Entrevue menée & organisée par Richard B o u t r y
France, Russie => Monde
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Révélation de Xavier Moreau
conflit actuel russo-ukrainien-OTAN :
Morts ukrainiens : 1 250 000
Morts russes : 125 000
Rappel offert par delta de la Lyre
Nombre impressionnant de russes trucidés lors du deuxième conflit mondial : 26 à 27 000 000
c’est-à-dire 26 ou 27 millions de morts !
~
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Listes de lecture connexes :
● Ukraine ֎ 1
https://www.dailymotion.com/playlist/x7es9a
● Ukraine ֎ 2
https://www.dailymotion.com/playlist/x9k91q
● Russie ֎ 1
https://www.dailymotion.com/playlist/x7f5sv
● Russie ֎ 2
https://www.dailymotion.com/playlist/x9k926
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VoyagesTranscription
00:00:00Bonsoir à tous, merci de nous retrouver sur cette antenne de la Minute de Ricardo
00:00:07et c'est avec vraiment un immense plaisir qu'on retrouve Xavier Moreau aujourd'hui,
00:00:13notre ami Saint-Syrien qui est géopolitologue si brillant
00:00:19et qui nous avait fait défaut la semaine dernière et pour cause.
00:00:21Xavier, tu étais dans le Donbass, c'est bien ça ?
00:00:24C'est ça, j'étais à Donetsk et dans la région.
00:00:27Ouais, et tu es en mission humanitaire, on peut le dire.
00:00:32Oui, pour l'association West-Est avec laquelle je coopère depuis 2015 en fait.
00:00:37D'ailleurs, c'est son fondateur, Nicolas Merkovitch, avec qui j'étais,
00:00:41qui m'y a invité la première fois, il y aura cette année, il y aura 10 ans.
00:00:48Et donc, chaque année maintenant, depuis 2015, on vient avec de l'aide pour les hôpitaux,
00:00:54pour les gens, surtout sur la ligne de front.
00:00:57Voilà, donc c'est un peu notre mission annuelle.
00:01:01Et on a renouvelé la mission.
00:01:05Voilà.
00:01:06Oui, alors quelles sont tes premières impressions sur le terrain, dans le Donbass ?
00:01:10Parce que toi, tu étais à Moscou, mais là, tu as été vraiment sur un théâtre d'opération.
00:01:14Tu sens les choses comment évoluer ?
00:01:16Beaucoup mieux en fait, notamment parce que le front s'est éloigné de Donetsk, la ville.
00:01:22Moi, j'ai connu Donetsk, précisément il y a 10 ans, le front était à 6 kilomètres du centre-ville.
00:01:29Donc en fait, on faisait quelques kilomètres et on arrivait, on a été sur la ligne de front.
00:01:34Et donc là, depuis les victoires russes de 2024, et également du début de l'année 2025,
00:01:43le front s'est projeté beaucoup plus à l'ouest.
00:01:47Et donc Donetsk est désormais à l'abri des tirs.
00:01:50Pourquoi ? Parce qu'en gros, il faut compter une distance de 40 kilomètres.
00:01:54En dessous de 40 kilomètres, vous pouvez utiliser des moyens d'artillerie classique pour taper sur la ville.
00:02:02Soit des danses roquettes multiples, soit cadence César.
00:02:06Donc ça permet de taper sur le centre-ville ou à la périphérie occidentale de la ville.
00:02:11Mais une fois que vous êtes à plus de 40 kilomètres, là, pour taper sur Donetsk, c'est encore faisable.
00:02:18Mais il faut utiliser des drones, des drones lourds qui sont assez lents, donc assez faciles à intercepter,
00:02:24surtout dans cette zone où il y a une densité de défense intérienne qui est très forte.
00:02:27Ou alors utiliser, par exemple, un Aymars, mais un Aymars, c'est 150 000 dollars le tir.
00:02:33Donc en principe, on essaie quand même...
00:02:35Les Ukrainiens en utilisent de temps en temps, ils en ont utilisé, il n'y a pas très longtemps.
00:02:39Mais c'est quand même utilisé sur les cibles militaires.
00:02:43Donc c'était gratuit pour terroriser la population civile,
00:02:47qui ont caractérisé finalement Donetsk depuis 10 ans.
00:02:51Tout ça s'est terminé.
00:02:52Et donc aussi, à côté de ça, les autorités de la République populaire de Donetsk et de Russie
00:02:58ont commencé à reconstruire la ville et à la développer.
00:03:01Non seulement à la reconstruire avant la guerre,
00:03:03mais même finalement mettre Donetsk au standard des villes russes.
00:03:07C'est-à-dire, les routes sont nickels, les bordures sont faites.
00:03:12Là, on a visité la polyclinique.
00:03:14Donc tout est de mieux en mieux fait, de plus en plus moderne.
00:03:22Vraiment, c'est un peu ce qu'on a observé à Mariupol il y a un an.
00:03:25C'est-à-dire que la ville sort de la guerre.
00:03:27Donc de ce côté-là, sur Donetsk, extrêmement impressionnant.
00:03:32Et il y a des embouteillages.
00:03:33Je n'ai jamais vu Donetsk avec des embouteillages depuis 2015.
00:03:37Et eux non plus n'avaient pas vu ça depuis 2014.
00:03:42Donc ça aussi, c'est un signe, c'est que les gens n'ont plus peur.
00:03:45Moi, j'ai connu une ville de Donetsk, par exemple, en 2022,
00:03:49après le début de l'opération militaire spéciale.
00:03:51Je me souviens, quand je sortais, il y avait très peu de gens dans la rue.
00:03:55Les petites dames tremblaient de peur.
00:03:58Parce que les autanokiers viennent tirer n'importe où.
00:04:02Ils ont tiré à cette époque-là, en décembre 2022,
00:04:04ils ont tiré sur la cathédrale orthodoxe.
00:04:06Donc vraiment, aucun scrupule.
00:04:08Et là, aujourd'hui, on voit les gens sortent, prennent des cafés.
00:04:10Ça a complètement changé.
00:04:12Je suis vraiment dans le bon sens.
00:04:15Alors ça, ça concerne Donetsk.
00:04:17Mais évidemment, après, quand vous allez sur le front,
00:04:20ou en tout cas dans les villes qui viennent d'être libérées,
00:04:23nous, on était à la Ougledar,
00:04:24eh bien là, c'est assez terrible.
00:04:28Là, les gens ont vraiment besoin d'aide, y compris de la nôtre.
00:04:32Mais petit à petit, on voit qu'au fur et à mesure que le front recule vers l'ouest,
00:04:36eh bien, ce qu'on a observé chez Mariupol il y a un an,
00:04:40aujourd'hui, on le voit chez Donetsk.
00:04:42Et c'est plutôt, c'est franchement encourageant.
00:04:44Voilà, donc c'est, voilà, un avis un peu partagé.
00:04:48C'est-à-dire que c'est toujours la guerre,
00:04:49mais plus les Russes avancent, plus les zones qui sont libérées,
00:04:53eh bien, retrouvent une vie normale.
00:04:56Et ça donne plein d'espoir.
00:04:57Alors, tu es revenu à temps pour les gros événements russes,
00:05:02de démonstration de forces militaires du 8-9 mai, on va dire,
00:05:06parce qu'il y a eu ces deux dates.
00:05:10Donc, le défilé militaire, tu l'as trouvé comment ?
00:05:12Et comment ça s'est passé, puisque vous étiez aux premières loges vous-même ?
00:05:16Ah ben là, effectivement, j'ai encore fait le vieux con, pardon.
00:05:20Mais moi, quand je suis arrivé en Russie, je me souviens des défilés de la victoire,
00:05:25je ne sais pas, en 2001, 2002, les soldats ne marchaient même pas ou pas.
00:05:31Donc, c'était vraiment le logement foutisme des années 90.
00:05:35Et puis avec Poutine, les choses ont vite été reprises en main,
00:05:37notamment au niveau du ministère de la Défense.
00:05:39Et là, donc, un défilé extraordinaire.
00:05:43J'ai compté, donc il faut voir un peu comment ça se passe sur la place rouge.
00:05:46Il y a d'abord les troupes à pied qui défilent.
00:05:47Et ensuite, les blindés défilent.
00:05:51Donc, même si vous n'êtes pas sur la place rouge,
00:05:53vous pouvez les voir parce qu'après, ils quittent la place rouge
00:05:55et ils partent par la route.
00:05:57Et donc, la plupart des gens, dont votre serviteur et sa famille,
00:06:01et Nicolas Mirkovic, on s'est mis le long du périphérique intérieur de la ville de Moscou.
00:06:08Et là, pendant 30 minutes, on a vu des blindés passer.
00:06:12Des tanks, des systèmes d'artillerie, des Iskander, des systèmes anti-aériens S-300 ou S-400.
00:06:20Enfin, vraiment, ça a été… On a vu des drones, on a vu également des défilés.
00:06:24C'était vraiment, vraiment impressionnant.
00:06:27Il y avait en tout plus de 10 000 soldats qui ont défilé.
00:06:30Et puis, j'avais compté trois escadrons de tanks.
00:06:35Donc, on voyait des moyens énormes.
00:06:37Et on se disait, quand on voit tous ces moyens qui sont là pour la parade,
00:06:39mais qu'est-ce qui leur reste sur le front ?
00:06:42Évidemment, ça ne les a pas dérangés pour tenir le front.
00:06:45Donc, oui, il y avait deux aspects.
00:06:48Il y avait l'aspect militaire, c'est une démonstration de force extrêmement impressionnante,
00:06:52il faut le dire, auquel même moi, je ne m'attendais pas.
00:06:54Et puis, il y a la démonstration de force diplomatique,
00:06:57puisque on avait quand même le gratin du panier,
00:07:02avec bien sûr l'invité d'honneur qui était Xi Jinping.
00:07:05Modi, étant donné la circulation entre l'Inde et le Pakistan, n'a pas pu venir.
00:07:09Mais Lula da Silva, pour le Brésil, était là.
00:07:13Donc, il y a eu des représentants également africains qui étaient là,
00:07:16le président égyptien, on a eu le président du…
00:07:20Et du côté américain, alors, on se posait la question ?
00:07:23Personne du côté américain, personne.
00:07:25Personne.
00:07:26Personne.
00:07:27Ce qu'on pense, c'est que Rubio allait y aller, en tout cas, elle avait confirmé.
00:07:29La rumeur a couru, il y a même une émission,
00:07:31SCI qui en a fait une émission, peut-être que c'était à dessein,
00:07:35pour essayer de tâter un peu le terrain.
00:07:37Mais non, des pays occidentaux, européens, finalement,
00:07:41ce sont les décidents qui sont venus, c'est-à-dire la Serbie et la Tchécoslovaquie.
00:07:45Donc, FITSO et VUCHIC,
00:07:50FITSO pour la Slovaquie, VUCHIC pour la Serbie,
00:07:53sont venus, malgré les menaces et malgré l'interdiction par certains pays,
00:07:59notamment les pays baltes, de survol de leur territoire.
00:08:02Donc, ils sont obligés de faire des…
00:08:04Des serfils.
00:08:06Des détours.
00:08:06Voilà, des tours pour venir.
00:08:08Mais peu importe, ils étaient là et évidemment, tout le monde a bien compris
00:08:11duquel côté le monde était en train de basculer.
00:08:15Donc, du point de vue militaire, du point de vue diplomatique,
00:08:18une démonstration de force de Vladimir Poutine qui, évidemment, force le respect.
00:08:23Alors, on va voir la minute du jour qui est consacrée à ce qui s'est passé en parallèle,
00:08:27parce que c'était une sorte de moyen de pression également exercée par les Européens,
00:08:34cette fois-ci en Ukraine.
00:08:35On voit la minute du jour et puis tu vas nous dire ce que tu en penses.
00:08:37Tu ne l'as pas vu encore, donc ça va être intéressant de faire ta réaction directe.
00:08:41La surprise.
00:08:42C'est à Kiev, pas très loin d'ici, à Vol d'Oiseau.
00:08:44Vous avez ce qu'on pourrait appeler le club des cancres européens,
00:08:47avec notamment les trois leaders losers.
00:08:49D'abord, vous avez le britannique Starmer,
00:08:51embourbé, on le sait, dans un très mauvais début de mandat.
00:08:53Le Premier ministre aux Britanniques tente par tous les moyens aujourd'hui de se relancer.
00:08:57Ensuite, vous avez le chancelier allemand Merckx,
00:08:59lui qui était à deux doigts de se faire éjecter cette semaine en Allemagne par sa propre coalition.
00:09:02Lui, dont le surnom en Allemagne est le loser,
00:09:04car il a toujours tout perdu, ou presque, cet homme.
00:09:07Et puis, vous avez Macron, qui est un pur rejeton de présidents
00:09:10que 93% de la population française rejette aujourd'hui.
00:09:14Eh bien, ces trois hommes se targuent d'organiser un sommet européen en Ukraine.
00:09:18Mais qui sont-ils, sinon à nous ridiculiser, aux yeux du monde qui connaît la vérité ?
00:09:23Macron a même osé aller encore plus loin.
00:09:24Il somme la Russie de faire respecter, à partir de lundi, se cesser le feu.
00:09:29Faut-il croire en cette trêve, aujourd'hui,
00:09:31où la Russie gagne du terrain de façon outrageuse, outrancière ?
00:09:35La Russie n'a vraiment aucune raison d'obtempérer
00:09:37et a des ultimatums qui pourraient, on s'en doute, la desservir.
00:09:40Elle est en position de force, la Russie, aujourd'hui.
00:09:43Et à ce propos, on se souvient qu'à l'époque de la contre-offensive ukrainienne,
00:09:47le narratif de Macron et des Européens,
00:09:49c'était la question de la fin de conflit,
00:09:52se réglera avant tout sur le champ de bataille.
00:09:53Donc, s'ils implorent autant, aujourd'hui, de faire respecter ce cessez-le-feu,
00:09:57c'est vraiment que les Russes sont arrivés à faire plier toutes les forces de l'OTAN.
00:10:01De toute façon, les Européens font ce sommet pour rien.
00:10:06Cela fait des mois que Poutine a dit que la Russie n'accepterait pas un cessez-le-feu provisoire long,
00:10:11qui permettrait notamment à l'Ukraine de se réarmer.
00:10:13Conclusion, il y a parfois, vous savez, dans ce type de conflit, des gagnants et des perdants.
00:10:18S'il faut chercher aujourd'hui un perdant, c'est bien l'Ukraine qui se démarque.
00:10:21Elle a perdu dans toutes les dimensions.
00:10:23D'abord, territoire perdu, plus de 500 000 soldats tués et mutilés,
00:10:27matériel militaire détruit, y compris les Wunderwaffe reçus des Etats-Unis et d'Europe.
00:10:32Et vous avez également l'effondrement économique et de très lourdes pertes de population,
00:10:36alors que des millions de réfugiés ukrainiens ont déjà fui le pays.
00:10:40Un véritable désastre irrémédiable, entretenu par les Européens et les Occidentaux,
00:10:45désormais qui, avec Trump, il faut bien le savoir, ont le petit doigt, quand même, sur la couture du pantalon.
00:10:51Merci de partager et surtout d'être présent, c'est très important, à 21h,
00:10:54pour cette analyse très attendue de Xavier Moreau, Saint-Syrien,
00:10:57qui est sûrement l'un des plus grands géopolitologues français
00:11:00et qui sera notre invité sur YouTube, la minute de Ricardo, 21h. Au revoir.
00:11:04Bon, je ne sais pas si vous avez eu l'image, en tout cas, je ne l'avais pas de mon côté.
00:11:10Mais bon, en tout cas, le son, non, Xavier, tu as bien reçu le son ?
00:11:14Le son, parfait. L'image, non, je n'ai rien vu.
00:11:17Ah bon, de toute façon, on connaît suffisamment, plus besoin de le voir maintenant.
00:11:21Le son, donc, sur cette analyse-là, tu partages ?
00:11:24Oui, alors, il manquait juste le premier ministre polonais.
00:11:29Le polonais, oui.
00:11:30Donald Tusk, qui a rejoint ce club des losers, je pense que c'est comme ça que je les ai appelés également.
00:11:36Donc, effectivement, c'est très bien dit dans la minute.
00:11:42Ils ont perdu, ils s'entêtent.
00:11:45Tout ce que va donner leur entêtement, c'est que l'Ukraine perdra encore plus de territoires,
00:11:50encore plus de soldats et que même c'est la survie tout simplement existentielle de l'Ukraine
00:11:56qui est remise en cause si ça continue comme ça.
00:11:58Mais évidemment, encore une fois, les défaites militaires peuvent avoir des conséquences politiques
00:12:03et cette défaite de l'Ukraine sera celle des gens que tu as cités dans ta minute
00:12:10et à commencer par celle d'Emmanuel Macron qui s'est hyper investi dans cette guerre,
00:12:15qui a même fait sa campagne électorale de 2022 sur cette guerre,
00:12:19qui a coincé d'ailleurs ses opposants.
00:12:22Et donc, effectivement, on a vu à quel point il était détesté par la population française,
00:12:29la plus révélateur, lors du défilé du 8 mai.
00:12:34J'ai vu les images, mais c'était même choquant.
00:12:36On a l'habitude de le voir se faire siffler, invectiver, gifler.
00:12:39Mais là, c'était assez révolutionnaire comme situation.
00:12:44Il n'y a plus aucun respect de la population française pour l'exécutif.
00:12:48Ça ne va pas bien se terminer, c'est sûr.
00:12:50Ça ne va pas bien se terminer.
00:12:52C'est-à-dire que toi, tu vois les choses concrètement comment, à distance ?
00:12:55Parce que tu peux parler…
00:12:56Tu sais, la vraie difficulté, en fait, des lanceurs d'alerte
00:12:59ou des journalistes en France, qui sont basés en France,
00:13:02c'est qu'ils ne peuvent pas parler
00:13:03parce qu'ils sont prévoqués immédiatement par la police
00:13:04et il y a des investigations sur eux
00:13:07où ils subissent vraiment le contre-feu.
00:13:10Toi, de l'extérieur, tu peux dire les choses vraiment plus crûment que les autres ?
00:13:14Toi, tu vois concrètement les choses évoluer comment en France aujourd'hui ?
00:13:17Moi, je pense…
00:13:20Je l'ai souvent dit, en fait, c'est la dette française
00:13:24qui va décider, je pense, du sort du régime d'Emmanuel Macron.
00:13:28C'est-à-dire que la France est un régime de clientélisme à grande échelle.
00:13:32C'est-à-dire qu'il ne s'agit pas seulement par des cadeaux
00:13:35d'acheter une partie de la bourgeoisie, etc.
00:13:38C'est une partie entière de la population
00:13:40qui, par les dépenses de l'État, vit chichement, d'ailleurs,
00:13:45pas très bien, mais vit finalement des dépenses de l'État.
00:13:49Et donc, cette population-là vit sur le travail d'une minorité de la population,
00:13:56autour de 45%,
00:13:58qui, elles, bossent dur jour et nuit pour alimenter le système.
00:14:02Et ça, si la dette explose,
00:14:04et je ne vois pas comment on pourrait s'en sortir,
00:14:07évidemment, ça va avoir des répercussions
00:14:08qui peuvent faire trembler le régime,
00:14:10qui peuvent faire trembler Emmanuel Macron.
00:14:11Parce que tous ces gens qui sont habitués
00:14:13de vivre toute ou partie des subsides de l'État
00:14:15vont se retrouver sans rien.
00:14:17C'est ça.
00:14:18Et y compris les retraités qui sont,
00:14:20les retraités aisés,
00:14:22qui sont l'électorat de base d'Emmanuel Macron.
00:14:26La start-up nation de Macron, c'est du bidon.
00:14:28En fait, c'était plutôt la hold-up nation,
00:14:31c'est le cas de le dire.
00:14:32Et en fait, c'est l'électorat après lequel tout le monde court.
00:14:38Puisque c'est celui qui se déplace pour aller voter,
00:14:40alors que les jeunes générations ne croient plus dans le système,
00:14:43se déplacent de moins en moins.
00:14:44Et donc, en fait, c'est un électorat très courtisé.
00:14:48Mais si tout d'un coup, la France est en défaut,
00:14:51même partiel,
00:14:51ça va remettre en cause tout ce système d'assistanat.
00:14:55Et là, ce qui permettait au régime de tenir va trembler.
00:15:00Et quand on voit comment Macron se fait siffler, huer, détester,
00:15:04le 8 mai,
00:15:06alors que pour l'instant, le système ne s'est pas écroulé,
00:15:08si tout d'un coup, on a un effondrement,
00:15:09même partiel, de système économique,
00:15:11ça va devenir intéressant, dire nous, je crois.
00:15:16Mais ce qui est délirant,
00:15:18c'est qu'on voit Emmanuel Macron,
00:15:20dont la France est en train de devenir un pays du tiers-monde,
00:15:22il faut le dire,
00:15:23il y a toutes les caractéristiques,
00:15:24c'est-à-dire l'insécurité, la désindustrialisation,
00:15:27la corruption,
00:15:28le fait que plus personne n'est compétent pour gouverner
00:15:33tous ceux qui contrôlent l'État,
00:15:34tout le monde devait en profiter au maximum tant que ça tient.
00:15:36Donc ça, c'est vraiment des caractéristiques d'un pays du tiers-monde.
00:15:38Et il continue à menacer la Russie,
00:15:41comme si c'était la France de Louis XIV,
00:15:45alors que la Russie est un État hyper performant,
00:15:48hyper bien géré,
00:15:48hyper bien,
00:15:49qui militairement tient,
00:15:51finalement sans grande difficulté,
00:15:53la coalition otanesque,
00:15:54et qui a un taux de croissance
00:15:58qui est envié par la plupart des pays européens
00:16:04en termes d'hyper-industrialisation.
00:16:06Finalement, le seul frein de la croissance russe,
00:16:09c'est le manque de main-d'œuvre.
00:16:11C'est exactement la situation inverse de la France,
00:16:14c'est que le problème de la Russie,
00:16:15c'est le chômage,
00:16:16mais le fait qu'il n'y a pas de chômage.
00:16:18Donc, il n'y a pas de...
00:16:19Les Russes sont obligés de trouver des solutions
00:16:21à court, moyen et long terme.
00:16:24À court terme, c'est l'immigration.
00:16:26À moyen terme, c'est la robotisation,
00:16:28ou à long terme.
00:16:29Donc, on entend de l'arrogance
00:16:31avec laquelle Emmanuel Macron parle à Vladimir Poutine,
00:16:35c'est tout simplement lunaire.
00:16:37C'est vraiment le...
00:16:38Je ne sais pas,
00:16:39c'est comme si le...
00:16:40Je ne sais pas comment ça s'appelait.
00:16:42La Rhodesie menaçait l'Angleterre,
00:16:44l'Empire d'Angleterre,
00:16:45le Royaume-Uni.
00:16:46C'est complètement délirant.
00:16:48Délirant,
00:16:49mais encore une fois,
00:16:49je pense que l'Occident est le monde de la parole,
00:16:53du bavardage,
00:16:54et que la plupart des leaders,
00:16:56comme Emmanuel Macron,
00:16:57croient qu'ils ont agi une fois qu'ils ont parlé,
00:16:59alors que ce n'est pas le cas.
00:17:00Alors que la Russie,
00:17:01c'est plutôt l'inverse,
00:17:01c'est plutôt un monde où on agit,
00:17:03et on garde son calme,
00:17:06tel que le fait Vladimir Poutine, finalement.
00:17:09Alors, je vais te poser des questions
00:17:11qui vont te surprendre.
00:17:12Parce qu'en fait,
00:17:13j'ai eu dans mon entourage,
00:17:16des personnes qui m'ont appelé,
00:17:19qui sont d'origine ukrainienne,
00:17:21et qui m'ont dit,
00:17:22on l'aime beaucoup, Xavier.
00:17:24Ces analyses sont vraiment fantastiques.
00:17:26Mais vraiment,
00:17:27il exagère un peu.
00:17:28Parce que les vrais Slaves,
00:17:30eux,
00:17:30ce sont des Ukrainiens.
00:17:32Les vrais Slaves,
00:17:32ce sont des Ukrainiens.
00:17:33Qu'est-ce que tu leur réponds ?
00:17:34J'en ai dix comme ça,
00:17:35des questions.
00:17:36Oui, alors ça,
00:17:37c'est en fait,
00:17:38c'est un,
00:17:39comment dirais-je,
00:17:40c'est assez ancien,
00:17:42cette considération.
00:17:43C'est venu à l'époque
00:17:45où la seule information
00:17:46qu'on avait sur la Russie
00:17:49venait de la Pologne.
00:17:50Donc, à l'époque
00:17:51où la Pologne
00:17:51était une grande puissance,
00:17:53donc en gros,
00:17:54c'est jusqu'au XVIIe siècle,
00:17:55et où là,
00:17:56où en fait,
00:17:56ils expliquaient
00:17:57que les Russes,
00:17:58c'était des Mongols,
00:17:59que c'était des sauvages,
00:18:01etc.
00:18:02Et longtemps,
00:18:02l'image de la Russie
00:18:03a été celle-là.
00:18:06Notamment,
00:18:06puisque par exemple,
00:18:07en France,
00:18:08le seul témoignage
00:18:08qu'on avait de l'histoire russe,
00:18:10de ce qui se passait en Russie,
00:18:12au moment de ce qu'on a appelé
00:18:12les temps troubles,
00:18:13c'est-à-dire entre le moment
00:18:14de la chute
00:18:15de la dynastie des Yuriki,
00:18:17des celles des Romanov,
00:18:19c'est la fin du XVIe siècle
00:18:21et le début du XVIIe siècle.
00:18:23Et c'est ce moment d'ailleurs
00:18:24où la Pologne s'empare de Moscou,
00:18:26pas très longtemps.
00:18:27Eh bien,
00:18:28la seule trace qu'on avait
00:18:29de ce qui se passait,
00:18:30c'était un capitaine mercenaire français
00:18:33qui s'appelait le capitaine Margeret,
00:18:35qui avait servi chez Boris Goudunov.
00:18:37C'était un mercenaire,
00:18:38il avait servi à droite à gauche
00:18:39et il est rentré à la cour du roi Henri IV
00:18:41et il a écrit un livre
00:18:42qui s'appelle
00:18:42« De l'état de l'Empire de Russie »
00:18:44et « Du duché de Moscovie ».
00:18:46Et donc,
00:18:47il racontait un pays
00:18:48en état de guerre civile,
00:18:50de guerre extérieure,
00:18:51de guerre civile.
00:18:51Donc,
00:18:51c'était évidemment pas très reluisant.
00:18:54Mais finalement,
00:18:54on ne savait pas exactement
00:18:55ce qui se passait
00:18:56du côté de l'Empire russe.
00:18:58Et donc,
00:19:00il y a eu cette image.
00:19:01Et ensuite,
00:19:01cette image du sous-homme slave
00:19:02a été évidemment largement utilisée
00:19:05par Hitler,
00:19:06c'est dans Mein Kampf,
00:19:07la manière dont Hitler décrit l'URSS,
00:19:11c'est un pays de mugique abruti
00:19:14dirigé par des Juifs,
00:19:16le judéo-bolchevisme,
00:19:17le fameux judéo-bolchevisme.
00:19:18Et que,
00:19:19donc,
00:19:19c'est pour ça d'ailleurs
00:19:19que ce sera facile
00:19:20de battre l'URSS
00:19:23puisque les mugiques slaves
00:19:26ne se battront pas
00:19:27pour leur maître juif.
00:19:28En gros,
00:19:28je caricature,
00:19:29mais c'est quasiment écrit
00:19:30noir sur blanc
00:19:31dans Mein Kampf.
00:19:33Et donc,
00:19:35le problème d'ailleurs,
00:19:36c'est qu'il avait tort.
00:19:37Déjà,
00:19:39je dirais,
00:19:40s'il y avait une ethnie dominante,
00:19:42ce n'étaient pas les Juifs.
00:19:43Au moment où Hitler attaque,
00:19:45c'est plutôt les Géorgiens.
00:19:46Staline était Géorgien,
00:19:47Beria,
00:19:48Genikidze,
00:19:48tout son entourage
00:19:49était Géorgien.
00:19:49Évidemment,
00:19:50les Juifs,
00:19:51il suffit de lire ce Génitine
00:19:52a occupé une place particulière,
00:19:54mais assez forte
00:19:55au sein de l'organigramme,
00:19:56mais globalement,
00:19:57ce n'était pas eux
00:19:57qui dirigeaient l'URSS.
00:20:00L'URSS était dirigé
00:20:01d'une main de fer.
00:20:04Et même si c'était
00:20:05une économie socialiste,
00:20:06il y avait un aspect
00:20:07très efficace
00:20:07de Staline.
00:20:09Staline était
00:20:09un grand organisateur
00:20:10et qui a été capable
00:20:13d'organiser finalement
00:20:15la concentration
00:20:16des ressources
00:20:17de toute l'URSS,
00:20:19de toute l'immensité
00:20:20de ce territoire
00:20:21pour permettre
00:20:22la victoire
00:20:23qu'on a célébrée
00:20:23ce 9 mai.
00:20:25Donc,
00:20:25cette idée
00:20:26que les Russes
00:20:27sont des sous-hommes,
00:20:29c'est quelque chose
00:20:29d'assez ancien
00:20:30qui vient à l'origine
00:20:31de la Pologne
00:20:32et ça a été repris
00:20:34également par les nationalismes
00:20:35ukrainiens.
00:20:36les nationalismes ukrainiens
00:20:37sont victimes
00:20:38de cette propagande
00:20:39puisque eux
00:20:41se sont également
00:20:42inventés
00:20:42le fait
00:20:43qu'ils seraient
00:20:43de race pure
00:20:44slave,
00:20:46russe,
00:20:47rousse,
00:20:47de la rousse
00:20:48de Kiev
00:20:50alors que les Russes
00:20:51auraient été contaminés
00:20:52par le sang
00:20:53mongol.
00:20:54Ce qui est d'ailleurs
00:20:55faux
00:20:56parce que les Mongols
00:20:57se mettent,
00:20:57finalement,
00:20:58on le sait aujourd'hui
00:20:58avec les études génétiques,
00:21:00les Mongols
00:21:00ne se mélangeaient pas.
00:21:01C'était eux
00:21:02quand ils ont envahi
00:21:03la rousse de Kiev,
00:21:04ils sont allés très loin,
00:21:05ils ont pris Kiev.
00:21:07Finalement,
00:21:07ils ne se sont pas
00:21:07beaucoup mélangés,
00:21:08ils sont restés entre eux,
00:21:09ils s'estimaient
00:21:09la race supérieure
00:21:10puisqu'ils avaient gagné
00:21:11la guerre
00:21:12non seulement
00:21:13contre la rousse
00:21:14mais contre
00:21:15des tas d'autres,
00:21:16contre la Chine,
00:21:17etc.
00:21:18Donc,
00:21:18ils ne sont pas
00:21:18tellement mélangés
00:21:21et surtout,
00:21:23en fait,
00:21:23ces territoires
00:21:23qui correspondent
00:21:24à l'Ukraine,
00:21:25c'est plutôt là
00:21:27que s'est passé
00:21:28le mélange racial.
00:21:29Notamment,
00:21:29puisque,
00:21:30en gros,
00:21:31d'Odessa
00:21:32jusqu'au Donbass,
00:21:35dans ce qu'on appelle
00:21:35la Nouvelle-Russie,
00:21:37qui a été prise
00:21:38par la Grande Catherine
00:21:39à la fin
00:21:39du XVIIIe siècle,
00:21:40c'était
00:21:41des zones
00:21:42occupées
00:21:43par les Tatars,
00:21:45c'est-à-dire
00:21:46les envahisseurs asiatiques,
00:21:47pour parler crûment.
00:21:50Et donc,
00:21:50le mélange racial,
00:21:53il a eu
00:21:53énormément lieu
00:21:55dans cette partie
00:21:55de l'Ukraine,
00:21:56dans cette partie
00:21:57de l'Ukraine actuelle.
00:21:58Et d'ailleurs,
00:21:59ça fait de très jolies femmes.
00:22:00Honnêtement,
00:22:01les Odessa,
00:22:01les femmes d'Odessa
00:22:02sont très jolies.
00:22:06Donc,
00:22:07l'idée
00:22:08de présenter
00:22:08l'Ukraine
00:22:09comme
00:22:09un espèce
00:22:10de creuset
00:22:11racialement pur
00:22:12de la race slave,
00:22:14c'est
00:22:15complètement idiot.
00:22:17Si vous voulez voir
00:22:17de la race pure slave,
00:22:18il faut plutôt aller
00:22:19en Sibérie.
00:22:21Moi,
00:22:21ça m'avait frappé
00:22:22à Novosibirsk.
00:22:25par exemple,
00:22:28il y a eu
00:22:29très peu de mélanges,
00:22:30même Saint-Pétersbourg,
00:22:31finalement,
00:22:32c'est quand même
00:22:32très slave,
00:22:34beaucoup plus
00:22:35que peut l'être
00:22:35une ville comme Odessa.
00:22:36Odessa,
00:22:37d'ailleurs,
00:22:37Poutine l'avait dit,
00:22:38c'est une ville russe,
00:22:39Tchoutchoutievre,
00:22:40un petit peu juive.
00:22:41Donc,
00:22:41en fait,
00:22:42l'Odessa,
00:22:42c'était un port.
00:22:43Donc là,
00:22:43vous savez,
00:22:44il y a du sang tatar,
00:22:46du sang juif,
00:22:46du sang slave,
00:22:47il y a une espèce
00:22:48de brassage.
00:22:49Dans le Donbass,
00:22:50comme je crois
00:22:50que vous l'avez déjà dit,
00:22:51comme toute cette zone-là
00:22:53était déserte
00:22:53parce que les tatars
00:22:55avaient la même activité
00:22:56que les Algérois
00:22:57au XVIIe siècle,
00:22:59c'est-à-dire
00:23:00qu'ils capturaient
00:23:01des esclaves
00:23:02pour les vendre.
00:23:03Et donc,
00:23:04c'est aussi pour ça
00:23:04que la Grande Catherine
00:23:06s'est emparée
00:23:06de ces territoires,
00:23:07le canad de Crimée.
00:23:09Eh bien,
00:23:10il a fallu peupler
00:23:11ces zones sous-peuplées.
00:23:12Et donc,
00:23:12on a fait venir
00:23:13les minorités chrétiennes
00:23:14qui étaient persécutées
00:23:15au sein de l'Empire Ottoman.
00:23:16Donc,
00:23:17vous avez beaucoup de Grecs,
00:23:18vous avez beaucoup
00:23:18de Serbes,
00:23:21Slaviansk,
00:23:22Melitopol,
00:23:23Mario Polm,
00:23:24tout ce qui est.
00:23:25Le non-polis,
00:23:26on le retrouve
00:23:26dans la topologie
00:23:28des mots.
00:23:29Et donc,
00:23:29là,
00:23:30on a plutôt
00:23:30des types balkaniques,
00:23:32en fait.
00:23:33Donc là aussi,
00:23:33plutôt bruns,
00:23:34plutôt...
00:23:36Donc,
00:23:36présenter l'Ukraine
00:23:37comme le creuset
00:23:37racial
00:23:39de la pureté slave,
00:23:41c'est complètement idiot.
00:23:43Je suis désolé.
00:23:44Voilà.
00:23:46Je crois
00:23:46que tu as la faculté
00:23:47de pouvoir répondre
00:23:48en une question
00:23:49aux dix questions
00:23:49qu'on me posait
00:23:50en même temps.
00:23:51Mais bon,
00:23:51on va quand même
00:23:52les revisiter,
00:23:53même si tu as donné
00:23:53des éléments de réponse
00:23:54dedans.
00:23:55Deuxième question,
00:23:55c'est effectivement,
00:23:56les Russes seraient
00:23:58un tiers musulman,
00:23:59un tiers mongol
00:24:00et un tiers asiatique.
00:24:02Là aussi,
00:24:02les conneries ?
00:24:04Oui,
00:24:04non,
00:24:04l'immense majorité
00:24:05du peuple russe
00:24:06est slave.
00:24:07Les musulmans,
00:24:08j'ai des chiffres
00:24:09assez...
00:24:11c'est jamais très clair.
00:24:13disons autour
00:24:16de 15 millions
00:24:16de musulmans
00:24:17en Russie.
00:24:18Mais bon,
00:24:19plus ou moins...
00:24:19Sur une population
00:24:19de combien ?
00:24:20Sur une population
00:24:22avec les nouveaux territoires,
00:24:23150 millions de Russes.
00:24:25Au moins 150 millions.
00:24:27Mais on le saura vraiment
00:24:27à la fin de la guerre
00:24:28combien il y en a.
00:24:29Et puis il y en a
00:24:29qui sont en train
00:24:30de revenir en Russie,
00:24:31qui avaient fui par l'Ouest
00:24:33et qui reviennent maintenant
00:24:34en Russie,
00:24:35dans les territoires.
00:24:36Il y a 60 000
00:24:37habitants de Mariupol
00:24:39qui avaient fui à l'Ouest
00:24:41et qui sont revenus
00:24:41s'installer à Mariupol.
00:24:42C'est des chiffres
00:24:43qui sont donnés par l'Ukraine.
00:24:44D'accord.
00:24:45Qui ne sont pas contents
00:24:45du tout d'ailleurs
00:24:46de cet état de fait.
00:24:48Et donc en fait,
00:24:50il y a beaucoup moins
00:24:50de musulmans
00:24:51proportionnellement...
00:24:52Un dixième de la population.
00:24:54Voilà.
00:24:54Dans la population russe
00:24:56qu'il y en a
00:24:57dans la population française.
00:24:58Et surtout,
00:24:59il n'y a pas d'unité
00:25:00des musulmans en Russie.
00:25:02Les tatars
00:25:02qui font partie
00:25:03de l'Empire russe,
00:25:04précisément
00:25:05lorsque
00:25:05Yvan le Terrible
00:25:08prend 15 ans,
00:25:09donc au milieu
00:25:10du XVIe siècle,
00:25:13ça fait cinq siècles
00:25:14qu'ils sont russes,
00:25:15les tatars.
00:25:16Et surtout,
00:25:17il n'y a pas eu
00:25:18de ségrégation
00:25:18des russes
00:25:19contre les tatars.
00:25:20Donc ils sont parfaitement
00:25:20intégrés.
00:25:21Le tatarstan
00:25:21fait partie de la Russie
00:25:22sans que ça ne pose
00:25:23aucun problème.
00:25:24Ensuite,
00:25:25les tatars
00:25:26ne s'entendent pas forcément
00:25:27avec les tchétchènes,
00:25:28qui sont des musulmans
00:25:29du Caucase,
00:25:30qui ne s'entendent pas
00:25:31avec les ingouches,
00:25:32qui ne s'entendent pas
00:25:32avec les multiples
00:25:34sous-catégories
00:25:37de population
00:25:38du Dagestan,
00:25:39qui ne s'entendent pas
00:25:39forcément bien
00:25:40avec les cabardes,
00:25:41qui ne s'entendent pas
00:25:42forcément bien
00:25:42avec les cabardes.
00:25:44Donc en fait,
00:25:45c'est ce que Youssef Indy
00:25:47appelle en se manquant
00:25:48ceux qui croient
00:25:49qu'il y a une unité
00:25:49du monde musulman
00:25:50qui ne se fait jamais
00:25:52la guerre entre elles
00:25:52et qui ne s'apprête
00:25:53qu'à une seule chose
00:25:53à nous tomber dessus.
00:25:55Il n'y a pas de Bounioulistan
00:25:55en Russie.
00:25:58Il n'y a pas un bloc musulman
00:26:00contre le reste de la Russie.
00:26:02C'était sans doute
00:26:03l'espoir des anglo-saxons
00:26:04qui savent,
00:26:05on l'a vu notamment en Syrie,
00:26:06mettre de l'huile sur le feu
00:26:07et manipuler les minorités.
00:26:09On a vu ça
00:26:09pendant les guerres
00:26:10en Tchétchénie
00:26:11dans les années 90
00:26:12au début des années 2000.
00:26:13Mais aujourd'hui,
00:26:14ça a échoué.
00:26:15Il y a un consensus
00:26:16chez toutes ces subdivisions
00:26:18du monde musulman
00:26:19au sein de la Russie.
00:26:20C'est qu'on ne va pas
00:26:21se faire avoir
00:26:21deux fois
00:26:22par les manipulations
00:26:23grossières
00:26:24des anglo-saxons
00:26:25qui finissent toujours mal,
00:26:28y compris pour les Tchétchènes.
00:26:30En 2004,
00:26:31on estime
00:26:31que la deuxième guerre
00:26:32de Tchétchénie
00:26:33s'est terminée
00:26:33par la victoire russe.
00:26:35Le pays était ravagé,
00:26:36la ville était rasée.
00:26:38Aujourd'hui,
00:26:38tout a été reconstruit.
00:26:39Vous allez à Grozny,
00:26:40c'est une ville magnifique.
00:26:41C'est très propre,
00:26:42c'est très tiré au cordeau.
00:26:45Donc, c'est pareil.
00:26:46Nous jouer la peur
00:26:48d'un islam conquérant
00:26:50en Russie,
00:26:51c'est complètement idiot.
00:26:53Et ensuite,
00:26:53du point de vue
00:26:55de la natalité,
00:26:55il n'y a pas
00:26:56de grandes différences
00:26:58entre les différentes races
00:26:59ou les différentes religions
00:27:00qui composent la Russie.
00:27:03vous n'avez pas
00:27:03une partie
00:27:04qui est en train
00:27:04de remplacer une autre.
00:27:06Et puis,
00:27:06il faut voir des proportions.
00:27:07Par exemple,
00:27:07les Tchétchènes,
00:27:07il y a un million
00:27:08et demi de Tchétchènes.
00:27:10Donc,
00:27:10même s'ils aient
00:27:10énormément d'enfants,
00:27:11ce qui n'est pas le cas,
00:27:13quoi qu'il arrive,
00:27:14ça ne va pas,
00:27:16comment dirais-je,
00:27:17faire basculer
00:27:18tout d'un coup
00:27:19la Russie
00:27:19provoquer une guerre
00:27:22de religion
00:27:23à l'intérieur de la Russie.
00:27:24Et enfin,
00:27:24un dernier point
00:27:25qui je pense
00:27:26qu'il faut garder,
00:27:27c'est que
00:27:27les musulmans russes
00:27:29ne sont pas
00:27:30des déracinés.
00:27:32Le Tatar vient
00:27:32du Tatarstan,
00:27:33le Tchétchène
00:27:34vient de Tchétchènie.
00:27:35Ce n'est pas quelqu'un
00:27:36qui a franchi
00:27:36la Méditerranée
00:27:37pour s'installer
00:27:38dans un pays
00:27:38qu'il ne connaît pas,
00:27:39dont on lui a promis
00:27:40que ce serait
00:27:40un pays de cocagne
00:27:41et qui est pauvre.
00:27:42Il y a une partie
00:27:43de cette immigration
00:27:44de travail qui vient.
00:27:47Il y a des anciennes
00:27:48républiques socialistes
00:27:49soviétiques d'Asie centrale.
00:27:50Là,
00:27:51effectivement,
00:27:51ça peut poser un problème
00:27:53et ça en pose.
00:27:54Donc,
00:27:54c'est les Tadjiks,
00:27:55les Kirghiz,
00:27:55les Ouzbèques,
00:27:56essentiellement.
00:27:58Mais là,
00:27:58c'est pareil,
00:27:59la Russie est en train
00:27:59de tout organiser,
00:28:00de légiférer,
00:28:01de copier le modèle
00:28:02finalement des Émirats Arabes Unis
00:28:03ou de l'Arabie Saoudite,
00:28:04donc avec un strict contrôle,
00:28:06les loger en périphérie
00:28:07des villes
00:28:08pour ne pas qu'ils viennent
00:28:09embêter les locaux.
00:28:12Et je dirais,
00:28:13d'ailleurs,
00:28:13c'est un problème
00:28:13d'immigration,
00:28:14pas de religion,
00:28:15même s'il y a un aspect
00:28:15identitaire évidemment
00:28:16dans la religion
00:28:17puisque d'ailleurs
00:28:18les Tatars de Russie
00:28:20en ont marre aussi
00:28:22de l'émigration
00:28:22qui vient d'Asie centrale
00:28:23alors qu'ils sont musulmans.
00:28:24Donc,
00:28:24ce n'est pas un problème
00:28:25de religion,
00:28:26c'est un problème
00:28:27d'immigration non contrôlée
00:28:28que les Russes
00:28:29sont en train d'organiser.
00:28:31Et moi,
00:28:31de ce que je vois,
00:28:32c'est que cette immigration
00:28:33notamment d'Asie centrale,
00:28:36elle bosse,
00:28:37les migrants,
00:28:37enfin,
00:28:37vous les voyez travailler
00:28:38comme livreurs
00:28:39toute la journée
00:28:39comme des bêtes,
00:28:42mais vraiment,
00:28:42ils ne sont pas là
00:28:43pour venir profiter du système.
00:28:44Il n'y a pas de système.
00:28:46Si vous n'êtes pas russe,
00:28:48à part la médecine
00:28:49qui est en principe
00:28:51assez facile d'accès
00:28:52pour tout le monde,
00:28:53ça c'est un grand principe,
00:28:54mais le reste,
00:28:55vous n'avez rien,
00:28:56vous bénéficiez de rien.
00:28:57Quand vous n'êtes pas russe,
00:28:58vous ne pouvez pas venir
00:28:59avec,
00:28:59aller nous exiger
00:29:00la sécurité sociale.
00:29:03Et surtout,
00:29:04si vous êtes clandestin,
00:29:06si vous êtes clandestin,
00:29:07vous allez finir en prison
00:29:09ou expulsé
00:29:10ou en prison.
00:29:11Donc,
00:29:12je ne vois pas,
00:29:14je ne vois vraiment pas
00:29:15de source
00:29:18de déstabilisation
00:29:19de la population russe
00:29:20par l'immigration.
00:29:22Surtout si,
00:29:23encore une fois,
00:29:24les lois qui sont en train
00:29:24d'être prises
00:29:25depuis maintenant un an,
00:29:26depuis l'attentat,
00:29:27depuis l'attentat
00:29:29du Croco City Hall
00:29:30l'année dernière,
00:29:32eh bien,
00:29:32si cette législation
00:29:33est appliquée,
00:29:34je vois qu'elle est en train
00:29:35de l'être,
00:29:35je pense qu'il n'y aura
00:29:36pas de problème
00:29:36de guerre de religion
00:29:37ni de guerre interraciale
00:29:40en Russie.
00:29:41Même si c'est vrai
00:29:42que c'est une mosaïque
00:29:43de peuples,
00:29:45mais en plus,
00:29:45si vous voulez,
00:29:46il y a quand même
00:29:46une immense majorité
00:29:48de slaves chrétiens.
00:29:50Et ça,
00:29:51ce substrat-là
00:29:52sera compliqué
00:29:53à remplacer,
00:29:55d'autant plus
00:29:55qu'ils font de plus en plus
00:29:55d'enfants,
00:29:56eux aussi.
00:29:57Donc,
00:29:58je pense que
00:29:59la Russie atteint
00:30:00une certaine stabilité
00:30:02et que ça va se maintenir.
00:30:05Alors,
00:30:05concernant la religion,
00:30:06puisque tu l'évoques,
00:30:07il y a aussi une critique là
00:30:09en disant que souvent
00:30:10on parle de l'ouest
00:30:11de l'Ukraine,
00:30:12il n'y a pas que toi
00:30:13mais les autres,
00:30:14en disant que ce sont
00:30:14des bandéristes.
00:30:16Or,
00:30:16cette personne notamment
00:30:18dit que les uniats,
00:30:19qui sont les catholiques
00:30:20de rite orthodoxe,
00:30:22n'ont absolument rien à voir
00:30:23avec des bandéristes
00:30:24et ils habitent
00:30:25dans l'ouest de l'Ukraine
00:30:26et ce sont des gens
00:30:27très très bien.
00:30:28Qu'est-ce que tu dis
00:30:28à cela par rapport à ça ?
00:30:30Déjà,
00:30:31le père de Cépan Bandera
00:30:32était un prêtre uniats,
00:30:34donc il y a quand même
00:30:35des petites traces.
00:30:36Le problème en fait
00:30:37fondamental,
00:30:38c'est que
00:30:39l'uniatisme
00:30:40a été créé
00:30:42par la Pologne,
00:30:43c'est ce que j'appelle
00:30:44le catholicisme politique.
00:30:46Il y a un islam politique
00:30:48qui est une utilisation
00:30:49politique de l'islam
00:30:50du côté des Turcs,
00:30:52du côté des Saoudiens,
00:30:54du côté de l'Iran,
00:30:55on peut le dire aussi,
00:30:56donc qui est un vecteur
00:30:57de puissance.
00:30:58Et les Polonais,
00:30:59pour coloniser
00:31:00les territoires
00:31:01de la Rousse de Kiev
00:31:01qu'ils ont récupérés
00:31:03précisément à la chute
00:31:05de cette Rousse de Kiev,
00:31:07eh bien,
00:31:07on crée
00:31:09cette religion
00:31:10de tradition
00:31:13orthodoxe
00:31:16et de rite
00:31:18qui reconnaît Rome,
00:31:21en fait.
00:31:22Et donc,
00:31:22ça a été créé
00:31:23et c'est devenu une secte,
00:31:24il faut dire la réalité.
00:31:25Aujourd'hui,
00:31:25les uniats,
00:31:27parce qu'il y a d'autres
00:31:28gréco-catholiques
00:31:28ailleurs dans le monde
00:31:29qui n'ont rien à voir
00:31:30avec ça,
00:31:31les uniats sont...
00:31:32Les uniats,
00:31:33c'est une secte,
00:31:33d'après toi.
00:31:34Pour moi,
00:31:35c'est une secte.
00:31:36Ils ont un comportement
00:31:37de secte.
00:31:38Il y a eu,
00:31:38par exemple,
00:31:41j'avais passé l'extrait
00:31:43dans une paroisse
00:31:45de Lvov,
00:31:45il y avait un prêtre
00:31:47uniats
00:31:47qui disait
00:31:48qu'ils avaient peur
00:31:49que Trump
00:31:50mette fin à la guerre,
00:31:51qui expliquait
00:31:51que c'était
00:31:52l'incarnation du diable.
00:31:53Il y a des discours
00:31:54qui sont complètement délirants
00:31:55chez ces gens-là.
00:31:57J'en avais parlé
00:32:00dans mon premier bouquin,
00:32:02une iconographie
00:32:03guerrière
00:32:05qui n'a rien à voir
00:32:06avec le message
00:32:07du Christ.
00:32:09Mais il faut,
00:32:09moi,
00:32:10en même temps,
00:32:10ça,
00:32:11il faut le dire,
00:32:11parce qu'il faut dire
00:32:12la vérité,
00:32:12mais il faut aussi
00:32:13expliquer pourquoi
00:32:14on en est là.
00:32:15Parce que les populations
00:32:16de l'ouest de l'Ukraine
00:32:17ont été traitées
00:32:18comme des esclaves
00:32:19par la Pologne
00:32:20jusqu'au partage
00:32:22de la Pologne
00:32:22à la fin du XVIIIe siècle.
00:32:24Et dans mon bouquin
00:32:25Ukraine,
00:32:25pourquoi la Russie a gagné,
00:32:26je parle de ce moment,
00:32:28et notamment,
00:32:28au moment du partage
00:32:29de la Pologne,
00:32:30donc à la fin du XVIe siècle,
00:32:31c'est l'Autriche
00:32:32qui récupère
00:32:33la Galicie
00:32:35et la Voligny.
00:32:36Ce qu'il découvre
00:32:37dans ces provinces,
00:32:38c'est ce qu'on a appelé
00:32:38la misère de Galicie.
00:32:40C'est-à-dire que ces populations
00:32:41ont été maltraitées
00:32:42par les Polonais
00:32:43et sont traitées
00:32:44comme des esclaves.
00:32:45Et c'est l'Autriche
00:32:46qui va relever,
00:32:48qui va relever
00:32:48pour la première fois,
00:32:50va traiter
00:32:50cette population
00:32:51de manière humaine,
00:32:52va fonder des écoles,
00:32:54un peu sur le modèle prussien,
00:32:56notamment,
00:32:57pour apprendre,
00:32:58lire, écrire,
00:32:59compter, etc.
00:33:00L'Autriche fait beaucoup de bien
00:33:01à la Galicie
00:33:02et la Voligny.
00:33:03Le problème,
00:33:04c'est qu'ils ont très peur
00:33:05que ces territoires
00:33:06rejoignent la Russie.
00:33:09Notamment,
00:33:09puisqu'en 1848,
00:33:11il y a des révolutions
00:33:12dans toute l'Europe,
00:33:13on va commencer par la France,
00:33:14c'est la fin
00:33:15de la monarchie de Juillet,
00:33:17ce n'est pas grave d'ailleurs,
00:33:17mais également,
00:33:19il y a des révolutions nationales
00:33:21qui se soulèvent de partout.
00:33:23Il y a une révolution hongroise
00:33:25dans l'Empire d'Autriche
00:33:27et au nom de la Sainte Alliance,
00:33:29l'armée russe
00:33:30vient donner un coup de main
00:33:31à l'Autriche.
00:33:33Et donc,
00:33:34ils passent par la Galicie
00:33:35et la Voligny.
00:33:36Et là,
00:33:37tout d'un coup,
00:33:38il y a toute une partie
00:33:39de cette population
00:33:39qui découvre les origines communes
00:33:41avec la Russie,
00:33:42que ce sont des héritiers
00:33:43de la Russe de Kiev,
00:33:44qu'ils arrivent à se comprendre
00:33:45parce qu'ils parlent une langue
00:33:46qui a évolué différemment,
00:33:48mais ils arrivent à se comprendre.
00:33:49Et ça,
00:33:49ça fait très peur aux Autrichiens
00:33:50et donc,
00:33:51ils vont utiliser
00:33:52et favoriser
00:33:53l'apparition
00:33:54du nationalisme
00:33:56ouest des Galiciens,
00:33:58d'Ukraine de l'Ouest.
00:34:00Et pour essayer,
00:34:02il y a deux courants
00:34:03qui apparaissent
00:34:03dans ces anciennes colonies polonaises.
00:34:06Il y a d'un côté
00:34:06les Moskvafils,
00:34:07donc ceux qui aiment,
00:34:10ceux qui voudraient finalement
00:34:12se rapprocher de Moscou
00:34:13et les Narodovtse,
00:34:15si je me souviens bien,
00:34:16les Polonaises,
00:34:16populaires,
00:34:17en gros les nationalistes,
00:34:18qui considèrent
00:34:19qu'il y a eu
00:34:20un particularisme galicien,
00:34:22etc.
00:34:24Tout ça,
00:34:25mais il faut voir
00:34:25que par exemple,
00:34:26lorsque,
00:34:27au début de l'année 1914,
00:34:30quand l'armée russe
00:34:31enfonce
00:34:32les lignes autrichiennes,
00:34:34ils libèrent Lvov
00:34:35une première fois
00:34:36et l'armée russe
00:34:37est accueillie
00:34:38triomphalement.
00:34:39Et vous avez,
00:34:40par exemple,
00:34:40dans les mémoires
00:34:41du chef des services secrets
00:34:42autrichien,
00:34:43Mong,
00:34:44il raconte
00:34:45qu'ils ont essayé
00:34:46de lever
00:34:47des autrichiens,
00:34:48des galiciens
00:34:50pour faire partie
00:34:52des troupes
00:34:53et finalement,
00:34:53il y en a quoi ?
00:34:542000,
00:34:54ce qui ne représente rien
00:34:55à l'époque.
00:34:56On a des tas de témoignages.
00:34:57Le manuel qui a été fourni
00:34:59par l'Empire Austro-Hongrois
00:35:01pour parler avec,
00:35:03c'était un pays multi-ethnique,
00:35:04il y avait des Slaves,
00:35:05il y avait des Hongrois,
00:35:07il y avait des Autrichiens,
00:35:08ça ne marchait pas trop mal d'ailleurs,
00:35:09c'était peut-être,
00:35:10c'était un royaume multi-ethnique,
00:35:13mais ça ne fonctionnait pas.
00:35:15Mais le manuel de l'armée
00:35:16autrichienne,
00:35:17il était en allemand,
00:35:20en hongrois,
00:35:22en tchèque,
00:35:23si je me souviens bien,
00:35:24et en russe
00:35:26pour les populations galiciennes.
00:35:28Parce que la langue galicienne,
00:35:30finalement,
00:35:31telle qu'elle était posée,
00:35:33elle n'avait pas vraiment de grammaire,
00:35:35c'était plus un patois
00:35:35qu'autre chose.
00:35:39Donc,
00:35:40à ce moment-là,
00:35:42il y a eu une possibilité
00:35:44que la Russie reprenne ses territoires.
00:35:49Et ça faisait partie
00:35:50des buts de guerre,
00:35:51des buts de la Première Guerre mondiale,
00:35:53de la Russie.
00:35:53Là, je vous renvoie
00:35:54au bouquin de mon maître,
00:35:56Georges-Jean Isoutou,
00:35:57que je cite souvent.
00:35:58C'est « Les illusions perdues
00:35:59lorsque la France perdait la paix ».
00:36:01Donc,
00:36:01la France a perdu,
00:36:02en gros,
00:36:031914 à 1920.
00:36:04Donc,
00:36:04il explique les buts de guerre
00:36:06de la Triple Alliance,
00:36:07c'est-à-dire
00:36:08la France,
00:36:09l'Angleterre
00:36:10et la Russie.
00:36:11Et la conquête
00:36:13de ces territoires
00:36:13de l'ouest de l'Ukraine
00:36:14fait partie
00:36:15des objectifs.
00:36:17Voilà.
00:36:18Alors que cette conquête,
00:36:19à l'intérieur
00:36:20des élites impériales russes,
00:36:22elle est contestée.
00:36:23Notamment,
00:36:24il y a ce qu'on appelle
00:36:25le mémorandum
00:36:26de Dornilov.
00:36:26C'était un ancien ministre
00:36:27de l'Intérieur
00:36:28de l'Empereur
00:36:30Nicolas II
00:36:31qui était devenu
00:36:32son conseiller politique.
00:36:33Il fait un mémorandum
00:36:34qui existe encore,
00:36:35qu'on peut trouver,
00:36:36dans lequel il dit
00:36:36il ne faut surtout pas
00:36:37reprendre la Galicie
00:36:38et la Boligny.
00:36:39Ça fait 800 ans
00:36:41qu'ils ne sont plus
00:36:41dans le monde russe.
00:36:43Ils ont pris des directions
00:36:44complètement différentes.
00:36:46On va récupérer
00:36:46par romantisme
00:36:48des territoires
00:36:49d'une population
00:36:49qui sera loin
00:36:50de vous voir de nous.
00:36:52On va récupérer
00:36:53en plus des Juifs,
00:36:55on va récupérer
00:36:55des Polonais
00:36:56qui nous détestent.
00:36:57Donc, le mieux,
00:36:58c'est de ne pas...
00:36:59Donc, c'était déjà critiqué.
00:37:00Et donc,
00:37:02ces territoires
00:37:03de l'Ouest,
00:37:04finalement de l'Ukraine,
00:37:05de toute manière,
00:37:05la Russie,
00:37:06même si elle a participé
00:37:07largement à la victoire,
00:37:08elle a permis
00:37:09la contre-offensive
00:37:09de la Marne,
00:37:10elle a permis
00:37:10la victoire à Verdun
00:37:11parce qu'elle attaquait
00:37:12à l'Est de l'autre côté.
00:37:14Elle ne fait pas partie
00:37:15du camp des vainqueurs
00:37:17en 1918.
00:37:18Et finalement,
00:37:19ces territoires
00:37:19retournent à la Pologne.
00:37:21Et les Polonais
00:37:22recommencent
00:37:24à leur en mettre
00:37:25plein la figure.
00:37:27Et c'est pour ça
00:37:27qu'apparaissent
00:37:28des mouvements terroristes
00:37:29dont Stépan Bandera.
00:37:31Bandera vient
00:37:32et Bandera
00:37:32et ses copains
00:37:33tuent d'abord,
00:37:35ils tuent des Polonais
00:37:36bien avant de tuer
00:37:37des Russes
00:37:38ou des Juifs
00:37:38parce qu'ils sont
00:37:40de nouveau soumis
00:37:41à l'administration polonaise.
00:37:42Pour eux,
00:37:42c'est une grande humiliation.
00:37:43Ils ont connu
00:37:43une période plutôt faste
00:37:45à l'époque
00:37:45de la domination autrichienne
00:37:47et pour eux,
00:37:49c'est vraiment
00:37:49une grande humiliation.
00:37:50Et ils accueillent
00:37:51d'ailleurs ce qui se passe
00:37:51dans les années 20
00:37:52lorsque Staline
00:37:53ukrainise de force
00:37:55tous les territoires
00:37:56qui composent
00:37:57artificiellement
00:37:57la République socialiste
00:37:59soviétique d'Ukraine
00:37:59qui a été créée
00:38:01par les bolcheviques.
00:38:03Ceux qui devraient
00:38:03être célébrés
00:38:04par les nationalistes
00:38:05ukrainiens,
00:38:05c'est Lénine,
00:38:06Staline,
00:38:07Kaganovitch
00:38:08et donc tous ces gens-là
00:38:10en fait,
00:38:10c'est eux qui créent
00:38:11l'Ukraine
00:38:11et Staline veut,
00:38:13il croit au principe
00:38:13des nationalités
00:38:14et il veut
00:38:15ukrainiser de force.
00:38:16Tous les articles
00:38:17de Staline,
00:38:19ces discours
00:38:20qu'il a
00:38:22dans les années 20
00:38:24devant le congrès
00:38:26du Parti communiste
00:38:27dans la Pravda
00:38:27etc.
00:38:28je les ai cités
00:38:29et c'est un régionaliste
00:38:31et il y en a qui disent
00:38:33que la langue biélorusse
00:38:34n'existe pas
00:38:34si elle existe.
00:38:35On crée de toutes pièces
00:38:36la Biélorussie
00:38:37au nom du principe nationalité
00:38:38et ce sont les savants soviétiques
00:38:40qui vont donner
00:38:40à toutes ces langues
00:38:42qui n'ont aucune structure
00:38:43grammaticale
00:38:44etc.
00:38:45non seulement l'ukrainien
00:38:46mais toutes les langues
00:38:47d'Asie centrale
00:38:48c'est les premiers alphabets
00:38:50qu'ils ont réellement
00:38:51qui fonctionnent
00:38:51c'est des adaptations
00:38:52de l'alphabet cyrillique
00:38:53et c'est les savants soviétiques
00:38:54qui le font.
00:38:55Il n'y a pas de persécution
00:38:56des minorités
00:38:57par l'Union soviétique
00:38:58bien au contraire
00:38:59d'ailleurs l'Union soviétique
00:38:59est dirigée par des minorités
00:39:00je l'ai dit
00:39:01Staline
00:39:02le chef du parti communiste
00:39:04de la république socialiste
00:39:06soviétique d'Ukraine
00:39:07pendant la mort par la faim
00:39:09la fameuse Olodomor
00:39:10c'est un polonais
00:39:12c'est Yuri Kosior
00:39:13il vient de Pologne
00:39:14et donc là aussi
00:39:17on est dans la vérité polonaise
00:39:18qui était hyper active
00:39:19au moment de la révolution
00:39:20le fondateur de la Tchéka
00:39:22la police politique
00:39:23qui est dans le KGB
00:39:23c'est un polonais
00:39:25Dzerzinski
00:39:25son successeur
00:39:26c'est un polonais
00:39:26Mandzinski
00:39:27parce qu'à l'époque
00:39:28de la révolution
00:39:29la Pologne fait partie
00:39:30de l'UKG
00:39:32c'est qu'il faut relire Marx
00:39:34sur le rôle des polonais
00:39:36dans la révolution
00:39:36le socialisme international
00:39:37etc.
00:39:38mais il faut bien comprendre
00:39:41aussi une chose
00:39:41c'est que les années 20
00:39:42et les années 30
00:39:43ça n'a pas été rigolo
00:39:44pour toutes les populations
00:39:45du RSS
00:39:46y compris la république
00:39:48socialiste soviétique d'Ukraine
00:39:48notamment la mort par la faim
00:39:50décidée par Staline
00:39:53un géorgien
00:39:53exécuté en Ukraine
00:39:56par un polonais
00:39:56Yuri Kosior
00:39:57il faut quand même bien
00:39:58se le rentrer dans le crâne
00:39:59ça
00:39:59et bien
00:40:00ça ne concerne pas
00:40:02l'Ouest de l'Ukraine
00:40:03parce que l'Ouest de l'Ukraine
00:40:04appartient à la Pologne
00:40:05et c'est pour ça
00:40:06c'est ça
00:40:07et donc
00:40:08ce qui se passe ensuite
00:40:09j'espère que je ne suis pas trop long
00:40:11ce qui se passe ensuite
00:40:12c'est que
00:40:12non non c'est très intéressant
00:40:12fantastique
00:40:13en 1939
00:40:14en 1939
00:40:15donc
00:40:15Hitler
00:40:18enfin Ribbentrop
00:40:18va voir Molotov
00:40:20et lui dit
00:40:21finalement
00:40:21on voudrait faire une alliance
00:40:22avec vous
00:40:22alors Staline est surpris
00:40:24parce que
00:40:24Staline voulait
00:40:25des Français
00:40:26des Anglais
00:40:26qu'en gros
00:40:28au moment de Munich
00:40:29on fasse la peau d'Hitler
00:40:31et c'est pour ça
00:40:32d'ailleurs que
00:40:33quand les accords de Munich
00:40:34sont validés par le Parlement français
00:40:35les seuls qui votent contre
00:40:36c'est les communistes français
00:40:38qui sont aux ordres de Moscou
00:40:39et donc
00:40:41quand il voit
00:40:42les Français
00:40:43les
00:40:43Chamberlain, Daladier
00:40:45et Hitler
00:40:46signer
00:40:47l'accord
00:40:48pour Staline
00:40:49c'est ok
00:40:50ces puissances capitalistes
00:40:51vont se mettre d'accord
00:40:51pour nous tomber dessus
00:40:52donc il est très inquiet
00:40:53il a l'Human Kampf
00:40:54il sait que
00:40:55Hitler va lui tomber dessus
00:40:56c'est écrit noir sur blanc
00:40:57quasiment
00:40:58mais il espère
00:40:59que ce soit en 1942
00:41:00et là tout d'un coup
00:41:00mi-39
00:41:02je crois que c'est
00:41:04l'été
00:41:06l'été 39
00:41:07printemps
00:41:08l'été 39
00:41:08première démarche allemande
00:41:10signons un accord
00:41:12de paix
00:41:12avec en plus
00:41:14des livraisons
00:41:15de matières premières
00:41:16de la part de l'Union soviétique
00:41:17avec une clause secrète
00:41:18qui est le partage de la Pologne
00:41:19dans ce partage de la Pologne
00:41:21donc Staline est ravi
00:41:22c'est ce qu'il voulait
00:41:23en plus il ne fait pas confiance
00:41:24aux Polonais
00:41:25donc il dit
00:41:26Banco
00:41:27je vais pouvoir gagner du temps
00:41:28et surtout
00:41:30il y a un partage
00:41:31qui donne 300 km de plus
00:41:33en profondeur
00:41:35à l'URSS
00:41:36qui vont être extrêmement précieux
00:41:37lorsque les Allemands
00:41:38vont commencer leur offensive
00:41:39le 22 juin 1941
00:41:40et donc dans ces territoires
00:41:42il récupère
00:41:44la Galicie
00:41:44et la Voligny
00:41:45l'ouest de l'Ukraine
00:41:46et c'est la première fois
00:41:47depuis la chute
00:41:49de la Rousse de Kiev
00:41:50depuis 8 siècles
00:41:51que de nouveau
00:41:52la Galicie
00:41:53et la Voligny
00:41:54font partie
00:41:54d'un espace commun
00:41:55on va dire
00:41:56avec les Russes
00:41:58et il a raison
00:42:01de faire ça
00:42:01à cette époque
00:42:02l'erreur de Staline
00:42:03et d'ailleurs
00:42:03une majorité
00:42:04du comité central
00:42:05était contre
00:42:05c'était l'intégration
00:42:07en 1945
00:42:09de ces territoires
00:42:10à l'intérieur
00:42:11de l'URSS
00:42:12et donc
00:42:13de facto
00:42:13à l'intérieur
00:42:14de l'union
00:42:14de la République
00:42:15socialiste soviétique
00:42:16d'Ukraine
00:42:16parce que
00:42:17pour les mêmes raisons
00:42:18que le mémorandum
00:42:19de Dornilov
00:42:20en 1914
00:42:21je crois
00:42:21si je me souviens
00:42:22c'est 1914
00:42:22et bien
00:42:23ces populations
00:42:24sont incontrôlables
00:42:26autant les refiler
00:42:27aux Polonais
00:42:27mais
00:42:28Staline pense que non
00:42:29Staline d'ailleurs
00:42:30prend un bout
00:42:31ce qu'on peut estimer
00:42:32c'est un bout
00:42:33de la Pologne
00:42:33un bout de la Tchécoslovaquie
00:42:35un bout de la Roumanie
00:42:36un bout de la
00:42:38Roumanie
00:42:40Tchécoslovaquie
00:42:40voilà bon
00:42:41et un bout de la Hongrie
00:42:42d'ailleurs il y a toujours
00:42:43une minorité hongroise
00:42:44roumaine
00:42:44qui sont très maltraités aussi
00:42:46moins maltraités
00:42:47que les Russes
00:42:47mais en Ukraine
00:42:48ils sont très maltraités
00:42:49parce que ce sont des minorités
00:42:50et tout ça a été
00:42:51aggloméré par Staline
00:42:53c'est à dire que
00:42:54celui qui a réalisé
00:42:55le rêve
00:42:56galicien
00:42:57le rêve de l'Ukraine
00:42:58galicienne
00:42:59c'est Staline
00:43:00c'est lui
00:43:00qui a collé
00:43:01qui huit siècles après
00:43:02a recollé
00:43:03ces territoires
00:43:05de la Russe de Kiev
00:43:07et le bandérisme
00:43:08a pu survivre
00:43:10à l'intérieur
00:43:11de la République
00:43:12soviétique d'Ukraine
00:43:13parce qu'en plus
00:43:14sous Khrouchev
00:43:14il y a eu une amnistie
00:43:16et donc tous ceux
00:43:17qui avaient été envoyés
00:43:17qui avaient collaboré
00:43:18avec les nazis
00:43:18et Dieu sait
00:43:19qu'il y en avait
00:43:20à l'ouest de l'Ukraine
00:43:20qui étaient partis
00:43:23en prison
00:43:25pour crimes de guerre
00:43:26parce qu'ils avaient
00:43:27pour collaborationnisme
00:43:28en fait dans les années 50
00:43:29non seulement
00:43:30ils sont pardonnés
00:43:31libérés
00:43:32mais leur casier judiciaire
00:43:33nazi est effacé
00:43:34et c'est pour ça
00:43:35qu'on va les retrouver
00:43:36à l'intérieur
00:43:37du parti communiste
00:43:38il faut se poser la question
00:43:41pourquoi
00:43:41au moment où l'URSS
00:43:42s'effondre
00:43:43pourquoi tous ceux
00:43:44qui prennent le pouvoir
00:43:45dans les républiques
00:43:45socialistes
00:43:46soviétiques
00:43:47ce sont les présidents
00:43:48des partis communistes
00:43:50ça veut bien dire
00:43:51que l'indépendance
00:43:52ça veut bien dire
00:43:53que l'identité
00:43:55de ces républiques
00:43:56socialistes
00:43:57n'était pas
00:43:57attaquée
00:43:58par l'URSS
00:43:59Kazakhstan
00:44:01Nazarbayev
00:44:02Uzbekistan
00:44:04Karimov
00:44:04Biélorussie
00:44:07alors
00:44:07Choukiewicz
00:44:08qui a été ensuite remplacé
00:44:09par Loukachenko
00:44:10Kravchuk
00:44:12en Ukraine
00:44:12tous ces gens là
00:44:13sont restés au pouvoir
00:44:15ils étaient
00:44:16les secrétaires généraux
00:44:17du parti communiste
00:44:18locaux
00:44:19et ils sont restés au pouvoir
00:44:20parce qu'il n'y avait
00:44:20aucune attaque
00:44:22contrairement à ce qui est
00:44:22raconté dans la propagande
00:44:23contre les identités
00:44:24de ces
00:44:25de ces
00:44:26de ces répliques
00:44:27socialistes
00:44:27soviétiques
00:44:27et au contraire
00:44:29l'ukrainisation
00:44:29s'est poursuivie
00:44:31plus doucement
00:44:32pendant toute cette
00:44:33toute cette période
00:44:35et donc
00:44:36ce qui fait que
00:44:37le rêve
00:44:38physiquement galicien
00:44:39s'est effectué
00:44:41grâce
00:44:41grâce à l'URSS
00:44:42et pour finir
00:44:43sur ce
00:44:44sur ce thème
00:44:45qui est
00:44:46qui est
00:44:47qui est
00:44:47qui est vaste
00:44:48c'est
00:44:50sans
00:44:51sans Staline
00:44:52il n'y aurait pas eu
00:44:53l'Ukraine aujourd'hui
00:44:53si Staline n'avait pas
00:44:55aggloméré
00:44:56la Galicie
00:44:57et la Volini
00:44:58il n'y aurait pas eu
00:44:59Maïdagne
00:44:59il n'y aurait pas eu
00:45:00finalement l'Ukraine
00:45:01serait une Biélorussie
00:45:01c'est à dire
00:45:02une population
00:45:03majoritairement
00:45:04de races slaves
00:45:06et de cultures russes
00:45:07et de religions orthodoxes
00:45:09et sans avoir
00:45:09cette espèce d'abcès
00:45:11donc
00:45:12avec en plus
00:45:12une population
00:45:13qui était persécutée
00:45:14sous les Polonais
00:45:16donc il faut bien
00:45:17s'en rendre
00:45:17c'est pour ça
00:45:18que je suis d'accord
00:45:19que je suis quelquefois
00:45:20dur avec ces populations
00:45:21le problème
00:45:23c'est que
00:45:23même mes amis
00:45:24et j'en ai encore là-bas
00:45:25j'ai des contacts
00:45:26là-bas
00:45:27qui m'en parlent
00:45:28et me disent
00:45:28c'est des gens
00:45:28qui peuvent être gentils
00:45:29mais il y a quand même
00:45:30quelque chose
00:45:30qui s'enmeille en eux
00:45:32de ces siècles d'humiliation
00:45:34sous la Pologne
00:45:34qui ont fait d'eux des brutes
00:45:36et encore une fois
00:45:39Bandera était fils d'un prêtre
00:45:41et l'uniatisme
00:45:43l'uniatisme est un problème
00:45:44c'est un vrai problème
00:45:45en fait
00:45:45je pense que
00:45:46il faudrait qu'ils choisissent
00:45:48soit catholiques romains
00:45:49soit ils reviennent
00:45:50à l'orthodoxie
00:45:51l'uniatisme
00:45:52et d'ailleurs
00:45:52quand il y a eu
00:45:53on parlait du pape François
00:45:55dès la chute de l'URSS
00:45:58il y a eu une rencontre
00:45:59au Liban
00:45:59entre les catholiques
00:46:00et les orthodoxes
00:46:01en 1994 je crois
00:46:02et il est dit
00:46:03que l'uniatisme
00:46:03n'est pas une solution
00:46:04de la réconciliation
00:46:05des confessions
00:46:06catholiques et orthodoxes
00:46:08la rencontre
00:46:09du pape François
00:46:09en 2016
00:46:10entre le pape François
00:46:11et le patriarche
00:46:11Cyril
00:46:11c'est la même conclusion
00:46:13c'est dans le texte final
00:46:14donc la réconciliation
00:46:15entre nos deux confessions
00:46:16elle passe
00:46:17par un dialogue commun
00:46:18des débats philosophiques
00:46:21sur le filioquais
00:46:21etc.
00:46:22mais globalement
00:46:24d'ailleurs
00:46:24aujourd'hui
00:46:25c'est l'échec
00:46:25d'ailleurs
00:46:26de ceux
00:46:26qui prônent
00:46:26le choc
00:46:26d'utilisation
00:46:27c'est que globalement
00:46:28aujourd'hui
00:46:29les catholiques
00:46:29et les orthodoxes
00:46:30ne s'affrontent pas
00:46:31mais les forces
00:46:32destructrices
00:46:33qui veulent
00:46:34nous envoyer au clash
00:46:35effectivement
00:46:36l'uniatisme
00:46:36c'est du pain béni
00:46:38parce que
00:46:38mais encore une fois
00:46:40ce qui est terrible
00:46:40c'est que ces gens là
00:46:41en veulent à mort
00:46:42aux russes
00:46:43alors que les russes
00:46:44ne leur ont jamais rien fait
00:46:45ils n'ont pas fait partie
00:46:47de la Russie
00:46:47ils quittent
00:46:48le monde russe
00:46:49on peut estimer
00:46:50au moment de la
00:46:51on va dire
00:46:52la chute de Kiev
00:46:53en 1238
00:46:54fait en plusieurs fois
00:46:55sous les coups des mongols
00:46:55et les invasions
00:46:56lituaniennes et polonaises
00:46:58ils sortent du monde russe
00:47:00et ils n'y reviennent
00:47:01que par Staline
00:47:02en 1945
00:47:03réellement
00:47:04et les russes
00:47:05ne leur ont jamais fait
00:47:06pas de mal
00:47:06ils ne sont pas en contact
00:47:07avec eux
00:47:07mais eux
00:47:08ils en veulent à mort
00:47:09aux russes
00:47:09parce qu'ils ont été
00:47:10conditionnés
00:47:11d'abord par les polonais
00:47:12ensuite par les autrichiens
00:47:13pour les raisons
00:47:14que j'ai expliquées
00:47:15et puis finalement
00:47:16repris tout ça
00:47:16par les think tanks
00:47:18anglo-saxons
00:47:18qui cherchent partout
00:47:19où ils peuvent
00:47:20à jeter les slaves
00:47:21les uns contre les autres
00:47:22pour les empêcher
00:47:23de monter en puissance
00:47:24donc c'est quand même
00:47:25ça qui est terrible
00:47:26c'est qu'ils en veulent aux russes
00:47:27mais les russes
00:47:28ne leur ont jamais
00:47:29rien fait de mal
00:47:29et lorsqu'ils d'ailleurs
00:47:30ils rejoignent l'URSS
00:47:32les russes subissent
00:47:34autant le poids
00:47:35du parti communiste
00:47:37du non soviétique
00:47:38qui d'ailleurs
00:47:39soit dit en passant
00:47:40Khrouchev
00:47:40était un ukrainophile
00:47:42à pas tenter
00:47:43encore une fois
00:47:44il y a eu cette amnistie
00:47:44pour tous les banderistes
00:47:46et il faut attendre
00:47:47Gorbatchev
00:47:48pour avoir
00:47:48un secrétaire général
00:47:50du parti communiste
00:47:51du RSS
00:47:51russe
00:47:53le premier
00:47:53il n'y avait pas
00:47:55beaucoup de sang russe
00:47:55dans les îles
00:47:57il y en avait
00:47:57qui venaient d'Ukraine
00:47:58Tchernienko
00:47:59venait d'Ukraine
00:47:59par exemple
00:48:00donc il y avait
00:48:02toute une élite
00:48:03d'ailleurs
00:48:03qui était aspirée
00:48:04de l'Ukraine actuelle
00:48:05de Kiev
00:48:05qui montait à Moscou
00:48:06pour diriger l'URSS
00:48:08pourquoi aussi
00:48:09on a des gens
00:48:09aussi médiocres
00:48:10en Ukraine
00:48:10notamment à la chute
00:48:11de l'URSS
00:48:12c'est parce que
00:48:12l'élite ukrainienne
00:48:14la vraie élite intellectuelle
00:48:16etc
00:48:16dès que vous aviez
00:48:17du potentiel
00:48:18vous quittiez
00:48:19la province de Kiev
00:48:20pour monter à Moscou
00:48:21et c'est aussi ça
00:48:23le paradoxe
00:48:24c'était finalement
00:48:24on sent
00:48:24quand on discute
00:48:25avec un Kievien
00:48:26comme moi je discutais
00:48:27à l'époque
00:48:27il y a cette espèce
00:48:28de nostalgie
00:48:29de l'époque
00:48:29où on pouvait monter
00:48:31et faire partie
00:48:32des dirigeants
00:48:33du plus grand empire
00:48:34le plus puissant
00:48:34de la planète
00:48:35et aujourd'hui
00:48:36finalement
00:48:36c'est un problème
00:48:37de province Kiev
00:48:38et les élites
00:48:39sont médiocres
00:48:40comme elles l'ont été
00:48:41encore une fois
00:48:42sous l'Empire
00:48:43parce que
00:48:43sous l'Empire
00:48:44ou sous l'URSS
00:48:45parce que
00:48:46quand vous étiez bons
00:48:47les meilleurs
00:48:47montaient à Moscou
00:48:49voilà
00:48:49et donc c'est
00:48:50alors j'ai fait une digression
00:48:52là je vois
00:48:53c'était super
00:48:55parce qu'en fait
00:48:56la critique de fond
00:48:57pour résumer
00:48:58c'est effectivement
00:48:59des gens forcément
00:49:00d'origine polonaise
00:49:00qui peuvent forcément
00:49:01dire ça
00:49:02mais ils disent que
00:49:02d'un côté
00:49:03il y a une forme
00:49:03d'orthodoxie
00:49:04dont on pouvait parler
00:49:06un peu slave
00:49:07qui était vraiment
00:49:08le coeur même
00:49:09de ces peuples là
00:49:10et puis d'un autre côté
00:49:11finalement
00:49:11les russes
00:49:13qui étaient avec Staline
00:49:14dont tu parlais tout à l'heure
00:49:15qui étaient les bolcheviques
00:49:16qui étaient à majorité juives
00:49:18parce que Staline
00:49:18était un juif
00:49:19et qui provenait
00:49:20des brunes juives
00:49:21juives georgiennes
00:49:23juives georgiennes
00:49:24georgiennes
00:49:24oui
00:49:24en fait
00:49:26la révolution bolchevique
00:49:27c'est un soulèvement
00:49:28des minorités
00:49:28c'est ça
00:49:30des minorités
00:49:30de l'Empire russe
00:49:33contre la Russie
00:49:34minorité juive
00:49:35effectivement
00:49:36Trotsky
00:49:37minorité balte
00:49:38le premier chef
00:49:39de l'armée rouge
00:49:40fondé par Trotsky
00:49:41c'était Vatsetis
00:49:42c'était un laiton
00:49:43les gardes du corps
00:49:44de Lénine
00:49:45étaient appelés
00:49:45les gardes laitons
00:49:48les fusillés laitons
00:49:49les géorgiens
00:49:50avec Staline
00:49:51et toute sa clique
00:49:52ont été surreprésentés
00:49:53les polonais
00:49:54la Pologne
00:49:54faisait partie
00:49:55de l'Empire russe
00:49:57était également
00:49:58surreprésenté
00:49:58j'ai cité
00:49:59j'ai cité
00:50:00Yuri Kossior
00:50:01j'ai cité
00:50:02Dzerzinski
00:50:03Manjinsky
00:50:03etc
00:50:04les polonais
00:50:04étaient surreprésentés
00:50:06et le problème
00:50:07c'est que l'élite russe
00:50:08elle
00:50:08elle se battait sur le front
00:50:09alliée de la France
00:50:11contre l'Allemagne
00:50:11et donc
00:50:12cette élite là
00:50:13quand
00:50:14et bien finalement
00:50:15à Saint-Pétersbourg
00:50:15parce que c'est là
00:50:16qu'a démarré la révolution
00:50:17ces minorités là
00:50:19se sont soulevées
00:50:20tout ça a sombré
00:50:22dans l'anarchie
00:50:22il n'y avait plus
00:50:23cette élite russe
00:50:24elle était morte au combat
00:50:25voilà
00:50:25pour nous permettre
00:50:26encore une fois
00:50:27la contre-offensive
00:50:27de la Marne
00:50:28et la tenir à Verdun
00:50:30donc il n'y avait plus
00:50:31personne pour défendre
00:50:32la Sainte-Russie
00:50:33et donc ces minorités
00:50:34ont pris le pouvoir
00:50:35et il faut attendre
00:50:37l'après-deuxième guerre mondiale
00:50:38pour que petit à petit
00:50:40il y ait de nouveau
00:50:40une russification
00:50:41des élites
00:50:42et cette russification
00:50:44elle vient aussi
00:50:44grâce à la guerre
00:50:45puisque les généraux russes
00:50:47sont des Russes
00:50:47pur jus, pur fruit
00:50:48Konyev, Zhukov
00:50:50c'est des fils de paysans
00:50:51c'est des moujiks
00:50:52Vassilievski, Chapochnikov
00:50:54Tchernikovski
00:50:56tous ces génies de la guerre
00:50:59finalement
00:50:59qui gagnent la guerre
00:51:00ce sont des enfants
00:51:01de la Russie
00:51:02et il y a aussi
00:51:03un autre aspect
00:51:03qu'il faut voir
00:51:04c'est que ça
00:51:04il y a une responsabilité
00:51:05chez les russes blancs
00:51:06parce qu'il y a un discours
00:51:07qu'on entend encore
00:51:08chez certains russes blancs
00:51:09en France
00:51:09qui d'ailleurs n'aiment pas
00:51:10la Russie de Poutine
00:51:12parce qu'elle ne les attend plus
00:51:13c'est de dire
00:51:14de toute manière
00:51:15le patrimoine génétique
00:51:16slave
00:51:17de l'aristocratie
00:51:19a été détruit
00:51:19par les bolcheviques
00:51:20donc en fait
00:51:22finalement
00:51:22ce qui reste en Russie
00:51:24c'est du sous-slave
00:51:25c'est pas nous
00:51:26et ça c'est une idée
00:51:28qui était largement propagée
00:51:30c'est ce qu'on entend
00:51:30il faut voir que
00:51:32Rosenberg
00:51:33qui était le théoricien
00:51:33du national-socialisme
00:51:35chez Hitler
00:51:36lui il venait
00:51:37de l'Etonie
00:51:38c'était un germain
00:51:38de l'Eton
00:51:39et lui aussi
00:51:39il a contribué
00:51:41à propager
00:51:42cette histoire
00:51:43du fait que
00:51:43ce qui reste en Russie
00:51:45finalement c'est du moujik débile
00:51:46la race slave
00:51:47la vraie s'est éteinte
00:51:48et puis
00:51:49ils sont dominés
00:51:50par les juifs
00:51:51les fameux judéo-bolcheviques
00:51:52donc tout ce schéma-là
00:51:54auquel croyait Hitler
00:51:55lui a été transmis
00:51:56par Rosenberg
00:51:58notamment
00:51:58c'était dans Mein Kampf
00:52:02c'est ce que tu dis
00:52:03oui
00:52:03ah bah là
00:52:04c'est écrit noir sur blanc
00:52:05le fait que
00:52:06l'Allemagne va rentrer
00:52:08nous biffons
00:52:10c'est ce que dit
00:52:10Hitler dans Mein Kampf
00:52:11nous biffons
00:52:12cette tradition
00:52:13de 600 ans
00:52:14germanique
00:52:15qui veut qu'on essaie
00:52:16de s'étendre à l'ouest
00:52:16maintenant nous allons
00:52:17nous tourner vers l'est
00:52:18pour créer des territoires
00:52:20c'est noir sur blanc
00:52:21dans Mein Kampf
00:52:22Hitler allume Mein Kampf
00:52:23on estime en 1934
00:52:24donc il le sait
00:52:25et donc cette idée
00:52:27que la race slave supérieure
00:52:30de l'élite slave
00:52:30de l'aristocratie
00:52:31finalement a été liquidée
00:52:33ou s'est enfuie
00:52:33a quitté la Russie
00:52:34et donc maintenant
00:52:34il n'y aura plus rien
00:52:35à tirer des slaves
00:52:35c'est du n'importe quoi
00:52:37l'aristocratie n'est pas génétique
00:52:39et finalement
00:52:40on s'aperçoit que
00:52:41l'URSS
00:52:42est capable
00:52:43de générer
00:52:44une nouvelle élite
00:52:45une élite militaire
00:52:46imbattable
00:52:47encore une fois
00:52:48Konev, Joukov,
00:52:49Vassilievski
00:52:49et une élite scientifique
00:52:52remarquable
00:52:53qui envoie le premier homme
00:52:54dans l'espace
00:52:55qui est capable
00:52:56dans des conditions
00:52:58épouvantables
00:52:58d'accoucher
00:52:59de l'arme nucléaire
00:53:00du nucléaire civil
00:53:01de faire faire
00:53:02des avancées
00:53:03dans des tas
00:53:03de domaines technologiques
00:53:04et de continuer
00:53:05à entretenir
00:53:06des arts
00:53:07une littérature
00:53:08un cinéma
00:53:09Dominique Vénère
00:53:10qu'on ne peut pas soulever
00:53:10de soupçonner
00:53:11de crypto-bolchevisme
00:53:14a fait
00:53:16de son vivant
00:53:18un dictionnaire
00:53:19du cinéma soviétique
00:53:19parce qu'il y a
00:53:21toute une floraison
00:53:22d'artistes
00:53:22parce qu'il y a
00:53:23des bons côtés
00:53:24et donc
00:53:25toute cette vision
00:53:26raciste
00:53:27qui est très
00:53:2919èmeiste
00:53:30le racisme
00:53:31notamment biologique
00:53:32qui se développe
00:53:32beaucoup
00:53:32au 19ème siècle
00:53:33toute cette vision
00:53:34raciste
00:53:34qui a laissé
00:53:37des traces
00:53:38encore aujourd'hui
00:53:40sur les gamelins
00:53:41de plateau
00:53:41on sent que des gens
00:53:43comme le général
00:53:43Yakovlev
00:53:44ou le général
00:53:46Richou
00:53:47qui sont passés
00:53:47par l'OTAN
00:53:48où la mentalité
00:53:50allemande
00:53:50post-nazi
00:53:52est extrêmement
00:53:54présente
00:53:55puisqu'ils se sont
00:53:56inspirés
00:53:56ils ont consulté
00:53:57Manstein
00:53:58ils ont consulté
00:53:59Halder
00:53:59ils ont consulté
00:54:00les grands généraux
00:54:00allemands
00:54:01qui expliquaient
00:54:01que c'est parce que
00:54:02Hitler ne les écoutait pas
00:54:03mais que sinon
00:54:04ils auraient gagné la guerre
00:54:05pourquoi ils auraient gagné la guerre ?
00:54:07parce que les russes
00:54:08sont des sous-hommes
00:54:09et bien
00:54:09cette mentalité
00:54:10elle est profondément restée
00:54:11elle explique aussi
00:54:12la défaite
00:54:13comme dirait Todd
00:54:14de l'Occident
00:54:14face à la Russie
00:54:15c'est à dire
00:54:16qu'à partir du moment
00:54:16où l'OTAN
00:54:19est rentrée en guerre
00:54:19contre la Russie
00:54:20avec les mêmes
00:54:21les mêmes idées reçues
00:54:24sur les russes
00:54:25qu'Adolf Hitler
00:54:26les russes sont des sous-hommes
00:54:27ils sont incapables
00:54:28de s'organiser
00:54:28leur armée ne vaut rien
00:54:30etc
00:54:31scientifiquement
00:54:32on les a complètement largués
00:54:33etc
00:54:34et Hitler dit
00:54:36dans Mein Kampf
00:54:36il n'y a pas en Russie
00:54:37une seule usine automobile
00:54:38qui fonctionne
00:54:39et en fait
00:54:40il est dépassé
00:54:41par la mécanique soviétique
00:54:42dès le début
00:54:43à l'arrivée
00:54:45des T34
00:54:46c'est un choc immense
00:54:47et puis cette capacité
00:54:48d'en produire
00:54:48par des masses
00:54:49des masses
00:54:50et des masses
00:54:50donc c'est pour ça
00:54:53que l'OTAN répétait
00:54:54les mêmes erreurs
00:54:54que le 3ème Reich
00:54:55et ils vont subir
00:54:57la même défaite
00:54:57que le 3ème Reich
00:54:58peut-être moins spectaculaire
00:54:59parce que je pense
00:55:00que les russes
00:55:00s'arrêteront avant Berlin
00:55:01par exemple
00:55:03mais globalement
00:55:05même motif
00:55:06même punition
00:55:07alors peut-être
00:55:09une dernière question
00:55:10parce qu'on ne va pas
00:55:10abuser ton temps
00:55:11juste avant cela
00:55:12puisque j'y pense
00:55:13il faut parler
00:55:14de géopolitique profonde
00:55:16ce très beau magazine
00:55:17qui est arrivé
00:55:18là tu l'as lu
00:55:19le dernier
00:55:19en date
00:55:20celui-ci
00:55:20oui
00:55:21j'ai pas tout lu
00:55:22mais j'ai regardé
00:55:25j'ai vu qu'effectivement
00:55:25il y avait encore
00:55:26des articles
00:55:27très intéressants
00:55:28sur la manière
00:55:30de se projeter
00:55:30dans l'idée
00:55:31de la conquête spatiale
00:55:32en fait
00:55:32c'est toujours intéressant
00:55:34de voir ça
00:55:35sous cet aspect
00:55:36voilà
00:55:37très bon numéro
00:55:38encore une fois
00:55:38de géopolitique profonde
00:55:40voilà géopolitique profonde
00:55:42notre partenaire
00:55:43l'université à domicile
00:55:44et vous pouvez donc
00:55:45vous inscrire surtout
00:55:46en vous cliquant
00:55:48sur le lien ci-dessous
00:55:49qui sera diffusé
00:55:50juste à l'issue
00:55:51de cette émission
00:55:52et puis le deuxième
00:55:54sponsor de la soirée
00:55:55c'est un laboratoire français
00:55:58100% français
00:55:59pour 100% de retour positif
00:56:03le docteur Trotta
00:56:04a la particularité
00:56:06d'avoir développé
00:56:06son propre laboratoire alternatif
00:56:08en France
00:56:09radiologue
00:56:10et médecin diplômé
00:56:11des hôpitaux de Paris
00:56:12il connaît mieux
00:56:13les pathologies
00:56:14que personne
00:56:15et il répond
00:56:16grâce à des savants dosages
00:56:17et des produits naturels
00:56:19qu'il a lui-même développés
00:56:20une vraie prouesse
00:56:21des compléments alimentaires
00:56:23des produits sur mesure
00:56:25une approche holistique
00:56:27il répond à toutes les pathologies
00:56:29par exemple
00:56:30vous avez des problèmes
00:56:32de digestion
00:56:32ou de flore intestinale
00:56:34ces probiotiques
00:56:35vous garantissent
00:56:353 mois d'immunité
00:56:37vous avez des soucis de sommeil
00:56:39mais la Docta
00:56:39vous fera dormir
00:56:40comme un bébé
00:56:41vous êtes en période
00:56:43de ménopause
00:56:44mais Docta
00:56:45permettra de réguler
00:56:46toutes les chaleurs
00:56:47fatigue
00:56:47et irritabilité
00:56:49en allant sur son site
00:56:50et en tapant
00:56:51le code
00:56:52santé Docta
00:56:53vous avez
00:56:5310% de réduction supplémentaire
00:56:59on est très médecine naturelle
00:57:02là-bas en Russie
00:57:03oui
00:57:04ah oui
00:57:05ça c'est
00:57:05ça fait
00:57:06toutes les babouchas
00:57:08ont une recette miracle
00:57:09ils aiment bien ça
00:57:11oui oui
00:57:11ils aiment bien ça
00:57:12tous les russes
00:57:13ont une dacha
00:57:13ils partent souvent
00:57:14la dacha
00:57:15ils vivent
00:57:15ils aiment bien retourner
00:57:16à la nature
00:57:16ils mangent beaucoup
00:57:18de choses vertes
00:57:18les herbes
00:57:19c'est très
00:57:20les russes
00:57:22s'alimentent pas trop mal
00:57:22en fait
00:57:23de ce que je vois
00:57:24c'est assez équilibré
00:57:27et toujours beaucoup de verdure
00:57:28beaucoup de légumes
00:57:31voilà
00:57:31il n'y a pas vraiment
00:57:33de malbouffe en Russie
00:57:33je trouve ça plutôt pas mal
00:57:36ça ne vaut pas
00:57:36la cuisine française
00:57:37mais
00:57:38ouais
00:57:38alors
00:57:41on trouve
00:57:41de bons restos français
00:57:43en tout cas
00:57:44nos amis
00:57:44de géopolitique profonde
00:57:45qui étaient sur place
00:57:46cette semaine
00:57:47ont été
00:57:47mais ébahis
00:57:49tellement surpris
00:57:50de façon extrêmement positive
00:57:52je les vois
00:57:53je les vois
00:57:55je les vois
00:57:56en début de soirée
00:57:56je les vois
00:57:57en deuxième milieu de soirée
00:57:58ah bon
00:57:59voilà
00:58:00juste après le live
00:58:04je vais les rejoindre
00:58:06voilà
00:58:06tu pourras les saluer
00:58:08de ma part
00:58:09en tous les cas
00:58:09il paraît que
00:58:10la journée
00:58:11est très chaude
00:58:12là-bas sur place
00:58:13et puis que
00:58:14que l'esprit
00:58:14est très vif
00:58:15et en tous les cas
00:58:17l'accueil des français
00:58:18incroyable
00:58:19il nous dit que
00:58:20franchement
00:58:20ils avaient le badge français
00:58:21avec le drapeau français
00:58:23qui apparaissaient
00:58:24sur leur badge
00:58:24et qu'ils ont été
00:58:26à chaque fois
00:58:26interpellés dans la rue
00:58:28félicités
00:58:28remerciés
00:58:29tout ça
00:58:30de ce qu'ils sont
00:58:30parce qu'on sait très bien
00:58:31que ce qu'ils sont là
00:58:32c'est qu'ils sont
00:58:32contre le gouvernement
00:58:33et donc pro-russe
00:58:35tout à fait
00:58:36tout à fait
00:58:37moi c'est ce que j'ai dit
00:58:38je n'ai jamais subi
00:58:39en plus
00:58:39je passe assez souvent
00:58:40à la télé
00:58:41et j'en me reconnais
00:58:41alors ils voient
00:58:42que je tiens un discours
00:58:43très pro-russe
00:58:44très pro-poutine
00:58:45et ils m'en sont reconnaissants
00:58:46mais il n'y a pas d'hostilité
00:58:48contre la France
00:58:49et les français
00:58:49il y a une hostilité
00:58:51contre le régime
00:58:51d'Emmanuel Macron
00:58:52mais comme je leur dis
00:58:53vous savez
00:58:53nous aussi
00:58:55on est hostile
00:58:56au régime d'Emmanuel Macron
00:58:56et d'ailleurs
00:58:57nous français
00:58:58nous sommes les premières
00:58:58victimes de ce régime
00:58:59mais c'est sûr
00:59:00que quelquefois
00:59:01c'est dur
00:59:01parce que les armes
00:59:02que la France livre
00:59:03même si honnêtement
00:59:04elle n'en livre pas beaucoup
00:59:04elle tue des soldats russes
00:59:06donc vous pouvez tomber
00:59:06sur une mère de famille
00:59:08ou un père
00:59:08qui a perdu son fils
00:59:09à la guerre
00:59:10évidemment qu'il est
00:59:11c'est ce que j'ai toujours dit
00:59:13pour moi
00:59:14pour l'instant
00:59:14mon hostilité
00:59:16vis-à-vis de Macron
00:59:17c'est assez théorique
00:59:19en fait
00:59:19mais j'ai 4 fils
00:59:21alors ils sont trop jeunes
00:59:21pour repartir à la guerre
00:59:23mais si jamais
00:59:24un de mes fils partait
00:59:25si jamais il était tué
00:59:26sur le champ de bataille
00:59:28évidemment que j'aurais
00:59:29un problème personnel
00:59:29avec Emmanuel Macron
00:59:30que je n'ai pas aujourd'hui
00:59:31par exemple
00:59:31et tous ces gens là
00:59:32qui ont perdu un enfant
00:59:34qu'il soit soldat
00:59:36des roues civiles
00:59:37puisqu'il y a beaucoup
00:59:38de civils qui meurent
00:59:38dans les bombardements aveugles
00:59:40de l'armée d'Otano
00:59:40qui viennent
00:59:41évidemment ils ont des raisons
00:59:43de n'en s'en vouloir
00:59:44mais malgré tout
00:59:45dans l'ensemble
00:59:46la population russe
00:59:47encore une fois
00:59:47fait la distinction
00:59:48entre le régime
00:59:49que nous subissons
00:59:50et les français
00:59:52dont ils savent
00:59:53qu'on l'a vu d'ailleurs
00:59:54aux Etats-Unis
00:59:55les derniers sondages
00:59:57par exemple
00:59:57montrent qu'au début
00:59:59du conflit
00:59:59on était à 72%
01:00:01démocrates républicains
01:00:03confondus
01:00:03hostiles à la Russie
01:00:04maintenant que l'USA
01:00:06a fermé ses portes
01:00:07donc il n'y a plus
01:00:08ces espèces de
01:00:09marathon de propagande
01:00:10qui nous vend
01:00:10les Russes
01:00:11comme cette fabrication
01:00:12du consentement
01:00:13pour reprendre
01:00:14les termes
01:00:15de la Première Guerre mondiale
01:00:16qui pourra alimenter
01:00:19la haine contre les Russes
01:00:19aujourd'hui
01:00:20il n'y a plus que
01:00:2240% des républicains
01:00:24qui pensent que la Russie
01:00:25est un ennemi
01:00:26et 60%
01:00:28de l'électorat
01:00:29démocrate
01:00:30donc c'est une baisse
01:00:32de 10%
01:00:33chez les démocrates
01:00:33et de 30%
01:00:35chez les républicains
01:00:37puisqu'on voit
01:00:39plus la population
01:00:40est conservatrice
01:00:40plus elle est
01:00:41russophile
01:00:42ou en tout cas
01:00:43pas russophobe
01:00:44et je pense qu'en France
01:00:45c'est pareil
01:00:45quand le marathon
01:00:46de propagande
01:00:47s'arrêtera
01:00:47les gens
01:00:49les plus influençables
01:00:50qui regardent la télé
01:00:51qui regardent LC ou BFM
01:00:53finalement reviendront
01:00:55à des sentiments
01:00:58vis-à-vis de la population russe
01:01:00je pense qu'aussi
01:01:01vraiment
01:01:01tous les mensonges
01:01:02vont sortir
01:01:03de tous les mensonges
01:01:04qui sont proférés
01:01:04depuis 3 ans
01:01:06si on prend la période
01:01:07de l'opération militaire spéciale
01:01:09ou depuis 2014
01:01:10si on prend le début
01:01:10de la guerre
01:01:11je pense que tout ça
01:01:12permettra aux gens
01:01:13de se refaire une idée
01:01:14beaucoup plus raisonnable
01:01:16et vraie
01:01:17de la situation
01:01:18il suffit de lire
01:01:20à ce propos
01:01:21la presse allemande
01:01:22qui est quand même
01:01:23beaucoup plus neutre
01:01:24dans son jugement
01:01:25et qui a des intérêts
01:01:26bien sûr
01:01:26ils mesurent les allemands
01:01:28à travers
01:01:28ce qu'ils disent
01:01:29dans la presse
01:01:30tous les intérêts
01:01:31qui sont les leurs
01:01:31à renouer ce contact
01:01:33aujourd'hui avec la Russie
01:01:34et donc ils encouragent
01:01:35effectivement
01:01:36cette reprise du dialogue
01:01:37contrairement à nous français
01:01:38qui sommes complètement obtus
01:01:40et complètement rigides
01:01:41dans nos positions
01:01:41on est complètement
01:01:42arriérés
01:01:43et complètement débordés
01:01:45par cette pseudo-émotion
01:01:47gouvernementale
01:01:48véhiculée par Macron
01:01:49et par ce gouvernement
01:01:50en place
01:01:51donc aujourd'hui
01:01:52on souhaite couper les ponts
01:01:53avec voilà
01:01:54Macron va même
01:01:55je l'ai dit
01:01:55dans la minute du début
01:01:56jusqu'à invectiver
01:01:58et en tout cas
01:01:59foutre la pression
01:02:00sur aujourd'hui
01:02:02sur Poutine
01:02:03pour qu'il n'attaque pas
01:02:05et qu'il respecte
01:02:05cette trêve
01:02:06mais jusqu'au va
01:02:08c'est vrai
01:02:09qu'il y a deux façons
01:02:10de voir les choses
01:02:11en Allemagne
01:02:11et en France
01:02:12de façon radicalement différente
01:02:13le problème
01:02:15c'est que la russophilie
01:02:16en France
01:02:17ne s'incarne
01:02:17dans aucun parti
01:02:18je pense que la russophilie
01:02:20est supérieure en France
01:02:21à celle qu'on peut avoir
01:02:23en Allemagne
01:02:23mais en Allemagne
01:02:24elle peut s'incarner
01:02:25dans l'alternative
01:02:26sur Deutschland
01:02:27qui est le premier parti
01:02:28par l'institution allemande
01:02:31ou par Sarah Wagenknecht
01:02:32qui représente 5%
01:02:33un peu moins de 5%
01:02:34de l'électorat
01:02:36en Italie
01:02:37à l'intérieur
01:02:37de la coalition
01:02:38de Mélanie
01:02:40il y a Salvini
01:02:40qui s'était fait photographier
01:02:43autrefois
01:02:43avec un t-shirt de Poutine
01:02:44sur la place rouge
01:02:44donc vous avez
01:02:46en Allemagne
01:02:48finalement
01:02:48un vrai courant
01:02:49russophile
01:02:50ou en tout cas
01:02:50russo-compatible
01:02:52qui veut renouer
01:02:52de bonnes relations
01:02:53avec la Russie
01:02:53pour des raisons
01:02:54plus importantes
01:02:54d'ailleurs
01:02:55comme tu l'as très bien dit
01:02:56pratiques
01:02:56c'est-à-dire
01:02:57retrouver une compétition
01:02:58énergétique
01:02:59qui a été perdue
01:03:00depuis 3 ans
01:03:00en France
01:03:01vous n'avez pas ça
01:03:02tous les partis
01:03:02du parlement
01:03:03sont russophobes
01:03:05donc
01:03:05et même je dirais
01:03:08le rassurement national
01:03:10sur lequel on pensait
01:03:11pouvoir compter
01:03:13la ligne
01:03:14Bardella
01:03:14elle est vraiment
01:03:16russophobe
01:03:16elle est radicale
01:03:19et on m'avait demandé
01:03:20un jour
01:03:20si le rassurement national
01:03:22est un parti extrême droite
01:03:23je lui ai dit
01:03:24finalement
01:03:24la seule chose
01:03:25qui reste d'extrême droite
01:03:25au rassemblement national
01:03:27c'est le culte de l'échec
01:03:28c'est-à-dire
01:03:29de vouloir être systématiquement
01:03:30dans le camp des perdants
01:03:31et là-dessus
01:03:32le rassemblement national
01:03:33de Jordan Bardella
01:03:34est fidèle
01:03:35à cette tradition
01:03:36l'Algérie française
01:03:37Pétain
01:03:38donc
01:03:40c'était
01:03:41une des grandes questions
01:03:43pendant la dernière
01:03:44campagne présidentielle
01:03:45de savoir
01:03:45si Marine Le Pen
01:03:46avait touché
01:03:47des subsides
01:03:48de fonds russes
01:03:49qu'il aurait financé
01:03:50aujourd'hui
01:03:52on a la réponse
01:03:54à travers
01:03:54ces prises de position
01:03:55voilà
01:03:56en plus
01:03:57pour un parti politique
01:03:59les comptes sont épluchés
01:04:00surtout les comptes
01:04:00de Marine Le Pen
01:04:01sont bien plus épluchés
01:04:02que les autres
01:04:02et donc
01:04:03si elle avait touché
01:04:03ne serait-ce qu'un centime
01:04:04de fonds russes
01:04:05ça se serait
01:04:07à un moment
01:04:08elle s'adressait
01:04:08à une banque russe
01:04:09parce que
01:04:09toutes les banques françaises
01:04:10refusaient
01:04:11de lui ouvrir un compte
01:04:12et donc
01:04:13elle s'adressait
01:04:13à une banque russe
01:04:14et elle avait été
01:04:16effectivement
01:04:16Vladimir Poutine
01:04:17avait eu
01:04:18à mon avis
01:04:19commis l'erreur
01:04:21de la recevoir
01:04:22en 2016
01:04:22juste avant
01:04:23l'élection présidentielle
01:04:24de 2017
01:04:25moi j'avais dit
01:04:25d'ailleurs
01:04:26je connaissais une partie
01:04:28de ceux
01:04:28qui l'organisent
01:04:28j'étais à une erreur
01:04:29qu'elle n'avait aucune
01:04:30colonne vertébrale
01:04:31et qu'à la première occasion
01:04:32elle trahirait
01:04:32ça n'a pas loupé
01:04:33et d'ailleurs
01:04:34nous avons dit
01:04:35oui effectivement
01:04:36t'avais raison
01:04:36bah oui j'avais raison
01:04:37donc voilà
01:04:39faut pas s'étonner
01:04:40déjà il y a
01:04:43une partie de ses convictions
01:04:44à elle
01:04:44c'est une femme de gauche
01:04:46profondément à gauche
01:04:46et puis
01:04:47elle n'est pas très courageuse
01:04:49non plus
01:04:50sur les grands sujets
01:04:51donc voilà
01:04:52ce qui fait qu'effectivement
01:04:53ce courant russophile
01:04:54ne s'incarne nulle part
01:04:56nulle part
01:04:57mais vraiment
01:04:58on le voit
01:04:59dans le débat public
01:05:00c'est au contraire
01:05:01c'est celui
01:05:01qui en rajoutera
01:05:02le plus possible
01:05:03et le résultat est là
01:05:06le résultat est là
01:05:07c'est que les intérêts
01:05:08de la France
01:05:08ne sont pas
01:05:09en plus
01:05:10je ne demande pas
01:05:11même
01:05:11je ne demande pas
01:05:12qu'on soutienne la Russie
01:05:13dans son opération
01:05:13en Ukraine
01:05:14je pense que
01:05:15comment ça se fait
01:05:17que les échanges
01:05:18de prisonniers
01:05:18qui ont encore eu un
01:05:19205 prisonniers ukrainiens
01:05:21contre 205 prisonniers russes
01:05:22comment ça se fait
01:05:23que c'est
01:05:23les émirats arabes unis
01:05:25qui l'organisent
01:05:26c'était notre rôle
01:05:28à nous
01:05:28puissance d'équilibre
01:05:29neutre en France
01:05:30d'organiser finalement
01:05:31oui
01:05:32un congrès de la paix
01:05:35une espèce de congrès
01:05:36de Vienne
01:05:36qui aurait eu lieu
01:05:37à Paris
01:05:39mais pour ça
01:05:40il faut être neutre
01:05:41et on ne l'a pas été
01:05:42et on s'est aligné
01:05:43totalement sur les puissances
01:05:44anglo-saxonnes
01:05:45sur Londres
01:05:45et Washington
01:05:46et puis maintenant
01:05:47on a Macron
01:05:49qui est un personnage
01:05:50grotesque
01:05:50qui est affaibli
01:05:52à l'intérieur du pays
01:05:52donc qui essaie
01:05:53de se projeter
01:05:54dans les affaires internationales
01:05:56de manière grotesque
01:05:57aussi
01:05:57et qui nous
01:05:59alors il ne peut pas
01:06:01faire grand chose
01:06:02il ne va pas nous
01:06:02entraîner dans la guerre
01:06:03mais qui nous fait perdre
01:06:05effectivement
01:06:06ce grand allié
01:06:07qui devrait être
01:06:08l'allié privilégié
01:06:09de la France
01:06:09qui est la Russie
01:06:10mais ça n'aura qu'un temps
01:06:12et de toute manière
01:06:13la Russie va gagner la guerre
01:06:14alors dernière question
01:06:17c'est vraiment la dernière
01:06:18extrêmement rapide
01:06:18par rapport au pape
01:06:19Léon XIV
01:06:20t'en penses quoi
01:06:22est-ce que les Russes
01:06:23en pensent
01:06:24est-ce que ça a été commenté
01:06:25est-ce que le fait
01:06:27qu'ils soient américains
01:06:27est positif
01:06:29ou négatif pour vous
01:06:30Les Russes
01:06:31n'ont pas encore
01:06:32j'ai rien lu
01:06:32de particulier
01:06:33je crois que tout le monde
01:06:34essaie de savoir
01:06:35c'était pas le candidat
01:06:36qui était attendu
01:06:37donc finalement
01:06:38les Russes
01:06:40j'ai pas lu de commentaire
01:06:41pour être honnête
01:06:42alors je suis rentré
01:06:44hier matin
01:06:44parce qu'on voyage
01:06:45par le train
01:06:46donc à 7h30 du matin
01:06:47ensuite j'ai enchaîné
01:06:48les cérémonies
01:06:50du 9 mai en famille
01:06:50ensuite mon talk show
01:06:51sur RT en français
01:06:53le soir
01:06:53donc j'ai pas eu
01:06:54trop le temps
01:06:54de nemer
01:06:55mais de ce que je vois
01:06:56moi
01:06:56je vois la réaction
01:06:57de mon entourage
01:06:58ma famille
01:06:59mes amis en France
01:07:00c'est plutôt
01:07:02la divine surprise
01:07:02c'est plutôt
01:07:03c'est plutôt positif
01:07:05et donc
01:07:06donc je
01:07:07j'attends un peu
01:07:09j'attends pour voir
01:07:10mais je
01:07:11de toute manière
01:07:13encore une fois
01:07:14s'il reste dans la tradition
01:07:15des derniers papes
01:07:17que ce soit Benoît XVI
01:07:18ou que ce soit
01:07:19le pape François
01:07:20on est dans un rapprochement
01:07:21de plus en plus
01:07:22de plus en plus
01:07:24évident
01:07:26de l'orthodoxie
01:07:27et du catholicisme
01:07:28et d'après ce qu'on sait
01:07:30de ce nouveau pape
01:07:31c'est qu'il est
01:07:32donc de
01:07:32comment il s'appelle
01:07:34Léon XIV
01:07:35ce qu'on sait
01:07:36c'est que c'est un diplomate
01:07:37aussi
01:07:37c'est quelqu'un
01:07:38qui sait prendre du recul
01:07:39donc je pense
01:07:41que ça pourra continuer
01:07:42dans la bonne direction
01:07:43et puis
01:07:44Léon XIV
01:07:44alors ça du point de vue
01:07:45je dirais
01:07:47du point de vue des idées
01:07:48se mettre
01:07:49dans la continuité
01:07:50de Léon XIII
01:07:51qui a publié
01:07:53l'encyclique
01:07:53Rerum Nova Rum
01:07:54c'est à dire
01:07:55l'orientation sociale
01:07:57au moment
01:07:58des bouleversements
01:07:58de l'industrialisation
01:08:00etc
01:08:00pour moi qui suis un fan
01:08:02du colonel de la roque
01:08:03donc social d'abord
01:08:04je ne peux
01:08:05je ne peux qu'apprécier
01:08:06voilà
01:08:06les premiers
01:08:08la doctrine sociale
01:08:10de l'église
01:08:11voilà
01:08:11c'est ça
01:08:12dont nous sommes
01:08:13tous les conservateurs français
01:08:15sont les héritiers
01:08:16d'Albert Demain
01:08:17de tous ceux
01:08:19qui les premiers
01:08:20ont une conscience sociale
01:08:22bien avant les socialistes
01:08:23d'ailleurs
01:08:23et la gauche bourgeoise
01:08:25qui n'en voulait pas
01:08:26donc encore une fois
01:08:27je l'ai raconté
01:08:29dans mon bouquin
01:08:29le livre noir
01:08:30de la gauche française
01:08:31et donc
01:08:32si on revient
01:08:33à cet héritage
01:08:34alors là
01:08:34je veux dire
01:08:35qu'il y a la voie
01:08:36dans ces moments difficiles
01:08:37pour les catholiques
01:08:40et même politiquement
01:08:41pour nous en France
01:08:42la voie est toute tracée
01:08:43donc pour l'instant
01:08:45je suis raisonnablement
01:08:47optimiste
01:08:47mais j'attends de voir
01:08:48très bien
01:08:49Xavier
01:08:50en tout cas
01:08:50merci infiniment
01:08:51pour cette participation
01:08:52une nouvelle fois
01:08:53à cette très belle émission
01:08:54en tout cas
01:08:54que tu as pu
01:08:55nous livrer ce soir
01:08:57à travers
01:08:57toutes ces informations
01:08:58qui étaient vraiment
01:08:59très riches
01:08:59très denses
01:09:00je pense que
01:09:01ce type d'émission
01:09:02vraiment
01:09:03que vous pouvez retrouver
01:09:03du reste
01:09:04sur Contre Révolution
01:09:05parce que vous savez
01:09:06que c'est un peu le modèle
01:09:06c'est à dire qu'elle reste un temps
01:09:08bien sûr sur YouTube
01:09:09et puis après
01:09:09elle bascule sur Contre Révolution
01:09:11parce que ce type d'émission
01:09:12qui est vraiment
01:09:13incroyablement nourrie
01:09:15devrait vous permettre
01:09:17vraiment
01:09:18de brasser
01:09:20les choses
01:09:21et les malaxer
01:09:22au fil du temps
01:09:22dans votre tête
01:09:23pour mieux vous en imbriquer
01:09:24et ça nécessite quand même
01:09:26de revisiter
01:09:27les émissions
01:09:27à plusieurs reprises
01:09:28en une fois
01:09:29vous ne pouvez pas
01:09:30tout comprendre
01:09:30et tout percevoir
01:09:31donc il faut vraiment
01:09:32essayer
01:09:33de laisser rentrer ça
01:09:35progressivement
01:09:35et donc de réécouter
01:09:36ces émissions
01:09:37ce que vous pouvez faire
01:09:38en vous inscrivant
01:09:39sur Contre Révolution
01:09:40et revoir
01:09:42toutes les belles émissions
01:09:43qui sont les nôtres
01:09:43depuis maintenant
01:09:445-6 mois
01:09:46que cette antenne
01:09:47est ouverte
01:09:48tous les soirs
01:09:48c'est un exploit
01:09:50que d'être tous les soirs
01:09:517 jours sur 7
01:09:52à l'antenne
01:09:52ça laisse des traces physiques
01:09:54mais en tous les cas
01:09:55ça relève
01:09:56le niveau du coeur
01:09:57et de l'esprit
01:09:59de nos téléspectateurs
01:10:01grâce à des intervenants
01:10:02de qualité
01:10:03comme Xavier
01:10:04merci Xavier
01:10:05merci à vous tous
01:10:06merci Ricardo
01:10:07et à demain
01:10:07pour une très belle émission
01:10:08d'un autre type
01:10:09d'une autre ère
01:10:10avec vous verrez
01:10:11trois personnes
01:10:12haut en couleur
01:10:13sur le plateau
01:10:14merci à vous
01:10:15au revoir