ?
43:15– Oui. – Dérisoire. Pourquoi ?
43:17– Et encore, si ce chiffre était vrai, je pense qu'il est négatif.
43:20– 0,1. – Il est négatif.
43:21– Il est négatif, certainement.
43:22– Il est négatif.
43:23– L'Allemagne a eu un taux de négatif aussi.
43:25Mais on est sur une illusion qu'en créant de la monnaie, on crée de la croissance.
43:28C'est le contraire. C'est la croissance qui crée de la monnaie et non pas la monnaie qui crée de la croissance.
43:32– Exactement. On le voit avec mes reportages en Turquie.
43:36En France, les banques sont en train de fermer toutes les agences.
43:38Ils retirent les distributeurs parce que le peuple français s'est appauvri.
43:42Et d'ailleurs, les chiffres à propos de l'appauvrissement s'est sortis hier.
43:47Jamais il n'y a eu autant de pauvres. Enfin, peu importe.
43:50Alors qu'en Turquie, ils sont en pleine expansion.
43:55Il y a des banques tous les deux mètres.
43:59Il y a plus de banques que d'églises à Rome, on va vous dire.
44:02Et ils installent des distributeurs à tous les coins de rue.
44:05– J'en témoigne, oui.
44:05– Non, non, mais c'est très important.
44:07– On voit, on en a déjà parlé.
44:10– Je vais raconter en plein cœur du Taurus, dans la montagne.
44:13– Oui, en pleine montagne, d'un seul coup, il y a un tas de distributeurs.
44:17– En tant qu'il y a une demi-migène de distributeurs de billets.
44:19– Oui, parce que les Turcs, c'est ça qui est marrant avec eux.
44:22C'est que les banques françaises, oui, un distributeur, ça coûte très cher,
44:25opère, machin.
44:27Et donc, la Société Générale, BNP, etc., Crédit Mutual,
44:32ils se sont mis ensemble pour exploiter un distributeur.
44:35Un seul.
44:36– Donc, un distributeur pour tous.
44:39Alors qu'en Turquie, justement, il y a une telle expansion,
44:42chaque banque a son distributeur.
44:44Et il y a eu l'ordre de question qu'on aille retirer.
44:47Enfin, voilà.
44:49Donc, c'est l'appauvrissement de la France,
44:50et on le voit avec tous les chiffres, à tous les niveaux, justement.
44:53– Est-ce que vous croyez…
44:54– Moi, je suis très, très inquiet, là, pour le pays.
44:56– Oui, mais est-ce que vous croyez justement…
44:57– Parce qu'avec ces deux vues depuis 2008,
45:00moi, franchement, vous ne pouvez pas comprendre
45:03ce qui se passe vraiment aujourd'hui sans…
45:06Enfin, je pense que vous en pensez.
45:07– Mais bien sûr.
45:08Il faut que tous nos compatriotes deviennent des insiders.
45:13– C'est ça.
45:13– C'est-à-dire, les gens qui sont…
45:14– Il faut être informés, c'est très important.
45:16– Qui sont dans le système et qui…
45:18Enfin, dans le système.
45:19Qui entrent dans le système et qui en possèdent quelques-unes des clés.
45:23Parce que c'est quand même très complexe.
45:25Mais nos concitoyens ont le droit à l'information,
45:29ont le droit…
45:29Et malheureusement, ça reste…
45:31– Ah ben, les médias français, attends, ils ont fait l'impasse là-dessus.
45:33Attends, là, les télévisions, mais tout ce que vous avez fait.
45:36– Incroyable.
45:37– Mais le silence total.
45:38– Oui.
45:38– Le silence total.
45:39Oh, les banquiers, ils ont cassé une fenêtre.
45:41Les vilains.
45:41C'était vraiment ça.
45:44– Seules les autorités monétaires connaissent la réalité du problème.
45:46– Mais ça nous a coûté une fortune.
45:50Ils ont volé nos fonds de rentraite.
45:53– Est-ce que vous croyez, par exemple,
45:54que la France pourrait être mise sous tutelle du FMI ?
45:57– Ah ben, évidemment.
45:58Mais évidemment.
45:59Je peux vous dire que les Allemands seront ravis.
46:02Les Allemands ont mis la Grèce.
46:06J'ai toujours dit, ça fait…
46:07Vous le savez bien, tout le monde le sait.
46:08Là, pour le coup, j'ai toujours dit,
46:10la France va devenir la Grèce de 2012.
46:13– Grosse Grèce.
46:13– Exactement.
46:15Là, on est parti pour.
46:17On est parti pour.
46:18Et en plus, on ferme nos industries.
46:20Donc, il n'y a plus de…
46:21Regardez ma liste des licenciements.
46:23Je veux dire, mais c'est effrayant, quoi.
46:25Attends.
46:26Pour vous montrer que la France est à l'arrêt,
46:29que la France a un arrêt du cœur.
46:31– Oui.
46:32– Le seul fabricant de cœur artificiel est en faillite.
46:37Je crois même qu'il est liquidé.
46:40Le seul.
46:41C'est quand même incroyable.
46:43Et c'est tellement symbolique.
46:45– Oui, oui.
46:46– Pardon.
46:47– Non, non, mais…
46:48– Je veux dire, Macron, Hollande, Sarkozy, Macron,
46:52ce sont des traîtres à la France et aux Français.
46:55– Alors…
46:57– Je sens que je vais recevoir une deuxième visite du…
46:59– Du…
47:00– Du Rennes.
47:02Moi, si jamais je disparais…
47:04– Oh, bah non.
47:05– Non, non, mais attends.
47:06Non, non, mais attends.
47:07C'est vous ma protection.
47:09Non, non, non, mais attendez.
47:10Non, non, non, c'est important.
47:12Vous êtes ma protection.
47:13Mais sachez que si je disparais,
47:17eh bien, j'aurais apprécié mon séjour sur Terre.
47:20Voilà.
47:20Et je vous embrasse tous.
47:21– Non, non, Pierre.
47:22– Et j'ai été ravi d'être avec vous.
47:24– J'ai encore…
47:24– Non, non, mais moi, j'ai écrit suffisamment sur le sujet.
47:26– C'est vrai.
47:26– C'est l'heure, c'est l'heure, comme on dit.
47:28Voilà.
47:28– C'est vrai.
47:29– C'est pour ça que je suis le droit dans mes bottes
47:32et ça ne me fait vraiment pas peur.
47:34Voilà.
47:35Mais ils sont capables de tout, en ce moment.
47:37– Oui, oui.
47:37Alors, moi, je vois quand même un signe.
47:41C'est que le pouvoir est en situation difficile, malgré tout,
47:46et qu'il se rédit, et quand il se rédit,
47:48il est comme la bête qui mort.
47:49– C'est ça.
47:50– Tu sais ce que je veux dire ?
47:50– Oui, oui, tout à fait.
47:51Oui, ça fait beaucoup de suicides, quand même.
47:52Trois suicides à la DCRI, ça fait beaucoup.
47:56Youssef Indy, qui est convoqué par la police antiterroriste,
48:01alors que c'est un écrivain.
48:02Déjà, le fait, à la limite, qu'il aurait été convoqué
48:05par, je ne sais pas, la police du proxénétisme.
48:09À la limite, on comprendrait qu'il a des trucs.
48:12Non, il le voit comme un terroriste.
48:15– Oui.
48:15– Voilà.
48:16Enfin, c'est quand même incroyable, quoi.
48:19C'est signé.
48:19Ils ne se rendent même pas compte qu'ils ont signé leur truc.
48:21Je veux dire, toutes les chaînes, TVL qui voit son compte bancaire
48:25qui vole dans les airs, Toxin qui est visité,
48:29qui est attaqué par TF1, Omerta qui voit ses comptes bancaires
48:33qui volent dans les airs, Société Générale qui m'a volé littéralement,
48:38enfin, qui m'a viré, pardon, qui m'a littéralement viré.
48:42Bon, en même temps, ce n'est pas ce que je disais à tous les gens
48:46de la Société Générale d'aller à la BNP, à l'endiguaiement.
48:49– Justement.
48:49– Voilà, c'est la moins pire.
48:50J'ai toujours dit que c'est la moins pire.
48:52Je n'ai pas dit que c'était la meilleure.
48:53Donc, on voit bien que le raidissement, le mot est faible.
48:59Ils sont sérieusement énervés.
49:00Ils ont la rage, même.
49:03Ils ont la rage.
49:03– On le voit, oui.
49:04On le voit, honnêtement.
49:06– C'est clair.
49:07– Alors, je...
49:08– C'est pour ça que je vous dis, ce livre est tombé pile au moment
49:12des trucs à l'Assemblée nationale sur les retraites.
49:14– Oui, oui.
49:15– Donc ça, c'est le rappel, quand même, qu'ils ont volé les retraites.
49:19Voilà.
49:20– Permettez-moi.
49:22– Je m'énerve, mais...
49:23– Non, non, non, mais c'est la passion.
49:24– À la fin, c'était...
49:27Mais je voyais...
49:28J'ai vu des choses en écrivant ce livre
49:30que je n'avais pas vues quand j'étais en plein dedans.
49:32Je ne sais pas comment expliquer ça.
49:33– Oui, vous avez pris un peu de...
49:34– Voilà, voilà.
49:36– Je rappelle quand même que c'est une épopée tragique,
49:39qu'il est très bien sourcé,
49:40et je vous propose une conclusion
49:42que j'ai faite dans un article sur votre livre,
49:47parlé dans Politique Magazine.
49:49Voici la conclusion.
49:51Il arrive que les gangsters
49:53prennent en otage des banquiers.
49:55Moi, j'ai rassuré d'ailleurs des employés de banque.
49:57– Absolument.
49:58C'est arrivé à mon banquier, d'ailleurs.
49:59– Mais c'est quand même plutôt rare,
50:02et quoi que spectaculaire,
50:04mais d'un rendement médiocre.
50:06Bon, qu'est-ce que vous vous ramassez ?
50:08Quelques sacs de billets.
50:09– Absolument.
50:09– En comparaison de la gigantesque prise d'otage
50:12des peuples par les banquiers.
50:15Voilà.
50:16– Ah, mais ils ont pris en otage le monde entier.
50:18Et ils ont fait chanter les gouvernements.
50:20– Oui, oui, bien sûr.
50:21– Ils ont fait chanter les gouvernements.
50:22– Oui.
50:23– Si vous ne nous sauvez pas,
50:24vous avez la révolution le lendemain.
50:27– Bien sûr.
50:28– Je veux dire, quand Tim Gettner,
50:29vous en avez parlé tout à l'heure,
50:30dit « J'ai failli arrêter tous les distributeurs de New York ».
50:34– Ah, si, vous avez fait ça.
50:35– Voilà.
50:37– C'était…
50:39– Mervyn King, Bank of England,
50:41a dit la même chose.
50:43« J'ai failli arrêter tous les distributeurs anglais
50:45en janvier 2009 ».
50:47– Oui, juste, oui.
50:48– Janvier 2009, c'est genre deux mois après, trois mois.
50:50– Oui, oui.
50:51– Octobre, novembre, oui, trois mois après.
50:52– Oui.
50:52– Voilà.
50:54– Alors, Pierre, donc nous arrivons à la fin de cet entretien,
50:58mais le livre…
50:58– Écoutez, je vous remercie.
51:00– Le livre n'est pas épuisé, mais il est très bien fait,
51:03parce que vous avez des rubriques courtes.
51:06Le Choc Madoff, crise anglo-allemande,
51:10après la Chine décolle…
51:11– C'est surtout une chronologie.
51:12Donc, on voit l'évolution, on voit la montée en puissance.
51:15C'est vraiment…
51:15C'est comme un journal.
51:16– Une épopée très…
51:17– Un journal en temps de guerre, on va dire ça comme ça.
51:20Et c'est vrai qu'ils ont fait la guerre au peuple.
51:23Et il y a les dessins de Chapat.
51:24– Oui, je salue.
51:26– Je salue Patrick Chapat,
51:28qui a fait…
51:30Je trouve que ce dessin, le plus génial qui n'a jamais été fait
51:32dans l'industrie…
51:35C'était pour l'International Herald Tribune.
51:39– Oui, c'est excellent.
51:39Les dessins de Chapat sont excellents.
51:41C'est écrit en anglais, mais on comprend assez facilement.
51:45– Oui, il y a la traduction.
51:46– Oui, bien sûr.
51:47– C'est rempli de documents.
51:49C'est rempli de photos, de…
51:51Je veux dire, personne…
51:52– On voit une brave dame qui tient son un cochon.
51:55Un cochon…
51:56– Un petit cochon, un tirelien.
51:57– Un petit cochon, un tirelien.
51:58Et le prix Nobel d'économie 2008 va à Mrs. Jones
52:01pour avoir gardé ses économies à la maison.
52:04– Exactement.
52:05– Mrs. Jones, la fameuse chanson des Talking Heads, je ne sais pas si…
52:11– Oui, il y a des références aussi filmographiques.
52:14– Ah, mais il y a ça, il y a ING.
52:16– Oui, ING.
52:17– ING, et sa publicité mensongère.
52:20– Oui, tout modèle.
52:21– Parce qu'ils mettent en grand 5%.
52:23On vous donne 5% sur votre caisse de… votre compte épargne, mais en tout petit, c'est juste
52:29pendant 3 mois.
52:30Et après, tu retombes à 1%, quoi.
52:31– Et évidemment, il faut…
52:32– C'est abusé, quoi.
52:33– Sur top model et taux model, évidemment.
52:35– Oui, oui, oui.
52:35– C'est la pub.
52:37– 5%…
52:38– ING a été sauvé 4 fois, ou 5 fois même, par l'État hollandais.
52:42– Oui.
52:43– L'argent du peuple.
52:45Moi, je le signale aux Suisses qui nous regardent.
52:47C'est votre argent qui a sauvé Crédit Suisse à l'époque.
52:51Ils ont perdu 50 milliards.
52:53Et ça n'a pas empêché Crédit Suisse d'exploser il y a 2 ans, 3 ans.
52:57– Oui.
52:58– Comme quoi, à un moment donné, ils ne peuvent plus maquiller les comptes éternellement.
53:03– Oui, même chose, on voit une jeune femme avec des grandes guiboles et une toute petite
53:09mini-jupe.
53:10Cette année, les taux d'intérêt se portent très haut.
53:13– Oui, voilà, c'est ça.
53:14C'est toujours avec du sexe.
53:16– Ça aide à vendre des taux d'intérêt, qui sont totalement…
53:20– Tiens, j'ai une photo de Georges Poget.
53:23Là.
53:25Parce que là, on lui a taillé un maillot de bain, lui aussi.
53:28– Oui, à cause de la…
53:28– Les Français payent pour Georges Poget, patron du Crédit Agricole.
53:32M. Poget, il dit…
53:35– Les banquiers ont commis des erreurs.
53:38Nous en avons déjà tiré les leçons, a déclaré M. Poget.
53:43– Non mais, ils ont perdu 8 milliards.
53:498 milliards, ils se sont récupérés sur vos comptes, vous inquiétez pas.
53:53– Oui, le casino mondial continue.
53:55– C'est le casino mondial.
53:56– Il continue.
53:57– Il savait même pas ce qu'il achetait.
53:58Georges Poget est un incompétent notoire.
54:00Et je pense que le PDG du Crédit Agricole aujourd'hui ne doit pas être mieux.
54:05Parce qu'ils achètent des produits dérivés, etc.,
54:08qui peuvent leur exposer à la figure d'un instant à un autre.
54:12Parce qu'ils continuent.
54:13– Bien sûr.
54:13– Tout cirque a repris, en fait.
54:14– À les produits dérivés.
54:15– On en a parlé ensemble depuis…
54:17– Bien sûr.
54:18– Je me souviens, il y a deux ans, une rentrée de septembre,
54:21j'ai dit, on est de nouveau en retour en 2008.
54:24Vous vous souvenez ?
54:24– Oui, oui, je me souviens.
54:25– On l'avait fait.
54:25– Pierre Jovanovic, 2008, quand tout a commencé et que ça continue ?
54:31– Écoutez, l'année où chaque jour les médias et les politiques
54:35ont menti aux citoyens pour leur cacher le plus grand hold-up de l'histoire
54:39mené à l'échelle planétaire par des banquiers américains devenus fous.
54:44Totalement fous.
54:45Et on salue Goldman Sachs, Lehman Brothers, Mary Lynch, Bank of America.
54:51Et on salue Blightmasters.
54:52– Oui, oui, votre CDS.
54:55– Voilà, parce que j'ai écrit sur Blight il y a quand même 15 ans maintenant.
54:58– Credit Default Swap.
55:00– J'ai fait le boulot, hein.
55:01– Oui, vous avez fait le job.
55:03– Oui, vous avez fait le boulot.
55:06Credit Default Swap, qui sont d'ailleurs titrisés eux-mêmes, qui sont…
55:09– Ils se sont servis des CDS, AIG, etc., tout ça,
55:15ils achetaient des CDS chez AIG ou chez les autres.
55:17– Sauf que Goldman Sachs s'est aperçu qu'AIG a cassé la gueule,
55:21il a repris une assurance contre son assureur.
55:24– Exactement.
55:24– C'est quand même extraordinaire.
55:25– C'est énorme, c'est énorme, énorme.
55:27– Non, mais vous allez vous amuser.
55:29J'ai une lectrice qui m'a écrit en disant,
55:32mon mari est en train de lire votre livre,
55:34je ne peux pas avoir la paix,
55:35toutes les deux minutes, il est en train de râler…
55:37– Il vous interpelle ?
55:37– Il est en train de râler, oh les enfoirés, oh les salauds, etc., etc.
55:41Il faut au mesure qu'il avance dans le livre.
55:44– Merci Pierre, merci cher Pierre et…
55:46– Ben merci, je tiens à remercier vraiment du fond du cœur,
55:49tous les lecteurs et les lectrices qui sont venus me voir dans les salons,
55:52qui m'ont remonté le moral.
55:54On m'a envoyé vraiment des fleurs, du champagne,
55:57enfin vraiment pour remonter le moral.
55:58Et je tiens à vous dire très sincèrement que vous êtes notre protection.
56:06Parce qu'en ce moment, à l'Élysée, ils sont extrêmement énervés.
56:10– Et comme vous n'avez pas de chien mais un chat,
56:12vous n'avez pas de mèche de chien.
56:14– Voilà, et puis ce n'est pas un chat policier.
56:17– Et vous savez, c'est Paul Léoto qui disait ça.
56:20– Oui absolument, d'ailleurs j'ai fait un tweet là-dessus en disant
56:23que mon chat n'était pas du tout dépressif
56:25et qu'il n'avait aucune envie de se suicider.
56:27– Et Paul Léoto disait, j'aime mieux les chats que les chiens
56:30parce qu'il n'y a pas de chien policier.
56:32– Exactement.
56:33– Conclusion humoristique sur un problème tragique.
56:38– Bisous et caresse à tous vos chats et à tous vos toutous.
56:41Merci à vous et merci pour votre protection.
56:44– Merci à vous Pierre.
56:45– Merci à vous Olivier.
56:45– A bientôt chers téléspectateurs.
56:47– Sous-titrage ST' 501
56:57– Sous-titrage ST' 501
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