Sarah Saldmann : «Si on avait mis dès le début des verrous, on aurait mieux accueilli les gens»

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L'avocate Sarah Saldmann a réagi sur CNEWS aux scènes de violence qui ont eu lieu en Espagne, où les habitants ont décidé de se faire justice eux-mêmes.

Transcript

00:00La population qui se fait malheureusement un peu justice elle-même.

00:04Oui, et qui en fait peut-être trop parce qu'il passe dans l'extrême inverse.

00:07C'est-à-dire qu'il y a trop laxiste et après il y a une sorte de chasse aux sorcières

00:10où on traque tous les étrangers, on se dit que tous les étrangers sont des immigrés illégaux

00:14qui potentiellement peuvent causer des troubles, ce qui n'est pas le cas.

00:16Il y a quand même beaucoup d'étrangers en situation...

00:19Exactement, il faut bien faire le distinguo puisqu'il y a aussi beaucoup de personnes

00:22en situation irrégulière qui cherchent à travailler

00:24et il y en a aussi qui se livrent à des actes de délinquance

00:26puisque quand ils arrivent, ils n'ont absolument rien.

00:29Mais le problème c'est que quand vous laissez les frontières comme des passoires

00:33et que tout le monde peut rentrer, au bout d'un moment il y a un débordement

00:37et c'est de ce débordement que naît des agressions, des crimes.

00:42Et donc, enfin pas tout le temps bien sûr, mais ça peut arriver.

00:45Et ensuite la population se révolte et trop.

00:48Parce que là, quand je vois la population qui traque tous les étrangers,

00:50il ne faut pas non plus exagérer.

00:51Les étrangers ne sont pas des délinquants.

00:53La distinction que vous faisiez qui est nécessaire entre les délinquants versus les étrangers,

00:57là, la population en colère en Espagne, elle ne la fait plus.

01:00Et c'est le problème, c'est que si on avait dès le début mis des verrous,

01:03on aurait mis...

01:03Sous-titrage Société Radio-Canada

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